Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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25 oktober 1918
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s.n. 1918, 25 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sj19k47k39/
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JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT Vendredi 25 Ce-îsfes'o 1EÎ8. » N° I4SD ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Ixf Abonnement» sont reçus exclusivement par tous le# BWÏBAUX DE POSTES. «ôclametions concernant les abonnements doivent «* $ > j&sdes exclusivement au bureau de poste qui a âéÏÏvnLj'ifooRn ein ent. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois 2 mois 1 mois • Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. S.OO TIRAGE : -S25.0OO f5sr jssaïr «^tt'^i]aBB8Bmœr55gsggsg6S6SiaMamit5nggBcagm5Bi Vènir idl 25 OaiaSra lâîS. • M» Î4S9 r"^14,1' >,T7w"i^-'1 — n"T*7 AftsTONCES Faits divers et ligne, fr. 500 Nécrologie • ,300 Annonses commerciales ! ^ ! 2.00 Annonces financières 2.00 PETITES ANNONCES. « • La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente s BRUXELLES, 33-35, rue de la Câserna TIRAGE s 123,00-0 par Joa? L'Organisme des Etats-taiapoos Vers le milieu de 1916 partit à La Haye, che; Martin us Nijhoff, une brochure d'une centaine de pages, en langue française, intitulée : « Essai d'une proposition de paix : l'Organisme des Etat s-tampon s gardiens de la Paix®. — Ua heureux hasard vient do nous mettre ces jours-ci» « Bruxelles, en présence de l'auteur de cet écrit, M. M. D. Horowitz, un pacifiste néerlandais qui haibite Anvers depuis 35 ans. Au moment où le problème d'une paix durable, ainsi que la question de la Société des Nations se trouvent à l'ordre du jour, il nous a paru intéressant de recueillir de la bouche de l'auteur quelques données concernant le projet de pacifisme pratique qu'il avait eu le courage d'élaborer et de défendre au moment où les passions belliqueuses étaient à leur apogée. — « Ma thèse, nous expliqua M. Horowitz, s'inspire de cet esprit d'impartialité qui est de rigueur dans l'examen scientifique de n'importe quel problème. Eliminant dans ma brochure les causes apparentes et les prétextes de la guerre mondiale, j'en arrive à conclure que les difficultés qui présentement s'accumulent encore devant l'oeuvre de pacification sont dans leur essence identiques aux difficultés qui engendrèrent le conflit européen. Je me suis toujours refusé. à voir dans le panslavisme ou le pangermanisme, dans le panislamisme ou dans le pan-jiugwïsme, dans l'idée de revanche ou dans celle de la suprématie économique la cause déterminante de la guerre ; c'étaient là des programmes maxima, dont n'étaient solidaires, en temps de paix, dans. l'immense majorité des cas, ai les peuples, ni les gouvernements responsables ; programmes d'une minorité rétrograde, réactionnaire et impérialiste, qui n'ont prise Sur les masses qu'à la faveur de la psychose spéciale qu-e crée le champ de bataille. — Non, le gratnd coupable en l'occurrence, le facteur morbidequi empoisonna l'atmosphère européenne, ce fut la défiance internationale, produit d'hérédité et d'éducation, produit d'instinct et d'inspiration, dont l'Europe entière, démocratique autant qu'impérialiste, porte la responsabilité, et qui avait lancé l'ancien monde dans le dédale dès armements, qui avait créé la dangereuse fiction de l'équilibre européen, pur équilibre d'antagonismes et de canons, et qui avait suscité le jeu néfaste des triples alliances, des quadruples ententes, da la politique <fencerclement et de la pénétration prétend-Sinent pacifique. Cette même défiance internationale qui, à la veille de la guerre, fit échouer toutes les tentatives de conciliation et d'arbitrage, se dresse aujourd'hui encore comme l'obstacle le plus sérieux à une paix durable. JEt l'unanimité mise par les adversaires, des 'dieux côtés de la barricade, à proclamer hautement que la gu-o-re qu'ils mènent, est une guerre de défense, dérive également de cette défiance internationale, qui, réduite à sa plus simple expression, consiste à ne pouvoir se résoudre à présupposer chez le voisin les mêmes^ intentions pacifiques, que l'on s'attribue si sincèrement et si complaisomment à soi-même. Ce point établi, le problème de la paix durable se réduit pour mei à la qrestion fondamentale: comment cette défiance se muera-t-elîe en une confiance réciproque, où l'idéal de droit prime l'idéal de force? La voie naturelle, celle de la réconciliation qui . ramènerait la confiance dans le cœur^des anciens adversaires, est totalement obstruée par la violence, des passions déchaînées, passions que les belligérants ont soigneusement entretenues pour les besoins de la cause. Puisque la méthode naturelle est tenue en échec de par l'imperfection humaine, il faut avoir recours à une méthode artificielle pour sortir de ce cercle vicieux de la méfiance iir;er-nationaSe dans lequel le monde se tW. :at ---"•La- iïi-'.io Le"tjtîe j'ai préconisée il v a trois ans envisage, dans ,ce dessein, la création d'une police de la paix intereùropéenn'e, qui déchargerait les grandes puissances