Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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18 september 1917
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s.n. 1917, 18 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/h12v40kz87/
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ABQPEMEST POSTAL, ÉD. £ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob» On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Frl.50-Mk.l,20 TIRAGE rliO.OOO PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : Jsuraal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité, Vente : j BRUXELLES, j ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr Nécrologie Annonces commerciales » financières . . . PETITES ANNONCES La petite ligne .... La grande ligne TïRÂGE : î!Û.OOO PAR JOUR Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent DE LA CASERNE, 33 et 35, à BruxeiJes (près de Sa place Ansieessens)» LES BASES ES «US Nous nous sommes efforcés, dans un précédent article, d'envisager les diverses possibilités qui se présentent pour l'établissement d'un ordre de choses dont l'adoption pourrait servir de base à la -paix future. Nous étions arrivés à cette conclusion que, pour une bonne partie des territoires en question, la force des choses tendait, avec les aspirations des populations qui les occupent, à amener, sans intervention étrangère, une solution satisfai-sante.Y a-t-il lieu d'espérer que quelque chose d'analogue se produise sur les autres points en litige ? Rien, jusqu'à présent, du moins, ne semble l'indiquer, et c'est, à notre avis, vraiment regrettable, car toute la sagesse des hommes, toute leur adresse et leur expérience ne valent pas, pour solutionner ce genre de problèmes, l'instinc-t des peuples et leurs aspirations traditionnelles lorsqu'ils ne sont pas obscurcis par tes intrigues de voisins intéressés; mais, une prompte solution est nécessaire, car l'Europe n'a pas le temps d'attendre ; force sera, probablement, de tâcher à faire de son mieux. Sur quels principes se basara-t-on pour établir, le cas échéant, un état de choses satisfaisant et durable? On en a mis plusieurs en avant que nous nous proposons d'examiner ici. Les Alliés en ont préconisé deux jusqu'à présent : le principe des nationalités, que Wilaon a,dans la suite .repris pour son propre compte, et celui des conditions pénales ou expiatoires à appliquer à la nation coupable d'avoir provoqué la guerre, que le Président des Etats-Unis a également adopté, en préconisant son application au gouvernement plutôt qu'à la nation en question. Les révolutionnaires russes ou plutôt, pour éviter touf malentendu, le Congrès des comités d'ouvriers et soldats de toute la Russie, a proclamé le principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, à décider librement de leur propre sort. Les nations de l'Europe Centrale ont formulé, comme principe sur lequel elles entendent baser la conclusion de la paix, leur droit à l'existence et par suite, à posséder des frontières qui les garantissent contre de nouvelles agressions. Le Pape, enfin, a recommandé, dans la note qu'il a récemment adressée aux puissances belligérantes pour tenter de les amener à mettre un terme aux hostilités, le principe du statu quo oente bellum. Pour ne négliger, dans l'examen auquel nous allons nous livrer; aucun des éléments qui pour-Kmt influer sur les déterminations à prendre, nous ajouterons encore à ces cinq principes, d'abord, eeiuj des droits historiques, qui a toujours été pris en considération lorsquil a été question de réparations territoriales et enfin un septèm® et dernier, 4om personne n'a parlé jusqu'à présent, mais qui a de toute antiquité régi, presque seul, les arrangements par lesquels se sont terminées les guéries entre les grandes puissances et qui s'appelle le droit du vainqueur. Le terme de principe des nationalités n'a, à proprement parler, aucune signification ; la nationalité, disent les dictionnaires, est le lien qui unit entre eux les hommes