Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 22 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/xs5j961h4n/
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ABONNEMENT J>OSTAL, ÉD. Q Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours le? 1 Janv. ! Avril 1 Juillet 1 Octob. On peut s'abonner toutefois pour les flîéux derniers mois ou même pour la dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois ! Mors Pr.3.00-Mk.2.40 Fr1.50-Mk1.20 TIRAGE .-liO.OOO PAR JOUR ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr . ,uO Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1 0 » financières . . . i .00 PETFTES ANNONCES La petite ligne 0.50 Us grande ligne IXO TIRAGE : IIO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : Kené Artnantî 3 Jsurssl QiEofIiEl®n Iitââpeiidant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45. RUE HENRI MAUS Derniers Communiqués Officiels r ALLEMAND» "BERLIN, ZI avril. — Officiel de midi •• Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armée du îeld-maréchal prince héritier Bupprecht de Bavière : Des poussées de reconnaissance dans lu boucle U'Ypres ont rapporté un certain nombre de prisonniers et comme butin des aimes de tranchées. La recrudescence progressive de l'act'on d'artillerie en-ire Loos et la voie ferrée Arras-Cambrar a persisté. Groupe d'armée du Kronprir.z allemand: Des troupes de toutes les nations allemandes accomplissent chaque jour et chaque heure des actes héroïques sur les formidables champs de bataille aux abords de l'Aisne et en Champange, dans une lutte d'homme à homme, ainsi que par une endurance fidèle jusqu'à la mort an milieu du feu le plus intense. Le communiqué ne peut les mentionner isolement.Hier, dans la matinée, l'ancienne sucrerie au sud rie Cerny a été débarrassée de l'ennemi par nos troupes d'assaut ; p'us à l'est, à la Ferme Hurtebise, nos troupes ent repoussé des attaques partielles françaises. Au Brimont, des troupes d'assaut franco-i us. ses ont été repoussées avec de nombreuses pertes. Dans l'après-midi, sur tout le front de l'Aisne, et en Champagne, une vigoureuse lutte d'artillerie a recommencé .De violentes attaques se sont développées près de Draye, depuis le plateau de Paissy jusque dans la dépression ci l'est de Craonne et entie Pros-nes et le bas-fond de la Suippes. Au Chemin des Dames, tossatu ennemi s'est écroulé dans notre feu, dans quelques endroits en corps-à corps. En Champagne, les r.l'aques ont échoué devant nos positions. Au nord de Reims ci dans l'Argonne, nos groupes d'assaut ont pénétré dans les lignes ennemies et sent revenus avec des prisonniers. Groupe d'armée du duc Albreclit: A l'est de Salnt-Mihiel, une entreprise- s est développée comme nous l'espérions; là encore, plusieurs prisonniers français sont restés entre nos mains. Le temps défavorable des• derniers ?-«.'«> r restreint l'action aérienne. Depuis le 17 avril, au cours cle luttes aériennes, sept avions, et par.nos canons de défense, 3 avions ont été abattus, ^ ^ et Front en Macédoine: La situation, par suite d'une action généralement minime, est inchangée, BERLIN, 20 avril. — Officiel du soir : Rien de nouveau près d'Arras. Au front de l'Aisne, le combat d'artil.erie a été très fort à maintes reprises. Autour de Brimont une n tavelle attaque des Russes a échoué. L'après-midi de nouveaux tombais se sont développés entre Prosnes et Suippes. A l'ef-t, nen d'ess. ntiel. BERLIN, 20 avril. — Officiel ; Le 14 avril, un petit croiseur anglais, probablement du