Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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20 oktober 1918
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s.n. 1918, 20 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dj58c9sr7p/
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Dimanche 2U Octobre 1918. - N° 1455 - « '.«..Hi.w —<— "S ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le« abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a< ssées exclusivement au bureau de poste qui a délivré » abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois 2 moi* 1 mois • Fr. 9.00 Fr. 6.GO Fr. 3.00 TIRAGE s 125,000 par |©sir QUINZE CENTIMES Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT Dimanche 20 Octobre 1918. - N° 1455 ANNONCES Faits divers et Echos UUgne.fr. 6 OC Nécrologie 300 Annonces commerciales 2.00 Annonces financières '.!!!!! 2^00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente . BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par Jour VÉRITÉS Le hasard d'une lecture me fait tomber sous les yeux ces lignes d'une évidente actualité en ce moment. Elles sont de M. de Laveleye>, l'émi-nent sociologue belge qui s'exprime comme suit : « La nouvelle économie -politique n'admet -pas la théorie de l'Etat gendarme; elle ne croit -pas que l'Etat ait rempli sa mission quand il fait régner l'ordre. Elle reprend la notion grecque, qui con-sidèr l'Etat comme l'émanation de ce qu'il y a, dans la nation, de sagesse, de lumière, de vertu, et qui y voit par conséquent un agent civilisateur,, un instrument de progrès. C'est cette théorie qui a fait la grandeur immortelle d'Athènes et la fortune si extraordinaire de la Prusse. » Je le sais, la dernière phrase surtout sonnera bien étrange aux oreilles de beaucoup. Elle mérite cependant d'être méditée et rapprochée des reproches véhéments que, dans sa dernière note le président Wilson adresse à l'Etat allemand, le qualifiant de « pouvoir arbitraire, secret, qui ne cherche qu'à troubler la paix du monde et est seul responsable, non seulement de la guerre, Mais encore d'horreurs pires que guerrières. » On concevrait pareil langage de la part du peuple français qui a tant souffert de la guerre actuelle et qu'une propagande acharnée a entretenu, depuis 1870, dans une haineuse méconnaissance de l'Allemagne. Mais le président Wilson eût dû et pu montrer plus de modération et d'objectivité, ainsi il aurait mieux servi la grande cause de la réconciliation des peuples, d'une paix solide et durable, et se serait rendu vraiment digne de l'honneur inouï que la destinée semble lui offrir d'être l'arbitre et le pacificateur de la vieille Europe. Je m'abstiens de parler de mauvaise foi, mais à tout le moins y a-t-il inconcevable erreur chez le président des Etats-Unis, lequel, jadis en sa qualité de professeur, se montrait plus équitable envers le régime allemand. Evident sophisme de nous reprocher de louer au contraire en tout l'Allemagne. Elle-même, en réalisant d'importantes réformes intérieures, reconnaît qu'il peut être utile et opportun de modifier son régime politique dans le sens d'une participation, plus directe et plus influente, du peuple entier à la gestion des affaires publiques. Mais, outre que la démocratie n'est point en elle-même une panacée universelle, il est injuste, parce que faux, de livrer à l'opprobe du monde tout l'ancien iégime, avec ce qu'il eut d'idéalisme, de forte volonté, de dévouement pratique au bien public et spécialement aux légitimes revendications des classes laborieuses Car, nul ne l'ignore, l'Allemagne des Hohenzollern est à la tête des Etats de l'Europe non pas seulement au point de rae de l'instruction, noblesse du peuple, mais aussi pour ce qui concerne les institutions qui assurent la protection de la vieillesse et la vie de l'ouvrier et de l'ouvrière. On fait souvent aussi l'objection que le moment est mal choisi de louer l'ennemi ou même de lui rendre simplement justice. Tel ne fut jamais notre sentiment. Il est vrai qu'en temps de guerre et dans tous les pays, le droit de critique, contre-partie de l'éloge, est étouffé. Néanmoins, il importait de réagir de quelque façon contre la haine et les préjugés, lesquels, en ce moment encore, sont les plus grands obstacles à la paix et qui, peut-être, vont replonger l'Europe dans un abîme de maux, plus effroyables que ceux des quatre dernières années. En disant ici certaines vérités, désagréables à beaucoup de nos compatriotes, c'est autant et plus encore l'intérêt de la Belgique et de nos alliés que nous avons poursuivi, l'intérêt de toute l'Humanité, que de la Bcule Allemagne. Je suis conscient - car je n*aî à répondre,que A» mea propres idées et écrits — d'avoir su unir •j»ar là, dtt>se trop îare, il faut bien le dire, la vérité, la raison et l'humanité au plus ardent patriotisme. Je n'ai abandonné aucun des droits de la Belgique : indépendance entière, réparation des dommages, unité de la patrie dans la diversité des langues, voire même des races. Aujourd'hui l'Allemagne reconnaît à son tour et sans restrictions qu'elle est débitrice à la Belgique. On aurait, à présent, mauvaise