Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1404 0
19 oktober 1918
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 19 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sf2m61df78/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT samedi ist Octobre 1aî8. • s» 1454 \ '. 1 'trŒessgrr:rrr^..:.:.^ass3 abonnement Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous lei BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a( tssées exclusivement au bureau de poste qui a délivré ^abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois 1 mois : Fr. 9,00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE s 125,000 par jour Samadï 13 Octobre 1913. » 1454 ANNONCES Faits divers et Echo ligne, fr. 5 00 Nécrologie • • . çq Annonces commerciales . . * 2 00 Annonces financières ..... ' ' * ' 200 PETITES ANNONCES. . . Ugiwdfc'ligne! i'xa Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par joui raie des fromages. Il déclara, en avouant sa OU VA=T=ON ? Sous la pression du nombre, les années allemandes reculent pour raccourcir leur front à l'Ouest et leur résistance ne faiblit nulle part. Pendant ce temps on négocie et la dernière note de M. Wilson sera suivie bientôt d'une autre réponse de l'Allemagne. La paix reste en marche et comme jadis la justice, suivant le mot fameux de Clemenceau lors de l'affaire Dreyfus, et rien ne l'arrêtera plus. Le monde en a assez de la guerre : il en a la nausée et la pression de l'opinion publique imposera finalement la solution attendue malgré les résistances des généraux anglais et français qui ne rêvent que de poursuivre la guerre pour leur plus grande gloire personnelle. Ces professionnels de la guerre ont un métier lucratif dont la guerre est l'unique raison d'être. - La paix et le désarmement leur supprimeraient leur double solde de campagne et l'avancement facile et rapide que les hostilités leur permettent eans effort. Voilà pourquoi l'officier de carrière est comme le reître du moyen âge, toujours friand des batailles. Mais le pauvre prolétaire qui depuis plus de quatre longues et mortelles années, dort sur la terre nue ou détrempée, mange au hasard des marches et vit en somme comme une hrute privée de tout confort comme de tout foyer familial, est assurément d'un avis tout différent. Si on le consultait par un referendum secret et obligatoire, la clameur qui sortirait des urnes de ce scrutin populaire serait un formidable cri de réprobation contre le monstrueux et anachronique fléau qu'est la guerre. Je reste plus que jamais convaincu que jamais le peuple allemand n'a voulu la guerre. Guillaume II encore moins peut-être. Non, on ne s'expliquerait pas comment cet homme si intelligent, si accueillant aux Français, si cultivé, si artiste, si moderne et d'idées personnelles si démocratiques (l'Allemagne lui doit notamment tout son admirable système d'assurances sociales et de réformes ouvrières), aurait commis la stupide folie de régner pendant un bon quart de siècle au milieu d'une paix profonde alors qu'il a eu depuis 1888, vingt occasions de réussir une guerre qui, en trois mois, aurait anéanti la France. En 1000, l'assassinat de l'indépendance des Boers du TranSvaal et de l'Orange par la rapace Angleterre lui fournissait encore le plus vertueux prétexte d'attaquer avec succès l'Ennemie, et plus tard l'incident da Fachoda, où les Anglais humilièrent à jamais la France en chassant du Nil le commandant Marchand, eût pu, s'il avait seulement levé le doigt, lui valoir l'appui instantané et unanime de l'opinion française pour l'aider à venger ce sanglant affront. Guillaume II n'en fit rien. Pacifiste à outrance, il s'était révélé pendant tout son règne glorieux et pacifiste il entendait rester; car le Kaiser est avant tout un idéaliste et un chrétien zélé et fervent et déclencher sur l'Europe et le monde l'épouvantable boucherie à laquelle nous assistons avec horreur depuis quatre ans, lui semblait un crime sans nom. Voilà des faits qu'il faut rappeler encore parce que c'est la vérité historique contre laquelle rien ne prévaudra à la barre de la postérité qui juge sans appel. On a parlé de Sa « poudre sèche », du « glaive, maintenu aiguisé » et autres foudres oratoires de l'Empereur parlant à ses soldats. Il n'-y a jamais ou au fond, dans toutes ces allocutions retentissantes, autre chose que la volonté légitime de garder une armée capable de défendre au besoin l'Allemagne en cas d'agression. Toute guerre, mémo les Croisades du moyen âge et la Guerre de Trente ans, a en réalité des causes profondes et lointaines purement ou avant fout économiques ou sociales auxquelles ge mé- iv.1 ;r.t ....Aoë-ffe^.