Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 11 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/hh6c24rp6j/
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Groupa d'armée du leld-maréchal prince héritier ituppreent de aaviere: La bataille près d'Arras continue. • Après plusieurs jours d'action de grandes masses a artillerie et de lance-mines, les AngiUis, hier matin, après une wecrudess.ence des pms violentes par l artillerie, ont attaqué nos lignes Sur un front de 20 kilomètres. Dans une âpre lutte, ils ont réussi â pénétrer dans nos positions sur les routes rayonnant d'Arras; ils n'ont pas réussi à percer nos lignes. Dans leur endurance tenace contre des forces supérieures, deux de nos divisions ont eu des pertes sérieuses. Au sud-est d'Ypres, des groupes de choc se sont avancés jusqu'au iii'ià de la troisième ligne anglaise, ont fait sauter des abris et sont revenus avec une cinquantaine de prisonniers, sept mitrailleuses et iance-mines. ùroupe d'armée du Kronprinz allemand: Une attaque française près de La.ffaux (nord-est de Soissons) s'est écroulee dans notre feu. Le long de l'Aisne et près de Reims, l'action de l'artillerie a ' été très vive depuis midi. Dans la Champagne occi ■ àentale, des deux cotés de Prosnes, des poussées de reconnaissance nous oni ramené 36 Français prison-niers.Groupe d'armée du duc Albrecht : Pas d'év nemtnfs essenti Is. ïneatré ae ia guerre à S'Est. Par un feu modéré et une action minime aux avant-postes, la situation est inchangée. Front en Macodoine: Rien de nouveau. BERLIN, JO avril: — Communiqué off. de hier soir : Des deux côtés d'Arras on a combattu âprement pendant M journée. L'aavcisaire a pénétré dans un élément de nos positions. Sur le front de l'Aisne et ,en Champagne vigoureuse lutte d'artillerie par moments. A l'est et en Ma. édoine rien de nouveau. La guerre sous-marine. BERLIN, 9 avril. — Officiel ; Onze vapeurs et 13 voi.iers, jaugeant ensemble 38,224 tonnes, ont été coulés dans la Méditerranée. Parmi eux figurent : le vapeur grec « Arthemis » {1,500 tonnesj, coulé le 23 mars; le vapeur italien ■s»-./" - latrix » (2,508 tonnes); le vapeur armé anglais « Queen-Eugenia » (4,358 tonnes), coulé le 25, qui faisait route d'Amérique a Kaiachi avec des marchandises diverses; le vapeur armé anglais « Led-bury » (3,040 tonnes j, coulé le 26, chargé de céréales, de Karachi pour l'Italie; un nature ae 200 tonnes appartenant a la flo'tdla anglaise du Tigre, coulé le 27 et se rendant d'Angleterre en Mésopotamie avec des provisions; un vapeur inconnu chargé de 4,000 tonnes, coulé le 31 ; le vapeur armé français « Ernest-Simons » (5,555 tonnes), se rendant de Marseille à î'oi t-Sa'id, coulé le 3 avril; le vapeur «rmé français « Situa-Simon » (3,419 tonnes), se rendant de BizeHe à Huelva; le vapeur grec chargé « Basileus-Constantinos », coulé le 4 avril dans la met Ionienne (9,272 tonnes). Les voiliers coulés étaient chargés pour la plupart de soufre. BERLIN, 9 avril. — Notre torpilleur « G. 88 », a été coulé dans la nuit du 7 au 8 avril devant la côte des Flandres par un sous-marin ennemi, au moyen d'une torpille. L'équipage a pu être sauve en grande partie. AUTRICHIEN. VIENNE, 9 avril. — Officiel ; Uxqupe d'armee du reiamaréchal général von MacKensen : Des troupes d'attaque ont fait 46 prisonniers an nord de Focsani et capturé deux mitrailleuses. front d'armee ae l'arcniauc Joseph: Des détachements d'éclaireurs russes ont cherché vainement à prendre contact avec nos troupes en plusieurs endroits. P'us au nord, rien d'intéressant. Théâtre de la guerre italien. et Théâtre de ia guerre an Sud-Est, Rien de particulier à signaler. Evénements sur