Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 11 Maart. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m901z43m6k/
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3* Année. - N° 523. Edition B CINQ CENTIMES SAMEDI II MARS 1916 ASCXNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mit. 3.60 Les bureaux de poste eu Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des ajDounements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les î Jakv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mon 1 Mois Fr' 3.00 - Mk.2.40 Fr ! .50 - MM.20 TIRAGE : 75.000 par jour Le Bruxellois tri Lui II IrsAFfS 1916 ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos fr. 2.00 Nécrologie 1.00 Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES I.a petite ligne ...... 0.20 La grande ligne. ..... O.iO TIRAGE : 75.000 PAR JOUR r Rédacteur en Chef : Maro de SALM ' """ ' i—ww..r.mi,rrn ■■ i mi iiinjrwnai Journal Qneîidlen Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS L'état de guerre entre l'Allemagne et le Portugal Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS Théâtre de la guerre de l'Ouest Berlin, 10 mars (communiqué de midi). , Sur la rive ouest de la, Meuse, en uébai Tassant le bois des C orbeaux et les trancnées françaises, près de Béthincourt des derniers ennemis gui s'y maintenaient encore, nous avons fait prisonniers 6 officiers et 681 soldats et capturé 11 canons. Le bois d Ab-laiii et la côte à l'ouest de Douaumont ont éU arrachés à Vadversaire a la. suite d une luitt acharnée. En Woëvre, nous avons fait avancer notre ligne de'front à travers la clairière située au sud-est de DamloujJ. Contre notre nouvelle ligne de front à l'est et au sud du village et près du fort de Vaux, les Français ont exécuté de vigoureuses contre-attaques, au cours desquelles ils ont réussi à reprendre pied dans le fort blindé. Partout ail-leursi les assaillants ont été repoussés avec des pertes considérables. Nos aviateurs de combat ont abattu deux avions anglais, uv. monoplan, près de Wytsojiaete (au sud d'Y près) et un biplan, au nord-est de Lu Bassée. L'occupant du premier est moH. Dans le courant de février, l'activité de nos escadrilles d'avions, ainsi que le nombre de leurs grands raids de reconnaissance et de leurs expéditions nocturnes, entreprises- derrière le front ennemi, ont été beaucoup plus importants que dans les mois précédents. Li tableau ci-dessous démontrera non seulement une fois de plus notre supériorité,mais réfutera, en outre, Vaffirmation de nos adversaires' prétendant souvent que l'insignifiance des pertes que nous avons essuyées dans la guerre aérienne, ne s'explique que far notre répugnance à survoler tes Cignei ennemies.Voici les cliiffres des pertes subie-en février sur le front de l Ouest, par les Allemands : Avions abattus dans des combats aériens_ • Avions abattus par Vartillerie ou l'infanterie . » ». » L« « » • ■* » » ^ Total ... 6 Les Français et les Anglais ont perdu : Avions abattus dans des combats aériensAvions abattus par l'artillerie ou V infanterie 0 Avions qui ont dû atterrir dans nos lignes. , »****»*» ». • Total ... 21 Constatons, en outre, que nous comptons seulement les avions tombés en notre pou voir et ceux qui, pendant leur chute étaient en flammes, mais jamais les nombreux cv pareils de l'adversaire abattus derrière ses propres lignes. Théâtres de la guerre de l'Est et des Balkans Vas d'événements essentiels. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe et sud-est Vienne, 9 mars (de midi). — Rien d^ nouveau. Théâtre de la guerre italien Sur le front sud-ouest, l'activité de combat est encore toujours restreinte par suite de la température. Dans le secteur du Coi di Lana et au Monte San Michèle seulement de vifs combats d'artillerie ont eu lieu. ITALIENS Rome, 10 mars. (Comm. off. du 8.) — De quelques secteurs de 7« zone des montagnes on annonce une grande activité de nos patrouilles malgré que la neige, tombée dernièrement, atteint en quelques endroits utie hauteur de 5 mètres, et malgré que de nombreuses avalanches se précipitent dans les vallées. Sur le front de l'Isonzo, le vif combat d'artillerie continue, souvent interrompu par le brouillard et par des pluies abondantes.FRANÇAIS Paris, 9 mars. — (15 heures.) — En Argonnes, notre artillerie a continué les tirs sur les voies de communication de l'ennemi, notamment en Ar-gonne orientale et duns la région Montfaucon-NantiUois. A l'ouest de 11 Meuse, l'ennemi, au cours de la nuit, a essayé à plusieurs reprises de réparer ses insuccès. Deux tentatives d'attaques précédées d'une préparation intense d'artillerie sur le village de Béthincourt ont été arrêtées pat nos tirs de barrage qui ont empêché l'ennemi de déboucher du bois des Corbeaux. Les efforts renouvelés n'ont pu nous aéloger du large espace conquis que nous consolidons. A l'est de la Meuse la lutte s'est poursuivie avec acharnement. Hier, en fin de soirée et au c^urs de la nuit, dans la région comprise entre Douaumont et le village de Vaux, l'ennemi a dirigé plusieurs attaaues à vuis- sauts effectifs sur nos positions. Malgré l'intensité du tir de l'artillerie et Icu. violence des assauts, 'ennemi n'a pu faire fléchir nos lignes. Il a été complètement repoussé. Quelques éléments d'm-anterie ennemie qui avaient pénétré un moment ians le village de Vaux en ont été chassés aussitôt par une contre-attaque à la baïonnette. En Wœvre, bombardement intermittent de part et d'autre sans action d'infanterie. En Lorraine,-un coup de ma'n à l'ouest du. bois Le Piètre nous a permis de faire une vingtaine de prisonniers. Paris, 9 mars. — (23 heures.) — En Belgique, ictivité de notre artillerie sur les i/ositions ennemies au sud de Lombartzyde. En Champagne, nous avons bombardé des organisations de défense de l'ennemi à l'ouest de Navarrin, à l'est du la butte du Mesnil et dans la 'région de Massiges. A l'ouest de la Meuse, nos troupes ont continué à progresser dans le bois des Corbeaux dont ils tiennent la presque totalité. A l'est de la Meuse,l'ennemi a dirigé plusieurs attaques sur notre front de Douaumont jusqu'à Vaux. L'ennemi <.'a pu <ie-boucher du village de Douaumont. Ses attaques ont échoué par les feux de notre artillerie et de notre infanterie. Il a tenté de furieux assauts contre le village de Vaux qui ont été également repoussés avec de grosses pertes. Enfih, l'ennemi a lancé contre le pied des pentes qui dominent la hauteur où se trouve le fort de Vaux c£e violentes attaques en formations massives qui ont été complètement rejetées et qui ont cuûié à l'ennemi d'énormes pertes par suite de no? tirs de barrage. L'activité de l'artillerie à l'ouest et à l'est de la Meuse a été très vive de part et d'autre. En Wœvre, bombardement intermittent. En Rjute Alsace, nous avons pris, après un combat de grenades à main. un élément de tranchée dans la région des deux rivières de la Lanj, à l'est de Sept. ANGLAIS Londres, 10 mars. — Le Quartier générai J. JPV - -j - vJrt <_ &ni J Z'.'j iâw-1/ du 8 : Combat à coups de mines à Grenzy, au cours duquel nous avons fortement endommagé les tranchées ennemies. L'ennemi fit exploser hier une mine à proximité du ■hennin d'Ypres-Comines, sans occasionner des dégâts. Cette région a çté bombardée aujourd'hui ar notre artillerie. Nous avons fait sauter aujourd'hui une mine à l'est de Levenite, par l'explosion les travaux de mines de l'ennemi ont été gênés. L'ennemi a ca-nonné nos positions à l'est de Vermelles. RUSSES Pétrograde, 10 mars. (Comm. off. du 8, S h. du soir.) — Dans le secteur de Riga notre artillerie a forcé l'ennemi, à différentes reprises à interrompre ses travaux et a réduit des batteiies ennemies au silence. Dans ues positions de Dunabourg, à proximité d'illuxt, le combat autour des entonnoirs de mines continue. Toutes les tentatives des Allemands afin de s'emparer des entonnoirs ont été vantes. Au sud du chemin de