Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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10 oktober 1918
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s.n. 1918, 10 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z31ng4jk57/
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Ùreudi 10 Oclottre 1918. ■ N° 1445 abonnemhw Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous lé» lUREAUX DE POSTES. , , , - Les réclamations concernant les abonnements doivent Itre a< ^ossées exclusivement au bureau de poste qui a lélivré. l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT QUINZE CENTIMES Jeudi 10 Octobre 1918. - N° 1445 o ANNONCES Kts ?iLer* et UUgne.fr. S 00 Nécrologie . . Annonces commerciale» 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. ► . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour LA GUERRE Communiques Oiïïciels ALLEMANDS ^ BERLIN, 9 octobre. — Officiel : Théâtrs 6a la gHsrr» à l'Ouest Entre Cambrai et Sl-Quentin, la bataille bat de fiouvcau son plefn. En collaboration avec les b'ran-tais et les Américains, les Anglais ont attaqué notre jront, de Cambrai à Sl-Quenlin, en engageant des masses d'artillerie considérables et en concentrant leurs chars blindés et leurs escadrilles d'aviateurs. Sur l'aile d'attaque septentrionale, l'assaut de l'ennemi fut brisé vers midi après un âpre combat à l'ouest de la route menant de Cambrai à Bohain. Dans la soirée, de nouvelles attaques de l'ennemi ont échoué. Des deux côtés de la route romaine menant à Le Calcau, l'adversaire réussit à pénétrer tissez profondément dmis nos lignes. Nous arrt-tâmes son attaque sur ta ligne Walincourl-Elin-tourt et à l'ouest de Bohain. Sur l'aile méridionale d'attaque, l'adversaire ne put réaliser qu'un faible gain de terrain. Les troupes combattant au sud de Montbrehain ont repoussé toutes les attaques de l'ennemi dans leur première position d'infanterie. Menacés de flanc par suite de l'irruption au centre de leur front de bataille, elles durent replier, le soir, leur aile jusqu'à la li-s:ére occidentale de Fresnoy-le-Grand. En Champagne, les Français et les Américains ont refris leurs attaques entre la Suippes et l'ouest de l Aisne, en déployant des forces consi-iérables. D'après des ordres trouvés, eux aussi visaient de nouveau la percée de notre front. Ce n'est que des deux côtés de St-Etienne que l'ennemi fit irruption dans nos lignes. L'attaque engagée l'après-midi, refoula de nouveau l'ennemi tri cet endroit. Sur le restant du front, les attaques de l'ennemi ont complètement échoué. Des indroits de pénétration locaux ont été nouveau déblayés par contre-attaque. Nous avons re-, toussé des attaques partielles à l'Aisne et de très violentes attaques américaines à la lisière tst de la forêt d'Argonne et dans la vallée d'Aire. Sur la rive est de la Meuse, V ennemi a attaqué filtre Brabant et Ornes, après une forte actiojt d'artillerie. L'ennemi, qui avait pénétré dans la forêt de ConscKvoye, y a été arrêté dans sa marche. Sur le restant du front, il a été repoussé devant nos lignes de combat. BERLIN, S octobre. — Officiel du soir : Entre Cambrai et Saint-Quentin et à la Meuse, de nouveaux et âpres combats se sont développés. Au turi de Cambrai et au nord de Saint-Quentin, l'al-\aque ennemie fut repoussée; au centre, elle gagna lu terrain. Vers le soir, nous combattions à l'ouest le Bohain et le long des routes menant de Bohain t Cambrai et à Saint-Quentin. \En Champagne et à la Meuse, les attaques de l'en-lemi ont échoué. AUTRICHIEN >- VIENNE, 8 octobre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre italien Sur le front méridional du Tyrol, les batteries mnemiés ont été cxlraordinairement actives hier, Pes attaques d'infanterie ont été étouffées dans l'œuf. Théâtre de la guerre dans les Balkans Nos troupes 'de couverture postées au pied des montagnes qui forment la frontière de la Vieille-Serbie ont été repliées sur Lashovae sans cesser de livrer à l'ennemi des combats destinés à ralentir sa poursuite. La retraite des troupes du géniral-colo-p,el baron von Pflanzer-Baltin, s'est faite sans au-lune entrave de l'ennemi. Les combats à l'occasion fiesqucls les Italiens chantent victoire ne sont, en hécildé, que des engagements d'ariièro-gaides. ITALIEN ROME, 7 octobre. — Officiel: En Juaicarie, un de nos détachements de reconnaissance a franchi la Chiese et pénétré à Daone. Sous le feu ennemi, il a endommagé les ouvrages de défense et est rentré dans nos lignes après avoir dispersé une forte patrouille qui tentait de le cerner. Au nord du col del Rosso, une de nos patrouilles, attaquée à la baïonnette par un important détachement autrichien, a dispersé celui-ci à coups de grenades à main; l'ennemi a laissé plusieurs morts sur le terrain. Dans la vallée de la Brenta, nou°~ avons repoussé des groupes ennemis qui tentaient d'atteindre nos lignes près de Grottella. Nos dirigeables ont efficacement bombardé, la nuit, les champs, d'aviation établis par les Autrichiens dans la plaine de la Vénétie. des objectifs d'ordre militaire à Primolano (vallée de la Su-gana) et à Furcine (val di Sole). Deux appareils ennemis ont été descendus au