mer. Le 8 avril, de bonne heure, des avions ennemis ont jelé des bombes sur Barcela et S'stiam. Peu après, plusieurs de nos avions ont attaque le campement de baraques de Vermigliano,qu'ils ont bombar-dés avec succéi. A part un seul porté manquant jusqu'ici, tous nos hydro-avions sont rentrés indemnes. Nous apprenons de source autorisée que l'hydro-avion porté manquant depuis le 8 avril, avait à bord l'ingénieur électricien Ruchtnann, volontaire d'un an, ainsi que l'ingénieur électricien d'etat-major Beinhauer. TURCS CONSTANT1NOPLE, 9 avril. — Officiel : A part des escarmouches qui se sont terminées en notre faveur au front du Caucase, rien d'important à signaler. BULGARES SOFIA, 8 avril. — Officiel : Fi ont en Macédoine: Sur tout le front, activité assez faible d'artillerie. Rencontres entre patrouilles, entre les lacs d'Ochri-ila et de Prespa. Front en Roumanie : Feu d'artijerie contre Galatz et sur la rive mêri-'lionale du bras St-Georges, près de Nalmidis, FRANÇAIS PARIS, 9 avril. — Officiel de 3 h. p. m. : De la Somme à l'Aisne, rencontres de patrouillas pendant la nuit. Malgré le mauvais temps, l'activité Aes deux artilleries s'est maintenue très vive dans plusieurs secteurs, hu nura-uuest ae neims, une <«-laque ennemie sur nos positions en face de Coitrcy a échoué sous nos tirs de barrage. Au sud de cette localité, deux détachements ennemis ont été re- # pousses après un vif combat à ,a grenade. Dans la région dt Maisons-de-Champcgne, nous avons réalisé quelques progrès à ht grenade. Rien à signaler sur le res.e du front. PARIS, 9 avril. — Officiel de 11 h. p. m. ; De la Somme à i'Aisne, notre artillerie a bombardé éncigiqupment les positions ennemies. L ennemi a réagi notamment au nord de l'Aisne et sur la ville de Reims qui a été soumise à un bombardement intense. Quelques victimes dans la population civile. En forêt de Parroy, nos grenadiers ont repoussé une tentative ennemie sur un de nos postes avancés. PARIS, 7 avril. — Officiel de l'armée d'Orient : Canonnade dans la région de Cervena-Stena et entre les ,acs. Fusillade et rafales de mitrailleuses sur le secteur italien. Un avion ennemi a été abattit au sud du lac de boiian. Veux ofjiciers et un mé-can.cien ont été faits prisonniers. . EUSSE | PETROGRAD, 7 avril ; ' iront à l'Ouest: Après une violente préparation d'artillerie, en partie efiectuée par aes grenades chimiques, ies Allemands ont réussi, après avoir passé a l Ojjenstve, à occuper une partie de nos tranchées, ét l'est ae Plankanen, à 20 ver s te s au sud de Riga. Par notre contre-attaque, l'ennemi en a été rejeté et la situation a ete rétablie. Dix de nos aviuiis on: effectue un raid dans ia uireciion de Sokal et ont jeté des bombes sur des dépôts et des gares du chemin de fer à voie étroite près du village de Kula, au sua-ouest de Smnini-by, ainsi que sur d'autres localités, occupées par des troupes ennemies. front en Roumanie: Dans la direction ie/s ui Bistritza, l'ennemi a tenté ap.ès une préparation d artiUerie d'assa.l.ir notre position .ntre ia roiue Jacobeni-Valeputna et ta-vote ferrée, il a élu toute lois refoule par notre jiisiiiaue et le feu de nos mit! ai.ieuses. Le 4 avril l'ennemi a at.aque à deux reprises, après un vigoureux feu d artillerie le s-eaeur de notre position aure lembouchure du fleuve Rymmx et le village de Krenu- '• '-'J oC-i/ituwKM, îi a «<'*. chaque fois repoussé par nos feux d artillerie et mi-tiauleuses. Des avions français ont bombardé aeux ■ fois une batterie ennemie au nord dur village de Gar-van (Dobrudja). Sur le res.ant du fruit feu réciproque et activité a'éclaireurs et d'avions. Front du Caucase: F- u réciproque. ITAL2EN' ROME, 8 