Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 17 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1g0ht2hs54/
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DEUXIEME 'ANNEE. — N- 859. riftAoe «ustifsi- es,ooo êxemplaiîiki G me mwmmm mmrmm b JEUDI 17 JUIN! 1916 ■ «- -.r-J LE BRUXELLOIS ABONIVBÎMBXVTS ï 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs Journal Quotidien Ind.épeiid.aiit REDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE pv IT-^r me ùS.K. S~*Ty*1Ti -V Al 1 A3VI*îOKrCKS : Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 frtiie Petites annonces, la ligne 20 centimes A propos du Moratorium A la demande de la Ligue des Industriels et des Commerçants (secrétariat : Modem Palace, 147, rue Neuve, au 1er, Bruxelles), la question du Moratorium a fait l'objet d'un remarquable rapport de M. Deseck, membre du Comité, expert-comptable judiciaire, qui veut, bien nous l'adresser et que nous nous faisons un plaisir de publier. MORATORIUM. — Arrêté royal du 2 août 1914. (Moniteur Belge du 6 août 1914, p. 4966.) Article 1er. — Les délais pendant lesquels doivent être faits les protêts et tous les actes concernant les recours, pour toute valeur négociable souscrite avant la publication du présent arrêté sont prorogés jusques et y compris le 31 août. Le remboursement ne pourra être demandé aux endosseurs et autres obligés pendant ce délai. Les intérêts seront dûs depuis l'échance jusqu'au payement. Article 2. — Le présent arrêté sera obligatoire le jour même de sa publication. Notre Ministre de la Justice est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné à Bruxelles, le 2 août 1914. (S.) ALBERT. Arrêté royal du 6 août 1914. (Moniteur Belge du 9 août 1914, p. 5076.) Article 1er. — Les disnositions de l'arrêté royal du 2 août 1914 concernant les protêts et autres actes conservatoires sont modifiées comme il suit : Les délais pendant lesquels doivent être faits les protêts et tous actes concernant les recours pour toutes valeurs négociables souscrites avant la publication du dit arrêté du 2 août, sont prorogés jusques et y commis le 15 septembre 1914. Le. remboursement ne pourra être demandé aux ; %flli JsSèUi'i, irûtee5-cbli?é«4>«B,'aut ce délai. —- Pendant le même délai, le porteur est dispensé de l'obligation d'exiger le payement le jorçr de l'échéance. Il est tenu de prévenir le débiteur ou le principal obligé de ce que l'effet peut être payé ■au domicile du porteur. Les intérêts seront dûs depuis l'échéance jusqu'au payement. Article 2. — A partir du 16 août, jusqu'au 15 septembre 1914, les retraits de fonds sur les dépôts en banque, opérés avant la publication de l'arrêté royal du 3 août, ne. pourront dépasser 1,000 francs par quinzaine. Les dépôts dont le solde n'excède pas 1,000 fr. pourront être intégralement retirés. Notre Ministre des Finances est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné à Bruxelles, le 6 août 1914. (S.) ALBERT. Mettons en parallèle la teneur de ces deux arrêtés royaux, dont l'un modifie l'autre en l'espace de quatre jours. Par l'arrêté du 2 août 1914, aucune obligation n'est donnée aux tirés d'effets de commerce de se rendre à une invitation quelconque pour payer chez le tiers-porteur ; les communications nostales devenant plus restreintes de jour en jour et concevant le danger de la non-présentation des effets, le tiers-porteur, en général la Banque Nationale de Belgique, doit avoir fait une démarche pour modifier l'arrêté royal du 2 août, pour le remplacer par celui du 6 août qui revêt le caractère d'une mesure draconienne à l'égard des tirés. Résultat immédiat : tous les effets indistinctement ne sont plus présentés à partir du 15 août et on attend les événements. Les tiers-porteurs, banquiers en général, n'avaient rien à perdre étant certains du payement des intérêts moratoires, soit par le tiré, soit par le tireur de l'effet. De notre avis, l'arrêté royal du 2 août était fait dans lin sens de non-favoritisme pour les tiers-porteurs,et en le modifiant dans le sens de l'arrêté du 6 août, ce sont encore une fois les négociants et les industriels qui supporteront seuls les intérêts moratoires, charges qui, en l'absence de toutes affaires