Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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16 oktober 1918
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s.n. 1918, 16 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w66930qp1k/
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Le Bruxellois TOURNAI/ QUOTIDIEN INDEPENDANT mercredi 16 Octobre 1918. • N° 145) ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les déclamations concernant les abonnements doivent être ai ssées exclusivement au bureau de poste qui a délivré i abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois 2 mois 1 mois Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 T ST? & É* £ ■ 125.00£S nfr ifîiit* Mercredi 16 Octobre 1918. • N° 1451 ANNONCES »£?ts ?lvf" et Echos La ligne, fr. 5 00 Nécrologie 3 00 Annonees commerciales ..#»...!!!] 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente ; BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne T9RAGE ; 125,000 par jour QUINZE CENTIMES Méfions-nous des faux bruits j Lorsque la fin du monde sera proche, lisons nous dans l'Apocalypse de St-Jean, les faux pro tliiares se mult plieront sur la terre, dans l'onde e' au firmament. Les faux prophètes pulluleront, le: prédictions les plus invraisemblables seront vo mies par les bouches les plus ignorantes L'uii criera : Allez là, Le Seigneur y est descendu et i n'y sera point, un autre clamera que les trom pettes d'airain ont sonné dans la Vallée de Jo Saphat, arrachant de leur sépulcre les généra tions mortes et ressuscitées pour le jugement detr nier. Or, les ossements des disparus m'auront pa: bougé de leur tombe. Et ainsi de suite, cai nous traduisons de mémoire ces versets trop ou bliés d'un des monuments les plus troublant; die la pensée humaine, je veux dire de l'Apocalypse écrite par l'apôtre visionnaire de Pathmos Depuis août 1914 que de cervelles ont achevé d>( se détraquer en chevauchant la chimère dès i' lusions et des prédictions. Tel député d.e Bruxe. les victime de la fureur de ses adversaires qu 1'assom.mèrem au coin du boulevard Botanique attentat qui lui brisa le crâne, achève de s'é teindre dans un asile solitaire où l'a conduit lî culture intensive des prédictions de guerre don' le gavèrent certains prêtres fanatiques et illu minés. En France même épidémie de mysticismi psycho-patholoigique. Quel dommage quie le docteur Charbonnier-Desbatty ne soit plus à mêm< de nous écrire sut cette névrose circonstancielle une moine graphie aussi vivante et aussi documentée que son bel ouvrage : «Maladies eit affec tions diverses de mystique®.La matftre ne lui eûi point fait défaut. Même les spirites s'en sont mêlés et le père Dor après feu Mme de Thèbes ci-devant l'oracle des Parisiens incrédutes el snobs, a été mis à contribution par maintes toquées et autres pointus fanatiques. La palme re ■vient cependant aux Français avec l'aventure du Sacré-Cœur et de l'héritier légitime de Louis XVI. La restauration de l'étendard fleurdelys^ est certaine, inéluctable. Vingt voyantes nouvelles ont surgi pour l'attester; des généraux comme le comte de Castelnau, un des héros de l'époque actuelle et dont le frère est jésuite, ont même aû consentir à ce que les régiments fissent broder un Sacré-Cœur sua: leur drapeau. Cette recrudescence de la foi en des événements inattendus, tels qu'une restauration monarchique ou napoléonienne en France, ne laisse pas que de causer à l'incrédule et radical Clemenceau les plus vives appréhensions. Les pnédiction-s du fameux moine de Lenine, homonyme défunt du fameux agitateur bolcheviste russe, avaient commencé en 1914 à détraquer nombre de dames et de messieurs appartenant à toutes les classes sociales. Foule de petits papiers jetés clandestinement dans les boîtes aux lettres continuèrent ce beau travail qui persiste encore. Brochant sur le tout les prédictions quotidiennes de nos étaits-majors de carrefours contribuèrent à accentuer en la chauffant à blanc, l'incurable crédulité des badauds. Les plus, sages se sont ressaisis. Mais voici que la paix semble poindre à l'horizon. Vite les têtes s'échauffent davantage, les prédictions, les racontars et les bruits les. plus fantastiques se remettent à circuler. Bref, les bourdes les plus saugrenues sont enfantées et avalées goulûment. Dans ce genre les prédictions sinistres ne manquent pas. Inutile de répéter que tout cela est jeu die badauds ou at-traps-nigauds à l'usage des naïfs. Si nous devons rester dignes il nous faut également rester sages. Le citoyen intelligent qui oe doit prendre aucune part à la direction des événements, et c'est le oas pour l'immense majorité des Belges, se doit de regarder se dérouler l'émouvant panorama historique auquel nous assistons en y prenant certes up intense et poignant intérêt, en exprimant même ses vœux les plus aTdents sans oublier ses préférences patriotiques, mais de là à croire à tous les potins, à colporter tous les cancans, à allonger les ailes de tous les canards, à paraître en un mot un gx>be-mouiche doublé d'un imbécile, il y a un abîme, que notre bons sens naturel nous interdit de franchir. Marc de Salm. Lft GUERRE /A TfV-a * •* -o -r r~\i -M -m v-C .