grâce à ne lui tenir aucun compte des larges concessions consenties par elle, soit ànotre pays qui n'obtient d'ailleurs que son droit soit- à d'autres revendications françaises, anglaises, etc. L'important, et pour, quoi cette guerre même avec toutes ses horreurs et toutes ses angoisses, n'aura pas été un prix trop haut, c'est que s'établisse la Société des Nations et se réalise enfin le désarmement et des haines et des armes. Pour oe point encore, l'Allemagne est le in. d'être un obstacle. Aux Belges vraiment patriotes que nous ne confondons pas avec les patrio-tards ofotuis, do même qu'il est injurieux de traiter de patriotards tous les patriotes, à ces Bel-#res, il appartient die répandre autour d'eux ces vérités et d'éclairer leurs compatriotes égarés par la passion ou l'ignorance. Humanus, VÉRITÉS Le hasard d'une lecture me fait tomber so LH GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 19 octobre. — Oficiel: Théâtre de la guerre à l'Ouest Entre Bruges et la L.ys, nous avons repoussé de multiples attaques ennemies. Au nord-est de Courtrai nous avons rejeté mi dêià de la rivière des parties de troupes adversaires qui occupaient encore la rive orientale de la L.ys depuis les derniers combats. Au sud-ouest de Coitrtrai des tentatives de passage de la rivière oiii été anéanties. A l'est de Lille et de Douai l'ennemi a suivi depuis hier jusque sur la ligne Ascq-Templeuve-F line s-Marquelle. Entre Le Cateau et l'Oise les violentes attaques de l'adversaire ont perduré. Au sud-est de Le Cateau il a progressé jusqu'à Bazuel et dans la forft d'Audigny jusqu'à la lisière méridionale de Wassigny. Sur le restant du large front d'attaque l'aS-saut de l'ennemi a échoué devant nos lignesBazuel a été repris d'assaut par nos troupés. Les troupes combattant! près d'Aisonville et au sud de cette localité ont également repoussé hier les attaques de l'ennemi. Dans la Soirée et durant la nuit nous avons séparé nos lignes de l'adversaire en cet endroit. A l'Oise de nouvelles attaques de l'ennemi ont échoué près d'Origny et au nord de ce village. A l'Aisne l'ennemi a continué ses attaques près d'Olisy et de Gfanipré et les a étendîtes au delà de Vousiers, vers le nord, jusqu'à Voncq. Près de Vandy et de Falaise il prit pied Sur la rive orientale, de l'Aisne. Ses tentatives en vue de progresser plus avant grâce à une forte couverture d'artillerie sur les hauteurs à l'est de l'Aisne ont été anéanties en contre-attaque. Entre Ohzy et Grandpré de nouvelles attaques de divisions franco-américaines ont échoué devant nos lignes. Dés deux côtés de la Meuse un feu de diversion et dés combats d'infanterie de moindre envergure ont caractérisé la journée. BERLIN, 18 octobre. — Officiel du soir : Entre Le Cateau et l'Oise, rie nouvelles tentatives ie percée, de l'ennemi ont échoué. En Flandre, au nord de la Lys et à l'Aisne, des deux ctités de Vouziers et à l'ouest de Grandpré, lie violentes attaques ennemies ont été repoussèes. Journée calme à la Meuse. La guerre sous-marine BERLIN. 19 octobre. — Officiel: Dav.s la zone de barrage autour de l'Angleterre nfs s«tts-m*rins ant couli Xi ,000 tonnes de jauge brute, dont «n as»aa grand vapeur de munitions, un vapeur de charge avec une cargaison de bemine amsi qu'un vapeur-citerne lourdement chargé. AÎJmiCSHïEN VIENNE, 18 octobre. — Officiel : Théfetr* lis la gpserre italien A l'ouest du lac de Garde, des détachements du tyQjaillon n. 163 du landskirm tyrolien ont repoussé t)ne attaque- italienne. p§r ailleurs, opérations plus lyslives sur Plusieurs voirtts, ' | .m tjoiuu vu. x j-ivinuiumiuo, LA GUERRE Dommuniaiiés Offïnivla Théâtre de la guerre dans les Balkans Pas d'opération importante en Albanie. Sur la Morava occidentale et dans la vallée de la Morava 'ouS mér d.onale, des attaques serbes ont échoué. l ce mi- FRANÇAIS ■ PARIS, 18 octobre. — Officiel de 3 h. p. m. : s la gUT ia rjve droitg de l'Oise, l'ennemi s'est borné 1lie à réagir violemment par son artillerie. Entre l'Oise 'ner et la Serre, notre pression de ces derniers jours a :on- obligé l'ennemi à commencer un nouveau repli. v a> Débouchant de Choisy et d'Achery vers la fin de la r}u. nuit, nos troupes ont poursuivi les arrière-gardes >sa- ennemies et occupé Anguilcourt. A l'ouest de léo- Grandpré, les combats ont continué avec une ex-s et tréme Apreté et se sont étendus ce matin jusqu'à la hauteur de Vouziers. Nous avons franchi L'Aisne tera dans celte région. PARIS, 18 octobre. — Officiel de 11 h. p. m. : l A l'ouest de l'Oise, nos troupes de la première e armée ont repris ce matin leur poussée depuis ' la forêt d'Audigny jusqu'à la rivière. Ces vaillantes ■ troupes qui depuis plus d'un mois n'ont cessé dr est combattre contre un ennemi puissamment fortifié et rre> d'avancer au prix d'une lutte héroïque ont remporté '• " aujourd'hui clr nouveaux succès. Elles ont conquis )eu" le village de Mennevret et la forêt d'Audigny dont ac~ elles tiennent lès lisières est, réalisant dans cet en- :nu< droit une avance de plus de 5 kilomètres dans des conditions particulièrement difficiles. Elles ont at-teint les abords de Uannappes, de Grand-Verly et de :cti- jjoygx gj