Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 03 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x639z9198s/
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fflarafledi 3 Juiîîat 1013. • 134i ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les ÔUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être ai assées exclusivement au bureau de poste qui A délivré /abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois • 1 mois : Fr. 0.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par Jour DIX CENTIMES JOURÎVA Tv QUOTIDIEN INDEPENDANT mercredi 3 Juillet 1918. ■ N° 1347 ANNONCES Faits divers et Echo » , l* Iigne.fr. 5» Nécrologie ..3X4 Annonces commerciales • •««-♦♦».... 2.03 Annonces financières ZCQ PETITES ANNONCES. « • La grande ligne. 2.0Q Rédacteur en chef : Rehê ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE s 125,000 par joui VERS LA BANQUEROUTE!.. « Les Américains arrivent. Les effectifs français et anglais s'épuisent, comme ceux des Allemands. La partie se joue sur le concours américain ». Clemenceau, 4-6-18. Voici ce qu'écrivait le ((Socialiste Belge» paraissant en Hollande à la date du 1er juin : Quel aveu terrible est renfermé dans cette déclaration! Le matériel d'hommes français et anglais fond ainsi que celui de l'Allemagne, dit Clemenceau. Soit dit en d'autres termes : la fleur de la France et de l'Angleterre, celle de presque toute l'Europe est en train de pourrir sur les champs de bataille européens. . . , Mais Clemenceau a une consolation î Les Américains viennent, s'écrie-t-il. . Maigre consolation certes ! Sont-ce les Américains qui doivent venir achever la banqueroute dé l'Europe?Clémenceau et es. ont-ils pour but de ruiner totalement l'Europe avec tous ses trésors de civilisation, de science et d'industrie? Ah! nous répondra-t-on, voulez-vous donc la victoire des armes allemandes ; acceptez-vous 1? paix imposée des dirigeants allemands; êtes-vous prêts à reconnaître l'hégémonie allemande sur le monde entier?Nous ne voulons rien de tout cela; ce que nous voulons nous l'avons déjà répété à satiété, sur tous les tons : nous voulons une paix des peuples par et pour les peuples. . _ . Mais dans ces moments critiques nous nous permettons aussi une question : Comment se fait-il, gouvernements de l'Entente, qu'après quatre années de guerre le danger du ml-Jitarisme prussien est plus grand que jamais; que l'impérialisme allemand crie : Hourrahl; que, jusqu'ici, vous ne nous avez pas encore apporté la démocratie; que les Allemands ne sont en ce moment plus qu'à 75 kilomètres de Paris? Ah ! répond Clemenceau, la Russie nous a laissés en plan, et c'est pourquoi l'Allemagne a pu jeter 200 divisions contre nous. Pas mal trouvé ! Mais Clemenceau a dû s'apercevoir de cela lorsqu'il était question de la Conférence de Stockholm; il ne pouvait pas le nier, lorsque les révolutionnaires russes firent leur appel à tous les peuples et à tous gouvernements en faveur d'un armistice et des négociations générales de paix ! Que répondit Clemenceau à cette époque? « Nous continuons à combattra »; et Pichon, ministre des affaires étrangères, compléta la réponse de Clemenceau avec la déclaration : « Notre paix est une paix par la victoire militaire ». C'est ainsi que la Russie, livrée h elle-même, a dû accepter une paix imposée et qu'actuellement 200 divisions allemandes ont été transportées au front occidental. Et puis, nous posons à Clemenceau une seconde question : Quelle est la ou les causes que 1 Entente, — avant la débâcle complète de la Russie, avant que l'armée italienne eût essuyé la défaite pendant que l'Entente disposait d'une grande supériorité, — n'ait pu battre le militarisme allemand? Dans certains cercles, surtout chez les conservateurs, on essayera d'expliquer cette situation eni déclarant que la discipline, comme on la connaît en Allemagne, a fait défaut chez l'Entente par suite des Institutions démocratiques. Nous n'acceptons pas cet argument, simplement parce qu'il n'est pas juste. L'enjeu de la lutte est le triomphe de la démocratie sur la réaction. Si telle est la situation, il est clair comme le jour y que cette lutte ne peut être poursuivie que par les éléments et les groupes démocratiques, mais non par des gouvernements qui subissent l'influence directe des financiers, capitalistes et autres annexionnistes. Quelle est la situation sous ce rapport ? En Angleterre, on a Lioyd George, qui n'a pu se défaire des Unionistes, des Northcliffe et autres partisans de la guerre économique. En France, après Ribot, le représentant des financiers parisiens, on a eu Clemenceau, 1 ennemi jure de la classe ouvrière