Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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14 november 1916
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s.n. 1916, 14 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/j96057dv8c/
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abonnement postal, éd. a Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 ' Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les IJan*. 1 Avril 1 Juillet 1 Octoi». On peut s'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Tr.3.00-M!;2.40 Fr.L50-Mkl.20 T5RÂGE : 90=000 par jour Le Bruxellois r Rédacteur en Chef : Maro de SAI.M ( Journal Quotltiiin i Rédaction, Administration, Publicité, Vente : I BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS { ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.*î La grande ligne 0.75 0—• TIRAGE; 9G-000 par jour TRIBUNE LIBRE Les Peuples attendent le Rameau d'Olivier Un notable Gantois nous écrit : Dans cette guerre que tout réprouve, la question n'est pas de savoir qui est le plus fort, le plus endurant, le plus à même de soutenir le plus "longtemps celte lutte qui coûte tant de jeunes existences et accumule ruines sur ruines. La question n'est pas de savoir qui aura la prédominance, qui abattra l'antre car, s'il en était ainsi, uu vainqueur qui alors par sa victoire prouverait eue seul il a voiu iaire perdurer l'état de guerre, que seul il a voulu faire perdurer l'état de guerre, vies, que seul il a été l'auteur de toutes ces ruines, on serait en droit de dire. « Puisque c'est .vous l'auteur de tous ces maux que vous avez voulus, tandis qu'avec un peu de bonne volonté vous pouviez les empêcher, indemnisez ceux qui ont souffert, qui pleurent encore les époux, les pères, les Pis, les frères qu'ils ont perdus, indemnisez ceux dont vous avez causé la ruine et à tous ces malheureux qui par votre volonté, battent le pavé, sans travail; qui ont perdu leur place, donnez maintenant un gagne pain proportionné aux sacrifices que vous avez exigés d'eux.» De part et d'autre,l'orgueil, l'amour-propre sont satisfaits. Quant à vouloir !a suprématie au détriment d'un seul pour le plus grand profit d un seul, c'est là à quoi nul ne doit se prêter. Ceux qui sont les promoteurs de cette guerre sont plus méprisables que le plus vulgaire des assassins. Qu'importe sur terre la différence de race? Ne sommes-nous pas tous des hommes? Et ne serait-il pas mille fois plus beau de se tendre ia main pour travailler au bien-être de tous, au progrès, que de se coaliser pour la destruction de cette divine Fraternité? Mais si l'ambition ou les intérêts de quelques-uns doivent être satisfaits, à quoi sert-ii de prêcher ia Paix? Bien des paroles seront dites, bien d'encre coulera encore avant que les assoiffés d'honneurs et surtout d'argent désarment, car, inassouvis, ils ne désarmeront que lorsque les Peuples les y forceront. Je n'ai pas à voir ni à discuter qui a été la cause, qui a voulu cette guerre qui atteint le monde entier et si mon opinion est faite à ce sujet, d'autant plus grand serait mon désir de voir se terminer cette calamité qui fait honte à la civilisation. Tout ce qui nous intéresse ici, olest la fin de cette guerre monstrueuse qui après ces deux années de souffrances devrait démontrer qu'il est temps en ce XXe siècle qu'une paix se fasse sur des bases assez solides pour que jamais plus rien ne puisse l'ébranler. Pour cela, faut-il, comme certains pointus le pensent, l'écrasement de l'un des antagonistes? Affirmer, même sincèrement, qu'il le faut, que cela doit être, serait non seulement une erreur, mais un crime monstreux, car dans ces conditions ce serait vouloir faire durer la guerre éternellement. Si c'est l'usure qu'on rêve, peut-être celle-ci se produirait-elle finalement du côté opposé à celui où l'on espère la voir se produire. Voulez-vous la guerre? eh bien ! faites-la, mais faites-la sans verser de sang, faites-la d'une façon grande, généreuse, pacifique et ce en unissant \os efforts pour apporter plus de bien-être parmi les peuples, faites-la en stimulant l'amour du