cours de combats aériens. FRANGAïi PARIS, S octobre. — Officiel-, 3 h. p. m. Au cours de la nuit lutte d'artillerie dans la région de Si-Quentin. Sur le front de la Suippes % nos troupes ont atteint les abords de Condé; elles ont pénétré dans Isle-stir-Suippes et se sont emparées de Bazancourt en dépit de violentes contre-attaques ennemies qui sont restées vaines. PARIS, S octobre. — Officiel, 11 h. p. m. Au tiord-est de Sl-Quentin, nos troupes, en liai-'son avec l'armée britannique , ont attaqué, ce malin, sur un front dt\Ê& kilomètres. Malgré une résistance opiniâtre, elles ont péjiélré dans _ les ■fortes positions de l'ennemi et réalisé de sérieux progrès. Fontaine-Vierte et la ferme d'Iloc sont entre nos mains. Nous avons porté nos lignes aux lisières sud et ouest d'Essigny-le-P etit, conquis les bois à l'est de Tilloy. la côte 134 ainsi que le village de Rouvroy. Jusqu'ici, plus, de 1200 prisonniers sont signalés dont 500 environ dans la ferme Bellecourt. Sur le front de la Suip-pes, les combats ont continué toute la journée. L'ennemi a fait, de puissants efforts pour nous rejeter des positions que nous avons conquises sur la rive nord. Les contre-attaques ennemies sur la tête de pont d'Orainville et de Pont-Givart ont été repoussées. Plus à l'est, l'ennemi a essayé. à plusieurs reprises, de nous rejeter de Ba-za -.court sans y parven.r. Au nord de l'Ames, les troupes franco-américaines ont remporté de nouveaux succès. Appuyées par des chars d'assaut, elles ont refoulé l'ennemi jusqu'à plus de trois kilométrés au nord de Saint-Pierre à Ames. Sur la rive droite de l'Aisne, nous avons enlevé le plateau au nord-est d'Atrtry et atteint les abords sud de Lancou, faisant de nombreux prisonniers. ANGLAIS LONDRES, 7 octobre. — Officiel: Sur le front au nord-ouest de la Scarpe. nous avons avancé notre ligne die auatre milles. Nous nous sommes emparés de Biaches-Sl-Vaast et d'Oppy et avons fait plus d'une centaine de pri-sonniers.j DERNIERES DEPECHES LA M0TE EÎU PHS^CE E3AX A W8LS8N La pressa française Gencrve, 8 oct. — Inversement aux explosions de haine et de l'ardeur au brigandage sciemment répandues par l'ag. Havas, on peut lire, dans 1'«Œuvre», ces lignes de Téry : « Tout en concevant qu'il faut faire violence à nos sentiments, nous devons comprendre, . somme toute, que, quand l'heure du décompte aura sonné, ce m'est plus la haine, c'est la jus-tioe qui doit montrer la voie. La meilleure victoire ne réside pas dans la vengeance. Il s'agit moins d'exercer des représailles que de faire rentrer le montant d'une dette ; le meilleur moyen de rentrer dans son argent n'a jamais consisté / dans la ruine de l'adversaire ». Le «Populaire» tient un langage aussi modéré < que 1'«Œuvre»; Lonault y parle de bases raisonnables et, en corrélation avec cet ordre d'idées, < d'un referendum pour la nation d'Alsaoç-Lor-raine.i Quant aux autres journaux, ils persistent, com-^ lise par le passé, à rejeter, en ce qui concerne t1'Alsace-Lorraine, la proposition suggérée pat 4» A 1 If* tv* n ,rr r> a Berne, 8 oct. — L'«Action française» ainsi I qu'un grand nombre d'autres journaux, décla- c rent qu'il faut non pas traiter avec les Puissan- 1 ces Centrales en tant que bloc fermé, mais sé- < paiement avec chacune d'elles. t L'«Evénement» ne croit pas qu'on puisse con- £ 1 ' sentir à un armistice, mais qu'il ne faut tou- 1 tefois pas non plus traiter l'offre de paix à la £ légère. c ( Paris, 7 oct. {Ag. Havas). — La presse fran- < çaise publie des considérations détaillées sur le 1 ?" discours du nouveau chancelier et sur ses pro- c positions d'armistice. On lit dans 1' «Homme r libre» : Tout dépend d'une question, à savoir 1 ' si les ennemis accepteront, oui ou non, sans ré- t ' serve, les principes et propositions de Wilson. 1 K II n'y aurait pas besoin d'armistice dans ces I conditions, ni de longs pourparlers, ni d'atten-'■ dre ou de ruser. Wilson aurait donné la réponse p d'emblée, et tout serait en règle. _ , ' L'organe des socialistes-nationalistes déclare , souscrire pleinement à ce que va dire et faire M. Wilson, en tant qu'esprit élevé, moraliste absolument honnête et arbitre du monde. La «(France libre» déclare se rallier au der-nier discours de Wilson et termine en se de-' mandant si ce dernier discours ne donnerait -pas ^ la réponse directe et la solution finale. ; te La presse italienne 1 e, Berlin, 8 oct. — La presse italienne reproduit, ' H- d'après le texte Stefani, un texte de proposition ( autrichienne falsifié dans sa partie la plus im-ls. portante. L'ag. Stefani attribue notamment au . gouvernement de Vienne l'opinien que les clau- ses de Wilson pourraient constituer la base pour : ?* des négociations de paix, au lieu de dire, com- ■e me le dit réellement la note autrichienne, que : n- Ces points constituent la base de pourparlers. Et , n~ cette fausse rédaction est mise à profit par plu- 1 sieurs journaux, comme prétexte pour accuser ] a- de duplicité le gouvernement autrichien. . 