avril. — Qff.ciel : Activité habituelle aes aeux aitilleries. La noire a effectué des tirs de destruction d installations mi-liiaues à Mori, dans la vallce de la Lagarma. Pendant une pousses nocturne de nos aviateurs, ceux-ci ont jeté environ une tonne de matières explosives sur des abris ennemis et des dépôts à Reifenberg et A Mesari, dans la va.lée de la Branica (Frigiao). Qv.oiqu'étant pris sous un feu violent de palleries ae défense ennemies, les aviateurs sont reevenus indemnes à leurs points d appui. Ce matin, une escadrille d'hydro-avions ennemis a exécuté un raid au-dessus .de la région de Monfalconc. Un appareil ennemi a été a.lemt par le feu de noire artillerie et abattu à Cass.gaano. Les deux occupants sont tués. ANGLAIS LONDRES, 8 avril. — Officiel : Nous avons réalise des progrès considérables sur tut front de 3,000 yards, au cours de la nuit, au nord de Loiibeval, situé sur la route Bapaume-Cambrai. Des détachements de choc ont pénétré pendant la nuit dans les lignes ennemies. Plusieurs points ont été enlevés et quelques prisonniers faits. Les tranchées ennemies au sud-est d'Ypres ont été fortement endommagées pur noire feu. Nos avions ont effectue hier et la nuit passée plusieurs taids et oni jeté quantité de bombes sur un hangar aérien, uni, gare de chemin de fer, un transport et sur une ualterie en activité. De bons résultais ont été constatés. Trois hangars, peut-être aussi un quatrième, ont été détruits; un hangar aérien et des transports ennemis ont cté attaqués avec succès, des mitrailleuses et un ballon-cerf volant ont été détruits.Evénements aériens et navals. LONDRES, 8 avril. — Communiqué de l'Amirauté ; Des-hydro-avions oni attaqué durant la nuit du 8 avril, le môie de Zeebrtigge et jeté de nombreuses bombes. Simultanément, des attaques aériennes furent prononcées contre les dépôts de munitions de G and et Bruges. Nos avions sont rentrés indemnes. La même nuit, nous avons iorpillé au large de Zee-brugge, deux destroyers ennemis. Nous avons constaté que l'nn d'eux a sombré. Le sort du second est inconnu, quoiqu'il fût gravement endommagé. Nous n'avons subi aucune perte. (Nous apprenons de source autorisée que les attaques des aviateurs anglais n'ont occasionne aucun dégât militaire. A Bruges, un Belge a été tué et deux femmes blessées. Ainsi que le chof de l'Amirauté l'a publié, un torpilleur a été coulé au large de la côte flamande par un sous-marin anglais. Un second torpilleur a été attaqué il est vrai, mais le coup de torpille dirigé contre lui ne l'a pas atteint.) j Lisez LE BRUXtLLOiSî] I Toujours ie mieux trtonné !! «« | Permeres Oepeches L'Allemagne et l'Amérique Berlin, 10 avru. — De Rotterdam au « bvmuer LoKat-Anz^iger » ; Deux cents Allemands ont teaté ae aotruire >e tunnei ae chemin ds fer à Brighton ; l'affaire a dégénéré ec bataille réglée. Un soldat allemand et un soldat américain ont été tués ; en outre beaucoup ae parsocn-.s oni été blessées». Finalement les Allemands furent ariê.és. Berlin, 10 avril. — On mandî de Washington aux journaux bilois. que 2 à 3 mme volontaires se son; présentés au service a'aviatioo américain en Fiance, banni eux ligure >c tus unique du ministre de 1^'intérieur Lang. L'cscaariue des aviâtetrs américains en France sera autorisée à l'avenir à arborer les couleurs américaines. Pepigxiian, 3 avril, (nàvas.) — Un sous-marin allemand a pidé un vapsur américain à 20 milles de Banyuls-sur-iWar. Une cnaloupe est partie à toute vapeur de Port-Vendres pour le lieu du sinistre. Le vapeur avait malheureusement déjà sombré. Bous-marins auemanos signalés dans les eaux américaines. Paris, 10 avril. — Lr. « journal » apprend de Washington, que