organisée. En Italie, c'est encore toujours Sonnino, le représentant de l'impérialisme italien, qui est au pouvoir.C'est évident que l'unité, le « bloc » national, indispensable au triomphe de ia démocratie, était une fiction qui, à -la première occasion, aurait dû taire place à la désunion et à la division, par suite de la lutte des groupes démocratiques contre Jes partis conservateurs au pouvoir. C'est ce qui est arrivé. Les gouvernements persistant dans leur attitude, et voyant qu'ils seraient battus par les éléments démocratiques, ont eu recours à la force sous des motifs mensongers de défaitisme et de pacifisme pour réprimer la masse populaire dont la puissance grandissait à vue d'œil. Par cette lutte pour le pouvoir, la désunion a pris de plus grandes proportions, tandis que, devant 1 ennemi du dehors, la nation s'est divisée intérieurement en deux camps ennemis. Clemenceau n'a certes pas amélioré cette situation pénible, mais l'a même ernpirée, par ses derniers procès sensationnels qui se sont déroulés à Paris, Au lieu de concentrer toutes les forces vives, tous les nerfs de la nation française en face du danger grandissant du dehors — il savait de ce temps-là aussi que 200 divisions allemandes étaient transportées au front occidental — il sème le désespoir, la détiance, la démoralisation dans les larges cercles du peuple français par sa brutalité tsariste, ses mesures violentes et sa politique sensationnelle. La démocratie ne sait pas et ne peut vivre dans une atmosphère pareille; dans de telles circonstances, la démocratie de l'Europe occidentale ne sait ni ne peut triompher de la réaction des Centraux. Cette guerre mondiale est une guerre démocratique, ou du moins il devrait en être ainsi, et pour qu'elle le soit vraiment, elle doit être conduite, non par un Clemenceau ni par un Sonnffio, ni même par un Lioyd George, mais par' le peuple, ou autrement dit par la démocratie; parce que c'est un intérêt vital pour les peuples, plus que pour un Clemenceau, un Sonnino, un Lioyd George, que l'impérialisme et ie militarisme soient battus. Ce qu'eux ne peuvent pas faire les peuples savent le faire, parce qu'ils disposent de la volonté et des forces morales nécessaires à cette victoire. C'est peut-être la plus grande faute des partis socialistes et ouvriers de l'Entente qu'ils n'aient pas depuis longtemps pris les rênes du pouvoir en mains, ce dont iis étaient capables de par la force politique dont ils disposent. « Certes.l'image de l'Europe aurait eu un autre aspect que celle que nous en avons actuellement. Mais à chose faite point de retrfrde et il n'est pas encore trop tard, bien que le temps presse, s£ I on veut éviter que, par les méthodes de Clemenceau, l'Europe soit menée à la banqueroute complète. Les partis socialistes et ouvriers des pays de l'Entente ont devant eux une tâche grandiose. Le temps nous apprendra s'ils sont conscients de l'immense responsabilité qu'ils ont à porter en ces moments cri-Fiques et graves et pour leurs propres peuples et pour la démocratie mondiale. LA GUERRE Communiqués OfÙciels ALLEMANDS BERLIN, 3 juillet. — Officiel de midi: Théâtre fis la guerre h l'Ouast Croupe d'armées du princa héritier Rupprecht Sur beaucoup de points du front, de vigoureu-"ses rafales d'artillerie ont j>réludé à des entreprises ennemies. Celles-ci ont été repoussées. Croîsps d'armées du Kronprinz importa! 1 'À l'ouest de l'Oise et au sud de VAisne, vive fyetivité du reconnaissance^ Des attagues -partiel-» les e-MHttfiiej asstz vigoureuses au sud de l'Ourcq et à l'ouest de Château-Thierry, furent vouées a un échec dans notre terrain de combat. Le lieutenant Udet a rem-porté ses 37e et 38e, le lieutenant Kroll ses 23e et 29e victoires aériennes.BERLIN, 2 juillet. — Officiel d'hier soir! Action limitée à des combats partiels au sied de l'Ourcq. La guerre Bous-marino. BERLIN, S juillet. — Officiel: Dans la sotte de barrage autour de l'Angleterre, 17,000 tonnes de jauge brute de tonnage ennemi ont de nouveau été coulées par nos sous-ma-rins.BERLIN, 1er juillet. — Officiel: Nouveaux succès sous-marins dans la région de barrage autour de l'Angleterre. D'après les informations de nos sous-marins rentrés 13,000 tonnes de jauge brute furent coulées. AUTRICHIEN VIENNE, 1er juillet. — Officiel: Pas d'événements particuliers m front du Pia-ve. Au sud-est d'Asiago de violents combats se sont de nouveau déclanchés. Comme le Col del Rosso et le Monte de Valbella n'auraient pu être gardés qu'au prix de grands sacrifices, les garnisons de ces points ont été retirées vers leur position principale antérieure dans la forêt de Stenfle. Au sud de Canova, près