ôat-3 politique,, qui ea vicièrent l'essence et en orientèrent plus tard la solution pouvent inattendue. La guerre mondiale de 191-1 n'échappe pas à cette loi Suprême de l'Histoire. Nous l'avons prouvé ici vingt fois depuis quatre ans. Seuls complotèrent la guerre ceux qui y avaient intérêt. Les Anglais pour annihiler la concurrence de plus en plus désastreuse pour eux de l'Allemagne, les Français pour reconquérir l'Alsace-Lorraine, enlevée à l'Allemagne par ï.ouig XIV en 1648 (traité de Westphalie et Guerre de Trente ans) , les Italiens pour prendre à l'Autriche des provinces où on parle i italien, les Roumains pour s'annexer ia Transylvanie, la Bukovine et le Bant de Croatie les Serbes pour s'agrandir de tous les territoires serbo-croates de l'Autriche-Hongrie, la Russie afin de mettre 1?. main sur Constantinople et les Dardanelles, et les Yankees pour s'adjuger définitivement l'hégémonie commerciale en Amérique et, si possible,en Asie orientale tout en faisant rentrer leurs créances, vu les nombreux milliards prêtés à l'Entente, à qui ils n'ont pas depuis le début cessé un seul jour de vendre au prix fort fcrce munitions avant d'arriver à la rescousse pour lui éviter la défaite, inévitable sans leur appui final. L'Angleterre avait, avec une habileté consommée, préparé, avec Edouard VII, l'encerclement politique de l'Allemagne. Les Panslavis-les impatients décrétèrent la mobilisation de la Russie malgré le faible Nicolas II. L'Allemagne dut défendre son alliée l'Àutriche-Hongrie, car elle se savait plus visée encore que cette dernière. On sait le reste. L'Allemagne se défend donc sans plus, car la minorité remuante des Pangermanistes aurait été impuissante à l'entraîner dans cette aventure où elle savait qu'elle .jouerait sa destinée. Où va-t-on maintenant ? A la Paix! en un, deux ou trois actes, avec des retards certes, mais on y va. Pacifiste et antimilitariste par tempérament, Îe crois que cette guerre aura mieux servi mon déal que tout un siècle de conférences de La Haye et de Congrès ittter parlementaires. La guerre est un de ces fléaux qui se tuent par leurs excès mêmes. On appelle cela en ma-jhématiques faire la preuve par l'absurde. Or, ïien de plus absurde que de s'entr'égorger en masse pour des questions que le simple bon sens Vous dicte de régler à l'amiable ou par arbitrage, t'est cette solution qui prévaudra avec la Ligue des Nations qui ne saurait exclure ni l'Allemagne ni aucune puissance. L'inutilité relative des résultats de cette guerre nous montre à l'évidence qu'elle n'aura été en résumé qu'un châtiment, une expiation que la providence a infligée à l'Humanité en punition £e sa trop longue méconnaissance de la justice itégrale ici-bas. Marc de Salm. LH GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 1S octobre. Officiel de midi: Théâtre «3o la cBorrt à l'Ouest Ces derniers jours nous avons évacué certaines parties de la Flandre et du nord de la France, fvec les villes d'Ostende, de T out c oing ,R oubaix} ille et Douai et occupé des lignes situées flus a Verrière du front. Entre Bruges et la Lys, l'en- Cemi a fréquemment attaqué hier avec des forces ssea considérables. Il fut repoussé. Des compagnies anglaises oui avaient poussé de l'avant au nord de Courtrai au delà de la Lys furent refoulées en contre-attaque. A l'est de Lille et, de ffouai il n'y a plus qu'un faible contact de com-iat ave;, l'adversaire. Entre J.e Cateau et l'Oise la bel aille s'est de 'nouveau déclanché», Anglais, Français et Américains CM de nouveau cherché à percer noire front en engageant des moyens de combat considérable g. Des deux cêiés it Le Cateau, les attaques Ce f ennemi ont échoué devant nos lignes. Des endroits de pénétration locale ont de nouveau été déblayés. Entre Le Catcmt et Aitonville l'ennemi ' et pénétré en certains endroit) dans nos lignes. Après un combat plein d'alternatives, nous avons enrayé la marche en «vanj de l'ennemi devant notre artillerie sur la rente aillant de Le Cateau à LaSSigny, près d» La Vallée Mulâtre et de Mennevret, ainsi qu'an nord-est d'Aisonv'ille. Là où l'ennemi parvint à dépasser cette ligne il fut repoussé à nouveau par nos contre-attaques. De même les attaques ennemies dirigées contre le / & * (/ ) '■ front de l'Oise au nord d'Origny sont restées vaines. .4 l'Aisne l'adversaire a continué ses violentei attaques à l'est d'Olizy. Il fut repoussé au cour, d'âpres combats. Des chasseurs prussiens ont exé culé avec succès, des entreprises d'attaque t l'ouest de Grand-pré, ainsi que des Brandebour geois et des Saxons sur la rive orientale de li Meuse. BERLIN, 17 octobre. — Officiel : Entre Le Catcau et i'Oise, l'ennemi a de nouveau attaqué sur un front de plus de 35 kilomètres de large. La tentative de percée, engagée avec de grandes ressources, a été anéantie. Ses attaques ont échoué en partie devant nos lignes; nous en avons enrayé une autre partie devant noire position d'artillerie. En Flandre, à l'Aire et à là Meuse, simples combats locaux. BERLIN^ 17 octobre. — Officiel ; L'uEvenmg News» de Londres annonce que le gouvernement anglais serait en possession de docxi-ments fournissant la