fer de Fo-niewiez, nous avons refoulé Igs Allemands et avons gagné un peu de terrain. Au nord-est de la gare de Oly/ta, sur la ligne du chemin de fer Kowel-Rouino, l'ennemi a tenté de s'approcher de nos tranchées à deux reprises, il fut toutefois repoussé par notre feu en subissant des pertes. A la Strypa inférieure, nous avons laissé s'approcher de nos tranchées un détachement ennemi jusqu'à 50 pas sans tirer un seul coup de fusil et l'avons ensuite, dispersé par notre feu. Au nord de Bojan, nos éclaireurs ont tué une sentinelle allemande. L'armée russe suit avec une attention palpitante les succès de la vaillante armée française. Dernières Dépêches L Biai m peno mm i AiieinëpB 8i iy Portugal Berlin, 10 m.irs. — La uéclaration du gouvernement allemand, adressée au gouvernement portugais, fait état de la politique portugaise exercée depuis le début d© la guerre en faveur de l'Angleterre et conclut ainsi : Le gouvernement portugais a fait reconnaître par ce procédé qu'il s© considère comme le vassal de l'Angleterre qui subordonne aux intérêts et désirs anglais toutes les autres considérations. Il'a finalement procédé à la saisie des navires dans une forme dans laquelle on doit découvrir une provocation intentionnelle vis-à-vis de l'Allemagne. Le .pavillon allemand ~ été descendu des navires allemands, on y-a bissé le pavillon portugais avec le pavillon de guerre et le vaiseeau amiral a salué par des salves de canon. Le gouvernement allemand se /oit obligé de tirer de l'attitude du gouvernement portugais les conséqueiices nécessaires. Il se considère dès ce moment comme étant en état de guerre aveo le gouvernement portugais. Bea'iin, 10 mars. — Un mande de Copenhague au Berl, Lolt. Anz. : Le départ de l'ambassadeur portugais à Berlin, le Dr. Si-, donio lJaez, a eu lieu hier -soir à ,8 heures par train spécial, mis à sa disposition par le gouvernement allemand. Berlin, 10 mars. — Relativement à la déclaration de guerre au Portugal, les journaux du matin s'occupent sans exception de l'évaluation du nouvel ennemi. Le Berlincr Tageblatt dit : L'Allemagne 'urait évité de prolonger encore les négocia-tiens par la cérémonie superflue de l'envoi d'un ultimatum. La déclaration de l'état de guerre était le seul moyen compatible avec la dignité de la naition, en réponse à offrir en vue de cette longue chaîne -de vexations du côté du Portugal. La mesure des circonstances atténuantes, qui ont été consenties au vassal de l'Angleterre, a atteint depuis longtemps la hrnite des choses à supporter. Le Berl. Lolzal Anzeiger écrit : Il ne vaut nas la peine de dissiper des paroles d'indignation morale contre des hommes d'Etat qui yégètent de la grâce de l'Angleterre. Ils avaient reçu l'ordre d'obéir, s'ils ne voulaient pas encourir la colèrc de Sir Edward Grey. Le commencement fut l'assassinat lâche d'officiers et d'employés allemands 'ans le Sud-Ouest africain allemand et la confiscation des navires marchands allemands fut k fin. Nous n'envions pas ce nouvel allié de l'Entente, digne associé, ot compère des assassins de Serajevo. Ayant déjà puni les assassins de la Serbie, nous punirons également à son temps les voleurs de Lisbonne. x—jl "•'**' * — Cologne, 10 mars. — Oa t^rëgtffpftTg-iae jBcrmr à Kolnische Zeitung : Sur l'ordre de l'Ang.e-torre, 1© gouvernement portugais s'est conduit do telle façon que l'Allemagne a dû rompre soi relations avec cet Etat qui s'est dessaisi, au cour h de son histoire, v e-à-vis de l'Angleterre, de son indépendance, au point qu'ii a ma ntenant amené le conflit sans raison aucune au point de vue de ses intérêts nat.onauxj obéissant ainsi comme un esclave à la vo-onté anglaise. Une longue déclaration du gouvernement allemand expose que l'attitude du gouvernement por-tuga s devait amener ce résultat. La situat-.on navale anglaise a accéléré fina-ement ce développement. Le cabinet Costa a accompli la chute de l'indépendance politique du Portugal. La saisie des