qui vivent sous un même gouvernement; ce principe ne ferait donc autre ohosie que de consacrer l'état de choses ei.isSant ; mais, nous pouvons admettre que la presse et les gouvernements de France e£ d'Angleterre qui ont, d'abord, employé ce terme et W il son qui l'a adopté, ont voulu, ceux-là avec le manque de précision dans les concepts, qui est leur moindre défaut, celui-ci, avec l'incohérence d'esprit que nous avons constatée chez lui, entendre par là les affinités de race et de langue, et nous déclarerons volontiers, alors, que nous considérons ce principe comme inattaquable et que l'application maladroite qu'on en a voulu faire aux populations de l'Alsace-Lorraine qui, allemandes de nationalité depuis 46 ans, sont allemandes depuis toujours de race et de langue, ne lui enlève rien de sa valeur. Rien n'est évidemment plus légitime que 1© déair d'une population de faire partie d'une nation qui parle la même langue et qui possède les mêmes traditions et nous devons espérer que ce principe trouvera une large application lors des négociations de paix. Cette application nie pourrait-elle être généralisée, étendue à tous les cas qui se présenteront? 11 n'y faut point songer; ce principe se trouvera fréquemment en contradiction avec d'autres principes tout aussi respectables; il ne s'applique aisément, du reste, qu'aux territoires habités par des populations homogènes et ne peut avoir aucune valeur pratique dans les pays balkaniques, par exemple, dont la population est, dans la plupart des contrées en litige, un mélange, à parties presque égales, de deux ou trois races différentes. Le second principe préconisé par l'Entente, celui des conditions pénales ou expiatoires à imposer à la nation coupable d'avoir provoqué la guerre,nous paraît aussi marqué au coin du plus pur esprit de justice; il nous paraît incontestable que le gouvernement, quel qu'il soit, qui n'a pas craint, dans tm but égoïste évidemment, de déchaîner sur l'Europe l'effrayante catastrophe que l'histoire nommera probablement la guerre de 1914, mérite un châtiment exemplaire et que la nation qui a supporté ce gouvernement et toléré ses agissements, que ce soit aveuglément, insouciance ou complici fé.ne doit pas non plus étire ménagée; que si,pour de» raisons d'humanité, par esprit de conciliation ou pour éviter de semer des ferments de haine, co ee voyait enclin à user de clémence, ce serait du plus détestable exemple' et n© servirait qu'à encourager d'autres nations, d'autres gouverne-méats, dans cette voie criminelle. J1 est Incontestable que l'attribution de la re>s- ponsabilité du déchaînement de la guerre aux puissances de l'Europe Centrale, faisait partie intégrante du plan de campagne élaboré contre elles par les puissances de l'Entente; elle en constituait même une des parties essentielles et semble avoir été conçue avec plus de soins, de talent et de compétence que les parties militaires et économiques; les nations de l'Entente poseraient, du reste, pour une action de ce genre, un arsenal des mieux outillés : la puissance énorme des presses française et anglaise, la dispersion des journaux de oes deux nations dans le monde entier et l'importance de leur action ainsi que de celle de leurs agences d'information et la concentration, au pouvoir de l'Angleterre, de la plus grande partie des câbles transooéaniques, conspuaient des moyens d'action d'une valeur exceptionnelle; l'Angleterre pensait biein, aussti, couper l'Allemagne et l'Autricthe-Hongrie de toutes communications avec le restant du monde; comment la vérité se s rait-elLe fait jour? Les Puissances Centrales devaient être vaincues en peu de mois, sans avoir même pu élever une protestation ; on aurait peut-être même pu faire accroire à ces nations elfes mêmes qu'elles avaient été trompées par leurs gouvernements. Avec la tournure que prirent les événements, les choses se compliquèrent bien quelque peu ; on n'avait, dans la hâte mise par le gouvernement belge à évacuer Bruxelles, pu penser à tout et on