Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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09 november 1917
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s.n. 1917, 09 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/s17sn02w85/
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4m* année. - N* 1118 - Ed. B ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous Ie« BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois 2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par jour DIX CENTIMES Vendredi 9 Novembre 1917 ANNONCES Faits divers et Echos Laligne.fr. S 03 Nécrologie 3tO Annonces commerciales . ?jO(j Annonces financières 2.C0 PETITES ANNONCES. • . La grande ligne 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administjation, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE ! 125,000 par jour Le Bruxellois JOUR X A Tv QUOTIDIEN INDEPENDANT LÀ GUERRE CIVILE A PETROGRAD ï\Mm Wii Joli mot peut-être, dont la {orme expressive, tranchante et pénétrante correspond fores bien à la chose qu'il veut dire. Mais, eu réalité, fort vilaine chose. Presque toujours le droit pur demeure humain, la véritable justice est imprégnée de bonté, la vérité est t»lé-rante, l'innocence indulgente, prête aux circonstance atténuantes qui font partie d'ailleurs de la justice non moine que de la charité. Oui, ie pardon, l'oubli, la modération eonl parmi les plus nobles prérogatives de l'âme humaine ! Qui fut à la fois plus sain, et plus miséricordieux que le Chr.gt, à qui nou3 devons ces immortelles paroles : « Que celui qui n'a point péclié lui jette ia première pierre » et cette autre, prononcée dans les affres du calvaire : « Pardonnez-leur, car ils ne savent ce quils font. » Et pourtant, les haineux, les violents, les intransigeants ne manquent pas de vouloir on imposer aux autres comme à eux-mêmes. Ils ont l'art astucieux et instinctif d'ennoblir leur vùénie, se posant en parangons de vertu,en justiciers implacables. Leur bouche est ple.aie du droit, do leur droit, comme si la pitié n'étaic aues; un devoir humain et que d'ailleurs leur prétendu droit absolu n'était le plus souvent des plus discutable. La guerre actuelle ne continue que trop à nous fournir des exemples effrayants de cette psychologie, propre aux naticuns non moins quaux individus. En le regrettant sincèrement en tout que Belge, je me vois pourtant obligé de reconnaître que c'est l'Entente surtout qui montre k tout propos cette intransigeance orgueilleuse et funeste. J'en citerai quelques exemples récents. Ces ]oure-ci, le nouveau ministre de Roumanie, M. Antonesoo, remettent à M. Poin-caré ses lettres de. créance, déclarait : « Sûre de la victoire, confiante dan» la parole de la France et de ses puissants alliés, la Roumanie * luttera jusqu'à la fin pour le triomphe du droit. » Et M. Poincaré de répondre en reprenant, lu phrase de la « victoire du droit ». Echange de phrases, mais trop souvent assaisonnées; de perfidies, de mensonges et de calomnies. Qui ne sait que les Papes, tout en restant dans l'impartialité tetreino de leiur fonction universelle, furent à travers les siècles les premiers citoyens, les plus fidèles amis de l'Italie? Toi encore s'est montré S. S. Benoît XV. Or, le jour même — 24 octobre — où les fùroctj a. lûsGrtj -«di^iïia lkI s ouvraient Jô«r ofi'-xx sive contre la deuxième armée italienne sur l'isanzo, M. S un ni no, ministre des affaires étrange les, ne craignait pas de dire au Parlement italien : « Les propositions du Saint-Père paraissent être l'écho direct de Berlin; elles tendent à excuser la violation du l-a Belgique par tes armées allemandes; elles sont une solennelle proclamation du nouveau droit de la force. » On demeure stupéfait devant une aussi ingénieuse interprétation de la tentative conciliatrice du Souverain-Pontife. Celui-ci n'a-t-il pas réclamé hautement et avant tout le rétablû-eem nt de la. Belgique dans