preuve complète de ce que le soui-marin ayant opéré le coulage du paquebot «Leicesler» aurait été envoyé avec ordres préc s de couler les vapeurs de passagers au sud de l'Angleterre et de l'Irlande. Ce sous-marin aurait reçu l'ordre après que, au début de la semaine dernière, le chancelier eût envoyé sa note de pa:x à Wilson. Ce tournai ajoute ce qui suit : « Le [ait était probablement connu de Wilson avant qu'il envoyât sa réponse à l'Allemagne ». Or, on mande de source autorisée : « Cette information de l'uEvcning News» est inventée de toutes pièces; elle n'est, sous aucun rapport, conforme, à la réalité, et, comme on le constate par les articles de la presse anglo-française, toutes les tentatives cfs ce genre visent ouvertement à jeter le discrédit sur l'Allemagne et à susciter, dans , les tangs des ennemis de cette dernière, la volonté de continuer la auerre à outrance » AUTRICHIEN VIENNE, 17 octobre. — Officiel : Dans les Sepl-Communes, nous avons repoussé des attaques de reconnaissance des Italiens. En Albanie, des combats d'arrière-gardes se sont déroulés au nord de Tirana. Les Serbes ont avancé jusqu'à la Mor-awa occidentale. Leurs attaques à l'est de kaiser-Rudolf-Useviac ont été repoussées. FRANÇAIS PARIS, 17 octobre. — Officiel, 3 h. p. m. Pendant la nuit, le contact a été maintenu sur tout le front de l'Oise et de la Serre. Assez grande activité de mitrailleuses et d'artillerie. PARIS, 17 octobre. — Officiel, 11 h. p. m. Nos troupes opérant en collaboration avec les troupes anglo-belges, après avoir, les jours précédents, participé à la magnifique avance réalisée sur le front des Flandres, conquis Hooglede, Roulers, Lichlcrvelde et de nombreux viltaqes, se sont emparées aujourd'hui de Pitthem. Hollebeke et Wm-ghem, malgré l'énergique résistance de l'ennemi. Dans la région de l'Oise, nos troupes ont mené toute la journée de vives attaques entre la forêt d'Andigny cl la rivière; elles ont obtenu des gains notables, pris de haute lutte le petit Verly Marcha-venne et atteint les lisières nord de Grougis et de EspusouviUe ainsi que les abords de Ilauteville. Sur la rive gauche de l'Oise, nous nous sommes emparés de Monl-Dorigny. HOO prisonniers sont actuellement dénombrés. Entre l'Aisne et l'O se, des combats se sont engagés à l'ouest de Grandpré où l'ennemi a corilre-attaqué avec violence. Dans cette région, nous avons fait de nouveaux progrès au nord de Olùy. ITALIEN ROME, 16 octobre. — Officiel : Quoique le mauvais temps ait entravé l'action de noire artillerie, celle ai a dirigé un violent feu concentrique et une canonnade de d'version sur les tranchées de l'ennemi, endommageant ses ouvrages de défense et jetant le désarroi dans ses moa-venients de troupes. Nos patrouilles ont été trè actives, surtout le long du Piave. Dans le secteur de montagne, nous avons exécuté des coups de main près de Sano (sud-ouest de Mon), sur le haut ■ plateau d'Asiago et sur l'Asolone; nous avons fait SI prisonniers. La nuit du 14 au 15 octobre, l'ennemi a dirigé deux attaques sur nos positions près du Monte Carno et du Vallarsa; il a été repoussé chaque {ois avec de lourdes perles. ANGLAIS LONDRES, 15 octobre. — Officiel : Les troupes alliées, qui se battent en Flandre sous le commandement du roi Albert, ont continué aujourd'hui leurs attaques. Les Belges ont avancé jusqu'aux lisières du bois de Wynendaele et jusqu'aux abords ds Thouroul. Les Français ont atteint les abords de Lichter-velde et ont progressé vers le sud au delà de la vow ferrée Routers-Lichterveldc, malgré la résistance acharnée de l'ennemi. Au sud du canal, les Belges ont occupé Lendele.de. La lie armée anglaise a atteint Le Chat, sur la roùle de Courtrai ù Inr/elmunster; elle s'est emparée des villages de Gulleghem et de Heule el a avancé jusqu'aux abords de Courtrai. Les Anglais se sont aussi emparés de Menin et de W-crvicq et onl pris p:cd, à proximité de celle dernière localité, sur la rive droite de la Lys. Depuis le 1au malin, les troupes alliées ont fait 12,000 prsonniers et pris plus de 100 canons. LONDRES, 17 octobre. — Officiel : Les Anglais ont occupé Tripolls (au nord de Beyrouth.) el Iloms, en Syrie. DERNIERES DEPECHES lin mssifeste deS'Eniperciif d'Autriche L'Autriche Etat fédérât!! Vienne, 17 oct. — Le «Journal de Viennes : consacre une édition spéciale au manifeste suivant de S. M l'Empereur : « A mes fidèles peuples autrichiens ! « Depuis mon avènement au trône, je me suis nettement efforce de conquérir pour tous mes peuples la paix tant souhaitée et d'indiquer aux peuple-s austro-hongrois les voies au moyen desquelles ils peuvent développer victorieusement, sacs, être entravés par les obstacles et les froissements, l'énergie de leur popularité et la mettre fructueusement à profit pour leur bien-être intellectuel et économique. La terrible lutte mondiale a entravé jusqu'ici l'œuvre de paix. L'hé-rc.j'sme, la loyauté