travail, faites-la enfin en employant vos intelligences à une chose plus digne, plus sainte, plus no'oie que d'enlever des millions d'existences au Progrès et à la Civilisation. Pour arriver à ce but si simple, pour lequel il ne manque que la bonne volonté dans un mouvement d'amour, de fraternité, unissez-vous tous, Peuples qui souffrez, et que celui qui devant notre volonté ne s'inclinera pas, soit proscrit par tout ce qui mérite le nom d'homme. Si par fierté mal comprise ou "amour-propre inconsidéré, un seul dirigeant ne comprend pas, n'admet pas la Paix, que tous les Peuples réclament, à juste titre, s'il a un cœur, il comprendra la responsabilité écrasante qu il assume aux yeux du monde entier et si ses criminelles ambitions ne tombent pas devant la douleur des mères, devant les pleurs des femmes, devant les cris des enfants, à. qui on a arraché un fils, un époux, un pi re, c'est que cet homme n est qu un miséraole. Aussi, afin d'arriver à cette Paix si ardemment désirée ,atin de sauvegarder toutes les susceptibilités, et ménager l'amour-propre de tous, qu'en dehors de manifestations dignes, louables et pacifiques, que les E&s neutres unissent leurs eftorts auprès de tous les belligérants afin de leur faire connaître la volonté de leurs peuples respectifs. Nul doute qu'alors on verra bientôt cette chose horrible qu on appelle la guerre se transformer en cette chose plus noble qu'on appelle la Paix. Les peuples dans leur ioie bien légitime pourront alors donner libre essor à leur ingéniosité,et par un effort de travail faire bientôt renaître ie bien-être d'antan. Jamais plus qu'alors on n'aura mis en pratique cette magnifique parole divine: Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté. La Paix, tous ia demandent, tous la désirent et c'est ici le cas ou jamais d'appliquer dans la plénitude de ses droits cet ancien axiome : X'ox Populi, Vox Dei. O. E. M. LA GUERRE ÙÎHSllSilJSÎJPiÉS iîflBlelS allemands BERLIN, 12 novembre. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe (l'armée du prince héritier Sïupp-recht tie Bavière : Sur la rive septentrionale de la Somme l'acticn de 1 artillerie n'a fié intense -lue de temps en temps. A Sailly-Saillisel, hier soir, de nouveaux combats se sont déchaînés, qui se poursuivent encore. Au sud du fleuve, le feu s'est accentué dans le secteur Eres-r.es-Chaitlnes. Des deux côtés d'Ablainconrt, notre i action d'artillerie a empêché le développement d'une attaque qui se préparait. lueàire de la guerre a l'Est. Front du' ïeliiiuareelial général prince Léopold tie Bavière : Sur la rive orientale de la Naïajoivka, une nouvelle attaque des Russes contre la position que nous avons conquise a échoué au sud-ouest de Fonv-Krasnolesie. Front du général de cavalerie archiduc Charles : Dans ia partie méridionale des Carpaihes boisées, la canonnade s'est ranimée de nouveau. Des engagements y ont eu lieu, favorables pour nous. Sur le front oriental de Transylvanie au nord du d<)ilé d'Octoz, des poussées de l'adversaire, huit fois renouvelées ont clé îejetées par des troupes allemandes. En rejoulani des attaques roumaines au mont Frumtu et au mont Salo, ainsi qu'en prenant des positions ennemies des deux côtés de l'Ait, nous avons ramené, en y comprenant les 200 prisonniers mentionnés hier, 18 ofjir.iers, plus de 1,000 soldats et 7 canons. Sur la route de Prédéal, au défilé de Szur-duk et à Orsova, nos troupes d'avant-garde se sont avancées. Théâtre de la guerre aux Balkans. Groupe d'armée du ïeldniaréchal général von Siackeiisen : Rien de nouveau dans la ûobroudja et au front du Danube. front macédonien : Dans la partie occidentale de la boucle de la Czer-na, de vigoureuses attaques fronco-serbes ont été rejetées par des troupes germano-bulgares. A Po-log, une poussée ennemie il gagné du terrain. AUTRICHIENS VIENNE, 12 novembre : Théâtre de la guerre à l'Est. Front du général de cavalerie archiduc Charles : Près d'Orsova et au sud du défilé du Szurduk. nous avons gagné du terrain. Dans la vallée de l'Oit (AU), nous avons de nouveau arraché quelques positions à l'ennemi. Au nord-ouest de Sounero, les