du fardeau de la défense nationale et inaugurerait et faciliterait l'ère du désarmement progress é. Ma proposition . était simple et radicale ; elle s'adaptait à n'importe quelle œuvre d'arbitrage international ; elle' s'adapte avec une facilité étonnante à l'œuvre de la Société des Nations, qu-a l'autorité d'un Grev, d'un Czernin, d'un Wilson, d'un Erzberger pa troone à l'heure présente. Cette police de la paix consisterait dans un organisme ^englobant l'ensemble des Etats-tampons de l'Europe, le sens du mot Etat-tampon s'&a'rgis-aant#notablement par le fait que j'a tri-bue à la notion des Océans une importance égale à celle des. territoires. L'organisme des Etats-tampems serait donc chargé de veilier à la paix européenne, avec mission de mobiliser conjoin-temenît et en quelque sorte automatiquement, elfes qu'en un point quelconque de l'Europe un diriger pouvant menacer la paix surgit, c.-à-d. ! dès qu'une puissance quelconque ayant un objet d«_ litige avec une autre puissance ferait des préparatifs de mobilisation au lieu cîe soumettre son cr.s à. un tribunal d'arbitrage. La constitution de l'organisais *deï Etats-tampons n'e ige aucun apparat extraordinaire: du moment où les grandes puissances se déclarent prêtes à sanctionner autorité et que les Etats-tampons sont prêts à en assumer la tâche, l'organisme se taon# virtuellement constitué. Chaque unité d'Etats-tampons apporte l'appoint de s^s arme-mats, auquel Rendrait s'adjoindre l'excc'd n' en armements des grandes puissances au fur et à m-arur-e des progrès du désarmement successif. A la tête, un comité d'action central, formé par les délégués des ministères de la guerre, de la marine et des affaires étrangères de chaoue Etat-tampen, faisant fonction d'é.at-major dê l'organisme, avec un comité délibératiî où s'iraient représentées toutes les puissance?" grandas ou petites. . Le budget serait couvert par l'ensemble .ies puissances, au prorata d-e la ino eane de leur budget de guerre des dix dernières années. Dans mon ouvrage, en 1915 donc, je proposais, à titre d'exemple, un organisme composé des Etats suivants au Nord: la Suède, la Norvège et le Danemark; à l'Ouest: la Hollande, la Belgique, la Suisse, la Lorraine autonome, la Portugal; au Sud: la Serbie, le Monténégro, la Bulgarie, la Grèce, avec au Sud-Ouest, la Palestine autonomeà l'Est: la Roumanie et la Polo -c-autonoma. Aux trois Elats autonomes de la Pologne, de la Lorraine et de la Palestine que je prévoyais en 1915, j'ajouterais aujourd'hui sur le front oriental, la Finlande, et au besoin, te! autre Etat-tampon auquel le règlement final de la questiop russe pourrait aboutir, en m'inspi-rant toujours du principe gvnéral (p. 78) que j'ai énoncé : « Si la création d'un ou de plusieurs nouveaux » Etats-tampcms apparaît comme une réccis-siîé, » il . faut que cette nécessité soit basée, à la » fois, sur la lacune nationale, que ce nouvel » Etat vient combler dans l'aréopage des n.r 'o-» nalites de l'Europe, et sur la lacune interna-» tionale., que cet Etat vient combler dans ia » continuité des Etats-tampons réunis en oi'ra-» nismo de la paix ». — Croyez-vous que cet organisme soit suffisamment puissant jiour impof r la paix à l'Europe? demandons-nous à. M. Borowitz. — La puissance effective de l'organisme constitue le critérium prircipal de sa valeur Mais d'urne part, la force effective de l'ensemble des Etats-tampons est ^ supérieure de beaucoup à la sommation ar..htnétique de ses unités, grâce au principe de coopération, grâce au développement rongritix'inaî ctes territoires de l'organisme, grâce au profil interminable des côtes, comme bases de sous-marins. En outre, l'organisme jouissant dun certain nombre de prérogatives internationales., aurait le droit de faire passer ses forces policières à travers tous territoires neutres, si les nécessités de mesures répressives l'exigent. Enfin, la collaboration de toutes les puissances lui est acquise, ne fût-ce eue sous la forme du boycottage économique et du blocus des vivres et matières premières. Mais abstraction faite de ces arguments d'ordre matériel, il est, d'autre part, une considération d'ordre moral dont l'importance est capitale : c'est que le principe fondamental sur lequel est échafaudé tout l'organisme consiste à admettre aue dans tous les pays, et diez toutes les nations, une fois l'intégrité territoriale garanti®, le désir da maintenir la paix domine toutes les visées bellioueus.es. Ce principe admis, l'efficacité du système se ta-ouve décupjoô, du coup. Par analogie avoc ce qui se passe dans la police communale de chaque pays, qui, bien que ne dispesae-t que d'effectifs restreints, protège pourtant la totalité des concitoyens, parce que dans son rôle essentiellement préventif et subsidiairement répressif, elle sait pouvoir compter sur la volonté commune des citoyens d'observer la loi, de même l'organisme des Etats-tampons, se basant sur le désir commun de .conserver la paix, sera en état d'exercer son action policière avec un déploiement de forces relativement limité. Quant l'ensemble des concitoyens d'un pays s'accorde pour enfreindre les lois, en cas de révolution