se soni emparées, en dépit de la résistance .use furieuse opposée par l'ennemi, des v'ilages de Grou- ,0ll~ gis, d'Aisonville et de Bernoville. Plus au sud, nos SûLe avant-gardes ont continué à poursuivre l'ennemi 9*" Entre l'Oise et la Serre, nos troupes ont porté leurs e.ll_ lignes au nord de Séry-les-Mézières, aux lisières de a^i6 Surfontaine et au nord de Nouvion et Catillon, à loI® 9 làlomètrcs environ au delà du confluent des deux rivières. Nos troupes ont occupé une dizaine de irl- "us lages et fa't de nombreux prisonniers dont le chif- so- fre actuellement dépasse 1,500 De part et d'autre de lire Vouziers, noire infanterie a franchi l'Aisne sur un sant front de 5 klomètres et a pris les hauteurs à l'est; iait le village de Vandy et plusieurs fermes organisées son en points d'appui sont tombés entre nos mains On '°n, a fait plusieurs centaines de prisonniers. Plus à l'est, tjer les combats engagés depuis hier se déroulent à notre ifre avantage. Nous avons réussi à progresser dans la une région boisée comprise entre Olizy et Grandpré. Tn- ITALIEN de ROME, 17 octobre. — Officiel : >ien Canonnade un peu plus violente de l'Astico à la ica- Brenta; elle a été modérée sur le reste du front. :no- Sur le haut plateau d'Asiago, malgré la forte pluie, des nos détachements de reconnaissance ont attaqué et de dispersé un poste ennemi sur la rive gauche de îais l'Assa et refoulé un poste avancé dans la vallée de qui la Frenzela; nous avons ramené des armes. : de La crue du Piave a considérablement entravé la marche habituelle des opérations. ^°ë ANGLAIS ja. LONDRES, 17 octobre. — Officiel : Près de Ilaussy, l'ennemi a exécuté hier après-jUe midi une énergique attaque locale, appuyée par une inS' violente canonnade. Nos troupes ont été refoulées , là jusqu'aux abords ouest du village, où le combat en- continue encore. Nous avons progressé hier soir j- et au nord-ouest de Lille el fait quelques prisonniers. un Ce matin, vers 5 h. SO, les troupes anglaises et (jgs américaines ont attaqué sur un front d'environ nes S milles au nord-ouest de Bohain. Elles ont rencon-[pa. tré une énergique résistance sur tout le fronl et on ' la s'y es' &a"u avec acharnement toute la journée. jUr_ Sur l'aile droite, nos troupes qui ont attaqué en , }a liaison étroite avec des forces françaises au nord de l'Oise, ont avancé d'environ deux milles sur le haut que Plateau situé à l'est de Bohain .el occunJ_ inir A}1 '."nlJ -■ ?" ■ ' ttu izo-.cTv uic'b'vnr conquis ja la lignp de la Selle sur toul le front au sud de Ca-en^. tequ et progressé sur le haut plateau à l'est de la oits riviére. Elles ont occupé les villages de La Vallée-:ion Mulâtre el L'Arbre-Dclugueuse. Sur le flanc droit ^er_ du secteur d'attaque, nous avons purgé de la pré-mr_ sence de l'ennemi la parlie orientale du Cateau et „„„ nous nous sommes fixés sur la voie ferrée de l'au-e tre côté du village. L'ennemi a défendu ses positions avec une extrême ,on_' énergie; sept divisions allemandes se trouvaient sur ient n°Lre front d'atlaque et ont prononcé nombre dt ica- vigoureuses contre-attaques au cours de la journée; elles ont été toutes repoussèes et ont coûté de fortes perles à l'ennemi. Nous avons fait plus de trois mille prisonniers. Jî' L'ennemi, menacé par l'avance continue des Alliés ]■ au sud de la Sensée et au nord de la Lys, accélère l'allure de sa retraite du saillant que (orme son 1 : " front près de Douai et de Lille, Nos troupes sont rio- entrées aujourd'hui à Douai après avoir brisé la . résistance des arrière-gardes ennemies sur la ligne du canal de la Ilaute-Deule. d r Les troupes de la 5e division britannique, com-ces mandées par le général Bordwood, ont cerné au-irés ioul"d'hui Lille et se sont emparées de la ville. 3 La retraite allemande a commencé le 16 octobre et s'est continuée aujourd'hui sous la pression irré-sistibe du groupe d'armées commandées par le roi des Belges sur tout le front entre la mer du Nord et la Lys. Ce soir, la marche en avant s'est poursuivie sur un front d'une profondeur de 20 kilomè-S très el d'une largeur de 50. La cavalerie belge a occupé Ingelmunster. La deuxième armée anglaise a occupé la ligne de la Lys au nord de Courtrai. 'Au sud de la ville, des troupes anglaises ont franchi la rivière et ont atteint la lisière de Tourcoing. La , cavalerie belge se trouve devant Bruges. Les ■ se Français ont pris Pitlhem, Meulebeke et Wynghene. DERNIERES* DEPECHES VERS LA PAIX Avant la deuxième réponse allemande Berlin, 18 oct. — Nous apprenons que ce soir aura lieu une nouvelle séance du cabinet dit de guerre, dans laquelle il sera pris urne décision au sujet de la rédaction définitive de la note-réponse allemande. L'envoi de la note-réponse ne s'effectuera pas avant samedi après-midi. La première information berlinoise au sujet du contenu de la prochaine note allemande, qu'on ne peut attendre avant dimanche, donne lieu à penser que le po-int de vue allemand sera sauvegardé vis-à-^is des exigences immodérées de l'Entente. Il est à supposer que les négociations ne seront point terminées pour cela. En tout cas, la réponse allemande fournira l'occasion à Wilson de faire à ses