genre « Foxglove » et appartenant aux forces de surveillance, a été fortement endommagé par deux coups de torpille au cours d'une attaque nocturne. On n'a pu établir si le vaisseau a sombré à cause de l'obscurité et de la résistance de l'ennemi, mais il y a une très grande piobabi.ilé pour qu'il en soit ainsi. AUTRICHIEN, > " VIENNE, 20 avril ; Aucune opérc'.ion d'envergure sur aucun des théâtres de la guet te. TUSÎC3 CONSTANTINOPLE, 20 avril JFiont de i'iraK : Sur la tive droite au Tigre, l'ennemi s'est tenu à 4 kilomètres de notre fiorit. Sur la rive gauche du Tig e, vive activité d'artillerie. Faib.e activité d'ar-till.rii sur la Dialo. front tsu uaucase : " Dans le secteur de notre aile droits, on signale plusieurs entreprises cle. patrbuil.es qui se sont terminées en nohe faveur. Nous avons réussi en un endroit à surprendre un poste &'artillerie ennemi, à occasionner uns perte de 12 morts à l ennemi et à capturer une certaine Quantité de vivres. En un autre endroit une de nos patrouilles d'officiers qui s'avançait, entra en contact avcc un tiuin ennemi fortifié de deux mitiailieuses. Apiès un combat de deux heures l'ennemi fut repoussé dans la direction du nord. A cette occasion nous capturâmes éga.e ment quelques fusils et des munitions. En un tioisième endroit une de nos patrouilles obligea une patroui'le enne-tie à se retirer aptes nn bref combat. Dans le secteur d : noiie aile gauche et notamment sur notre aile gauche extrême, léger jeu 'd'artiilerie réciproque. Front de Siaaï : Une ati.que ennemie ne s'est pas encore produite. Dans ia nuit du 13 avril, il y eut des combats d'artillerie ennemie entrecoupes de longues pauses. Nos pertes ont. été très minimes. Dans le courant de la journée du 18 avril léger feu d'ariil.eiie sur tout le front, le calme a régné vers le s ir. En général, l'ennemi s est borné à compléter l'organisation de ses positions. Il a été établi que le camp ennemi, qui avuit été bombardé, il y a quelque temps, par notre artillerie, a été reculé. Il y a quelques jours, les rebelles tentèrent de nouveau ue détruire nos lignes de chemin de fer et d'occuper une gare, mais grâce à l'énergique intervention d'un régiment de cavalerie, tuique, ils furent mis en fuite avec de lourdes pertes. Les dégâts minimes qu'i,s avaient occasionnés à la voie ferrée ont pu immédiatement être réparés. Un officier ang'ais se trouvait farmi les reb-lUs. - | -r FRANÇAIS PARIS, 20 avril. -- Officiel de 3 h. p. m. .* Au sud de Saint-Quentin, l'ailillerie ennemie, violemment conti e-battue par la nôtre, s'est montrée aclivt pendant la nuit. Rencontres de patrouilles au nord d'Urvillers. Dons la région de Laffaux, nous avons réalisé des progrès sensibles et fait une qua-ra ni ai ne de prisonniers. Noilà a,ons repoussé plusieurs contre-attaques ennemies dans oe secteur.Sur le plateau de-Vauclcrc et au sud de Courcv, nous avons enlevé, à ia grenade plusieurs tranchées. A l'est de l'Oivre, une opération bien conduite nous a donné du teria n et de.-x ceni cinquante prisonniers. En Champagne, la nuit a été marquée par de violentes réact on s de l'ennemi. Trois fortes centre-attaques précédées de bombardement ont été lancées par l'ennemi dans la région de Meronvilliers. Nos tirs de barrage et les feux de nos miira:lleuses ont tédnit à néant ces tentatives qui ont co'tê à l'ennemi de très foi te s pertes. Viu.