donc, aucune police n'est de taille à lui résister ; et de même si toutes les grandes puissances veulent à tout prix se lancer dsns une guerre mondiale, aucun organisme policier, fût-il dix fois plus puissant que oelui que je propose, ne saurait s'y opposer victorieusement. Si, au contraire, nous tablons sur les intentions pacifiques d1? l'Europe, la force inhérente à l'organisme projeté suffira amplement à la tâche, qui consiste à veiller au statu quo territorial européen. — Les petits Etats voudront-ils se charger de cette mission ? — Ils no sauraient hésiter. Pour eux, l'organisme apporte la p-arantie de leur souveraineté nationale, de leur indépendance. Le rôle international qui leur est assigné les sauve du néant où cette guerre, ou une guerre qui suivrait, menace de les plonger. Sortant de la fiction d'Etats neutres et d'Etats neutralisés, — neutralité de fiction tant qu'elle ne repose p?s sur un système de défense approprié — nous aboutissons à la réalité des Etats neutralisants, qui, de passifs, deviennent actifs. Au lieu de rester le jouet politique ou Le pantin économique des grandes puissances, l'Etat-tampon devient un agent actif, pacificateur par excellence, de taille aussi à se faire respecter à la faveur du pouvoir répressif qu'il représente comme membre du grand organisme. Si je parle du Tcle répressif de l'organisme, c'est que la prudence notts commande d'envisager toutes les éventualités. Au. fond cependant, je suis persuadé que l'organisme une «fois ciéé et investi de l'autorité et de la force nécessaires, son existence seule suffira à ramener la sécurité et la confiance internationales ; l'influence préventive de l'organisme suppléera à toute action répressive. Te suis convaincu intimement que si, préalablement à toute question d'armistice et d'évacuation, les partis en présence s'étaient mis d'accord sur le principe de la création de l'organisme des Etats-tampons gardiens de la paix, conçu comme l'exécutif, comme le nouvoir sanctionnant d'une future Société des Nations, je suis convaincu, dis-je, que l'Europe aurait pu s'épargner le spectacle actuel de ce laborieux accouchement d'urne paix qui court le risque de sortir étouffée du corps de sa mère ». Or H. — ■ »g>-3 ■ LR GUERRE Communiqués OWlgîqIs ALLEMANDS Théâtre da Sa guerre à l'Ousst BERLIN, 71 octobre. — Officiel: Dans la déclivité de terrain de la Lys, les combats fcrliels -perdurent. Ari swl-otiest de Deynze, la 52e division de réserve réfutée qui dtftiis le l 'f octobre se trouve journellement en combat, commandée -par le lient ensuit général Waldorf, a repoussé des attaques réitérées de l'ennemi sur la route de Deyvse à Wtireghe-in. Des deux côtés de Vickte, nous nous somme!, écartés quelque -peu de l'adversaire l a-van l-de r ni ère nuit et avons repoussé l'ennemi Qi'i- avait tittagiié hier dans la région de Katte Jfaat. Dû côté ennemi, des campagnards belges ont pris part à ces combats.Tov.mai et Valenctennes ont été exposées an feu des Anglais. Combats d'avant-postes couronnés de succès près du Tovrnai, dans la déclivité de l'Es catd. Des deux côtés de Sclesmes et de Le Cateau, i les Anglais, ont repris leurs attaques, visant des buis étendus, sur un front large d'environ 30 AU. à l'aide de "divisions fwaichameni engagées. Au fond d'ilasfres, leur premier assaut a éclwué de grand matin, fin cours d'attaques réitérées^ ils poussèrent de l'avant dans le courant de la toicr-«••e. des deux côtés de lion:cries -usqtie dans la région de St-MarUn et de Sall-ch.es, et au moyen de quelques fractions de troupes jusqu'à Beau- , dignieS. Ait centre du frent de bataille, nous avons enrayé la marche de l'ennemi assaillant des deux côtés de li~~route romaine. Le Catedu-Bavai, Sur la ligne Poix-Bousies. Au sud de Bou-sies. nos troupes cyclistes, qui s'étaient déjà particulièrement distinguées au cours des derniers combats, ont empêché l'adversaire de progresser plus avant. Au Sud-est de Le Coteau, de rradti- ! pies assauts de r advenait* dit complètement échoué. Des régiments du Schlesivig-H olsiem, mecklembûurgeois, hansiatiçues, et wurtemùer-geois, ont*maintenu, eu dépit d'urie supériorité numérique adversaire colossale, leurs position s entre Pommereuil et Cotillon. Le régiment de ■ fusiliers n. 12:!, sous les ordres (Le son commandantle colonel von Alberti, s'est particulière- , ment distingué en cet endroit. Au Sud de Cas- : tillcn, les attaques déclanchées contre le canal de la Sambre à l'Oise furent tenues en échec de- , vaut ce dernier SouS notre feu Combats tnteT-mi'ients d'artillerie entre Oise et Serre, suivis d'attaques ennemies, sur la rive septentrionale de la Serre, qui furent repoussées par notre feu . et en contre-attaque. L ° ■ attaques part'elles de l'adversaire contre le secteur de Souches, au rio-d de Pierre pont, ont échoué'. Le vidage de j Montcornet. dont la population est très den&e et J qu. est bondé de réfugiés, se trovve exposé ou | violent feu des Fraxcei.s. A l'est de l'Aisne Vennemi s'est, borné hier à j de très fortes attaques partielles, appuyées par un jeu violent. Des Bavarois el des Wurtcmbfr-geois, ains. que des pionniers unir le ni