alliés des propositions en vue d'un armistice et de la paix, sur une base plus _ acceptable, si tant est que Le président américain, comme incus en acceptons l'augure, veut poursuivre loyalement la réconciliation des peuples. Des conditions comme celles qui nous sont signalées de Londres, ne peuvent être acceptées : cela va de soi. Elles sont tout au plus propres à discréditer les parties de Wilson. Ces conditions sont draconiennes si l'on peut en juger par le télégramme suivant : Pas de répense à l'Autriche pour le moment Washington, 17 oct. (Reuter, officiel). — Il ne sera pas envoyé de note à l'Autriche avant que l'Allemagne ait répondu à la note de Wilson. Les pourparlers germano-américains Berlin, 19 oct. — Le texte de la réponse allemande à Wilson, dit le «Vorwarts», aura son épilogue aujourd'hui. L'attitude prise dans la question de la paix, poursuit le journal, donne à supposer que l'on ne perdra pas de vue les divergences _ d'opinion avec l'adversaire. Il ne faut ni croire à un acquiescement sans conditions aux désirs du chauvinisme français, ni à l'intention de renoncer à poursuivre la voie dans laquelle l'Allemagne s'est engagée. La Belgique et (es bases à* l« paix wifsonienna Berlin, 18 cet. — Wileon n'a pas la moindre retenue lorsque, en présence du consentement de l'Allemagne à l'évacuation des territoires occupés, il provoque la continuation des hostilités ; est-ce ^ là le g-anre d» protection qu'mlterKiaiont de lui las Belges, déjà rayomnants d'eapoir à l'idée d'une paix rapide? Il abonde en paroles, mais lorsqu'il faut passer aux actes, il trouve le biei>-être de la Belgique «ubordonti» à la réalisation dtr son but. L'éracuation serait déjà commencée maintenant s'il arait voulu s'y prêter; oi, sa réaouse »e fait aw ret&njer l'évacua tion et poursuivre l'œuvre dévastatrice en Bel-t giques ; villes et villages détruits se succèdent s alors que les Belges ont, somme toute, intérêt à une évacuation immédiate, et à veiller à ce qu'elle s'accomplisse sans aucune enfreinte au bon ordre et au respect des lois. ! LA SITUATION -A L'OUEST : La force de résistance allemande La Haye, 18 oct. — Le lieutenant-colonel d'artillerie hollandaise H Hacjcstroh écrit, dans l'é-[ dition du soir du «Nieuwe Rotterdamsche Cou-; rant» en date du 12 : Les Puissances Centrales 1 . disposent, au front de l'Ouest, de millions d'hommes bien équipés et instruits. Alors même que 1 les circonstances politiques provoqueraient leur '■ expulsion de France et de BelVoue, nous estimons encore que des succès importants pourraient être remportés par elles. Il faut bien pen-i ser que ce n'est pas toujours la supériorité nu-i mérique en hommes et en matériel qui fait pen-: cher la balance ; même avec des ^ moyens plus limités, l'adversaire, à forcé de génie et de ta-! leat dans la conduite de sqp armée, peut encore 1 provoquer une décision eni sa faveur. Il est in-: déniable que le moral, par conséquent le ren-1 deiment d'une armée qui combat en sol pa-trial dépasse considérablement celui des troupes t ayant à combattre en îfays étranger, et je considère comme une impossibilité le fait que les : Centraux, ainsi que de nombreuses personnes se ! l'imaginent, ne seraient plus capables d'un fort rendement militaire, d'un succès suffisant sur t les troupas de l'Entente. Bien entendu, il convient de se placer dans l'hypothèse où la situa-: tion économique permet la continuation de la i guerre. ; Berlin, 18 oct. — Le radiotélégramme Car-: navon du 16 octobre se voit forcé de contredire dans les pays de l'Entente, les fausses explications de la retraite méthodique des .Allemands en déclarant que l'écroulement de la force mi-; litaire de l'ennemi à l'Ouest n'est pas encore ■ visible. Bataiiie à déplacements Berne, 18 oct. — On lit dans le «Bundu : Si les événements continuent à se dérouletr de la sorte — ce qui sera le cas si Wilscn et les alliés : aie consentent pas à un armistice — on verr.i l'évacuation sans avoir "conclu d'arrangements relatifs à celle-ci. Il y a lieu de se demander pourquoi, dès lors, on ne peut parvenir à un prompt arrangement au sujet d'un - armistice limité quant à lai durée et à l'étendue de terrain. Car, en somme, une évacuation s'accomplissant sous forme de bataille marquant ' le'pas vers l'Est et foulant tout aux pieds sur son passage ne se comprend pas sans peine ! quand le parti prié de s'ed aller a déjà l'assurance que le territoire cccjipé deviendra libre. : Si, dans ces conditions, l'agresseur s'obstine à poursuivre pas à pas le contact avec son adversaire, il s'ensuit que les coiips succèdent aux coups; il doit même frapper4pour imposer à son ennemi, lequel cherche à liii faire tout le tort ' possible, une loi susceptible jd'être reconnue par ; ce dernier pour un laps de temps considérable. ; Dans ces conditions, la continuation de la ba-; taille n'est aplicable nu'en supposant qu'il s'agit de la solution par les armes, toutes autres con-; sidérations devant être subordonnées à ce succès ■ final. A ce point de vue, lps Alliés agiraient d'une façon logique ; seulement, les Allemande et Autrichiens agissent en conséquence du fait 1 qu'ils ne cèdent