Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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28 augustus 1917
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s.n. 1917, 28 Augustus. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9w08w3931m/
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LE BRUXELLOIS ETRANGER FRANCE. — Une coméqu-nce de la crise du harbon. — Paris, 23 août.— Dans uin© lettre adirés, âe à M. Loucheur, sous-secrétaiue d'Etat des fa-■ricaitions de guerre et du ravitaillement en charron, la fédération du commerce des vins de la Gi onde, en signalant la situation désastreuse dans aquelle les négociations en vins d,« Bordeaux et e la région sont placés, par suite de l'insuffisamoi e bouteilles, qui est due au manque de charbon, it,que « le commerce va 9e trouver dans l'impos-libilJté de répondre aux demandes qu© lui adresse e ministère de la guerre pour l'approvisionnement 1e l'armée et qu'il ne pourra répondre aux deman-les qui lui parviennent directement du front ». A lettre ajoute que les commerçants bordelais séant « également dans l'impossibilité de confcri->uer à une exportation indispensable au maintien àncn à l'amélioratio du cours de notre change na-ional », et que la région girondine « sera ainsi pri-rée d'un élément de richesse qui n'est pa® négligeable dans la situation financière actuelle de notre >ays ». L'entrée sera payante aux musées. — Paris, 25. jà commission du budget français a récemment idopté le principe de l'entrée payante dans 'es mu-iées nationaux. Cette mesure sera presque certai-Kment votée par les Chambres. Alors qu'il y a ieu de voter de nouveaux impôts par milliards,une axe si insigniixante passera comme une lettre à la xiste .çt sera même plus sûre d'arriver à son adresse.Pour économiser la lame. — Paris, 24 août. — în vue de diminuer !a consommation des tissus de aine et de réduire dans toute la mesure du pcssi-»le tes importations, la chambre syndicale de la jointure parisienne a fait connaître au gouverne-lient, que pour la saison d'hiver 1917-18, le nuétra-je employé par les costumes de laine ne dépasserait pas 4 m. 50. Le prix de la bière. — Paris, 23 août. — De mène qu'il avait réussi à passer un accord avec les fabricants de pâtes alimentaires, de même 1° mr-lisîre du ravitaillement français vient de négocier 31/cc les industriels de la brasserie et de la mal te-rie une convention non moins intéressante. Aux termes de cet accord, l'orge et ses produits de substitution ne pourront plus être achetés que par l'intermédiaire d'un comité spécial de répartition. Ce comité s approvisionnera à l'office central des grains, récemment établi au ministère du ravitaillement.A partir du 1er septembre, — date d'entrée en fonctionnement du nouveau régime — le prix de l'orge étant fixé à fr. 43.55, celui du malt ne pourra pas dépasser 85 fr. le quintal,au lieu de 160 fr., prix actuel. En conséquence, le prix de la bière sera ramené, pour le type 5 degrés 2, à68 fr. l'hectolitre, et pour le typfi 2 degrés 8, à 40 fr. M.Maurice Violette espère conclure prochainement une entente analogue pour la fabrication et la vente du —Tnfffitirgr A TRAVERS BRUXELLES Le Quartier ae Saint-Laurent Montagne de Sion,appelés autrefois le Mont Sion, était établi un champ d'exercice pour le® arbalétriers. Us y avaient leur chapelle dédiée à saint Laurent, dont fis restèrent pendant longtemps les tnar&ttileliers. Elisabeth de Portugal, femme de Philippe-le-Ron, leur acheta en 1432, une partie de leur terrain pour les dames de Sainte Elisabeth qui étaient des recluses du tiers ordre de Saint François, mais une bulle pontificale leur imposa la règle de Saint Augustin. Jusqu'à l'époque de la suppression de leur monastère, en 1783, les recluses offraient chaque année, le