Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 03 Maart. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/736m03zs92/
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4™' Année - N. 872 - Ed. I ABONNEMENT POSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.09 ljes twwmx Oe poste en Belgique «t à r£itaoger n'*cccpteait -que des abonuciiicnts i"R1."»\ESTRIELS; ceux-ci prennent cours les * ' M'Hît 1 3VTT.1.ET 1 OCTOB. On peu t «*alx>TMiftr tont-sforê prwtr les «eoax tiertiiers inoi.s ou zoèxiie potu*1e <3ernier mois de cliaque trimestre au prix fie ^ 2 JVlois 3 Mois Fr. 3.00 - Mk.2.40 Fr 1-5G - Mfc J .20 TIRAGE : KO. OOO PAR JOUR CINQ CENTIMES' Samedi 3 Mars 1917 Le Bruxellois RÉDACTEUR EN O-iCP ^ g Quotidien Indépendant 1 Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I ) BRUXELLES, 45, KUE HENRI MAUS | ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonce mmerciales . 1.50 iinancières ... 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne ..•••• 0.50 La grande ligne 1X0- TIRAGE : II©.OOO PAR JOUR DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS AÏL BERLIN, 2 mars. — Officiel de midi .* Théâtre de la gueiare à l'ouest. Entre Ypnes et Amas, -plusieurs poussées ennemies de reconnaissaâice sojvt demeurées sans snc-cès. Contre nos ti ancJiées ù l'est et <au sud-est de touchez, après un jeu animé „de forts délocherneaits anglais se sont éiancés en avant, ils ont été repousses, en corps-ù-corpsj 20 prisonniers ainsi qu'une iTittr aille use sont restés en nos mains. Dans la région de i ' Ancrem fréquences rencontres sur Tavant-terrain de nos positions. En eet cadrait, et en débarrassant les cantonne menis angluia près de Sui-Uy, 30 prisonniers cl 3 mitraille uses ont été amenés. Au Jrojit /tarirais, plusieurs entreprises localisées ont eu lieu, au sud de Nouvro.n, nos détachements d'attaque ont i amené quelques prisonniers de la deu-ocièrne ligne de tranchée ennemie. Théâtre die la guerre à l'JSst. JTront d'année du ieidmaréclial général prince Léopold de SavièTe : A l'est et au sud de Riga, entre le lac Miadziol et le lac Narocz, sur la Scàtschara, ainsi qu'entre te Haut-Sereth et le Dniester, faction a été vive par moments. Sur la iive est de ia NarajznvJca, une poussée de nos détachements d'assaut a remporté un plein succès. *ZJans la position russe, nous avons fait exploser des fougasses j un officier, 170 soldais Terni été —:faits prisonniers, et trois mi!rameuses et trois lance-minces ont été capturés. Front d'arasée du générai colonel arc&iduc ^osspa : Par un assaut cinq fois répété, très riche en perte s,le s Russes emt tenté de reprendre les hmatemrs an nord de la rouie rie Vaieputna. Toutes les attaques se sont écroulées devant tios positions. Groupe d'armée du ieic» m^trOchal général von 3V£a<^s:o>ise3a : et front de -&Lacédoine. La situation est inchangée. BERLIN, 1 mars. Officiel du soir : Au sud He vS&nchcz une vigoureuse afllaqne anglaise s"est écr&nlée. A pari cela, rien d'essentiel et Signaler an front de i'otiest ni au front de l'est. Ht a guerre stms-maiîBe. BERLIN, 1 murs. — Officiel ; Dans la zone de barrage de la Al él dite/ > a.née oui été omal.'s pai nos &o>us-marims .* Le 17 fé-rrie'r au sud de Motte, un -vapeur de transport a environ 9,000 tonn<ez,avec, une cargaison complète,naviguant dans la direction, est, le 23 février un vapeur de transport de troupes tout ù fait au complot d'environ 5,000 tonnes protégé par des navires a'escorte, le même jour un autre vapeur de transport également accompagné,d9 un tonnage d'environ 5000 tonnes, le 24 février le transport de troupes aimé « Dorothy » de 4494 tonnes, ayant ci bord environ S00 hommes de troupes colonialesde Y artillerie et des chevaux. XJne partie des troupes s'est noyée. BERLIN, i mars. — Officiel ; A pari des vap&urs-transports déjà annoncés, encore 13 autres &*svires d'un tonnage de 25,136 tonnes ont enooi e été eu suie s au cours des derniers jours dans ia Méditerranée, parmi ces navires se trouvent le vapeur italien « -Qzeania » <(4212 ton-ticsJ avec une cargaison de froment en route de ï' Amériquç pour VItalie, le vapeur anglais, armé en. S cachette, « Corset » /32*64 tonnes ). avec une car-\ gaison de 5jOOO tonnes de minerai de manganèse, des grains de Un et du coion en route de Bombay pour Hall, le j a peur armé italien .