son « indépendance politique, militaire et économique » ? Dès lors, M. Sonnino ment et l'on serait presque porté à voir dans la réceute et terrible défaite italienne à i'Jsonzo et au Ta-gliamento je ne sais quelle vengeance ou divine ou immanente. Dans l'intransigeance eutentiî-te, le rid oule souvent le dispute à l'odieux. On sait quel est aujourd'hui le zèle anglophile du général transvalien Smuts, oublieux du crime commis il y a peu d'années par l'Angleterre, contre les peuples d 1 Afrique du Sud. Parlant à rfhef-field, cet étrange représentant du droit dos petites nations déclarait lourdement ie 2b octobre dernier : « Le Pape dit que nous ne devons porter aucun jugement morai sur la conduite des nations et sur les causes de cette guerre. J ne puis m'en déclarer d'accord. » Ce Je n'est-.l pas grotesque, opposé à la calme appréciation du Pape& dont l'autorité et le prestige moral s'imposent même aux incroyants ? Déjà le bonhomme l#a Fontaine avait raillé le paysan qui prétendait en remontrer à son curé. C'est au Pape même que s'en prend le général Suints,lequel, non sans eitour-derie, île voit pas que si Benoît XV, comme d'ailleurs la conf r n e soc.alj.ste de Stockholm, piie qu'on ne revienne pas sair les respans .bi-lités de l'horrible gu rre, c'est en grande partie pour ménager l'Entente, qui certes n'est point sans reproches. Malheureusement, tout intransigeant est dans l'impossibil.té de se retourner et d'apercevoir sea propres torts. Il préfère crier au droit., à son droit! Comme Smuts, le ministre Carson, également membre du Cabinet de guerre anglais, proclamait récemment l'intransigeante volonté d< poursuivre à tout prix la guerre ©t ses horreurs. Il en donnait les raisons suivantes, so phismes cent fois refutés : a Après les cruautés des Allemands en pleine mer, est-il passible d'accueillir de nouveau de pareilles gens disais la société dos nations ? Dieu nous en garde! Mais oela s'.'rait-il, ne sommes-nous pa< obligés d'honneur envers nos soldats qui sonl morts, comme envers les générations futures, â faire eu sorte que plus jamais le monstre dt la guerre ne puisse lever la tête dans le mond^ civilisé. Aussi la paix ne peut-elle, venir qui par la victoire et la victoire que par une fermeté persévérante et inébranlable-. » Ain» donc : Parce qu'on a tuié, tuons; pour tuer k guerre et. amener la paix, continuons à accu mule-r cadavres 6ur cadavres, ruines sur ruines ! Ou en appelle à ses propres morts, à soi propre droit. Mai des morts et du droit d'au trui on fait fi avec non moins de déraison qu< d'inhumanité! Oui, déraison et légèreté. N'a-t-on pas relevé ironiquement ce que di sait encore dans le même discours, M. Carson à l'instant où se déchaînait-, inconnue encore de lui, la foudroyante offensive austro-allemande contre l'Italie : « Je sais que l'Autriche ne veut plus combattre et je vous prie de croire que je ne parle pas ainsi à la légère. » Et voilà— on n'y songe qu'avec dét stat.on, cogère et pitié! — à quelles stupid-es violences est rivé le sort des peuples, sacrifiés au molo-chisme de la guerre ! Il serait si simple, trop simple, d-e faire un retour sur soi-même, de rechercher et de reconnaître ses propres fautes et ses propres responsabilités, puis, sur la ba. e de cette humilité et d'un.- mutuelle charité, d'établir l'ail anee d'une Europe pacifiée ©t ren^uvlée ! Hélas ! nous soinm-tis loin de cette glorieuse victo.re morale, où il n'y aurait ni vainqueurs, m vaincus, mais uniquement des frères repentants, revenus de leurs 9ang<ant s erreurs! Pour comble de malheur, let Eta<-s-U nis et kur prés dent Wilson, à qui sembla.it dévolu un si beau rôle conciliateur, versent du pétrole sur le feu, encourageant pir la leur propre, l'intransigeance tntentiste. On mande en effet, de New-York : « Le gouvernement deg Etats-Unis ne méconnaît point la gravité de la situation en Italie et son danger pour toute l'Enteme. Les