d'Asiago, nous avons repoussé des reconnaissances ennemies. Nos aviateurs de terre et de mer ont entrepris dans la région de l'embouchure du Piave, des vols fructueux contre les installations militaires de l'ennemi et sont rentrés au grand complet. TURC CONSTANTINOPLE, 2 juillet. — Officiel du 1er juillet: Front de Palestine : A Test de la voie ferrée côtière, une compagnie ennemie s'est avancée à l'attaque dans la nuit du 29 au 30 juin; elle fut repoussée après un bref combat. Des deux côtés de la route ]erusalem-Na-blus, l'activité des artilleries s'est ravivée. Notre artillerie a combattu avec un succès visible les batteries ennemies. Rien d'important à annoncer des autres fronts. CONSTANTINOPLE, 1 juillet. — Officiel: Rien de nouveau des fronts de combat. FRANÇAIS PARIS, 1er juillet. — Officiel, S h., p. m.: Entre Montdidier et Noyon nous avons exécuté plusieurs coups de main et fait une vingtaine de prisonniers. Au sud de l'Oise nous avons enlevé un centre de résistance au nord de Cutry. 26 prisonniers sont restés entre nos mains. Au sud de l'Ourcq nous avons amélioré nos positions à Pas-sy-en-Valois et Vinly et avancé nos lignes à Test de la voie ferrée de Chésy-Vinly. Une contre-at-taque de l'ennemi sur nos nouvelles positions au sud de Mosloy a donné lieu à un vif combat à La suite duquel nos troupes ont intégralement maintenu leurs gains de la veille. Au cours de ces actions nous avons fait environ deux cents prisonniers. Nuit calme partout ailleurs. PARIS, 1er juillet. — Officiel, 11 h., p. m.: Aucun événement important à signaler sur l'ensemble du front. Aviation: Dans la journée du 30 juin 21 avions ennemis ont été abattus ou mis hors de combat. En outre six ballons captifs ont été incendiés par nos équipages. ITALIEN ROME, SO juin: Sur le haut-plateau d'Asiago, où la résistance héroïque de nos troupes a brise, le 15 juin, Tas-saut des masses ennemies numériquement supérieures et où des troupes italiennes, françaises et anglaises de la vaillante 6e armée ont fraternisé dans les combats, en rivalisant chaque jour de bravoure, le combat s'est ravivé hier matin de bonne heure, nourri et appuyé par des entreprises de division de l'artillerie et cles troupes énergi-quement commandées par les Alliés. Nos troupes ont attaqué le Monte di Valbello et réussirent a l'arracher à l'ennemi après un combat acharné, four et nuit de grandes masses ennemies furent vainement massacrées en contre-attaque, elles furent au contraire repoussées par notre infanterie et décimées par le feu concentrique de notre artillerie ainsi que par nos vaillants aviateurs de combat et par nos mitrailleuses. La position conquise fut victorieusement maintenue par nos troupes. Nous avons fait prisonniers 7 officiers et 788 soldats et avons conquis en outre des canons, des mortiers et de nombreuses mitrailleuses. Plus à l'Est, entre la vallée de la Frensela et de la Bren-ta, un de nos détachements a pris d'assaut un fort point d'appui et un poste d'observation ennemi, sur le versant méridional du Sasso Rosso et fait prisonniers à cette occasion 2 officiers et 31 soldats. Sur les autres parties du front notre artillerie a exécuté un feu de diversion efficace. Des entreprises de patrouilles près de Capo Sile nous ont valu des prisonniers. ANGLAIS LONDRES, 1er juillet. — Officiel: Un poste ennemi dans le bois d'Aveluy a été pris d'assaut hier par nos troupes. Au cours de la nuit nous avons assailli des tranchées ennemies à l'ouest de Dernancourt.Nous avons fait quelques prisonniers au cours de ces combats. Au début de la nuit des troupes d'un comté anglais de l'Est ont effectué une petite entreprise réussie au nord-ouest d'Albert, qui leur valait Si prisonniers, quelques mitrailleuses et une amélioration de nos positions sur ces points. Une contre-attaque ennemieexécutée plus tard dans la nuit,fut re-poussee. L'artillerie allemande s'est montrée active au nord d'Albert, au sud-ouest d'Arras, au sud de Robecq, dans la région de Merris et au canal Ypres-Comines. Au cours d'un raid localisé, effectué par nous hier soir au nord-ouest, d'Albert, nom avons fait 50 prisonniers et capturé 9 mitrailleuses. Pendant la nuit nos troupes ont maîtrisé un poste ennemi au sud de Morlancourt. LONDRES, 29 juin. — Officiel de l'Amirauté : Le 27 juin au soir, quatre de nos torpilleurs envoyés en reconnaissance au large de la côte belge ont aperçu huit contre-torpilleurs ennemis et, faisant immédiatement toute vapeur vers Test, les ont attaqués. Après un quart d'heure de combat, trois autres contre-torpilleurs allemands étant entrés en ligne, nos navires ont rejoint leur base sans avoir été avariés. L'ennemi ne