Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 18 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mw2891354t/
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5me année ■ N» 1332 ■ Eo. B ,ài i ■ ■î'.'r*"'"'!"'. m. "" ! "SS3 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger» Le* abonnements sont reçus exclusivement par tous le* BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a{ :ssées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois- 2 mois lmols- Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE s 125,000 par jour DIX CENTIMES Mardi 18 «fuin 1918. ANNONCES Faits divers et Echos ligne, fr. 59 Nécrologie ....... 3 SJ Annoiwes commerciales ........... 2.0 Annonces financières 2.0( PETITES ANNONCES. . . L. grande ligne. 2.0< Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue d« la Caserne TIRAGE s 125,000 par joui Le Bruxellois JOURNAIy QUOTIDIEN1 INDEPENDANT TRIBUNE LIBRE Lettre ouverte au Président Wilson Dernièrement au Metropolitan Opéra House de New-York vous avez prononcé une harangue enflammée. Les points principaux de votre discours, transmis par i'agence Reuter, sont les suivants : 1) Gagner la guerre, par une victoire qui réponde à nos aspirations intimes ; 2) désintéressement...Le restant de vos phrases ne diffère pas beaucoup des discours que prononcent à la pelle les diplomates de Londres et de Paris. Les insultes vulgaires et les flots de haine qui se déversent par ceux-ci sur les puissances centrales, deviennent un peu démodes. Les peuples de l'Entente commencent à faire la sourde oreille et y répondent par l'indifférence. En résumé, vous en revenez par ces grands Plots : Défense de l'humanité et de la civilisation. Président Wilson, je vous invite à une promenade à travers le monde, et principalement sur le vieux continent.Du reste,une petite absence de votre part, n'est pas à craindre pour l'Union. La bande des Northcliffe et consorts saura bien opérer sans votre concours. Puisque nous parlons précisément d'un de ses nationaux, nous allons rendre visite à l'Angleterre. Nous allons visiter l'héroïque gouvernement de George V qui combat pour « la cause sacrée de la civilisation, de la justice et de l'humanité. » A ce propos président Woodrow Wilson, vous devez être au courant de la sublime expédition de vos alliés anglais, il y a quelques années, en 1900, dans le Sud-Africain, au Transvaal. Je me permettrai de vous rafraîchir la mémoi-te'par quelques paroles flatteuses et admiratrices que vos alliés français adressaient alors à la glorieuse Albion du haut de la tribune parlementaire du Palais Bourbon : M. Chauvière, député de la Seine. —- L'Angleterre restera avec le mépris des hommes libres et nos petits-enfants diront d'elle : Voilà la nation hypocrite et meurtrière qui frappa un roi à Whi-tehall et une république à Prétoria. M. Leclech, député du Morbihan. — Pour nous, Bas-Bretons, la haine de l'Anglais est restée si tenace, que nous exprimons notre regret de ne pouvoir que nous incliner devant les Boers, ce peuple de géants. M. Massabuau, député de l'Avevron. — A l'ar-togance britannique qui voudrait faire une seconde Irlande, l'humanité crie : Honte et malédiction!M. Servais, député de la Seine. — C'est avec peine qu'on a vu l'Angleterre, emportée par la folie de l'impérialisme, déserter la cause de la civilisation et poursuivre l'écrasement d'un peuple libre, pour la satisfac^on d'appétits inavouables: la soif de l'or et l'amour d'une insolente domination. M. Rivet, député de l'Isère. — Du côté anglais, « auri sacra famés », l'infâme convoitise de l'or, brutal désir de conquête, ambition sauvage de la gloire sanglante, imbécile orgueil du fort écrasant le faible, mépris du droit des gens, dénis de justice, humanité foulée aux pieds, dans les attentats, tous les crimes! Président Wilson je vous laisse seul juge, c'était peut-être aussi une guerre désintéressée. Vous devez savoir également avec quelle admirable précision l'Angleterre applique ses brillants principes d'autonomie et de liberté, aux Indes, »n Egypte et en Irlande. Et nous quitterons la joyeuse Albion... Merry old England. ÎN ou s irons voir à l'œuvre les brillants défen-leurs de l'humanité et de la civilisation. Passez par un cimetière, celui de Karlsruhe, trous y verrez alignées les unes à côté des autres des tombes d'enfants et de femmes. Brillants exploits des aviateurs des gouvernements de l'Entente depuis la guerre. Visitez un lazaret de Francfort, on vous montrera des enfants, les membres mutilçs. Exploits des nations civilisées. Passez par certaines familles en Allemagne, On vous montrera un portrait entouré de deuil avec ces mots : « Baralong ». On vous racontera la gloire impérissable dont s'est couverte la marine anglaise en assassinant l'équipage du Baralong » et noyant l'équipage d'un zeppelin désemparé et chavirant. Allez admirer comment la chevaleresque France traite en Algérie et au Dahomey les prisonniers de guerre allemands. Informez-vous de quelle manière la République traite le personnel sanitaire et le sort subi par certains aviateurs allemands.Vous admirerez les procédés dont se sert une nation, qui se dit la plus noble du monde, pour contrecarrer la guerre sous-marine. Procédés héroïques qui consistent à promener des prisonniers de marque au cours de traversée sur la mer Méditerranée. (Lire les journaux allemands de 1910.) Lisez les instructions criminelles que le gouvernement de la République opportuniste et radicale adresse à ses nationaux pour anéantir les récoltes. (Voir Welt im Bild, nuiiiéro 118). Et tous les autres procédés qu'emploient nos protecteurs incapables de vaincre par les armes un nation fière et vigoureuse. Allons donc, président Wilson, vos phrases ne portent plus, jetez bas votre masque de mensonge et d'hypocrisie. Ce que vous protégez, ce sont les buts impérialistes de l'Entente, la débitrice aux. abois de vos fabricants de munitions •et de vos banquiers. Vous approuvez l'anéantissement du commerce allemand, but exclusif de l'Angleterre. Vous appuyez l'odieux blocus de la faim dirigé par celles-ci contre les puissances centrales. Vous craignez la lumière, vous et vos alliés d'aujourd'hui ; ceux-ci n'osèrent pas entrer en pourparlers, le 12 décembre 1916, malgré l'offre de l'Allemagne, malgré l'échec de tous leurs buts et leurs promesses irréalisées avec lesquelles on bernait les peuples de l'Entente et ceux de ses alliés. Vous apparaîtrez devant l'Histoire, la face ensanglantée, vous les Lloyd George et les Clemenceau, et vous allez sacrifier votre peuple en holocauste pour satisfaire la politique impérialiste et la folie sanguinaire de l'Entente cordiale. Vous rêvez toujours de gagner la guerre par une victoire qui réponde à vos aspirations intimes. Ce que vous voudriez, c'est, que l'Allemagne évacue le Nord de la France, la Belgique, Anvers (pauvres Anglais, ils voudraient bien y être installés pour 99 ans comme à Calais) et se retire sur la rive droite du Rhin. Que l'Autriche-Hongrie abandonne à l'Italie Trieste, tout le Trentin- et toute l'Illyrie, la Dalmatie et l'Albanie. Que l'Angleterre puisse garder les colonies allemandes et maintenir son drapeau sur Bagdad, sur Jérusalem et confisquer la Perse. Le programme est merveilleux, mais avant qu'il soit un fait accompli, je crois que nous aurons des cheveux blancs et vous pourrez encore mettre beaucoup d'eau dans votre vin. Une guerre «désintéressée», mots sublimes., Vous avez fait tressaillir les mânes de Miltiade. Hélas ! je crois que vous défendez surtout et avant tout les milliards que vous avez prêtes à l'Entente, vos fabricants de munitions et les fournisseurs de matériel de guerre. Et dans votre cervelle de pédagogue, improvisé diplomate, vous vous êtes dit : La diplomatie de Tokio peut devenir redoutable, c'est le moment ou jamais de prendre ses précautions. 1 Ce sont là les buts uniques de votre participation à la conflagration européenne. Te crains fort que la chair à canon que vous allez si généreusement (oh ! combien) envoyer en Europe, ne vienne mordre la poussière devant les poitrines et les canons allemands. Car si une nation ne défendait pas un idéal et une cause sacrée, un peuple ne saurait pas «ester uni comme l'est le peuple aUergand après quatre ans de sruerre et en faisant face à une coalition mondiale comme jamais l'Histoire n'en enregistra d'aussi gigantesque. j Et dussiez, vous et surtout vos amis de Londres, en grincer des dents encore pendant vingt ans, je crois que tant qu'une baïonnette se profilera sur le sol des colonies allemandes, on vprra un casque à pointe dans les rues d'Anvers. L. G. LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLINj 17 juin (Officiel) : Théâtre de ia guerre à l'Ouest Croupe d'armées du prince héritier Rupprecht L'activité animée de reconnaissance a afouli en de nombreux endroits du front à de violents combats d'infanterie. Au sud-ouest d'Ypres et des deux côtés de la Somme, l'activité comlattive s'est ranimée vers le soir. Croup9 d'armées du Kronprtnz allemand Sur le cham^i de bataille, au 'nd-ousst de Noyon, Vactivité d'artillerie a augmenté d'trten-sité le soir. Entre l'Ourcq et la Marne, r.ctts avons fait au cours d'opérations locales JS9 prisonniers. Le butin en canons fait à ia suite de notre attaque entre Montdidier et Aoyon .