m.lieux. officdei3 gardent un silence obstiné ou déclarent simpl"ment que la guerre sera poursuivie jusqu'au bout ëi que, malgré toutes Its victoires que l'Allemagne poiimut encore obten.tr, l'Amérique ne déposera point les armes aussi longtemps que le militarisme allemand ne sera point écarté du monde. » Ainsi donc on oblige l'Allemagne et ses alliés à poursuivre la guerre, à poursuivre leurs victoires, et de celles-ci mêmes on se fait un nouveau prétexte d'intransigeance! Militarisme allemand! Vain épouvantail! C'e®t tout le militarisme et le marinisme européen qu'il faudrait abolir par une amicale entente réci-pioque. A.usi ï'out proclamé le Pape et, parmi les B Iges, M. Edmond Picard, M. Van Péborgh, M. Hannotiau, même le i&irdinal Mercier, qui, ne confondant pas endurance avec intransigeance, remerciait par une lettre du 10 octobre, le Saint-Père de siês efforts pa-c>fisites et spéciaiemenit de ce qu'il a fait et dit en faveur de la Belgique... Puisse notre infortuné pays ne pis devenir la victime do cette intransigeance cntent'ste, auasi impolitique qu'inhumaine! HUMA NUS. LA GUERRE CteÏK»ni«aés ©ffïîieïs Les ASiemarada fe&'cerat ie passage de !a Lêvereza Pius de 253.000 prisonniers et de '2.300 canons jusqu'ici ! BE 11 LIN, 8 nov mure (midi). Tnéatre àa la guerre a i Ouest. Groupe d armée du leld-maréchal générai prince héritier Eup -.echî de Bavière : Av. front de bataille en F'andre, l'ennemi n'a jtas renouvelé ses ai laques. L'action d artillerie est demeurée animée. Elle gagna en recrudescence notamment contre les s'-'eteurs à l'Yscr et près de Passchendaele. La v.Ue de Vixmude a été soumise à un violent feu de mine. Au nord de l'oelkapelle et [très d'Ar-m en titre a, des détachements anglais de reconnaissance -ont è\e repoussés. Groupe d'annee au prince impérial allemand : Au front de VAilette, des prisonniers français ont cîé ramenés de combats couronnes de succès aux avants-postes. Groupe d'arme au prince Aibrecht de Wurtemberg: Dans le Suudgau, l'acion d'artiller e, vive depuis quelques jours, s'est renforcée des deux côtés du cana,, Rhin-Rliône jusqu'à ia plus grande ■violence. Ue.s troupes d'assaut françaises ont attaqué l'après-midi, au nord et au sud du canal Pris d'AmnierzwCiler, l'ennemi fut rejeté. A l ouest de tlealixei^-er, des éléments de tranchées saillantes sont demeurés en son pouvo.r. Dans la soirée, de nouvelles attaquez françaises s y sont écroulées avec des pertet nombreuses. Depuis le 3 novembre, les adversaires ont perdu en combat aér,en et par le feu de dé fense aérienne, 24 avions Le lieutenant IVûs-thoff a réalisé sa 24 et sa 25" victoire aérienne. iheâire de îa guerre i l'Sst. Près de Br.idy et sur la Moldawa, le feu s'est ravivé par intermittence. inouï en Macédoine. Dans la bouje de la Czerna, l'activité d'ar hllerie a de nouveau augmenté d'intensité. Theâtie de la guerre italien : Nos détachements s'avançant par les route, de montagnes ont brisé la résistance des ar ri-ère-garde s ennemies. Des quatre colonne, à'ahtaque disposées pour l'encerclement oiu coupé la retraite à l'ennemi, qui se mainte nait encore au lagiiamento moyen entre Toi ' miizo et Gemona, ainsi que dans les ouvrage. fortifiés permanents du Monte St Simeona ' Jtjsqu j présent, 17,000 Italiens (parmi les quels un général j ont dû se rendre avec 80 ca nons. Dans la plaine, des combats se sont dé veloppts le long de la Lwenza. En dépit de. nombreux ponts détruits, des divisions allemun des et austro-hongroises sa sont conquis le pas sage dans un entrain alerte et ont rejeté l en nemi vers l'Ouest. Le nombre total des prisonniers s'est élevé < pius de 250fi00 et le butin en canons à plus d> ' 2,300. BERLIN, 7 novembre (Officiel du soir) : L'activité d'artillerie augmente en certaii , secteurs du front de Flandre. Dans le Suru gan combats locaux près d'Ammerswciler et de fleidweder. Dans la plaine vénitienne, notre poursuite a atteint la ligne