Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 20 Maart. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x639z9290j/
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5™ année. ■ H" 1246 » Ed. ABONNEMENT < Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclomations concernant les abonnements doivact être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : ^ Fr. 9.00 Fr. 6.00 Ff. 3.00 Le Bruxellois DIX CENTIMES uaspcï'edi 2® Mars I9f&. ANNONCES Faits divers et Echos la ligne fr. 5 C| f Nécrologie 3 oc Annonces commerciales. 1.2 00 . Annonces financières 2 OC PETITES ANNONCES : la grande liguo 2 O0 Rédacteur en chef : René ARMAND. ^ Rédaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, 33-33, rue de la Caserne». Tirage s 125,000 par jour EtriSÔSKi ».p i.jWTWD'raiini Discours du Chancelier Le Discours du Chancelier sur la Russie iU IIUuÛlu Berlin, 18 mars. — Le Chancelier l'Empire, Dr.comte von Herling, a p noncé-le discours suivant : « Messieurs, Lo-rsque je pris pour la première f la parole en cette enceinte, le 29 : vembre de l'année écoulée, je pus fa part au Re'jcHstag de ce que le gouv Bernent russe avait proposé à toutes puissances belligérantes d'entamer < négociations au sujet d'un armistice d'une paix générale. D'accord avec i alliés, nous avons accepté la proposit: et envoyé aussitôt des députés à Brs en-Lithuanie. Les puissances qui jusq là avaient été les alliées de la Russ s'abstinrent. Le cours des négociât» vous est connu, Messieurs. Vous vc souvenez sans doute des discours inne brables, destinés moins aux délégi rassemblés en ce lieu qu'à une public sur grande échelle, et qui s'écartaii sans cesse davantage du but à pours vre, par des interruptions sans nomb ainsi que de la rupture et de la repr des négociations. On en était arrivé à point où il fallait se prononcer pour oui ou pour un non. Le 3 mars, la p fut conclue à B rest-en-Lithua.il .e. Dès 16 mars, l'assemblée compétente a ré fié le traité à Moscou. Mon intenti n'est pas de me demander quelle i pression la paix avec laRussïe a produ sur les puissances ennemies chez < l'hypocrisie est devenue une seconde i ture et chez qui le manque de sinoér s'est dégénéré jusqu'à la brutalité qui osent parler du complet désintûr iemeni de leur politique au moment n me où elles font sentir la pression leur main sur un pays neutre. Toi tentative de discussion calme,toute cor dération matérielle est vouée à un écl vis-à-vis de cette attitude. Et si une i pêche do Washington a cru que le Ce grès réuni à Moscou aurait déclaré sympathise envers les Etats-Unis au n ment où,comme dit la dépêche,la puisse ce allemande s'est imposée pour fa échouer la lutte pour la liberté, j'ajoi cela tranquillement ; au reste, nous n vons pas songé un seul instant et ne. s< geons pas encore à nous opposer a vœux légitimes et aux aspirations de Russie libérée du tsarisme ; comme l'ai déjà dit le 20 novembre de l'anr dernière, nous souhaitons au pays loi dement éprouvé le retour rapide d'u situation plus calme et plus réglée et plaignons amèrement si cet état de cl ses semble appartenir encore au domai des choses lointaines et si en rçainte calité des situations horribles se se 'déclarées. J'en arrive au traité lui-même : Co nj3 vous avez pu le voir de suite, M' sieurs, celui-ci ne contient aucune con tion déshonorante pour la Russie, laucu lourde indemnité de guerre, aucune. £ nexion violente de territoires russes, une série d'Etats frontières se détael du groupement politique russe, cela ïésulte que du seul fait de la volonté ces pays, reconnus d'ailleurs par la Ri sie. Vis-à-vis