Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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03 februari 1918
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s.n. 1918, 03 Februari. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7d2q52gx92/
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Le Bruxellois gm' awn6e' ' W* 1201 ■ Ed. B ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le* abonnements sent reçus exclusivement par tous te* BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois • i mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE : 125,000 par jour lllliHH llll ■■ Dïmânch® 3 Février 1918 ANNONCES Faits divers et Echos La ligne, (r. 5 00 Nécrologie 300 Amion«es commerciale* , !.. 2.00 Annonces financières * 2JC0 PETITES ANNONCES- . • La grande ligne. '2.00 Rédacteur en chef : Reuft ARMAND Rédaction, Administration. Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour DIX CENTIMES JOCKNAI/ QUOTIDIEJS ISDEPENDANT LA GUERRE C@^8snsi8aS£|ssès Officiels ALLEMANDS BERLINj 2 février (Officiel), midi: Rien de nouveau sur tes théâtres de La guerre. BERbtfJ, 1er février (Ofjicicl du soir): Ri n de nouveau des théâtres de la guerre. Sur mer: BERLIN, 2 février (Officiel) ; Dans la M éd'terranée centrale et occidentale, mus avons partit itlièremhent dérange le trafic vers la France et l'Italie. A cette occasion, 5 Tapeurs et un voilier d'un tonnage global de 2.! .000 tunr.es ont été coules. Excepte un, tous les t apeurs l iaient a mes et pour la plupart lourdement chargés; La majorité a été torpillée far des attaques très habiles, hors des convois protégés, y compris un grand vapi w-transport qui naviguait tous rue forte escorte de contre-tor-filleurs, probablement avec une cargaison particulièrement pie ci ni se. Le voil er anglais coule « Maria F. » était en route vers M-alte avec iiii cargo de vin. AUTRICHIEN VIENNE, 1er février (Officiel) : A l'est d'Asiago, les Italiens ont assailli hier plusieurs fois nos nouvelles positions. Chacune de leurs -<t'. ijties s'-st déjà écroulée sous notre feu et a coûté les plus lourdes pertes a Vennemi. Sotte artiHerié a pris une part prépondé-ti.nle à ces succès. Ait cours des combats livrés it > 28 et 29 janvier, le régiment de tirailleurs lit l'Egerland • I», celui de la landsturm «° 6, celui de l'ils en n" "1, le régiment de la tand-si rm de Moravie «• 25, le Se bataillon du 2e régiment des chassait s. impéiiaux tyroliens, ainsi que les bataillons de la landsturm tyrolienne i° 1 (><S et W 71 se sont particulièrement distingués.m«—iataiB.u.1 "■ ' COMfJSUNIQUES DES ARMEES DE L'ENTENTE FRANÇAIS PARIS, 1 cr jevi.er (Ojf'ciel), y h. P.M.: A os détachements ont réussi divers coups de r ■un dans la région de A leupoti ci eu nord-an st de R^inis. Nous avons fait des prisonniers et ramené i? '(K?i<Iraillewse, Dam la région au iw il-est de Fh:ly un Tort paiti ennemi qui ten-''lâit d'aborticr nos lignes a été disperse par nos ;t t. Nuit ai me sur t^ -reste du front. PARIS, ïet février (Officiel), 11 h. P.M. : Rien à signa, t r en-dehors de la canonnade habituelle >ur la plus grande partie du front. fendant, Vaxant-dernière nuit nos escadrilles J, lombarde ment ont lantê des bombes et des ■profectiJes de gros calibre sur les aérodromes de de art. ,tes niions ennemis venus sur Paris. De bons résultats ont -Hé enregistrés. Tous nos ap-far^ils sont >entrés. PARIS, 1er février (Ofjicicl) : Le novib e des peiles résultant de l'attaque a. rierine de mercredi est actuellement connu. îiC morts, dont 22 pour Paris et 1 i pour la ban-li.ue suburbaine, 190 bltsses fiont 1 Ii pour t'a-r.s et 7t> pour la banlieue suburbaine, parmi lesr Quels un £rartd nombre de femmes et d'enfants sont tombés vtéliu es Trois hôpitaux ont été atteints pat les bombes; dans l'un d'eux, un incendie se déclara; l'alarme fut aussitôt donnée comme de coutume. Le service de saui étage dé-fli,ya un remarquable activité et le feu -put eue maîtrisé. Le j pompiers jurent notamment j^quis en 32 e. dr, Us, depuis 11 3/4 h. jusque 1 \j% h. A Pa~ r.s aussi bien qu'aux environs, il fut possible de satisfaire à toutes ces demandes. Le matériel itu rapidement transporté sur les divers lieux du sinistre. L'Or gaïusatiou de sauvetage fut par-jai'e. 4.