et la tolérance pleine de sacrifices de la misère et des privations ont glo-, rieusement défendu la patrie par ces temps dif-; ficiles. Les rig-ueurs de la guerre doivent nous ; assurer une paix honorable, uaix au seuil de laquelle nous nous trouvons actuellement, grâce à Di-wi. C'est maintenant que, sans retard, la . réorganisation de la patrie doit etre entreprise, auprès ses bases naturelles, partant d'après epiles qui inspirent le plus de confis«ne. A cet ég-ard, il s'aigit de faire concorder soigneusement les vœux des peuples autrichiens et d'en amener la réalisation. Je suis résolu à mener à 'bon terme cette, œuvre, avec la libre collaboration de mes peuples, d"aprcs l'esprit qui préside aux principes que les monarques coalisés ont^ fait leurs, dans leur offre de paix. Conformément à la volon-té de ses peuples i'AurMche deviendra un Eîaî féaérai, au sein duquel chaque race de peuples constituera sa propre chose cublique politique sur soa territoire d'élection. _ La réunion des" territoires polonais d'Autrich* a l'Etat indépendant de Pologne n'est en aucune façon anticipée par là. Conformément aux vœux de ses populations, la ville de Trieste aura droit à une situation oar-ticulièr«.Cette réorganisation qui n'entame en aucu,n« façon l'intégrité des pays de la sainte couronne hongroise, assurera à chaq-ue Etat national iso!« son autonomk. Mais elle protégera également efficacement les intérêts communs et les fera valoir partout où la comTnunauté correspond à un besoin vital de chaque Etat en particulier. La réunien des forces ds tous sera affectée en particulier à résoudre fructueusement les grandes tâches qui se dégagent des effets de la guerre d'après Je droit et l'équité. Jusqu'à cc Que cette réorganisation s'effectue par la voie légale, les institutions existantes resteront en vigueur pour : la sauvegarde des intérêts communs. Mon gou-r vennement est chargé, de préparer sans retard . tous les travaux nécessaires à la réorganisation i de l'Autriche. Mon appel s'adresse aux peuples . sur l'autonomie desquels s'édifiera l'Etat nou-i veau, afin qu'ils collaborent à la grande œuvre par leurs conseils nat..>naux, constitués par les députés de la Chambre de chaque nation, chargés de faire valoir les intérêts des peuples l'un envers l'autre, ainsi que d'assurer leuirs rapports avec mon gouvernement. Fortifiée ainsi par l'union des natio? s qui l'entourent, notre patrie sortira ainsi cor|me une ligue t!e peuples libres des tourmentes d la guerre. One le Tout-Puissant accorde sa bc lédiction à notre travail, afin que la grande œuv e de paix que nous avons réalisée puisse être le symbole du bonheur de tous mes peuples. » Vienne, lfi octobre. (s.) Hussarek. j (s.) Charles. Simultanément, l'Emspreur Charles a adressé le manifeste suivant à ''armée et à la flotte: * Conformément aux >Vœux de tous les peuples de l'Autriche, leur groupement en Etats cationaux vient de les réunir en un Etat fédé-ratif. Si, de ce fait, les obstacles nui ont existé d'un côté à la vie commune des peuples, d'un autre côté il faut qu'à l'avenir la voie soit ou-yerte, libre et sans entraves, aux efforts communs en vue du bien de notre peuple et de la patrie. C'est en ce monient d'importance capitale que je m'adresse à l'armée et à la flotte. La fidélité et l'union dé toutes les nationalités dans leurs rangs, les cnî touiours indissolublement unies avec moi. J'ai la confiance inébranlable que l'esprit de fidélité et d'union qui a existé de touit temps et Lui est resté actuellement aussi complfctemen! intaict continuera à exister d'une manière_ indissoluble. Nous le garderons. Ce Sera l'héritage* le p'us Précieux des nouveaux Etats autrichiers. auxquels il sera utile et réconfortant. Ainsi veuille Dieu h * (s.) Charles. Schonbrùnn, 17 octobre. Constitution de c?uati4 Etats nationaux Vienne, 17 oct. — L'«A<lht-Uhr-Blatt» annonce que le président du conseil a fait cet après-midi des communications aux C(fefs des divers partis parlementaires au sujet de «la proclamation dans laquelle sont ordonnés les "préparatifs à l'approbation d'Etats nationaux et de <-ouvennements nationaux en Autriche-Hongrie On <3it qu'on prévoit d'abord la constitution de quatre Etats nationaux, notamment: un Etat germano-autrichien, un Etat tchécoslovaque, un Etat illyrien et un Etat ruthène. Ces Etats iouiraient en commun d'un chef d'Etat, d'une représentation à l'é-trangeir et d'une armée. L'opinion de fa presse allemande Berlin, 17 oct. — On peut voir par la résolu-lution de la publication du manifeste ci-dessus, en ce moment, une nouvelle preuve que la Couronne est déjà instruite de la prise de position du gouvernement américain, vis-à-vis du problème des nationalités austro-hongroises. Le torres-pomdant viennois du «Berliner Tagebiatt» prétend tenir des milieux de la Cour que la mesure prise par l'Empereur se trouve en corrélation avec certaines