les a pas poursuivis. (N. B. — Le communiqué officiel allemand a signalé que le navire de tête ennemi et un destroyer ennemi ont été atteints.) DERNIÈRES DÉPÊCHÉS Evénements militaires de la semaine clôturée au 27 juin Attaques opiniâtres, les 20 et 21, contre les lignes allemandes, entre Arras et Albert; le 21 et le 25, refoulement d'assauts anglais de part et d'autre de la Scarpe; le 22, Italiens battus et faits prisonniers au sud-ouest de Reims, après un combat d'infanterie; le 24, à l'est de Ba-donvillers, poussée de troupes de Thuringe et Brandebourg dans Tes li'gnes franco-américaines; G3 ennemis faits prisonniers ; le 25, opération réussie par la landwehr bavaroise au nord du canal de la Marne au Rhin ; résultat : 42 prisonniers, dont 2 officiers.' Le 24, à l'est de Soissons, cinq avions ennemis abattus; même chiffre d'avions descendus, le 27, dans leur raid contre Carlsruhe, Offen-burg et la région lorraine industrielle ; le 25, 12 avions et 3 ballons captifs descendus ; 1rs rapports officiels renseignent les 33e, 34e et 35e victoires aériennes du lieutenant Udet, la 27e victoire du lieutenant Kirchstein, la 33e du .lieutenant Velticnv J» % lienterant Bilk. la 28e du lieutenant Lôwenbardt.la 35e du lieutenant Rumey. Au front de Macédoine, le 23, gros détachements d'infanterie française dispersés à l'ouest du lac Ochrida par les Bulgares; capture, par ces derniers, de Grecs et d'Anglais, respectivement à l'ouest de Sérès et au Wardar. Au front de Palestine, tir efficace de l'artillerie turque sur la tête de pont au Jourdain, et refoulement des assauts des insurgés contre la voie ferrée de l'Hedcha,. Au front italien, plus de 50,000 prisonniers capturés par les Austro-Hongrois, plus une quantité de canons et de matériel de guerre ; vaines contre-attaques italiennes entre le Mon-tello et l'embouchure du Piave ; crue subite de ce fleuve, avec impossibilité de manutentionner les troupes austro-hongroises, ainsi contraintes à repasser la rive orientale : retraite opérée à l'insu de l'ennemi, sans perte de matériel, et nullement attribuable au» contre-attaques des Italiens, contrairement aux nouvelles répandues par ces derniers. Le butin des trois derniers mois à l'Ouest Berlin, 1 juillet. —• Le communiqué officiel allemand publie le total des j-risonniers et du butin à l'Ouest, depuis le 21 mars 1918, s'élevant à 191,454 prisonniers, non conpris, comme le fait remarquer le communiqué, les prisonniers blessés. Si l'on y ajoute les prisonniers blessés, le nombre des prisonniers s'augmentant de plusieurs milliers, dépasse 200,000, car vu l'opiniâtreté et l'acharnement avec lequel l'ennemi s'est défendu, notamment au début de l'offensive allemande, les pertes sanglantes des Anglais et des Français ont été colossales. Vu la rapidité stupéfiante avec laquelle les troupes d'assaut allemandes ont progressé partout,une grande partie des blessés est tombée aux mtins des Allemands. Le butin de 2475 canons et de 15.024 mitrailleuses mentionné, ne comprend .également pas les pertes totales anglo-française,, car non seulement les canons et mitrailleuses sont tombés complètement intacts en de nombreux cas aux mains des Allemands, mais encore avec tous leurs accessoires, affûts et attelages, et surtout avec un riche assortiment de munitions ; des centaines de canons et de mitrailleuses furent en outre affectés immédiatement contre l'ennemi par nos troupes combattantes. Ces chiffres prouvent toute l'étendue des buts de combat atteints jusqu'à présent, qui ne visaient point à atteindre une ligne géographique, mais à détruire toutes les ressources de guerre vivantes et inertes de l'Enten- « te. Ce qui a été mis hors de combat en troupes d'élite anglaises et françaises ne pourra jamais être remplacé par les masses américaines quelque grandes qu'elles puissent Être. La nervosité à l'Ouest Berlin, 1 juin. — La nervosi é de l'état-major de Foch se maintient. Sur tout le front depuis le canal de Nieuport jusqu'à Mulhouse, il a cherché le 30 juin et la nuit du 1er juillet à percer les intentions allemandes, au moyen d'attaques de patrouilles et de détachements de reconnaissance. Au front d'Amiens, Anglais et Français ont tenté d'améliorer leurs ligi es par des attaques assez importantes près d'Albert et de Cas-tcl. Partout les assaillants ont été repoussés par nos grenades à main et le feu de nos mitrail-'euses avec des pertes considérables ou comn'^-tement battus en contre-attaque. De nombreux prisonniers sont restés aux mains des Allemands. Zurich, 1er juillet. — Le « Secolo » prévoit une offensive allemande imminente à l'Ouest. Afin de préparer une surprise., le ) Allemands