« PtruLe-nza*) (3307 tonnes), chargé de ma'is^ en mute de l'Argentine pour l'Italie, le vapeur suédois «Slzogland» {2903 t.) avec de la houille en route de N<irfo-ilc -à Naples - le vapeur gree « Pj iconésos » (3537 îonnesj en r&ule 'de Sa Ionique a Algerm AUT&ICBIENS VIENNE, 28 février ; ^L'îiéâxre de la guerre à l'Est. G-roupe d'aimée du îQidmarécîial général von Mackensen : A l'ouest de l'emboitchnre de "la Buzeu et sur la 'toute au nord de Fau^i, des poussées en avant ennemies o*ît échoué. .Front d'armée de l'arciriduc ^Jdsepîb.". Une violente attaijue roumaine prononeée dans le scctcur de Susita après une action d'artillerie pré-paraioir r, a été repoussée par des corps à corps. Au nord e si de Do ma Watra, une comi>agnie 7'usse a été surprise et décimée. Une poussée en avant récente contre noire position de Mesticanes-ci, est restée infructueuse. Hfroui d'armée du ïelcimaréciial général Prince X*écpold de Bavière : . Par endroits i activité d'artillerie augmenta d'intensité.Tiiéâtre de la guerre italien. En certains secteurs du pont du littoral, et dans les défilés du Plôclom &P cte Tonale, le combat d'arç iiïlcrie a été plus intense. Au nord-ouest de Tolmeinf une patrouille du régiment d'infante i ie n. 80 a ramené des tranchées ennemies, près de Oubrijo 14 prisonniers. Dans la légion du Monte Cebio des patrouilles d'assaut au régiment impérial et royal d'infanterie de la landwehr n. 3 ont pénétré à l'aide d im tunnel creusé sous la neige, dans la position italienne■ et J* occasionné des pertes sanglantes considérables ci V ennemi. Théâtre de la guerre au Sud-Est. t Pas d'activité combat ive, qui vaille la peine d'cire mentionnée. TURCS 7 CONSTA NT1NOPLE, 2 mars. — Off iciel du 1 mars ; j En Perse, une forte escouade de cavalerie accompagnée éCinfanterie, a tenté le 26 février de s'appro cher de nos positions les plus avancées sur la route Hamadan &asnin. Elle a été repoussée par notre feu. Le 27 février, un combat seulement effectué par des patrouilles de reconsaissance. Front du Caucase : Sur l'aile gauche, dans la nuit du 27 au 23 février, une tentative ennemie de nous surprendre a été repoussée. Sur les autres fronts, rien et*essentiel ne s'est passé qtti vaut la j^eine d'être mentionné PARIS, 1 mars. — Officiel de 3 h. p. m. ' Au cours de la nuit, rencontres de patrouilles en Argonne et dans la région à l'est de MetzeraLNous ax'Oizs fait des prisonniers. Actions d*artillerie intermittentes en quelques points du front, notamment entre Oise et Aisne et en Champagne vers Auberi-ve.PARIS, 1 mars. — Officiel de 11 h. p. rn~: En Champagne„ un coup de main effectué par nous sur une tranchée enneinie dans la région de Tahure nous a permis de ramener des prisonniers. Action d,'artillerie assez violente sur le pont des Cham-b* ettes-Bezonvavx. Journée i elat i veme n i calme suj le reste du front. BUSSES PETRO<JRAD, 28 fé nier. — Officiel ; Sut le front orevsiemal, feu réciproque et recon-nai ssances. Etl JgourrLuièe, l'ennemi a attaqué le 27 février après une préparation d'at tiiierie^ nos positions des ceux côtés de ia rouie f acobeny-Kinipolung et a occupé les hauteurs à 3 ver site s au sud-Guesi du -village de VaLeputna. Le met ne soir, les contre-attaques prononcées pot nos troupes ont de nouveau rejeté l'ennemi de la hauteur près de la voie ferrée. Les hauteurs Situées d-es deux côtés de la route sont restées entre les mains de 1 adversaire. Au front en Caucase, Jeu réciproque- Sur les monts de Tau rus, les tempêtes de neige continuent. ROME, ?S février. — Ofjicicl : Pendant la fournée ;n 2P. 