nouvelles que la Couronne aurait reçues de Washington et des milieux anglais, d'aptrès lesquelles Wilson ne se serait point montré hostile à l'idée de la fédération des peuples de l'Autriche, à l'exception des Polonais.Pas encore de répansa de Wiïson à l'Autriche Vienne, 17 oct. — Le cont» Bu.rian a déclaré aeys&t la commission &c la >,i«lcg0tie)ï autrichienne pour les affaires étrangères: «Jusqu'ici, aucune réponse ne m'est parvenue. Aussitôt qu'elle nous parviendra, nous nous mettrons i.m-médiatemeint en rapport avec le chef de la commission, mais je me permets de vous faire remarquer qu'en délibérant au sujet des écrits qui s'échangent actuellement entre nous et nos adversaires, nous marcherons toujours d'accord avec l'Allemagne. Il ne faudra que très peu de temps pour qu'on aboutisse à une entente, mais peut-être aussi faudra-t-il 24 heures. Mais il faudra toujours un bref échange de vues avec Berlin, afin que nos deux points de vue respectifs ne présentent pas unie seule fois la nuance d'une contradiction. Uns solution imminente Genève, 17 oct. — De New-York au «Hçrakl» : Wilson soumettra à l'Autriche-Hongrie des propositions concrètes pour la réorganisation de la monarchie et pour l'entTée en pourparlers de paix. Vienne, 18 oct. — De la «Nouvelle Presse Litres : _ Aussitôt reçue la réponse de Wilson à l'Autriche et à la Turquie, des délibérations communes auront lieu entre les repiésentants de l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie et de la Turquie. Une prisa de position commune s-?ra prise à l'égard des propositions de l'Entente. VERS LA PAIX Délibérations au sujet de la nota de Wilson Berlin, 18 oct. — Du «Berliner Tageblatt» : La nouvelle note-ré!pon;sie qui sera envoyée à Washington n'était pas encore achevée hier. En ce qui concerne son contenu, l'aocord règne au Sein du gouvernement de même que chez toutes les instances délibérantes. Le texte n'est pas encore définitivement établi. On peut s'attendre à ce que la note exprime les sentiments qu'a fait éclore partout chez le peup'e allemand, le ton du dernier manifeste de Wilson. En ce qui concerne la guerre sous-marine, si un armistice intervient, elle finira par le fait, et nous possédions déjà une représentation émanant de la représentation populaire et indépendante de la confiance de la représentation du peuple. Le nouveau système serait particulièrement établi et assuré si l'adversaire apportait son appui aux courants réactionnaires nationaux en essayant de dicter sa volonté à un peuple qui a acquis son autonomie. Une entente ne deviendrait impossible que si Wilson croit pouvoir sans le moindre égard pour_ ses intérêts vitaux et pour ses sentiments légitimes, imposer une paix par la violence, au peuple allemand. Nouvelle note alleirantla en perspective Bâle, 17 oct. — De New-York au «Herald» de Paris : On attend pour dimanche à la Maison Blanche la réponse allemande, à la suite de laquelle Wilson donnera une réponse définitive. Le même journal annonce que la commission sénatoriale a siégé le 14 octobre, ixmr délibérer au sujet de la situation générale. Lansing1 a déclaré que les conditions de la deuxième note de Wilson étaient définitives. Le sénateur Lodge a demandé si l'Amérique exigera le remboursement de ses frais de guerre, mais il n'a pais été répondu à cette question. Manifestations pacïfScfyas dans la MStfi français Essen, 17 oct. — On niinde de Genève à la «Gazette du Rhin et de Westphalie» que des manifestations en faveur de la paix ont eu lieu lundi à Lyon, à Marseille «t dans d'autres villes du Midi de la France. A Lyon, le présidfc-nt des associations professionnelles a proposé «ne grève de sympathie d; 12 heures, pour samedi prochain, en guise de démonstration en faveur de la paix entre les peupls». L'abattement en Den jmark Cologne, 17 oct. —• A Copenhague, dit la «Gazette de Cologne», la dernière note de Wilson vient de susciter un vif émoi et de frapper d'é-tonnement non seultm«nt par son caractère irréconciliable et vengeur, KtAis aussi par sa rapidité d'envoi. A présent, c'est un profond abattement ^ui s'est emparé de tous ceux qui escomptaient la paix à brère échéance et appré-ciaie»t le du chancelier 1,5as d» Bs»d» à sa jus*» vsAvsr. I.» «Nati«nàltidtrxfo> dtxrlar» en*» Wilson vient ds rendr» imposaibl» towt» continuation dos pourparlers entr» Washington et Beriki concernant un armistice La situation militaire et fa note des Wiiscn Berlin, 17 oct. •— La conception prévalant dan» les milieux militaires au sujet de la note de Wilson marche de pair avec la conviction al solue et les idées qui subsistent dams les m lieux responsables ainsi que dans le grand pi blic. Les combats des derniers jours ont pr< cisément prouvé à nouveau combien il est fau> en principe, de croire que la puissance mili taire de l'Allemagne scit sur le point de s't crouler. Le front allemand n'est pas brisé et n le sera