bf.rge -jis, ont gardé la hauteur au nord, de Veu,: ers. en dépit d'un quadruple assaut. A l'est de Vouaiers, des fractions de la Ire division d'infanterie de la garde, commandées par le major comte von Eulcndttrg, se sont particulièrement distinguées an cours^'des derniers combats. Le poids principal 'du combat a été supporté par le régiment d infanterie n. 17. qui s'est de nouveau particu-lièremmt mis en vedette. Sous les ordres de son co y,r.andant, le major Steobe. Sur tes deux rites de la Meuse, les attaques des Américains ont de nouveau revêtu une assez grandi envergure. Débouchant des forêts de Ban-t/.etille et du nord de Cttnel, ils s'élancèrent, avec des forces considérables et guidés par des chars blindés, contre nos lignes. Ils furent re-poussés et subirent de lourdes pertes sous r-otre feu concentrique. A l'est de la Meuse, de violents combats pour la possession des hauteurs boisées des deux côtés de la route Commenvoye-Dumvil-lers, duraient encore hier Soir. Au cours d'âpres combats et de cor.tre-att^jues fructueuses. des bataillons brandenbourgeois et saxons ont rejeté les Américains Qui s'étaient élancés à plusieurs reprises à l'assaut. Théâtre de !a r".2-}':ro ati S'.id-F.st Au cours de violents coi bats alpins, t.os arrière-gardes ont assuré l'occupation de '■■•uvclles p t'ons des deux côtés de Paratin. BERLIN, 23 octobre. — OU'iciel : Combats partiels cri Flandre. Des deux côtés de Sotesmes et de Le Cai au, nous avons anéanti de nouvelles tentatives dr p-reèa des Angle, s. Les violents combats se sont terminés dans la ligne Saint-Martm-Seuv lle-Bousies-Ors-Cùl.tlon. Sur la riue septentrionale da la Serre, des deux côtés de Bonsies et à l'ouest de Grand-pré, des attaques {raaçaises et de très violentes attaques américaines ont échoué. La ;-uerra sîas-r-îarsna BERLIN, 2i octobre. — Officiel : Dans le courant du mois de septembre, les Puissances centrales ont eov/é environ MO,000 tonnes de jaiiga brute du tonnage marchand utilisable pour nos ennemis. D'après de m "ve!l s informations, SC,000 tonnes onl été en outre ramenées, ave de çrav 's avaries, dans les ports ennemis, du fait de nos mesure« belliqueuses. AUTRICHIEN VIENNE, ÎS octobre. — Officiel de ce midi : Tiiéâ'ro £Is !a Kowr9 italien Activité générale de l'artillerie et des aviateur ennemis tout le long du front. Théâtre de la guerre dans les Balkans Celles de nos troupes qui se battent en Albani approchent de la frontière albano-montinêgrine. Su la Morawa occidentale et au nord de Kn/jevac, le combats d'arrière-gardes continuent. L'ennemi tenté de franchir la rivière près de Kraiova; il échoué. » FRANÇAIS PARIS, Si octobre. — Officiel de 3 h. p. m. : Sur le front de l'Oise, l'octfvité des deux arti\ leries s'est maintenue vive au cours de la nuit. L buhn capturé par les troupes de la première armé dans les combats des 1T et vl octobre comprent SI canons, une centaine de mortiers de tranchée, d nombreux canont d > 3S, plus 'de 700 mitrailleuses des dïpôts de munitions et un matériel de, guerr de toute sorte. Sur le front de la. Serre, l'enncm continue à se montrer vigilant et s'oppose par se feux de mitrailleuses aux tentatives de franchisse ni'-nt de la Serre et de la Souéhe. Plus à l'est, no. troupes "ont réalisé des progrès entre Pizy-le-Comh et La Thour et fait des prisonniers Nuit calmi sur [P Tcste au flonl PARIS, îs octobre. — Oficiel de 11 h. p. m. : Viande aelin té de l'artiUeris sur le front, dt l'Oise. Entre l'Oise et la Serre, nous avons gag"t du terrain au nord du, CatTon-du-Temnle et port: nos lignes jusqu'aux lis'ères d<■ Ch"vrcs s-les-Dam-s Plus à l'est, nous avons enlevé un bois énerqwue ment défendu nu nord-ouest de M-shrecourt-R che court. 150 prisonniers sont restés , n!re nos mains Des combats achai-nés ont eu Veu au cours de le journée sur le front de la Scrreiet de la Souche Nui unités, brisant la résistance d<- l'ennemi, ont réuss à déboucher entre Freidmon/iCohartUie et Perre-pont et à sp maintenir sur la r ve est à la hautevi de ta ferme Brazicourt. malgré une forte contre-attaque ennemie. Au sud-est de P zy-lc-Comte, elles ont accentué leurs progrès ^ fest & t'Aiine, la lutte se maint' rit rive dans la rérfon de Vouzicrs L'ennemi a attaqué le village ne T"rron el nos- positions à l'est de, Vandy, Il a été repoussé auee drs pertes sérieuses entre Cl'zy et brnndnré Vous nous sommes em >ar*s du moulin dt\ Benurepaire en faisant des prisonniers. R!en à signaler sur le res'c du front. DERNIERES DEPECHES vers Ta" paix Arrivée do la note aiÇersartde à Washington Amsterdam. 22 oct (Officiel) (Reuter). — L< texte de .la note allemande >st pi-v-nu auiour-d hui à l'am>hîLSc;3 de s lusse We s h in irton Une flérfaratiçrî dis s?e?eftstî»fe sur les «ju^st-on; danoise, polena'so et Ei|aci&mie-{orrs<ln9 Berlin, 23 oct. —. Au cours de la séance du kcichstag tenue hier, le ^viop-ohanceli-er von Payer a déclaré crue le e-oufer.ienient -ferait de-main des déclarations au lu'-et d-as questions polonaise, danoise et a'saciegre lorraine. Pas de note tsanoîae 22 oct — De la «Gazette générale de J Ail', .magne du Nord»: D $ nouvelles publiées pe.r différents journaux affirmaient 'l'envoi, a'i gouvernement impé al, par a Danemark, d'une no De. qui, bien que rédigée e: termes lovaux, re venait à certaines c auses d'-in traité conclu entre 1860 et 1870. non enco;: * mises en vigueur jus nu'ici . et qne FAl'em^g g» éta$t. ousair-on. V, 'i - ■' '■ woaJq r éUxÏLcr. Or, nous pocVons ck-.