(1 de nos avions au total s'étaient élevés et 26 d'entre eux resté-ent en permanence dans les airs. En quelques minutes, nos escadrilles de déjei.se purent ve joindre à la pat'ouille qui coisail devant Paris avant l'alarme. ITALIEN ROME, 31 janvier (Officiel) : -, Dans la légion des plateaux, sur le même théâtre sur lequel s'est déroulée la brillante mar-rhe en avant des hontes de la première armée, , an cours des demi 's jours, nos forces de combat ont persévéré hier leur poussée énergique au sud. d'Asiago et à l'ouest de la vallée de la Fronzsla. Illes ont organisé le terrain réoccu-et l'ont élargi un peu plus au nord-est du ( ol del fiosso. A os batteries ont exposé drleur fm les lignes en amer, de l'ennemi et ont bombardé cent: licitement des points par lesquels l'ennemi de-a l pa ser. Au restant dit front, an aunince une activité intense de Va. ftllerie dans la vallée de la Lu pana ainsi qu' eitlr-e Posina et A tico. ANGLAIS ' LOS DR ES, 31 janvier (Officiel) : La nuit dernière, nos patrouilles ont fait des frisomu rs aux environs d'Epehy. Hormis une certaine activité d'artillerie au sud et au nord de L/'iis et près de Passehendaele, rien a signaler, fk • « . ' Dernières Dépêchés La Conférence de Paris. Beïli«, 2 fév. — Comme l'annonce le c^T'crli-rer Tageblatt » de Lugano, le « Corrierc dell l Sera' » est informé, de Paris, que le plus complet silence sera observé en ce quK. concerne les travaux de la Conférence de Paris. Tous les in; geignements fournis à ce sujet par la presse pj r sienne seraient dépourvus de fondement. Le« délibérations -e prolongeront très probable- ' nient "encore pendant quelques jours. La conférence des Alliés. Genève, 2 février. — Le « Petit Parisien » constate qu'à la suite de la Conférence de Versailles, un mémoire adressé aux Puissances Centrales, seTa publié par les Alliés. Interrogé à ce sujet, Clemencau a répondu: « J'ai ramené de Versailles la meilleure impression. » Accident mortel d'aviation à Paris. Genève, 2 fév. — Un grand avion français serait tombé ce matin, à l'aube, sur la place dr la Concorde, par suite d'un vice de construction du moteur. ~L€ pilote et les observateurs sont à l'agonie. Le secrétaire d'Etat du ministère de l'aviation française a déclaré que la triste expérience de cette nuit de malheuT devait être l'occasion d'une révision complète de la défense aérienne de la capitale française. Les pertes aag aises. Berlin, 1 février. — Du 1er au 10 janvier 1918 'tes Anglais ont perdu de leur propre aveu 836 officiers et 30,752 hommes en morts, blessés et disparus. Dans ce total ne sont point compris les malades, particulièrement nombreux par suite des mauvaises conditions climatériques auxquelles les Anglais sont en butte dans leurs . positions. x.e rationnement du combustible aux Eiats-Uois. i La Tribune», de Paris, apprend de Washington que le contrôleur des combustibles a pris un arrêté introduisant le rationnement forcé des charbons. La situation deu ïuiseancos Cenkaies d'après tes neutres. Berlin, 1er février. — De 1' « Aftonbladet » du 31 janvier, sous la signature de M. Barkas: « Que les Puissances Centrales possèdent incontestablement l'initiative, c'est ce que leurs adversaires eux-mêmes se plaisent à reconnaître. Ceuj^ci semblent parai} ses par une inquiétude terrifiante et n'entreprendront probablement rien de sérieux. La situation est manifestement assez grave pour l'Entente. Nous savons comment les Puissances Centrales se sont bornées en 1917 à !a défenseive et n'ont mordu que là eu il fallait absolument, durant ce même laps de temps elles ont concentré leur acitivité sur