-.t prisonniers sont restés entre, nos mains. Nuit calme partout ailleurs.Depuis le 16 avril, dix avions ennemis et deux ballons captifs ont Hé abattus en combat aérien par nos p lotes. PARIS, 20 avril. -- Officiel de 11 h. p. m. : Entre Saint-Quentin et l'Oise, sérieuse activité des deux artilleries, notamment dans la légion au nord de Grugics, fournée came au sud de l'Oise. Au nord de. l'Aisne, nos troupes harcelant l'ennemi ont continué à progresser vers le Chemin des Dames. Elies ont occupé le village de Sancy. Vêts 6 h., a; lès une très violente préparation d'artillerie, l'ennemi a lancé sur la région AiUes-Hurtebisé une attaque à gros effectifs, qui a été brisée par nos feux d'artillerie et de nos mil rail en ses et complètement repoussée. La luit? d'arlill. rie se poursuit très active dans celte région. En Champagne, nous avons enlev" plusieurs peints d'appui importants dans le massif de Moronvilliers, malgré uv.e résistance acharnée de l'ennemi. Fit Argonne, après un vif combat, ncs détachements ont pénét'é. iusque dans la deuxième tranchée ennemie, cù i.s ont trouvé de nombreux morts. Rien à signaler sur le reste du fi oui. RUSSE ' avril rop, près du vil âge de Vollsikovoë, nr<c laiteries ont bombaidé efficacement une colonne d'arti lerie aile, mande. Sur le reste du front, grand« activité, réciproque des détachements de reconnaissance. Sur le front en Roumanie. des troupes ennemies, de la force de hois compagnies environ, ont tenté de passer à l'attaque à l'est de K^iii-M''t'0t*'p svr le Danube, au nord-ouest de Bralla • elles ont été repoussées par nos fusil ades et nos canonnades. Pour le reste, fusillades et opérations de reconnaissance. ITALIEN ROME, 19 avril ; Dans la vallée de Lagarina de nouveaux lit s efficaces de nos canons du p.us grand calibre contre' la {•are de Caiiano, ont provoqué de grands inc'endies qui, alimentés par le vent, ont pris de giandes proposions. On signale de petites rencontres dans la Vallarsi, dans la petite vallée de Riofreddo (Torcent, Posina, Astico), dans les environs au Â~asso del Ca-vallo (tète Dubr.t). Nous avons fait quelques prisonniers. Sur le Iront Julien, l'activité des artilleries a été aussi intense hier dans h région de Ooritzia. Sur le Carso, a la faveui des ténèbres, nos petits gioupes, ayant traversé les réseaux de fils de fer d'une position avancée ennemie, au nord de Cas t'jgnavizza, l'ont occupée par surpiise, faisant des pt sonniers et s'emparant d'armes et de munitions. Un? de nos escadrilles aériennes a bombardé les b raques ennemies .ic.ns les environs de Chiapova-Tio, Darimberga et Cornevo; tous ncs avions sont r. ntrés au camp. ANGLAIS LONDRES, 19 avril : Nous avons légèrement amélioré au cours de la dernière nuit notre po'.ili n au sud de Mouchy-le-Prcux et avons réal'sé auiourd'hvi de nouveaux pio-grès ci l'est de Fanoux et dans les tranchées ennemi s au sud-rst de Loos. i ■■ —unil i i , in 111 i Dernières Dépêches La bataille défensive entre Boissons et Reims. De M. Scheue-rmann dans le « Balgischer Ku-ri^r » : Laon, 18 avril. Après une préparation d'artiilerie du p'us grand style, qui a duré dix jours, les Français ont dcclan-c'ué au lever du jour, le 16 avril, leur assaut contre l'aimée du Kroriprinz allemand, sur un front de 40 kilomètres de largeur. Des dires des prisonniers et d'afrès les ordres du j' ur trouvés sur eux, il résulte que les Français avaient le ferme espoir ds franchir dès le premier a«ï<it les positions allemandes en ruines, de percer notre ligne sur toute ia largeur d'attaque et de se rassembler encore avant midi sur une ligne al'ant d'Amifontaine à Prouvais et même jusqu'à Si: sonne, comme