'février, combats habituels de Vartillerie et aeiiviié de nos petits'détachements. Un de l< ; a ■ t: c c-e is ie1.s tranchées"■ ennemies ci. -fjfesc or e > -(ii.icl a la.:cé des bombes cj itt. On't"~in- en'dte Tes bcii<iq'û : éncivis cl le" mr>'or de munitions. Des avions ennemis ont jeté des bombes sur Goiiizia et sui Valone.Des dégâts n9^out pas été occasionnés. Une de nos escadrilles a bombardé des campements ennemis dans la région de Serrada el sur le plateau de Vielgereuih. AS4<21L A.iS LONDRES, 2& février : Nous avons prononcé une attaque le matin, avons conquis une partie d'une tranchée enneinie au norrl-esi de Scnily-SaiUisel y nous avons fait 85 prisonniers, dont 2 officiers et avons capturé une mitrailleuse. Notre marche en.avant au nord et au su.d ite l'Ancre continue. Au cours de la -•-■rf nous avons occupé fJommécourt. Aujourd'hui nous avons pris possession des villages de Thilloy, de Pusieux-au-Mont et les systèmes de tranchées s'y rattachant et avons poussé notre ligne "900 mètres en avant au nord-est de Gomrnreourt--. Au cours d'un raid„ accompagné de succès, -effectué pendant ha nuit dernière dans le voisinage de Ciery, nous avons fait 22 prisonniers. Nous avons également pémélré dans la position ennemie an nord-est d'Arras, d au sud-ouest et à l'ouest de Lens et avons bombardé plusieurs abris occupés. Une poussée ennemie, déclanchée au nord-est d'Armentières a été rejetée. Nos avions ont accompli hier un travail très précieux de reconnaissance et ont eu à subir un certain nombre de combats aériens. Trois de nos avions ont été forcés par l'ennemi -à atterrir. LONDRES, 27 février. — Communiqué de Mésopotamie -. La poursuite de l'ennemi en fuite a duré toute ia journée du 2S février sans interruption. Nos troupes avancées ont eu -à. soutenir l'après-midi en trois points différents clcs combats avec Vennemi, sur la rive gauche du Tigre, à 30 milles de là vers l'ouest et au nord-ouest de Ktiî-el-Amara. Dans sa fuite, l'ennemi a abandonné de grandes quantités d'armes, de munitions, de tentes, d'objets d'équipement et de provisions de toute espèce. Il feta quelques canons, parmi lesquels quatre obosiers de 15 cm., dans le fleuve; la canonnière anglaise « Firefy n, que nous avions perdue dans noire retraite, a été prise de nouveau. Un avion turc a été ^capturé, un autre détruit. Le nombre total des pi isonniers du 25 février s'élève éi 360. D'aujourd'hui, les nouvelles ne sont pas enc-ore arrivées de partout; jusqu'à présent, le nombre des prisonniers s'élève ci 11 officiers et 150 soldats. Dernières Pépêdkes JLe a ILcchester » arrivé à Scrdàaux. Bordeaux, 1 mars.. — Le vapeur américain «Ro-chesier» est arrivé dans la rade de la Gironde. La ïiussie n'aidera pas la Eoumanie. Stoêkhclm, 1er mars. — Les journaux roumains annoncent officiellement que les classes de 1919 et 1920 seront appelées ainsi que les ajournés et réformés jusqu'ici. Les consulats roumains en Russie ont décrété un ordre identique. L' « Evenimsr*tul » écrit : En Roumanie même on est -complètement désillusionné. Bratianu est de retour, niais ii n'a pas rapporté de PétrogracJ, le secours qu'on attendait. Le gouvernement russe, s'est déclaré incapable de soigner pour le peuple roumain, qui se meurt littéralement de faim. l*es Alliés efc la J&ussie. Copenhague, 1 mars. — Suivant le « Russkoje t Slowo », les tXéî-egués -des Puissances aiîîées ont ex-primo Inès clairement e* ouvertement aux milieux goaveniejiieaifiux russes, iet&r manière d-e voir en ce fl-ui concerne, ia. situation intérieure de la Russie. Ils auraient déclaré que I 'attitude liostile -du gouvernement russe envers !a Douma de l'Empire faisait une mauvaise impression à l'étranger et que l'incertitude de la politique intérieure nuisait beaucoup dans les milieux financiers dies pays alliés, au crédit de la Russie, vu le pua de confiance qu'on pouvait avoir actuellement dans la Russie et dans ses décisions. Le journal déclare, qu'au cours -d'une séance des partis avancés de la Douma de l'Empire, les délégué® étrangers auraient laisse entendre ouvertement que la sympathie de l'Entente était du côté de la Douma d'Empire. La lamine en