-># jCSCZ -Z ^ H —. AU. 2Sl £S~*& JHL Ï*. 2k B~d0 Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 15 octobre. — Officiel: Théâtre eio la gsicrro à l'Ouoct Croupe d'armées du prince héritier Rupprecht En Flandre-, l'ennemi a refris ses attaques sur un large front, entre Zarren et la Lys. Il réussit à ■progresser au-delà de notre -position de première ligne. Vers midi, le combat s'arrêta sur la ligne Kortemark-est de Roulers, qui après un âpre combat tomba aux mains de l'ennemi, sud* ouest d'Iseghem et nord-est de Menin. Menin et JYervicq furent maintenus malgré de fortes attaques. Des tentatives de Vennemi en vue de franchir la Lys près de Comines, furent anéanties. Au cours de nouvelles attaques prononcées l'après-midi, Handsame et Kortemarh furent perdus. De fortes attaques, appuyées de chars blindés, des deux côtés de Gits ont échoué. Entre Iseghem et Menin, l'ennemi ne put gagner que ■peu de terrain l'après-midi, Combates d'avant-postes à l'ouest de Lille et Sur If canal de la Haute-Deule. Dans le secteur de la Selle, au nord de Haussy, et près de St-Souplet, des attaques partielles de Vadversaire ont échoué. Groupa d'arméas du Kronprlnz allemand Au milieu du brouillard matinal épais, l'ennemi déboucha à l'est de St-Quentin au delà de l'Oise et prit passagèrement pied sur les hauteurs au Sud de Marquigny et au nord d'Origny. Une contre-attaque concentriuqement engagée le rejeta des hauteurs sur l'Oise. Violents combats partiels devant le nouveau front au nord de Lao?i, à l'ouest de l'Aisne et dans l'arc de l'Aisne, au sud-ouest de Grandpré. Croupe d'armées von CaHtMtz Entre Aire et Meuse, les Américains ont attaqué avec des forces considérables. Le centre de gravité du combat était situé à l'est de l'Aire et des deux côtés de la route menant de Charpen-try vers Bantkeville. Les attaques réitérées, en partie jusque qiiatre fois, ont échoué des deux côtés de Romagne, abstraction faite d'un minime gain de terrain. Théâtre de la guerre au syd-est Sur les hauteurs au nord-ouest et au nord de Nisch, combats de moindre envergure. BERLIN, H octobre. — Officiel du soir : En Flandre, l'ennemi a attaqué Sur tin large front entre Dixmuds et la Lys. Nous avons enrayé le choc. A l'Oise et à l'Aire, ainsi qu'à l'ouest de la Meuse, des attaques franco-américaines ont échoue. AUTRICHIEN VIENNE, H octobre. — Officiel: Théâtre de la guerre italien Duels d'artillerie et engagements entre patrouilles à certains endroits. Théâtre de la guerre au Sud-îlst En Albanie, celles cle nos troupes qui se retirent, ont eu à soutenir des combats d'arrière-gar-, des avec des bandes. Dans le secteur au nord de Nisch, les combats de retraite, auxquels la population civile prend part, continuent. Dans la vallée de la Morava, une pression particulièrement forte Se fait sentir. Théâtre de la guerre à l'Ouest Pas d'opération importante à signaler auprès 'des troupes impériales et royales. TUBO C ON S TANT IN OPLE, 12 octobre. — Officiel: Front de Palestine : Opérations de reconnaissance de la cavalerie fnnemie dans la direction d'Huma. Pour le reste, rien de nouveau à signaler. s FRANÇAIS •à PARIS, U octobre. — Officiel de 3 h p. m. : Sur l'ensemble du front, nous sommes restés en is- contact étroit avec l'infanterie ennemie /Ui sud de ro- Chdteau-I'orcien, nous avons rejeté sur ta rive nord et du canal les derniers éléments ennemis qui résistent les encore. PARIS, H octobre. — Officiel de if h. p. m. u'fî Des opérations locales nous ont permis d'amétio-11 rcr nos positions sur la rive gauche de l'Oise, dans P~ la région de Mont-d'Origny. Au sud de la Serre, nous avons occupé Monceau-les-Loups et sommes parvenus à un kilomètre au sud d'A.tsis-sur-Serre; avec la coopération des troupes italiennes, nous >as avons enlevé et dépassé Sssonne. P:us à l'est, mal-m une r''s'stance très vive de l'ennemi, nous avons largement progressé sur la rive nord de l'Aisne el s avons porté nos lignes au delà des villages de la "a~ Malmaison, Lor-le-Thour, Saint-G:,rmainmont. Dans la région A'Asfeld, nous avons franchi l'Aisne en de plusieurs points au nord de Blanzy. ITALIEN lui ROME, 12 octobre. — Officiel : \Nous avons exécuté des coups de main sur tout Ç" le haut plateau d'Asiago. Les duels d'artillerie ont été particulièrement acharnés hier. Nos batteries ont 'nt à d verses reprises concentré un feu violent contre les points importants des positions ennemies. Au "^e confluent de l'Assa el de la Ghilpae. un de nos dé->c" tachements a pénétré dans les tranchées de la cima ne Tre-Pozzi; il a infligé de fortes perles à l'ennemi au milieu d'un combat acharné livré à coups de ^u" grenades à main et fait des prisonn'ers. Le nombre ^5" total des prisonniers restés hier entre nos ma ns sur luJ le haut plateau d'Asiago s'élève à i91. dont 