d'eux, nous nous plaçc au point de vue que j'ai déjà exprii antérieurement, notamment que sous 1 gicle puissante de l'Empire allemand, puissent se donner la constitution pc tique qui convient à leur situation et la direction de leur culture, naturel ment tout en sauvegardant nos intérê C'est en Courlande que l'évolution atteint son stade le plus, avancé. Comi vous le savez, un© délégation reconn par la diète de Courlande comme corj ration compétente est arrivée parmi ne il y a quelques jours. Elle a, décla que le pays a exprimé sa décision de délier de ses anciens engagements pc tiques et le vœu d'être uni à l'Allen gno par un lien économique^ milita •et politique plus étroit (Approbatioi Dans la réponse, dont S. M. l'Empere m'a chargé en ma qualité de représc tant pour l'Empire du droit des gens,j reconnu l'autonomie de la Courlanc j'ai pris connaissance avec gratitude, avec joie de l'union étroite .avec l'Emp allemand, qu'elle poursuit et qui renie te à des aspirations coin-landaises qui perdent daiis la nuit des siècles, mais me suis réservé la décision ultime en qui' concerne sa constitution politiqi jusqu'à ce que les circonstances poli ques se soient consolidées davanta dans ce pays et que les facteurs cons tiofinels compétents soient entrés ligne de compte de tous côtés. • En ce qui concerne la Lithuanie, u décision préconisant une union étroi avec l'Empire allemand au point de v économique et militaire, a déjà été pri 'l'an dernier. J'attends prochaineme une députation de la diète de Lithuan qui nie communiquera de nouveau, cet décision, qui sera suivie die la reconna sance de la Lithuanie comme organisr politique indépendant. Nous attende! -avec calme le développement ultérieur « sa constitution politique. Les chose-B sont quelque peu différent pour la Livonie et l'Esthonie. Ces dei pays sont situés à l'Est de la ligne fro: tière arrêtée par le. traité de paix, ma sont occupés, d'après l'article 6 du trai de paix, par une force de police ail mainde, jusqu'à ce que la sécurité po leurs propres organisations soit garant et jusqu'à ce que l'ordre politique y se rétabli. Alors sonnera également pc ces pays l'heure de leur orientation po tique nouvelle. Nous espérons et no souhaitons qu'eux aussi puissent se ra procher de l'Allemagne par une unie amicale plus étroite, mais de façon à ■ que celle-ci n'exclue pas des relatioi paisibles et amicales avec la Russie. Quelques mots encore sur lia Pologi qui, à vrai dire, n'est pas citée dans traité de paix. De fait notoire, ce f la proclamation des deux empereurs, < date du 5 novembre 1916, qui a annon. l'autonomie de ce pays au monde entie 11 s'ensuit que la constitution plus inl me du nouvel organisme politique i peut se faire que sur la base de négoei tions communes entre l'Allemagne et monarchie danubienne d'un côté et Pologne de l'autre. Récemment, le go vernemeint et les membres du Rei-chst. ont été saisis d'invitations émanant d milieux politiques de la Pologne, aya: pour but la réglementation de nos ra Qorts futurs. Volontiers nous voudrio: examiner ^'il est possible de les con< lier, et jusqu'à quel point, avec le b poursuivi par les deux gouvernement lequel tend à vivre d'une façon durab en termes de bon voisinage avec Je no vel Etat, tout en sauvegardant nos int rêts. Le restant à ce sujet vous sera d claré par Son Excellence von den Bu sche, sous-secrétaire d'Etat. Qnant à moi, je finis, 'Messieurs! Si ne doute pas que 'es traités qui vous o été soumis reçoivent votre approbatio si bientôt la conclusion de la paix se: chose faite, ce sera la réalisation du fa que je vous faisais prévoir