commerciales, augmentent ou leurs dettes en banque ou leurs frais généraux. De par .l'arrêt comnlet de la présentation des effets, maintes personnes, ayant même le disponible, n'ont pas payé, ce n'est pourtant pas de leur faute, et considérant la grande connexion des in-litutions de crédit entre elles, celles-ci auraient j.u éviter les cas d'être taxées en ce moment d'in-c urie sans se mettre sous le couvert d'un arrêté i^yal qu'elles ont sollicité et qui est devenu une prime à leur propre inertie. Des intérêts moratoires, — Aucun arrêté royal ne stipule le taux des intérêts moratoires, les circulaires des banques disent : intérêts de 5 1/2 p. c. fixés suivant les bases officielles. Or, quelles sont ces bases officielles? Ou n'est-ce pas plutôt la loi du 20 décembre 1890, article 1", que les banques appliquent : Taux de l'intérêt légal estimé à 4 1/2 p. c. en matière civile et à 5 1/2 p. c. en matière commerciale. Par leur circulaire du 20 février 1915, les banques informent les tiers qu'elles feront une ristourne de 2 p. c. sur les intérêts moratoires pour tous les effets qui seraient payés en espèces avant le 31 mars 1915. D'abord, pourquoi ce cadeau? Estiment-elles avoir gagné assez d'argent par le produit de ces intérêts? Et ensuite cette obligation en espèces, ne savent-elles"pas par leur propre encaisse, que la monnaie métallique est rare et que certaines d'entre elles ont, par changement d'échéance, postposé des effets même plus loin que le 31 mars 1915 ; dès lors, il y a recouvrement par ■T&XûïfH^nsaiifiB "t.Jes 'ntérôtsj.s'il faut en ^nlculcr, doivent être réduits. Une conséquence imprévue de la situation du moratorium est encore celle-ci, les comptes-courants à intérêts réciproques sont devenus en général tous débiteurs, et par le fait de les charger en débit, par échelles, jusqu'au 31 décembre 1914, de 8. 7, 6, 5 1/2% et en solde créditeur tout au plus 21/2 p. c. Signalons .aussi que les intérêts au débit compte-courant sont ainsi calculés sur les intérêts et frais moratoires. Les comptes débiteurs sont encore chargés d'une commission de 1/4 sur le montant du découvert. Cet exposé fait, nous croyons bien faire en faisant appel au consortium des Banques d'user de plus de modération eu égard à la situation malheureuse de beaucoup de négociants et industriels. Nous préconisons, dans l'intérêt général, ceci : Revision de tous les comptes-courants, à partir du 1" août 1914 : en débit 5 1/2 p. c., en crédit 2 1/2 pour cent. Annulation des intérêts moratoires. Cessation du moratorium à la fin des hostilités avec date conventionnelle. Etablissement à cette date des soldes débiteurs et apurement de ceux-ci par convention de remboursement de gré. à gré et par fractions. Nous faisons encore remarquer que les banques sont toujours couvertes en garanties-titres d'au moins la moitié du découvert-escompte effets, qu'elles accordent à leur clientèle; elles ne courent donc pas tous les risques auxquels lés négociants et industriels s'exposent en livrant leurs marchandises à crédit sans contre-valeur préalable.En dehors de ce qui a été dit dans le présent exposé, il y aura lieu de mettre en discussion, au moment voulu, les conséquences momentanées et éventuelles des fruits civils (intérêtà des sommes exigibles, valeurs en nantissement). n PTERRE DESECK, Expert-Comptable. ^g—>.b,m Lisez en TROÏSÏÈMÏ PAGE les derniers té 1C grammes arrivés pendan la nuit. DEPECHES LE BLOCUS Londres, 14 juin. (Reuter.) — Un 6ous-marin al] mand a coulé le vapeur Hopemoumt, dans le canal < Bristol. L'équipage a été sauvé. Le vapeur de pêc Queen Alexandra a. été torpillé près de Dundee. L'éqi page a été sauvé. ^ FRANGE. — Pronostics français Zurich, 14 juin. — Selon une nouvelle de Paris adressée aux Neué Zûrcher Nachrichten, le sénateur Henri Béranger écrit dans Paris-Midi, au sujet de la situation : A présent, les Allemands ï yeiiveut revenir de Galicie avec toute leur grosse artillerie pour essayer encore une fois d'atteindre Paris. ITALIE. — Une prime à gagner -Paris, 14 juin. — On annonce de Rome au 1 mps : La Fédération des constructeurs de navires italiens a institué une prime de 15,000 lire.au r fit de l'équipage du premier sous-marin ou to: illeur italien qui accomplit une action effi-e- e n ce . je PORTUGAL. — Navire capturé ie Pans, 14 jûin. — On annonce de Lisbonne au i- Te'invs : TTn croiseur anglais a capturé un navire mar- JL.