de la Liveitza. Plusieurs milliers de prisonniers. La rivière de '-a Livenza coule environ à mi-chenun du Tagliamento tt de le Piave. Elle e.s' disante au 'premier de ces cours d'ea-u d'env.ron 20 kilométrés en aval et d'environ 30 kilomètres en amont. (N. d. I. R.j Sur mer. - 44,000 tonnes coulées BŒRLIN, à novembre. Nouveaux succès dam la Méditerranée: 14 va-peurs et deux vodcCrs jaug.'arï. un total d environ 44,000 tonnes, l'urnt, tes navires coules se trouvaient des vapeurs de matériel de guerre armés, et à charge complète: « Pe-re », jaugeant brut 7,635 tonnes, <?. le « Collegwm » jaugeant brut 7^37 tonnes, ains-i que le transporteur de truujjes italien arme « Valparaiso » jaugeant brut 4.920 tonnes, qui, de même que h. croiseur auxiliaire italien « Porto Maunzio.» ont eti couks en rade de Maria Susa (à l'ouest de Derna). Les tentatives des vaisseaux ennemis en vue de se soustraire à nos sous-marins, grâ e à la durée plus longue de l'obscurité, pur des travers es nocturnes, sont restées vaines. Plusieurs des vapeurs coulés ont été aila-qaés durant la nuit, d autres ont étc torpillés au se.n d'escortes assurces ci une façon e.c.raor-d noire ment forte. Le premier lieutenant de marine Steinbauer a pris une part brillante aux succès mentionnés ci dessus. A U i 'w-"iX n. i'-î VIENNE, 7 novembre (Officielj; Les Italiens son>. en pii:lue retraite vers le PlavC. A os op- rations d : pnursu.de se continuant méthod.quemeut. La collaborai ton enveloppante des troupe„ v entes a-ust/O-hongroi-ses a obi yé plusieurs nuit ers il'italiens a *e '•e.ndrc, au sud-oues. de l obnie^zo. *4 l'est et en AlbmiUs rien a m éiessadi. fil» SS CONSTANTINOPLE, e Front en Syrie: Nous avons pr.s tfjlcacéfnent sous noire feu l île dArmad qu.i sert d uvan>-campcmen\ à la côte syr.enne; a cette oc as on, nous avons détruit tieux stations de tifégraphie sans fil se tiouvant sur l'île, ainsi que deux canons. Les navire* se trouvant dans le part d'Aruud, cinq voiliers et un canot à vapeur ainsi que deux vapeur ds 4,u00 tonnes, ont été coules par nos torpilles. Front l i'. A-nt ' u d'artillerie dans ti ur moyen, plus faiole sur l aile gauche. Sur les aw res fronts pas d'événements particuliers. COIs ST'ANTINOPLL, b novembre, — Communique du 7 novembre: à* l'ont du Siiiaï ; Uans le secteuir oe Oaza et du littoral, des attaques réitérées de i adversaire se sont écroulées avec des périt-», sangiaiites. Deux divisions d'infanterie et deux divisions de cavalerie dos Anglais, qui s'avançaient à notre ado gc-ist'he, ruaconiro-ri-nt noire contre-attaque eu lurent arrét-oes. Aux autres fronts, pas d'événements d importance.BULGARES SOFIA. 6. Front en Macédoine : Assez faible activité d. artillerie sur tout le front, un peu plus animé pourtant dans la région de Moglina et à l'est du Varclar. Après l ahcc des attaques ennemi, s, le calme a repris le dessus. Dans la région 'de Morihovo e.t kl Strouma, plusieurs détachements de reconnaissance ennemis ont été chasb-'s par notre feu et nous avons ramené des pr.sonrners. Front de la Dobroudscha : Activité combat-tive insignifiante. SOFIA. 7 novembre. — Front de Macédoine : A l'est du lac Preapa, vif feu d'artillerie. Au sud du v.'ilage d Akand jaii, a proximité du lac de Doiiian, des combats encre patrouilles ont eu lieu, au et>u s desquels des Anglais furent iaits prisonniers. FRANÇAIS PARIS, 7 nov. ----- Ofiioied de 3 h. p. m. : Les attaques des troupes -ennemies sur nos tranchées dans ia îugicii de Saint-Quentin tu du nord de Reims (sectears de Sapignçul et du Codât) ont valu des pertes àl eun'emi sans aucun insultât. Sur la nve droite de la Meuse le bombardement vioknt de la région du bois de Chaume a "'été suivi d une attaqu d'infanterie ennemie, xvos feux ont reioulé l'ennemi qui n'a pu abqrder nos lignes. Canonnade intermittente sur le reste du front. PARIS, 7 nov. — Oàiciel de 11 h. p. m : Activité des deux artilleries au nord de l'Aisne, dans le secteur PiMn-Chavignon et sur la rive droite de la Meuse dans la i ogion du bois de Chaume. En Haute Alsace nous avons attaqué avec succès 'los positions eone-înies du Schônholz (nord-ouest d'Altkireh) et fait soixante prisonniers. Journée calme sur le ie»te au front. PARIS, 6 novembre. t Aimée d'Orient : Activité d'artillerie* vers l'embouchure de la Strouma, dans le secteur du Vardai: et '.ans la région de Monastir. L03 troupes britanniques ont exécute un coup de main vers Macukovo. RUSSE PETROGRAD, 6. Front nord-ouest et sud-ouest rouma.n.i' usi!