la guerre sous-marine. Ces lignes de conduite s'appuyaient sur la résolution prise durant l'automne de 1916 lorsque lîindenburg fut nommé chef ds l'état-major général, décision motivée par une situation qua n'était rien moins que bril Jante. Nul doute qque ces lignes de conduite étaient les vraies. Depuis lors la situation a changé du tout au tout. En 'ce qui concerne la Russie son imp>; osauce militaire est telle qu'elle ne dépend plus des gouvernements qui s'y succèdent. Qu'une pa& st livrée y intervienne ou n-.n au point de vue militaire cela ne signifie pas grand chose. Les Puissances Centrales pourraient et ont pu déjà entrer en scène d'une manière tellenn nt puissante qu'elles acquerraient la supériorité à l'Ouest. L'état de siège en Italie, Milan, 2 fév. — L'état de siège a été étendu à plusieurs centres importants d'industries de guerre, au Piémont. Dans les provinces de Bologne, Ravenne, Ferrare et Forli tout voyage est défendu sans autorisation spéciale du Commandant des étapes. L armature de la frontière italienne. D'après la « Tribuna » de Genève, la frontière italienne sera fermée pour quelque temps, à partir du 3 février. Arrêt du commerce sino-russe. Kharbine, 20 janv. — La Chine a arrêté ses fournitures de vivres ,de cuir et de chaussures aux marchands russes. Lue convention max nxaiiste en Russie. On mand? de Pétrograd qu'il est 'question d'élire dans deux ou trois jours, une commission centrale de 600 membres, du parti maximaliste, qu' se réunira au Palais de iaunde et portera le titre de Convention. Le gouvernement a pris cette mesure pour réduire à néant le reproche d'exercer une dictature, comme cela avait été ms'iiué lors du congrès général des Bolchévistes par les partisans aes internationalistes et des commissaires du peuple. Le confit russo-roumain. Paris, 1er fév. — Le gouvernement roumain a "•chargé l'ambassadeur de France à Pétrograd de la sauvegarde des intérêts roumains en Russie. Kieif pris par les Maximalistes. Pétrograd, 1er fév. — Le « Rjetch » annonce que la ville de K-iew est tombée mercredi au pouvoir des Bolchévistes. t; ne a.més révolutionnaire en Sussie, Londres, K'r fév. — Lénine a signé un décret portant ouverture d'un crédit de 20 millions de roubles, en vue de l'organisation d'une armée d'ouvriers et de paysans. une p. cte.ta Ion au gouvernement roumain Les journaux parisiens apprennent que le gouvernement roumain a publié une note de piotes-tation contre les attentais maximalistes. La note fait allusion aux excès commis par les Bolchévistes contre des citoyens roumains, au bombardement de Gâlatz et à l'arrestation du ministre de Roumanie à Pétrogiad. Autour'- de l'incendia d un navire-école anglais». Le « Nieuxve Rotterdamsche Courant » apprend que l'incendie qu> a détruit entièrement le navire école anglais arspite », a été allumé | par trois mousses faisait partie de son équipa ge. Les incendiaires avaient déjà fait auparavant une tentative en vue de faire couler leur navire : ce sont des jeunes gens de tt à 15 ans. La situation en Finlande au point de vue suédois. Berlin, 2 fév. — L » Aftonbladet » écrit au s ijet de la situation en Finlande : « Comme nous le voyons en Finlande, ce n'est pas le relèvement d'un peuple opprimé, ce n'est pas non plus lï lutte contre le joug du capitalisme, ce n'est i -:-r. même pas la révolte d'une majorité populaire sans droits contre une oligarchie privilégiée, c est plutôt "n coup d'Etat appuyé par les baïon-wttes; les canons et les mitrailleuses contre la masse dominante du peuple avec 1'a.ide de soldats étrangers, un mépris ouvert des principes du droit d'autonom'e des peuples. 