10 offi-^nt cicrs. En outre, nous avons pris 9 mitrailleuses. s' Sur te reste du front, opérations hab'tuelles. Sur les versants de l'Altissimo, nos avant-postes ont repoussé des patrouilles ennemies. ? ANGLAIS LONDRES, 18 octobre. — Officiel : A l'est du canal de l'Escaut, nous avons pris pos-~ session de Montrecourt et avons atteint la lisière de Lieu-St-Amand. " Dans le secteur de Douai, nous ne sommes _0_ plus éloignés de la ville que de quelqoes cenlai-' nés de mètres; nous nous sommes emparés du Fau-^ bourg de Qucrchin et de Douai-prison, ainsi que de " la plus grande moitié d« Fiers. Durant la fournée, les combats locaux ont perduré entre nos délache-uS ments avancés et ceux de l'ennemi, sur la ligne de ux la Selle. Notre position de tite de pont dans la ré-gion cle Solesmes a été étendue. Sur la rive occi-en dentale de la rivière et notamment dans la région ,s_ de Haussy el de Saulzoir, nous avons fait des pro-;s~ grès. Des combats présentant un caractère local ont nj également eu lieu dans la région de Lieu-Sl-Amand. *u Nous avons fait un certain nombre de prisonn'ers. ut Le matin, de bonne heure, nos avant-gardes réus-rs sirent à franchir le canal de la Sensée près d'Aubi-la 0ny-au-Bac et à faire 200 prisonniers, mais de for-t£L_ les contre-allacfues ayant été engagées, elles ne pu-Ljs rent maintenir leurs positions, Àu nord-ouest cle n Douai, nos troupes ont continué leur marche en ;C1 avant. Nous tenons Courcelles-lez-Lens et Noyelles-s_ Godault et nous nous sommes emparés de la ligne du canal de la Haute-Deule sur tout le front entre Douai et Vendin-le-Vieil. Au cours de nos opéra-tiôTts dans ce secteur, nous avons fa t un certain nombre de prisonniers. En dépïï du mauvais temps ^ qu'U a fait le 1-2 octobre, nos avions, volant à faible hauteur, ont fêlé 2 1)2 tonnes de bombes o —» % DERNIERES DEPECHES "a VERS LA PAIX nt _ L'arrivée de la note allemande à Washington L' « Hollandsch Nieuws-Bureau » apprend de n_ Washington qu'immédiatement après l'arrivée du ^ texte officiel de la note allemande, M. V/ilson in a convoqué MM. Lansing, Baker et Daniels, à a_ la Maison Blanche, où une conférence de deux heures a été tenue. Une déclaration imminente ds Balfour Londres, 14 oct, — Le «Times» annonce que lors de la conférence des Dominions anglais, où il représentera Lloyd George, Balfou-r parlera officiellement des possibilités de négociations au sujet d'une conclusion tout à fait honorable de La guerre. Majorité pacifiste à la Chambre des .Communes Londres, 14 oct. — Le collaborateur parlementaire du «Manchester Guardian» annonce que les trois quarts de la Chambre des Communes se ;3t sont prononcés en faveur de l'entrée en négo-lT ciations de paix, sur la base des 14> points de it Wilson f- Les pourparlers des Alliés à Londres n _ Londres, 14 oct. — Il paraît que des nôgocia-^ tions interalliées auront lieu tout prochainement J à Londres, où des délégués sont attendus cette 3 semaine encore. ,2_ L'impression des événements à Londres s. Le correspondant à Londres de 1' « Hollandsche 2- Nieuws Bureau », écrit que la population de Lon. r- dres montre une profonde satisfaction, sans mon- 1-s trer une grande agitation. 'e Importantes conférences en Angleterre te L' « Hollandsch Nieuw-Bureau » apprend de Londres que le roi Georges s'est rendu hier, par train express, de Sandringham ? Londres, où il a eu une conférence avec M. Lloyd George au V> palais de Buckingham. Ultérieurement, une lon--e gue délibération a eu lieu entre le roi, M. Lloyd George et le chef- du grand état-major. Le Pape à Wilson ?' Berne, 14 oct. — On mande de Rome à l'«As-■e sociated Press» : Le Pape s'est adressé person-'s nellement à. Wilson et a exprimé l'espcir que ie son esprit éclairé, son jugement et un fort sen-f- timent humain faciliteront au Président un rè-'s glement satisfaisant réciproque. La press9 neutre _ Berne, 14 oct. •— Les journaux de Suisse occidentale partisans de l'Entante expriment leur satisfaction de ce que la guerre semble toucher 2- à sa tin. La «Tribune» (Genève) et la «Suisse» esti-ment que l'Entente pourrait se déclarer satis-i- faite de la note allemande, mais qu'il y a toute-n fois matière à certaines réserves. 'x La «Feuille» estime que le cabinet de Wa-ie slhington devrait sfe rendre à l'évidence, et dire si les maximes de Wilson reflètent des sentiments d'équité perpétuelle ou bien s'il ne s'agit !e pour le président que de masquer un but déterminé, la réalisation cle visées annexionnistes ; le dialogue, conclut le journal, doit se poursuivre, non plus entre Berlin et Wilson, mais entre ce-',e lui-ci et l'Entente, Wilson étant en passe de de-t- venir l'arbitre mondial. Toutefois, il lui faudrait alors se tenir au-dessus de tout conflit, et au \a poste quitté, par lui le 1er janvier 1917. it Copenhague, !4 oct. — Le texte de la nouvelle note-répense ds l'Allemagne à Wilson est tardivement arrivé hier soir ; bientôt publié par les éditions spéciales de journaux, il fut