-taxer en oppoe.-tion à rçs rumeurs, que le Efouvemement du Danemark n'a pas adroïsé de note à celui . d'"l'em-i.gne et n'a pas non plus saisi ce dernier d'aucune autre objection de forme quelcoiseiu;'. relativement à a question du Schleswig-Holstétn Gp nierai russes Pétrograd, 22 oct — De la «Krasnaja Gae-era» sous le titre de «Jusqu'au bout» : Les impérialistes réunis ne veulent point signer la paix avec l'Allemagne avant que celle-ci u-e soit complètement écrasée, mais leur rapscité aboutira à ceci que les peuples épuisés par la guerre; de France, d'Angleterre et d'Italie, se souîèvesxnt égaSèment La formule bourgeois-e «La guerre jusqu'au bout» aboutira à la destruction complète de. la bourgeoisie LE DISCOURS DU CHANCELIER l.a pressa allemande Hambourg, 23 oct. — Des «Hamburger Nach-richten» : Le gouvernement actuel juge-t-il qtie l'avenir allemand. serait assuré et défandû par la Ligue des Nations dàaprès Wiison ? En somme, il est responsable devant le pe< pie, et notre intention n'est pas de lu: susciter des obstacles Seulement, observons que le but de guerre consiste, pour tous les Allemands, à maintenir la patrie intacte, v compris ceux faisant partie du groupe en majorité depuis 1c- 19 juillet 1917 et détenteur du gouvernement depuis le 30 sep-iem-T)re. Il ne faudrait pas qu'on portât atteinte à cette immuni :é des frontières allemandes. Il suffit de se remémorer les événements des deux dernières générations, d'avoir constamment sous les yt-.i 3'lieri âge patrial à sauvegarder, l'avenir des enfants et petits-enfants, qu'il r.e s'agit pas de sacr fier au bon ou mauvais vouloir d'autres nations. Une pa>x par le droit dôit asfiu.rer les droits du peuple allemand et lui garantir une patrie allemande absolum„nt intacte. La presse viennoise Vienne, 23. — Les journaux commentent ie discours et les débats au Reichstag. On lit dans le cNeuc-r Wiener Tageblaît» : Ce discours no restera pas sans influence, grâce à son ton approprié et à la haute conception politique dans les pouvoirs conférés an gouvernement du peuple allemand, et ses effets seront ressentis non seulement en Allemagne, mais aussi dalis le restant du monde. La o/.eit» s'exprime ainsi: Si les démocrates d? i;Ouest, avec tous leurs efforts en vue d'à-, beutir au droit des peuples de disposer d'eu;;-' mêmes sont sincères, on pourra dire que l'Aliéna;..\n.e a complètement réalisé les conditions posées par ses adversaires. De la «Reichspost» : Le prince Max de Bade-, dont le discours est, dans chacune d° ses phrases, inspiré par l'esprit prévalant dans l'Empire, se donne sincèrement de la peino pour adoucir, au public allemand, l'effet do la brutale réalité. De l'«ArbeiteT7eitu,ng» : Ce ne sont pas seulement. les nouvelles dispositions constitutionnelles qui ont provoqué la suppression do l'ancien rég-me; il v a aussi un nouvel esprit vital, uu esprit corrélatif aux meilleures traditions de peuple allemand: c'est l'esprit juridique. De i'iOesterreichisch-e Volkszeitumg» : Les déclarations du chancelier de l'Empire ne peuvent guère manquer d'agi-r sur la réponse du piési-dent Wilson, qui a proclamé sa volonté d'aboutir à une paix compatible avec le droit, en conformité d'ailleurs avec l'idéal de ses propres aspirations. / La presse hollandaise La Haye, 2-3 oct. — Le «Nieuwe Courant» signale le ton . conciliant de la réponse allemande et ajoute qu'elle laisse encore quelque espoir; il ne croit pas toutefois à une conclusion d'armistice,^ et conclut que celle d'une paix par le droit dépend de la situation militaire. Pour finir, dit-il, la note manifeste bien le courant démocratique . actuel., et il y a lieu de se réjouir de la décision prise quant à la guerre sous-marine.Le «Vaderland» espère que Wilson ne voudra pas appliquer à l'Allemagne le point de vue adopté pour l'Autriche; il demande quel empêchement Wilson peut bien voir à la conclusion d'un armistice ; il ne croit pas à l'institution d'une commission neutre et estime, par contre, que l'Amérique se déclarera satisfaite de la décision au suéet de la guerre sous-marine. I.e «Maasbode» voit dans la note ds Réponse un bon facteur futur pour la paix, malgré la dureté de la note à l'Autriche, dont on ne se croirait pas en droit d'attendre un bon résultat ajoute le journal néerlandais. Le «Nieuws van den Dag» constate le surpre naai/t degré de conciliation de la part de l'A lie s magne ; la finale de la cote est bien sentie, dit il, mais elle -ne va pas encore assez loin. La ré pons-e de Wilson réduisait à l'impuissance le: « efforts pacifistes de l'Autriche ; la débandade es r à craindre pour l'armée de cette dernière ; pa s contre, la retraite allemande rue présente au cm i des caractères d'une débâcle. 