dans mon d cours du 24 février : le rétablissement > la paix, sûr tout notre front de l'Es (Bravo !) Mais ne nous faisons pas encore d'ill sions : la paix mondiale n'est pas enco là. Les Etats de l'Entente ne montre pas encore la moindre velléité do terir nor l'œuvre de guerre. Leur but para encore toujours être celui de eorabatt jusqu'à notre destruction. Ce nV-st çoi: cela qui diminuera notre çourago. (Br vos enthousiastes). Nous sommes p :ép rés à tout, nous sommes prêts à faire < nouveau de lourds sacrifices. (Bravo Dieu fut avec nous, il continuera à noi aider. Nous avons confiance dans not cause jus'te, dans notre armée incomp rable, dans ses chefs et ses troupes hére ques. Nous avons confiance dans la fe meté de notre peuple. Mais la respons bilité de l'effusion du sang, ainsi que l'ai dit, retombera sur la tête de to ceux qui veulent continuer à répandre sang ! (Tonnerre d'applaudissements si tous les bancs). LA GUERRE Au Communiqués OtScie e?à ALLEMANDS 2]le. BERLIN, 10 mats. — Officiel, midi Tiiéàtre de la guerre a l'Ouest. 'in a Groupe d'armée «u i'eld-marcehal généi nme prince héritier Ruppreelit de lîaviére mue ^es tr0"^es d'assaut appartenant à a divisions prussiennes, bavaroises et sait 1P°" nés, ont exécuté j en Flandre, des reconnu *0U3 sauces couronnées de succès à Voccasi 'are desquelles 300 Belges ont cté faits piis< e se niers. Depuis la côte jusqu'au canal de joli- Bassée, le combat d'artillerie s'est renfo. ma- le soir. Sur le reste du front il s'est ma a re tenu dans des limiCes modérées. on j Groupe d'armée du prinee impérial peur allemand sen_ et de von Gaihvilz : 4'a^ Près de Juvicourt de troupes d'assaut Brandebourg ont ramené après un âpre co ? bat 26 prisonniers, des tranchées ennemi . Des deux côtés de Reims et da Cllanipagi Plre le feu d'artillerie s'est ravivé temporal, ion- ment. Au front septentrional de Verdun, i se a augmenté d'intensité. Nous avons cou s je nué -nos reconnaissances. Des dêtacheme< i ce saxons ont fait 56 -prisonniers sur la ri jue, orientale de la Meuse. liti- Groupe d'armée du due Albreeht -acrG Vive activité des Français en de no ?• breux endroits du front de Lorraine, do 1 1_ les Vosges et dans le Sundgau. Nous ave e'n abattu hier en combat aérien et de terre_ avions ennemis et 2 ballons captifs. Rien un© ftouveau des /mt.res^tlzéâtres de la guérie. 0ite La guerre sons-maiiue. vu,e BERLIN, 19 mars. — Officiel : Nos sous-manns ont torpillé 19,000 t. < ienj. de tonnage commercial ennemi .dans la so barrée autour de l'Angleterre. n.e, BERLIN, 19 mars. —• Officieux . ette Récemment, tin de nos' sous-marins a tt . .venant de France et destinés à des -poi anglais. Tous deux étaient très chicheme fournis de vivres, le pain de guerre fra çais qu'on y a découvert était gris et avi une forme émiettée. Il avait un goût am désagréable. Ce qui tenait lieu de café bord était fait de châtaignes d'après les t res d'un capitaine. Le sucre faisait défaut était remplacé par du sirop. On ne put co stater en fait de matières grasses parmi l approvisionnements que de la margarh, Elle n'existait qu'en très petites quantit et avait très mauvais goût. L'équipeme en vivres des deux bateaux, très défectueh permet de conclure aux difficultés d'alime tation en France. Drux garçons de 12 a faisant partie de l'équipage des deux vt liers, sont une nouvelle preuve du manq de personnel dans la flotte marchande e nemie. BERLIN, 19 mars. — Officiel d'hier so, Rien de nouveau n'est signalé d'auci des théâtres de la guerre. BERLIN, 18 mars. — Officiel du soir Rien de nouveau des théâtres de la gut re. La guerre sous-marine. BERLIN, 17 mars. — Officiel l Dans la zone de barrage- de l'Angletert nos sous-marins ont détruit 19,000 tonn de cale ennemie. AUTRICHIEN VIENNE. 