interprété par le public dans le sens qu'on ne peut plus être loin de la paix. Les journaux d'aujourd'hui reflètent le même point de vue. Ainsi, par exemple, on peut lire dans le «Politiken» : La réponse est claire, non équivoque ; l'Allemagne accepte les 14 clauses de Wilson et recon-i- naît, entre autres peints, qu'il y a une question r-^ de Pologne et une question d'Alsaioe-Lorraine à solutionner. Le gouvernement allemand don-ls nera réponse d;aecojd avec le gouvernement aus-\d tro-hongrois, se déclarant prêt à un armistice et à satisfaire aux demandes d'évacuation du prési-r. dent. Il faut partir de ce principe que la commission mixte proposée ne doit s'occuper que des différentes mesures d'ordre pratique en corrélation avec l'évacuation d?s territoires de l'En-?s tente occupés par las Centraux ; on admettra donc que, également en ce qui concerne l'évacuation, la réponse sera conçue à titre de consentement, sans réserves et restrictions, à la de-;. mande d-c Wilson ; aux termes de cette réponse, il est réellement permis de crcire que le grand jour auquel on aspirait tant, est maintenant bien <e proche et qu'on se trouve au seuil de la paix. Le «Berlingske Tidende» termine ainsi so-n article : On peut considérer comme certain aue. étant donnée la volonté de paix manifestée pî l'Allemagne, étant donné l'accord existant enti sa réponse et les conditions de Wilson, nou i marchons désormais à la paix. „. Du «Socialdemokraten» : Cette réponse doit s , gnifier la paix mondiale ; c'est un oui bien cla répondu par l'Allemagne aux trois questions d W'ilson. Pourrait-il encore surgir des difficulté quant à l'exécution pratique des divers points 'o- Pour les surmonter, la tendance pacifiste qui y ns sûrement se déclarer dans tous les pays aura u "ei effet décisif. Dès que l'armistice aura été cor es clu, il deviendra pour ainsi dire impossible ci "ei reprendre les hostilités. "s Christiania, 14 oct. _ — La réponse allemand est publiée par les journaux du dimanche 1 ns avec ces titres voyants : «La guerre mondiale tir el à sa fin», aussi la plus vive émotion s'est-ell lî emparée du public. Les commentaires, en pén< ns ral, rendent hommage à la conciliation allemar en de, augure favorable pouir la paix ; la plupai des journaux voient dans cet esprit concilian: partie un acquiescement intégral aux demande de Wilson, partie un rapprochement qu'on pev qualifier pour le moins de satisfaisant; certain ut autres trouvent que la réponse allemande à 1 nt 2e clause de Wilson, celle exigeant les évacus nt tions, n'est pas bien péremptoire, et dès lor; ™ qu'on ne peut s'en contenter. On fait ressorti I" que, dans le cas où la paix ferait aboutir '■è- l'institution de la Ligue des Peuples et au dés io armement, les sacrifices pourtant énormes d ni cette guerre n'auront pas été vains. On fait pai ie fois aussi remarquer que les Alliés, vu le peu d re points litigieuix pouvant encore rester, auron ur peine à assumer la gTande responsabilité d'u, fi- refus à la réponse allemande La question irlandaise et la Conférence de la pai 'ir Le «Daiy News» apprend de Dublin qu'il y a dies motifs die croire que l'on a abandonné l'idée d'm trodu re ie se-rvice obligato re en Irlande. D3 mêm< la question du «home ru!e» semble être abandonné". Au moment où le pays semble s'acheminer vers tvn<= paix mpxiie, il semble de plus en pï'us que la Grande ' Bretagne se rendira à la Conférence dé la paix sans pouvoir montrer un règlematt de lia question irian eg diaiae. Dans ces conditions. la Conférence d.e la paix -_ elle-même ou un autre organisme international dewi u" entreprendre le règlement de la question irlandaise. M. Lloyd George fera probablement l'impossible ,c pour empêcher cela. On ciroit qu'il parlera à la ' Chambre dies communes die cette question e? qu'il jg fera valo'r que l'affaissement imprévu de l'amern; ,, ne lui a pas laissé le temps de r'gjer cette question ^ plus tôt. m 0- LES COMBATS A L'OUEST nt Les attaques da cavalerie anglaise d- Barlin, 15 oct. — En refoulant les assauts d< s- cavalerie anglaise dans la zone située à l'est d< s~ Cambrai et de Saint-Quentin, les groupes de cy clistes allemands se sont particulièrement dis T~ tingués par leurs brillantes performances, lor: des combats d'arrière-garefe. Les masses de ca _ valerie anglaise qui arrivaient, partie en assaut: 'n par essaims, partie en lignes fermées,n'attaigni s" rent leurs buts en aucun ; endroit, et toutes le: le attaques s'écroulèrent av'"c pertes sanglantes. re celles de la cavalerie anglaise destinée à opère; a~ la percée décisive à Vaicnciennes étant extra 'n ordinairement élevées. ïg L'évacuatian du CSiemin-des-Dames Berlin, 14 oct. ■— L'évacuation si difficile di Chemin-des-Dames a pu s^exécuter systématique ment et sans entrave de la part de l'ennemi Tandis qu'à l'avant, l'infanterie allemande oc cupait les- Français, non seulement toute l'artil lerie allemande avec la totalité de ses stocks d< munitions purent être retiré--, mais