-lades de détachements dt reconnaissante et d'éclaire ^r s. Front du Caucase. Près de EomAch nous avons 1 hassé les turcs hors de leurs tranchées et les avons refoulés vers Rornach. Dans la direction de Tschewhk, nos écla reurs ont refoulé un avant.-poste turc près d Ughnut. Front de ta Baltique : 1m situation est inchangée.ITALIEN ROME, 6 (Officiel) : L'ennemi, qui ci continué à exercer une puis-,s santé pression du Tagliamento supérieur jus-i- qu'à notre aile gauche, a fait aussi avancer des troupes vers le cours moyen et le cours infér.eur du fleuve. Des détacheme-ivts d'avant-garde ennemit sont entrés en contact avec nos troupes avancées au sud-est de San-Vito; ils ont été rCpous-sés.L'tnnemi a occupé, dans la région des montagnes, quelques secteurs que nous avons éva-cu-es pour des motifs d'ordre stratégique. Près de NervCsa, un avton ennemi a été descendu.ANGLAIS LONDRES, 6 novembre. Le mat-n du 6 novembre, une attaque a été entreprise contre la position de l'ennemi dans la région de Passchendaele. On annonce que nos iriupes font de« progrès satisfaisants. Hier soir, nos troupes ont attaque des tranchées allemandes dans le vois-nage d'HuUuch et ont ramené quelques prisonniers. Dernieres Dépêches Les combats à l'Ouest, Berlin, 8 noy. — Depuis le jour de grande bataille du 4 octobre dern er, les Anglais ont toujours prétendu qu'ils pourraient, n'importe quel jour, inaugurer la guerre de manœuvre. Lo 6 novembre, après un mois dw luttes en quelque sorte ininterrompues et désespérées, le chef anglais continuait à lancer ses troupes contre le même front en Flandre et contre le» mêmes positions. Au prix de sacrifices inouïs l'ennemi, très supérieur en nombre, réuiasjt uniquement à se mettre en possession du village de Passchendaele,qu'il ava.t déjà passagèrement conque le 30 odtobre. Sut tout le restant du front, les assauts anglais s'écroulèrent sans excfipt'on avec des pertes extrêmement, élevées. Au feu rouirait qui commença à 7 h-ures du matin et qui s étendit par moments aus-.i vers le Noid et le Sud, succédèrent de fortes attaques eu mafase des Angiaic contre nos positions au sud de Poelk-pelle jusqu'à Passchendaele, ainsi que contre les hauteurs d Beçe-laero et de Gheluvelt. L'ennemi réussit, em son premier assaut, a..compagne d'un feu rou-lain continu, à prendre Passchendaele. Au coiut d une luUe alternative, les vaillante., tioupee allemandes des Flandres reoouquirenj le village. Ce ne l'ut qu'après une attaque renouvelée d.1 l'eiïirfffii, qu il entreprit v.-rs midi, sans égard sur ics pertes qu'il suoiasaiti que ie - | | Il I 1 - 1 — ——Il "-p.——BC^— . -j" 11 I d elarg r ce opmni nc'ment cle succès échoua. L'après-midi, et jusqu'à la tombée de la nuit, le feu et la lutibe d'artillerie d infanterie resta particulioremt nt vit dans fe secteur de Paeschendaele, eins que l'ennemi réussît à ob ten r d'autres avantages. Le; événements militaires dans la Haute-Italie. Le^ se-couis irançais. Berlin, 8. — On mande de Genève au « Lofeal Anz iger » que d après une information de Paris, le général français Fech a été nommé premier ooinseilli'r adjoint au général Cadorua. Le général Duchéne commandera lo corps expédi-U. notaire français. Quant au général Mangin, il siéra également utilisé en'Iialie. Berlin, 8. — On mande de Rome que le premier conseï' d gu rre t. nu ent, e