voilent leurs mouvements de tronles. Néanmoins tous les iuùi es fout prévoir n?s~a«at|uê r>rmci-pale au front anglais septentrional, mais il faut compter également sur un assaut contre Amiens, en raison de son importance1 stratégique. NOisvsaux tanks allemands Rotterdam, 2 juillet (Reuter). — Les Allemands auraient perdu lors de leurs dernières attaques près de Villers-Cotterets un nouveau tank qui ne représente en volute que le quart des tanks antérieurs. La garnison se compose de 3 hommes, dont l'un est chargé du moteur et les autres des mitrailleuses. Les petits tanks auraient plus facilement raison des obstacles et présentent une cible bien moindre pour l'artillerie. Attaque aérienne contre Karlsruhe Karlsruhe, 1 juillet. — Hier matin, de bonne heure, la ville ouverte de Karlsruhe a de nouveau été attaquée par des aviateurs ennemis. Plusieurs bombes ont été jetées, mais n'ont causé que de minimes dégâts. Il n'y a pas de vies humaines à déplorer. Bombes anglaises en territoire hollandais Rotterdam, 1 juillet. — Du « Nieuwe Rot-terdamsche Courant » : Les bombes tombées dans la nuit du 11 au 12 juin, dans le voisinage de Sluys, sont de fabrication anglaise, ainsi qu'il résulte de leur examen. Los effets de la guerre sous-marine Berlin, 2 juillet. — La pénurie de bois de houillères causée par la guerre sous-marine et le manque de main-d'œuvre résultant du grand nombre d'hommes réclamés par .J'armée anglaise, pouT combler ses lacunes au front Ouest, ont eu pour corollaire un nouveau recul important de la production charbonnière. On lit dans la revue professionnelle du commerce métallurgique et charbonnier, en date du 1S : La situation générale du commerce houiller britannique est devenue extrêmement grave, l'extraction .ayant baissé de_ 15 à 25 pour cent au cours des dernières semaines ; aussi les charbonnages doivent-ils faire face à des difficultés inouïes. Les fournitures de charbon de bois sont très minimes, comparativement aux; demandes. Certaines usines doivent cesser le travail par suite du manque de bois. La situation s'aggrave de jour en jour et fait prévoir la nécessité prochaine d'un rationnement pour les industriels comme pour les particuliers. Lo flis de Jaurès porté manquant Zurich, 2 juillet. — Le fils de Jaurès, lieutenant dans l'armée française, est porté manquant depuis le 3 juin. Le sort d'Arras Le «Matin» apprend de Boulogne que le préfet du Pas-de-Calais a visité Arras. La. ville ne compte plus que 4.26 habitants qui lui ont déclaré qu'ils voulaient rester. L'exode des Parisiens Genève, 2 juillet. — L'«Echo de Paris» ainsi que d'autres journaux qui connaissent les plans du général Guillaumat, gouverneur militaire de Paris, annoncent un nouvel exode en masse, fa capitale étant désormais englobée dans la zone de guerre. Le conseil municipal de Paris a voté un crédit pour faciliter l'hospitalisation des enfants parisiens dans les villages du Centre. L'évacuation de Paris Amsterdam, 2 juillet. — Les journaux londoniens publient encore toujours des détails au sujet de _ l'évacuation de Paris. La décision de 1'évacuû.tion a été prise de crainte qu'il ne soit possible aux Allemands de mettre en ligne des batteries entières des canons à longue portée bien ctfnnus, Toute la population, pour autant qu'elle n'est pas nécessaire à la défense de la ville et à la continuation de la guerre, sera évacuée. Dès à présent, des mesures sont prises pour transporter journellement 50,000 personnes par chemin de fer. L'évacuation des enfants parisiens Berlin, 2 juillet. — Le Conseil municipal de Paris a accordé de subsides pour faciliter le transfert des enfants- parisiens dans les villages du centre de la France. M. Clemenceau et les prières publiques ^ Genève, 2 juillet. — Dans une lettre adressée au cardinal Luçon, M. Clemenceau a déclaré que le gouvernement ne pouvait, ainsi qu'il le lui avait demandé., oatticipe? aux orières pour . la. France. Le budget à la Chambre française Berne, 1er juillet. — A la discussion des douzièmes provisoires du budget à la Chambre française, en séance de jeudi dernier, le ministre des finances Klotz a exposé que les arrivages de plus en plus considérables de troupes américaines en France nécessitaient une augmentation des crédits gouvernementaux par (l'intermédiaire de la Banque de France. M. Ignace, sous-secrétaire d'Etat, annonce qu'il est impossible d'abolir, ou même d'atténuer la censure dans les départements ressortissant de la zone de guerre. Enfin, M. Mistral, au nom des socialistes, déclare au nom de son groupe : «Nous ne voulons pas retarder le vote du budget, et ne donnerons pas lieu à des débats sur la politique extérieure ; nous nous réservons d'y revenir ultérieurement. ». 