en mêm-s temps, des équipes du génie faisaient sautei tous les abris, cavernes et points d'appui. Lors je que tout le matériel fut retiré, l'infanterie, [u l'insu de l'ennemi, commença à se détacher de in celui-ci, _ couverte dans son départ par die for ^ tes patrouilles de combat. Ce ne fut que quatre 1X heures après l'heureux accomplis-semeiat de la re-traite allemande que les Français se rendirenl compte du peu d'adversaire's qu'ils avaient devant eux. Pendant qu'une meute de chiens don-ie naient le change pour la reprise des mitrailleu )ù ses allemandes et points d'appui des patrouille; ra die combat, l'infanterie française marchait de lu l'avant. Seules, les patrouilles allemandes de le combat n-e se laissèrent pas affaiblir et repoussèrent l'infanterie française avec tant d'énergie, îs que cette dernière fut contrainte d'amener préa-" lablement son artillerie ; ce ne fut qu'après toute une iournée de combats, compliqués de lourdes ;s pertes ennemies, que les Français purent o-ccupei 3 ' le terrain systématiquement abandonné par le haut commandement allemand. La résistance allemande croissante Berlin, 14 oct. —• Le déplacement de front, entre Oise et Aisne, s'est accompli méthodique-ment. Des arrière-gardes allemandes avec quel-° ques batteries et canons, restées près de l'enne-'e mi ont tenu les Français qui ne suivaient que lentement et prudemment, à une distance respectueuse. Les Français se sont bornés princi-le paiement à attaquer les localités situées dans 1- l'hinterland allemand, au moyen d'escadrilles de i- bombardement. Dans l'intervalle, les Allemands ont tranquillement exécuté le travail inouï du déplacement de leurs lignes. Il ne s'agit pas ici , seulement du transport de tcut le matériel de guerre et de l'évacuation de grands effectifs de munitions et de magasins de ravitaillement, mais de l'enlèvement de nombreuses choses se rap-u portant à l'armée pour la mise en état des ca-^7 nons, mitrailleuses., etc., avec toutes les machines, provisions et pièces de remplacement. Le correspondant anglais Perceval Philipps donne le 11 octobre la description suivante de s_ la résistance croissante allemande : Les forces de Q. combat anglaises se sont heurtées à une résis-le tance plus forte et mieux organisée. Leurs pro-Q_ grès se sont ralentis dans cette mesure qu'elles è- s'approchent de la nouvelle muraille protectrice de^ la position de défense manifeste. La défens-e opiniâtre bat actuellement son plein partout. Le plus^ grande ^ partie de la zone de marche est c_ restée exposée à un lourd feu" d'artillerie, D'â-lr près cpmbats ont eu lieu dans la partie orien--r taie de Le Cateau, durant la nuit et la matinée. Des hommes de la 66e et de la 25e divisions, qu: 1_ ont dépassé la ville hier, après un brillant pro-s" grès, se sont heurtés à la violente résistance e_ des_ mitrailleuses qui se sont nichées dans des positions soigneusement organisées. La destruction de Lille et des villes du Norci i_ Berlin, 14 oct. — Les faubourgs à l'ouest el it au^ sud de Lille : Lomme, Haubourdin, Pefitreu-r_ chin et Thumesnil, ont été bombardés hier r le feu de moyen calibre. Peur la première fois que e_ Templemies a été bombardé, il y a eu des dé-cl gâts aux maisons. Wambrechies, Le Quesnoy el e. Landrecies ont été également exposés au feu. jt Le bombardement de Guise a causé ces derniers LU jours des victimes considérables parmi la population civile. Les localités de Grandpré et de j. Briquenay (situé à 1 kil. de Grandpré) qui s,t étaient restées épargnées jusqu'ici, ont été mises ir en ruines par le bombardement de l'artillerie en-r„ nemie, ces dernières semaines ; à la suite du vio-at lent feu d'artillerie engagé ce matin en Flandre, u. de nouveaux ccmbats se sont développés. ;i. La guerre sous-marifie Copenhague, 14 octobre. — D'après i.ne infor-a- mation du ministère des affaires étrangères nor-n- végien, le vapeur norvégien « Lunefield » a été m coulé dans le golfe de Gascogne. Oa igLore le le sort de l'équipage. Washington, 12 octobre. — On annonce c f f i s" cieliement que le navire « Ticondoga » a été tor-? pillé le 30 septembre. Dix officiers et onze hom- mes manquent à l'appel. rl" Rotterdam, 14 octobre. — En septembre der-le nier, 310 mines ont été trouvées dans les eaux r" néerlandaises, dont 2I»3 anglaises, 1 française. ?" 33 allemandes et 21 d'origine inconnue. Depuis a le début de la guerre, 4540 mines anglaises, 81 a" françaises, 397 allemandes et 511 d'origine incon- nue y ont été rencontrées, e- e, L<j Retraite de Hussarak :n Vienne, 14 oct. — Les journaux de midi "annoncent que l'Empereur aurait accepté la démis-r- sion du premier ministre austro-hongrois baron e. de Hussarek. et aurait confié ce poste au comte - | . —— r Sylva-Tarouca ; toutefois, on n'a pas encore au e cune confirmation de ce bruit. s Echec de la grève des midinettes de Paris. L'oExpireiss» de Lyon annonce que la grève du per " soranel des maisons de confection à Par.s s'esit ter r minée au bauit de tros semaines par un échec com s pdet. Les grévistes ont'dû reprendre le travail sani | canxiitioais, oe qui a causé un vif méconten/lemien! dans las milieux sDc.alstes. j Vers les élections anglaises Berne, 15 octobre. — Le parti ouvrier anglai: s organise, pour la première semaine de novembre un congrès à Londres, pour prendre positioi ; dans la question des futures élections. 