Cadorua, Orlando, Lloycl George, Soberison, Focli, Smuts et Pain-.ve aurait déjà pris les mesur s néee^aires bn vue d'une unité d'action des i.ioup.s franco-anglaises. Ea situatioa grave en France. Berne, 7. — Le « Matin » considère de nouveau la situation de l'Italie comme grave, mais elie exigo néanmoins du saug-froid. La défaite italienne aurait pu être évitée si le gouvernement itaiien avait sua veillé d piu~ près 1a propagande su.vie par la droite a la gauJie. Le gouvernement itali m sera.t dée dé à présent à dégagor tout'.s ht rtspons.ibnitcs et à prendre les- mesures nécessaires. Etant donnée les circcnetances prés-'n-tes, la retra.be de l'armée italienne devra cCria n 'ment être opérée jusqu'au Piave. Hervé dit que v. ici une preuve de plus qu'un front peut être p.rcé, et aemande que la direction de l'armée française prépare et mène à bonne fin une percée du front allemand, ce qui contribuerait à amener un relèvement du moral. Berne, 7. .— Du « Journal di's D'bats »: « Le public italien et, fwtnça s est actuellement tout aussi mal informé qu'avant l'écroulement du Tsarisme ein Russie. Quand on lit encore ie 3 novembre que l'armée italienne se retira hé roïquement devant -es divisions allemandes, mais que la manœuvre auBtro-allemande a éthoué, ce sont là aut nt de mensonges que de mots. L'armée italienne du nord-est, cède sous la pression de foroes numériquement supérieu. res. En dépit d'avertissenien-s réitérés, elle a fait preuve d'une faiblesse honteuse en pkt-s. urs points. Sans reennaître la vérité, il est tttipoiûibie de réparer des fautes aussi gr. < L'Italie doit savo.r quo son armée est en parue attaquée par le « défaitisme ». Les lignes de défense à 1 ' arrière, que ce soient des montagnes ou des fleuves, n'ont aucune valeur si elles ne sont pas défondues courageusement jusqu'à la mort. Sans une armée à laquelle on peut se fier, tous 'es plans stratégiques sont inutiles. Heureusement pour l'Italie que 1 opinion publique italienne est unie, ce qui n empêche que des uk-cres Lén niens menacent de crever là aussi. Déjà les Allemands menacent Beliino, Trévise et Venise, comment peut-on télégraphier que les plans de l'ennçmi ont échoué. C'est puéril et c'est une faute ! Oe succès militaire Hépasse probablement les plus grandes espérances de l'ennemii et en ne le lui enlèvera sans doute pas de sitôt. Que le gouvernement français permette dono qu om dise la vérité et ne suive pas l'exemple de l'Italie, qui n'est en si grand danger que parce qu'elle n'a pas fait à" temps le nécessaire. » Le déblaiemment- de l'Embouchure du Tagliamento Vienne, 8 novembre, — Tandis que les trou, pets allifées des, puissances centrâtes s'avançaient contre la tête cle pont du Tagliamenèo, les forces italiennes, chargées de la d-Sfens^ des cites, s'efforcèrent de maintenir auesi longtemps que possible l'embouchure du Taglia-msnto. Les Italiens parsemèrent le terrain dif. fioultoieux du deba du fleuve de min^s, coulèrent des dragueurs et des bâte-aux, dans lo but. dempêcilier l'approche de» torpilleurs au. trich.ens. Malgré ces difficultés, e"B dernuia purent néanmoins s'approcher, en détruisant les mines, après quoi î.s déblayèrent, la région, des lagunes, après avo r pris Grado et Porto-bu&o. Un détachement de marins de la flotte pénétra jusejue dans les lagunes de Marano et prie possess.on de l'Ile San André, Lnisean® le déblaiement complet de l'embouchure. Un conmvuïuqti» de G ado ma. Logano, 8 nov. — Le derni'T communiqua de Oadorna, qui vi''nt d'être transmis ici, convient enf n que « quelques » détachements do troupes ennemies ont .franchi le Tagliamen.o. Mais il se garde bien de dire que ce sont plusieurs divisions qui ont passé sur l'autre rivo du fieuve. Les dernières nouvelles austro-hon-gro.ees, relatives à la capitulation de 60,000 Ita.-liens, ne sont pas crues dans le peuple. LA GUiiiS.