que pas à pas, dans leur retour vers leurs frontières et,, les sources où ils peuvent puiser les forces. L'avenir apprendra si cette prolongation d'hostilité® aura plutôt nui à ' l'agresseur qu'au défenseuçWu inversement. Il ' ..nous- semble mui^fnir nr-l'o . ne sauuut ' assister longtemps encore à la continuation de la guerre telle qu'elle a lieu entre l'Allemagne ; et îes Etats-Unis et que ces opérations ne peuvent se dérouler parallèlement, car elles sont en ! contradiction quant à l'esprit et aux movens. La tension stratégique semble être, entretemps, mon-! tée à ison faite, et il est à Supposer que, de la part des Alliés comme des Allemands, il faut s'attendre à des mesures pour les opérations de ! vaste envergure. Fcch va tenter l'issue décisive de la bataille qui sévit depuis le 1S juillet, et ! Hindenburg doit, de son côté, s'efforcer de ; mettre l'adversaire en demeure de modifier ses ; résolutions. L'évacuation du secteur de Lille _ Berne, 18 oct. — Il est prouvé qu'à Valen-; cienn-es, un grand nombre d'habitants avaient volontairement détruit leurs mobiliers avant leur : départ; dé plus, il est arrivé'fréquemment que, ; dans les villes et villages occupés par las Alle-; mands, des individus peu recommandables profitaient de la période transitoire qui s'écoule entre le départ des troupes allemandes et l'arrivée des Alliés. Berlin, 18 oct. — Lcmme et Lambresart, Saint-André et La Madeleine (faubourgs de Lille) subirent, le 16 août, de nouvelles canonnades an-! glaises; Tourcoing fut bombardé la première | fois par l'ennemi le 13 ; Douai et Denain subirent ensuite un sort analogue sous de nombreux obus. Dans le secteur Mcntcernet-Nozot, les Français ont, pour la première fois, dirigé leur : tir contre des localités d'arrière jusqu'alors demeurées indemnes. Berlin, 9 oct. — On mande de Rotterdam au «Lokal Anzeiger» viâ frontière belge: Les Allemands ent inondé les polders jusque Cadzand ; cette zone constitue une partie du territoire fortifié d'Anvers. Il faut en conclure qu'ils veulent défendre Anvers. Il est probable que les réfugiés belges auront à franchir la frontière demain ou après-demain. La guerre aérienne Berlin, 18 oct. — Au cours des derniers combats défensifs, les forces d'aviation allemandes, malgré le temps défavorable, ont encore accru r leur activité depuis la mer jusqu'à Verdun. D'innombrables escadrilles aériennes avec des J avions d'infanterie furent mis en jeu par l'ennemi aux principaux fronts de bataille, pour ap-» puyer son infanterie et ses tanks. Les équipes de poursuite allemandes, toujours intrépides, les j rejetèrent à leurs lignes, prouvant ainsi une ^ fois de plus leur supériorité. Du 8 au 12, l'en- - nemi perdit, au front Ouest, 74 avions en combat aérien et six par la défense des canons de 3 la terre ferme. Par contre, les Allemands ne per-j dirent que neuf avions ; en trois jours, le lieu-f tenant von Beaulieu abattit cinq appareils enne-^ mis.; le premier lieutenant Reeth descendit un j avion et trois ballons ; le lieutenant Flauth trois avions. Outre cela, les aviateurs de poursuite allemands et ceux de l'artillerie détruisirent le fi octobre, grâce à la justesse de leur tir, une j importante écluse dans le territoire inondé en 3 Flandre. Le lendemain 9, à l'est de la Meuse, en reconnut une attaque ennemie qui fut em-s pêchée d'opérer grâce à un feu destructeur ; les 5 équipes de poursuite allemandes dispersèrent des rassemblements de troupes et de fortes colonnes de véhicules sur la route militaire de Cambrai à Saint-Quentin, en des vols cle la plus grande énenigie ; dans la même zone, des tanks en marche et leurs soldats d'escorte furent mis t en fuite désordonnée par ces équipes de pour-. suite. Une division de cavalerie ennemie qui, à Verain, était prête à attaquer, fut exterminée par les bombes et le feu de mitrailleuses des j aviateurs de ccmbat allemands, et eut ses. débris t rejetés dans tous lies sens ; certaines parties ^ s'enfuirent à plusieurs kilomètres, jusqu'en ar-s' rière de Beaurevoir. Le 16 octobre, le passage " sur un pont de la Meuse dura 38 heures, grâce " aux attaques destructrices des équipes de ba-^ taille. Un autre groupe attaqua le 12, à Verdun, 3 une colonne qui s'étendait sur plusieurs kilomètres de longueur et comportait des soldats de toutes les armes, qui furent exterminés par les - mitrailleuses allemandes, tirant à 30 mètres de : hauteur, ainsi que par l'action des mi*«s. Les s ennemis furent rejekés au delà d'une ferêt, et - les véhicules furent r«jetés dans toutes les di-; rections, ^quelques-uns d'entre eux ayant même t pris feu. Qu«iqu»s heures après l'attaqua, des i aviateurs ne trouvèrent plus, sur cette route, que , quelques véhicules en détresse et u»« circulation 3 presque nulle. Dans les trois nuits du S au 10, - les escadrilles bombardières allemandes Jaacè-i. rent, malgré les difficultés s'opposent à la vue, - 90,950 kilos d'exjriostfs derrière les lignes ecne- - mies, profoquant do nombreux -inesadiee et es- • f plosionis. Das attaques répétées eurent lieu à petite hauteur, à la lueur des bombes éclairantes, sur le trafic des routes, entravé, pour