'ul La réponse à l'offre d'armistice e-. Les journaux 'suisses annoncent que la ré- 1 le ponse à l'offre d'armistice dépendra en majeure re partie de l'opinion que le généralissime Foch e. exprimera après avoir pris l'avis des autres com. ' il mandants d'armées. '7t A propos de l'offre allemande r Le «Zurcher Nachrichten» écrit que les chefs du parti ouvrier anglais se sont en général prononcés favorablement au sujet de l'offre de paix des Puissances centrales. D'autre part, un jour- ; nal catholique, <<Zuricher Neueste Nachrichten», 1 assure que le Pape fera tout son possible pour ' que l'offre allemande ne soit pas rejetée. la Jean Longuet et l'offre de paix allemande ; st Genève, 9. — M. Jean Longuet écrit dans «Le 1 in Populaire» que les socialistes français demandent la discussion de l'offre allemande parce que n- la nation française, tout entière connaît les pertes effroyables uae l'armée française a subies depuis l'offensive de" Foch. Elle sait aussi que les for- ' ces de l'Allemagne sont encore inébranlables. La note allemande au président Wilson Washington, 7 oct. — On mande de source es officielle qu'aucune réponse à la note de l'Ai- < T. lemagne m'a encore été expédiée. Washington, 7 oct. — Max Adoo, secrétaire de la Chancellerie, a publié un manifeste en ex es hortant la population à continuer sa contribution ,r_ à l'emprunt de la liberté ; il déclare que malgré [j_ l'offre de paix de l'ennemi, il est important d'as-sa surer le succès de l'emprunt, afin de pouvoir 0. maintenir la pression exercée sur l'ennemi. u- La Roumanie et los Centraux 'ra Bucaïest, 7 oct. — Le représentant de la Cie trauaoréankrae annonce ce qui suit : L:t presse roumaine accueille avec beaucoup de sympathie l'introduction du régime démocratique en Allemagne, et en attend un rapprochement entre les deux groupes de puissances belligérantes, ainsi e- que la conclusion de la paix si ardemment sou-à haitée par toutes les nations. La Roumanie. \u es sa situation géographique et ses intérêts écono-es miaues. a ses destinées rattachées aux Puis-n- sances Centrales et se joindra avec d'autant plus ne d'empressement à une Allemagne démocratisée. ar L'cffre pacifiste de cette dernière va mettre à sé réalisation les perspectives de paix mondiales a qui s'annoncent. Les journaux font ressortir que la nation roumaine est remplie d'espoir pour son e- avenir. Une paix conclue selon les principes de it- la justice, ajoute le journal populaire «Lumina», va guérir les blessures de la Roumanie et réédita fier cet Etat qui s'était effondré en raison d'er-ri- rements commis à l'intérieur comme au dehors. fs u- La nouveau chanceiier et la Poîogne Varsovie, 8 sept. ■— Le chancelier de l'Empire lis a adressé au conseil de régence polonais le télégramme suivant : « En reprenant les fonctions de chancelier de l'Empire, j'ai particulièrement à cœur d'assurer à l'auguste conseil de régence du royaume de la Pologne, que, d'accord avec la déclaration faite 's, au Reichstag, je suis fermement décidé à orga-es niser les rapports de l'Empire allemand avec le 52- nouveau royaume de Pologne, dans un esprit 'e- d'équité et en tenant compte des intérêts réciproques des deux pays et à faire mon possible pour que les charges d'occupation qui y exis-1 i. tent encore soient écartées au plus tôt. Confiant ce que l'auguste conseil de régence ainsi que le ne (gouvernement d'Etat polonais sauront apprécier es mes efforts, je vais donner sans tairden" les in-•ix structions nécessaires pour leur réalisation ». (s.) Prince Max de Bade, chancelier 'es de l'Empire. n- yne mise au point 'j1 Berlin, 8 oct. — Différents journaux croient "■€ pouvoir conclure du télégramme de salutation adressé par le chancelier de l'Empire au conseil 'f- de la régence de Pologne, qu'on peut y envisa-e- g;er la fin à très brève échéance de l'occupais tion allemande et des charges qui en dérivent ur pour les Polonais. Or, le texte du télégramme ur ne justifie pas le moins du monde semblable in-irt terprétation qui fait tout simplement entrevoir ■s- l'adoucisseimemt d'un certain nombre de facteurs \a- de l'administration occupante qui suscitaient du ■es mécontentement, et le remède aux maux dont 'u- on se plaint à cet égard. )l's A Douai UT Berlin, 8 oct. — Il y avait déjà des semaines \e que, du côté allemand, on avait signalé le bom-bardement anglais de D; uai par des obus du rs. plus fort calibre. Aussi, l'assertion comme quoi les Allemands auraient eux-mêmes incendié cette ville occupée par eux est-elle trop niaise pour qu'on se donne la peine d'une réfutation. Perte3 anglo-saxonnes us Berlin, 8 oct. — Le correspondant à La Have et du «Berîiner Lokal Anzeiger» publie, sur la base ri. des rapports envoyés de Londres, ces informations relatives au chiffre élevé des pertes anglo-américaines au front de l'Ouest. Les milieux militaires de Londres manifestent une certaine anxiété attribuable au fait que le maréchal Foch en prend trop à son aise avec les alliés d'Angleterre et d'Amérique, ne ménageant la sus-îftl oeptibilité ni des uns ni des autres, et cela, dans le but de se réserver une puissante armée française pour le grand coup de la fin. On serait >ns particulièrement peiné de constater le grand m- nombre de soldats de la mère patrie mis en lire, gne, car depuis le début de l'offensive franco-anglo-américaine, le chiffre des tués et grave-îce ment blessés dépasserait 150,000 hommes, dont re, 6,000 pour les Australiens, 30 pour cent de l'ef-pte fectif total pour les Canadiens, etc. En thèse us- générale, il est permis de conclure, de par les 'ic- rapports de source anglaise, que les pertes to-git taies s'élèveraient au triple de celles des offen-ire sives précédantes, ce qu'on attribue au peu de 'en puissance assaillante de certains corps de trou-sté pes de la mère patrie; certains buts d'attaque n'ont pu être atteints qu'après une dizaine ou éré une quinzaine d'assauts. Il v a là derrière le an- maréchal Foch, et, derrière lui, Clemenceau, qui es, tiennent à provoquer la décision cette année en-or- core, écrivait-on du front anglais à des personnes d'Angleterre. D'ailleurs, les pertes élevées im- des Américains sont, elles aussi, énormément rne commentées à Londres, où on les évalue à un ?ar demi-millio-j d'iiotnmes pour la période 00m-, mençant au grand déclanchçmeat américain à la T ~ — ■ — ——' Marne, à savoir, les meilleures troupes, celles d'élite ; et il se passerait des semaines avant de pouvoir faire sortir des acmps d'exercice les soldats capables de remplacer ceux qui combattaient sous les ordres de Mangin. Les officiers anglais trouvent regrettable que Foch ait tant mis les troupes américaines à contribution. Le seul motif qu'on puisse invoquer en l'occurrence, c'est l'ensemble de hauts facteurs politiques dont l'élément militaire est, pour la majeure partie, incapable de juger. En général, on peut constater un contraste bien net entre les journaux qui expriment leurs jubilations et les nou- , velles privées qui, elles, sont beaucoup moins tonitruantes. Dans la zone de combat, on souhaite à présent que les calculs du maréchal Foch puissent aboutir à une issue favorable. La guerre aérienne Kônigsberg, 7 _ oct. — Le lieutenant-aviateur Fritz Rumey, qui a abattu 44 avions ennemis, est tombé mortellement. Paris, 8 oct. — L'aviateur Ganros, qui s'était enfui récemment d'Allemagne, n'est pas rentré d'un vcl de reconnaissance. Mort d'un aviateur français de marque Genève, 9. — Le capitaine-aviateur Raymond a succombé à la suite de blessures reçues lors d'une chute faite avec son appareil au-dessus du front en Champagne. Il était commandant de l'escadrille de chasse commandée naguère par Guynemer. □ans la diplomatie hollandaise La Haye, 9. — Le jonkheer de Marees van Swinderen, ministre des Pays-Bas à Londres, rentrera sous peu dans son pays. On dit qu'il se pourrait qu'il ne retourne plus à son poste et qu'il soit remplacé par M. Loudon, ancien ministre des affaires étrangères. Le « Handels- : blad» annonce que le gouvernement nommera sous peu le titulaire de la légation à Washington, poste qui est occupé actuellement par un chargé d'affaires. D'après le journal, la décision éventuelle à prendre au sujet du lieu où se négociera la paix future exige notamment que ce poste diplomatique ne reste pas sans titulaire. Vu la limitation des possibilités du voyage, le nouveau ministre devrait partir le plus vite possible pour Washington. La crise du charbon en Angleterre. Londres, 8 oct. — Le «Morning Post» fait observer que, même dans les conditions les plus favorables, de nombreux marchands de charbon de la capitale anglaise .n'auront en magasin aucune avance sur les quantités pour livraison immédiate et qu'il ne faut pas compter sur un arrangement favorable pour les transports de cet hiver. Il ne s'agit encore là que de la houille à usage domestique. Quant^aux industries, on devra leur appliquer le rationnement. Si l'on décide de leur réduire les doses, il faudra aussi que la clientèle privée se restreigne. Des boulangeries de Bexhill se sont mises en collectivité depuis le 1er mai, dans le but de centraliser la production dans trois locaux pourvus chacun de matériel de panification mécanique. Elles desservent 1G,000 consommateurs divisés en trois districts. Ces boulangeries font usage de coke pour la cuisson et de courant électrique pour la force motrice. Fiançaiiies prinsièï*£s On mande de Luxembourg qu'au château de Berg ont eu lieu les fiançailles de la princesse Charlotte de Luxembourg avec le prince Félix de Bourbon de Parme, frère de l'impératrice d'Autriche-Hongrie.La maladie du -roi Aiphonso Le «Petit Parisien» apprend de Madrid que le roi Alphonse va mieux et qu'il rentrera à Ma-; drid vers la fin du mois. Jusque-là la crise ministérielle restera à l'état latent. On croit toutefois qu'à la rentrée du Roi, le Cabinet entier donnera sa démission. La grippo espagnols au Maroc Le «Times» apprend de Tanger que par suite 1 de l'insouciance de la population, la grippe espagnole s'étend de façon inquiétante et engen-' dre dans de nombreux cas des pneumonies. Des centaines de malades meurent à Tanger et dans les localités environnantes. Les exécutions ers Russie Stockholm, 9. — L'Agence «Nordiska Press Centralen» apprend de St-Pétersbourg que l'an-■ cien ministre de la guerre Goutschkoff ainsi que l'octobriste connu Kiski auraient été exécutés. : Les coalitions Ss paix du président Wilson Au moment où la question de la paix est sur . toutes les lèvres, il ne sera pas sans utilité de : rappeler ici les diverses déclarations faites à ce . sujet par le président Wilson. ! 1» Message au Congrès du 8 janvier 1018 I. — Convention de paix publique et suppres-: sion de la diplomatie secrète. : II. — Liberté pleine et entière de la mer, en - dehors des eaux territoriales, aussi bien en temps ; de paix qu'en temp-s de guerre, à l'exception des - mers qui sont entièrement ou partiellement fer-t mées en vertu de conventions internationales. : III. — Suppression autant que possible de toii-t tes les barrières économiques et égalité de traitement pour tous les peuples au point de vue commercial quand ils auront adhéré à la paix r et travaillant à son maintien. rV. -— Garanties suffisantes pour réduire les armements au strict minimum, pour autant que le permet la sécurité intérieure. t V. — Sclution des problèmes coloniaux sur oe \ principe qu'en ce qui concerne la question de * souveraineté, il soit tenu compte tout autant des " intérêts des populations intéressées que des exi-" genres équitables des gouvernements. VI. — Evacuation de tous les territoires rus-5 ses et solution des questions russes pendantes dans un esprit que toutes les nations du monde r puissent y participer et dans le but de fournir 3 à la Russie les moyens de se développer libre-1 ment et de pratiquer une politique nationale in-dépendante sous un gouvernement qu'elle s'est librement choisi. Alors, la Russie sera la bienvenue dans la Ligue des peuples libres et tou-. * (tes les facilités lui seront accordées pour se ' développer de plus en plus. j VII. — Le monde entier est d'accord pour j dire que la Belgique doit être évacuée et restaurée, sans que la moindre tentative soit _ faite r pour limiter sa souveraineté, qu'elle possède au même titre que les autres nations libres. VIII. — Le territoire français sera évacué et aura droit à un complet rétablissement. L'injus-e tice commise en 1871 par la Prusse envers la e France à cause de l'Alsnce-Lorraine, qui a du- - rant cinquante ans menacé la paix en Europe, doit être réparée, de manière à ce que la paix x soit dorénavant assurée dans l'intérêt de tout le e monde. il IX. — L'Italie obtiendra la rectification de - ses frontières, conformément au principe des na- - tionalités. s X. — Les populations de l'Autriche-Hongrie dont nous désirons vivement qu'elles occupent t leur place propre parmi les mations seront miel ses en mesure de se développer comme Etats i- autonomes. 1- XI. — La Roumanie, la Serbie et le Monté-négro seront évacués. Les parties occupées se-it ront rétablies dans leur ancien état. La Serbie i- aura un accès libre à la mer. Les rapports des e Eta-ts balkaniques entre eujc s'inspireront des s conseils amicaux en ce qui concerne las lignes )- historiques des affinités de races. Il y a lieu i- de créer des garanties internationales peur l'in-e dépendance politique et économique, ainsi que t- pour l'intégrité territoriale de chacun des pays e balkaniques. u XII. — Les parties turques de l'actuel em-e pire ottoman seront déclarées souveraines ; œ-li pendant, aux _ autres nationalités qui se trouvent 1- sous la domination turque, il sera aocordé ga-1- rantie pleine et entière de vie et l'cccasion de :s poursuivre sans obstacles leur développement ît autonome. Les Dardanelles resteront ouvertes à n perpétuité à la libre navigation pour les navires i- et le trafic de tous les peuples, sous un con-a trôle international. 3 XIII. — Il sera créé un Etat polonais indé- p j î pendant qui englobera également les territoires - habités par une popullation de souche polonaise - incontestable. Un accès lilbre et sûr à la mer E 5 sera réservé au nouvel Etat. Son indépendance gros: t politique et l'intégrité de son territoire seront sins 3 garanties par un accord international. formi XIV. — Il sera constitué une Confédération un rc 5 générale des Nations qui .garantira de manière che-i ; particulière l'indépendance politique et l'intégri- pos t té territoriale des grandes comme des petites nous - nations. et di " 2° Déclarations au Congrès du 11 février 1918 1 > 163.11 J I. — Chaque partie séparée d'une régie- lecht 1 mentatiom définitive doit être basée sur la solu- prése tion équitable de ce cas spécial et doit être ré- les c glée de telle manière qu'elle offre le plus de ont 1 chance de rendre la paix duratae. de g c II. — Les peuples et les provinces ne doi- duise . vent pas être repassés de main en main par les nés i princes comme s'ils ne constituaient que les tudes t pions d'un échiquier, l'échiquier de l'équilibre infér. î des forces, qui est tombé en discrédit à per- catio: pétuité. las < III. — Chaque délimitation de frontière doit bienv , être faite dans l'intérêt et à l'avantage du peu- elles ; pie intéressé et non. pas former l'enjeu d'ua au pi ; marchandage dans les exigences réciproques de sée 1 ' deux jouissances belligérantes. parte ^ IV. — Tous les vœux nationaux, expressément ceux- r et clairement extirimés, doivent recevoir pleine plain et entière satisfaction, sans qu'un nouvel élé- Tpv r ment de discorde eu un ancien fermant de dés- 11 1 union ou d'inimitié puisse être introduit qui, £/ J1 après quelque temps, pourrait troubler à nouveau la paix européenne et, par ricochet, la paix mondiale. Il y a lieu de discuter une paix géné- L'a raie qui Serait fondée sur ces bases. belle: 3° Discours do New-York du 27 septembre 1S13 I. -— La justice impartiale ine peut connaître marri de distinction entre ceux envers lesquels nous l'été voulons être justes et ceux envers lesquels nous air ei ne désirons pas être justes. Ce doit être une Le justice qui ne connaisse point de favorisés ni teur divers degrés, mais les mêmes droits pour les quam différents peuples en question. journ [ II. — Point d'intérêt particulier ou séparé par s d'une nation isolée ou d'un groupe de nations Ên qui soit incompatible avec les intérêts communs futai< de tous, ne peut servir de base à aucune partie ces ^ du traité. pect III. — Il ne peut exister dans la, famille com- entre mune et générale de la Ligue des Nations au- Meys cune alliance, aucune compromission spéciale ou Le entente quelconque. par ■ a IV. — Il ne peut exister, et ceci regarde plu- Albei tôt le détail, aucune compensation économique difié spéciale à l'intérieur de la Ligue et aucun em- au>0ll; ploi, sous n'importe quelle forme de boycottage était économique ou d'exclusion, exception "faite de d'eau l'exclusion prononcée par la Ligue des Nations accès elie-môme, des marchés mondiaux, comme moyen j: de coercition, et qui doit servir de mesures dis- c:Ia ciplinaires et de mesures de contrôle. La te V. — Toutes les conventions internationales ^ et les contrats de toutes espèces doivent être folir communiqués à tout le reste du monde. Des al- tour- ; liances particulières et des rivalités économiques V ? et des inimitiés ont été, dans le monde moder- ,0^9 ; ne, une source continuelle de fléaux et de mal-1 heurs qui nous ont conduits à la guerre. Ce se- rait une paix incorrecte et incertaine que celle 5 qui n'exclurait pas cette éventualité au moyen _ de formules décisives. ment . -magr lonnf - ETRANGER d4', ANGLETERRE. — Le nationalisme en Afrique du aime Sud. — Dans un artirlè sarcast.quo, un journal de onî 1 e JVoSoria (Transvnal), «De Sppctator», se moque de l'alerta qu'a provoquée dernièrement l'arrivée dans "eHx - la capitale du Tansvaal dm général Hartzog. le iea- mais - der du mouvement ntionaliste en Afrique du Sud, q?es r qu.i deva't y prononcer un d'soours. L'arrivée du phTes vieux général a causé une agitation fébrile dans les r bureaux gouvernementaux. Huit cents militaires J-,eor avaient élé cojisignés dans la ville. Quatre fonction- S0?3 nares « sûrs » avaient été arniis af.n de parer à ^e°P toute éventualité, et M. Botha avait annoncé sa vi- l!' " site afin d'assister en personne à la révolution , ,e qu'oCcraignait. Vers la soirée, le bruit se répan- dît que le général Hertzog et 40 dirigeants du parti au nalionalLsïe avaient été arrêtés en grand mystère, c°nsi ci que d'importants commandos die Boers allaient s d'un instant à l'autre fa're irruption en ville P^ëto- .- ria allait avoir sa nuit de la Saint-Barthélémy Dec est c e fourgons transportaient des munitions au palais du L ' gouvernement, où le général Botha avait été amené garai en silence; <ïts mitrailleuses furent mises en bat- Bu ter.e. La nuit s'écroula tranquillement et lorsque i» les nationalistes se réveillèrent, ills virent, rentrer T„ chez eux las vaillants défenseurs de l'Union, qui eJ£. [r juraient contre le « rctlen govemment » qui mé- , ie r>té d'être balayé. CcCui-ci n'avait cependant pas „ :e encore tous ses apaisements et pendant trmt» la irL1 pumée du lendemain les « kopjes «autour die Pré- X,,;„r toria furent gardés militairement. 5- FRANCE. — La vie chère en France. — Ayant uno estimé que le seul remède effeacc à la cherté emis-n santé des objets nécessaires à la vie consiste à sup->s primer tes profits abusifs des intarméd.aires, le gou- :s vernement français a institué une commission in- ^ r- ter ministérielle thargée déluduer les moyens les plus drap propres à mettre à la disposition des populations, ft 1 .1- dans les me Heures conditions de prix et de qua- Desi i- Bé. le-denrées nécessaires à leur subsistance et plus r ic particulièrement les mesures de cet ordire qui pour- ''n : ix sraîent être prises en faveur du personnel des admi- coPs nistralions pub'iques. telles que création de coopé- scen ;s rat'ves, de cantines, de réfectoires, etc. Ie — Contre l'impérilie des généraux. — Le «Temps» fets, consacre un long article aux mesures que le gou- préc j,e veirnernent frança's a l'intention de prendre pour rem ;s « réprimer les fautes commises par les officiers gé- d'ur néraux dans l'exeraioe de leu-r commandement aux volti armées ». s_ Le Code militaire actuel ne vise les faits du haut ges' js commandement que dans deux cas : 1. la capitu- ipr.u. js laton d'une place de guerre; 2. la capitulation en d'hu ir rase campagne. sag-< e_ La législaton qu'on propose crée une nouvelle d'ol; n_ infraction pénale qui vise le haut commandement fine st et qui aurait les qualre éléments constitutifs sut- prêt n_ vants : 1. que l'inculpé soit off eier général; 2. qu'il auss a_ a t commandé devant l'ennemi au moins une divi- rich ;e sion; 3. qu'il ait commis une faute professionnelle et le soit par violation des règlements, sait par iaob- digi sarvation des ordres reçus; 4. que cetle faute ait eu nav; s- de graves résultats, soit que l'inculpé ait manqué «Da te la m ssion qui lui éta t cofifiée, soit qu'jl ait perdu mer »u ou compromis les troupes placées sous ses ordres Mes ou les troupes qu'il devait soutenir, soit qu'il ait de et perdu ou compromis la position qu'il était chargé tain s- de défendre. rom la aux peines prévues par l'article 18i du Code mi- l'aii u- làlaire (destitution, travaux pubîics, emprisonne- Liéj e, ment, amende), le projet du gouvernement frança's sa 1 ix ajouts la rétrogradation qui, par une modification com le à l'article 194, « peut faire descendre le coupable ve 1 d'un ou plusieurs grades, suivant la volonté des c';s. ie juges ». P*^1 a- Le gouvernement propose, pour jugir les géné- not: raux, l'institution d'un Conseil de guerre composé ^ ie de cinq membres : 1. le premier président dê la «"s nt Cour de cassation; 2. les dciix présidents des com- *el'. il- miss'ons de l'armée du Sénat et de la Chambre des c its députés en fondions au mnmient de l'ordre d'infor- "Iie mer, ou, en cas d'empêchement, le premier vice- lé- président; 3. deux généraux de d vision désignés par ^"î11 >e- le ministre suivant l'ordre d'ancienneté dans ie '"s )ie grade et pourvus d'un emploi actif. es a l'époque de la Révolution française, le Comité 9al es de salut public envoyait les généraux au tribunal es révolutionnaire et à la guillotine. Le gouvernement p1 eu de M. Clemenceau ne compte faire ag r que la guil- <lR( in- lot'ne sèche... ma uc con ys FRANGE. — Lutte contre la tuberculose. — Le « Ma- pUi tin » signale le danger croissant que constitue pour un m- la population française le fléau de la tuberculose. 11 blie :e- demande que l'on applique en grand les méthodes pré- M. -rit ventives. Il conclut en ces termes : ma ra- « Plus de quatre millions de Français actuellement d® vivants sont condamnés à mourir de la tuberculose ti ?u 'n;L rien ne change. Celle-ci est donc beaucoup plus meur- ^ trière que la guerre qui nous coûte tant d'efforts. >n- ferons-nous pas aussi quelques-uns contre ce de fléau qu'aucun traité ne iaix n'arrêtera? » H ECHOS ET NOUVELLES* SOYEZ POLIS Il y^a balte lurette que l'en proteste contre la grossièreté de certains employés de nos Magasins Communaux. Le manque de tact, de civilité forme tache d'huile et menace d'imprégner tout un monde de salariés en «casquette» ou en «ca-che-poussiere». U nous est difficile à ce propos de taire les nombreuses réclamations qui nous sont parvenues au sujet de l'outrecuidance et de l'impolitesse de certains employés de la Cie Continentale du Gaz, qu'il s'agisse des bureaux de la chaussée d'Ixellas, de ceux d'Ander-lecht eu de Molenbeek. Sans souci des temps présents, ni des difficultés au milieu desquel-Lgs chacun, se -d-ébat, certains de ©es salaries ciui ont pour misision de relever les consommations ae g*az ou d'en encaisser le montant, se conduisent parfois peu podimemt envers les abonnes et se permettent des réflexions ou des atti« tudes incompatibles avec leurs attributions. Ces interne uns ont comme excuse leur manque d'éducation. La Compagnie, ou ceux qui remplacent les dirigeants absents, devraient écouter av bienveillance et impartialité les plaintes, quar.: elles sont justifiées, et commencer par mettre,» au propre bureau des réclamations de la chaus-see d Ixelles, un^ employé qui ne claque pas la porte de son guichet au nez des g"ens lorsque ceux-ci viennent le prier poliment d'acter une plainte. FiCTUBK au B0is*SH@RÉ Il I F, il r ^ et sa troupe dans 3 Î7S i/ ly ? I4 itif THBO... DORT Î!I LE CHATEAU DE BOUCHOUT L'avenue de Meysse est certes une des plus belles artères du pays, depuis le parc de Laken jusqu'au village de Strombeek qu'on laisse à droite. Cette avenue avec ses deux rangées de marronniers touffus et des parterres fleuris attire 1 ete de nombreux Bruxellois qui aiment le grand air et l'ombre. Le roi Léopold II, le Bâtisseur, qui est le créateur de ces beaux sites, admirait cette région et çtuand il séjournait à Laken on le rencontrait journellement avenue de Meysse suivi à distance par son vieux garde. En suivant l'avenue on arrive aux imposantes futaies du domaine de Bouchout entouré de pièces d'eau dormantes. C'est un endroit d'un aspect seigneurial imposant d'où, par une percée entre les hauts arbres, on aperçoit le village de Meysse. Le vieux manoir de Bouchout qui est occupé par l'impératrice Charlotte, tante de notre roi Albert, remonte au Xlle siècle, mais il a été modifié complètement par les deux restaurations qu'on lui a fait subir. Anciennement, le manoir était entouré de cinq enceintes de fossés pleins d'eau; un pont d'une grande longueur y donnait accès. La première restauration du château eut lieu en 1600. il formait alors un carré flanqué de cinq tours, de dimensions et de formes diverses. La tour principale était carrée et elle était ornée à ses angles d'échaugettes. elle ne recevait le jour que par quelques meurtrières. Les autres tours étaient rondes. Lors de^ la deuxième restauration, qui date de 1882, le vieil édifice subit de nouvelles modifications ; il appartenait ~!ors à feu M. Amédée d. Beauffort qui en fit transformer également les dispositions intérieures. On remarque principalement le grand salon avec sa riche boiserie, sa magnifique porte provenant de l'abbaye de Ma-lonne et sa belle cheminée en marbre. Le manoir forme un véritable musée d'art d'antiquités, de tableaux historiques, de vieilles armes, les écussons de familles seigneuriales vui ont possédé le domai ie, etc. Tadis le public était admis à visiter le parc deux fois par an : la procession y passait même, mais des actes de vandalisme commis par quelques malveillants et l'indiscrétion de photographes ont provoqué le retrait de cette faveur. La chapelle du château est dédiés à Saint-Georges. M. le curé de Meysse y célèbre la messe tous les dimanches. Le domaine fut vendu eu roi Léopold II en 1879 par le fils Léopold de Beauffort.Deux ans après, notre souverain engloba dans le domaine une propriété contiguë qu'il acheta au baron Vanderlinden-d'Hoogvorst qui a été construit en 1818 sur l'emplacement d'un ancien manoir de la famille Grimberghe-Nassau. La superficie totale du domaine de Bouchout est de 143 hectares dont 93 sont clôturés. (A.) L'Eau minérale gazeuse de MONTSERRAT est garantie pure et sans danger Bureau, 218, rue de Mér )de, 21S, Bruxelles. (337ï) UNE EXPOSITION SAMUEL I.e sculpteur Samuel expose en oe moment à la Saille Klykamp. à Loyden, une admirable sér.e de ses œuvres. Ce bel arlisue. qui est uns des gloires les plus pures de l'art belg ;, aff raie celle lois encore une verdeur de talent, une force et une fraîcheur d'inspiration qui enchantent. Une fois de plus, l'art belge donne en IloLanelt une preuve superbe de vitalité. -«»♦©= Chronique Théâtrale A LA SCALA. — Bruxs!!a3 darîs.,d8 beau» draps. — C'est une spirituelle revue en 3 acte» et 10 tableaux, due au talentueux revuiste Lcc Desmet. Elle a affronté mardi soir le feu de la rampe, devant une salle où pas un strapoa' tin n'était disponible. Sa vogue a tout de suite, consacré la légendaire réputation de la Scala. scène depuis longtemps vouée au genre revues... à succès. La mise en scène est signée Nossent, c'est dire que rien n'v cloche. Les bal-' lets, réglés par Mériadec, sont stylés avec une. précision militaire. Les tableaux successifs sont remplis ou coupés par l'apparition ou le défilé d'un essaim de jolis minois rieurs et désin-: voltes. Ces trois actes sont écrits par un maître <]ui, du moins, sait faire parler ses perSonna-t ges autrement que feu BeulemanS. Alerte, saupoudrée d'esprit, parsemée de couplets pleins 1 d'humour, la nouvelle revue contient maints passages qui font honneur à la plume et à l'esprit > d'observation de son auteur. L'actualité v est t finement caricaturée, sans méchanceté. L'interprétation eat de première valeur, la figuration 1 aussi nombreuse que variée. les costumes d'uue richesse inattendue après quatre ans de guerre, î et les décors brossés par un pinceau expert, sont dignes du reste. A noter le tableau du «Car i naval à la Monnaies, la «Fête de la neige», les 5 «Danses à la mode? et le final «Au rev/ir « 1 merci», où Nossent a dû évoquer ses inoublia 5 bles débuts au défunt Casino Grétry. à Liège, t de glorieuse mémoire. En. ces temps déjà loin-é tains, simple étudiant, nous applaudîmes à tout rompre le jeune Nossent, lançant triomphalement l'air fameux «Au revoir et merci !» Le brave Liégeois a fait du chemin depuis. Hier encore, s sa faconde, son ieu impayable, sen sens aigu du I comique, ses mines amusantes, ont fait du bra-8 ve Nossent un d-es principaux corVphées du suc-s ces. «St-Nicolas en bonne ht ■ - «Boultie pc.rte-bonheur», «Trèze des chiff 1 ^ guerre», 1. notammeni, lui valurent force r g Le compère, c'est le sympathien: ■ .ulet, dont a les qualités de comédien, même son accent bru-i_ xellois contribuent à accentuer la candeur loca-s le de la revue. La commère, Mme Maurianne, est une avenante et plantureuse artiste dont le ta-lent et l'entregent font plaisir à voir. Mlle Nine r Ninson reste l'aimable boute-en-train qui élec-e trise par son entrain endiablé un peu nerveux toutes ses partenaires. Apres sa tirade « Les ^ Saints du Paradis», elle fut acclamée et fleurie, de même que Mmes Maurianne, Berville et Tina Willy. Au tableau de «la foire du Midi», le petit 1. Georges Etienne, dont la diction est devenue re-marrjuable, a récolté dans le rôle du «Pitre» comme dans sa «Baby danse» avec Tina Willy a- puis dans «Raphaël» et «Manneken-Pis fâché», ar un succès personnel aussi vif que mérité. N'ou- II blions pas l'excellent Festerat (Casimir), Rubens. ■é- M. Minet (le président), sans omettre Mme Rou- ma, MM. Malrais, Darmentières, Mlle Suzanne Qf En gel et Peters en tête, ainsi que tant d'autres • qu'on ne peut citer faute de place. L'orchestre et a les chœurs, sous la direction de M. Fl. d'Asse,' 'r" complètent cet ensemble agréable, et le tout cons-. t8- titue une aimable et pimpante revue qui fera, ce de longs soirs durant, les délices des friands d§ ta revue bruxelloise. Frabel, ECHOS ET NOUVELLES

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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