avait laissé traîner quelques documents compromettante, mais ciela n'avait guère d'importance, tout mauvais cas est niable, ç^la servirait de leçon pour l'avenir, aussi n'avait-on rien laissé derrière .soi à Paris lors de l'exode à Bordeaux en 1914, ni à Belgrade, ni à Nisch, ni à Cettigne en 1915; mais à jfétrograd, quel danger pourrait-il y avoir là? Il serait temps d'y penser lorsque l'ennemi en serait à cinq ce® <, kilomètres. Mais qui aurait pensé à une révolution? Et que les insurgés iraient fouiller dans les paperasses du ministère des Affaires étrangères, et qu'ils ne sauraient taire ce qu'ils y ont vu, et que cela transpirerait si bien que le Comité des ouvriers et soldats exigerait la publication des traités qu'il est impossible de publier, pairce qu'ils dévoileraient toute la conspiration contre l'Allemagne et contre la paix, et comment la guerre a été préparée et comment les associés s© partageraient les dépouilles des vaincus? Et qu'il faudrait refuser cette publication et que cela serait considéré comme un aveu? Et qui aurait pensé qu'on parlerait de ces traités aux socialistes français envoyés pour fraterniser avec leurs camarades russes, et qu'ils reviendraient en France avec la puce à l'oreille et que cela amènerait le chef du cabinet français à faire des aveux au sujet d'un de ces documents, et que le chancelier allemand ferait des révélations au Reichs.ag sur oes aveux et que Ribot répondrait à cela par un démenti qui ne ferait que confirmer l'affirmation du chancelier? Et qui aurait pensé que Soukhomlinoff, le ministre de la guerre, et Januschkewitsch, le chef d'é-tat-major de 1914, allaient être mis en jugement et qu'ils auraient été interrogés et qu'ils auraient révélé comment ils avaient poursuivi la mobilisation malgré le contre-ordre du Tsar et rendu ainsi, de leur propre mouvement, la guerre inévitable et qu'ils auraient révélé que le Tsar avait contreman-d'é la mobilisation à la suite de la réception d'un télégramme où l'empereur d'Allemagne l'assurait du fait qu'il ne lui garderait pas rancune, pourvu qu'il arrêtât 'a mobilisation ©t que les bonnes relations seraient reprises comme s'il n'était rien advenu; et qu'ils auraient ainsi établi que, sans leur criminelle intervention, la guerre aurait été évitée, et cela parce que Nicolas II avait cédé aux objurgations de Guillaume II ; et qu'ils auraient ainsi prouvé irréfutablement que l'empereur avait fait tout ce qui était humainement possible pour maintenir la paix ? Et qui aurait pensé que Januschkewitsch aurait avoué avoir cherché à tromper l'attaché militaire allemand en lui affirmant sur l'honneur qu'il n'y avait pas mobilisation, tout en ayant en poche le décret qui l'ordonnait, établissant ainsi que l'on cherchait à endormir la vigilance de l'Allemagne par des semblants de négocàatiens afin die l'assaillir à l'improviste et indiquant bien aussi de quel bois était faite lia proposition de conférence de l'Angleterre, et que l'Allemagne avait parfaitement raison lorsqu'elle affilait avoir retardé sa propre mobilliLfition jusqu'à la plus extrême limite et ne s'y être décidée qu'après s'être rendu compte du piège qui lui était tendu et du péril auquel une plus longue temporisation l'exposerait ? Incontestablement, celui des partisans da l'Entente qui aurait prévu tous ces faits, se serait bien gardé die faire mention du principe des conditions pénales, mais cela, non plus, n'enlève rien à sa valeur. A quelles nations et dans quelle mesure ce principe sera t-il appliqué? En règle générale, il ne trouve son application que lorsqu'il concorde avec le septième et dernier des principes énoncés : celui du droit du vainqueur, dans la mesure où celui-ci est applicable et sous réserve de l'observation des autres principes, pour autant qu'ils trouvent leur application aux cas qui se présentent. On peut être certain, en tout cas, que les Puissances Centrales n'en feront pas, éventuellement, l'usage draconien que s'en promettaient les puissances de l'Entente; mais, on