3 . Le «Rotterdammer» estime que la ferme résolu tion des socialistes allemands finira bien pa: donner à réfléchir à Wilson. LA SITUATION A L'OUEST s Mise aïs point Berlin, 22 oct. — On lisak textuellement, dan: t le communiqué français paru hier à midi 35 : ■ « Des combats opiniâtres ont eu lieu sur le , plateau éïevé situé à l'est de Vouziers. Les Al-- lemand-s v entreprenaient plusieurs contre-atta-i ques à l'aide de contingents considérables, mais s les Français ont tenu tête avec succès à tous ces assauts et sont demeurés en possession de î leurs positions ». ï Or, il suffit le lire le communiqué officiel pu-i blié aujourd'hui par l'armée allemande, et aux termes duquel les Allemands ont de nouveau arraché à l'ennemi les hauteurs situées à l'est ■ de Vandy, entre Bullav et Chestres, ainsi qu'au i nord de Falayse, et les ont maintenues, e<n dé-! pit des fortes contre-attaques de l'adversaire. Celui-ci falsifie ses rapports, parce qu'il n'ose pas avouer à sa nation, à présent plutôt accoutumée à des comptes rendus victorieux, la défaite subie grâce à la bravoure des défenseurs. Critique miïiiaire française au sujet de ia situation 'Berlin, 22 oct. — D'après un télégramme envoyé de Genève au «Berliner Tageblatt», la critique militaire, en France, appelle l'attention sur ce fait qu'à . présent l'intérêt des combats a son siège principal dans les Ardennes, région qui doit servir de base et d'appui à un mouvement tournant de l'aile nord. Or, cette critiq-i« avoue que la région est brillamment maintenue par les troupes allemandes et que, par suite, l'aile nord pourrait exécuter sa manœuvre et se détacher de l'ennemi avec une rapidité extraordinaire. Le critiqua militaire du «journal» s'exprime en ces termes : Les deux points extrêmes des Aïefennes ont une importance extraordinaire; ce son: la trouée de la Sanvbre et la trouée de Stenay ; les combats de ces derniers jours se concentraient autour de ces deux points et l'ennemi v déployait toute sa force. Les Américains et les troupes de Gouraud doivent y livrer des combats rappelant ceux de Verdun. La bataille est mo.ns violente entre Guise et Le Cateau. L'ensemble du point d'appui allemand tient bon, et Ludendorff peut faire tourner son aile droite plus vite qu'il ne le veut peut-être, et sans danger de la faire trouer.» ; On voit, par ces opinions, le degré da vitesse auouel les Allemands seraient capables de se dégager au Nord Les CDifibaîs à i'Ouesî Berlin, 23 oct. — Pendant que l'évacuation et le raccourcissement du front impliquaient pour l'adversaire de pénibles combats de reconnaissance toujours renouvelés et féconds en pertes, les troupes allemandes, par contre, étaient stimulées à rendre la progression ennemie la plus difficile possible ; leurs détachements, tuta-nt celle-ci avec prudence, pouvaient, en des actions par surprise, amener le dé-.arroi chez l'ennemi. On constate toujours d'ailleurs, chez les sol dats ^allemands, le joyeux entrain quand il s'agit d'opérer en petits groupes, et on voit leur amour-propre excité a des p'-ouesses On a eu ainsi' connaissance, peu à peu, d'actions partielles de plus en plus nombreuses, attestant de l'énergie des troupes allemandes et faisant -voir qu'elles ont toujours leur ancienne vo'cnté combatiive. Le 20 octobre, les troupes du p-énie s'étaient offertes de leur plein gré pour des travaux destinés à provoquer à une écluse du canal, de violentes explosions, travaux qui pourtant devaient avoir lieu scus un feu d'artillerie anglaise des plus intenses A quatre reorises. ce dernier, empocha le travail, mais chaque fois, les intrépides pionniers recommençaient leurs tentatives jusqu'à v aboutir finalement. En un. autre en-elroit,. d'où on était resté sans nouvelles quant au point jusqu'où l'adversaire pouvait bien s'être j introduit par delà les broussailles et les champs de betteraves, le lieutenant Vespers se mit seul en t-viv- Tav«"«a fois le canal à la nturs 1 et finit par rapporter les renseignements voulus. Son régiment s mblait, a un autre rn.--i.ent donné, avoir l'occasion de capturer d-es prisonniers anglais de l'autre Côté, du canal ; immodiate-■ment, d- ux fusiliers Se mirernt à traîner des planches, en guise de radeau, er finirent par capturer e-[activement ces Anglais. En un autre point, ils infligèrent une défaite, en une bataille de mouvements en #règle, à des détache- S monts de cavalveie ennemis, et, chaque fois, ' purent revenir rejoindre leurs troupes avec les informations voulues. Berlin, 33 oct. — Le 13 octobre, première tentative irançaise d'opérer des attaques de plus , grand style dans le secteur de Laon, avec l'intention visible de comprimer le saillant d^s positions qui s'avançait en tête de pont de-vant la Serra. A G heures et demie du matin, décîan- J ch.imcnt du premier de leurs cinq assau-ts qui j durèrent jusqu'à 3. heures ar rès-midi et dont cha- ' cun fut moné à violent renfort de canonnades et de dégagement de brouillard sur l'avant-plan. Toutclois. l'adversaire n aboutit qu'à -de petits succès localisés a.u centre, à Verneuil. ainsi eue sûr la route de Laon à Marie, après des actions partielles distinctes dont l'accomplissement al testait t!a grande^force de résolution et l'énergie 1 des Allemands. C'est ainsi que des canons amenés