il est dit dans les ordres du jour. Lors de la piéparation de la bataille, les Français se heurtèrent à une très violente; contre-pairtie d artillerie allemande, qui troubla constamment leurs communications d'arrière, de grands dé- r0.s et obligea fréquemment leur a>rtill> r'e à changer de position en lui infligeant des pertes sensibles. Mais la dépense de munitions -étant telle, qu'après un feu rou'ant de dix jours, la position avancés allemande n'était plus Krcable, vu c,ue par endroits elle n'existait même plus. L'ennemi ne put attein dre cette position avancée.d^frùite — comme il fallait s'y attendre vu les expériences antérieures de la gi-erre — qu'au piix de masses d'hommes considérables. Il n,ï s'agissait en cette occurrence que de lui infliger le plus de pertes sang anles possibles, que les Fianç-ais ont subies en n nîbre énorme en je-Jai)ti.k,lj<issarit leurs masses compactes d'hommes. Pour autant qu'on peut co;i£luîe des événements qui se sont déroulés jusqu'ici, or, p u' affirmer qu'en aucune bataille de son histoiic'. la France n'a perdu autant de sang qu'au cours d-' ojtte préparation et des âprès combats entre S^i.A?^r;s ot Reims. Dès la préparation, deux divisions fran^-aises durent quitter le front, ccmp'ètement décimées, et deux autres durent les remplacer en des- endroits plus sûrs. Lors de l'assaut, les Français eurent en outre cette surprise, que les Allemands tie parurent pas toujours défendre systématiauom nt leur première li- , gne, mais se replièrent fréquemm"n<t pour retom- i ber ensuite de façon iina'tanduf et r>'us rr^f^nHomen-t qu'avant dans les positions ennemies. En beai'coup d'autres endroits les positio u-^a^emandes restèrent inébranlables, de sorte que la 'igné d'attaoue française S.S di'chira, et que le gru^d <'"ifrrme pro- j jetoT se divisa en de mult^p'es-'entt-É'nnses séparées, , oi'i firent perdre contact aux ••«ai'lçmts avec fa di s rection. Alors commencèrent Jss H'-isaut de flanc, anéa.ntisseurs et subits, qui nous livrèrent de nombreux prisonniers, au sujet de-<■'«->« nroig ne pœsé- ( dons pas encore de chiffres définitifs. Cr-t'e h*<«i!lie ] gigantesque étant caractéris'ien il e«t SHrPirfhi de < délimiter le front actuel, changeant e é'»s<ique, et se mouvant dans un sens ou l'autre, car il nous est arrivé au cours de contre-a.ttaaues occn-wnneiles de ramener des rr^onniers à n'r' '.nrQ kilr>mètres de 1 profondeur, derrière l'ancien front français. Dans la t partie ouest du front de l«<tai*le, les Français ont 1 cherché vainement à ébranler nos positions près de c Vaf'xaillon pt de Laffaux dans la partie sud, le-s lo- i calités de Vail'y. Chavrnne, ?~urir Onrnv Craon- 1 ne, Ville-aux-Bois. Berrv-au B.ic Loivre, Coucv et ' d'autres foyers, sont l'objet de? plus ârr^s combats. t Les prîso^nirrs français p n t > vMiitnt,s à déclarer. ' ou'ilî- ont entamé la 1uitj ave.- 'a co^v-jot-'on cita'il s'agissait d- la bataille décisjtie.^1 o"e confiants d"ns rr éri ri •' tni"vi p; om r. u n r p ' f. et ci'r la j ca'me et forte confiance d" 1a ^1^%-Vn «,r ce n'est qit'i : ? direction tout •: fait - n ' ' • , • t • i r at livrer avec des troupes animées d'un lidéal élevé et d'urne cnpaci'é de performance nouvelle, à un ennemi averti opiniâtre et supérieur en nombre, une bataille sans précédent dans l'histoire. La percée mancjuée. Berlin, 20 avril. — Alors qu'aux premiers jours des batailles d'Arras et à l'Aisne, la presse de l'En-t'nte annonçai! triompha'ement que les positions allemandes étaient p'rcées, la