peut être certain aussi, que, par la force même des choses et nonobstant l'esprit de conciliation qu'el)es pourraient montrer, elles appliqueraient ce principe avec d'autant plus de rigueur que leurs ennemis auront mis plus d'obstination à user de leur dernier moyen d'action, à épuiser leur dernière chance, à risquer leur dernier atout. Il est certain qu© l'Entente aurait pu faire la pîix en décembre dernier, avaai que les Etats-Unis eussent renoncé officiellement à leur neutralité, à de meilleures conditions qu'à présent, et qu'elle obtiendrait, à présent, à de meilleures conditions qu'après, l'échec décisif de l'assistance américaine. Pour terminer l'examen de ce principe, ajoutons qu'il y aura lieu, le cas échéant, d'établir, le portage des responsabilités et de ne pas oublier,dans c^t ordre d'idées, les nations qui ont prolongé la guerre par leur intervention ni les gouvernements qui ont toléré la propagande de l'Entente, dans leur pays, jusqu'au moment où il était trop tard pour en enrayer l'effet. Le troisième principe fut proclamé par le Congrès des comités d'ouvriers et soldats de toute la Russie; il consacre le droit des peuples à disposer seuls et librement d'eux-mêmes; il fut mis en avant au moment où les révolutionnaires paraissaient se rendre compte du fait que la paix, une paix immédiate, pouvait seule leur permettre de consolider les résultats acquis par la révolution et de se consacrer à la réorganisation du pays sur de nouvelles bases. Miljoukeff, qui était manifeste-mont acquis à l'Entente, venait d'être remplacé par Kerenski, qui ne l'était pas encore, et le gouvernement révolutionnaire, qui considérait comme une trahison la conclusion d'une paix particulière, s'efforçait d'exercer une pression sur les gouvernements des pays alliés pour les amener à conclure une paix générale sans annexion ni indemnité re guerre. Le principe lui-môme est d'une justesse qui s'impose à l'entendement comme la vérité d'un axiome; mais, une Russie victorieuse l'aurait-elle préconisé, l'aurait-elle adopté et appliqué? Ne voyons-aous pas le gouvernement provisoire actuel refuser l'autonomie à l'Ukraine et employer la force -pour réprimer le mouvement séparatiste etn Finlande? Ne l'avons-nous pas vu, il y a peu de temps, prononcer son offensive contre des territoires autrichiens alors qu'il aurait eu assez à faire en tachant de reconquérir ses propres territoires occupés? Ne voyons-nous pas \vilson, qui a aussi préconisé oe principe dans son message pacifiste, exercer une pression sur les neutres en leur coupant les vivres pour les contraindre à entrer, à leur tour, dans la coalition? Est-ce ainsi que l'on comprend le droit de libre détermination des peuples? Ce ne sera, heureusenj«nt, ni Wilson, ni les gouvernants actuels de la Russie qui auront à résoudre k question de* arrangements territoriaux qui mettront fin à la guerre; mais, il s'en faut, cependant, que ce principe trouve une application générale; cette application, de même que celle du premier principe, se restreint aux territoires habités par une population homogène, car, une population qui se trouve en minorité dans un pays déterminé, n'a pas moins de droits que celle qui s'y trouve en majorité, à diécider librement de son sort. Il y aura encore lieu, dans les cas où son application ept possible, de distinguer entre les manifestations spontanées des aspiration® d'une population et les mouvements orées artificiellement en vue de favoriser les visées de voisins intrigants. Dans les limites de ces restrictions, nous pensons que le troisième principe pourra trouver plus d'une utile application lors des négociations prochajnes. L'examen des quatre autres principes fera l'objet de notre prochain article. Kem. LA GUERRE C8fflmnQS$iiis moHi ALLUMAIS BERLIN, 17 septembre. — Officiel de midi ; Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armés du ield-raaréchal général prince héritier Euppiecht de Bavière ; Le temps clair a favorisé le déploiement d'une vive action