Italie. Zurich, ! mars. — De Chiasso au « Zurîcîier Ta-gesanzeiger » : A Gênes une grande panique de la taîm s'est déclarée, qui a eu pour effet d autoriser le peuple a acheter des provisions -de vivres, car on craint que le Gouvernement ne soit incapable de pouvoir ravitailler ultérieurement le pays. Cette panique occasionne chaqr-ve _!our des scènes violentes j à Gênes. Les gens se battent devant les magasins i dans les rues, pour avoir des vivres. On est fatigué de la guerre en Italie. Cologne, 1 mars. — On mande -de Suisse k la « Gazette de Cologne », qtue le parti aocial-détiaio-craée a déposé filer a la Chamfere italienne une motion tendant a une mocsâfkrêtion de 3a politique étrangère et de la politique fee&»iqrieu»e, en vue d'amener des ouvertures d« paix, vu que la grande disette de vivras ne laissait d'autre choix et que le danger menaçant le commerce italien ai lait croissait. Le pré- ; 6»deaa.t du Conseil Boselli s'est opposé à la motion ; et posa ia question de confiance.; 227 députes votè-reaat pour le ministère, 31 contre, et S'1 y eut @0 ab- I sientaons. Itesette de -su^sre et de charbon en ItaJie. Seine, 1 mars. — 13s nombreuses plaintes p?ar- ; viennent de Gênes, de la Spezia, de Florence., de Milan et de Bardetta. Dari-3 les deux premières de ces villes, des caites de silure ont été introduites. c ; polo Romano » hanencap que les usines à gaz: du Rome .travaillent pression le matin, ? ce qui retarde les édition^ de journaux du matin. A Naples, le double quintVil de braises coûte déjà 40 lire. A T*e service obligatoire aaglQâs pour les étrangers des pays alliés. Stockholm, 1 mars. Le correspondant londonien du cc Dagens Nyhcter » annonce que le gouver. nement anglais aurait décidé que tous les sujets des pays alliés a l'Entente, ayant atteint l'âge d'être incorporés, qui se trouvent actuellement en Angleterre, ©eront appelés sous les drapeaux anglais-; s'ils ne le veulent pas, ils devront retourner dans leur pays. Le nombre des étrangers appartenant à cette catégorie est évalué à 25,030. Attaque aérienne anglaise. Londres, 1 mars. (Reuter.) — L'amirauté annonce que des hydro-avions ont prononcé, le 25 février, une attaque contre les forges de Breba-ch, au sud-est de Sas r bru c ke n. Plusieurs combats aoTiens eurent lîeTt. Un appareil ennemi fut détruit. Le courant anti - belliqueux aux Etats - Unis. New-York, 1 mars. (Radiot^légramme WolfT.) — 12,"000 citoyens de Chicago se sont réunis au Coli-sée et ont décidé par acclirmatîon une résolution s'opposant à la déclaration de guerre. Wiison a été formellement prié de prévenir les Américains pour l'utilisation des navires destinés à la zone de guerre, et de ne pas déclarer la guerre sans avoir préalablement renvoyé la question "Su Congrès. Ces événements, y compris les derniers,discours pacifistes au Congrès, démontrent certes l'existence de courants importants de l'opinion publique, mais qui ne peuvent être considérés comme décisifs. Entretemps la majorité de la population, principalement ceux de l'Est, tiennent les yeux ouverts et n'agiront pas vite à la légère. L'opinion publique soutiendra toutefois sans aucun doute le Gouvernement en cas de guerre, même sans référendum au Congrès. L'armement des navires américains. Paris, 1 mars. — Le « Journal » publie un télégramme de New-York, d'après lequel une soumission de 2,750 canons de 75 avec lafettes a été acceptée le 1er mars. On en conclut que ce calibre est destiné à l'armement des navires marchands. La propagande anglaise aux .Etats-Unis. New-York. 1 mars. (Radiotélégrammie. Wolff.) — Dans un article de fond, le « New-York American » déclare que les Anglais ont dépensé 75 millions pour la propagande dans les Etats neutres, dont probablement la plus grande partie aux Etats-Unis. La crise agricole en Angleterre. Rotterdam, 1 mars. — D'après 1e « Nieuv/e Rot-terûamsche Courant », on a discuté à la Chambre des Lords, la question des ouvriers agricoles. Lord Selbourne a déclaré que les fermiers sont réduits au désespoir par suite du