lundi qui suivait 1' « Ommegang », un déjeûnor aux membres de la Gi'lde, après avoir chanté un Requiem, pour les confrères défunts. Les républicains français firent du couvent un hôpital qu'ils nommèrent l'hospice de la Félicité, sans doute parce que les malheureux manquaient de tout, même de consolations. Sous la domination hollandaise, cet hôpital devint la casaiine d'infanterie de Sainte Elisabeth que nous avons connue, en même temps que le couvent des Annonciades,, rue de Louvain, supprimé en 1784, fut assigné à la cavalerie. Les Annonciades ou Filles Bleues, instituées en France, par Jeanne de Valois, fille de Louis XI, étaient venues s'établir à Bruxelles en 1616, près de l'ancienne porte de Louvain. Leur chapelle,consacrée en 1627, renfermait une « Adoration des Mages » de Rubens. Avec elles disparurent aussi les Dominicaines anglaises installées, depuis 1669, dans une maison de l'ancienne rue Spellekens, ainsi nommée parce que le prévôt du duc d'Albe, de néfaste mémoire, y avait eu son domicile. Cette rue qui par ignorance populaire était devenue la rue des Epingles, porte actuellement le nom de rue des Denrées. Un membre de l'illustre famille catho lique des ducs de Norfolk et d'Arandel, le cardinal Philippe Thomas acheta la maison de Spellekens, aux Oratoriens. Les Dominicaines y joignirent do magnifiques jardins en amphithéâtre, d'où elles jouissaient d'une vue superbe et en mémoire desquels une ruelle voisine, disparue dans la transformation de l'ancien quartier Notre-Dame-aux-Neig s, conserva pendant longtemps le nom de rue des jardins d'Idalie. Vers la même époque que les Deiminicain.es, quelques religieuses capucines s'établirent dans la paroisse et y achetèrent dans la rue des Sables, l'hôtel Coloma, où sinstalla plus tard le pensionnat Rtgnault. Toujours en ce XVIIe siècle, qui fut l'âge d'or de la dévotion à Bruxelles, les prêtres de la congrégation de l'Oratoire, instituée par le cardinal de Bérulle, fondèrent une maison sur la montagne qui a gardé leur nom, près de la place de Louvain. L archevêque Jacques Boonen de Malines les avait appelés pour opposer leur enseignement à celui de® Jésuites. De leur jardin, situé sur un point très.élevé, ils jouissaient d'une vue superbe sur les carn-pegnes des environs. En 1807 leur maison devint l'hospice d'.s Orphelins. En 1845, les orphelins furent transférés dans l'ancien couvent des Bo-gsrds, rue du Midi. La Grande Gilde de l'Arbalète avait sa chapelle dans la rue St-Laurent qui relie la rue des Sables à la rue des Comédiens.Un hôpital contigu. qui s'-e tendait vers ha rue des Boiteux r.oevait les voyageurs et les pèlerins. Des vieilles femmes en nombre limité et variant de douze à seize étaient nourries et logées dans l'hôpital des Saints Antoine et Elisabeth, érigé rue de Louvain par Jean de T'Ser-claes « le bon évêque »; dans l'hospice de Sainte Gertnide en face de l'escalier de la collégiale à l'angle de la rue du Marquis; dans celui de la Trinité, fondé on 1371, rue de Lcxum ; dans la maison de Ter Arken établie en 1385 par la noble famille Cluting ; tandis qu'on entretenait douze vieillards dans la maison des Douze Apôtres, fondée en 1394 par Guillaume de Bont, chanoine de Sainte Gudule et secrétaire de la duchesse Jeanne. Tous ces anciens monastères ont disparu aujourd'hui. Celui qui a résisté le plus longtemps est celui de Sainte Elisabeth qui a été démoli il y a quatre ans pour le tracé du chemin de fer de la Jonction Nord-Midi. V. d. H. ies» sis sa m» Pour ta Lib rtê et l'Humanité. — Lorsqu'il y a quelque temps on a déporté et occupé en Allemagne des Belge6 sans travail, il s'est levé dans la presee des Etats de l'Entente une tempête d'indignation an sujet de la barbarie de l'administration al'emande, qui ne se servait de la question