Roumains ont essayé huit fois d'attaquer nos positions, mais ils furent toujours repoussés sans merci. Dans la partie méridionale des Carpaihes boisées, l'activité combatlive a augmenté d'intensité. Le butin des combats du défué de la Tour Rougs, depuis le 10 novembre, comporte 18 officiers, plus de 1,000 soldats et 7 canards. Front du général feld-maréchal prince Léopold de Bavière : JL. l'estAc ia on « »'«" russe a échoué. Théâtre de la guerre italien. liieatre de ia guerre âud-Esi. La situation est inchangée. Evénements sur mer. Duiant la nuit du 11 au 12, nos hydro-avions ont aitaqu éPadoue et, au moyen de bombes lourdes, ont pleinement atteint les bâtiments du commandement militaire, la gaie et la caserne d'infanterie et provoquèrent dans cette dernière, ainsi que dans la ville, des incendies qui furent visibles à 10 kilomètres de distance. Malgré une vive canonnade et le temps dé favorable,nos avions sont rentiés indemnes. TURCS CONTANTINOPLE, Il novembre (officiel du 11). — Au front du Caucase, escarmouches. Nous avons fait quelques tisonniers.Sur les autres fronts, rien de remarquable BULGARES ...SOFIA, 13 novembre. (Communiqué du 12 novj: Front en Macédoine. A l'ouest de ia voie fenée Bitolia-Leiin, vive activité d'artillerie. A l'est de la même ligne et dans ia boucle de la Czerna, le combat s'est poursuivi pendant toute la journée et en partie pendant la nuit du 11 au 12 novembre. Toutes les attaques de l'ennemi ont été repoussées ; pourtant l'adversaire a réussi à se maintenir sur les hauteurs qui forment saillie dans nos positions, au nord-est du village Polog. Au front de la Moglenilza, faible canonnade et activité de mines. A l'est du Wardar et au pied de la Belasitza Planina, calme. Au pont de la Struma, canonnade et escaimouches. Sur ia côte de la mer Egée, calme. Froni roumain : Sur le Danube, rien de nouveau. Dans la Dobrud-scha, combats aux positions avancées de nos troupes sans événements essentiels. Sur le littoral de ia mer Noire, calme. FRANÇAIS PARIS, 11 novembre. — Officiel, 3 h., p. m. : Au nord de la Somme lutte d'artillerie assez vive dans les régions de Lesbccufs et de Sailly-Saillisel. Au sud ae la Somme l'ennemi, a exécuté vers 2 h. 30 sur nos positions aux abords de Deniécouit une vive attaque où il a fait usage de lance-flammes. Brisée immédiatement pal nos jeux, l'attaque ennemie a dû refluer avec des pertes sérieuses. Nous avons maintenu intégralement noue terrain. Rien à signaler sur le reste au front. PARIS, 11 novembre. — Officiel, 11 h., p. m. : Au nord de la Somme nous avons prononcé au cours de l'après-midi une vive attaque sur le village ae SaiUy-Saillisel dont nous avons reconquis la plus gtonde partie.Nos troupes occupent les lisières noid-est et sud-est. La lutte continue cans la partie est du village où l ennemi icsiste encore avec acharnement. Le chiffre des prisonniers ennemis actuellement dénombre dépasse une centaine dont quatre officiers. Au sud de la Somme une, tentative de Vennemi sur nos positions au sud..de, Pressoir e a été repoussée (t la grenade.La lu'de a artillerie commue assez violente de paît et d'autre 'dans la régions d'À-I biaincourt et de Goméçou:t. Canonnade intermittente sur le reste du fionl. ROUMAIN BUCAREST, 11 novembre : Aux fronts nord et nord-ouest : Dans la vallée de ia Clunic (Moldavie), nous avons repoussé tiois attaques ennemies. Ûans la vallée du Buseu, à Tablabutzi et à Predelus, situation inchan gée. Dans la vallée de la Prahowa ,l'ennemi a attaqué à plusieurs reprises, dorés une vigoureuse canonnade ; il fui toulefois refetc après une âpre lutte. Nos troupes ont maintenu jleurs positions. Dans la région de Dragoslavele, noin avons enlevé une tranchée ennemie malgré la canonnade ennemie. Sur la rive gauche de l'Ait, le combat se poursuit, avec acharnement. Nous avons i^Ggressé vers le nord et pris le mont Frunizile .Sut la rive droite de l'Ait, nous avons arrêté une attaque ennemie, prononcée à Rigloul Elerin et à Saiacjnesti. Escarmouches sur le monticule de Moldaviét(ù l'est de Schiu). Le calme règne à Oischowa. , Front méridional I? artillerie ennemie a éù tics intense sur le Danube. Nous avons repoussé une tentative ennemie de débarquer à l'embouchure de l'Ait. Dans la Dabi udscha, la situation n'a pas subi de modification. ANGMAIS LONDRES, 12 novembre (communiqué du 11 après-midi). — Malgré utf violent tir de barrage, les troupes anglaises se emparées sur un fi "ni de 1,000 mètres, d'une vit lie de h; franchie occidentale Rcgina, qui cons.itue la continuation des tranchées dont elles s'étaient emparées le 21 octobre. L'attaque a léussi. '.cite nouvelle tranchée a éié reliée à l'ancienne lig^e aw.