des sot's-marins allemands oat été stgna»es entre les 'les B-nnuaes et Porto-Rico. Le même journal annonce que ia flotte américaine est mobilisée. L'Autriche^-Hongrie rompt les relations avec l'Amérique Vienne, 9 avril. — Co-nme suite à l'état de guerre qui existe entre l'empire aiicmana et i-s c.iata-Unis d'Amerique, rtpi senant diplomatique (te la monarchie à Washington a été invité à demander .au gouvernement des Etats-Unis c;s passeports et à quitter le pays, accompagné du personnel as 1 am-îassade. Les passeports cs;t été remis au chargé d af-faiies américain. ( Amsterdam, 10 avril. - , L'Agence Reuter mande de . - Y. - \ ' ^ - ! 1 ■; ie.s na> i- res autrichiens ancrés dan;, les ports des Etats-Unis. La Bulgarie rmipf Également Amsterdam, 10 avril. — L'Agence Reuter annonce de Washington que la Bulgarie a également rompu les relations avec les Eta.s-Unis d'Amérique. (Une confirmation fiu côté bulgare n'est pas encore arrivée.) L'émancipation des juifs en Kussie. Stockholm, 10 avril. — Un ukase, signe du 3 avril, a décrété qu'en Russie les Juijs seraient désormais mis sur le même pied que tous les autres sujets. Ketour de Fleckanofi«en S'issie. Stockholm, 10 avril. — D après des nouvelles reçues par les journaux, le socialiste connu Pleckanoff retournera sous peu en Russie ; on sait qu il vivait dans l'exil, en Italie. Le gouvernement russe se proposerait de créer à son intention un portefeuille du Travail. La Russie et la Turquie, L'Agence Radio apprend à la date du 9, de Pé-trograd, que le ministre russe des Affaires étran-gèies, M. Miîjoukeff, a déclaré à l'occasion d'une réception de journalistes, que la Russie a adressé à la Turquie une demande sans engagement, au sujet de la liberté des détroits et de l'avenir de l'Arménie.Cession d'îles russes à l'Angleterre. D'après le « Nya Dagligt -Allehaada », de Stockholm, des voyageurs venus de Russie affirment sur la foi de communications faites par un fonctionnaire du département des Affaires étrangères russe, que le Gouvernement provisoire est en négociations avec le gouvernement ang'ais pour l'affermage à l'Angleterre d'Est.and ainsi que des îles Dago, d'Oeseï et du groupe des îles Aaland. Cette cession se ferait en garantie d'un nouvel emprunt russe à émettre en Angleterre. Un accord entre l'Allemagne et la France. Le gouvernement français a donné suite à la pro-tes.ation de l'Allemagne et a ordonné qu'on n'employât plus les prisonniers allemands à moins de 30 kilomètres du front. Les difficultés d'approvisionnement en France. Berne, 9 avril. — On mande de Paris aux journaux lyonnais : Par suite des difficultés momentanées de l'approvisionnement du pays, l'office de ravitaillement et de transports maritimes a été confié aux soins du ministre Violette. Berne, 9 avril. — Le « Petit Parisien » annonce que les prévisions pour les récoltes françaises sont encore pires depuis quelque temps. Ce sont les cé-„réa,es d'avoine qui ont le plus souffert, en outre les semailles de printemps sont compromises. Dans le midi de la France, on s'efforce d'introduire la culture des pommes de terre, des haricots, mais les semences nécessaires font défaut. Mort d'un aviateur. Berlin, 9 avril. — La mort a de nouveau enlevé des -rangs de la troupe aérienne un des meilleurs. L'aviateur de combat Berr est tombé le 6 avril. Son avion a eu, pendant un combat aérien, une collision avec l'appareil d'un camarade. Les deux pilotes se sont abattus mortellement. L'aviateur Berr avait vaincu 9 avions ennemis et un ballon caplif. Il est mort en héros et en vainqueur. L'Allemagne et Cuba. Havanrta, 9 avril. — Le Présideat de Cuba a si- I gné la déclaration de guerre avec