du chômage quv comme prétexte à ''exercice de son terrorisme. Le témoignage incontestable d'un citoyen des Etats-Unis, Herbert Bayard Swope, qui a exposé la situation de la Belgique sous la domination allemande dans le « New-York World » du f4 novembre 1916, nous dit où en étaient les choses en Belgique. Son rapport n'est absolument pas défavorable. Il a vu aussi peu d'épouvantab'es dévasta.ioins que Miss Hobliouse ; il vit que Tes écoles étaient mieux fréquentées sous l'insp.ction allemande qu'autrefois sous l'inspection belge ; que les affaires mar-ch-aient comme avant, mais il iivuva égai-cureanj — et c'est important — que de nombreux Belges ne voulaient pas travailler. On devait donc en conclure, que la mesure de l'administration allemande était fondée, justifiée, à une époque qui ne pouvait tolérer des mangeurs inactifs. le « Temps » du 16 juillet perle d'une déportation semblable, mais cette fois-ci el'e ne se passai pas en Belgique, mais dans 'a libre Amérique. D'après 'e « Temps », 1,200 personnat.tés politiques ont été arrêtées à B i sb u (Ari&cia) et déportées à Columbus, au Nouveau-Mexique. Mais on ne s'était pas donné la peine de soigner au préalable pour le logement de ces gens, et comme les autorités de Columbus, comme c'est très compréhensible, refusaient d'accueillir dette afiluence envahissante, le train avec son chargement humain alla plus loin. On aurait l'intention de procéder de la même façon dans lea Etats de Washington et de Nebraska. II ne Is'lagit pas ici de fainéants sans travail qui pouvaiknt devenir un danger pour l'ordre public, non pas des gujets d'un territoire ennietni, situé immédiatement derrière 'a véritable région de combat des Anglais-, mais des citoyens d'un Etat qui intercédaient pour la liberté et l'humanité. On peut se demander comment procéderait une autorité américaine en pays ennemi, ii elle agit déjà ainsi dans son propre pays. Chasse aux ]vifs en Angleterre. — Max Pem-berton décrit dans le « Weekly Despatch » la chasse qu'on fait en Angleterre aux Juifs russes soumis au service militaire. S'appuysnt sur une entente entre le Gouvernement provisoire de Pétrograd et 'e gouvernement anglais, tous les Juifs russes séjournant .en Angleterre et soumis au service militaire, devront être incorporés dâ>~s l'armé© anglaise.Comme on le sait, le gouvernement anglais a déjà créé un régiment juif, qui devra combattre les Turcs en Palestine (naturellement dans 'eur propre intérêt seulement et non pas dans l'intérêt des Anglais) Les Ju-ifs résidant en Angleterre paéfèrent toutefois ne pas se faire inscrire chez les "autorités anglaises; ils se cachent. On évalue qu il y a en Angleterre environ 40,000 Juifs russes d'âge militaire. On n'a pu ramasser jusqu'ici pour un régiment juif que 248 individus. Ces 248 hommes n'oat pu être ras-semb'és que parce que le gouvernement anglais les a pris dans les prisons. Les autres se cachent et on ne parvient pas à leg incorporer, ni par la violence, ni par la ruse. Le gouvernement anglais menace maintenant des peines les pius sévères les Juifs qui se soustraient au service militaire. Pem-berton écrit : L'antisémitisme fait de grands progrès en Angleterre à la suite de oes incidents. La persécution des Juifs menace d'éclater. La haine des Juifs est particulièrement grande pour 'e motif qu'ils exploitent excellemment en Angleterre l'absence des négociants anglais qui sont au front. Li crainte d'un aveu. — Une mercuriale du « Manchester Guardian » du 4 août contient la phrrse remarquai»1? suivante : « Le bruit court que le gouvernement ne consentira jamais à une res-tricàon forcée de la production des marchandises de coton, attendu que ceci pourrait être interprété par l'A'iemagne comme l'aveu de la puissance des sous-marins. La supériorité