pas, malgré-tous les efforts de l'ennein: Gomme, au surplus, le maréchal Foch a pens devoir continuer ses efforts durant un laps d temps bien plus long encore, d'autant plu qu'en Flandre la saison des pluies est néfast pour les opérations, le haut commandement mi litaire de i'Entente doit lui-même tomber dan la perplexité, et c'est ce qui fait d'ailleurs res sortir combien le langage de Wilson dans s note est peu justifié par les réalités : les Aile mands peuvent compter ein outre qu'il ne ser; pas plus justifié dans la suite et ne le deviendr; jamais. Un appel des socialistes italiens Chiasso, 18 oct. — L'aAvanti» publie un ap pel adressé au peuple italien pnr le parti socia liste. Cet appel rappelle une déclaration de M Wilson, d'après laquelle la guerre est conduis par les gouvernements, mais que par contre, 1: paix doit être conclue avec les peuples. Le ju,ge ment des ouvriers n'est pas faussé par la pas sion ou par la désunion Ils doivent exiger l'ap plication du principe d'égalité et d'obligation! réciproques, qui doit valoir aussi entre les vain queuirs et les vaincus. La presse hollandaise La Haye, 17 oct. — Du «Vaderland» : La ré ponse du gouvernement américain provoque uni déception Nous espérions que la grande influen ce du président Wilson aurait amené la Franci et l'Angleterre à se rallier à son point de vue A présent que l'Allemagne est allée jusqul l'acceptation des clauses de Wilson, l'Amériqut exige la cessation des actes illégitimes en met autrement dit, de la guerre sous-marine ; mai: ne faudrait-il pas faire cesser également cet au tre acte illégal qui consiste à eouiper les vivre; aux citoyens allemands? En ce qui concerne 1s torpillage de deux paquebots, fait regretté pai l'Allemagne, puisqu'on en est aux échanges d( vues relatifs à la paix, la conclusion d'un armistice, en Somme, ferait cesser d'un coup toutes ces horreurs, lesquelles ne sont que la conséquence d'une mise à exécution illégale des opérations de guerre, entre autres, la réductior d'un peuple par la famine. Les méfaits accomplis sur terre doivent également cesser, le poinl de vue allemand marche d'accord ici avec le poini de vue américain. L'artillerie des alliés détruil des territoires français et flamainds dont la population a dû s'enfuir. La note ne dit rien des méfaits accomplis dans l'air ; serait-ce parce que les attaques aériennes des alliés ont été plus nombreuses que celles des Allemands ? En cc qui concerne l'exigence de garanties quant à l'abolition du régime autocratique, l'Allemagne peut répendre que, d'ores et déjà, les autocrates ont disparu. Que les Etats-Unis se tranquillisent au sujet des méfaits sur terre ; nous ne cessons pas d'espérer qu'ils vont d'ailleurs tenir parole, et mettre en vigueu: la trêve d'armes. En somme, s'ils désirent réellement la naix, ils ne doivent pas tendre trot fort la corde de l'arc La presse danoise Copenhague, 17 oct. — L'«Extrabladet», pourtant noté comme peu favorable à l'Allemagne, écrit : L'orgueil impitoyable et brutal qu'exprime la nflte de Wilson n'est que trop qualifié pour décider une nation ainsi traitée à se levei en fureur pour une défense à la vie. à In mort ; il v a encore des millions d'hommes ' an Aîlem-i-gne ; si l'on suit les conseils de ceux qui ont pour principe : «Le vainqueur au champ de bataille dictera les conditions de paix», on n'aboutira en aucun cas à une paix véritable pour le monde : ce serait peut-être un traité offrant des avantages sous de nombreux rapports, mais non pas une paix susceptible de nous faire aboutir à la Ligue des Nations, à la paix éternelle, à la solution de touis les litiges par l'intermédiaire des puissances. Nous ne pensons pas qu'on puisse édifier une paix aussi parfaite en se basant sur la teneur de la dernière note américaine. LA SITUATION A L'OUEST Les modificaticns du front de i'Alsne Berlin, 17 oct. — La position de retraite des Allemands à la courbe de l'Aisne entre Berry-au-Bac et le sud de Vouziers fait l'objet de ces considérations d'un rapporteur participant aux opérations : Quiconque a été témoin de la marche rétrograde des dernières troupes allemandes, qui, l'après-midi du 12, repassèrent le pont de l'Aisne, sait combien elle fut systématiquement cxécutée. Tandis que les postes ultérieurs prenaient leur position, il arrivait de la rive nord de l'Aisne, des informations des arrière-gardes ennemies qui s'y trouvaient ; l'adversaire ne suivait qu'avec des patrouilles à cheval peu considérables; ce ne fut que vers le soir qu'il fit suivre .ses détachements d'infanterie renforcés par quelques batteries, afin d'arriver au contact de combat. L'artillerie allemande dirigea sur les chemins de marche un feu perturbateur, et, à peine le dernier homme avait-il passé le pont de l'Aisne, que celui-ci était détroit par l'explosion. Tout en ménageant les bâtisses, dont la destruction leur avait été rigoureusement