&£g HOU"S-MAiCi.K "Wf.shingtoE, 7 (officiel). Le n av 1 rc- j ia t-rouil Lg « Aicdo » a été torpillé dans lia zone da guerre par un sous-marin. Un officier et vingt hommes sont portés manquants. Rotteidam, 7. — Du « Maasbodc » : « Le voilier espagnol « Aigna Prede » et le vo.liec américain « Sullivan David » jaugeant bruib 675 tonnes ont sombré. Le voilier « JohnniO Myrthe » qui 6'est cchoué est passé à l'état d'épave. Le voi'ier angla s « Marion Silvex » et le trawhr à va]>eur anglais «Golden. Gleoma ont sombré. » L^ Haye, 7. — A la Chambre des Communes, lord Beresford a déclaré le 1er novembre : « Les pertes totales en vaisseaux anglais, aLiés tt neutres, par suite des mines eib des st.us-mar.ne, s'élèvent, pour l'année 1917, à un peu plus de 5,000,000 de tonnes, ckxmt 4 millions de tonnea»«°j«g<fJfffrô' -ïrt' janvier 1917. innSaosap «aoi.iaj eaxoA T , ï T OTT TTA T OTjh s auxirurs d rnîers f pamr que la 'A"". l"'l P a'u.ta i'l 1 liil? <y5m]jtftto.jsS 7.92 milions de tonnes. Jusqu'à la fin de 1917, le® Anglais, alliés et neutres pourront construire environ 3 millions de tonnage nouve>aiu Le tonnage, au début de 1918, comportera dono 5 radiions de tonn.es de moins qu'en 1916. Lea Etats-Unis ne pourront rétablir l'équilibre da la situation. Des Américains en vue estiment qu'un rationnement immédiat -des vives s'impose. » La Haye, 7. — De Washington au « Manchester Guardi n » : « Les chantiers américains occupent 205,000 ouvriers, alors qu'il en faudrait 300,000 de plus, qui font défaut. L'ar. ma'.eur Houston a déclaré au Parlement anglais qu'en entendant la d seours du premier iord de l'amirauté du 1er novembre, i] a cru entendre un conte de fées. Lo progianime de eoastriiet.oii des unités navales est à l'é at da chaos et la eonstr action de navires devient an-tédiluvii une. 11 a déclaré ne pas admettre lea chiffres du premier lord de l'Amirauté en ca qu. concerne le tonnage coulé. Oe sont, ces cachotteries qui détruisant la confiance-dans le gouvernement. » Amsterdam. 7. — Dans le courant du mois d'oo'tobre, 750 mines ont été jetées à la côte néerlandaise, dont C98 anglaises, 2 françaises, 8 allemandes et 42 d'origine inconnue. Stockholm, 7. — Une dépêche émanant du ministère suédo.s annonce que le vapeur «Bur», jaugeant, brut 3,000 tonnes et appartenant à une compagnie d'armements de Stockholm, a été torpillL le 2 novembre au large ete la côte anglaisa par uu sous-marin allemand. Deux hommes de l'équipage ont été sauvés e.t amènes à Griinsby. ir»T!SSSm'"V"r,r,--g.i. DÉPÊCHES (Reproduites dt l'édition pr cedente.) LA REVOLTE A PETROflflAD La guerre civile à Pétrograd. Copenhague, 8 nov. — D'après un télégramme arrivé de Pétrograd, la guerre civile aurait éclaté à Pétrograd. Des barricades ont été construites dans beaucoup de rui'b et des rencontres sanglantes ont déjà eu lieu vntre La foule et la troupe. Dans les quartiers ouvriers règne la pleine révolte. Le mouvement maxi-nialiste fait do rapides progrès. Paris, 8 nov. — Le correspondant de Pétrograd du « Petit. Pariait n » annonce que la situation à Pétrograd et dans les provinces est désespérée. Un fatalisme s'est emparé de la population, qui sa montre dL;incrément lorsqu'on visite les réunions de nature politique. Personne ne montre le moindre intérêt pour la guerre, tout le monde s'cccupc uniquement des soucis accablants causés par la disette cle nourriture.Pétrograd, 7 nov. (Ag. tél. Pétrogr.). Le comité militaire d s ouvriers et soldats a rompu les négociations en vue d aplanir le conflit, par 6uita des mesures militaires du gouverneur militaire de Pétrograd et a donné ordre à ses troupes de refuser obéissance au gouvernement. Vers 5 heures du soir, les autorités gouvernementales ont donne l'ordre ds détruire le pont qui relie les quartiers ouvriers au centre de La ville. La vil le est gouvernée militairement par les troupes gouvernementales.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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