-la.se et lû position d'ensemble est solidement fortifiée. Selon toute apparence, les troupes anglkses ont jaii prisonriers deux régiments. Du restant du front, rien à signaler. Communiqué du il lijDvtmbre isoir). — An cars d'tien attaque entreprise la nuit '.entière, nous aicr>s fait 60 prisonniers, dora i officiers. L'attaque aérienne contre les hangars, grands-quartiers, gares et trains .ennemis s'est continuée hier avec succès. Deux vains ont été atteints p. des bombes et un troisièiné a été incendié. Deuy. avions ènnîi~:!s ont été cj >'mtis, un quatrième s'est abattu dans nos iïgnes et beaucoup d'autres furent avariés et obligés d'an-S,":&• L'n de nos avions t st porté manquant. —meaR i I#P Dernières, Dépêchés L'élection arifî; Etats-Unis. La Haye, 12 novembre.!?— D'après une nouvelle de l'United Press, Wiî& Jia Obtenu 8,563,750 voix et Hughes 8,162,754. L • Irésultat des élections à New-Hampshii e et à jYûjjjpna, est encore douteux. Quoique les républicaij^H; jpiilleat pas encore a-veuer que S&ïlspn est x it généralement que UTCSïCTU ta rïCii li^'iltuatlbu. v Xpauts ei eâlés à Paris. Berne, 13 novembre, Sur l'ordre du préfet de police de fa. is, les café/kt restaurants à Paris et dans le département deKf Seine doivent fermer à 9 h. 1/2. -Hlliil La crise du eh v'or.n en France. Berne, 13 novembre. —- i^e « Journal » commente dans un article de fond la crise de plus en plus menaçante du transport de Houille dans toutes les parties de la France. Certaines fabriques de munitions ont dû suspendre leur exploitation. En certaines régions, la crise prend la tournure d'une catastrophe. Les exploitations de transports arrivent à la fin de leur capacité productive. Hommes d'Etat français au sujet de la possibilité d une paix. Cologne, 12 novembre. — La « Gazette de Cologne » publie des déclarations d'un de ses collaborateurs au sujet d'un entretien a>ec un politicien, au courant de 'l'opinion des hommes d Etat et diplomates français. Ces derniers exigent comme première condition de paix, la restitution de l'Alsace-Lorraine, l'évacuation du nord de ia France, de la Belgique et une indemnité de guerre. Concernant une paix séparée éventuelle, une pareille possibilité a été énergique-ment repoussée par la Russie et l'Angleterre ; cela ne veut pas dire que tous les alliés devraient désirer k paix le même jour et en commun. Si la Russie et la France étaient d'accord à ce sujet, et 1 Angleterre par contre opposée à la paix, celle-ci ne pourrait obliger les deux autres puissances à continuer ia lutte aussi longtemps qu'il lui semblera bon... Nous nous sommes peu à peu convaincus, déclare le politicien au collaborateur, que l'Angleterre fait une guerre qui n'est pas celle des alliés et qui a des projets de grande portée. De nombreux français se demandent donc ce qui arriverait si les buts différaients trop. Je sais que de nombreux Français vont jusqu'à imaginer un accord franeo-russo-alle-mand, dans le-cas où l'Angleterre voudrait jouer, lors de la paix, un rôle sj;îécial. Si ces Français considèrent une telle solution comme possible, la raison en peut être attribuée à la presence des Anglais sur notre sol. Dans le c^s où ia Russie entame des négociations avec l'Allemagne, elle doit avoir la France derrière elle. Si la France dit que 1a Russie ia pousse vers la paix, l'Angleterre ne pourra s'en prendre à nous. Si malgré cela, elle persiste dans sa volonté, nous aurions à nos côtés les troupes allemandes devenues disponibles à l'est pour délivrer notre pays des Anglais. Sans déjà aller maintenant jusqu'à une alliance avec nos ennemis, 1 idée que nous ne serons pas isolés devant l'Angleterre, si no-t-e position vis-à-vis d'eux devenait dangereuse, devient toutefois alléchante. La guerre înaritime, Amsterdam. 