11 donne ensuite lecture d'un manifeste de la Confédération générale du Travail et insiste sur le point relatif aux buts de guerre, qu'il faudrait faire connaître, dit-il, puis il conclut en annonçant que bientôt la Chambre saisira le moment opportun pour discuter le manifeste (Vive approbation à l'extrême gauche, cris de protestation à droite). Pour finir, vote des douzièmes budgétaires par 481 voix contre 3. Les buts de guerre britanniques selon un journal neutre Du «Belg. Kurier» : La publication turque effilai», paraissant en langue française, discute les buts de guerre anglais, en faisant observer que le théâtre des grands combats a beau se trouver au tront Ouest, c'est plutôt en Asie que l'Angleterre cherche la rémunération de ses sacrifices économiques et autres : ce qui se traduit par la mise en sûreté de ses conquêtes contre toutes aspirations- de ses rivaux. Par exemple, elle cherche à couper la communication de la Russie avec les mers, non seulement du Sud, mais de l'océan Glacial : résultat qui, évidemment, ferait coup double en préjudiciant les puissances centrales et en tirant ultérieurement parti ôe la situation de suprématie qu'elle convoite et qu'heureusement elle ne s'est pas encore procurée ; politique qui touche particulièrement la Turquie, puisque l'Angleterre a promis les Dardanelles à la Russie, mais en commençant pas s'établir elle-même dans les îles qui en commandent l'accès. On voi; par là que l'Angleterre retire d'une main ce qu'elle a donné de l'autre : toujours et éternellement sa politique égoïste. Nouveau parti en Angleterre. Rotterdam, 2 juillet. — On mande de Londres au «Nieuwe Rotterdamsche Courant»: Il y a eu, samedi soir, une assemblée des corporations de l'extrême droite, qui ont décidé d'opposer leur résistance à la non-observation de la paix bourgeoise par le parti ouvrier et à l'attitude générale d'hommes tels que Henderson. Un nouveau parti aurait été constitué exclusivement par des membres de corporations, à l'exclusion de tous politiciens fauteurs de troubles. Il est difficile de se faire, dès à présent, une idée précise de sa force et du nombre de ses adhérents, ou bien de déterminer s'il comptera des adeptes parmi les députés du parti ouvrier. D'après le «Daily News», on n'aurait pas été à même, après cette assemblée constitutive, de conclure grand'chose relativement aux intentions et à la composition du nouveau parti ; son -secrétaire affirme qu'il renonce manifestement à combattre le pacifisme. Le journal pose cette autre question: Que seront les rapports entre le J^rti et question capital et travail; et tirera-t-il avantage de l'approbation dont il jouit de la part des milieux et journaux réactionnaires ? Le correspondant londonnien du «Manchester Guardian» annonce n'être pas parvenu à découvrir un membre "militant du parti ouvrier qui attribue une importance quelconque au nouveau parti. Dans la direction du parti ouvrier, composée d'hommes dont le choix est soumis à l'influence prédominante des corporations, il y aurait actuellement à peu près égalité de force entre les socialistes maioritaires et minoritaires. Le parti de la minorité semblerait même acquérir peu à peu le dessus. Télégramme des ouvriers anglais à Troelstra Amsterdam, 1er juillet. — La feuille socialo-démocratique «Het Volk» annonce que Trcelstra aurait reçu, de Londres, un télégramme signé par Henderson, Branting, Thomas. Renaudel, Longuet, Huysmans et d'autres délégués de la Conférence ouvrière pour exprimer le regret que leur cause le refus du passeport nécessité par Troelstra pour se rendre en Angleterre. Les signataires expriment leur déception de ne pouvoir unir leurs efforts aux siens en vue de la réalisation directe de la paix. Les accusations contre le Cabinet Bratianu Berlin, 2 juillet. — Le vice-président de la Chambre roumaine a fait, à l'occasion de l'A-drenul, une déclaration au Sénat, d'après laquelle l'ex-cabinet Bratianu ne serait point mis en accusation pour avoir entamé la guerra, mais puur avoir lésé la constitution de l'Etat. Le nouveau président de Colombie Bogota, 1 iuillet. — (Havas). — L'ancien ministre des affaires étrangères Marco Suarez _ a été élu président de la république de Colombie. Il entrera en fonctions le 7 août. Le naufrage du « Koningin Regentes » Amsterdam, 1er juillet. — (Nouv. Ag. tél.). — On mande de La Haye, que le vapeur «Zeeland», oui était sorti samedi midi pour examiner l'épave du « Koningin eRgentes », était provisoirement retourne à Nieuwedeep, vu qu'on n'avait pu dé-co'uvrir trace de l'épave. LES EVENEMENTS EN RUSSIE