-A. GUERRE • Oomm ©ïHoaL®!.® AUTRICHIENS Théâtre de la guerre du Nord-Est Vienne, 15 juin (hier). — Les armées coalisées en Galicie centrale ont de nouveau attaqué hier. Le front russe à l'Est et au . Sud-Est de Jarislau fut rompu après un combat violent et Vennemi fut forcé à la retraite avec les pertes les plus considérables. Depuis cette nuit, les Russes sont également en retraite près et au Sud-Est de Moscis-ha. 16,000 Russes ont été faits prisonniers. Entretemps les combats au Sud du Dnjetr continuent. Près de Derzow, au Sud de Mikolajow\ nos troupes ont rertoussé quatre fortes attaques avec des pertes sanglantes pour l'ennemi..L'ennemi'évacua finalement le terrain de combat en fumant. Au Nord-Ouest de Zurawno, les coalisés avancent sur Lydaczow; ils prirent hier Roguzno après un combat difficile. L'attaque au Nord de Tlumacz progresse également efficacement. Beaucoup de prisonniers, dont le nombre n'est pas encore fixé> tombèrent dans les mains des nôtres. Au Nord de Zaleszcyki, les Russes attaquèrent à 11 heures de la nuit sur un front large de 3 kilomètres et profond de quatre files. Cette poussée en avant par masses échoua sous notre feu avec de grosses pertes pour l'ennemi. Théâtre de la guerre du Sud Dans le combat près de Plaiva du 12 juin, l'ennemi, comme il a été établi maintenant, a abandonné devant nos vositions plus de 1,000 morU et de très nombreux blessés. Hier soir tard, no< troupes ont encore repoussé une nouvelle attaque comme toutes les précédentes. Les Italiens ne purent donc percer nulle part au front de l'isonzo, Dans le territoire de frontière du Tyrol et de la Carinthi-e, rien d'essentiel ne s'est passé. Théâtre de la guerre dos Balkans .!,/ ïyuct dyA'i iïospifstès ont re poussé, après un court combat, une attaque d'environ 200 Monténégrins. Sinon; la situation av Sud-Est est inchangée. FRANÇAIS Paris, 13 juin (lo heures). - - Pendant touU la nuit, la canonnade n'a pas cëssé dans la régior au Nord d'Arras. Nous nous sommes emvarés de la station de Souchez. Dans la partie Sud du a Labyrinthe », lutte opiniâtre à coups de grenades. Malgré les efforts acharnés de l'ennemi, nous avons maintenu tous nos gains des jours précédents. Sur le reste du front, la nuit a été calme. Paris, 13 juin (23 heures). — Dans le secteur au Nord d'Arras, violent combat d'artillerie .Dans l'après-midi du 13, nous avons attaqué la crête, située au Nord de la sucrerie de Souchez, puissamment organisée par l'ennemi. Nous nous y sommes maintenus malgré une vive canonnade. Le 13, au matin, nous avons attaqué au Sud-Est d'Hébut-erne les tranchées ennemies, voisines de la route de Serre à M ailly-Maillet; notre infanterie a enlevé trois lignes ennemies et atteint ses objectifs en faisant plus de 100 prisonniers. Dans la journée du 13, l'ennemi a tenté une contre-attaque, que noiis avons arrêtée. Notre artillerie a provoqué à Puisieux une forte explosion suivie d'un incendie. L'ennemi a tenté de reprendre les tranchées conquises par nous au Sud de la ferme de Quennevières, à l'Est de Tracy-le-Mont; il a été repoussé. Soissons a été bombardé (120 obus). Rien à signaler sur le reste du front. RUSSES Pétrograde, 14 juin. — Le 12 juin, les combats acharnés furent continués sur le front entier ainsi que sur les fleuves Winddu, Wenta et Dubissa. Les Allemands dirigèrent leurs efforts contre le secteur du front au Nord de Schavlen. Dans la région au delà du N'jemen, l'ennemi a commencé au même jour l'attaque contre nos positions à l'Est de Mariampol. Sur le front du Narew, dans la nuit du 12, quelques escarmouches de patrouilles eurent lieu. Entre Omulew et Rozowa, au Nord de Pracnicz, Vennemi a ouvert le 12 juin, à 3 heures du matin, un vif feu avec son artillerie lourde qui fut suivi par des vigoureuses attaques d'infanterie, réalisées ensuite vers midi. Plus loin, à l'Est de la ligne du chemin de fer de Mlawa, deux bataillons ennemis ont attaqué la ferme de Pomia-■ ny> Us furent toutefois obligés d'arrêter l'offensive. A la