manque de main-d'œuvre agricole. Lord Derby a déclaré à son tour qu'il recherchait dans l'armée des fermiers expérimentés afin de les faire exonérer du service. Le iront en îEaute-Alsace. Beilin, 1 mars. — Le ma^or suisse Riggenbach, qui vient de rentrer du front des Vro,~~c- allemandes, écrit dans la « Nouvelle Gazette de Zurich » et dans le « Berner Bund » : Les scènes de guerre, auxquelles nous avons assisté ici dans la Haute-Alsace sont réellement de nature à tranquilliser la population suisse. Comme nous avons, en notre qualité de correspondant russe, et grâce aux officiers, pu voir tout aussi bien en première ligne que derrière le front, nous avons pu nous convaincre que rien n'a '* fait qui puisse mettre en péril la sécurité de la Suisse. D'un autre côté, la fermeté indispensable du front allemand présente cette garantie, que la Suisse ne doit pas nécessairement être enveloppée dans des entreprises belliqueuses, même provenant du parti adverse. La crise charbonnière en France. Berne, 1 mars. — Les journaux parisiens annoncent que la disette de charbon s'est accentuée ces jours-ci, et on n'a pu répartir de charbon. A Vemon, l'éclairage a dû être suspendu, de même que ia production des usines a, gaz de Confolens. Z*e dernier délai. Berlin, 1 mars. {Officiel.) — Le délai de grâce pour les voiliers dans la zone barrée de l'Atlantique a pris fin dans la nuit du 2S lévrier au ier mars. A partir de ce moment, ce ne sera plus que- l'avertissement ©é&érai qui prévaudra ; la navigation ne pourra plus compter sur aucun avertissement iseié. La guerre maritime. Genève, 1 mars. — On mande de Nice au « Lyonnais Républicain », que lors du torpillage du vapeur transport « JMeoas », le 15 février, le général serbe Goâokwitsch, un des généraux serbes les plus brillants, ainsi que trois colonels serbe®, se «ont noyés. Discours du ministre de la Guerre prussien von Stem Hier on a parlé Ici du triste sort de nos prisonniers en pays ennemi. On a demandé également quelles sont les mesures de représailles que nous avons prises. Je suis à même de vous fournir des explications à ce sujet. Dans ces derniers temps, nos journaux ont publié des articles au sujet de la cruauté des ennemis ; cette situation ne pouvait certainement pas consoler les familles qui ont des parents en pays ennemi. Notre peuple en a ressenti un courroux compréhensible. Mais nos représentants neutres se sont occupés activement de nos prisonniers en pays ennemi. La situation est des plus grave en France, et les choses en sont là, que la situation s empire ait lieu de s'améliorer. {Ecoutez 1 Ecoutez 1) L'ennemi y utilise nos malheureux camarades pour les accabler corporelle ment et moralement. En France on ne connaît pas les libertés que nous accordions aux prisonniers dans nos camps d'internement dans Isitrs occupations artistiques et sctexrïlii ques et dans tout ce qui leur tiie-nt à cœur et ce xjuï est dans leurs habitudes. Nous avons par conséquent aboli ces libertés dans nos propres camps d'internement. -(Vive approbation.) Le délai des négociations fixé antérieurement à -quatre semaines, à l'expiration desquelles les mesures de représailles devaient commencer, ne profitent qu'à l'ennemi ; nous traiterons en attendant nos prisonniers avec bonté ; nos prisonniers en pays ennemi devant supporter leurs maux pendant ces quatre semaines, j'ai proposé de réduire ce délai. Les mesures de représailles commencent immédiatement, et c'est seulement alors, que le gouvernement ennemi en a été prévenu. Des milliers de prisonniers doivent travailler immédiatement derrière la ligne française, sous le feu de nos canons. (Cris violents : Fi !)Les tentatives de ces malheureux de s'abriter contre le feu dans des abTïs, ont été enrayées par des officiers français, les armes à la main. -(Cris • Fi ! Inouï ! Nation civilisée, voilà, ce -que nous tolérons !) Nous avons pris les mêmes mesures de représailles et avons traité les prisonniers français de la même façon. Celte mesure sera maintenue jusqu'à ce epae