11 n'y a certainement pas dans toute l'Europe un seul parti parlementaire qui puisse approuver pareille -politique de violence. Aucun parti ne peut être aveugle à ce point vis-à-vis d'un danger menaçant, si de telles méthodes doivent s'étendre vers l'Ouest. La seule manièie sûre et efficace d'empêcher cela c'est d''intervenir au dernier moment, et d'endiguer le misse iu avant qu'il ne devienne torrent. Une déclaration du gouvernement polonais Varsovie, 31 janv. — Le gouvernement polonais a adressé au gouvernement russe une déclaration opposée aux attaques bolchevistes qui se refusent'ià l'institution d'ur état polonais, dans laquelle ■! souligne la vo>-.>nté de la nation comme facteur décisif dans la constitution de l'Etat polonais et fait ressortir le rôle auxiliaire des Puissances Centrales. Ce .i exprime l'indépendance effective et politico-juridi'.i'e du royaume vis-à-vis de la Russie et déclara tout référendum inopportun. Dans cette déclaration, animée d'un esprit démocratique qui s'appuie sur le droit d'autonomie des peuples, le gouvernement §e place délibérément sur terrain national avec l'indication expresse de la puissance souveraine du conseil de régence dont dérive sa compétence. On peut conclure de ceci que îe gouvernement doit être reconnu comme représentant iégitime des intérêts nationaux et autori;é comme négociateur de paix devant le Foulai national aux jeux des belligérants et aussi des neutres. La question de lUiiiaine. Berlin, 2 fév. — La façon d'envisager la question de l'Ukraine, de la part de la délégation lusse, dit la « Norddeutsche Ailgemeine Zei-tung », question dont la solution définitive a été, à la demande des délégations allemande et austro-hongroise, renvoyée jusqu'à l'arrivée des L'kraniens, est devenue apparemment tout autre. Ce qui, cependant est décivf, daos ce cas, ce ne sont pas, comme on pourrait le croire, les nobles principes politiques des dirigeants maximalistes, mais bien la persuasion qui prédomine chez eux, que les masses maximalistes réussirent à renvoi ser la puissance de la « Rada » à Kiew et à placer les Ukranicn; sous leur domination. I)e cette attitude, il résulte une nouvelle preuve que les théories maximalistes sur la libre disposition des peuples d'eux-mêmes, en ce qui concerne les petites nations, cesse d'exister pour les Ma .imalistes, .iès qu'ils p :n-scj.i t< ru ce> ha ions en leu; ;i mvoir. C'est alors que commence la violation des petits peuples. Les Maximalistes se sentent les dominateurs dans ces pays, sans prendre le moins du monde souci des intérêts nationaux. Il en va ainsi, non seulement en Ukraine, mais aussi en Finlande, en Crimée, en Fisthonie. Le parlement local d'Estkome, qui avait proclamé l'indépendance du pays, fut dispei.-.é par la soldatesque maximaliste. Les politiciens d'Esthomie sont obligés de s'enfuir à l'étranger et de chercher tefuge auprès d'autres nations. M. von Kiihl-mann a eu parfaitement raison dans sa façon de caractériser la politique uiaximaliste, au cours de la séance du Reichstag. Les Maximalistes ont veillé eux-mêmes^ à ce que leur attitude hypocrite soit percee à jour, dans la question ';e la liberté des peuples et de leur bonheur, tels que l'envisagent les « Bolschewiki ». Nous espérons que la diplomatie des coalisés à Brest-Litowsk ne se donnera pas plus longuement la peine de réfuter ces théories, après que les Maximalistes ont si bien veillé eux mêmes à ce que, par leurs actes, ces théories se trouvent réfutées ipso facto. Dans la « Kreuzzeitun.g » il est dit : <i Nos négociateurs font preuve, vis-à-vis des méthodes de négociation de Trotzki, d'une longanimité qui est pour ainsi dire surprenante, et l'on peut se demander si on va -continuer à négocier d'après -ce Système préféré de Trotzki?» La5 guerre soos-maiiné. Londres, 31 janv. — Mac Namara a déclaré à la Chambre des Communes qu'un navire avait coulé au cours de sa traversée d'Angleterre -en Irlande. Cinq passagers des deux sexes, ainsi que quatre hommes d'équipage et un ste\\)art se sont*n<»yés. DÉPÊCHES (Reproduites clv t'idilion ■précédentt.) Critique da l'état-malor anglais par un Anglais. Amsterdam, 31 janv. — Le correspondant militaire de la revue hebdomadaire « The World », attire l'attention sur le fait que le maréchal tiaig, dans son rapport au sujet des faits et gestes des troupes anglaises en France dans le courant de l'année dernière, ne souffle mot des pertes anglaises. Auparavant l'état-major n'oubliait jamais de signaler les pertes, car la valeur d'un succès militaire dépend en général de la valeur des vies humaines, au moyen desquelles il est payé. Non seulement le grand mouvement offensif de 1917 n'a amené aucune décision, mais même aucun résultat stiatég.qtTfe important. Le collaborateur militaire reproche à liai g de vouloir endosser aux Alliés, au gouvernement anglais et au mauvais temps le peu de succès qu'il a bbtenu. Peu importe qu'un commandant en chef qui a perdu plus d'un million d'hommes au cours de deux offensives casse le bâton sur le dos, du gouvernement. Le processus des nombreuses offensives anglaises démontre que le commandement suprême anglais, n'est pas de taille à lutter contre celui des Allemands, seulement la faute n'en incombe pas à Kaig. Le commandement suprême français porte également sa part de responsabilité. Malgré cela il convient d'établir que l'état-major anglais * n'était pas à la hauteur de sa tâche; les Allemands n'ont jamais depuis la Marne été plus dangereux qu'en Flandre. Une grande offensive prépare et ce serait pure folie que d'admettre son échec. Au contraire il est probable qu'elle réussila. Cette crise sera aussi probablement la dernière de la guerre, car les pertes seront tellement grandes des deux côtés qu'aucun résultat militaire ne pourra justifier la continuation de cette boucherie. L'attaqua aérienne contre Paris et Calais. Paris, 31 janv. — Quatre escadres ennemies ont survolé hier nos lignes au nord de Compiè-gne et ont atteint Paris. Par suit# du temps clair, ils volèrent très haut et s'approchèrent du district de Paris, en venant de l'est. Ils lancèrent ensuite plusieurs bombes consécutivement sur plusieurs localités de la banlieue. Ils su rvolèrent alors Paris même, principalement la rive droite où en quelques minutes, ils lancèrent presque toutes leurs bombes, ce qui causa la perte de nombreuses vies humaines, notamment de femmes et d enfants. Deux hôpitaux furent atteints et plusieurs bâtiments furent endommagés par l'incendie. Le nombre des morts s'élève à. 20, celui des blessés à 50. Plusieurs combats furent livrés au nord de la capitale; un avion ennemi fut abattu et les deux occupants faits prisonniers. Un avion français fut obligé d'atterrir; les deux occupant., furent blessés. Un avis ultérieur donnera le nombre de nos pertes. Paris, 1er févr. — Poincaré s'est rendu cette nuit dans les parties de la ville atteintes par les bombes et a visité les hôpitaux. Le nombre des blessés se trouvant en traitement dans les hôpitaux et cliniques s'élève à environ 60. D'après les constatations faites, tous ceux qui avaient été blessés par de< éclats de bombes, se trouvaient sur la rue ou à leurs fenêtres. Une bombe provoqua de petits incendies en éclatant, par suite de la lùpture d'une conduite de gaz. Berne, 31 janv. — De Calais aux journaux lyonnais : Vendredi dernier, plusieurs avions allemands ont survolé Calais. En dépit d'une énergique défense aérienne, ils purent îan-cer un grand nombre de bombes, qui occasionnèrent des dégâts matériels considérables. Plusieurs personnes furent tuées. Los buts de guerre de la Bulgarie. Sofia, 30 janv. (Ag. tél. bulg. ) — Au cours -d'un**discours prononcé à la Chambre, devant une nombreuse assemblée, M. Radoslavoff, président du Conseil des ministres a prononcé un discours au sujet des but^ de guerre de la Bulgarie et de sa participation aux négociations de Brest-Litowsk. Il dit que si la Bulgarie a sup-t-orté ce qu'elle a souffert, c'est dans le but de réaliser son unité nationale en groupant toutes les trîBiis bulgares épaises sbùs un sceptre uni- " que. La Bulgarie compte ainsi' sur l'annexion de la Dobroudscha, da territoire de Moravie et de la Macédoine bulgare, ce qui concorde d'ailleurs avec la formule: pas d'annexions violentes et droit cfautonomie des peuples, les peuples de ces territoires ayant à diverses reprises exprimé leur désir de conserver la nationalité bulgare. Vn manifeste du prrti national égyptien. Essen, 1 février. — On télégraphie de Stock-holjâ à la ii Rheiniscbe Westphâlische Zeitung »: Le parti national égyptien, réuni sous la présidence de Mohamed-Fari-Bey a lancé le manifeste suivant, à l'occasion des négociations de paix de Brest-Litowsk : « Le 19 décembre 1914, l'Angleterre a déclaré son protectorat sur l'Egypte, afin de donner une base légale à la situation intolérable qu'elle avait créée en Egypte. Ce jour là, l'Angleterre déclara que tous les traités concernant l'indépendance de notre pays, solennellement reconnus par elle et par toutes les grandes Puissances européennes, n'étaient que des chiffons de papier et, à une heure, où elle lançait feu et flammes contre la prétendue violation du droit des. gens dont l'Allemagne s'était rendue coupable vis-à-vis de la Belgiquo. Les alliés de l'Angleterre approuvèrent cette politique de violence afin de justifier, devant le Monde leurs propres intentions et projets de rapines en Afrique et en Asie. Depuis cette époque, cette bande de vautours s'est rendue coupable des crimes les plus sombres contre des peuples qui ont derrière eux une existence civilisée datant de milliers d'années, alors qu'ils ont toujours prétendu lutter pour le droit et pour la justice. Les sangsues impérialistes et capitalistes de l'Entente ne veulent pas accoider aux peuples extra-européens les mêmes droits qu'à la Serbie et au Monténégro, qui ne peuvent aucunement se njesurer avec les peuples des Indes, de l'Egypte et du Nord de l'Afrique. « L'Egypte réclame ses droits, qui lui ont été reconnus et concédés par toutes les Nations, qui furent confirmés à la Conférence de La flaye, et pour lesquels l'Entente prétend faire la guerre L'Egypte demande ces droitsTavec d'autant plus d'insistance, qu'avant le régime oppresseur et violent ries Anglais elle se gouvernait effectivement elle-même et qu'elle possédait un Parlement élu par la Nation et un Crouvernement responsable. Elle marchait avec siccès dans la voie du progrès, que lui avait tiacée Mohamed-Ali au début du siècle dernier it si l'Angleterre, de sa main brutale, n& l'avait a'.rêtée dans cette voie, l'Egypte se trouverait placée à l'heure actuelle à la tête des peuples de l'Orient. i; L'histoire de notre fedmirable patrie, ses mer vtilleux et superbes monuments datant du temps des Pharaons et toute sa civilisation arabe prouvent que les Sciences et les Arts, cfîiivent beaucoup à l'Egvpte qui .fut l'initiatrice de la Grèce et de Rome. Si l'Egypte avait de nouveau sa liberté, elle prouverait au Monde qu'elle n'a rien perdu des vertus et des qualités de ses aïeux et qu'aujourd'hui encore, elle est digne des créateurs des Pyramides. « L'Egypte n'a pas la folie des grandeurs.Elle :,e veut pas s'étendre au détriment d'autres peuples au delà des frohtières que la Nature lui a ttacées. Elle ne fait pas de poliûquqe extérieure, et elle ne réclame que 'e dioit d'être libre, de pouvoir se développer paisiblement et de jotivoir occuper, sur la terre, la place qui luî n vient L'Egypte attend de la Conférence d«' Brest-Litowsk, qu'il lui soit reconnu le droit do disposer librement d'elle-même, sans aucune res-1 triction et qu'on laisse le peuple égyptien choisir librement, lui-même, le gouvernement qui lui# convient, que ce soit par un referendum ou par une Assemblée Constituante, selon que les circonstances le commanderont. Mais pour pouvoir agir en toute libellé nous émettons la prétention que l'armée d'occupation britannique évacue le pays et que les administrations civiles anglaises abandonnent leurs fonctions usurpées. Nous sommes d'accord qu'une Commission neutre préside à ces opérations et