direction supérieure ds l'armée française et anglaise semble avoir donné d'sutres instructions, ainsi qu'il résulte de diverses opinions de la pressa. On se srra.it déjà rapproché du but à atteindre et la percée des lignes allemandes ne serait pas le but visé on premier lieu. Il s'agit ici d'immobi'iser les réserves allemandes, rien de plus. En amendant, il ressort clairement et indiscutablement des déclarations des prisonniers, que le but visé étai* bel et bien la percée des lignes allemandes au premier assaut. Le 20c corps d'armée, notamment, l'orgueil des chefs fiançais, qui '-•ccu-pait la ligne Cerny-Braye, tout au nord de l'Aisne, pour attaquer sur un front relativement étioit, avait peur mission de" s'emparer des hauteurs importantes qui s'étendent à mi chenrn de l'Aisne rt de Laon, à 10 kilomètres derrière le front allemand. Ce noyau de troupes, la garde française, combat encore aujourd'hui, cinquième jour de la bataille, pour la possession de la première ligne a'iemande. La deuxième division devait également se '--rter de Laon jusqu'à Mauregny, vi lage situé à 10 kilomètres ou nord et à 2 kilomètres au sud de la 'iyne de chemin de fer Laon-Atontaigu. Mais rlle aussi, complètement décimée, est restée accrochée devant notre première ligne. Leurs pertes sont M'ement grandes, que les débris de leurs troupes dureinjt ê're retirés du combat et r^mr-l^cés per la 66' d?"W<^n dès -1-troisième jour. Ce'le-ci appartenait à l'armée de réserve, où elle portait 'e nom significatif d'-< armée de poursuite u. Des troupes d^ chasseurs, exercées aux marches rapides et aoruvées de cavalerie et de compagnies eveliatos, auraient dû entamer 'a poursuite dès le 16 avril, à 9 heures c'u m^'in. afin de compléter le succès escemrté le rremîor jour, no tammenr l'écrasement du front al!- mand. L'aviateur Havane. Ncus avons relaté que le lieutenant-aviateur fran çais Navarre, qui était recherché par la police pour sa chasse aux policiers parisien-, s'es» représenté à sa division de l'aviation de Brique. Il fut arrêté et emprisonné à Paris. L'ami de Navarre, le cham pion boxeur Lotiis de Ponthieu, a été arrêté hier. P: lybe écrit dans le « Figaro « au sujet de cette àrresîtien : « Une auto traverse d'une façon foudroyante, sau vage, comme un éléphant enivré, les rues de Paris, menace d'écraser ies passants et 'es agents,d'anciens soldais Ce tank affolé est piloté po>r un aviateur dont l'ordre du jour de l'armée dit : « Incomparable en courage, habileté et énergie » .C'es* un de ncs célèbres « as », un héros de Verdun. Aujourd'hui on l'accuse d'atlenat à a vie contre deux agents de police on service. Ebloui par sa gloire, arrivé trop tôt à la popularité; mais ivre aussi d'alcool, abruti par l'à'ce-ol. Navarre un criminel. C'est un ncuveu crime de l'a'cool. » Saisie de l'industrie alimentaire en Angleterre Londres, 21 avril. — Le commissaire du ravitail-! lement vient d'être sutoriso à prendre possession de toutes les fabriques, ateliers et autres établissements fabriquant des produits alimentaires ou les préparant pour la vante. M. Painlevé chargé de l'intérim du département des munitions. Londres, 21 avril. — D'après l'Agence Havas, le « Journal Officiel » publie un décret chargeant M. Painlevé à titre intérimaire de la direction du département des muni ions, pendant l'absence du ministre Thomas, qui est parti pour la Russie. L'économie obligatoire. Du « X. e Siècle » : Mme Wilson, la femme du Président ; Mme Marshall, femme du président du Sénat, et d'autres daines