navires allemands- a bravé, d la façon dont elle a été exécutée, les dispositions du traité de commerce germano-portugais, le droit des gens et la neutralité. La façon dont le gouvernement portugais a traité la protestation allemande dénote clairement qu'il visait, d'après ordre supérieur, la rupture avec l'empire allemand. C'est un spectacle méprisable que l'ancienne puissance mondiale donne dans son abaissement. Le peuple allemand répondra à la provocation du nouvel allié de ses ennemis par un mépris que mérite une pareille politique d'eselavo. Au Mexique New-York, 9 mars. — On annonce de Oo-lumbia : 500 bandits de Villa ont attaqué ■- .• matin la ville de Nouveau-Mexico, amenèrent un certain nombre c'a civils et restèrent pendant 11/2 heure dans la ville. Chassés par la cavalerie américaine, ils se retirèrent et abandonnèrent la ville partiellement incendiée. Un grand nombrt de Mexicains et plusieurs cavaliers américains ont été tués. Devant Verdun Londres, 10 mars. — Le collaborateur militaire du Times décrit les difficultés que les Allemands ont à combattre pour amener leurs canons Jourdb à la ligne Douaumont-Ornes-Fremezay.La pr ee de Forges et de la hauteur j à la rive gaucho de la Meuse, et de Fresnes, à la rive droite, est une opération de déploiement entreprise pour arracher aux Français des points d'appui importants et rétrécir l'anneau autour do la forteresse. On doit s'attendre à ce que les poussées offensives isolées se suivent encore jusqu'au moment où toutes les batteries allemandes seront établies dans ■ia seconde position et où le signal do la reprise de l'assaut sera donné. Probablement tout le front français sera-t-ii1 alors attaqué. On doit s'en tenir aux déclarations de lord Northoliff au point de vue de la pression qui sera exercée sur un ou plusieurs secteurs par des assauts en masses compactes, et que la position des Français à la rive droite de la Meuse n'est pas considérée, par des professionnels m il. ta ires, comme plus importante que tout autre position de .leur front. L'esprit d'offensive de la flotte allemande Parie, 10 mars. — Relativement à la perte de la Provence, la Bataille du 1 mars écrit que la guerre sous-marine allemande a recommencé avec une nouvelle vigueur comme elle a été annoncée; endéans les derniers trois jours, huit navires anglais ont été coulés. Le journal continue' ainsi : « Les Alliés se ressentent d'autant plus de ces coups qu'ils ne peuvent y répondro. Le premier seelord anglais affirme avec raison que c'est justc- / %r ~ ~ - ment le grand, nombre de torpillages qui e^t une preuve de notre force sur mer,mais il est élabli, maigré cela que l'ennemi attaque partout,au-dessus et sous l'eau,sur terre et dans 1'^- 'r.Malgré leur supériorité, les Alliés ne' font que se défendre; ils se défendent et frappent, mais l'mitiat-vo part toujours de l'ennemi. La fréquence, l'énergie et ''opiniâtreté de ces attaques prouvent la vigueur l'audace et l'esprit d'entreprise de l'Allemagne qui concordent mal avec les descriptions de nos feuilles relativement à une Allemagne complètement épuisée. On se demande pourquoi la supériorité numérique des Alliés s'abstient de renverser les rôles et d'imposer la lai au lieu de s'y soumettre? » L'Entente en Grèce Athènes, 10 mars. — (Télégr. do l'Agence Havas). — Le président du cabinet grec. M. Skuludis, a eu, mercredi, un échange de vue3 amical avec M. Guillemin, l'ambassadeur français, relatif à des questions en litige, particulièrement au sujet du ravitaillement en vivres des troupes à Salonique. La crise du Cabinet italien Berne, 10 mars. — D'après les journaux, la crise du Cabinet italien, après des échanges de vues entre L- roi et le ministre, a amené Salandra à consentir à des demi concessions à la Chambre, ce qui a ajourné la crise pour quelque temps. Le gouvernement a accepté donc de prendre en considération trois demandes au sujet des questions économiques. De cette façon, M. Salandra a, J un côté, fait des avances au parti obstruc-tioniste, qui, étant donné le besoin économique du peuple, possède pour lui une large par de l'opinion publique, d'autre part, il donne une preuve d'égards au Parlement, propre à effacer l'impression d'entêtement, dont il a donné preuve pendant ces derniers temps. Au sujet des combats autour de Verdun Berne, 10 mars. — Hn t'é pose dans son journal La Victoire une série de questions anx.euses iviTjie'is1 réserves sont-elles à l'abri du feu? A-t-on sous la main des troupes du génie pour les dern.