Vistule, dans la région de Starorzeba, l ennemi s'est retiré dans ses anciennes positions après son offensive du 11 juin. Sur la rive gauche de la Vistule, l'ennemi a concentré au soir du 11 juin de fortes unités dans le secteur de la Bzura, entre l'embouchure de la Pissa et le village de Sulika. Ensuite il attaqua pendant la nuit et le jour suivant nos positions avec des troupes fortes d'environ 2 divisions. Le combat n'est pas encore terminé.En Galicie, l'ennemi a attaqué en rangs serrés nos positions à la Lubatcheivka. Dans la région de Mosziszka, l'ennemi n'a pas renouvelé son offensive. Sur la rive droite du Dniester, dans la direction de Mikalajow, seulement échanges de coups de fusil. Nos succès à Zuraivno ont obligé l'ennemi à arrêter ses attaques contre nos positions à Haliz. Depuis le 11 juin, il se contente d'y rassembler de la cavalerie. A Zaleszyki, nous avons réalisé une attaque contre des unités qui avaient passé le Dniester. 200 prisonniers furent faits à cette occasion.TURCS Constantinople, 14 juin. — Sur le front du Caucase, l'ennemi s1 avança hier de la direction d'Olty. Après s'être convaincu que nos troupes s'avanceraient contre lui, il se retira en hâte et abandonna complètement ses positions. Nous les avons occupées. Au front des Dardanelles, deux navires de guerre ennemis, sous la protection de sevt torpilleurs, tirèrent environ Ve! obus sur qudlques-unex de nos vositions près de Ari-Burnu et Sedd-ul-Bahr. Ils n'obtinrent xiucun résultat et se retirèrent ensuite bien vite à Irnbros. Sur terre, il n'y a eu qu'un faible échange dè feu d'artillerie et d'infanterie. Nos batteries d'A-natolie dirigèrent un feu efficace sur l'ennemi. Le 24 mai, un croiseur ennemi parut devant la petite ville de Molych, à la côte de Medina à la mer Rouge et fit monter un aéroplane au-dessus de la viUle. L'aéroplane fut descendu par le feu de nos soldais et des volontaires et tomba à la mer. Aucun changement sur les autres fronts. COUR D'ASSISES DU HAINAUT BP—■——Bn—ut—iuus* ■—pwwa—— chand qui avait à bord des vivres pour l'Allemagne. Ce navire appartenait à une firme commerciale de Lisbonne. SERBIE. — Serbes et Monténégrins Sofia, 14 juin. — I>es nouvelles arrivées ici annoncent que de sérieuses divergences d'opinion ont éclaté dans ces derniers temps entre Serbes et Monténégrins au sujet de l'Albanie. Comme on l'affirme, il y aurait eu une rencontre entre eux. Finalement les Monténégrins auraient menacé de se joindre aux Albanais si les Serbes s'avançaient sur Scutari. ALLEMAGNE. Des sous-marins allemands à Gibraltar Berlin, 13 juin. — Les journaux parisiens ont, reçu de Tanger la confirmation que deux sous-marins allemands ont passé le détroit de Gibraltar sans être aperçus par les postes de garde. AUTRICHE. — Bombardement de la côte Dalmate Vienne, 12 juin. — Le Bosnische Post annonce : Samedi matin, des unités de la flotte italienne apparurent devant Raguse (Ragusa Yecchia) et bombardèrent la ligne de chemin de fer TJsko-plje-Zelnika, qui forme une ligne circulaire devant Ragusa. Lorsque la flotte s'approcha de la côte, un train descendait justement la vallée et fut bombardé. Les Italiens tirèrent 100 obus et causèrent de légers dégâts?sur. quelnues points de la ligne du chemin, de fer. Après 30 minutes, ils cessèrent le feu, se dirigèrent vers Ragusa et bombardèrent le phare. A 9 heures du matin, la ligne du chemin de fer .était -réparée. AUTRICHE. — La situation à Lemberg Berlin, 13 juin. — Le -représentant- d'une compagnie d'assurances anglaise, qui a fait 1§ trajet de Lemberg à Bucarest, écrit par l'évacuation de Lemberg est déjà un fait accompli. Les femmes des officiers et des fonctionnaires ontî congé'diq leur domesticité et sont parties. Tous les blessés des hônitaux* de Lemberg sont transférés ailleurs et les négociants russes sont partis. Les Russes à Lemberg sont très impressionnés nar le fait que les révolutionnaires ont fait sauter plusieurs fabriques de poudre. On sent ' que par la disette de munitions, touie opération est paralysée. Le général Pawlowkow, qui représente le comte Bobrinski, a conseillé aux producteurs de pétrole anglais de partir pour ne pas s'exposer à être arrêtés par les coalisés