3 Accident du rail en Italie ^ De Milan : Par suite d'une erreur d'aiguillage - deux trains sont entrés en collision à Chiete. I y a eu trois morts et 25 blessé6. 1 LES EVENEMENTS EN RUSSIE j Mouvement monarchiste en Oukraine t Stockholm, _ 14, oct. — On affirme dans les mi ; lieux oukrainiens qu'on peut s'attendre ces jours i ci à un coup d'Etat, à Kiew, en vue de la res tauration de la monarchie dans cette partie d< la Russie. La tension russo-oukrainienne 1 Berlin, 14 oct. — D'après le «Vorwârts». oi ' attribue un;e signification extraordinairemen; grave aux arrestations qui ont eu lieu dans les ^ milieux gouvernementaux russes et l'opinioin se ; répand que ceci équivaut à une rupture des re lations diplomatiques entre la Russie et l'Ou-1 kraine. On insiste également sur ce fait que l'ambassade pacifique russe ne s'est résolu j : se rendre en Oukraine qu'après que l'AUema-gine avait denné uine garantie formelle et absolument officielle pour sa. sécurité. Le sort de la Tsarine La Haye, 15. — L'«Osseirvatore Itamigio» écrit epi'à l'iniLative du Pape, le consul autrichen à Moscou a fa t auprès du gouvernement bo.cheviste des démarches afin d'obtenir des nouvelles sur le sort de la tsarine et de sss Mlles. Le gouvernemant bolcheviste a déclaré ne pas savoir où la tsarine et ses tilles se trouvent; des hommes de conf ance auraient été chargés d'e faire une enquête. L'opinion de Litvinoff sur i Angleterre De Stockholm: Le ci-devant chargé d'affaires du gouvernement maximaliste à Londres, Lit-vinoff, qui vient de rentrer à Moscou, a déclaré, dans une séance du Soviet, qu'il ne fallait pas songer du tout à la possibilité qu'une révolution puisse éclater en Angleterre. Il a dit qu'il considère les Anglais comme les plus grands ennemis de la liberté; et il craint qu'une Angleterre victorieuse ne signifie la chute du gouvernement révolutionnaire en Russie. volutionnaire en Russie. -s-»» REVUE DE LA PRESSE I ' CM nfo niiiAin>ri'h:ti nt •! REVUE DE LA PRESSE ,1-® L'Ent3nte aujourd'hui et hier. ■— Continuant es notre excursion dans les journaux français d'a-vant la guerre, nous retrouvons dans un des héb-J. domadaires les plus répandus à Paris la mor-a_ dan te «pochade» que voici : « Il y a quelques années, M. Lapresse, directeur du journal «L'Opinion publique», rencontra ^ un de ses lecteurs qui lui dit : ^ ■-— Cher maître, comme vous écrivez bien, per- ■ ' mettez-moi de vous féliciter d'exprimer si bien ma propre opinion. En effet, vous le dites avec ■ | raison, nous n'avons qu'un vrai ennemi, c'est l'Anglais. Je pense qu'une détente et même un rapprochement avec l'Allemagne seraient des plus Î2 favorables. « M. Lapresse, heureux d'avoir si bien tra-S;T duit l'opinion du public français, revint dans son Z1 bureau et, tout fier, se prépara à écrire un ar-t i cle fulminant contre l'Angleterre, quand sou-r" dain une main se pose sur son épaule. Il se re-re tourne et aperçoit un homme masqué. e" « L'homme ôte son masque et M. Lapresse reconnaît le roi d'Angleterre. — Mon ami, dit le monarque, pourquoi atta-u_ quez-vous l'Angleterre? Pourquoi ne pas favo-riser, au contraire, une Entente Cordiale entre f votre pays et mon peuple, si sincère en ses jg amitiés ? s_ « Puis le roi remet son masque et disparaît. e> « Alors l'honnête journaliste s'aperçoit que le a_ monarque a laissé un sac de cinquante mille te livres sterling sur la feuille prête à être couverte ;s d'écriture. Lapresse trouve les sentiments du ;>r Roi fort justes. L'amitié de l'Angleterre est vrai-le ment intéressante ! « Il consacre dès lors son article quotidien à vanter les bienfaits d'une entente avec l'Angle-t terre. * « Cependant, il se demande ce qu'en penseront ses lecteurs. L'un d'eux ne lui a-t-il pas af-' " firme que ses anciennes idées étaient celles du f" Public ? « Justement, il aperçoit ce lecteur. Honteux, il j veut l'éviter, mais l'autre court après lui. ls — Cher maître, dit-il, laissez-moi vous félici-ie ter de vos excellents articles. Ah ! comme vous 3S interprétez bien mes idées. J'ai toujours été d'a-[u vis de tourner le dos à l'Allemagne. Une en-ci tente avec l'Angleterre, voilà ce qu'il nous faut. je Vos raisons sont absolument convaincantes, le « Alors M. Lapresse comprit que la fameuse is opinion publique, c'était la sienne. Le souvenir p- du sac de livres sterling cessa de le faire seuf-a- frir. Sa conscience d'honnête homme fut tran-i- quille ». N'est-ce pas que la lecture des journaux de îs l'Entente datant d'une dizaine d'années est in-le téressante? (G. M.) le Le travail manuel dans les lycées français. j_ — M. Léopold