des forces anglaises. — Paris, 18. Plusieurs journaux français et italiens avaient fait ressortir, les 27, 28 et 29 juillet, les vastes mesures et préparatifs que les Anglais avaient organisés pour leur offensive en Flandre. En France et en Italie, on devait sans doute provoquer, avec des as-surances semblables, l'impression que les Anglais avaient parvenus cet.e fois-ci à percer le front. Nous enregistions volontiers les seins que les Anglais ont apportés dans leur grande tâche. Plus leurs préparatifs étaient soignés, d'autant plus grande est la victoire des Allemands. Le « P-tit Parisien » écrivait le 27 juillet : « Les Anglais ont prépaaé des P'us consci>eoeieusement tous les détails d; leur attaque. Leurs moyens opé-ratifs sont sans exemple. On a concentré un matériel très considérable sur un front très étendu. Il ne s'agira aucunement d'attaques de peu de jours. » Le « Corriere délia Sera » cherche également à encourager ses lecteurs dans le rapport de son correspondant de Paris : « Les Allemands sont visiblement inquiets. Ils attendant l'attaque, conscients que les Anglais ont préparé les opérations avec des soins méticuleux et avec des moyens qui n'ont jamais été utilisés jusqu'ici. Les Anglais ont concentré au front un matériel vraiment incroyable. » Le correspondant de guerre de la « Liberté « dans le Nord de la France, dit que le tonnerre du canon en Flandre n'a jamais eu la violence actuelle, au point que le duel d'artillerie près de Verdun et à la Somme en pâlit. Rien n'est comparable à ce combat fantastique. On y a concentré des masses d'artillerie comme il n'y gn a jamais eues auparavant. La lutte tSt devenue gigantesque. Le « Petit Journal » est heureux que l'écho de« mauvaises nouvelles de la Russie soit rendu muet sous le tonnerre dies canons en Flandre. Le « Paris-Midi » renvoie les lecteurs à la déclaration de Lloyd George, que les Allemands se-ron.i désagréablement 9urpris. L'.< Echo de Paris » prie ses lecteurs d'envisager cette fois ci avec moins de doute les nouveaux grands événements. Le « Gaulois » encourage également ; « Qui n'aurait pas confiance en ce moment, où nos alliés ont tout fait et tout prévu pour s'assurer la victoire I » Echos et Nouvelles A la Ghambïe die Commerce do Bruxelles. Avec la fin de la période de vacances, la Chambre de Commerce de Bruxelles va connaître un renouveau d'aciiv.té. La première manifestation se. ra la réouverture d s cours de comptabilité organisés par la Chambre syndicale des experts-compta bleg et comptables, l'importante1 section instituée en 1906. La séance pubWqute de réouverture qui sers présidée par M. Van Horen-Coenraets, se tiendra le samedi, premier septembre, dans la grande salit du Palais de la Bourse. Le pain hollandais Jusqu'en ces derniers temps, le gouvernemen hollandais, cédant aux vives instances de son minis tre résidant à Bruxelles, M. Maurice Van Vollen hoven, et du Comité Royal Néerlandais pour le ra 4 FEUILLETON DU BRUXELLOIS. Mes Pontons * r NEUF ANNÉES DE CAPTIVITE PAR Louis GARNE8ÂY « I Incarcération. — Impressions. — Description des pontons. — Egalité. — Vivres. — Travaux. — Tribunal. — Industries. — Bertaud. — Les <t affalés ». Après une traversée de six semaines, le Ramil-lies entra dans la rade de Portsmouth. Le lendemain même, le 15 mai 1806, je fus transféré, avec une pairrie de mes compagnons d'infortune, sur le ponton le Pwt e. Un ponton, personne ne l'ignore, est un vieux vaisseau démâté, à deux ou trois ponts, qui, retenu (1) Garneray J.