•.'est élevé de 150 jusque 300 du plus lourd calibre-Le butin en mitrailleuses défasse iargvHitnt un millier. Croupe d'armées von CaSIwitz Entre Meuse et Moselle, nous avons occasionné aux Américains des pertes à la :uite d'une attaque des deux côtés de Xivray et détruit en partie leurs positions. Croupe d'armées du dus Albrechi Des détachements de reconnaissance ent ramené d-es prisonniers hors des tranchées françaises et américaines dans les Vesges ti dans le Sundgau. Hier, nous avons abattu 8 avions er.iumis et 8 ballons captifs. BERLIN, 16 juin^ (Officiel) : S. M. V Empereur a adressé au Kronprms le télégramme suivant: «Sous ta direction, les armées victorieuses du colonel-général von Boehn, des généraux von Below et von Hutier ont battu l ennemi d'une façon sensible et ont fait échouer l'assaut de ses réserves accourues au secours. Ces résultats gigantesques de la bataille se traduisent par un butin de 85,01)0 prisonniers et plus de 1,000 canons. J1 exprime à toutes les troupes qui y ont participe ainsi qu'à leurs chefs ma gratitude ainsi que celle de la Pairie. La force d'attaque et l'esprit guerrier de nos troupes incomparables me sont une garantie de la victoire finale. Dieu continuera à nous aider! (s.) GUILLAUME ». BERLIN, 17 juin. — Officiel du soir: Rien de nouveau des fronts de combat, La guerre sous-marins: BERLIN, 17 juin. — Officiel: Des sous-marin allemands et austro-hongrois ont coulé dans la Méditerranée 5 vapeurs et 9 voiliers jaugeant un total brut de 22,000 tomies. Parmi les vapeurs coulés se trouvait le transporteur de troupes anglais « Acasoive Caslle », jaugeant brut y,737 tonnes. AUTRICHIEN VIENNE, ÎG juin. — Officiel de midi: Après un feu roulant de nos artilleries qui a iuré plusieurs heures, nos armées ont attaqué hier matin les Italiens ainsi que leurs alliés sur le Piave et des deux côtés de la Brenta. Le groupe i'armée du feldmaréchal Boroevic s'est frayé le passage sur le Piave en crue. Les corps du colonel général Wurm ont enlevé les positions ennemies sur un ïar°e front après avoir brisé la défense acharnée venant du Piave et des deux côtés du chemin de fer Odereo-Treviso. Les troupes lu colonel général archiduc Josef se sont empa-rées par surprime des installations de défense ennemies sur la lisière orientale du Montello et ont pénétré dans cette région de hauteurs. Le général le cavalerie Prince Schonburg a été blessé par une grenade au cours du passage de son corps. Le nombre des prisonniers faits sur le Piave s'élève à 10,000; environ 50 canons capturés ont été mnoncés jusqu'à présent. Le premier assaut des deux côtés de la Brenta » également obtenu du succès. Brisant la vigou-■euse résistance ennemie et surmontant tous les >bstar'/?s provenant des montagnes remplies de •avir i et de gorges boisés, nos troupes se sont borties en avant en maints endroits jusque dans 'a troisième position ennemie, faisant en cette iccurrence 0,000 Italiens, Français et Anglais Prisonnier s.Le s avantages ainsi obtenus n'ont pu Hre maintenus que partiellement. A l'est de la 3renta, le mont Ranière a dû être cédé de nouveau sous les contre-attaques de l'ennemi appuyées par un feu d'artillerie de flanc; par con-re les Italiens ont vainement lancé leurs masses à l'assaut du versant septentrional du Monte Irappa, où s'accrochaient nos bataillons dans •es premières lignes. Dans les zones boisées des ■iept-Communes nos régiments se sont heurtes à me troupe d'attaque des Alliés, préparée depuis es jours précédents ; leur contre-attaque nous a orcés à évacuer de nouveau une partie du terrain :onquis. Près de Riva, dans le secteur de l'archi-luc Maximilien, nous avons arraché aux italiens, e Dosso Alto. Dans la région de VAdamello des lataillons d'Alpins éprouvés ont pris d'assaut le Zorno di Cavento, ce qui nous a valu 100 prison-liert et trois canons ennemis. En Albanie, nous avons repoussé une nouvelle ittaque des Français dans la vallée de 'Eboli, TUBG CONSTANTINOPLE, 15 juin. — Officiel: Front de Palestine ; L'activité combattive réciproque s'est mainte-iv.e dans des limites modérées. Nos batteries ont épondu efficacement au feu ennemi dirigé conte^ nos positions à l'est du Jourdain. Une attaque éitérée des rebelles contre la route de l'Hedjas ;ntre Dschourouf et Anase a été anéantie. Nos Tviateurs ont attaqué à coups de bombes, les amps de rebelles près de Tofile. Front de l'Est : Vu l'avance des Anglais en Perse, nous avons bris pied sur les deux rives du lac d'Urmis et oc-upé Tauris, dans le but de protéger le flanc de ios troupes de Caucase. A part cela, rien d'im-iortant.FBANOAIS PARISj lG juin '(Officiel, 3 h. P. M.): Des actions locales au tiord-ouest du lois de