l'Allemagne. Havanna, 9 avril. — Le Gouvernement a saisi 3 navires allemands internés. Les équipages ont été arrêtés. On annonce qu'on a pris les mêmes mesures pour les deux navires allemands internés à Cien-fugos et à St-Iago. Grave explosion en Espagne. Berne, 9 avril. — On mande de Macirid aux journaux lyonnais, qu'une grave exp.osion s'est produite aux établissements pyrotechniques de Rens, dans la province de Saragosse. Ds nombreux ouvriers ont été tués et beaucoup ont été blessés. On ignore encore le total des victimes. Un emprunt iatéiieur en Soumanis occupée. L'Office économique ausa-o allemand en Roumanie, a 1 intention d'émettre sous peu -on emprunt intérieur de 60 à 100 millions, afin ds faire face aux besoins financiers du pays. . Les conséquences de l'entrée en lice de i'Amerique au point de vue allemand. « A quoi puuvons-nous nous attenare ae ia part des Etats-Unis? » se demande l'opinion publique allemande. Les principaux organes ae la presse répondent, en substance, de la façon suivante : « Si I on examine de sang-froid la situation, il apparaît comme probable que l'accroissement numérique incontestable de nos adversaires, ne se traduira nullement par un renforcement notable des forces de combat qui nous seront opposées. Avec les 50 à 60 mille hommes de troupes dont les Etats-Unis pourraient disposer immédiatement pour les envoyer sur le continent européen, ils ne peuvent apporter une contribution décisive aux efforts des Aljés. 11 faut que les Américains créent et organisent de toutes • pièces une armee mouerne considérable, s'ils veulent arriver à un résultat effectif. Mais il se passera des mois avant que ce résultat puisse être atteint. La grande difficulté réside dans la formation de cadres appropriés, les officiers de l'armée active n'existant qu en nombre limité et ceux ae la réserve faisant totalement défaut. De plus, il leur manque la pratique et panant l'expérience des opérations de la guerre moaerne. En supposant qu'au bout d'un certain temps, une grande armée américaine se trouve enfin coa«i.Bé:. «on transfert en Europe rencontrerait de sérieuses difficultés, en raison du manque de moyens de transport suffisants. Il ne faut pas perdre de vue, en effet, qu'il ne s'agit pas seulement du transfert des troupes sur les fronts de bataille européens, mais aussi de tout un matériel de guerre, et d'en assurer le ravitaillement régulier. Et ce n'est < t pas là la moins importante des questions, car dans les pays de l'Entente, il se fait déjà cruel.emetit sentir une disette de vivres et de combustibles. De plus, les grands transports seraient exposés aux dangers d'être coulés par les sous-marins allemands qui trouveraient en eux des proies toutes désignées,faciles à atteindre. Aussi il y a tout lieu de croire que les nouvelles troupes américaines resteront tranquillement chez elies et se borneront à défendre les côtes contre toute attaque possible. En ce qui concerne la flotte des Etats-Unis, en quoi pourrait-elle jouer un rôle plus efficace que celle de l'Angleterre, qui en est réduite à éviter les combats en haute mer et dont la besogne se trouve limitée à la police des mers, particulièrement dans les eaux territoriales? Reste la question de l'appui financier et autre matériel qui pourrait être prêté à l'Entente. » Les journaux allemands'assurent qu'à ce point de vue-là il n'y a aucune raison de s'alarmer outre mesure, attendu que les Etats-Unis n'ont cessé jusqu'ici de prêter aux Alliés ce double appui et qu'il y a plutôt lieu de s'attendre à une diminution de l'importance de cet appui, pendant quelque temps à venir, les Etats-Unis devant avant tout songer 4 leur propre