d'artillerie. En Flandre, la lutte d'artillerie s'est élevée plusieurs fois à la côte et dans quelques secteurs isolés entre le bois de Hout-hulst et la Lys jusqu'au feu de destruction le plus violent. Des attaques d'injanierile anglaise n'ont pas suivi. Seuls des engagements locaux d'svant-postes ont eu lieu, au cours desquels des prisonniers sont restés en notre pouvoir. Au nord d'Ar-ras, la nuit, d'imporiants détachements de reconnaissance anglais ont attaqué, en quelques endroits même jusque dans notre ligne, d'où une con-Ire-altaque rapide a chassé l'ennemi. Près de Samt-Quentin également, les adversaires ont préparé par des attaques inopinées d'artillerie des poussées de leurs éclaireurs, qui ont été rejetées partout. Groupe d'armée du prince impérial allemand: Le long de l'Aisne; principalement au nord-esi de Soissons, puis en Champagne et devant Verdun, l'action de l'artillerie s'est développée énergique-ment. Au cours de plusieurs engagements de reconnaissance, les Français ont perdu des prisonniers.Aviation : Parmi des escadrilles aériennes ennemies qai oni attaqué hier Colrnar à deux reprises, deux avions ont été abattus par une de nos escadrilles de chasse. En outre, les adversaires ont perdu 16 avions. Le lieutenant supérieur Berthold a abattu le 15 septembre deux avions ennemis,- le lieutenant supérieur Sckleic'n, au cours des deux derniers jours, trois adversaires en combat aérien. Théâtre de la guerre à l'Est. Pas d'événements essentiels. Front en Macédoine: La situation ne s'est pas modifiée. BERLIN, 17 septembre. — Officiel du soir : En Flandre activité d'artillerie croissante et décroissante avec combats d'infanterie isolés; sinon, rien d'essentiel. Sur mer. BERLIN, 10 septembre. — Officiel r Dans l'océan Atlantique, dans le golfe de Gas cogne et dans la mer du Nord, quatre vapeurs et un voilier, jaugeant un total brut de 23,000 tonnes, ont été coulés, parmi lesquels les vapeurs armés anglais «Magdu» (7,874 tonnes) et «Roane-ke» (3,755 tonnes), chargé de marchandises diverses; un piège à sous-marins sous l'aspect d'un schooner trois-mâts, uriné de 2 canons'et naviguant sous pavillon suédois. Le capitaine du «Roa-neke» a été fait prisonnier. AUTRICHIEN VIENNE, 16 septembre : Théâtre de la guerre à l'est et en Albanie : Rien de particulier à signaler. Théâtre de la guerre italien : Au sud de Selo, à l'isonzo, des attaques italiennes ont été repoussées. Dans le secteur méridional du haut-plateau de Bainsizza-Heiligengeist, l'ennemi a replis ses tentatives en vue de percer nos positions. Au cours de corps à corps acharnés, nos troupes ont gardé le dessus,- les Italiens ont été rejoulés. Combat d'artillerie près de Gorizia et sur le haui-p'.aieau du Carso. TUfcrCS CONSTANT1NOPLE, 16 septembre. — Officiel du 15 septembre : A l'ouest de Revanduz, nos troupes ont attaqué deux positions ennemies et s'en sont emparées. CONSTANTINOSLE, 15 septembre : A l'ouest de Rewnduz nos troupes ont attaqué deux positions ennemies et s'en sont emparées. SyLGARES SOFIA, 16 septembre. — Officiel du 15 ; Front en Macédoine : Feu destructeur sur certains secteurs du front. Au Dobropo'je, un détachement de reconnaissance tnnemi a cherché à s'avancer. Il fut toutefois décimé par notre canonnade. Sur la rive droite du Vardar, près d'Altschak Mahle, vif duel d'artillerie entre les unités avancées. A la Strouma inférieure, un détachement d'infanterie anglais a été repoussé au pont d'Orlioka, en corps-à-corps. Il a subi des pertes sanglantes. ii'roat en Xtoumanie : Depuis Mahmudia jusqu'à Tulcea, .canonnade dispersée. FRÂléCAlSa PARIS, 16 septembre. — Officiel de 3 h. p. m Au nord-ouest de Reims, un fort coup de main ennemi sur nos postes de la région de Loivre a échoué sous nos feux. La lutte d'artillerie a été assez vive dans le secteur Maisons-de-Champagne-Massiges. Aucune action d'infanterie. PARIS, 16 septembre. — Officiel de 11 h. p. m. : Sur le front de l'Aisne, assez grande activité des deux artilleries dans la région Braye-Cemy. Sur