Doirand, sénateur des Deux-Sè-vres, s'étonne dans le «Matin» qu'en n'ait ia-:e mais songé à organiser un enseignement du tra-:.g vail manuel pour les jeunes gens de la bour-*a geoisie. Ils ont appris au lycée, dit-il, les racines gt grecques, mais ils sont incapables de poser un clou. Toutes les tentatives faites pour int-ro-3_ duire l'enseignement du travail manuel dans les g lycées se sont heurtées à la résistance invinci-uj ble du corps enseignant. Le maire du premier 3_ arrondissement est désireux de porter remède à „ cet état de choses. Il vient donc d'ouvrir dans ; l'école municipale de la rue Cambon un cours de travail manuel où seront reçus, le jeudi et le dimanche, dans la matinée, les jeunes ganis a de douze à seize ans que pourrait intéresser cet st enseignement. enseignement. ECHOS ET NOUVELLES « ECHOS ET NOUVELLES ? LES DOLEANCES DU PERSONNEL r' HOLLANDAIS A GAN a-TERNEUZEW j. L'Association catholique néerlandaise du perle sonnai des chemins de fer et tramways a saisi le ai ministre du Waterstaat d'une adresse dans la-;s quelle elle attire l'attention du ministre sur les a- salaires par trop minimes du personnel des com- 0- pagnies des chemins de fer Malines-Terneuzen e, et Gand-Terncazen. Les auteurs de la requête invitent le ministre du Waterstaat à mettre fin à la situation déplorable dans laquelle se trouve r_ le personnel hollandais de ces deux entreprises r étrangères. î VIEUX-BRUXELLES SSS triomphe au Vleux=Bruxeiles. i r_ Pour remplacer VOS LUSTRES, demandez à ï_ vos installateurs les lustres en bois E.I.C.O. s-e vendant à partir de 27 fr?*Salon de vente et d'exposition, 6, Pl. DE LONDRES (Porte Namur). sx LA D îî A G H E NATIONALE -g La pluie ! Voici certainement la chronique d'ac-j tualité par excellence en Belgique. Certes, il y i a des objets plus agréables et plus palpitants d'intérêt; aussi, si j'étais le maître, je choisirais le beau temps. Mais en cette période pluvieuse, il faut pouvoir s'accommoder de la pluie. Encore, si c'était cette charmante rosée qui 1- tombe du ciel en gouttelettes minuscules, bien-s- faisantes et qui rafraîchit sans glacer les os ; si u les nuages_ étaient de ces beaux et harmonieux te nuages oui. en éclatant à l'horizon qu'ils, en- iu- flamment, deploient _ un magnifique spectacle, rielas ! il n en est rien. C'est une eau bête qui salit la terre, qui fait de la crotte, rien d-o _ moins, rien de plus ! -r- P^uie n'est gaie nulle part, c'est entendu ; n- pourtant, elle n est point partout ennuyeuse et ls triste. nt a £r^ndes villes comme Bruxelles, Liège ou Anvers, lumineuses sous le soleil, ont d'autres grâces dans la pluie. Les femmes voilées de mé-i^noplte dans les villes noires comme Bruges et ,is Mali nés v et tout à fait funèbres quand il pleut e, sont vraiment plus femmes sous la pluie à Bru-m xelles, comme les fleurs quand en les arrose. Le courant des foules a son naturel désordre et les rafales automnales v aie tent le désordre des ; parapluies. ii ^'e fèsrne du parapluie ! Le parapluie est Cet utile instrument, inconnu des anciens nous est, parait-il, venu d'Orient il v a deux ou trois siècles Auparavant, quand il pleuvait on se drapait dans son manteau et... en laissait li- Pleuvoir. Ou bien, comme la vie était moins exi-s. géante on restant chez soi et l'on ne sortait s" V-i >eau" -11 v a Quelque soixante-diï ie SSf:' o n ai ■m0lns, commun que le para-J i 3-vait un dans la famille, énorme, s-ous lequel s abritaient aisément trois personnes. Le parapluie a la main, tout petit et léger m comme une canne, est à peu près notre co^-nt temporam. Le parapluie _ de Louis-Philippe est îs 1 ancien parapluie bourgeois, incommode et lourd e fant^T 'nrmU-ff Sa demi"sPhère couvée d'en-îu a,rmat™7e ?" était puissante, en fanons authentiques et capable de résister i ic tOY-s» les coups de vent. ,à Klf« "if'16" étak en forte cotonnade rouge ou a- bleue et on en trouve encore de vrais échântil-o- Ions dans nos campagnes, rappelant que le pa- auPm^ins rl1! .m.eUib-1,e Sous iequel passaient au moins deuix générations. à ce Iin^LS Un-bijou' 'f11'1 soie. tout élégan-u winrLl ^?re £ue la tête- mais c'est le ^ en ^>eut aller partout 311 6St S&ns reproche" > * * * ? kf ParfPluie, a ses inconvénients les étabïfs'se0mâetsP^îicsrat' ^ tfamWay' dans Dès qu on ne l'a pas dans les doigts, on ris-s que de lavon- perdu. Tout le monde perd ou a SnrtUrobfèSmea IeS' °U'0 deviennent-ii's ? C'est ^ Car vous ne pourriez citer une seule uprsontie n mî'rart"' W elle, a trouvé un parapluie. Pour ^ mal;-qi1 Je ? en pords Bas aeux par an s nnJnT estim.® .exceptionnellement heureux, à tel amours116 ira1' 3 -S £°'-tcs craintes pour mes . amours... Mais oui, parfaitement! Un autre inconvénient des parapluies c'est ^barras qu ils -donnent entre allants et venants sur le même trottoir. Quand on se gare de l'un sa- rXSW °n roçoit l'être danfli vil su' en HAlIf de ce que jamais nous n'avons SJ, en Belgique, observer cette rèffle si si m-it pie de prendre le trottoir à notre droite î" Sé ou-fnH fl C?mîne.