les plus en vue de Washington, ont décid* de réduire leur train de maison ainsi que leurs dépenses d'habillement, afin de do-nner à toutes les femmes de l'Union l'ex mple de l'économie, La presse anglaise est autorisée à annoncer que la famille royale et la mais-n du Roi ont adopté l'é-che'le du rationnement national des vivres depuis le commencement du mois de février. Une conférence des Etats sud-américains. La Haye, 21 avril. — On mande de Buenos-Ayres que l'Argentine a invité ies Etats de l Amérique du Sud à participer à une Conférence, qui statuera sur l'attitude à prendre vis-à-vis de la guerre. L'Uruguay aurait déjà fait parvenir son assentiment. Les traités germano-turcs. Beriin, 20 avril. — —Le Reichslag a reçu aujourd'hui les traités juridiques germano-turcs, signés le 11 janvier. Un mémoire in-extenso y est annexé. La conférence internationale socialiste. La Haye, 20 avril. — La délégation néerlandaise du Comité exécutif du Bureau international socialiste a décidé que la Conférence internationale socialiste aura lieu à Stockholm !e 15 mai. Préparatifs pour la conférence internationale socialiste de Stoclïholm. Copenhague, 21 avril. — Le ministre Sîauning, qui prépare à Stockholm le Congrès socialiste, a eu une entrevue importante avec M. Thomas, ministre français des munitions, ainsi qu'avec le leader socialiste suédois Branting. Il a également conféré avec M. Aalb=rc. le socialiste russe connu. Après l'arrivée de la dé'égation hollandaise, un comité économique, pour la collaboration entre 1 •= organisations ouvrières, se réunira sans dc'.ai, afin de délibérer sur la forme que revê'ira la Conférence. Nouvelle réduction de trafic sur les chemins de fer italiens. Milan, 21 avril. — La « Sera » annence qu'une n du trafic 'les , i a liens est imminente. La guerre sous-marine. Madrid, 21 avril. (Radioîélégr. du repiésentant de l'Agence Viennoise.) — On annonce de Tanger, que le vapeur ang'ais «Patagonia» (7.00C t nnes) a été coulé par un sous-marin. A la côte sud et ouest portugaise, les vapeurs grecs « Dusca'i n et « Ario-lo » auraient été coulés, et à 50 milles marins du cap Spartel, les vapeurs anglais « Bries Rubert » et « Kurti ». L'« Imparcial >> annonce de Grenade : L'équipage du vapeur grec « Ind'a » (2,933 tonnes) est arrivé à Mortil ; le navire était en route de Cardiff à Oran avec une cargaison de houille et a été coulé le 1? avril à 30 milles de Mortil ra- un sous-marin. Le vapeur i alien « Albague » (3 000 tonnes), qui a été torpil'é il y a quelques jours, h proximité de Barcelone, avait à bord un cargo de charbon d'Angleterre pour l'Italie. Près d'A'miéra, le vapeur an-g'ais « Règlement » (3,700 tonnes), avec de l'orge, du riz et des oignons, en route des Indes pour l'An-gieterra pour l'I alie. Près d'Alméria, le vapeur an-p.eur français « Esterai » a été torpi'lé par un sous-marin , il naviguait d'Akar a Marseille. D'après l'« Imparcial », le vapeur ang'ais coulé dernièrement à 30 milles anglais de Tanger, s'appelait « Odyssée » (2,139 tonnes). L'« Imparcia] » annonce d'sutre part : Samedi dernier, le vapeur espagnol « Tom » (2,413 tonnes), avec 3.500 tonnes de minerais de ter, en route de Bi'bao à Cardiff, a été coulé par un sous-marin à proximité de La Rochelle. Le va tireur se trouvait dans un convoi de 13 navires de l'Entente. Lorsque la rr'sence d'un sous-marin fut signa ée, tous les navires prirent la frite. Au même moment, le vapeur « Tom » fut attein d'une torpille et sombra en quelques minutes. Madrid, 20 