l'ennemi se décidera à donner satisfaction à nos demandes de ramener les prisonniers à 50 kilomètres derrière le front. {Approbation.) La chose la plus scandaleuse est toutefois que dans ces derniers temps, nos prisonniers sont tourmentés par tous les moyens pour dénoncer la situation militaire. Ce sont les officiers et les sous-officiers qui sent principalement exposés à ce sort cruel. On les enferme des journées entières dans des abris en forme de cages, fëris : Fi ! Inouï 1) On les affame pour les rendre dociles. Ce n'était pas chose facile d'imiter l'ennemi ! Mais il a été recommandé au front d'y retenir les prisonniers pendant quelques jours et de les mettre dans ia même situation. Mais nous ne commettons pas de bassesses. J'ai vu passer devant moi, en France, des quantités considérables de prisonniers français. Nos soldats, curieux, se pressaient vers eux, mais jamais je n'ai entendu une insulte, ni encore moins vu des arguments frappants. <Approbation. ) Mais nous étions les barbares i Je suis convaincu que les mesures sévères ordonnées comme représailles ne sont pas exécutées avec la même sévérité par tous ies organes. La bonté du cœur allemand, qui devient quelquefois de la rêverie sentimentale, se fait valoir ici également. ïl y a quelques jours, les journaux publièrent la nouvelle que des fêtes sur ia glace avaient été organisées par des officiers français et anglais sur un de nos lacs du nord. Dès que je l'appris, j'y ai mis fia. Une autre nouvelle, qu'en se serait même oublié jusqu'à, étendre aux camps d'internement .toutes les institutions de bienfaisance, telles que nous les avons créées pour nos compagnons et ouvriers — comme par exemple des comi tés ouvriers intermédiaires entre prisonniers et employeurs, — n'est pas confirmée jusqu'ici. S'il en était ainsi, je mettrais lin à cet excès grossier. (Approbation.)Je vous prierais éventuellement de stipuler dans vos renseignements les localités, l'époque, les personnes intéressées. Dans le monceau de documents qui m'inondent tous les jours, il n'est pas possible d'examiner des renseignements de nature générale ou se basant sur des ouï dire. Je vous serais reconnaissant pour tout renseignement très précis. En Angleterre, la situation est autre. Des soldats anglais tourmentent aussi nos prisonniers, sans que les officiers les en empêchent .Les Anglais nienl généralement ces honteux .agissements. Mais il faul (reconnaître toutefois qu'ils les répriment aussi et que le traitement des prisonniers y est meilleur.Ceta n'exclut pas que les Anglais occupent également nos prisonniers derrière le front sous notre feu. Le même système leur sera donc appliqué. (Approbation.) Nous savons aussi que les prisonniers allemands-sont retenus par les Anglais dans les ports français pour y travailler dans des conditions défavorables. Noue avons donc décidé également de réserver le même sort aux prisonniers anglais derrière le front. Au moment de la proclamation de la guerre sous-marine, 1e gouvernement anglais a été informé que, dans le cas de traitement spécial vis-à-vis de nos courageux combattants de sous-nitarins, mous appJ* querîons immédiatement de« mesures de représailles, < Approbation.) Je ne puis dire grand'chose au sujet de la Russie. Je ne sais pas sî la situation s'est éclaircâe au chemin de fer Murman. Quelques officiers aviateurs languissent encore dans des cachots. On ne doit pas se dissimuler que,malgré tout,la situation en Russie s9est plutôt améliorée qu'aggravée. Nous le devons îi l'activité dévouée de la Croix-Rouge danoise et suédoise. (Vive approbation.) Depuis que la Suèdo représente nos intérêts en Russie, on s'occupe activement à améliorer le sort de nos camarades. Le Danemark, suivant l'exemple louable de la Suisse, a organisé des camps pour l'échange. La Suisse exerce depuis longtemps son activité dans ee domaine, et le roi d'Espagne participe également avec dévouement à cette œuvre. <Vive approbation.) Nous leur en exprimons nos remerciements les plus cordiaux et les plus