défendue, les Allemands firemt sauter certaines caves et abris souterrains particulièrement Solides oui auraient pu pjocurer directement abri à l'adversaire. On fit évacuer la population civile sur des chariots ou autres véhicules vers le hinterlamd, à 1 abri du danger, puisque la demeure de ces pauvres gens devenait une zone d'opérations où leur vie eût été par trop compromise. Bombardement de Tftieii Berlin, 17 oct. — La ville flamande de Thielt a eu des rues entières abattues par un bombardement d'une extrême violence, dnsi que nombre de victimes parmi sa population civile : il v aurait, en un seul endroit, dix Belges enterres sous les décombres. Le sort de Roulers; rectification Berlin, 17 oct. — Le radiotélégramme de Lyon en date du 1<5, à dix heures du matin, annonçait l'abandon de Roulers par les Allemands, qui, dit-il, auraient incendié de nombreux endroits de la ville. Ce radiotélégramme preuve une fois de plus que toutes les informations relatives à des destructions des Allemands en territoire occupé n'étaient basées que sur des motifs d'ordre propagandiste dénués de tout fondement, puisjque j,e radiotélégramme de Car-navon, lancé à 4 heures et demie après-midi, et émanant du rapporteur anglo-français Perceval Philippe, notifiait que la ville de Roulers était indemne. La destruction da Lacn Berlin. 17 oct. — La ville de Laon, où les Allemands avaient rassemblé la population urbaine et rurale, a été abandonnée sans aucune destruction de leur part. Les ravages causés sont le fait exclusif dé l'artillerie française. Durant la retraite également, la ville avait été épargnée par eux, et pas un seul obus allemand n'y était tombé. Les événements sur mer Stockholm, 17 oct. — Le vapeur suédois «Chio» jaugeant brut 180 tonnes est entré en collision avec un vapeur inccnnu, au cours d;e sa traversés d'un port anglais vers un port français, et a sombré. L'équipage a été sauvé. Attentat sur !a personne du comte Tisza Budapest, 17 oct. — Au moment où le comte Tisza quittait la Chambre des députés, après clôture de la séance, et s'apprêtait à monter en auto, un jeune homme s'approcha, revolver en main ; le chauffeur, ayant vu 1-e péril à temps, le frappa d'un coup de poing au visaae, ce qui le fit trébuche- et lâcher son revolver, rempêchant ainsi de tirer sur le comte. La police l'arrêta ensuite et, l'avant soumis à un interrogatoire, reconnut en lui un nommé Jean L«-kay Leitoer. âge de 23 ans. emjsJoyé à. la Cen- - - —w W |«ai JUUI I- traie des fromages. Il déclara, en avouant sa i- tentative préméditée, voir dans le comte Tisza i- i obstacle a la paix, voire même le promoteui :- de la guerre ; il ajouta que son projet avait :, comporté aussi un attentat sur la personne du - secrétaire d'Etat von Hintze, lors du séjour de ce dernier a Budapest, mais que l'homme d'Eta. e allemand avait quitté la ville avant que l'occa-. sion se fût présentée de le mettre à exécution. ^ Remaniement gouvernemental en Bavière s Munich, 17 oct.^ — La .fraction libérale du e «Landtag» a soumis au Parlement la motion ci-_ après : s i "^a f'tu.ation actuelle et les transformations . dans 1 existence constitutionnelle au Reichstag-i exigent, pour la Bavière également, une nou-_ velle ferme gouvernementale comportant une in-i tlnence appropriée de la population Sur la consti-j tution du ministère. Pour la bonne gestion d s aitan^s et le^ rnainti-en de l'ordre public, en cette epoque si pénible, il est nécessaire que le Gouvernement jouisse d'une confiance plus parfai'e - que ne peut le faire un simple ministère de fonctionnaires dans les conditions d'à présent. Il faut que tous les partis du pavs soient, grâce à - des reformes appropriées, rendus à même d'as-i sumer, en la personne d'hommes de confiance, - 1a responsabilité gouvernementale et ils ne doi- - vent pas se soustraire à l'obligation résultant de ; cette responsabilité collective. Unification du d>oït électoral en Allemagne Schwerin, 17 oct — La «Gazette de Mecklem-bourg» est informée que le gouvernement meck-lembourgeois se propose de soumettre à la séan-' ce du Landtag- qui aura prochainement lieu, un projet de constitution comportant le droit de | vote dans son acception la plus complète. c-i' - aU' oct- — k*1 «Gazette populaire de ijilesiic» annonce que la fraction du Centre, à la [ Chambre dos députés, a résolu à l'unanimité, lors de sa seance du 15 octobre, d'adhérer aux ■ trois projets de loi relatifs au droit électoral, à la nouvelle constitution du Parlement et aux ré-; formes constitutionnelles, dans le sens des résolutions prises par la commission «jjarlemen taire. Leipzig, 17 oct. — Le député Wilhelm Ditt-mann, du parti socialiste radical, qui avait été condamné à cinq ans de prison, vient d'être gracie et remis en liberté. Le commerce anglo-français Genève, 18 oct. .