avril. — L'« A. B. C. » annonce que le vapeur « Meaonotamia » s'est échoué dans ie voisinsge de. Valence. La Haye, 20 avril. — L'Agence Télégraphique Néerlandaise apprend que les équi apes du remorqueur « Marcel » et des navires belges « Te'agi » et « Florence », qui avaient été coulée i"i'di nn-lin à l'aube, par un sous-marin allemand, à R mi! les au nord du bateau-phare d= Neordhinder, ont été débarqtiés. DEPECHES (Reproduites t.te l'édition précédente.) Les combats à l'Ouest. "Une opinion suoaoïs6. Stockholm, 19 avril. — Du a Journa de Suède » : I1 n'y a pas à en douter ■ les Français avaient pour but d'enfoncer dans une ba'sille unique, les lignes allemandes, au moyen de leur attr.que viole ite. Mais si l'on tient compte des sacrifices inouïs qu'elle a n'cc^ités, le résultat est plutôt maigi-e l es Allemands éfai~nt bien préparés et s'i's n'ont pu empêcher la perte de leurs premières iî"nes, i's ont tout au moins mis un sérieux verrou à toute avance ultérieure des Français. Le terrain cr^puis par ces derniers est vraiment insignifiant. L'offmsive française a été amenée à son premier p~int mort avec une rapidité inattendue et l'avenir démontrera comment eile pourra être reprise. Les che s d'armée frayais. Les journaux parisiens annoncen' * - mouvement entre Seissons et Reims est commandé par le général Micheler, la nouvelle offensive à l'est de Reims par le général Pétain. Comme sous chefs du général Micheierje général Macei commande l'ai'e droite et le général Ma.ngin l'aile gauche. Deux armées se trouveraient également sous le commandement en chef du général Péfin, dont le généra! Herr commande l'aile droite et le général Anthoine. l'aile gauche. L'activité aérienne. Berlin, 20 avril. — La pluie et les nuages ont restreint considérablement J'ac ivitê aerïenne le 19 avril. Malgré cela nos vols exécutés en collaboration avec l'infanterie, on» donné de bons résultats ; les occupants des tranchées ennemies ont fté attaqués par le feu de nos mitrailleuses. Des objectif* militaires importants de l'adversaire ont été bombardés à diverses reprises. L'adversaire a perdu en combat aérien 4 avions, en voulant empêcher nos aviateurs d'observer se? positions. Mort d'un aviateur français. Genève, 20 avril. — Du « Temps » : Le capitaine-aviateur Martinet est tombé victime d'un accident à Salonique. Accident d'aviation. Berne, 20 avril. — La « Dépêche de Lyon » annonce de Toulon : Les aviateurs d.e marine Prieux et Julien se sont perdus corps et biens 1ers d'un vol de reconnaissance au dessus de la Méditerranée. L'entrevue à Paris. Paris, 20 avril. — (L'agence Havas.) — MM. Ri-bot et Lioyd George se sont rendus hier à St-Jean de Maurienne pour y négocier au sujet d'un certain nombre de questions et pour y conférer avec le président du Conseil italien Boselli et le ministre des affaires étrangères italiens S'ennhio. Ce matin ils étaient de retour à Paris. L enthousiasme conquérant est mort. Berlin, 19 avril. — Dans un article de fond du 15 avril, le « Progrès de Lyon », écrit, ce qui suit : En France, — faut-il le dire, — il-n'y a plus personne ou presque plus personne qui croit à des conquêtes. Ceux qui chaque matin dans 1' « Echo de P:;ris » ou dans le « Rappel » s'emparent de la rive gauche du Rhin avec la tète de pont pour la ramener vers la droite, ne rencontrent dans la plupart des esprits qu'un refus ou un sourire, tout comme en Russie la droite et ia gauche du gouvernement provise»ire condamnent toute guerre de rapine. La Révolution en Russie La