loyaux. Je ne puis quitter ce sujet sans signaler le sort des habitants de la Prusse orientale et de ceux de l'Empire, entraînés à l'étranger. Ici les tragédies ont dû être plus cruelles encore que chez nos prisonniers. Un jeune religieux alsacien, arraché de sa femme, et de son enfant nouveau-né, a dû séjourner pendant j des semaines dans une cave. Ensuite il fut entrai né, et ce jeune marié qui y exerçait sa charge d âmes, n'a plus entendu parler de ses bien-aimés. Lorsqu'il y a peu de temps, des ouvriers et des habitants belges ont été conduits en Allemagne pour y travailler, il y eut à l'étranger une tempête d'indignation. Les Belges sont nos ennemis, et de nombreux d'entre eux ont tiré, en embuscade sur nos troupes. Mais mes compatriotes de la Prusse oa-â&iiîaie e* l'àSa^-1 pire m'intéressent plus. Malheureusement on n'a pu faire grand'chose pour eux jusqu'ici. On cherche des échappatoires et on dit que ces gens ne veulent pas rentrer chez eux. Une trentaine seulement sent revenus jusqu'ici-dans leur pays. Une religieuse devait revenir ces jours-ci de !a Russie avec 50 enfants. Elle revint seule ! (Ecou 3Zl Ecoutez !) Nous verrons si cf.Iles qui sont attendues prochainement auront été plus heureuses. Ls .gouvernement russe s'appuie sur notre loi civils, obligatoire et ne veut pas les rendre. Je suis toutefois prêt à m'entendre et à renoncer au service de ces gens, si c'est le prix qu'on nous impose pour soulager le sort de nos compatriotes. Nos malheureux camarades souffrent beaucoup, parce qu'ils craignent qu'on ne les oublie chez eux et qu'on leur fasse même des reproches. .Nous ne devons pas les laisser dans le doute. Nous les remercions pour le sacrifice qu'eux aussi ils font pour leur Patrie. (Bravo î) Ce ne sont pas toujours les mauvais soldats qui sont faits prisonniers. C'est justement à celui qui supporte courageusement et sang découragement sa situation dans une lutte malheureuse, qu'échoit en premier lieu le sort de la captivité.Au point de vue des honneurs et des disilncilons que nous ne pouvons leur octroyer actuellement, ils peuvent être sans inquiétude. Quand ils seront revenus dans notre Patrie, dans leur foyer, après la guerre, on ne leur refusera pas les marques de notre reconnaissance. \Vive approbation.) DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.) A la Douma. Pétrograd, 28 février. — La Douma de l'Empire a repris cet après-midi ses travaux ; la première séance s'est déroulée dans un calme pariait. Lt> président a prononcé une allocution patriotique, dans laquelle il a loué la vaillante aimée russe et salué les membres de la Conférence des Allies qu: occupaient la loge diplomatique. Le ministre de i'2griculture a exposé ensuite la ligne de conduite du gouvernement en matière d'alimentation et sxi r tout la question des céréales, il a énuméré les mesures prises pour résoudre ces prG» blêmes. Le gouvernement a entre autres déclaré que les gouverneurs de province se sont engagés à fournir les quantités de céréales nécessaires à l'approvisionnement de l'armée, des ouvriers travaillant pour la défense nationale et de la population. Après le discours du ministre, le bloc progressiste a invité Je gouvernement à se réorganiser de manière à pouvoir lutter efficacement contre les difficultés que crée la guerre. Les représentants des divers partis politiques ont ensuite ccmmenit la situation intérieure du pays. Le Conseil de l'Empire a aussi repris ses séances et a discuté plusieurs projets d'importance relative. Le service auxiliaire anglais XJn don des Indes. Londres, 1 mars. — Le gouvernement a décidé que tous les employés gouvernementaux de 18 à 61 ans, veuillent bien se faire inscrire au service national auxiliaire, afin d'être prêts à toute éventualité.— Le gouvernement des Indes a offert au gouvernement britannique 100 millions de livres sterling pour les frais généraux de la guerre. Le gouvernement britannique a accepté cette offre aveô reconnaissance.

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