organisation et, dans ce but, revendiquer pour leur propre usage une notable partie de la production nationale en matériel de guerre et en munitions. DEPECHES (Reproduites de l'édition précédents.) Mort du prince Frédéric-Charles de Prusse On nous annonce de Berlin, que le prince Frédéric-Charles, qui fut fait prisonnier récemment et gravement blessé, par les Anglais au cours d'un raid aérien, a succombé en héros à la suite de ses blessures.Les commentaires de la presse. Berlin, 10 avril. — Tous les journaux consacrent des articles sympathiques au prince Fréderic-Char-les.La « Norddeutsche Allgemeine Zeitung » écrit : Dans les milieux les plus étendus avec lesquels le prince avait été mis en contact par sa vive activité sportive, !1 jouissait d'une grande popularité par ses brîlantes performances et par sen amabilité. Du « Berliner Lckal-Anzeiger » : Il a dignement suivi les traces de son inoubliable aïeul, dont il portait le nom. La « Deutsche Tageszeitung » dit : Quelque douloureuse que soit cette perte, au-dessus d'e.le brille cette image sublime à savoir que dans notre armée les fils de nos maisons princières savent souffrir, combattre, verser leur sang et mourir aux côtés des fils du peuple. C'est là ce militarisme allemand que nos ennemis craignent et haïssent, parce qu'ils ne savent point l'imiter. La « Gazette de Vos » écrit : En tant qu'homme ce second fils du prince Léopold a su se rapprocher de tous ceux qui furent en relation avec lui. Il était affranchi de toutes les obnubilations et de tous les préjugés, si souvent inhérents à ceux qui sont nés au faîte de l'humanité. Il est à remarquer à l'occa- ston de cet evenement si triste qui atteint les cercles les plus éloignés en Allemagne, que les Français ont oublié à cette occasion ce que l'honneur et le bon ton commandaient. Une grande partie de la presse française a saisi cette occasion pour se moquer de l Ail-emagne en général et des princes allemands en particulier. La pénurie croissante des vivres en Angleterre. Lugano, 9 avril. — Le correspondant à Londres du « Corriera » se plaint de la pénurie croissante des vivres en At>g,eterre. Les cartes de pain seront introduites le 15 avril. La farine de froment doit é^e moiangée avec dû riz, de la farine de mats et des haricots. Les restaurants reçoivent pour chaque client, par semaine, 750 grammes ae pain, 3u0 grammes ûe farine, 250 grammes de sltcre et 2 kiies de viande. Les grandes cuisines d'hôtels sont réquisitionnées comme cuisines populaires. En Itaiie tous les restaurants ont été forcés d'introduire des prix uniformes pour les repas et les bois-sons.Une déclaration de la Ligue polonaise. Berlin, 7 avril. — A l'occasion a un di* gouvernement russe aux Polonais, la « Ligue » po-lonaise a publie une déclaration aisact que le nou veau point de vue du gouvernement russe ne peut en aucune façon mouitier son point de vue fanaé sur des principes. La « Ligue » déc.are que aes relations entre la Pologne et la Russie, fonuees sur le droit public, seraient de toute façon nuisibles à la nationalité et à l'avenir politique de ia Pologne. La seute base des i apports entra les deux Etats, est la complété indépendance de la Pologne vis-à-vis de la Russie. La déc.aratson termine en réciamant une armée polonaise, qui est la conai-' tion sine qua non de l'existence de l'Etat polonais. L'Allemagne et ses ennemis. Nous lisons oans la « Gazette ae nancfort a : La Chine notre ennemi ? L Amérique notre ennemi ? Pour Dieu, où est ie bon sens ? D on ,a nécessité de ces déclarations de l'état ae guerre? On, dirait que le monae entier est atteint d'une maladie contagieuse. On frémit devant le pouvoir que