l'ennemi, par las bombes et mitrailleuses allemandes La guerre sous-marine Amsterdam, 18 oct. — Les journaux annoncent que le vapeur néerlandais «Thalia», jaugeant brut 200 tonnes, qui avait été réquisitionné par les alliés a été coulé. Stockholm, 16 oct. — Le vapeur suédois «Naja» (2,200 tonnes brut) a été torpillé à la côte anglaise. Neuf hommes ont péri. Stockholm, 1<5 oct. — Le 12 octobre, le vapeur suédois «Chié» (780 t.), est entré en collision dans la Manche avec un vapeur inconnu au moment où il se rendait d'un port anglais J dans un port français. Le «Chié» a coulé. L'é-quipage est sauvé. Opinions anglaise et suédoise sur la situation Stockholm, 18 oct. — De la «Svenska Dag-bladet», après un aperçu sur les événements au front de l'Ouest: L'impression générale, c'est assurément que les Allemands reculent au Nord, mais aussi qu'ils ne s'exposent pas à une catastrophe, qu'au contraire ils seront parfaitement capables de déjouer les efforts de l'Entente visant à amener une réelle décision militaire. Berlin, 18 oct. — La «Westminster Gazette» du 11 publie ce qui suit: T'ai eu l'occasion de parler à des soldats ayant participé aux derniers combats ; ils contestaient la rumeur comme quoi les troupes allemandes seraient démoralisées. Ils ajoutaient que les combats pour la possession de Cambrai furent extrêmement acharnés, qu'en général, les Allemands y faisai-nt preuve d'un grand courage et d'une ferme résolution. A vrai dire, on leur a capturé un certain nombre de prisonniers, mais il n'en a plus été comme lors des précédentes offensives, et on ne peut pas y voir une preuve de ce que l'orgranisation mili taire allemande serait en train de s'écrouler. Il convient die rétablir les choses au point, et de mettre le_ public en garde contre yn optimisme intempestif prévoyant une si prompte fin de la guerre. L'opinion des soldats ne conclut nullement à une diminution dans l'entrain combattit des Allemands, à mesure qu'ils sont refoulés vers leur propre pays. / Vers le suffrage universel en Prusse On mande de Berlin que les délibérations entre les diverses fractions de la Diète prussienne ont abouti à un accord complet au sujet de la modification de la loi électorale ; il est dès à présent certain que l'introduction du suffrage universel en Prusse sera votée à une forte majorité. Proposition des Etats Unis à la Hollande Amsterdam, 18 oct. — La Cie américaine annonce que l'Amérique a offert à la Hollande la fourniture de 100,000 tonnes de charbon par mois, sans autre compensation, pourvu que les Pays-Bas cessent tout envoi de vivres à l'Allemagne ; les navires hollandais auraient à prendre la houille dans un port de l'Atlantique ; le gouvernement américain désire également un échange de vues actif au sujet du ravitaillement en grand de la Hollande. La Haye, 18 oct. — On lit dans le «Nieuwe v Courant» : L'offre américaine de fournir du grain ' et du charbon à la Hollande est belle, mais in-acceptable, en raison des difficultés de faire ces- ^ ser l'expédition vers l'Allemagne, ce qui consti- ^ tue une violation de neutralité et une alliance ; avec l'Entente. L'offre si cordiale a même quel-que chose d'humiliant, puisqu'elle semble insi- J nuer que, à présent que les dhosles se sont glâtées f pour l'Allemagne, la Hollande doit se joindre à l'Entente dans ses efforts pour affamer l'Aile- s magne. La situation des Pays-Bas pour des né- f n-ociationo avec l'Allemagne seuil considérable-ment renforcée par l'offre américaine. La grippe espagnole en France £ Les journaux parisiens annoncent que la grrip- é pe s'étend dans une mesure toujours croissante. La semaine dernière, 1,445 personnes sont mor- f tes a Paris de la grippe ou de ses suites. La se- 1 marne précédente, le nombre des victimefe s'était s eleve a 989. r La grippe espagnole en Suisse i De Berne : En raison de la nouvelle recrudes- < cence de la grippe espagnole en Suisse, le Con-seil Fédéral a décidé d'étendre à cette maladie 1 obligation de la déclaration qui existe pour les maladies contagieuses. g Un nouveau cabinet au Portugal r On mande de Lisbonne qu'un nouveau minis- c tere s est fermé au Portugal. En voici la com- r nosition : Ferrara (intérieur); Costa (justice); 0 1 arbosa (finances) ; Mensosaga (guerre) ; Moni ' (extoneur) ; Magaboes (instruction) ; Bessa (tra- a vaux publics) ; Pasiro (marine). e Un cyclone dévastateur dans l'archipel grec e Les joujnaux suisses apprennent qu'un cy- C clone a dévasté la partie septentrionale de l'île «e Zante. 11 y a de nombreux morts ; les dégâts sont importants. c ETRANGER RRE. — Le manque ds tom 1 ANGLETERRE. — Le manque d8 tonnage. — Par suite du manque de tonnage dont on se ressent dans le monde entier, le gouvernement australien a eom-t meneé la construction d'immenses entrepôts desbinés a recevoir les énormes quantités do blé qui ne peuvent etre exportés faute de navires. On a déjà terminé la construction de trois de ces silos, qui pourront contenir 11 millions de boisseaux de blé. FRANCE. — La diminution du cheptel français.