Une alliance russo-allemande? Francfort-s-M., 2 juillet. — D'après une information de Stockholm à la «Gazette de Francfort». les journaux russes discutent sérieusement la nécessité de reviser les traités d'alliance, dans le sens d'une alliance avec l'Allemagne. Des commerçants et industriels français établis depuis de longues années en Russie déclarent que senls les Allemands sont en mesure de rétablir l'ordre en Russie. Voilà ce qui se raconte à Stockholm, dans des milieux enteu-tistes autorisés. La Garélie russe se prononce en faveur de la Finlande Helsingfors, 2 juillet. — Une délégation de la Carélie russe a été reçue par le président Svinhufvud. La délégatien a sollicité l'annexion de la Carélie à la Finlande. En Carélie finlandaise. 90 écoles ont été dissoutes ; quant aux écoles finlandaises, eiles continuent à exister. La Carde Rouge contre les Tcîiéco-Slavaques Pétrograd, 2 juillet. — Les troupes de la Garde Rouge seraient concentrées au front d-e l'Oural et auraient pris l'offensive contre les Tchéco-Slnvaques. Au cours d'un combat prSs de la station de Rigouline, les partisans-des contre-révolutionnaires auraient été battus. Dans l'Oural occidental, les Tchéco-Slovaques se Sont enfuis dans les montagnes après avoir subi de lourdes pertes. Shanghaï, 30 juin. — Les Tchèques ont dissous le Soviet de Vladivostok. La flotte de la mer Noire Berlin, 2 juillet. — De La Haye au « Lokal Anzeiger » : « Le commissaire du peuple pour les affaires étrangères à Moscou annonce qu'une partie de la flotte de la mer Noire est retournée à Sébastopol. Le gouvernement a consenti à son retour ;à la condition que ni l'Allemagne. ni ses allies ne fassent usage de ces navires au cours de la guerre et qu'ils les restituent à la Russie aussitôt après la conclusion de la paix. Les accusations contre cabinet Bratianu REVUE DE LA PRESSE L'Américain devient-il paresseux? — De la « Ger-mania » : Pas mal de journaux ententistes cassent l'encensoir sur le nez des Américains, en leur attribuant toutes les qualités imaginables. D'autres, plus circonspects, objectent que le machinisme et l'esprit inventif dégénèrent plutôt en une éternelle aspiration au confort, à la facilité, au minimum de peine; en fin de compte, à la paresse. Pour avoir idée du degré auquel on a, aux Etats-Unis, le culte du confort, considérons le cas d'un voyageur descendu à l'hôtel. Le voici logé au 23e étage, d'où il peut écrire sans quitter sa chambre; une fente pratiquée dans le mur tient lieu de borne postale, elle livre passage à sa lettre, qui arrive au rez-de-chaussée, d'où elle sera transmise à la poste. Consultant ensuite le thermomètre de sa chambre, il trouvera peut-être la température trop basse : une simple pression du doigt sur le bouton voisin du thermomètre aura pour effet l'admission de vapeur dans le radiateur de la chambre, et ainsi de suite; partout des accessoires d'utilité analogue; c'est ainsi qu'à la salle de bain on dispose d'une demi-douzaine de robinets pour le chaud, le froid, le mixte tout ce qu'on désire. Très remarquable également le service bibliographique : le voyageur veut-il des informations relatives au général Foch, par exemple, on lui présentera sur-le-champ tous les articles écrits à son sujet depuis trois ans par cinq revues en deux langues, et il en a pas malt Peut-être serait-on en droit de soupçonner les Américains de paresse en certaines circonstances. Par exemple, j'ai vu une employée attendre cinq ou six minutes l'arrivée de l'ascenseur plutôt que de monter une vingtaine de marches. Que voulez-vous, on s'est déshabitué des vieilles pratiques : l'écriture à la rtain, la marche pédestre, etc. Il paraîtrait même qu'en moyenne le Français travaille plus que l'Américain : plus d'heures, s'entend, car le rendement américain par heure dépasse celui du Français grâce à tous les auxiliaires qu'il a Imaginés pour l'abréviation du travail vieux feu. ECHOS ET NOUVELLES LE DINER POUR LE PERSONNEL DE L'ADMINISTRATION COMMUNALE DE BRUXELLES On sait que le Collège échevinal de la villa de Bruxelles a décidé d'organiser une cantine où l'on servira un dîner réconfortant pour les membres du personnel ainsi que pour la police. Or, dans une réunion qui a été tenue à la. Maison du Peuple, les échevins et les conseillers communaux du parti socialiste ont résolu cle combattre la création de cette cantine et d'émettre un vote défavorable en faisant valoir que les ouvriers ne peuvent bénéficier de cette libéralité communale. (A.) LES FALSIFICATEURS ET LES FRAUDEURS M. l'officier de police Desirons, de St-Josse, chargé de la surveillance de la vente des denrées alimentaires, a constaté que