18 mars. — Pas d'évênemen ;-particuliers. BULGARE SOFIA, 16 mars. — Officiel i Pas d'événements importants à signait TURC CONSTANT IN OPLE, 17 mars. — Of, ciel : Rien de particulier à signaler. CONSTANTINOPLE, 16 mars. — Of, ciel : Sur le front en Palestine,pas d'opératio importantes. Près d'El Ka.fr et dans la i rection de Jourdain, des détachements reconnaissance ont été repoussés. La cano nade est restée faible. Pour le reste, p d'événements particuliers à signaler CONSTANTINOPLE, 18. mars. — i communiqué du 17 annonce ; Rien de nouveau. FRANÇAIS PARIS, 19 mars. —• Officiel, S h., p. n Nos patrouilles opérant }îfi nord de IV. leile ont ramené des prisunnz rs. Arc mr ouest de Reims et vet la Pompelle d coups de main ennemis sur fios petits pc tes sont restés sans succès. La lutte d'art lerie continue sur la rive droite de la Me se Des reconnaissances ennemies qui te taient d'aborder nos lignes dans, la régii d'Hardaumont et au nord-ouest de Beso vaux ont été dispersées par nos feux. Da les Vosges assez grœnde activité de l'artili rie au nord du Violu et sur les deux riv de la Dave. Rien à signaler sur le reste t front. PARIS, 18 mars. — Officiel, 11 h., p. v Deux coups de main ennemis lancés l'% au sud de Juvincourt, Vautre au sud--est < Corbeny ônt été repoussés après un vif coi bat qui a coûté des pertes sensibles à l'o saillant. Nous avons fait des prisonniei L'activité des deux artilleries s'est maint nue assez vive, notamment dans les régio de Samogneux et de Bezonvaux, ainsi qu\ Lorraine entre Bures et Badonviller, Aviation : Dans la journée du 17 mat trois avions ennemis ont été détruits et s autres gravement endommagés par nos i lotes. En outre un ballon captif ennemi été incendié par un de nos aviateurs. Il confirme que deux autres appareils enn mis ont été abattus les 15 et 16 mars. N, bombardiers ont lancé six mille liilograi mes d'explosifs dans la journée et dans nuit du 16 mars et cinq mille liilogramm le 17 sur les établissements, cantonnemen et gares de la zone ennemie. ÈTALSfcfJ ROME, 16 mars. — Officiel F eu d'artillerie de diversion de part d'autre, fréquent surtout dans la région ; tuée au nord au Monte Priida et dans la r gion située au sud de Zenson. Au nord-e de Castiglione, dans la yallée de Lagàrin nos avant-postes ont mis en fuite des p trouilles ennemies. Sur le haut plateau d'. siago, notre artillerie a entrUvé à plusieu reprises des mouvements de troupes à l'a ricre des lignes ennemies. ANGLABS LONDRES, 16 mars. — Officiel ? Des troupes du Pays de Galles ont exêcu hier soir une heureuse attaque à proximi d'Armentières-, elles ont fait quinze priso niers et capturé deux mitrailleuses. L'artillerie ennemie a été active au su est d'Y près, près de la route de Menin au sud du bois d'Houthulst. Dernières Dépêches Les événements en Extrême-Orient. Refus de l'Amérique au Japon. Berlin, 19 mais. — De la «Gazette c; Voss» : .On mande de New-York aux jou: naux parisiens que la note de M. Wi son au Congrès csit prête. Elle déclai soleininialleimient que les Etats-Unis r peuvent tolérer une action du Japon c S'bérie. Pauls, 19 mare. —• On mande de Toki que des délibérations importantes oi du lieu au château d'Hayama entre 1 Mikado, le ministre de la guerre e,t l'ai cien président! di'| conseil Okuma. Lo M kado est rentré ensuite à Tokio où il reçu l'ambassadeur américain. La déo siom du Japon n'est .toujours pas c nue. Les préparatifs de mobilisation nénaie seraient, très