ères fortifications? Au cas où les tirs de -barrage empêcheraient l'arrivée des vivres frais,y a-t-il du ravitaillement eu quantités suffisantes ? Trouvera-t- n partout des officiers d'état-major ? Ex:ste-t-il sur place des quantités abondantes de matériel d'artillerie et de munitions? .los d rigeanis comprendront-ils l'importance extraordinaire d'une victoire allemande? -» Hervé cra nt pour la sécunte de la ligne ferrée Verdun-Paris. Au sujet des succès allemands il écrit . « On doit accorder à l'état-major allemand une grands largesse de vue et un formidable esprit d'exécution. Le seul danger pour nous réside actuellement dans la déprédation de la force de l'adversaire. La démission de Gallieni Bile, 10 mars. — Le correspondant à Paris du Secolo, Campo.ionghi, confirme que le général Gallieni a quitté le min-st.ère de la guerre pour de-, raisons qui doivent rester secrètes afin d'accomplir une mission importante qui lui a été confiée. Député français blessé-Paris, 10 mars. — Le député français duc de Rohan a été blessé comme cap taino à la tête d'un bataillon de chasseurs près de Douaumont. Les Etats-Unis et l'Allemagne Berlin, 10 mars. — Nous apprenons de source autorisée : La nouvelle répandue par Reuter au sujet du mémoire remis par le comte Bernstorft au secrétaire d'Etat Lans.xig.au sujet do la guerre sous-marine, pourrait ne pas être exacte, comme d'habitude, sur tous les points. Le comte Bern-storff a, en effet, remis ces jours-cn un mémoire détaillé au gouvernement américain contenant un coup d'œil rétrospectif sur tout le développement de la question et sur les négociations entamées avec le gouvernement américain, mais dans lequel de nouvelles propositions n'ont pas été faites. La situation à Salonique Cons-tantinople, 10 mars. — Le général Sartrail aurait répété à plusieurs reprises, qu'il ne croit pas à une offensive de ses adversaires, et qu'il estime, d'autre part, qu'une offensive des Alliés serait sans utilité. Le général aurait assuré également que les sbus-marins allemands ont accentué leur action d'une façon particulièrement sensible au cours de la dernière quinzaine. Toute une série de vapeurs chargés (?' approvisionnements pour les troupes, auraient été coulés. Il paraît que l'on compte à Saloniqué avec la possibilité d'un rappel.imminent du général S an-ail. Au Portugal Brème, 10 mars. — D'après une nouvelle de Vigo, les équipages des vapeurs allemands Bûlow et Prinz Heinrich y sont arrivés sain et sauf. Ils ont été logés à bord du vapeur Gôben. Rajeunissement de la marine française Berne, 10 mars. — La nouvelle loi relative au rajeunissement dans les cadres de la marine française a été mise en vigueur. Des 15 amiraux existants, 7 ont été m,s à la retraite, dont l'amirai Boué de Lapérère. Les Etats-Unis et la guerre sous-marine Londres, 10 mars. — Le Times, annonce entr; autres do Washington, sous la date du 8 mars Aucun indice ne fait supposer que la politique extérieure des Etats-Unis prendra une autre direction que celle qui a été suivie pendant l'année dernière. On suppose que le Président ag-ra avec ia même patience comme auparavant. Cette hypothèse s'appuie sur ia théorie que le peuple amér^ca-n souhaite la paix et ne tient pas à être entraîné dans une guerre cause des complications dangereuses qui pourraient sortir de la question difficile de l'affaire du Lusitania, ou même par suite de la mort de