Genlis, au sud de D-ammard et dans la région de Vitily nous ont permis de faire 70 prisonniers et le capturer des mitrailleuses. Une tmtaUve en-temie pour franchir le Mate, <■n bordure de l'Oise a échoué sous nos feux. Nuit- -.aime sur le ■este du front. PARIS, 16 juin (Officiel, 11 h. P. h'.): En Woevre, l'ennemi, qui avait réussi ce main à prendre pied dans le village de Xivray, au :ours d'une vive attaque, en a été rejeté peu iprès par nos troupes qui ont rétabli leur position 't ont fait des prisonniers dont un officier. Rien i signaler sur le reste du front. ITALIEN ROME, 15 juin: Ce matin, dès le lever du jour, le feu de l'ar-'illerie ennemie s'est renforcé et la nôtre y a ri-Poste vigoureusement. Depuis la vallée de Laga-■ina jusqu'à la mer, sur le haut plateau d'Asiago% » l'est de la Brenta et sur le cours moyen du Pia- ve, le combat d*artillerie a acquis un caractèr de violence extrême qu'il a gardé.Dans le secteu du Tonale nos vigilants artilleurs ont maintem l'infanterie enr.emie sous leur feu, et ont empê ché de cette façon de faire n'importe la moindre tentative qui vaille la peine d'être citée en vu, de renouveler leur attaque. Durant la journée d'audacieuses entreprises de nos sentinelles-pa trouilles ont augmenté le total des prisonniers que l'ennemi a laissés entre nos mains dans la ré gion du Tonale, à 11 officiers et 185 soldats. Prè. de Cavasuccherina nous avons fait prisonniers 11 soldats et nous avons capturé des armes et dt matériel. DERNIÈRES DÉPÊCHÉS événements militaires de !a semaine clôturée au 13 juin Le G juin, refoulement, par l'armée du Kron-prinz allemand, d'attaques au nord de l'Aisne. Le 8 juin, accroissement du feu d'artillerie dans la région du Kemmel, au sud de la Somme et à l'Avre ; à l'ouest du Kemmel, poussée couronnée de succès et capture de 52 prisonniers dont 2 officiers; le même jour, échec d'attaques françaises au sud de l'Aisne et au sud de l'Ourca. Au 10, attaque ennemie entre l'Ancre et la Somme, repoussée partie en contre-attaque, partie par canonnade, avec pertes sanglantes chez i'ennemi. Au 9_ juin, vains préparatifs de défense de l'ennemi entre Montdidier et Noyon ; les positions françaises profondément fortifiées furent prises par les Allemands, à l'ouest de la Matz, à Mortemer et à Orviilers, puis par delà Cu-villy-Ricqueboiiig-, les Français, perdant les hauteurs de Cury, «jrent battre en jetraite, au d; â de Bourmon't-Mareuil, jusque dans la forêt de Thiescourt ; bilan de cette journée : 8,000 prisonniers.Le 10, prise par les Allemands de toute la zone accidentée au sud-ouest de Noyon; ch.ffre de prisonniers monté à 10,000. Le 11, fo.te contre-attaque frança'se, échouant sur l'Oise, chiffre por.é à 13,000 prisonnieis. Le 12, violentes contre-attaques de part et d'autre de la route Roye-Estréss-Saint-ûéâis ; capture de 160 canons, chiffre de pr.sonniers porté à 13 OOO. ^ Au sud de l'Aisne, 1,500 prisonniers p is aux Français après avoir rejeté ceux-ci de ^eurs lignes à l'est de Cutry-Dcmniiers Au front italien, reconnaissances de l'ennemi et accroissement du f.u d'artillerie; va-.nes attaques italiennes en Judicarie et à Asiago le 8, ainsi qu'au Mont Pc-rtica; le 11, poussées italiennes refoulées à l'ouest d'As ago, au Mo.it Asolone, à l'embouchu e de la i-'ia-.e. Au'front de Macédo ne, reconnaissances ennemies refoulées par les Bul; ares, qai, à l'est de Tcherna, font irruption dans les positions ennemies et en ramènent des prisonnier serbes. Au front de Palestine, le 9 au soir, nouve'le tentative d'assaut anglais après c^nonnad^ p é-paratoire, ce qui leur vaut un échec oompi -que de lourdes pertes par le feu des Turcs au' étaient en position avan ageuc" Los EUàçms aut ichjcfsnos, Rome, 15 juin (Stefani). —• Le président du Conseil Or-antio a décrit à la Chari.bre i'o.fen-sive ennemie et a été fiéquemment app audi lorsqu'il affirma que cette entreprise soudaine n'avait pas rempor;é les succès de début dans tonte ' V'-iradiip 'es perte h..V:u. l:e.:, ai une telle ojxrratiQa et -que seu.e la première ligne de -oéf^nse avait souffert. 11 a déclaré que l'attitude de l'armée justifiait la confiance de tous. Une offensive de décharge ? Zurich, 17 juin. — Le «Zuricher Tagesanzei-ger» dit qu'il convient d'accorder plus d'attention au mouvement qui se dessine près d'Albert où semble se préparer une assez grande ofrensi -e de décharge, ce que l'on verra bien ces jours-ci ; dans les milieux militaires alliés on considère cette région comme un endroit tout indiqué pour une offensive de décharge. Les effets de la guorre sous-marine. Bàle, 17 juin. — Le rapport du chemin de fer P. L. M., de 1917, dit que le trafic du port de Marseille, qui jusque l'année précédente n'avait cessé d'augmenter, a considérablement diminué en 1917 par suite de l'activité des sous-marins. L'importation s'est élevée à 499,000 tonnes contre 638,800 tonnes l'année précédente et <i04,550 tonnes en 1915. La diminution s'élève ainsi à 42 et à 34 p. c. L'offensive allemande et la presse anglaise. Rotterdam, 15 juin.