la rive droite de la Meuse, l'ennemi a prononcé une nouvelle attaque sur nos positions au nord du bois des Caurières. Nos feux déclanchés avec précision ont contraint l'ennemi à refluer vers ses tianchées de départ. Sur ta rive gauche, vive lutte d'artillerie dans la région du Mort-Homme. Journée calme sur le reste du front. Armée d'Orient. — Officiel du 15 septembre : fournée généralement calme. Lutte d'artillerie et d'engins de tranchée sur quelques points du front. RUSSE PETROGRAD, 14 septembre. — Officiel ; Sur le front à l'ouest, dans la région de Riga, vers ki côte, après une préparation d'artillerie, deux compagnies russes ont attaqué l'ennemi au sud 'de Pauske, mais ont été forcées de se retirer. Une opération de reconnaissance nous a parmis de constater que les Allemands se retranchent fortement près du village de Melug, après avoir avance leurs avant gardes d'usé verste. Sur la route de Pskof, des troupes russes, appuyées par des bataillons d'assaut, ont brisé la résistance acharnée de l'ennemi et se sont emparée* de la ferme de Kronenberg. Nous avons fait des prisonniers et capturé des mitrailleuses. Dans la direction de Pskof, nos troupes et des « bataillons de la moit » ont avancé sous un violent feu, à 800 pas des positions ennemies depuis le vidage de S p. la jusqu'à Metzie-Rumen. Des troupes russes irrégulières oni occupé Pelbe et ont avancé vers Lemburg. Une automobile blindée a efficacement appuyé cette opération. Par un coup de main irrésistible, nos dtachements d'avanl-gardes ont occupé Kaipen et Sissega® Sur le front en Roumanie le 12 au soir, l'ennemi a attaqué les positions roumaines établies à l'ouest d'Ocna; ces atUques on été repoussées par notre artillerie et nos mitrailleuses. Pour le reste fusillades.ITALIEN ROME, 15 septembre. — Officiel .. Sur le front du Trentin et sur celui des Alpes juliennes, le feu de l'artillerie a été assez violent dans certains secteurs. Près de Log, dans le secteur septentrional du plateau de Bainsizza, nous avons progressé, amé'io. té nos 'ignés el fait des prisonn'ers. Sur le Kars, nos aviateurs ont lancé trois tor-nes d'explosifs environ sur les positions ennemies.. Au cours d'un combat aérien, un avion autrichien est tombé en lammes dans l'Auzza. Les aviateurs ennemis ont péri. AMGLAiS LONDRES, 15 septembre. — Officiel : A l'est de Westhoek, nous avons légèrement amélioré nos positons. Un détachement ennemi a énergiquemeni alttt-qué hier soir le terrain que nous avons conquis à l'est de Saint Julien. Pris sous notre feu de barrage; il a été dispersé. Au nord de Langemarck, l'artillerie allemande a continué à être usez active^ Dernières Dépêches Les combats à l'Ouest. Berlin, 16 sept. — De violentes vagues de feu occasionnelles et des attaques partielles ont interrompu de temps à autre la pause de combat au front de Flandre. C'est ainsi -que les Anglais ont de nouveau engagé, l'après-midi du 15 septembre, à l'est d'Ypres, plusieurs bataillons. Ils ne réussirent à pénétrer que dans une petit nid limité et local a,u nord de la route Ypres-Meoln. Au moyen dia ces attaques toujours coûteuses en hommes et en matériel les Anglais ont en vue des buts plutôt moraux que matériels et tactiques. Par le gaspillage incessant de munitions et 1-^s sacrifices sanglants, on cherche à produire l'impression que l'offensive en Flandre dure toujours et à retarder dans la mesure du possible l'aveu de son écheo catastrophai. Les opérations anglaises à la côte n'avaient apparemment pas d'autre but qu'une pure démonsira-t:on. Aux escadrilles aériennes anglaises, qui ont croisé toute la journée à plusieurs reprises devant la côte flamande, a suivi dans la nuit du 15 au 16 une canonnade en droite ligne des avant-postes allemands.Les espadrilles des aviateurs allemands se sont montrées également actives; des bembe-s ont été lancées sur les camps et les batteries ennemis, et plusieurs grandes explosions ont été observées. Un ballon ennemi a été abattu, en flammes, à la suite d'un jet de