-François, peintre français. Il dessina le portraij de Charlotte Corday avant son exé. cution (1765-1837). Son fils Louis, peintre de marine, né à Rouen (1783-1857) , mort depuis 60 ans. Voir les célèbres Aventures et Combats de Louis Garneray (E. Flammarion, éditeur, Paris). A son retour en France, Louis Gar^eiay fut fait prisonnier par ]çs Anglais et traité somme un mire. j par des ammanes, présente presque l'immobilité d'un édifice de pierre. Je ressens encore l'impression pénible que me causa la première vue du Protée, ancré à la file de huit autres prisons flottantes, à l'entrée de la rivière dj Ponchesier, sa masse noire et inferme rassemblait assez, de loin, à un immense sarcophage.Je regardais, avec le désespoir au cœur, pendant que le T- an*port-Office nous conduisait à son bord, ce sombre tombeau dans lequel, enterré vivant, je devais voir s'écouler ma jeunesse; mon imagination soulevait les épaisses murailles de bois, me montrait tes visages flétris et désolés des infort*., nés qu'il renfermait dans son sein; mais, hû»as ! mon imagination était bien lcin encore, comme je pus m'en convaincre quelques minutes plus taid, d atteindre à la hauteur de la réalité. Quelle affreuse impression je ressentis lorsque, conduit entre une haie d.« soldats, sur le pont, je me trouvai brutalement jeté au milieu de la misérable population du ProteeI Aucune description, quelle qu'en soit l'énergie ; aucune plume, quelle que soit sa puissance, «e sauraient rendre le s-pect2ele qui s'offrit tout à coup à mes regards. Que l'on se ligure une génération de morts sortant un moment de leuis tombes, le® yeux caves, 'e teint hâve et terreux, le tios voûté, la Ixrbe inculte, à peine recouverts de haillons jaunes u) lambeaux, le corps d'une maigieur effrayante, et l'on n'aura encore qu'une idée affaiblie et bien incomplète de l'aspect que présentaient mes compagnons d'infortune. A peine «us-jç mis les pie<!s guf le pont quet des gardiens s'emparèrent de moi, m'arrachèrent bluta lement mes habits, me firent prendra un bail glacé et me revêtirent ensuite d'une chemise, d'ut pantalon et d'un gilet de couleur jaune orange l'étoffe n'avait pas été prodigue dans la confec tion de ces effets, car le pantalon me descetidai à mi-jambe, et 'e gilet, beaucoup trop étroit pou la largeur de ma poitrine, ne croisait pas. Ces deuj pièces étaient timbrô.s en noir d'un T et d'un C d'uae dimension colossale: ces lettres représen taient les initiales de Transport-office. Cette opé ration terminée, ou me conduisit avec mes compa gnons nous faire inscrire ; puis une fois classés e enregistrés on nous déposa chacun de notre côti au poste qui nous était assigné: quant à moi, j« fus parqué dans la batterie de 24. A présent, je demanderai la permission au Ico .teur, avant de poursuivre, de donner une descrip tion exacte et complète de l'intérieur d'un ponton cette deeciripiion me semble indietpsnfïtible pou l'intelligence des réc.ts qui vont suivre. L on sait que sur te pont d'un vaisseau il exist deux gaillards, celui de l'arrière et oelui de l'a vant, qui sont séparés par une rambade et par un grande ouverture qui laisse à découvert la parti' ue la batterie de 18 appelée « carré de ta diome » Cj carré tt le gaillard d'avant étaient les seul endroits oi> il fût permis aux prisonniers, ce qu n'avait pas lieu toujours, de respirer un peu d'ai et de se promener. L.s détenus avaient wptisé ce endroit, avec cette ironique gasté qui ne fait jamai défaut aux Français dans le malheur, du nom pom peux de parc. Le parc avait e&viron quarante:qua tre pieds de long sur trente-huit de large. (A suivre.J vitaillement de la Belgique, avait autorisé l'exportation vers notre pays d'une grande quantité de pain. Celle-ci, on le sait, ne se montait pas à moins d'un million de kilogrammes par mois. On conçoit l'importance du sacrifice consenti par nos voisins du Nord, lesquels tout réoement encore, s'astreignaient chez eux à une diminution de leur ration quotidienne. Depuis, la situation s'est encor© modifiée par suite des difficultés