possède ce mot, ce mot mensonger, ce mot simple, l'idée fixp4 sur _ ie monde entier. Les peuples ne s'entendent "plus; c est une confusion ae langages sans piecéoent. La guerre menace de dépasser les forces nature.les de ia terre. La production est au-dessous des limites de ta consommation. L'encttérissement aevierit un héritage permanent et international. Toute i'fcu-(rope sounre déjà de privations et «ans le nouveau monde, autrefois inépuisable,on se familiarise déjà, dans te cas de mauvaises récoltes, avec 1 idée du rationnement et la détresse des vivres; mais ma.gré cela, on se précipité dans la guerre, qui ne p.ut rien améliorer, mais plutôt aggraver la situation. Faut-il qu en raison d un fareome imaginaire qui apparaît dans l'imagination des Anglais, qui n'ont jamais su apprécier le germanisme, la catastiopne de la famine accable ie monde? Jusqu'ici seul la peuple russe s'est révolté avec un succès de début ass.z radical — c'est un premier témoignage en faveur de notre cause -— mais cj n'est pas ie réveil. Les oreilles se sont si habituées depuis trois ans à des secousoes violentes et graves que même le négociant, qui tient compte de la portée économique, hausse, résigné, les épaules quand on lui ait que la puissance économique pendant la guerre et après la guerre, est et sera du côté de nos adversaires; il y songe non pas comme un desperado, mais comme un homme sain dans un asiie d'aliénés. Un jour ils devront se rassurer et reconnaître leur erreur. Philosophiquement forts de notre conscience, nous continuerons notre tâche journalière et nos commentaires. Les combats à Toboly et l'esprit de l'armée russe. Bras dessus, bras dessous les soldats russes, représentant l'armée de la Russie sans Tsar, s'en retournaient aans la poussière au champ de bataille, amenant avec eux un major blessé et d'autres officiers. Nos soldats se montrèrent aussi bienveillants envers eux qu iis l'avaient été envers les soldats du Tsar. Aussi longtemps que l'ennemi garde les armes à la main, nous le combattrons par tous les moyens possibles, — et Dieu sait si les Russes ont .suffisamment fait connaissance à Toboly de la terrible méthode de guerre des Allemands! — mais nous traiterons toujours avec égard nos prisonniers. On ne peut apercevoir aucune.trace de haine chez les vainqueurs, les Russes affirment d'ailleurs de leur côté qu'ils ne sauraient haïr les Allemands. Tous les hommes sont unanimes à dire que dans des centaines de cas on leur avait promis, qu'ils n'auraient point à attaquer. Ils ne voulaient pas davantage refouler les Allemands jusqu'à la frontière. Ils voulaient bien garder la ligne, si le gouvernement voulait de son côté tenir sa promiesse, que dans deux mois au plus tard, la paix serait ré-tablie.— « Et si le gouvernement de St-Pctersbourg ne tient pas sa promesse? » leur demandons-nous. — « Alors c'est qu'il nous trompe, « il n'a qu'à bien se tenir. » A propos de ce trait dans l'armée russe, il est significatif de constater que le pouvoir disciplinaire du commandant de régiment a été transmis à une commission à qui est confiée tonte l'autorité du chef de régiment et tout le pouvoir de sanction des officiers, en matière d'infractions à la discipline. Aux dires d'un officier supérieur, l'absence de discipline augmente d'une façon terrible. Personne parmi les officiers, comme parmi lea troupes, n'a éprouvé de pitié pour le Tsar; selon toute apparence la Révolution s'est effectuée aisément dans l'année, ce n'est que pour les suites f 4— Année - N. 91® - Ed. S Si!llS!!!'!''r'!*,^r'-''r'"' ' -. -r- ~Tt rr „n — CIKQ CEHT!K£S Mercredi 11 Avril 1917

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