bombes. Les Ang'ais n'obtinrent pas davantage de succès lors d'une attaque répétée an Artois, entra la route Arrasi-Cambrai et Fontaine; ils ont subi des pertes re. marquablement élevées. Au front français, l'épusament est encore plus grand. Outre une activité plus élevée de l'artillerie entre Vauxaillon et la ferme de la Motte et une entreprise die patrouilles, qui fut repoussée au Hochberg, il n'y a rien à signaler en fait d'acivité oombatitivta française. Pour caciher cat ®nrêc de l'activité combattive, qui résulte de l'écroulement npide de la dernière offensive en Champagne et au front de Verdun la direction de l'armée française a recours à son vieux truc qui consiste à inventer des attaques. L'information française de ia Tour Eiffel du 15 se-pt&mbre annonce une attaqua française soi-disant réussie sur la rive droite de la Meuse, au nord du bois des Caurières. Cette attaque n'a eu lieu que dans l'imagination du correspondant de la Tour Eiffel. Bn réalité, il n'y a eu aucun combat en cet endroit. Les combats à l'Est. Berlin, 16 sept. — Sur tout le front de l'Est, l'activité combattive n'a été plus animée que par endroits. Des troupes spéciales d'aseaut allemandes ont fréquemment ramené des prisonniers et du butin. La situation critique en Eussio. Pétrogard, 16 sept. (Ag. Tél. de Pétrograd.) — Comme suite aux délibérations çntre le Gouverne, ment et les partis politiques, qui ont duré toute la soirée jusque tard dans la nuit, il s'est produit une détente dans la situation politique, jusque-là très critique. Les listes ministérielles déjà établies seront publiées demain. La détente devient encore plus sensible par le fait que le gouvernement a été simultanément informé de l'arrestation <je Konxi-loff et de ses principaux complices. Le commandant en chef Kêrenski a publié un ordre du jour à l'armee et à la flotte, par lequel il fait savoir quo la rébellion de Korniloff a ébranlé la vie normale au front et il décide que : 1) Toute agitation politique cessesa dans l'armée et l'activité combattive de celle-ci sera rétablie par tous les moyens possibles; 2) Les transports de troupes seront repris sur l'ordre du commandement suprême; 3) Les chefs ne seront pas arrêtés, les tribunaux et procureurs-généraux ayant seuls qualité à cet égard ; 4) Les commandants ne pourront être destitués. L'ordre du jour conclut e,n exprimant la confiance que l'armée qui aux heures de trouble a manifesté au gouvernement provisoire sa fidélité et son entière confiance, se souviendra que la Patrie ne peut être sauvée que par le rétablissemein} de la discipline dans l'armés et par l'union étroite de tous ses membres, La section politique du ministère de la guerre publie une ordonnance concernant les commissaires militaires et les organisations de l'armée, d'où il résulte que les commissaires militaires sont des organes du gouvernement provisoire et que leujr mission est la consolidation de la discipline dans l'armée sur des bases démocratiques ©t révolution, naires. Un commissaire supérieur pour toutes les armées ayant son siège au quartier général et des commissaires spéciaux pour les diverses imités militaires ont été nommés. En ce qui concerne les organisations militaires qui dirigeront toute la vie politique de leurs unités militaires, on y applique, ra le principe du suffrage universel. DÉPÊCHES (Reproduites de l'édition précédente.) Proclamation de la République en Russie Pétrograd, 16 septembre (ag. télég. pétersb.). — A la suite d'une publication du gouvernement provisoire la République a été proclamée en Russie. Pétrograd, 16 septembre (ag. tél. pétersb.). — On annonce de source officielle qu'il a été décidé de concentrer le pouvoir entre les mains de quei-i ques personnes appartenant au gouvernement pro-. visoine en ce qui concerne les questions du gow« veirnement et de la défense, Armée - N. 1067 - Ed. H dlHû ËEHTIflËË Mardi 18 Septembre 1917

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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