— Les journaux parisiens an-• nonçant que le gouvernement français a dénoncé le traité de commerce avec l'Angleterre. Explosion dans une usine de munitions française Le «Nouvelliste» de Lyon annonce ^u'une explosion a eu lieu à Vénissieux, à 7 kilomètres de Lyon, où un immense dépôt d'obus a sauté. Dans les fabriqués et ateliers du voisinage, tous les carreaux ont^été brisés et l'éclairage a été interrompu. Le bâtiment où l'explosion a eu lieu est complètement détruit Les incendies se multiplient de jnême que les explosions. Vénissieux ressemble à une localité qui aurait été détruite par un tremblement die terre. Les usines Ber-liet, situées dans le voisinage et qui construisent des tanks ont^ également souffert beaucoup. Les dégâts s'élèvent à plusieurs millions. Un autre dépôt d'obus situé non loin du lieu du sinistre, est irrémédiablement perdu et sautera fatalement à son tour. La population de Vénis sieux et de St-Fons a été évacuée. Félicitations des socialistes scardinaves aux socialistes allemands Berlin, 18 oct. — Les directions des partis socialistes suédois et danois ont envoyé à._la di-_ rectiop du fbutexzile aiiémand dos tc'egràn*i-~ mes de Sympathie, par lesquels ils le félicitent des réformes démocratiques qui ont été introduites en Allemagne avec la participation active des socialistes. Le télégramme suédois est si^né par M. Branting. La révolution au Portugal Berne, 18 oct. — Le signal de la révolution a ote oonné par la rébellion de la garnison d'E-vora. qui a fait prisonnier le général comman-dant la place. Le gouvernement prétend avoir déjà maîtrisé la révolution ; néanmoins, la censure défend la publication de nouvelles. Les hommes de la flotte sont tenus prêts pour parer a toute éventualité. Le tremblement de terra à Porto-RJco L'Agence Havas apprend de Porto-Rico que les villes de Mayaguez et Aguadilla ont beaucoup souffert dii tremblement de terre du 11 octobre. Celui-ci était accompagné d'un raz-de-ma-ree, qui a causé d'importants dégâts. On ne con-"ait pas encore le nombre exact des morts et des blessés. La grippe en Espagne Barcelone, 18 oct. — Pendant les 48 dernières heures, 478 personnes ont succombé à la grippe dans cette seule ville. REVUE DE LA PRESSE Une protestation de l'«Cplnïon Wallonne»: On lit dans l'«Opin:on Wallonne», qui paraît à Paris : « Pour quel motif la sûreté belge de Paris a-t-elle refusé un laissez-passer à l'avocat Muls, du barreau d'Anvers, qui devait se rendre sur le front, pour prendre devant la cour militaire la doiense de trois jeunes soldats, que le conseil de guerre de la G. D. A. avait condamnés pour cause de propagande flamande? Déjà, en première instance, deux avocats non militaires avaient été demandés : MM. Muls et Baels. Mais l'audience avait été fixée à une da'e où les avocats des prévenus ne pouvaient pas être à la barre. En dépit des protestations des accusés et des avocats qui avaient dû, à la dev-nière minute, accepter de remplacer les défenseurs absents, la remise fut obstinément refuses par le conse:l de guerre. De même, la cour militaire, avisée par télégramme de l'empêchement survenu à M. Muls par le fs.it de la Sûreté refusa de remettre l'affaire. Or, M. Muls n'avait été averti que trois jours avant la date fixée par l'audience (18 mars). Oue deviennent dans tout ceci la liberté d« la defense et les égards dus au barreau? » ECHOS ET NOUVELLES L'AGRAM3ÎSSEM£NT DE L'INSTITUT DES SOURDS-MUETS Il va prochainement pouvoir être don»é suite aux projets d'agrandissement des locaux de l'Institut dfs sourds-muets. Les études sont terminées, mais il avait été décidé de ne pas v donner suite avant la fin des hostilités, Dès que le moment sera favorable, on mettra en adjudication les travaux de construction d'un Institut provincial destiné aux jeunes filks sourdes-muettes ou aveugles. Le terrain, qui comprend plus de deux hectares, est acquis. L'établissement nouveau complétera pour la province du Brabant l'Institut pour l'éducation des sourds-muets et aveugles qu'elle a établi à Berchem-Ste-Agathe et qui fut décrété en 1883. Les deux Instituts Teîiinis comprends»nt ea totalité un espace de six hectares. THEATRE MOLIERE Dernières du «SECRET 0B POLICHINELLE ». Samedi 36 octobre, première d» la « SA-CRIFiEE » avec Mine î%9ina Christlaa et M. Ver-mandèla (prêté par le thédBre du Winter). (3512 LA FETI DE CHARITE organisée au Palais de Glace, au profit des Invalides de la guerre, so«s la présidence d'honneur de M. Fernand Braak*lair«, aura lieu le samedi 19 octobre, de 4 h. à minuit. A SAIKTSLGU DU LE La Soeiéié chorale »t »yi»pko*iq*e St-Jossph exécutera, le dimanche 3* eourant, à M he*rcs, la Messa solennelle poar t voix mixtes à ^r&ed orchestre, de II. Louis de Meilier, compositeur lei** connu, maître da chapelle de l'église ia Pi-Joeee. Cstte messe est un de ses chefs-d'œuvre et mérita d'être eutci'-*11-1 car tous les anjateurs d'art musical. QUINZE CENTIMES

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes