Le Bruxellois Journal Quotidien Indëpendant Rédacteur en Chef : Maro do SAIvM IRédaction, Admlnistratlon, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bfuxellcs - Proviuce - Elranger 3 mois: Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les buresiix de poste en Bfigiqu» •t a I Etranger n'acci ptent que des «boiinsmentsTRir.lESTRllïLS; ctiu-cl prennent cours le« I JAXV. 1 Athil 1 Juillct 1 OCTOB. On peut s'«bonner toutefol» pour le* Seux derniers mois ou même pour la flemler mois de diaauc trlmesSic au prix de : 2 Moi« 1 Hou ft.S.OO-Mk.2.40 Fr.L50-Mkl.20 TIRAGE:90.000 PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers ct Echos . fc. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 > financièrcs. . 0.50 PETITES ANNONCES La petite Hgne 0.40 La grande ligne 0.75 T5RA<5E:90.000 PAR JOUR DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMAND» BERLIN, 16 janvier (midi), ojficiel : Théairc do la guerre a 1'OutisL Groupa d'urujéc du prinee bérilier Ituppreciu do llavière. La ieniative de détachemcnts francais de pénétrer "dans notre position d Beiivraignes (au sud de Roye), a été emptchic par les occupants de la tianchte. Da reste, l'action combaitive réciproque s'esl main-Icnue dans des limiies modérées, sauf quelques jcux d'artillerie plus ou moins vijs en ceriains en-droits.' Théalre de la guerre ii FESL Front du général ïeld • nuréebal prlnce Leopold de Uuviére : Pas d'vvtnemcnis essentieis. Front du gcueral-colonel arcliiduc Josepb: Egalement Uier, des attaques ennemies enire la vallce de la Casinu et celle de la Susiia sont demeu-rées sans aucun siiccès. Des Roumains qui avaient pênétré en un endroit, ont êlê complètement repoussés par wie ccnlrc-atiaque. Nous avons fait prisonniers, d cette occasion, 2 officiers et 200 hommes. Groupe ti'armee du leid - mareebai géne-ral vuu Maekensen : Après unc vigourcuse préparalion d'artillerie, d'importantes masses russes se sont êlancécs ü l'attaque des deux cótés de Funüeni. Quelques centai-nes de inètres de: unt nos positions, les vagues d'as-saut se sont ccroulces. En renouvelant le soir les aiiaques, quelques cléments ennemis sont parvcnus dans nos tranchées, mais en ont été immédiulcment chassis. Les pertes de l'enne mi sont grandes. Front Qiacédouien : La situation na pas subi de modification. Uiia te ure de rentpereur au cJinncelier. BERLIN, 15 janvier : La « Gaiette de l Allemagne du Nord » écrit : A la documentation relalive a l'ofjre de paix des Puissances centrales, que nos ennemis appejent une « hypoente manoeuvre de guerre », la lettre auto-graphe ci-après, adressée par l'Empereur au criante iier de l'Empire, journit une contribution tont particulièrement importante : « Nouveuu-Palais, 31 octobre 1916. AIon cher Bcthmann, J'ai niutement refléciii a noire eniretien. Les pett-ples de nos ennemis, victimes de la psychose de guerre, livrés u jorce de mensonge et de jourbeiie a l'illusion d'une victoire possible et a la haine, manquent des hommes qui seraient d mime et qui curaient le courage moral de prcnoncer la parole li-bérairice. Proposer la paix consütue le geste nécessaire pour libérer le monde — y compris les pays neutres — du jardeau qui ïoppresse. Un pareil acte m peut Ure posé que par un souverain conscient de sj responsabiiité devant Dieu, un souverain dont le cicur bat pour ses suiels et pour ses ennemis eux-mimes et qui, négiigeant les interprétalions voion-tairement malveillantes que peut soulever son geste, a la voiontc d'ajfranchir le monde des maux dont il soujjie. j'ai le courage de le faire el je veux l'oser avec l'aide du Tout-Puissant. Soumettez-moi les no-tes au plus tót et préparez le travail. (s.) WILHELM 1. R. » Que nos ennemis soient convaincus que nous con-tinuerons jusqud la victoire finale la guerre qu'ils nous forcenl de leur faire, sans pitié aucune et avec une énergie égale d la sincérité du désir de paix exprimé par l'tmpereur dans sa lettre autographc au Chancelier de l'Empire. BERLIN, 15 janvier. — Officiel, soir : Activiie combattive minime tant d iouest qu'd ('est. Entre Casmu et la valiée de la Susita ainsi que prés de Fundeni de fortes attaques russes ont Ctè fepoussées. AUTiUCFilENS V1ENNE, 15 janvier : i'iiédire de la yuerrc & i'Est. Des tioupes turques ont pris d'assaut hier le vil-lage de Vuaeni, la dernière locaiilé qui était encore occupée par 'l ennemi au sud du Sereth. A l'aile mciidionale dn front d'armée de l'archi-duc juseph les Russo-Roumains ont piononcé de fortes attaques, contre les positions que nous avons conquises ces fours-ci au nord de la val'ée de la Susita. Les assaiilants furent repoussés sur toute la hgne. Plus au nord, rien de nouveau. llieiiire de la yuerrc Halten. Au jront des Uoiomites, nos troupes ont fait sau-tei la nuit dernière au grand Lagazuoi, une ligne dc rockers fonnunt la paioi méiidionale de nos positions et de la position ennemie. L'opération a par-laUement réussi. Une largc gorge nous sépare main-Unant de l'adversaire. Au front du Carso, activité d'artillerie plus vive de temps d autre. llieaire de la guerre Sud-Est. Situation inthangée. TURCS CONSTANTINOPLE, 14 janvier. — Officiel : Activité d'artillerie ct combats d l'est de Iiut-el-Amara.i ioni en Perse : Nous avons refoulé une compagnie russe et sommes entrés dans Rajat. Fioni <iu C.iuease : Aucun événement important. Aux autres fronts, tien d'esscnticl. BULGARES SOFIA, 16 janvier (comm. ojf. du 15 janvier): Front iiincédonien : Faible canonnade sur toul le jront. Vive activité aérienne de l'ennemi dans la région de Monastir, dans la valiée du Wardar et sur la Struma. Nous avons abattu par notrc jeu i'artiüeüe rn aéroplane ennemi qui survola les environs de Xanthi. I.'nppa-reil est tombé dans la mer. Front rouuiain : De la rive droite du Dannbe, nous avons bombar-dé les installalions de chemin de jer dans les environs da Gaiatz. L'arlillcrie ennemie a ripostê par ui faible feu inejjicace. FRANCAIS PARIS, 15 janvier, 3 h. p. m., ojficiel ; Pas d'événement important au cours de la nuit-Assez grande activité d'artillerie sur l'Ancre et entre l'Aisnret Argonne. PARIS, 15 janvier, 11 h. p. m., ojficiel : Bombar dements réciproques sur les deux rives de la Sommc, sur la rive droite de la Meuse ei en Lor-raine. A la suite du bombardement de la nuit der-niire entre l'Aisne e-t Argonne, i ennemi a attaqué nos postes avancés. 11 a étt reieté eprès un vij com-bat u ia grenade. Nous, de notre cóté, avons réussi plusieurs coups de main sur les lignes ennemies, pris du matériel et fait des prisonniers. RUSSES PETROGRAD, 14 janvier. — Dans la rêgion de Riga, sur le lac de Babit, d'êpaisses masses ennemies ont attaqué nos aétachements A 7 verstes a lest du viilpr" de Katv.tieu; elles furent repoussces par noire feu et par nos contre-allaques. Les Autrichiens ont ienlé unc ojfensive ïi l'est du vitlage de Putna, dans la vallce du fleuve du méme nom; ils ont élé refoulés par notre I eurs attaques, prononcécs contre nos aétachements au nord du fleuve Slonie, au sud de l'Oiioz, ont été repous-sécs. L'ennemi a attaqué les Roumains d 6 verstes a l'ouest de Piaedea, d 18 versies au sud-est du con-flueni du Kasin el du Troius; il a éié rejetê. Des détachemenls ennemis ont tenté une ojfensive c.ans la région de Rainilesci, d 10 versies d l'est de l oc-sany; ils furent repoussés par nos feux dans leurs tianüiées primdives. Fort a'cnviron 3 rêgiments et appuyé par une vigoureuse artillerie, l'ennemi a saisi ïoffensive sur le jrcnt de nos gardes de Kotu-tnuhali sur le Sereth jusqu'd Vadeni, d 10 verstes au nord de Kruïlow, après que nes iioupes d'avant-garde avaient repoussa plusieurs attaques; ehes ont évacué,sous la pression de la supériorité ennemie,le village de Kolumichali. , ITAIÜENS ROME, 14 janvier : Activité plnS jotie aes deux arlilleries au front du Trentin. Par notre feu bien cingé nous avions paté le désanoi au muien d importants mouvements de troupes, derrière le front ennemi et détruii quelques points d'nppui de batteries. Au front des Alpes jv.Uennes f activité d'artillerie a été entravée par le mauvais temps, ce qui n a pas empêché toutefois i'activité habiluelle de nos patrouilles.A&GLA1S LONDRES, 14 janvier : La tentaüve d'un détachcmenl ennemi en vue de suiprendre hier soir un de nos postes u l'ouest de Gueudécourt a complètement échoue. L ennemi a été dispersé avec peitcs. Durant la nuit nos patrouilles ont exécuté des entreprises couronnées de succès dans la région de Neuve-Chapeile ei d'Ar-mentiires. Nous avons canonné cjjicacement, hier après-midi, es tranchées ennemies au nord-ouest de Lens. Psraieres Depêches La Urècc iet 1'ulUiuatuui. Berne, 15 janv. — La presae traujaise n'est pas satisfaite do ia réponse du gouvernement gree a 1 ultimatum et dont la teneur vient d être pubiiée. Le «Journal des De bats» écrit : La réponse grecque n est qu'une nouvelle manoeuvre pour gagnèr du temps. A cliaque ultimatum, Athènes róyond d'a-bord afürmauvement et tait ensuue ces oojections qui sont vraiment négatives. Le «Journal» oéclare : Le roi Consiantin el ses ministres nous font com-prendre qu ils sont assez intelligents pour éwtir une rupture, rnais qu'ils ne feront rien pour faciliter notre tache. Toute la presse exigs que 1'Entente impose par tous les moyens et avec énergie 1'exécution de ses exigences. üédomiuaoeinant poui* le pillaye ik's inagusins de vjns Crau^aiH. Berne, 15 janv. — La procestation ïaite par les propriétaires des magasius pil.és au déöut de la guerre, vis-a-vis de 1 btat franjais et de la ville de Paris, a re^u a present satisiaction. L'Etat inter-viendra a raison de 80 p. c. et la ville a raison de 20 p. c., a titre d'indemnité. 11 ne s'agit que desma-ggiins de vivres Irar^aiS. ComuwiUaires suédois sur !a notie-réponse anglaise. Stockholm, 15 janv. — La réponse anglaise a la note allemande aux neutres est peu commentée dans la presse suédoise. Le «Nya Dag.igt Ailehanaa» fait remarquer dans un bref commentaire : La temative d'affirmer qu il n'y a pas de peuples opprimés en Russie paree que tous font cause commune avec la Russie, nous apparait encore plus discutable dans le Nord, que le reste de l'argumentation. Croit-on que la Finiande fasse cause commune avec la Russie? Quels doivent être les sentiments des mères polonaises qui sont obligées de combr.t.re leurs propres frères, dans les légions de volontaires, pour le compte de la Russie? Quant a la mise en action de la puissance protectrice vis-a-vis de la Grèce, le monde entier a entendu comment la Grèce a fait un appel a la pitié de la civilisation tout en-tière pour la souffrance qu'elle eüt a endurer de ses protecteurs. i " ë n rs m i *■ iVole liii'ijt.-'. Constantinople, 15 janv. — La Forte a adi'essó egalement aux neutres une no'e, dans laquelle les alflrmations de la note de répu.ise de 1 Enteute sont rcfutées. L<* .jouverticui 'iit naiiuni.i «le Salonique. Les iiupiös#u;!s. Salonique, 15 juuv. (Hava.). — Le gouvernement naiional a décldé u impesor a toute personne non inccrporée une ccntributioa spéciale. Lis pi'tuiieri.'s listes üo ; ' .(.es ruuniuimas. Genève, lö janv. — Le gouvernement roiunain, qui u'avait pas publié de listes de pertes depuis 'c début de la guerre, s'cst aécidc, d après un radio-giamme de jassy, a annoncer que d apres les itn-scignemetits recus, 200,00J hommes ont été tuós ou blessés et que 100,000 hommes ont été faits prisonniers. L'armée roumaine est entree en cai.»»a-gne a\ cc (500,000 hommes. L'oeuvre <de ü«-i»irucUuu en Boununie. La Haye, 13 janv. — Le corresponaant special du « Daily Mail » aonne fièreruen; une ciescription de la destruetion sjaiéinatique t-.es gratids gisernents pétr&liferes roumains, ce que nomDieux propriétaires neutres n'apprendruit avec piaisir. Le correspondaut (Hamiiton t-yfe) qu méme que f oeuvre de desu uctïon s eat passie de te.,e fajoa qu il est impossible de s cn faire une idéé; mais 1a ücsïruction était nécessaire atteudu quon devait se duit nu re pai des moyens baibar^s ccntre des moyens barbares ei que ec seiait un crime de laisser les gisernents pétrolifëïès iutacls. L alfaire' aeviut trés urgente lorsque ie ïiot des ennemis en-vahit la Roumanie et avau balayé i'armée rou.:.uine. La destruetion a Jonc eté exccutéa vigoureuseineat. Heureusement 1'Angleteire y avait envo>é un hom-me éneigique pour uüiger cette ceuvre de desiruc-tion.Cest le colonel Northon Grifiitli qui a non sevle-m.nt surprls les Roumains par sa métuOeC énei^i-que, mais cgaicment ies Ai..eiiea,ns. Un acm.ius-trateur, qui a vu comment Griiiiia branaibsait un loüi'd maiteau et 1'aèaitit ensuite sur les maoaines, a déclaré que le colonel seruDLjt p.enuie p.a.sir a cette destriuction. Ni la faiigue (ii ie daugcr ne rete-nai-.nt eet homme. Lorsque ^ j- troie ne vou.ut pas fct uier dans Ls uci^e, t>, irrni.Vne bo . s paLls, f peir.es a se sauver tui-même, a] s aic.es sont dignss de leur chef. L'oauvre ae desu(jietion d autant pius désagréable pour eux qu ijs avaient collaboré a la construction des insia.iatilns. Is :anmoins, ils ont aecompi cetie oeuvre de destruetion avec une rage sans égale. En peu de jours on a détruit ues insiallatiens valant des miliLns de livres siening. Le péticle fut brulé, les somets boucnécs, les machines üetruites, les raffiner.es inises hors &'expioita-tion. Une fumée épaiase couvre ie pajs entier. L'iWft'v(iwkiti cuOuumikil', Berlin, 16 janv. — On annonce ae La Haje au «Bsriiner Ltkal Anzeiger» : tomme le «'iimes-i 1 apprend de 'i oronto, le ministre car.acd-n liug.ies a declare dans un discours, qu il ne préconise pas le service général obligatoire, ccmine on 1 a cru jus-qu ici. Le Dut du Caiiaaa, aeptis sa lonuatwn, n a jamais été de protegei et de aerenuie lancienne mtre-patrie et les Canadiens ne coui'oatient pas maintciiant pour 1'Angkterre, mais pour ia cause générale de ia liberté humaine. Lu poutu jue i xu iwu. de 1'E^pagnev. Lyon, 16 jauv. — Les journaux l>onnais appren-nent de Aiaer'd que 1'aueieu présideut du Conseil, M. Dato, a dit dans un discours prononcó a l ocea-sion d'un bauquet oiganlsé par le parti conssrva-teur, que la pofitique extérieure de 1 £sj«gne doit continuer a s inspiier de ia p.us suicie neutra.ité. Grace a cette polirique, ie Roi a réussi a rehausser consiaéiaul-ïmcni son presiige tans tous les pa,s. Au moment voulu, 1'Iispagne disposcia d'une autorité suthsanic pour que sa voix soit eutendue. CïéaLon d'tit^* noüvcl.e baikjuie i^.ijonule otlosuurie. Constantinople, lü jaav. — Un irade impérial a approuvé les statuts de la Banque i e Crédit nationale ottemane, ainsi que 1a nomiflation de 1 ancien aiiecuur de la Banque Internationale ae Bruxc.les, M. Victor Weil, comme uirecteur général. M. Dja-vid Bey devient president du conseil d'administra-tion de la nouvelle banque, qui ouvrira prochaine-ment ses guichets <\ Stamboul. \uiour de la jjrève dos u.sü..iès «le anunitiuns on Frunee. Paris, 16 janv. — Le «Matin» assure que I on n'est pas encore parvenu a trouver une soiuticn a la grève des ouvriers des fabüques de munitions, dont on avait attendu la lin avec isnpatience ces jours derniers. Les employeurs ainsi que les ouvriers ont soumis au ministre des munitions des ba-rémes de salaires si dissemblables, que les deux parties déclarcnt la proposition de l'adversaire in-acceptable.li<-pari du laiinistfe d'Atilnche a Btrne. Berne, 16 janv. — Le baron von Gagern, qui a été pendant ces sept dernières annues ministre d'Autriche auprès du gouvernenient fédéral, vient de prendre sa retraite. On croit ctu il sera remplaeé par un.fonc'ionnaire du département des affaires étrangères a Vienne, M. von Musuiin. I'our la r«eoJtic,!iiulion dr' lu /biblioUièque de Louvain. On mande de Genève que 1'admmistration de la bibliothèque de Rayland (Etats-UnisV a fait un choix de 8000 volumes qu'elle mettra a 3a disposition de Ia Belgique, en vue de la reconstituilon de la bibliothèque de 1'Université de Louvain. Les Japonais en Mandei ourlio. Stockholm, 16 janv. — On mand ï de Pékin que les négcciations qui ont eu lieu dan; la capitale chi-noise relativement aux incidents de Tcheng-Tsia-Tsoun, ont abouti a une convention en vertu de laquelle la Chine s'engage a condamner les coupables mm w0 m ® m a payer aes domniages-intéréts et k présenter dS3 excuses. La aeciande forraulte par le Japon d'autoriser 1'é-tablissement de conseillers militaires et de policiers japonais dans les locaiités de la Mandchourie méridionale, occupées par les Japonais, fera 1'objct de négcciations spéciales entre le gouvernement japonais et les autorités locales chinoises. La guerre maritiiue. Madrid, 14 janv. — D'après une informatlon Reuter, Ges pêcheurs ont trouvé un batcau a'oandonné en pleine mer qui appartenait au vapeur hollandais «Bertende». On croit que les persor.nes ont été re-cufcillies a bord d un autre vapeur. Londres, 15 janv. — Le Lloyd annonce que le vapeur postal aniéricain «/viUnesota» a sombré a la suite d'une collision dans le port. Copenhague, 15 janv. — Le «Berlingske Tiden-de» ecrit : Hier, 20 matelots allemauds, appartenant a 1'equipage du cioiseur auxLiaire allemand «Berlin», interne a bergen, sont passés a Copenhague, laisant route vers i Allemagne. Par suite ae 1 ac-cord intervenu entre les gouvernements allemand et norvegien, l équipage üu croiseur auxiiiaire allemand, lor ide 400 nommes, a rtju un congé d un mois a passer en Allemagne, par détachements de 20 hommes. - ■ (ReptoauiUi» ue i tdiUun preceaente.) La biluaiiotfi en UïètA Londres, 15 janv. — l> apres une infonnation ü /iuieues a 1 ag-uce Reuter, on annonce uaus les lli.ueua biVes OüiciviSt que les venU.eAisleS ell. OC-cupo i ne ue Ueiigu. Atdiit u envo,ei ia ïe^ouse uu gouv eraerneui a i uituüaium ae i j-nteme, ie pre-siucut uu a eu piusieuis entieuens avec f anii>a^e^.*eur iiu.ien en vue u o^tenir 1 ou- veriure ue poui^aiiers sur les exigeuees ae 1 uiuina-tiun, au sujet ucsquenes le guuveuienrtni grec a iau Ues resvives. Beinn, lo janvier. — On mande ae Budapest a 1 ufiCiuuuieu-AoenuOiatt» : Dans une uouveUe note que ia (^uauiupie-uitcuie aui tssera a ia uieee._oa bteovUl 4 UtvlliVIliVUl U illilllits tl&S tClftlï" ciss>winents ulicrieurs et aes gaianties. De nic-me que fa première, ia nouvefie note aura le caractere a un uiamatum. Lonares, ló janvier. — Le « Daily Chronicle » mauue ae 1 jle a Luoei que le coru»ngent ae troupes gieeques uaus 1 ne d i-uoei, n aiuan pas eté auni-nue, mais au coutiaire renforce. ues soidais con-tmuent a pabaer ie pont vers 1'ue prés ae Cna.ciJi-que, on pietend que ces tioupes s-iaient aes per-missionnan es, mais ce qui est etrai.ge, c est que ces ti .iuj.eo ne traneiussent ie pent que ia nuit et qu'el-ks tiansponent egalement ues canons; en outre 3 a 4,00u tusus et uue quantite de iarine et de munitions au:aient éié envoyes vers 1'ue; c est te famcux genetai banas qui commanae en CnP.iciuique, aux cotes duquel 9e irouvent des ofiiciers loyanstes arrivés dtpuia peu; ie genéiai serait décide ii pour-suivre 1 airestauou ae nombieux venizeiistes. A present il :a; peiie de leurs postes tous les emp.o>és vémzenstes et leur intime l'orare de se faire ins-crire en Chalcidique. La note de Wiison. Berne, 15 janvier. — Le journal républieain « Piegressüte ue Lyon » aóclare reiativement a la note ue teponse aes arliés a Wnson : La note est ininteiiigióie aur quelques points: bi on ne doit publier aes details au sujet aes conaitions qu au moment Ces negectations, on devra prendre soin que la diplomaiie u agisse pas trop aoitrairement avec les aroits, conune ce.a est aruve souvent. La paix de 1 hurope eu a déja trop souiieit. La question de 1 expuision des lui es de 1'turope uoit être exami-nee a. lond au moment propiee. La traversée libre des Daruanelies et au Bospnore est unc question vitale pour la Russie. Mais s'il est necessaire ' eet elfet de céder Constantinople a la Russie, comme possession ou en garantie des droits ue tous les voi-sins d utiiiser les Daruanelies dans des conditions equivaientts, la note, niaUieurei.sem-nt, n en dit rien. Au poiut de vue militaire on devra certaine-ment prendre des mesures de précaution; mais si derrière 1'expression « Ccmvention internationale » se cachent des intentions annexionnistes, nous ne voulons pas en entendre parler. Le député Renau-del écrit dans 1' « Humanité » : L'Entente aurait dü préciser ce qu'elle entend par compsnsation territoriales et resiitution de provimes et de territoi-res arrachés autrefois aux ailiés. On aurait dü nom-mer 1'Alsace-Loriaine et dire qu'on ne cachait pas des intentions annexionnistes dans les expressions imprécises. On aurait ainsi évité qu'il ne fut parlé du retour de la France a la rive gauche du Rhin, comme c'est le cas maintenant. II s'explique que les Puissances Centrales considèrent les conditions des Alliés comme exagérées. L'organe parisien des corps de métiers « La Ba-taille » écrit : L'Entente aurait d'abord dü se ren-seigner au sujet de la question de savoir quelles étaient les intentions précises des Puissances Centrales. Si celles-ci s'étaient montrées irréductibles, 1'Entente aurait alors pu avec raison continuer la guerre. Les noulres im se toissent pas leurrer. Amsterdam, !3 janvier. — Le « Nieuws van den Dag » écrit : Les Alliés n'ont pamais pu faire comprendre plus distinctement que cette fois-ci, qu'ils ne veu-lent pas entendre parler de paix. L'Entente veut bien appliquer le principe des nationalités aux pays des Puissances Centrales, mais pas a ses propres pays.L'Entente a des intentions conquérantes.C'est %} m bb & un plan de campagne tres net, quand on parle de 1'expulsion des Turcs habitant 1'Europe, et le principe des nationalités exigerait ainsi qu'un Empire turc existe en Europe; en second lieu 11 a été déclaré si souvent officiellement que la subplantatïon de l'Empire turc en Europe signifierait 1'abandcn ds Constantinople et des Dardanelles a la Ri'.86ie, que 1'absence de toute allusion a ce fait, ne joue aucun röle dans cette note. Tout cela est suffisam-ment évident pour qu'on soit étonné de la naiveté des journaux anglais qui croient qu'on avale;ait ces belles paroles comme des douceurs dans les pays neutres. Ce sera, naturellement, le cas chez les journaux américains qui suivent 1'Entente toujours et partout. Mais pour nous, les véritables neutres et impartlaux, 1'affaire en est autrement et nous reiu-sons de nous laisser leurrer et de croire a oes no-bles intentions, quand il ne s'agit visisiblement que d'intéréts na-ionaux égoïstes. Le u Handelsbiand » écrit : La note expiime, un principe admirable, qui poutrait consiituer une base pour une paix fulure et durable: La réciganisation de 1'Europe, basée sur le principe des nationalités et du droit pour tous les peuples, petits et grancis, a la sccurité compléte et le libre développement économique. Mais il est certain qu'une pareille paix ne pourra jamais se faire. Que veut dire 1 exigence de la note qui réclame la restitution des territoires qui ont été enlevés dans le temps par la violence aux alliés contre le voeu de leurs iiabitants? Que veut-on faire entendre par la aux Puissances Centrales? Toutes ces exigences exprimées dans ca notes pourraient être approuvées, mais non pas dans la iorme que 1'Entente réclame. Ce que 1 Entente fait maintenant s'appelle: Faire 1'aibre fourchu et pilier les Puissances Centrales pour parler après du principe des nationalités. Ce n'est pas ia forme pour conclure une paix sincère, permanente et amicale. Lue déléyal.oji ^..riem-eiiluïre « Sèilon»quew Pa;is, 14 janvier. — La commission de ia uiam-bre pour les anaires etrangères a envoyó trois membres de la Cuambre a Salonique qui devront iaiie une enquête minutieuse au sujet ae la situation militaire ct poi'tique. Les traites uéïuiauo-tar<« Bei lin, 16 janv. — (Officiel). — Le 11 janvier, une serie de tiaiiés ent été signés au ministère des aiiaires étrangères par les ministres piénipotentiai-res de l'Empire ailemand et de l Einpire ottoman. Ces traités ont pour but ae régier aénnitivemcnt les relations de droit entre les deux pays. Parmi ces traités tigurent : uo traité consuiaire, un tiaité con-ceruant la protection du droit et 1'assistance judi-ciaire réciproque en matière civile, un traité d'extra-dition, un traité d établissement ainsi qu'un tiaité concernant le transfert réciproque des hommes as-treints au service militaire ou des déserteurs des armécs de terre et de mer. 11 laut y ajouter cinq autres traités d'après lesquels les aécisions des cir-constances juridiques mentionnées en matière de protection sont considérablement étendues, suivant les circonstances particulières de la matière. Les traités rempiaceront le s>stune dit de « capi-tulation » en vigueur jusqu'ici en Turquie, par aes décisions modernes conforme au droit des gens europeen. Mort d'un aviaieur francais. Beine, 16 janv. — L'aviateur militaire franjais Sauvage, dont Ie nom était mentionné a plusieurs reprioes dans les communiqués officiels tranpais vient de succomber, victime dans un combat acriec sur la Somme. L«s pertes de rarmóe rouuiaiiie. Daprès uu radiogiainme de Jassy, le gouvernement roumain lait annoncer que des 600,000 hommes que comptait 1 armee roumaine a son entrée en guerre, 200,000 sont morts ou blessés, tandis que 100,000 ont été faits prisonniers. Dans le parti ouvütv ujiylais. On apprend a La liaye, 15 janvier, que la conférence annuelle du parti ouvrier anglais aura lieu le 23 janvier a Manchester. Le groupernent ouviier de Birmingham a 1 intention de proposer le veie d'une moiion déclaiant que i'aauésion des représen-tants ouvriers a un ministère ae coaiition, seia dé~ soimais consiuéróe comme une infracticn aux ro-glcments des syndicats. Ln «raité d'arbilrage entre 1'L'ruguay el le 1'utfayuay. L'« Agenzia Americana », de ivmaa, apprend qu'entre les républiques de 1'Uruguay et du Paraguay, il a été conciu un traité d'arbitrage, ainsi qu'un traité de commerce, qui seront signés a 1 occasion d'une prcchaine rencontre des ministres des affaires étrangeres des deux pays. L'agence annonce, d'autre part, que le Parlement boiivien a dé-cidé de procéder a un recensement des Indiens et d'c-tablir des écoles agricoles et industrielles pour cette populalion. La veuve ue Skfcü'ington aux Elals-Unis. Le « New-York Times » apprend que la veuva du jouinaiiste iriandais Skeflington, tué lors des troubles d'Irlande, est arrivée a New-York, avec s°n fils agé de 7 ans. Elle compte faire des conférences et écrire des articles sur la mort de son mari. Elle a dit a un journaliste que les autorités anglaises lui avaient refusé un passe-port, mais qu'elle était quand même parvenue a quitter 1'Irlande, graee a un déguisement. Les fonctionnaires de New-York auraient repu 1'ordre d'arrêter Mme Skelfington, mais ils ne 1'ont pas reconnue. Perle d'un «avire De guerre amóiieaink Londres, 15 janvier. — D'après une dépêche de Californie, le croiseur cuirassé « Milwaukee », de la marine américaine, a sombré par suite du brouil-lard. L'accident s'est produit au cours des tenta ives faites pour remêttre a flot le sous-marin amér'icaia k H. 3 », qui a touché fond il v a ouelaues s~maines. 4'"* Année - N. 827 - Ed. S CIHQ CEHTII1ES 1 *7 iuii

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