avancée Le mouvement contre Clemence,u Berlin, 11) mars. — De Genève au «E i ris ^ner Tageblatio : Le mouvement dii ent cPntrc Clemenceau par la Ligue de 1 an- tion républicaine Dalbry, gagne en 'ait tension. '.ir4 La Hollande et l'Entente. j11 La Hollande doit pouvoir compf f et quant. ^ ''a ^partition du tonnage' nr on- l'a,ndais et sur le ravitaillement du i les aux termes des baises de l'iarrangem ne. de, Londres, que le charbon de soiite tés ra.it fourni ein toute certitude pour eut trajets vers la Hollande et les uavi ux, hollandais à désigner. El» ce qui c cn- cerne le passage, die ces bâtiments -j wi- lia z,orle dainS6reu®8'> les gouverneme ■nie ci's l'Entente auraient, à veiller à ce < en- l'c's dits niavires ne transportent ni tapes ni matériel de guerre, et ne soi 'ir: pas armés, que leurs équipages aient t •■un jours libre choix de prendre part i ^ voyages eni question ou de .s'en abstei 1er à. ce que Les unités éventue ment détruites soient remplacées iii' diatement après la guerre. Le gouvernement hollandais ,<53 p ■re, ne doit pas aller plus loin; le ni-nés tre rapportern- a ajouté qu'il commi: qûerait a la Chambre la reponse des liés sitôt celle-ci parvenue. L'AssemL ni s décida ensuite de discuter le de m les informations fournies par le minisl Les effets de la guerre sous-marine Berlin, 19 mars. —■ Deux voiliers 'er glais allant de France en Angletei ont été récemment coulés dans la M che par dera sous-marins allemands ; t * i l~ deux étaient pourvus de vivres insu sa.nts,. le pain de guerre français qn ffl_ y trouva avait un aspect- gris terne s'émiefeta.it et avait un goût a-mer 911s plaisant. Quant au succédané de < di- trouvé à bord, il était, d'après assert de d'un capitaine de ces voiliers, Oibri on- à ba.se do châtaignes. En fait de p Paf duits gras, il n'y avait à bord que ^ la margarine, encore était-elle foit j abondante et d'une saveur exécrai Ces constatations permettent de c clurci de quoi il retourne, en France propos des tliffieulés de ravitailleras Le fait que deux gamins de douze • Al; faisaient partie de l'équipage, atteste ^ la pénui-ie d'hommes\? 11 France. os- L'heure d'été en Hollande. til- La Haye, 18 mars. — Le Korrespo eu- Bureau est informé de ce que Ip pr; en- de loi décrétant, l'adoption die l'he ion d'été a été voté. La guerre maritime. \le. Rotterdam, 18 mars. — Le vapeur ves glais «Amulet», de 1018 tonnes, a' du coulé dans son trajet de Rotterdam v l'Angleterre. L'explosion de Cour Neuve. de Cologne, 18 mars. — Do la fro-nti >tn- suisse a la «Gazette de Cologne» : as- L'explosion du faubourg de la Ci •r,s. Neuve 'est la plus grande catastrophe 'te- munitions qui ait atteint la France j qu'ici. Plus d'un million de greaai ; en ' ont. explosé, probablemeait par suite c ,r n© manœuvre imprudente exécutée g-'x uin artilleur en maniant une caisse munitions. La Cour Neuve est un bo' i a die 5000 habitants situé entre St-De se e Aubeirvilliers et le Bourget, que n ne- .connaissons depuis 1871. D©, nombi't ros ouvriers ont été tués dans la localité s dite et davantage encore ont écé b! ® sés. On annonce actuellement 1500 b! lits s®?' d'on''' blessés grièvement.Le ne brè des morts doit natudellemcn.t passer SO, comme le déclarait d'a.bi Ha vas. Le nombre des blessés est é lue à plusieurs milliers. Les dégâts r s- tériels sont assez élevés à Paris mêi ré_ A Paris, l'explosion a produit l'impi est siom d'un tremblement de terre. ] na, meubles ént été renversés, les tablei pa- décrochés des murs, les portes soulev 'A-, hors de leurs charnières, las person: "rs soulevées de leurs chaises et jetées ] ar~ terre. Dams les faubourgs, le çierr wagon d'un train a déraillé. De re breux passants ont été blessés par éclats de vitres. Un certain .nombre utè soldats montés sua- line automobile 'té charge militaire furent projetés à 15 1 9n~ très do distance dans la campagne.