citoyens américains qui voyageraient a bord d'un vapeur marchand armé. Bruxelles, ' 10 mars. — Le Bclg. Kurier annonce de Washington : Le Sénat a rejeté la nouvelle résolution du sénateur Gores avec une majorité écrasante, d'après laquelle le torpillage d'un vapeur-marcliard armé, causant la mort d'un citoyen américain, sans avertissement au préalable, constituerait un casus belli juste et fondé. Le sénateur Gores, lui-même a voté contre son projet, qu'il avait présenté dans le but de le voir repousser. Le président Wilson ayant demandé, mercredi, un vote net contre toute résolution d'avertissement, l'attitude du Sénat peut être considérée comme une grave défaîte pour Wilson, et montre distinctement que le Sénat ne désire pas être entraîné dans une guerre. On s'attend à ce que la Chambre des députés suive bientôt l'exem-^p!e du Sénat. Extension ds la Guerre sainte Constantinopie, 10 mars. — Des journaux d'Athènes arrivés ici annoncent de Bagdad que l'émir- ïbnal-Rachid-es-Nedshad a déclaré la guerre sainte dans les villes et villages de son territoire. L'émir a donné l'ordre à la tribu Schamer de prendre part aux combats des tribus de Sel-Adschman, sous le euLinandemenl de l'émir Madschid. La situation économique à Nedsckad est brillante, une pluie abondante y étant toig^ée^J^ En Russie Bucarest, 10 mars. — Le Nowa Reforma annonce que le général Itussky, qui devait retourner au front ces jours-ci, est de nouveau indisposé d'une grave inflammat-'on des bronches. Stockholm, 10 mars. — Une fabriqué de fil, exploitée militairement, a sauté à Pétrograde, en Newsky-Prospekt. Les dégâts militaires sont importants. On a découvert de nombreux morts. En Autriche Innsbruck, 10 mars. — Dam une nouvelle avalanche au Tyrol 11 personnes ont perdu la vie et plusieurs autres ont été grièvement ou légèrement blessées. Conseil de guerre anglais Genève, 10 mars. — On annonce de Londres au Journal de Paris : Un Important conseil de guerre a eu lieu à Downingstreet, sous la présidence du ministre-président. Lord Fisher, qui y avait été convoqué Spécialement, y assistait. Aux Etats-Unis YiennOj 10 mars. — Comme l'annonce la Wiener AUgerneine Zeitung, le gouvernement américain défend ia remise ue passeports aux Américains se trouvant dans le territoire des belligérants. Des passeports ne sont délivrés, qu'en donnant des preuves de raisons personnelles. Tous les officiers français axi front Paris, 10 mars. — Tous l.s officiers qui se trou, vent derrière le front p^ur l'instruction de la classe de 1917 ont été envoyés d'urgence au front. Ils 6ont remplacés par dos officiers invalides ou à moitié invalides. Proposition inopportune Stockholm, 10 mars. — Deux membres de l'extrême gauche ont dépecé dans les deux Chambres une proposition priant lo R gsdag de demander au gouvernemer^ de peser l'éventualité de réunir une conférence de la paix d'Etats neutres, sur l'initiative des Etats scand.naves ou de la Suède seule, afin d établir une paix durable. La Première Chambre a repoussé ia proposition après une discuss'ion dans laquelle le chef des conservateurs a déclaré qu'une pareille conférence serait plutôt nu sible et pourrait mettre en da^a-T ou roncîre irréajisable lo désir de tous les Suédois d'amener la paix au-'sitôt que possible, notamment par la collaboration suédoise. Guerre aérienne Londres, 9 mars. — L'agence Reuter annonce : 5 nouvelles victimes de l'attaque aérienne ont succombé à leurs blessures. Le nombre connu jusqu'à présent des blessés s'élève à 52. . Sur mer Copenhague, 10 mars. — On annonce de Christiania : Le vapeur Memona, de 4a Société par actions Andersen, de Frederiek-stadt, est parti le 2-1 novembre 1915, pvec du coke pour Christiania, mais il n'y est pas arrivé, tandis qu'un autre vapeur de ia même firme est parti de Londres le 28 novem-: bre 1915 et y est arrivé. On croit que le va-: peur, comprenant un équipage de 17 hom-

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