sans cesse croissantes, que le gouvernement de la Reine éprouve à obtenir en Amérique l'exportation des denrées destinées au ravitaillement normal de la population. Des entraves sont apportées par le gouvernement des Etats-Unis aux fournitures de grains et nous savons, pour ■en ressentir les effets, combien le Comité Hispano Néerlandais, qui protège notre Comité National de Secours et d'Alimentation, éprouve de difficultés à obtenir de l'Angleterre et des Etats-Unis des denrées plus qu'indispensables au peuple belge. Ce sont ces raisons majeures qui vont contraindre nos amis de Hollande, à cesser leurs envois de pain jusqu'à nouvel ordre. FAITS-DIVERS UNE MINE QUI EXPLOSE LOIN DU FRONT. — Le « Daily Mail » rapporte qu'au cours de manœuvres dans un camp du Hampshsre, une mine a fait explosion accidentellement, alors que des soldats s'avançaient, simulant un assaut, six Canadiens ont été tués, vingt-trois ont été blessés. LES TRIBUNAUX UN ANCIEN MINISTRE DANOIS GRACIE. — Du « Tijd » : L'ancien ministre danois de la justice, M. A. Alberti, qui avait été condamné naguère à 8 ans de prison, pour s'être r ndu coupable de chantage et de fraude, à concurrence d'une somme de 20 millions de couronnes, vient d'être gracié pair le Roi, après avoir passé 7 ans dans la cellule ; il restera pendant un an encore sous la surveillance de la pol.oe. L'ancien ministre a beaucoup souffert sous sa captivité. Personne ne l'a reconnu lorsqu'il a traversé les rues de la capitale le jour de son élargissement. M. Alberti qui pesait 300 livres au moment de son arrestation, n'en pèse plus nn-p. 140 * » • Wl'l'l 'LBJWII.I H AaE/JBK—1— ■■ Çà et là Un écho mystérieux. — Un médecin milita^' allemand raconte dans une revue scientifique qu'il a obsj.rvé, sur le front, un curieux exemple d'écho. Par une après-midi ensoleillée et absolument calme, il entendit à quelque quatre cents mètres de l'endroit où il se trouvait, 4 ou 5 décharges de mitrailleuse ; 2 à 3 secondes après l'écho renvoyait le bruit de ces détonations. L'observateur, intrigué, vu l'absence de tout plan qui pût renvoyer les bruits, changea de place; l'écho répéta à la grande surprise de l'observateur les coups tirés par l'air-tillerie lourde allemande et l'artillerie des alliés. Ce n'était que plus tard qu'il découvrit que les sons lui étaient renvoyés par un ballon observateur, dont la paroi agissait oomme surface d« ré-sonnance.Le boui'li de baleine. — La « Westminster Gazette » se demande pourquoi la population ne parerait pas à la pénurie croissante de la viande de boucherie, en recourant à la chair de la baleine, comme cela se fait à Vancouver. Le journal cite à ce propos l'opinion de sir Albert Rollit, qui fit jadis l'expérLnce de cette nourriture dans un dîner servi à Huil, à l'époque où ce port était une des principales bases de la pêche à la baleine franche. « Ce diner eut lieu, dit M. RoUjt, chez un médecin en renom, membre actif dieg plus importantes sociétés scientifiques de l'endroit et je me souviens que presque tout le monde se sf-rvit u/n moiceau de baleine et le trouva bon et nourrissant. Cela ressemblait assez bien à une pièce de bœuf bouilli, mais la baleine est un peu moins tendre et plutôt résistante soug la dent. » Curieux moissonneurs. — On sait que la cuture du riz est pratiquée 6ur une vaste échelle dans l'île de Sumatra, un des joyaux des Indes néerlandaises. Le grand public--Itficw-e cependant la façon primitive dont se fait 'a moisson dans ces régions. Lorsque le riz est arrivé à maturité, les indigènes n'emploient pas la fsux, — encore moins une faucheuse I — pour couper le riz : ils coupent les épis un à un au moyen d'un petit couteau. Une foie moissonnés, les épis sont liés en gerbes et transportés aux granges, à dos d'homme. Quand on considère