* ^ Paris, de nombreux piétons, notamm et des enfants, furent jetés contre les mi: La peur de l'offensive. Lugamo, 18 mars. •— On mande de ! ris aux journaux milanais que les lieux militaires français voient dans «nomination du général von Gallwitz qualité de commandant d'un groi d'armée à la Moselle, un signe pf^c d>s seur d>e l'offensive ennemie ; cette c ir- nion se trouve confirmé^ par le fait e il- von Gallwitz jouit en iviilemiagne de re même considération que Hindenourg, ne pourrait probablement être coniid» en comme le chef de l'offensive de pr temps immiiîeinte. :io Hambourg, 18 mars. — De Bâle int «Hamburger Fremdenblat't» : h# ,fe le nia.récliial anglais Haig, le. général b' n- et le général anglais sont arrivés a L li- dres pour participer au conseil d« a Couironne, qui s'occupera d« nuesti ci- militaires impoiJtanteô. ■ nege ■ 1 par jour con- Paris, 18 mars (Reuter). — démon n gé- ceau, Orlando, ainsi ejue les autres ir.i niistres français et italiens nont rentrés au. ^ Londres où des délibérations imj or kBot- tantes oent eu lieu. lirigé On propose de restreindre les attaques l'ac. aériennes en Fraiiec. a ex- ~ Berlin, 18 mars. — Dans le ■/Petit Parisien», Abel Ferry demande que les gouvernements alliés fassent une su-prême tentative pour mettre fin à ;a ^/cr' Suerr° contre la population civile, j.es attaques laéiriennies contre Paris ec Lon-ment d'"03» tlit-il, "ont été exécutées par Jet 1 \ Allemands, parce att'à côté. d'iSuirtrês no-■ ~ tifs, ils ont pour but de déprimer la poires pu'ation de Paris et de Londres et exer-cer ainsi une pression sur la politique ' des gouvernements de Paris et ie bon-( dL103 i pour l'Entente cette possibilité ' " n'existe pais, Berlin ne se trouvant pas ' qu® à sa portée. Ferry propose que par cn-oient tremise neutre, la France propose à ' 11 l'Allemagne de restreindre les bombair-. dementis à une certaine; zone qui puisse i' être atteinte par les canons du front. •-Jlre' L'effet des attaques aériennes contre K Paris se dégage aussi du «Figaro» qui, àntérieunement, r.e cessait de réclamer , des représailles, miais qui à présent dé-L- " sire que les alliés suspend^etnt 'eurs rc-V présailles, dès que le gouvernement alle->1 ' al n^and s© déclarera prêt à renoncer à 11^ bombarder des villes ouvertes. Q c" Antipathie à l'égard de Clemenceau ;m^.m Berlin, 19 in&rs. — Le <( Berliner Tagc- - blatt » est informé de Genève que le tlç* « Temps » avoue lui-même combien le mou- 5 an" vement hostile au cabinet Clemenceau erre, prend d'extension. Man- Une parole dJHiudenburg. tous Berlin, 19 mars. — Hindenb'irg a déclaré suf.fi- ce .qui suit dans son télégramme au Conseil ju'on provincial : S'il plaît à Dieu nous allons ie il vaincre l'ennemi à l'Ouest également, et c{é,_ rendre libre le chemin vers la paix. ,„jv; Berlin, 19 ma'rs. — De la « Deutsche Ta- 1- " geszeitung » : « La situation de la Hollan- f de devient pénible, il faut bien en convenii nqne en Allemagne; toutefois il faut s'attendre P1'0' à co que cette dernière prenne résolument ie de en mains la sauvegarde des intérêts vitaux ; peu allemands et tire les conclusions opportu- able. nés de l'attitude antineutre de la Hollande, con- Diplomates retenus à Haimnersfors. ce, à Berlin, 19 mars. — On mande de Luganc nent. au « Lokal-Anzeiger » que, d'après un télé- ans gramme du correspondant du « Corriere del- i la Sera », à tlammersfors, en date du 15, 0 les représentants, diplomatiques de l'Italie, France, Belgique, (rrèc< seraient arrivés pour un assez long séjour )ond. on ne prévoit pas le jour auquel ils pour, irojet ront passer en Suède; toutes les tentatives îeure de communiquer avec le général Manner-heim, même paè le moyen d'avions, seraienl demeurées vaines. Comment Lénine est gardé, r an- 'Qn gcr;t jjg Pétr-ograd que depuis l'atten-été tat dirige, il y a quelque temps, contre 'a vers personne de Lenine, des mesures sévères ont été prises pour sa sécurité. Lorsque le dictateur russe traverse, la rue, il est tou-... _ jours entouré d'un bataillon de la Garde itiero Rouge. Personne; ne peut entrer à l'Institut Sfnolny, le siège du Gouvernement, sans Cour avoir été fouillé; les visiteurs sur lesquels re de on a des doutes sont même complètement i jus- déshabillés. A la suite des attentats, une 1ades cinquantaine de personnes ont été arrêtées, d u- La mélancolie de l'ex-tsar, par D'après des nouvelles de Tomsk, l'ex-tsai 3 de cst depuis quelques semaines en proie à une >uurK noire mélancolie. Il refuse de quitter sa -, , chambre, où il prie ot pleure des heures du-Jenjs ranj, jes icônes. Il ne veut pas pren-nous (jre ^ médicaments que lui prescrit lo mé-ireux deci'n, qui lui a été envoyé par les commis-! sus- saires du peuple. Il ne veut même voir ses blés- enfants que pendant quelques minutes, blés- Encore les révélations de M. Pichoh. nom- Paris, 19 mars. — M. Renaudel prend dé- texte des déclarations de M. Bcthmann-:.bord Hollweg, .au sujet des révélations de M. Pi-éva- chon^-pour rappeler à celui-ci dans « L'Hu-ma_ manité », la pioniesse qu'il a faite de pu ^ A blier le traité secret franco-russe. ~ ^ La situation à Moscou. £cg Paris, 19 mars. — D'après une dépêche de l'agence des Balkans, une situation près-L quo semblable à celle de Pétrog'-ad regne-svees ra^ ^ Moscou. l£n dépit de la défense for-mues melle du Conseil communal de-Moscou,les i par trains venant de Péirograd et du Nord amender nent journellement à Moscou des 'milSers rom- de voyageurs, sans autorisatiop. Une foules le,d'autres personnes gagnent cette ville f e de pied. Les rues sont bondées d'hommes, de ] femmes et d'enfants sans abri. L'Oukraine 8 \ ne fournit plus de blé. Les stocks existant : ' •ni' a Moscou sont épui-sés. ' , j.a situation à Petrograd. mf_n Copenhague, 19 mai. — On mande de Pé- uUis. trograd qu'on s'y attend que la contrc-révo lution éclate du jour au lendemain. Les par- 1 Pa- tis bourgeois auraient réussi à acheter tou mi- un régiment, qui a été. abondamment pour s la vu d'armes et de munitions. La semaine :z en dernière, deux autres -régiments auraien' oupa suivi cet exemple. On peut entendre dm ,(.ur. partout, à Pétrogiad, a que quelque chose ne oui- va 1)as "• ^ors son départ de Pétrograd , le gouvernement bolchévis^e a fait plàçei . tout le long du trajet, jusqu'à la gare,doui le la rangées ' doubles de mitrailleuses.il prene Si il ses dispositions en vue de la contre-révolu Lcîé'.'a tion et a mis les bâtiments publics en éta' prin de défense. , JUls stocks de blé aux Etats-Unis, au Le « Temps » apprend de Washingtor fe'il- que, d'après une déclaiatiôn du départemen b'->3ii des vivres, la quantité de farine disponibli ion- n'atteint que 30 p. c. des stocks normaux | ja Néanmoins les Etats-Unis ont l'intention di „ commencer la fourniture aux alliés des f( v) millions de boisseaux de blé prévus pou: le cremier semestre de 1918.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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