situation. Vienne-, 20 a,,i:i i > - s - c.u^ . il - , pondonz Rundschau » : Le district militaire de St-Péiersbourg a c'^ nouveau été mis en état de siège, hier soir, par ordre du gouvernement provisoire. La liberté d'association et de réunion est provisoirement suspendue. Lugano, 20 avril. — De St-Pétersbourg au « Cor-riere délia Sera » : Les troubles pour et contre la guerre et contre le gouvernement provisoire prennent de plus en p us d'extension et l.a situation apparaît plus troublée que jamais. Les Comités ouvriers révolutionnaires ont pe>sé et soumis leurs conditions au gouvernement, espérant ainsi assurer leur position. Les groupes nettement radicaux visent également au pouvoir, de s rte qu'il y a actuellement à S. Pétersbourg trois r".tis opposés l'un à l'autre et se combattant muiueliement.Lénine a vivement combattu Pieckanoff, considéré amme un soutien du gouvernement. Autour de Lcnine se groupent les ouvriers qui dès les premiers jours de la Révolution se sont montrés complètement préparés à la lutte et s'arment de nouveau. La plus p ^artie des ar-rn.es du dépôt de i'artï lerie est aux mains des révolutionnaires. On prévoit de nouvelles et graves émeutes. La « Gazette' de Francfort » ncus apprend que le « Journal » de Paris a envoyé un d= ses- correspondants à St-Pétersbourg, qui résume comme suit ses impressions • La ville pr'sente torî~i"-c l'image animée de la Révolution. Partout dans les rues et sur les placs pub'ioues l'on rencontre des patrouilles à pied et à cheval, portant parti.llement l'unifoime militaire, partiellement le coutume ep.*,"*'sr>'î" r ar-tielement le ostume civil avec sabre pour tout potage. Un pessimisme sauvage domine ia foule, et les pires bruits rencontrent créance. Le correspondant dépeint ensuite la répercussion, de la Révolution sur le prolétrariat, oui vit comme en un rêve. Beaucoup d'ouvriers croient qu'-'V ne doivent "'"S travailler et se sont déclarés r^t'I-ans journée de huit heures; s'ils n'ont cessé tout travail.en tout cas, ils travaillent "nccre moins qu'avant. t.es fer-vices publics sont encore toujours par"'" m=nt r'é^ organis-'s et il a fallu requérir des soldats pour rétablir le fonctionnement des postes. Grandeur et décacienca. „ Les filles du roi Niki.a, de Monténégro, les grandes-duchesses ^nastasie et Miiica, viennent d'être internées dans uii couvent de femmes à Kiev-', sur l'ordre du gouvernement provisoire russe. Ls priiics héritier de Turquie à Be îin. Berlin, 19 avril. Le prince-héritier de Turquie, Zea Bddine Effcndi, est revenu hier soir à Berlin. Les récoltes désastreuses en Angleterre. Berlin, 19 avril. — Du « Daily Mail » : Le mauvais résultat de ,a récolte du froment d'hiver cen-Siitue un danger sérieux pour la nation anglaises Les stocks de froment sont rares dans le monde entier et deviendront de plus en plus rares. Faute d'être économes a\ ec nos provisions, nous ne pemr-rons pas nous suffire. • Le home ruïe en Irlande. Rotterdam, 19 avril. — D après l>e « Nieuwe Rot-terdamsche Courant », on mande de Londres au Manchester Guardian », que le plan de règlement de la question irlandaise que le gouvernement soumettra la semaine prochaine à la Chambre des communes, comporte l'introduction immédiate du Home Rule avec libre élection, dans quelques comtés. Les partis ir.andais n'ont pas participé au projet du gouvernement. Année - N. 921 - Ed. g *%~ Oimanche 22 Avril 1917

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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