la main-d'œuvre qu il faut pour récolter la produciion d'un champ, par cette méthode primitive, on se demande comment il est possible que la récolte de la nourriture principale d'une si nom-, breuse population, puisse encore se faire de oette façon, de nos jours.Dans beaucoup de rizièies die Chine et du Japon, le riz est tout simplement arra-i ché à la main. L'origine de no're alphabet. — On sait que l'al-phabi.qui est en usage parmi les peuples habitent l'Europe, centrale et occident taie, fut emiprunté par les Romains aux Phéniciens et est ainsi arrivé chez ; sous. Là-dessus, tous les savants ont d'accord de-1 puis longtemps ; sur la question de savoir si les Phéniciens l'ont emprunté à d'autres, il existe de grandes divergences de vues. Dernièrement, 'e célèbre égyptologue de Goettingue, M. Kurt Sethe, t a,,dans une dissertation publiée dans les « Communications de la Société Royale des Sciences à Goet-: tingue », étudié à nouveau la quesion de l'origine de l'alphabet phénicien sous toutes ses faces et l'a heureusement résolue. Cet alphabet a été créé à l'exemple de I alphcbtt des consonnes égyptien de 24 lettres, non pas comme un emprunt ssrvile, ainsi i qu'on I a longtemps cru, mais comme une nouvelle création élaborée scus l'influence méthodique de ï l'écriture égyptienne. M. Sethe, 9e basant sur le - riche matériel don.; la science dispose de nos jours, ; a prouvé ainsi savatnmcnt et iri.éfV-<5iquement la ï véracité de la thèse soutenue, il y a environ un siècle, avec uiie intui.vn vraiment géniale par Fian-5 ço s Champ Ili n, le ciéchiffr-'ur des hiéroglyphes, i D'après cette thèse, le mérite Phéniciens con-r sistc dans le fai> qu'ils ont reconnu toute 'a valeur t de chaque caractère consonnant que les Egypytkns s avaient, par le tait du hasard, imaginés au nours du . développem m de leur écriture comp>liquéie,sans en apprécier la juste valeur. M. Setho fait remarquer non gang raison dans son étude, cm**1 l'humanité peut s'estimer heureuse de es que les Sémites chana- ncens, qui devaient devenir par la suite les créa* teurs de l'écriture au moyen de caractères pure» ment consonnants, aient été conduits, à leur enitréei dans l'histoire, précisément sur la route de l'Egyptet et ne soient entrés en contact avec des civilisation^ plus anciennes. Qui sait si l'homme serait arrive à l'écriture alphabétique? M. Sethe rattache à oette thèse une hypothèsa de très grande portée. Une série d'observations par-i ticulières l'ont amené à oett© conclusion que l'alphabet phénicien est né chez une tribu chananéen-ne qui a séjourné longtemps dans le territoire limi, trophe de l'Egypte et qui, n'ayant pais un© langue écrite, s'en est forgée une à l'exemple de l'alphabet) égyptien. Le savant croit reconnaître dans cietust _tribu les Hyksos, une peuplade sémite, qui vetrs 1700 avant notie ère conquit l'Egypte et occupa pendant plus de dix siècles l'Egypte inférieure eft dont elle avait adopté la civilisation.. C'est encore le peuple dans lequel Josèphe reconnut, peut-être avec raison, 'es ancêtres des enfantj d'Israël, quJ naguère habitèrent le pays de Gosrn sur la rivo orientale du delta du Nil ; c'est ce qui fait demander à M. Sethe « si les Israélites n'ont pas participé à l'invention de 1 alphabet phénicien? » La dissertation extraordinairement importante dei M. Sethe occupera sans doute encore longtemps la monde des savants. Arts, Scsences et Lettres A l'Académie Royale des Beaux-Arts. — L'Académie Royale des B:aux-Arts et Ecole des Arts décoratifs, le grand établissement d'insttïiuciticn de Ta Ville de Bruxelles, rouvrira ses portes le lundi l,er octobre prochain. Les inscriptions seront prises à partir du 17 septembre jusqu'au 22, lea différents examens d'admission étant fixés au 24, pour poursuivre jusqu'au 