^ « L'Information » de Paris, dans son numéro du 13 novembre, dit qu'elle craint que la non-réussite de la récolte des pommes de terre en France, qui n'a atteint que la moitié de , celle de 1917, compliquera non seulement l'ali-i mentation de la population, mais aussi l'élevage des porcs. Depuis 1913, le nombre de porcs a diminué de 3 millions, soit de 5 p. c. HOLLANDE. — Une mission militaire hollandaise en Autriche, — On mande de Vienne que l'Empereur Charles a reçu en audience spéciale la mission militaire hollandaise qui se trouve auprès des armées de l'Empire. JAPON. — Le nouveau cabinet. — Londres, 8 octobre. — Au sujet du changement de cabinet au Japon, te » Times » écrit que c'est la première fois qu'un membre de la Chambre basse japonaise de-vien prés dent du conseil. Voici la composition du nouveau ministère : Keî Hara, président du conseil et ministre de la justice; Vicomte Cucliida. afla res étrangères (a dé'à figuré oomme tel de 1910 à 1912); Takaka, ministre de ]& guerre; Kato, ministre de la marine; Tolco-, mani, ministre des aflaxes intérieures: baron Ta-, kanashi, ministre des fmanoes; Nakanasln, m;n sr . tre de l'instruction; Yamamoto, nwiistre de l'agr-j culture et du commerce; Noda, ministre des chemins de fer, postes et télégraphes. ECHOS ET NOUVELLES LE « FONDS DU ROI ALBERT » Par arrêté royal que publie au Harre le «Moniteur», M. le baron Beyens, , ncien ministre des Affaires étrangères, ministre d'Etat, est nommé vice-président du « Fonds du roi Albert », en remplacement de G. Cooreman, ministre des Affaires économiques, dont la démission est acceptée. LE RAVITAILLEMENT DES ÉVACUÉS De toutes parts, il est signalé que des masses considérables d'évacués du Nord de la France et des régions des Flandres sont en voie d'acheminement vers les territoires du Gouvernement général, où des groupes nombreux sont déjà arrivés. Ce nouvel afflux d'évacués, qui semble devoir dépasser en importance tout ce qui s'est produit jusqu'à présent, exige un redoublement d'efforts pour que les malheureuses victimes dé ta guerre, chassées de chez elles par les événements, soient accueillies le mieux possible dans le p«ys. Il importe que partout, les évacués trouvent, dès leur ai rivée, soit aux gîtes d'étapes, soit «ux lieu* qui leur sont assignés comme cantonnement, des repas chauds qui les réconfortent.Les mesures qui ont été crises Deuveat être i résumées comme suit : Aussi longtemps que le intéresses ne jouiront pas d'une installation sui lisante pour leur permettre de préparer eux-mê mes leurs aliments, s'ils le désirent, les Comité tcicaux devront assumer la charge de la prépara tion des repas en commun, matin, midi et soit a consommer dans des cantines existantes ou im provisees, ou à domicile. Des mesures devron etre prises partout pour quet les secours de tout nature, les échanges de bons municipaux et 1 ravitaillement soient distribués sans le moindn retard. Des sections spéciales de secours pou les évacués sont organisées là où elles n'exis tant pas encore. Pour les composer, on a fai appel à des gens actifs et dévoués qui, travail lant suivant les instructions des Comités locaux savent faire face à la situation qui va se pré senter. Bien que les questions de logement et de l'ins tailation soient de la compétence exclusive de: autorités communales, ces comités ne peuven toutefois s'en désintéresser. En certains en droits, les autorités communales abandonnent i leur triste sort les malheureux hôtes que le: circonstances leur envoient. On se borne à le: parquer dans de vastes établissements, où ils res tent dépourvus de tout: couchage, chauffage cclairage, etc. Cette situation doit prendre fin ta ou elle existe : il faut en outre aviser auj moyens pour qu'a l'avenir elle ne se reproduis* plus. H a été recommandé aux Ce mités locaux de s( mettre officieusement en rapport avec les bourg mestres, d'offrir leur concours pour résoudre d une manière digne la question du logement ei de 1 installation des évacués, pour faire le recensement des locaux disponibles. Il faut faire comprendre aux autorités communales et aux populations que l'humanité et la chante ordonnent de bien recueillir des malheureux dont le sort est digne d'intérêt et de leui rendre l exil supportable. Il faut user de persuasion pour que chacun comprenne son devoir et le remplisse. Il est recommandé tout particulièrement de veiller a ce que les évacués ne couchent pas, ou couchent le moins longtemps possible sur das litières de paille répandue sur le plancher ou le pavement de demeures particulières, ou d'établissements publics. Oue les communes fassent fabriquer des lits très sommaires, achètent ou empruntent des poêles, etc. Même là où les administrations communales montreraient ou mauvais vouloir ou de l'apathie, il ne faudrait pas que les comités Se désintéressent du logement ou de l'installation des ■évacués, lis devraient, avec l'aide des igens de bonne volonté, conseillers et fonctionnaires ccm-munaux, cierge, etc., s'efforocr de remplir les obligations d autorités défaillantes. t Pour remplacer VOS LUSTRES, demandez à vos installateurs les lustres en bois E I C O se vendant a partir de 27 fr. Salon de vente et d'exposition, 6, Pl. DE LONDRES (Porte Namur). Y AU RA-T-IL UN NOUVEL EXODE VERS LA HOLLANDE? D'après tes journaux hollandais, tes autorités holjandiaises continuent à prendre les dispositions pour pouvojr recevoir les évacués diu nord d© la rrajice et de la Flandre, qui seront peut-êtr» d'r v-s sur oe pays. Pour la gare de RosendaaJ. un grand * de tains so trouvent prêts pour tanspor-t«ir le flot des évacués dans l'intérieur diu pays. En effet, par ordre de l'autorirté mc'Mt.aiire, ceux-ci ne peuvent pas s'arrêter dans la région-frontière. A Dararecht, s'est fondé un com ité qui se trouva sous La présidence d'honneur du bjurgme-tre et qui s occupera le cas ifohéqnt. rh^ber^raeni ol cle 1 o. inwfl/iaiion am hôtes malheureux. Le gouverne niant hollandais fait procéder à l'éva-cuat.on du camp m:! taire d'Ain,.-sfoort et du camn Zaist. de l'ha^p-MiWtion S On annonce, d'autre part, qu'en vue de fata face Boi^n^TÏ z • travaillé hut jours. D'mportantè stocks de vivres sont envoyés sans retard par chemin <L fer aiux localités désignées par le gouverné ment hollandais pour la concentrât on des évacué» OGOUPE=TOI D'AMÉLIE. 35?9 „ „ GÊNEURS «v-Jl a en ce IîwnMn't de nombreuses catégories de geneurs, niais les plus insupportables sont certainement œux qui, dans la rue, disposent du trottoir comme s il leur apparleniart. Leur obstruotwjimiisme généralement d'une rencontre devant une affiche; ils s'arrêtent ainsi à quatre ou cinq au p"us lisent 1 afnche, pu:s se plantent à deux pas de là et1 ifÏÏe/SÏf^"a dJatl?tt0ir' en ,Iïron,n6nt possession pvn?k discuter oe qu'iJis v^ennenit de Jore exactement comme s ils étaient chez eux ou bien au Que les passants, les employés et ouvriers pressés ^ 5 V"3111" travail soienit forcés die s'effa-oer, de descendre du trottoir pour leur laisser te champ libre, peu leur chaut. Ce n'est qu'après avoir termine leur entretien et les «toiues der-?le*rS» nielles qu'ils se décident à rendre à ta circulation 1 endroit qu'ils occupaient. Ce ne serait pas bien grave, après tout,'et l'on pourrai laisser ainsi le trottoir à ceux et> à celles qui le trouvent favorable à la conversation; malheureusement, il y a des rues où passe te tramway 6!iec-triqu© et ou celui-ci rase de si près led t trottoir qu on ne peut, sans un danger réel, le quitteif afin d être agréable à cette nouvelle espèce de stratèges m est le cas, notammsnt, rue d© la Montagne; rue d Assaut-, chaussée de Wavre.... Maris quel moyen d'empêcher que ces gens, pour qui les autres comptent si peu, ne s'emparent aiinsi des trottoirs? Chronique Théâtrale a - — g — — - o m* ji A Vr- 1 AU WINTER. Ames Sauvages, pièce en troi3 ae- - tes de M. Severin Mars et Mme C. Clermont, a ob-e tenu vendredi, devant une salle comble, tiout le suc» :- cès qu'on espérait d'ele. C'est l'histoire d'une hysté-e rique qui ravage tout sur son passage sans s'inquiéter des désastres qu'elle cause pour satisfaire sa triste - passion. Mme Yvonne George excelle dans le rôle ca-^ pital de « Christine Euhallier », que l'on croirait écrit ' pour elle. Ses dignes partenaires, MM. Vermandelo j (Maurico Flamant), De Lersy (Jean Flamant), Galler (François Euhallier), Harzé, excellent dans le rôle du j docteur Bourat, ainsi que Mmes Luce de Vigny (Su-1 zanne Flamant) et Lavaronne (Andrée), ont été cha-3 leureusement applaudis. C'est une distribution des plus réussies. Nul doute que pendant huit jours, il y aura salle comble au Winter. ATT TROCADEIIO. — Lés Deux Orphelines, ce mé-J lodrame qui fit déjà couler tant de larmes, vient de retrouver, au Trocadéro, son immense succès de jadis, La pièce, soigneusement mise en scène par Mme Juliette Hodianaont, est interprété» d'une façon irréprochable. Mme Hodiamont, dans la rôle de la pauvre aveugle Louise, a su, par son jeu délicat et se3 ac- * cents touchants, émouToir les spectateurs, de même ', que Mlle Prils (Henriette), dont le dévouement soro-3 ral, poussé jusqu'à l'extrêm», a conquis toutes les t sympathies du public. Comm# contraste, Mme Reuter ■ a fait de la Erochurd un type vrai mont vivant ot a bien campé. Mlle Denaousse a mis fort en valeur son rôle un peu trop écourté de (Mariamne), en y appor-j tant tout» sa graci»usa sensibilité et 1« charme de sa voix chaud» et prenants. Mm» Dar»lane, en com-® tess# de Liniiree, fut lobre, dijne et douloureuse comme il coarient, et Mils Allard (Sœur Geneviève), sut • joindre à son jsu corr»ct, un» réelle distinction. — Quant aux acteurs, if co*Ti»nt de féliciter sans ré-s«rves M. G»id»»n, jamais pareil à lui-même et tou- :t jours hors pair, da>« son rôl» du pauvre avorton it Pierre, et M. T»lamt, qui fut parfait lans le rôle é du vaurien Jacque». Citées M. Arbuleau, toujours dis. tingué. Mit. Gilbert, '■hio, G*»rge, Croiret et les au-3 très qui tous, ar»c «les qualifaîs diverses, contribuèrent a former un e»se«»ble plein d» coié«iom, digne des ap-' plaudissements qui saluèrent la fin de cette piè -o émouvante. V I . Ne pourrait-on abréger feg éntr'actes? Des entr'aci tes de 25 minutes pour les tableaux.de 10 ou 15 mie e nutes, semblent excessifs. liens Mertens. - •» •* ~Jt / "T . ! . - • _ / £

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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