lors de l'occupation de la ville par ceux-ci. TURQUIE. — La santé du Sultan Constantinople, 14 juin. — Comme l'annonce le Journal officie], le Selamik de vendredi dernier n'a pu avoir lieu, le Sultan souffrant d'un léger catarrhe; d'après des nouvelles postérieures de source privée, l'état du Sultan s'est amélioré. TURQUIE. — L'entreprise des Dardanelles et les Italiens L'entreprise des Dardanelles bouleverse les idées maîtresses dans l'art de la guerre. C'est d'abord de ne pas utiliser des forces contre des buts secondaires, forces dont, on a besoin pour assurer le succès d'une opération d'une importance décisive. Les Italiens sont-ils sûrs'de pouvoir compter sur un excédent de forces? La base principale exige l'accord entre le but et les moyens. Il faut de la clarté au sujet des buts proposés, dans une entreprise collective d'alliés, 'donc un accord sur le but à atteindre. La Russie aspire atteindre eiïtre - la mer Egée et la Mer Noire, un but plus étendu, plus grand, incompatible avec les intérêts de ses alliés. L'exécution de l'entreprise peut amener de sérieux froissements, car le but commun visé, le forcement des Dardanelles, n'est pas exécutable, comme l'a prouvé l'expérience, avec les forces qu'on a constituées à cet effet. Une, tentative préparée et exécutée le 18 mars, pour forcer les Dardanelles ayee une flotte puissante franco-anglaise, a échoué avec tant de. pertes, qu'elle n'ft pas été renouvelée. L'Angleterre et la France disposent, il est vrai, d'une telle supériorité de forces navales, que le remplacement des navires perdus n'offre aucune difficulté. Mais, denuis la récente apparition de sous-marins qui ont coulé, en quelques jours, trois grands navires de combat et un grand croiseur auxiliaire. le goût d'entreprise des Alliés semblé s'être relâché, en raison des nombreux insuccès. La flotte russe, dans la Mer Noire* est tenue écber par la flotte turque à laquelle s'est jointe le Goeben ; elle serait, du reste incapable de forcer l'entrée du Bosphore. Les tentatives de triompher des forts des Dardanelles par une attaque du côté de la terre, ont jusqu'ici complètement échoué. TJn corps d'expédition franco-anglais, de 60,000 à 80,000 hommes, est, il est vrai, parvenu le 27 et 28 avril, à prendre pied, sous la protection du feu de la flotte, sur deux points,de l'extrémité méridionale de la presqu'île de Gallipoli et à s'y maintenir. | Mais les troupes, débarquées sur un espace res-r treint, exposées au feu de l'artillerie ennemie, même de celle de la rive de l'Anatolie, dépen-1 dant uniquement, pour leur approvisionnement, • de leur flotte, s'y trouvent dans une situation : difficile et toutes leurs tentatives de gagner du terrain ont été repoussées jusqu'ici, avec des per-î tes considérables, par les forces turques qui Jeur i font face à minime distance. Pour la défense, j vis-à-vis d'autres tentatives d'attaques contre ! Constantinople ou contre les fortifications des ; détroits, du côté de la terre, soit sur la rive européenne, soit sur la rive asiatique, la Turquie dispose de forces très respectables. Où l'Angle-j terre et la France prendront-elles les forces re-; quises pouf surmonter toutes ces difficultés? : Comment les y transporter et les v établir? La : Russie ne peut amener des forces de terre, même s'il lui en restait, parce qu'elle ne domine pas : la Mer Noire et que la route par terre, vers Constantinople lui est barrée. On comprend donc les efforts que les Alliés ;i fait et feront encore dans de pareilles oir-ances,- afin de .décider l'un ou l'autre des Kiï'i- Balkaniques à mettre'son existence en jeu i 'iv leur tirer les marrons du feu. Mais, après h dernières défaites de la Russie, il est ppu ; i »' ble qu'un de ces F/tats donne encore dans ' '• panneau. Tous attendent prudemment, les évô~ : i-»-punis et se réservent dans une expectalivo i : itéressée. Héste la question de savoir comment l'Italie . idra position dans l'entreprise des Darda' nelles. La perspective d'une eonquêt? en Asie Mineure fSmyrne, etc.) est alléchante et il est douteux qu'elle ne prenne part à l'entreprise si

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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