12 novembre. — On signale comme étant couiés : ie vapeur anglais « Earl of Forfar », jaugeant 4,453 tonnes, et le vapeur américain « Co-lubian », jaugeant 3,580 tonnes. Sont également coulés : le vapeur anglais « Marga » (674 tonnes) et la vapeur danois « Freja » (859 tonnes). Dix-sept hommes de l'équipage du vapeur « Bogota » ont été ; sauvés . Madrid, 13 novembre. — Des journaux de Madrid annoncent que le vapeur américain « Columbia » (5,580 tonnes) a été coulé par un sous-marin allemand non loin de La Corona. La cargaison, qui consistait en cuivre,en acier et en graisse, était destinée pour Gênes. L'équipage! est sain et sauf. Il raconté que ie navire fut arrêté le 6 novembre, au cap 'inistère. Le débarquement de 'l'équipage étant ce-iendant rendu impossible par le gros temps qui rêvait, le sous-marin aurait attendu pendant deux Leures, jusqu'au moment où il a pu être accompli ans danger. "^oiFiciiËs (Reproduite, de Vcaition précédente.) La santé de S. H. François-Joseph. Vienne, 12 novembre. — La correspondance : Wilheïm » annonce : Nous apprenons que Sa Ma-esté l'Empereur est atteint d une légère affection atarrhale. Sa Majesté l'Empereur dont les occupa-ions journalières n'ont pas été suspendues, accorde les audiences habituelles. Capture d'aviateurs belges. La Flaye, 12 novembre. — On annonce de source emi-officielle qu'un avion belge s'est abattu sur la ive près de Ter-Heyden. Les deux officiers occu-lants ont été internés. Un coup de main épirote. Berne, li novembre. — On mande d'Athènes au : Secolo » : Des inconnus ont attaqué une automo-lile chargée d'officiers français et italiens pour Jani-îa. Les assaillants ont déclaré ne vouloir accepter ;ucun Italien en Epire. Ils ont obligé l'automobile i retourner à Aria. Commentaires sur la paix. Budapesth, 11 novembre. — Le « Pester Lloyd » iiiblie au sujet du discours d'Asquith, un commen-aire émanant de milieux viennois bien informés où 1 est dit que le président du conseil anglais s'est lon-juement étendu sur les objections qu'il a attribuées i la propagande allemande, mais qui en réalité ont ;té formulées contre l'Angleterre par ses alliés. Il i est cité notamment que jamais encore un poiiti-:ien anglais n a lormulé aussi nettement son désir le la paix. Mais ce qui donne du poids à ce discours :e n'est pas tant l'expression de ce désir, qu'un < mais » qui y a été ajouté. Ce « mais » comporte :,içore toujours la volonté décidée de mener à bonne in, les buts anglais, bien connus, dans cette .guerre. 1 se peut, qu'instruits par l'expérience des champs le bataille et par l'état des finances de l'Etat, on :ommence à peser à Londres, ie pour et le contre l'une prolongation de la guerre. Maïs la volte-face l'est pas encore d'assez grande envergure pour lu'une disposition pacifique puisse être annoncée sans conditions. JLn He!J«Rtîe et les fruits exotiques anglais. Amsterdam, 12 novembre. — Le « Handelsblad » ipprend que l'Angleterre a exigé que l'exportation les fruits de Hollande vers l'Allemagne doit être îrohibée, avant que l'Angleterre autorise l'importa-:ion des fruits et produits fruitiers exotiques vers a Hollande. La N.O.T. a même été obligée dans un •as, par le gouvernement anglais, de réexpédier en Angleterre et d'amener devant le tribunal des prises mglais, des fuits exotiques déjà exportés en Hol-ande. L'Angleterre a, en outre, saisi quelques na-fires hollandais et saisi les fruits du midi qu'ils ransportaient. Pour le moment les compagnies hol-andaises de navigation à vapeur, ont résolu, de ne -lus accepter de fruits du midi comme cargaison. A la Chambre française. Genève, 12 novembre. — Les journaux de Lyon :omplètent le discours que Ribot a prononcé à la Chambre au sujet de la situation financière française, sn signalant que le ministre a été intenompu par les cris de : « Faiies un emprunt de paix. Assez de i'ictimes ! Le peuple français pense autrement que ia presse du gouvernement de Paris ! » Ces cris étaient proférés par les députés Meyrat, Brizon et Raffin. Un grand tumulte s'en suivit. Le Président de la Chambre, Deschanel, eut toutes les peines pour faire écouter Ribot. La crise des charbons en France. Berne, 11 novembre. — On mande d'Amiens au ;< Petit Journal », : La crise charbonnière revêt un caractère de plus en plus aigu. Quatre grandes fabriques ont dù fermer a Amiens, faute de combustible.Charmaule perspective. Londres, 11 novembre (Keuter). — Lloyd George a envoyé un télégramme à une réunion politique à Cardiff, dans lequel il dit que l'avenir immédiat exigera un accroissement de victimes. Commentaires suédois concernant le discours du chancelier. Stockholm, Il novembre. — Le discours du chancelier est commenté dans les feuilles suédoises. Le « Stockholms Dagbladet » insiste avant tout sur les révélations diplomatiques sensationnelles se rattachant à l'histoire de la guerre qu'il contient. Premièrement, un document de l'année 1912 sur la signification de la mobilisation russe ; deuxièmement les propositions de l'Allemagne à Vienne durant la semaine noire ; troisièmement, la garantie de la domination sur Constaminople promise a la Russie par l'Angleterre et par la France. Finalement le journal établit une comparaison entre les conclusions de Betthman-Holhveg et celles d'Asquith et. conclut en disant : « Les assertionsrd'Asquith au sujet du libre avenir du monde entier sont peut-être plus belles ; mais elles revêtent sans contredit un caractère utopiste qui contraste nettement avec l'assurance sèche du chancelier, d'apiès laquelle l'Allemagne tiendra tête. » Le « Svenska Morgenbladet » dit : « Tout lecteur attentif du discours du chancelier, constate qu'étant donné son contenu, celui-ci est réellement fort et prouve victorieusement que du côté de l'Entente, il n'en est pas de même avec l'amour de la paix,que les dirigeants veulent toujours mettre en vedette. Ceux qui, à tout prix, veulent endosser la guerre mondiale à l'Allemagne, ne peuvent exclure le fait que le désir d'attaque russe et français a été encouragé par la promesse anglaise d'assistance militaire. » Le journal attire ensuite l attention sur la déclaration du chancelier, d'après laquelle l'Allemagne n'a jamais eu l'intention d'annexer la Belgique. Le fiasco de Salonique. Vienne, 11 novembre. — La « Wiener AUgemeine Zeitung » mande de Zurich: « On annonce de Paris: Une série de discussions ayant trait à l'entreprise ie Salonique ont eu lieu, au ministère de la guerre français, sous les auspices des délégués anglais, russes et italiens. Le ministère de la guerre aurait présenté une motion tendant à la suspension de l'expédition de Salonique, attendu que Sarrail se xoûvait dans l'impossibilité de menr à bonne fin le plan tel qu'il avait été conçu au début. Le délégué mglais se serait opposé de toutes ses forces à cette notion et aurait conseillé l'envoi de renforts supplémentaires. Avant tout, l'Italie, était appelée à envoyer des troupes auxiliaires à Salonique, car elle possédait à Vaiona le meilleur point d'appui pour envoyer à Sarrail les forces exigées. Toutefois, le dé-égué italien s y refusa, faisant remarquer que i'Italie ne pouvait retirer un seul homme de ses fronts. 'Jn est généralement d avis que la France persistera lans sa motion; d'un autre côté, la Russie n'estime ïue médiocrement 1 aventure de Salonique et serait plutôt disposée à retirer également ses troupes. Sarrail l&cherail-il Venizelos? Vienne, il novembre. — On mande de Genève jue d'après des dépêches russes, Sarrail aurait lâ-:hé Venizelos, en présence de l'échec complet de a révolution. Salonique ne contient actuelement que î,000 révolutionnaires du caractère le plus discu-:able.Les arsenaux d'Athènes occupés par l'Entente. Milan, 11 novembre. — Le «Gorriere délia Sera» nande d'Athènes^: « Des troupes de l'Entente ont pccupo les arsenaux d'Athènes. L'occupation s'est 'aite • simple mesure de prudence. De petits dévoilements de troupes de 1: Entente ont débarqué à '.lorinthe, ayant la même mission en ce qui concerne es dépôts de munitions en cet endroit. Lu guerre maritime. Berne, 11 novembre. — Le « Petit Journal » ar.-lonce que la tempête dans la Méditerranée a été tellement violente hier que les deux grands vapeurs japonais « Harina Maru » et « Shigizan Maru » prit été jetés l'un sur l'autre. Tous deux ont subi de ;raves avaries. "EÏlâMÏËM™ HOLLANDE. — A propos de la mort de M. T y déni an. — M. Tydeman, qui est mort subitement, au pours d'une partie de chasse, samedi dernier, était né le 6 mars 1854 à Tiel. Il avait fait son droit Utrecht, où il avait obtenu son doctorat en 1880, En décembre 1891, M. Tydeman avait été envoyé h la Deuxième Chambre par le district électoral de Tiel ; depuis lors, il avait été réélu sans interruption, de sorte qu'il comptait commémorer en décembre prochain le vingt-cinquième anniversaire de sa carrière parlementaire .Le défunt était commissaire de la Heidemaatschappij, puissante société, qui poursuit le défrichement systématique des immenses bruyères qui s'étendent en Hollande. En sa qualité de président de la section neérlandaise de la commission hollando-beige, il a puissamment contribué au rapprochement entre la Hollande et la Belgique. M. Tydeman était aussi, comme nous l'avons dit, secrétaire du groupe néerlandais de l'Union Interparlementaire.HOLLANDE ET JAPON. — Aux Indes Néerlandaises. — Arrestation d'un journaliste japonais. — Nous lisons dans le « Vaderland » : La Haye, 12 novembre. — La Justice a fait une descente dans les bureaux de la rédaction du « Per-timbangen », à Bandoeng ; le Japonais Minami y écrivait des articles insolents contre le gouvernement, tout en menaçant celui-ci d'une action du Japon contre les Indes. Le rédacteur japonais Minami a été arrêté dimanche.On télégraphie à ce sujet au « Javabode » : Le correspondant à Bandoeng apprend que le consul général du Japon s'est adressé au gouverneur général pour obtenir des éclaircissements au sujet de cette arrestation. Le juge d'instruction a également interrogé le rédacteur Darma Koesoemo et lui a demandé son opinion au sujet d'un article incriminé. Darma Koesoemo refuse de répondre. M. Fienska déclara alors que Minami était accusé d excitation contre le pouvoir néerlandais dans le but de le renverser et que ces menées étaient punissables d'une peine de 5 à 10 années de prison. Par refus de répondre, Darmo Koesoemo sembla approuver l'article et en être complice. L'arrestation de Manami a eu lieu, dimanche soir, à 11 h. ; elle a été suivie par une perquisition chez le rédacteur en chef, Razoux Kuhr, qui est en voyage.FRANCE. — La guerre économique. — L'économiste français connu, M. Yves Guyot, a écrit un livre sur la guerre actuelle, dans lequel il traite notamment de la question de la politique économique, que les Alliés devront inaugurer après la guerre. D'après une analyse de son ouvrage qui a paru dans la revue anglaise « The Economist », l'influent écrivain français s'est révélé comme un ardent adversaire de tous les plans tendant à organiser après la guerre une lutte économique entre les Alliés d'une part, et les puissances centrales d'autre part. Selon lui, aucune nation ou groupe de nation n'est à même de pourvoir complètement à ses propres besoins. Si l'on s'attachait à édifier un système économique, cela pourrait donner lieu qu'à la naissance de sentiments de vengeance chez l'adversaire, de nouvelles guerres éclateraient fatalement. Tout acheminement vers un bocottage commercial, est d'après M. Guyot, une folie qui non seulement engendrerait des guerres à l'avenir, mais qui de plus sèmerait la discorde entre les Alliés et pousserait l'Allemagne dans les bras des Etats-Unis. M. Guyot est convaincu que la solution du problème économique réside exclusivement dans l'adaptation du libre échange. La France ne pourra reconstruire les régions ruinées que lorsqu elle pour< ra se procurer les machines et l'outillage nécessaire* * * t I 3me Année - N. 766 - Ed. A * ÊiMQ CEIITIIHES Lundi 13 et Mardi 14 Novembre 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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