— De Londres au «Nieuwe Rotterdamsche Courant» : La presse est satisfaite de la manière dont s'est terminée la dernière offensive allemande, mais prévoit qu'il faut s'attendre encore à d'autres coups et que tout danger n'est pas écarté. Dans un article de fond, le «Daily Chronicle» déclare que la phase des combats entamés, dimanche dernier, paraît toucher à sa fin. Les Allemands n'ont pas pu atteindre tous leurs buts et ont subi de lourdes pertes en regard du nombre de trouDes engagées. Nous avons lieu d'être satisfaits de cette solution, mais ne soyons toutefois point aveugles en présence du danger qui menace notre armée. Les progrès des Allemands ont considérablement augmenté le danger qui menace Paris ; les Allemands disposent toujours d'une supériorité numérique qui donne-à réfléchir. Les réserves dont ils disposent après près de trois mois de combats, leur suffisent pour entreprendre à chaque instant une offensive plus grande encore que-celle du 21 mars. Ils peuvent attaquer aussi bien dans la direction Paris-Amiens que dans celle d'Abbeville-Calais et finalement dans la direction de Boulogne; quant à nous, il nous est difficile de savoir où il faudrait concentrer nos troupes pour parer le coup, avant l'p.ttaque. L'exode des parisiens Berlin, 17 juin. — D'après le «Berliner Tage-blatt», les journaux parisiens qui arrivent actuellement en Suisse sont remplis de blancs à concurrence de la moitié du journal. Le départ des habitants fuyant la capitale a eu pour conséquence une c.rise de l'industrie de l'habillement. La cinquième partie des ouvrières des grands magasins a suivi la clientèle en province ; d'autres ont dû chercher du travail dans de petits ateliers. Au début des vacances, on s'attend à un accroissement inquiétant du chômage. La lutte centre Ciemertceau Berlin, 17 juin. — Du «Lokal-Anzeiger» : Il paraît qu'on intrigue ferme contre Clemenceau au Palais-Bourbon. On veut le renverser et, le remplacer par Briand. Ceux qui veulent 'a guerre jusqu'au bout se sont groupés autour de Clemenceau parce qu'ils croient que Briand est partisan de la paix. Clemenceau aurait déclaré ce qui suit: « Si l'opposition continue, je finirai par envoyer ma démission à Caillaux ! » T,'«Humanité» et d'autres journaux de gauche déclarent que Clemenceau congédiera le Parlement d'ici quelques jours afin d'empêcher que son cabinet ne soit renversé et remplacé par un ministère Briand. Wilson jadis et maintenant Berlin, 17 juin. —• En présence de la violence exercée contre son commerce et sa navigation par l'Entente ayant à sa tête les Etats-Unis, la Hollande se voit forcée, en raison de l'envoi du croiseur hollandais « Hertog Hendrik » et des deux vapeurs modifiés en croiseurs auxiliaires vers les Indes néerlandaises, d'établir expressément que les nan-ires de guerre n'ont à bord que du personnel militaire et gouvernemental, ainsi que des provisions de cuerre, Le «Nieuwe " Rotterdamsche Courant» assure expressément r qu'on n'a nullement l'intention d'org'aniseT un t trafic commercial protégé par des navires de - guerre, qui ne pourrait d'ailleurs se faire que ? moyennant la protection des belligérants. On a ? en outre lu, il y a quelques jours, comment l'ex-, portation, consentie par les Etats-Unis aux mar- - chands et armateurs norvégiens, se calcule à la , tonne. On se creuse la tête pour se demander - si cette violentation des neutres émane rêelle-; ment du même Wilson qui, dans sa note du 23 t juillet 1915, écrivait à 1 Allemagne : «Les Etats-: Unis sont disposés à admettre toute prise en considération ingénieuse d'une forme nouvelle et inattendue de la guerre navale. En, temps de guerre, les droits des neutres reposent sur des principes et sur leur utilité. Or, des principes ne sauraient être modifiés. Le devoir des belligérants est de trouver la voie qui leur permette de s'adapter aux circonstances nouvelles». Les rapports hispano-américains. Madrid, 11 juin. (Bureau de corresp. viennois). (Rapport retardé). — Les journaux publient un télégramme officieux envoyé de Washington par le gouvernement américain, qui reproche à l'Espagne de ne pas se conformer aux stipulations du traité de commerce conclu récemment entre elle et l'Amérique du Nord. Le télégramme dit que la publication du traité de commerce paraît désirable aux Américains, dans le but d'éviter tout malentendu à l'avenir. La convention renfermait, par exemple, une clause stipulant que les marchandises à exporter vers l'Espagne devaient être mises à bord de .navires espagnols; or, ceux-ci n'arrivent pas assez nombreux dans les ports nord-américains, et, en outre, les bas prix de fret en vigueur pour certains articles font qu'il n'est pas toujours possible de charger les marchandises dont l'Espagne a précisément le plus besoin; il y a donc, dans le port de New-York, de grandes accumulations de produits pour lesquels le gouvernement américain a, depuis longtemps, accordé l'autorisation d'envoi, mai3 que les vapeurs espagnols ne prennent pas, à cause du taux trop bas des ffets payés; ils prennent plutôt à bord des marenandises dont le prix de transport est plus élevé. La note susmentionnée déclare en outte que le gouvernement américain a déjà protesté auprès de l'ambassade d'Espagne contre ces procédés des armateurs espagnols, et fait observer que, depuis Pentrée en vigueur de la convention commerciale, l'Amérique aurait expédié en Espagne une quantité de marchandises quintuple de celle consentie par l'Espagne pour les besoins des troupes nord-américaines cantonnées en France. La note fait ressortir en outre que le gouvernement américain accorda l'autorisation pour le coton, l'essence et la gazoline, bien que, chose indubitablement prouvée, il eût acquis ia conviction qu'une partie de ces marchandises aurait été passée à des sous-marins allemands auxquels oa doit les coulages non seulement des navires de l'Entente mais également des bâtiments espagnols, dans les eaux territoriales espagnoles. Il serait recommandable, poursuit la note, que l'Espagne mette fin à ces manœuvres sous-marines allemandes à son propre littoral. Les Etats-Unis, qui ont eux-mêmes besoin de leur production intérieure, ne pourraient, à aucune ronaition, admettre que leurs marchandises parviennent aux mains de leurs ennemis, qui s'en feraient des armes contre l'Amérique. Le télégramme continue en ces termes : L'opinion régnant à Washington, c'est :,ue, dans les circonstances actuelles, il semble opportun d'appeler l'attention du gouvernement espagnol sur "?n '"'vt qro ycici : .. ùau» l'intérêt des deux pays en question, il y a lieu de ne pas tolérer le ravitaillement des sous-marins allemands aux ports espagnols, aussi l'Espagne devrait-elle en signifier ie refus à l'Allemagne. » La «Nacion», organe des Mauristes, qui attache une haute importance à la dépêche de Washington, tsouve absolument injustifiées les accusations à charge de l'Espagne quant au ravitaillement des sous-marins allemands, et les qualifie de suspicion dépourvue de toute base sérieuse. Ce journal requiert les Etats-Unis de produire, aux yeux des dirigeants espagnols, la preuve, pour agir, le cas échéant, contre les sous-martns, et ajoute que si les plaintes formulées par l'Amérique du Nord à charge des armateurs espagnols devaient être confirmées, le Gouvernement prendrait sans doute les mesures voulues pour contrecarrer la manière d'agir, tout à fait préjudiciable aux intérêts espagnols, des armateurs d'Espagne. Le journal engage la presse à la prudence pour traiter ces questions, et, pour les solutionner, il déclare s'en remettre au gouvernement. L'Epoca, organe datiste, prend également position contre les accusations libellées au télégramme susmentionné, et explique que la présence de sous-marins allemands à proximité de la côte espagnole serait loin de suffire pour permettre la conclusion qu'ils se sont approvisionnés aux ports espagnols, des marchandises dont ils ont besoin ; enfin, l'auteur de l'article s'en réfère aux opérations des sous-marins dans les eaux américaines et aux explications y relatives du secrétaire l'Etat Lansing. Le Déba.te s'exprime en termes analogues, et préconise la publication du texte du traité de commerce hispano-américain, puis affirme, en se basant sur des nouvelles précédemment publiées, que l'affirmation des Etats-Unis, au sujet de l'autorisation d'exporter les marchandises destinées à l'Espagne, ne réponde pas aux faits leels. Le Libéral demande, lui aussi, la publication du traité de commerce, lequel fut, d'ailleurs, conclu sans l'acquiescement du Parlement, et aux termes duquel l'Espagne contracte l'obligation de ravitailler les troupes américaines en service en France. Le convoi hollandais armé. Le «Nieuwe Rotterdamsche Courant» apprend que S. M. la reine Wilhelmine a reçu en audience le capitaine de vaisseau de Jonchere, commandant du convoi qui prendra la mer sous peu à destination des Indes Néerlandaises, ainsi que le capitaine de vaisseau Gooszen, commandant du croiseur auxiliaire «Tabanan». Ce dernier a également été reçu en audience par S. M. la reine-mère et par S. A. le prince-con-sort.Le statut des îles Aaland. Stockholm, 1G juin. —. On mande d'Helsing-fors que les îles Aaland ont définitivement été reconnues comme province autonome. Le nouveau gouverneur, le conseiller de justice M. K. von Isakson, passe pour avoir la confiance de la population insulaire. Cette mesure et d'autres encore donnent l'impression que le Sénat s'efforce de donner satisfaction aux vœux de la population suédoise de Finlande, qui depuis quelques semaines estimait que ses intérêts étaient menacés. A ce point de vue, on attache une grande importance aux dispositions du nouveau projet de Constitution, qui assurerait en principe l'égalité des deux langues nationales. Le congrès panrusse à Moscou. On mande de Stockholm que le 5me congrès panrusse est convoqué à Moscou pour le 28 juin. D'après les ordres du gouvernement des Soviets, ce congrès doit se tenir tous les trois mois. A chaque congrès on élit un nouveau comité central, pour autant que le dernier ne reste pas en fonctions, ou qu'un ou plusieurs commissaires du Peuple ne soient remplacés par d'autres. Le congrès panrusse représente le pouvoir politique suprême de la République" russe. La situation politique en Finlande, Stockholm, 1G juin. —■ Le «Svenska Dagbla-det» apprend d'Helsingfors qu'après les débats qui, pendant deux jours, ont eu lieu à la Diète, on ne croit plus qu'il soit possible de réunir pendant la session actuelle la majorité indispensable pour prendre une décision sur le projet de loi qui doit fixer la forme du gouvernement de la Finlande. Au cours des débats, M. Svinhuf. vud s'est prononcé en faveur de ia monarchie, MM. Stahlberg et Alkio, adversaires principaus de la monarchie, préconisent un referendum po< pulaire. On mande, d'autre part, que l'opposé tion contre la forme monarchique est soutenu! par les subsides de l'Entente. Démission de M. Badoslawoff, Sofia, 17 juin. — Le président du conseil Ra« doslawoff a remis au Roi la démission du Cabi-net. Le Roi a accepté leur démission et a pi i<5 les ministres de continuer l'exercice de leurs fonctions jusqu'à la constitution du nouveau Cabinet. L'incendia de Stamboul. Constantinople, 10 juin. — O'après le «Tas> wir-I-Efkier», ©OÔO maisons ont été détruites pal l'incendie. Les dégâts sont évalués à plus de 4 millions de livres. Le nombre des personnes sans abri s'élève à enviroa 80,000. DÉPÊCHÉS Le butin de la dernière offensive autrichienne. Vienne, 15 juin. — De la «Neue Freii Presse» : Vu l'anxiété avec laquelle on attend les opérations d'assez grande envergure annon. cées par nos adversaires au front Sud-Ouest, il sera peut-être intéressant de rappeler quelques chiffres, que je tiens de source autorisée, au sujet de notre butin durant l'offensive d'automne contre l'Italie. D'après ceux-ci, le butin en ma. tériel de guerre s'éleva, pour autant que l'on a pu le recueillir jusqu'au mois d'avril, à 2300 canons. dont la moitié de lourd «alibr«, environ 3000 mitrailleuses, 400 lance-mines, 10,000 fusils d'infanterie, quelques millions de grenades à main, plus 1 million et demi de projectiles d'artillerie, 52 millions de cartouches d'infanterie et de mitrailleuses, 700,000 kgs. de poudre, 158 avions dont 30 en parfait état de conservation. Tous ces chiffres reposent sur des constatations officielles, évaluées au minimum. Il faut y ajouter encore les stocks de provisions, les dépôts de mouture, les magasins de fourrages, les dépôt3 de benzine, les pneumatiques ; des parcs de chariots et d'automobiles sont également tombés entre nos meins et ont pour la plupart été utilisés tout de suite. Il ne faut pas oublier les grandes provisions de produits chimiques et de médicaments. La valeur du butin italien total s'élève à plusieurs milliards. Le transport de ce que l'armée du front n'a pas su employer aussitôt, tel que îe vieux matériel, etc. vers l'arrière du front, n'est pas encore terminé à l'heure actuelle. Les ensauragements de Lord Mltner Londres, 15 juin (Reuter). — Au cours d'un discours tenu cet après-midi à Londres, Lord Milner, membre du cabinet de guerre, a déclaré que c'était un sentiment réconfortant de voir le peuple anglais, plus uni que jamais au cours de la plus grande trihulation qu'il eût jamais subie. « Au cours de cette longue guerre », dit-il, « ii y eut des temps où nombre de gens doutaient, en Angleterre, parce qu'ils ne comprenaient pas les buts de guerre du pays, mais ceux qui prêchent la guerre ont complètement cclairci ce de quoi ii s'agissait. L'idéal de l'Al-j lemagne est en une Europe centrale, un endïoii* central-européen d'une force irrésistible, sonte^ nue par une industrie gigantesque retirant seSi matières pre m: ères du restant du monda ïiuk conditions posées^ par l'Allemagne. De cette façon, nous obtiendrons, comme ('rots vassaux, la paix a l'avantage d'un grand état tout-puissant. C'est là la paix allemande dont nous avons- vu l'exemple en Russie et ert Roumanie. C'est là la mission de l'avenir qui oblige l'àme allemande à nager sans cesse à travers des mers de sang plus vastes. Il est absolument certain que ce but ne saurait être atteint. L'Allemagne et ses alliés échoueront dans leurs plans, de même que tout essai d'assujettir le monde a échoué depuis l'empire romain jusqu'au temps de Napoléon. Nous sommes arrivés aujourd'hui à l'apogée de îa plus grande puissance de l'Allemagne et c'est pour cela que nous devons combattre comme nos grands alliés français .combattent à l'heure actuelle. Le ministre de la guerre allemand s'est moqué des réserves françaises, mais rira bien qui rira le dernier. Je ne saurais évaluer les forces qui ont été lancées dans 1<3 combat depuis le début de cette grande bataille, mais les aurais-je même, que je vous étonnerais et qu'en tout cas, je ious montrerais que notre confiance dans les alliés et les Anglais est justifiée ». Finalement, Lord Milner déclara qu'on doit se garder de critiquer les alliés même dans le cas de la Russie. Rieii n'est plus inconvenant que d'insulter la Russie. En réalité, tous les alliés ont fait de leur mieux. Dans tous les pays, il y a des traîtres. Partout, il y a quelques ennemis, peut-être même des sujets ennemis. Ce sont ceux-là qui dans la plupart des cas se trouvent dans les coulisses, chaque fois qu'il s'agit d'exciter une nation alliée contre une autre. Il faut à tout prix écraser les tê* tes de ces vipères. L'unité morale des alliés dévoués à une cause unique est chose précieuse. Nous nous soutiendrons mutuellement et nous serons indulgents l'un pour l'autre jusqu au triomphe final qui appartient peut-être encore à un avenir lointain auquel nous ne pouvjas douter. » Le «Belgischer Kurier» fait suivre ces extiïits des commentaires suivants: « Plus la cause des alliés devient mauvaise, et plus fort devient le besoin de consJUiioa et de bannes paroles. Nous pouvons inscrire jusqu'à un certain point de pareils enca te m -ni* à notre actif. Cette fois encore, Lord Milnei avait une mission très honorable. I.?s orateu's se succèdent, mais ils cha itent tou;or s le même air et essaient de clouer l'Allemagne au pilori mondial comme un objet d'épouvante. Tout ie monde sait que pour cela il faut beaucoup de mensonges, beaucoup de calomnies, et beaucoup de paroles dont le sens est détourné. Lorsque Lord Milner dit par exemple que nous voulons assujettir le monde, ce n'est pas nous qui sommes atteints par là, mais bieii l'Angleterre elle-même. Ce que Lord Milner déclare en grand mystère des réserves s'appliquera bien plutôt aux Français "ui se plaignent depuis longtemps de l'appui insuffisant des Anglais. D'autre part, il endosse selon la recette française tout ce qu'il y a de défavorable dans la situation à l'activité des traîtres. C'est très malheureux de ne pas trouver d'autres explications. Les accords anglo-suédois. Stockholm, 16 juin. — L'accord de tonnage avec l'Angleterre a été ratifié vendredi. Stockholm, 16 juin (ag. tél. suéd.). — L'accord commercial avec l'Angleterre a été ratifié aujourd'hui au Conseil des ministres. Nouveaux troubles en Irlande Amsterdam, 15 juin. •— Reuter signale des troubles graves dans la localité irlandaise de Ballyeas, comté de Gahvay, où se sont produites- des collisions entre la police et la foule, à la suite de l'arrestation de deux aides d'un négociant en denrées coloniales. La foule sa rassembla devant le bureau, de police et prit uno attitude menaçante telle que la police menaça celle-ci de coups de matraque, à la suite de quoi la foule commença à la lapider au moyen ds pierres et d'œufs. Les chemins_ conduisant à la ville furent barrés perpendiculairement de troncs d'arbres et de fil de fer barbelé, afin d'empêcher les fonctionnaires de la justice d'avoir ac« cès à la ville et aux édifices de la justice où devaient se juger les r>ersonnes inculpées. Lorsque. les deux personnes arrêtées furent amenées à la prison de Sliro, une seconde rencontre se produisit entre le peuple et les policiers. Le chef de la police ne parvenant pas à mater les ■ •gens à coups de matranue, une nouvelle rencontre se produisit, au cours de laquelle % personnes furent blessqf4'~

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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