30. La prospérité de l'Académie des Beaux-Arts est remarquable, le nombre des élèves fuit particulièrement élevé l'an dernier et on présume que nom. bre de cours devront être dédoublés, au cours csa la prochaine année scolaire. Depuis près de trois ans, M. l'architecte Horta a abandonné la direction de l'établissement, lequel est confié depuis, intérimairement, à M. Hartmann Riehir. INFORMATIONS FINANCIÈRES BOUÏISE OFFICIEUSE DE BRUXELLES. Les cours du jour. — Lundi 27 août 1917. Rentes et lots de v.lle. — Rente belge 3 p. c. mai-nov. 72; Anvers 1887 84 1/2; Bruxelles 1903 69 3/4; Lots du Congo 90 1/4. Banques. — Part. Réserve 67 1/2; Outremer cap. 685; Crédit nat. industriel ord. 316 Chemins de fer et tramways. — Vérone dix 11.25. Espagne Electric div. 60 1/2; Railways cap. 590; Tientsin cap. 1175; Congo fond. 4600. Métallurgie. — Cockerill nouv. 975; Ougré® 815; Tambov priv. 260; Tarestkoi fond. 1275. Charbonnages. — Houillères Unies 770-5; Ham-sur-Sambre 490-85; Grand-Conty 605-12 1/2;-Grand-Buisson 1720; Nord-Flénu priv. 280;Laura div. 1310-1300, cap. 1825; Poirier 706; Wi-lhem-Spphia 2200 155; Hornu 8900; Monc-eau-Bayemont 390 ; Rieu-du-Cœur 560. Valeurs étrangères. — Barcelona 120 1/2-20; obi. 365; Dyle et Bacalan ord. 1000-990; Ligure-To®-cana 301 1/4; Porto-Rieo 172 1/2; Savigliano 1125; Kolomna 600; Tann. de l'Azotf 1725. Mines. — Baccarès 121 1/4; Nitrate® cap. 105. Textiles. — St-Léonard ord. 121 ; Huileries Odessa fond. 31 1/4. Valeurs coloniales. — Cie Congo Belge 202 1/2-192 1/2; Culture Java 180-5; Hévéa 215-17 1/2;. Confina fOmd. 590 ; Katanga 2885-50 ; Lacouirt fond. 670-90; Sennah Rubber 73 1/4-4; Soenghi Lipoet 490-80; Union Minière 1725-20; Tanga 112 3/4; Zuid Préanger 205; Simkat div. 425-35. Valeurs diverses. — Sucreries Saint-J.ean cap. 146 1/4-5, fond. 295-85; Sucreries Européennes fond. 82 1/2; Floridienne priv. 400-350, cap. 537 1/2-15; Pétroles Grosnyi priv. 2990-5, ord. 2675-65; Pétroles Borislaw cap. 71 ; Pétroles Tustanow priv. 287 1/2, cap. 71, fond. 81; Caoutchouterie R. b« priv. 150, ord. 56 1-4. cotras du change, Zurich, 25 août. — Angleterre A 21.30, V 21.45; France A 77.50, V 78; Allemagne A 62.50, V 63; Autriche-Hongrie A 39.90, V 40.40; Italie A 60.20, V 60.60; Hollande A 187.50, V 189; New-York chèque A 4.45 112, V 4.50 ; New-York court terme A 4.46 1/2, V 4.51 ; Copenhague A 135 50, V 136.50; Stockholm A 148.50, V 149.50; Christîania A 136, V 137; Pétersbourg A 95, V 98; Madrid A 100.50, V 102; Buenos-Aires A 1.90, V 1.95. Copenhague, 25 août. — Berlin 46.40; Vienne 30 ; Londres 15.67 ; Paris 57.30 ; Amsterdam 138.50; Pé+flrfihrwrp 71 t Helsiflpfrics 51 • New-Yrwk 3.31. NÉCROLOGIE Mort de la baronne B'y :ns. — La baronne Beyeng douairière, veuve du baron Beyens, qui fut pendant plus de trente ar.s ministre de Belgique à Paris, mère du baron Beyens, récemment encore ministre dr.s affaires étrangères de Belgique au Hâvne eeb décédée à Paris, dans sa quatre-vingt-dixième année.ANNONCES 2 fr. la ligne. perdu petit iox, rep. nom « Alirza ». Kap^orter : ■ uios , ooboul. De Smet de Naeyer, Laeken. 388 ■iîlTiQL'lTÉS. Achat meubies, cristaux, porcelaines, faïences, argenteries, tabxhua, bibelots, etc. 112, r.delheux.Etterb.324 On ilen ande un apprenti, 9, r. Ruysdael, Cur. sm Per&u jeudi soir vers 8 h., pet. chien noir, pattes feu, oreilles pendantes nom «Toutou». Rap.E.tic. 3,pl. Liberté.370 ftiaiadïtts àu foie, cis Sa vessie et des reitiSbont radicalement guéries a tout âge par les Capsules blanches du D' Davidson, 20 ann- de succès. Dcpots :BKUXbLLhS, fharni., lô,i. des Ci oisades; ANVERS, De beûl, ->/, Longue r. 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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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