en avant sous la direction du lieutenant José, purent enrayer par un tir direct nlusieurs vagues assaillantes, toujours en infligeant de fortes pertes à l'ennemi au cours de combats à alternatives fluctuantes. Lorsque, en suite à une puissante canonnade, une partie du personne] desservant était supprimée, les canons continuèrent leur feu, desservis par les officiers eus-mômes. A l'aile droite également, des troupes saxonnes soutenaient jiyec succès un combat dé-ÎSn'S-if. Après que' l'ennemi v avait déjà vainement opéré detr; assauts, l'ennemi parvint à pénétrer dans la ligne à l'a;kf gauche, mais aussitôt un bataillon allemand exécuta une cooitre-attaque si énergique nue son élan vigoureux eut pour effet non seulement de reprendre la position, en totalité, mais encore de capturer à l'ennemi 2 officiers et 140 hommes de la division française. Trpis autres assauts e- écutés par celle- ci, déjà affaiblie, furent enrayés le même jour par la défense saxonne. TFSJR^iement cis terra au Guatimgîa Panama, 22 oct. (Reuter). — Au Guatémala, un tremblement de terre a causé la mort de ISO personnes et de nombreux dégâts matériels. L'exporta':; qd cijjarjère en HailSJïSa On manda d'Amsterdam que le gouvernement néerlandais a autorisé l'exportation de £09 millions de cigares. La Rassis et ia Saissis On mande de Berne que Kilioutine, membre du Soviet supérieur rie l'économie nationale, est arrivé dans cette ville, portent de pleins pouvoirs pour, engager des négociations en vue de la conclusion d'un traité de commerce entre la Suisse et la Russie. Le commissariat russe pour le commerce extérieur est prêt à exporter en Suisse de. Grandes quantités de marchandises, surtout du lin, du cuir et des fourrures. Dans le acs où l'Allemagne autoriserait le transit, il est possible que la Suisse reçoive des quantités considérables de marchandises de la Russie. ■■ ■ ' ■ «ï' 1 ECHOS ET NOUVELLES LE PA2N A partir de cette semaine, le prix de la ration supuWmentaiî* de pain sesra. porté à 4-3 centimes. Le prix de la ration ordinaire du pain sera désormais de 29 cesitimes. Le taux de la ration es* de 330 grammes. La composition de la farina Danîfiabla c&m- , portera.un fort pourcentage de farine de seigle, les arrivages de ce produit étant particulière-- ment abondants. 1 CHARBON DE MENACE Comme il est de notoriété publique qu'un très ; ffrand nombre do familles aisées disposent déjà ^ et une provision considérable, grâce aux arriva-r ges par route, le Bureau Principal fait appel aux i sentiments généreux de cette partie privilégiée , fa Population en la priant de renoncer à l'emploi de la carte de charbon, soit pour compte personnel, soit pour compte d'au-trui. Cette absten-tion aura pour effet de laisser tout le combus-tmie a la disposition des ménages qui en sont actuellement dépourvus. Au surplus, les autorisations d'enlever la ration chez les dépositaires de la Société Coorpé-rative des Charbonniers Bruxellois ne seront d«é-livrées cju aux titulaires des cartes de charbon qui auront déclaré sur l'honneur d-e ne pas dis-poser d une provision dépassant &G0 k#s et qui auion-t autorisé la visite de leurs caves. En cas de fausse déclaration, des sanctions Seront prises.La Société Coopérative a organisé le débit de la ration sur de nouvelles bases. La carte de ménagé ne sera plus acce-piée dans ies dépôts. hJle est remplace© par une carte spéciale dite de charbon. Le charbon sera délivré dans les dépôts contre des bons q-ui s'obtiennent sur présentation ^ ce la carte de charbon et de la carte de ménage dans les bureaux d'émission indiqués ci-après. Ces bureaux ont pour instructions da délivrer • un bon noir de SOO kgs ou six bons rouges de 5J legs. Ces derniers ne peuvent être obtenus que dieux par deux. Les dépôts devront distribuer, dans la mesuré de leur disponibilité, soit 303 kgs de tout-venant de bonne composition, soit 200 kgs de fines ou grains avec 100 kgs de classés. En cas d'enlèvement dune quantité de 50 kgs. celle-ci ne comportera que du tout-venaat. La deuxième distribution prendra fin le 30 ccurant au soir et la troisième distribution commencera le 21 courant. Le public est invité à consulter la liste générale des dépôts. Liste des Bureaux d'émission des bons Anderlecht : rue Eloi, 89. — Audorghem : bu-reau n. 1 : boulevard su Souverain ; bureau a 2 : Ancienne Ecole. — Bruxelles : bureau n 1 • Manque aux Poissons; bureau n. 2: rue des Ursu-hnes ; bureau m. 4 : rue du Midi, 63 ; bu-eau n. 5 : rue Bodenbroek, 17 ; bureau n. 6 ■ rue An- -noessens, 2>S; bureau n. 8: rue Charles-Ouim, 91; bureau n 11: rue aux Choux, 42; avenue -LegrancL — Etterbeek : Maison Communale — lorest: rue St-Denis, 16. — Ixelles : Maison Communale, Annexe, entrée rue du Collège Jette-St-Pierre : chaussée de Wemmel, KiO. ivookeiberg : Maison Communale, bureau n 1 (8 1/2 a 12 h. et l à 4 h.). — Lakea : Hôtel Communal. — Molenoeeit-St-Jean : bureau n 1 -rue du Ruisseau, 14; bureau n. 2: rue de l'Intendant, ifi ; oureau n 3: rue de l'Indépendance, lOob ; bureau n. 4 : rue de Menin, 14 • bureau n 5: rue des Chanteras, 10. — Saint-G'il-les: chaussee de Waterloo, 102. — Saint-Josse-ten-N oode : rue de Liedekerke, 112. — Schaar-u j Ttraï n- 1: coin de la rue Goosens et de Haecht ; bureau n. 2 : chaussée de Hel-met, 311; bureau n. à: Grande rue au Bois; bu-reau n. 4 : rua du Progrès, 2-58 ; bureau n. 5 : rue Roelanos, 29; bureau n. 6: codai a. A. Gi-raud et a. E. Verhaeren. —- Uccîe: bureau n. 1. ruer \ anderkindere, 124 ; bureau n. 2 : pr.ace oamt-Jab, 20.. — Watermael-Boitsfort : Vv'ater-mael : magasin communal, rue de Lontr-er ; Jtotsïort : m-rçasin communal, rue fâu Mr.ior «rock. — .Voiuvve-3t-Et-eane : Maison commu-nale- — Wotowe-St-Lambart: me de l'Eglise, 10. vVcluwe-St-r lerre : Maison commumape. ! r, AR?i9 53T«CE D'pu s cjunze jours. îl n'est certes :>:is une ner-«mno à BiTixelles qui n'a4 pronoiicé au wom& — mutons uns conta n.? de fois — le mot «armistice». Qu'est-ce eai somme exaeJainont qu'un aranigtioe? Ur. armistice est une convention siispendani les h >st-.ià.tc*s antre Ses armées bit-géranres, pour une durée f:xée et d.ms un but dé; rirs-né : eiMerrer ks mo-rts el relever ses biessés. permettre aux «troD"0Ri de s'ékâgner d'une ville assiégée ou — comm, c'est, ie cas colto fois — conclu:o la paix. L'armist-oe est parfe-e-ufer iorsau'3 n'a s n ©(tet que sût.un point déterminé du théâtre de la gaajw îi 6sL Général cruand il cSoiît Caire oèsst-r partout ies opérations mi'M-a.res das puissances qu son.' en in-.dis Souvent un armisfeee génir-ai est, à ootip pr vquii sûr, la préface d'une peix défiflilive. N-us avons vu 10 cas notamment dans la guerre des Ra-kans, lorsque furent suspendu/as lies opérations en rui-qu-o Tantôt, c'est un mtermôd.-a sse b'«nv. lian-t e. avisé qu- f»eo|»#sa l'armistice; lu tôt c'osl le vatoou qui o demandie, comme noua l'avons va en 1S71; quelquefois. pius exccp'.ionne'Ji-anen-t, c'OA da v-wiq.-our quo vîsboî3i4 les p emières ouTOrtuTes. C'est, ainsi qu» se termina lia cempagne de 17SC-170T. Lorsque B napaivtc-, vanqueur à Lcdi. à Arco-'e. à R vehi, à M«alouia, so mi,à la poursuite de ses en-n m-s s-uir la route de \ ■ is-'ie. arrivé à. I.éobeii, près* S?® aux :<» ia capitale, il écriv't à l'arcJïtduo Charles ia fampuse JetU'e : « Monsieur « général en chef, ies-brav s ml tai-ros font la guerre et déàrent- 5a paix. Col o-Ià r.e dea-e-t-e^* pas d^yms s->v ans? Avor.s-nous as-cz tué de monde el as:«s causé d--* ma -x à ia te ste hu-ma-nxo? BHe réebame d» t-ous côtés. » Quesques jours plus tard, on arroîstô» éta t con-Ç*1- wentôt suivi des ré^oo'alions de paix oui se teriii.nèi-ervt par le traîé de Campo-Form>i. Ptisss, ns-ncus avoir b'-ntôt un armistice semblant pour le r-lus grand b;an de notre hwi heure us» Bolgque! — (G. M.) A f'^QLEMSEEK Dans sa dernière séance, le Conseil communal do Molénbeek a émis un a-ris diêfavcrable sur la proix)s:tion du groupe socialisée tendante à majorer les indemnités de vie chère aux membres du personnel administratif e; enseignant do la commune. Cette majoration vifeait l'unification aas allocations de vie chère pour toutes les communes du Grand Bruxelles, soit un minimum dp 140 francs par pénare de trois personnes (75 francs pour le titulaire, 50 francs pour la femme et 15 francs par tête d'enra-nt). AUX ARCHIVES DE LA V S L E .La Ligue du Bâtimeat et des Travaux publics vient de faire parvenir aux archives de la ville de Bruxelles un avis d'adjadioat-'on imprimé «A «Bruxelles chez la vesve de Hubert Anthoine êl «Marcel Anthoine Velpins. Imprimeur de sa Ma-»jesté, à l'aigle d'ors en 1673 » POUR LES REPUDIES L'Associai;on générale des cerecl:nrs de th~&tre «rganie» «tels c.lia pis .théâtre de Bmxales des re-p-nieeppi est iekt, s au bên eflce d-es refu^r - . se.iis ress>ouLr-ces ré&dant proyis -^em nt à B iixe 1 ;s. Ces représ-tfilationi se donneront so\' en mat né» ou en aorée et ies teo tt-es rnt gra cs, chaque directeur prenant tous les fr-vs à sa charge, seront versées à l'œuvre de secours aux réftigés. UN MALENCONTRslX ruisseau Depuis environ un mois, une grande perturba-t on a éié jetée dans la marche des trams plaça Eugène Veeboeekhoven, à la suite de l'effondrement de la route du Maelbeek, qui à cet endoit paSse en s.phon sous le, chemin de fer de ceinture i,e Schaarbeek au quartier Léopold. A la suita c e l'effondrement, les eaux du ruisseau, qui sert d'égout collecteur pour une partie d'Ixelles, iît-terbeèk, Bruxelles, Saint-Josse-ten-Noode et la vsllée de Josaphat. s'infiltraient dans le sol qu'elles détrempèrent, et à un moment dçiané, une énorme excavation, d'une profondeur d'environ dix mètres, s'est produ.te sous les voies du tram. Les mesuras nécessaires furent immédiatement prisse pour éviter des accidents. Les travaux en cours dureront plusieurs mois. La partie de la plaça Eugène Verboeckhoven comprise entre l'avenue Princesse Elisabeth et la rue Waeihem restera interdite à la circulation clés véhicules pjndant l'exécution des travaux. Ce malencontreux ruisseau. Qui a déjà coûté tan' de millions aux contribuables ei à chaque grande avers." cause encore toiijou s aas inonda-tiens très Bi'éiudiciables. a été coûté en 1873. [Ai QUINZE CENTIMES

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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