dans différents magasins, on vendait pour du vinaigre des fonds de tonneaux de bière frelatés et acidulés. Cette substance nuisible a été saisie par* tout et procès-verbal a été dressé. M. Desirons a saisi aussi différents échantillons de sel falsifiés. (A.) L'AGRANDISSEMENT DE L'HOPITAL ST-PIERRE L© Conseil communal de Bruxieile vient de voter l'acquisition d'une des sordides impasses qui avoisinent l'hôpital Saint-Pierre, rue Haute : l'impasse du Chaudron. La disparition des taudis, qui constituaient l'impasse, va permettre l'agrandissement des dépendances de l'hôpital dont, comme on sait; le Conseil des hospices et secours projette ia moaernisation. L'expropriation à l'amiable de l'impasse du Chaudron coûtera la somme de 110,000 francs. Les travaux seront entrepris incessamment. LE CONSEIL COMMUNAL DE BRUXELLES s'est réuni lundi midi sous la présidence de M. Steens, ff. de bourgmestre. Comme toujours, la séance publique n'a -duré que quelques minutes. Pendant celle-ci, M. Hallet, échevin des finances, fit connaître le résultat de la vérification d® la caisse communale, résultat nui. fut approuvé sans aucune discussion, naturellement. Enfin, M. Pladet, échevin de la Bienfaisance, après avoir sollicité l'autorisation d'aliéner une parcelle de terre, notifie au Conseil qu'une vente d'arbres a rapporté à la ville 2,340 fr., et •il termine en réclamant de nouveaux crédits pour des réparations à effectuer à l'hôpital St-Pierre et pour_ l'achat de terrains proches _da l'hôpital; car il n'est pas désirable qu'un immeuble soit édifié à côfé de cet hôpital. Toute cette séance, qui n'a duré que trois minutes, ne nous a pas fait connaître les intentions de M. Steens, afin de mettre un terme à la grève de nos bons maraîchers. Il est vrai que ce point est réservé pour le comité secret. En l'absence de M. Vauthier, c'est M. Plissart, chef de division au secrétariat, qui a donné lecture du procès-verbal et des communications. (B.) LE 'CONSEIL COMMUNAL DE St-CILLES se réunira jeudi 4 juillet, en séance publique, à 3 h. 1/2. L'ordre du jour comporte notamment : Projet d'ordonnance de police sur les représentations cinématographiques. Bureau d-e bienfaisance. Relocation de la maison sise chaussée de Forest, 13. Avis à émettre sur le bai!. Ancienne caisse de pensions. Compte et rapport de l'exercice 1916. Clinique intercommunale de psychiatrie. Adoption du projet définitif d'acte d'union intercommunale. Constitution d'une société coopérative pour la création d'une buanderie intercommunale. Approbation du pro. iet d'acte constitutif de la société et fixation d& l'intervention communale .Hospices civils: majorations de crédits au budget de 1917. Lycée de jeunes filles. Proposition d'ouverture de quatre classes. Adoption du programme des cours de l'horaire et du règlement. Aménagement du lycée communal de jeunes filles. Équipement du gymnase du bâtiment scolaire de la rue de Bordeaux. Demande de la fédération des syndicats socialistes et neutres pour la majoration des salaires et la limitation des heures de travail en faveur du personnel des adjudicataires des travaux de la commune (Rapport No 63). A IXELLES Le Conseil communal d'f-;elles s'est réuni d'urgence en comité secret, lundi à 3 h de relevée, sous la présidence de M. Cocq, échevin de l'instruction publique. Il s'agissait cle la nomination d'un bourgmestre, en remplacement de feu M. Emile Duray. Le Conseil, à l'unani-milé moins" trois voix, a décidé que les fonctions de premier magistrat de la commune seraient dévolues à M. Cocq, qui déjà remplit ces fonctions de bourgmestre'depuis le début de ja maladie de M. Duray. M. Cocq à accep'é la mission. Sa nomination sera donc soumise à l'approbation des autorités compétentes. La veille, des dépurations du personnel de la police et de l'administration centrale de la commune s'étaient rendues chez M. Cocq pour intercéder auprès de lui pour qu'il accepte les fonctions de bourgmestre. M. Cocq a été très touché de ces marques de sympathie. Dans la même séance, le Conseil communal a décidé d'accorder aux membres du personnel de la police des indemnités de 375 fr. pout les agents, 40-3 francs pour les agents spéciaux et agents inspecteurs, 450 francs pour les officiers ,et 50J francs çour les commissaires de police pour les journées de cpngé qu'ils n'ont pas obtenues. et auxquelles ils avaient droit pendant les années 1314, 1915, 191G et 1917. L'indemnité pour la masse d'habillement du personnel de la police a été portée de 250 à, 500 fr. vu la cherté des vêtements. (A.)

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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