°n «t généralement pres-" ur'les v»i,v ™ f' i arrive que. le parapluie - pïus pressé q u° SoL ^ t0US k'S dix "aS à fr^taLC'f fxoa!len?e la femme qui est ré- a j a la reg.-e quie je rappelais à l'instant Reine du haut pavé, elle va droit devant elle i -- a?1 parapluies mal élevés qui £ lui font pas place ! Ecartant vaillamment les I s, k* -»•di» ° deD'™em^ Parapluie, je devine le caractère s oa'aM JrlVïrA?alre; ,cela. m est aussi facile -ou aiL. firatpûolog-des de lire le caractère des - mreTaUX "°Ch dans leur ligua. ° r,o Pe.ux cîtRr des gens qui n'ont jamais de i Parapluie : signe d indépendance ! -- Qui ont toujours un parapluie, celui des autres : signe d avarice ou de rapacité e naturaliste peu moral n'a-t-il pas dit «Un homme d esprit ne doit avoir ni une maison de campagne ni un parapluie : il y a toujours un - imbecile qui se charge d'avoir cela pour lui!» i • j r Paçapîuie prétentieux, le lajnre m n e pluue de famille le confortable parapîuie du s rond-de-cuir, le léger «en-cas» de la mondaine. Un monsieur venait d'achever sa toilette Tl prend •son parapluie, et le voilà qui se recàrdp e dans la glace, cherchant une façon élégante de e K:1?' Ce ,para®lui«- le met le long du bras a fait ! S°n SUI" S°n bras- rien ne le satis-' Il était ainsi plongé dans ce genre de tra- trf'i?^ t0Ut 3 C°UP 30,11 r'esrarc' se rencon-tre aiac le regard moqueur de sa femme qui quelques minutes, l'observait. Il pâlit, il rougît, comme s il avait commis un crime t rai> ®i;t îî„%qn U° CJ™«. c'est une faute, au-" ntif Talleyrand de la diplomatie des rné-u Mges! c„ jour-la, le prestige du mari s'est envolé II leant"™ n?r1Si {fmme rit tcut bas en son-Rreant au parapluie de monsieur. - t51 celui"C1 ose encore lui reprocher de per-dre trop de temps aux chiffons, à sa toilette s « Parapluie! » lui répondra-t-elle. ' CramJv homm,e ! Son parapluie lui coûtera cher Maudit parapluie!.., F,chu temps! Sale climat i r il V I) M lv THBol.l'° DORT îî* EN PROVINCE • A CHARLEROI. — Disparition d'une maison historique. — Depuis la guerre, on a continué l'agraii-■ , 2rmeTlt et J'a-PPropriaUon de la Banque Nationale, à Qiariero-i, en faisant disparaître le château tr.stn-rique Puissant et sa cour d'honneur dont l'entrée se .- trouvait rue Puissant. La griifo monumentale a aussi disparu. Cette propriété méritait d'être conservée et, s convertie en musée. n Bâtie vers 1802 par la famile Puissant, maître de h- forges, elle abrita quelques personnalités historiques s que peu dq Carolorégiens connaissent. Nous citerons - les principales : r En juillet 1814, Guillaume, p,rince d'Orange, venu à visiter la garnison de Charle-roi; en mai-juin 1815 La s général prussien Zieten y établit son quartier géné- 3 ral qui attira à la ville basse tout l'état-major cl e t l'armée. Cette partie de la ville ne se composait que s de quelques maisons longeant la Sambre non/encore t canalisée. Les 15 et 16 juin 1815, Napoléon 1er logea au château Puissant dont la grille monumentale portait autrefois les initiales dorées sur fonte b. n., c'est-à-dire Banque Nationale, mais que par ironie du sort on pouvait lire « Buonaparte Napoleone ». Au château . où Napoléon reçut son état-major, l'Empereur cou- 4 cha dans l'aile droite où deux petites chambres lui . furent réservées. Le 12 novembre 1815. le général 3 Blucher le remplaçait dans les appartements et de I nouvelles réceptions furent -faites au château. s Le 13 juin 1829, lie château hébergea le roi Guf- - tourne 1er des Pays-Bas venu visiter la place forti-î fiée; on organisa de grandes festivités à la ville basse ; qui déjà prenait de l'essor. Le 6 février 1932, ce fut i le tour de notre roi Léopold 1er qui fut reçu princiè- 5 rement par la famille Puissant, l'hôte de toutes les 3 têtes couronnées. Le 7 juillet 1849, le grand-duc de Bade logeait au château qui, le 5 juin 1854, ouvrait, ses portes au duc de Brabant plus tard Léopold II, ' venu visiter le « Pays noir » qu'il devait visiter plus 4 en détail du 15 au 20 juillet 1854. Une rotonde surmontée de deux statues se trou-à vait sur la couir d'honneur; c'est ià que Napoléon 1er e reçut une. délégation des habitants de Charleroi avant de partir pouf Ligny, et c'est dans cette place qu'il reçut ses maréchaux et généraux pour prendre les dernières dispositions imMivas à la bataille. La fa-: mille Puissant a conservé plusieurs souvenirs de toutes ces visites pTincières. Avais-je raison d'a-v dresser quelques mots de souvenirs à cette maison s historique? — (N.) A GAND — L'anniversaire de l'Université de Gand. — Il y a exactement ceint et un ans, ïe S oc-tobre 1S1.7, qui? fut so'iennollement installée l'univer- - sité de Gand. La cérémonie eut lieu à l'hôtel de ville, ;i sous la présidence du prinee-hér 11er des Pays-Bas. v lequel devint plus tard roi da Hollande soys le menu do Guillaume II.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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