en surveille la réalisation, Dans le sentiment absolu de la jus- Itice de cette cause et emplis d'espérance en un aveni; plus he.ureux, l'assemblée soumet à la Coiiî&ence de Brest f.itovvsk le présent m-arti* feste. » L3SS NEGOCIATIONS DE PAIX A B2E3T-LIÏOWSK. La fausse dépêche de Troteki. Brest-Litowsk, 31 janv. — La commission ger* mano-austro-hongroise-russe pour le règlement des questions politiques et territoriales a continué aujourd'hui ses délibérations sous ia présidence du Comte Czernin, ministre des affaires étrangères. Avant d'établi" l'ordre du jour, Trotzki a fait une déclaration d'après laquelle il avait pris connaissance des journaux allemands relatant un télégramme émanant soi-disant de l'agence télégraphique de Pétrograd, qui, si l'on devait y ajouter foi, pourrait avoir les pires conséquences pour les négociations de paix. On y citait le passage final d'un discours v qu'il avait prononcé devant le troisième Congrès des députés des ouvriers, soldats et paysans. Effectivement, il y fit une communication au sujet de la marche des négociations de paix à Brest-Litowsk et avait exprimé son point de vue personnel et le point de vue de la délégation et du gouvernement. D'après le télégramme, il aurait .dit que la délégation russe ne concilierait en an-un cas une paix séparée. (Ce télégramme a figuré en effet dans tous les journaux allemands et a été repioduit par tous les journaux de l'étranger). Or cette nouvelle est fausse et exprime tout le contraire de ce qu'il a dit. Les présidents des délégations ausuo-hon-groise et allemande d c c 1 a rè i ( : n t qu'ils rechercheraient l'origine de cette information (jouteuse, et l'on passa ensuite à l'ordre du jour. Le comte Czernin prie ensuite le président de la délégation tusse d'exposer son point de vue quant "à ia question de compitence. M. Trotzki répondit qu'au nom de sa délégation et du gouvernement ru-, c, ii avait énergiquement. pro-l,i- L de î* i i ; — de Kieff se place au point de vue de pouvoir résoudre unifoimément et de façon autonome les questions territoriales. Sa conception fut encore renforcée par la participation de deux représentants du Comité exécutif de la République ukrainienne en connexion avec la délégation russe. Tel est le côté formel de la question. Quant au côté moral, il est d'avis en se basant fur des nouvelles diverses, en particulier sur un télégramme qu'il venait de recevoir, que la question d'une participation de la délégation de la Rada de Kieff aux négociations de Brest, aoit être considérée plutôt comme une question du passé que comme une question du présent cm de l'avenir. Le comte Czernin, ministre des affaires étrangères, dit ensuite : « Je crois que les points da vue de ces messicuis de la délégation russe et de celle de Pétrograd sont en contradiction flagrante; ces messieurs de la délégation russe me donneront certainement raison si je dis qu'il est nécessaire d'exposer claitement ^[ette question en- séance plénière. » Le comte Czernin demande ensuite s'il est bien exact que le président de la délégation russe est d'avis qu'il n'est pas permis à l'Ukraine de résoudre seule les questions intéressant l'Etat autonome ukrainien. M. Trotzki répond que si l'Ukraine était une république ah.- lumetit iibre et indépendante de la Russie, eiie pourrait évidemment résoudre seule des questions d'Etat. Mais les deux délégués ukrainiens qui se sont joints .à la délégation russe prétendent que l'Ukraine constitue une partie de la République fédéralive russe et que c'est donc sur cette base que la question doit être résolue Sur la picposition du président, il a été décidé ensuite de discuter en séance plénière la question de compétence de la délégation ukrainienne au sujet des questions territoriales; cette séance se tiendra demain, et les délégués de" l'Ukraine y assisteront. Avant la levée de lâ séance, M. von Kiihlmann a exprimé l espoir qu'il sera bientôt possible de mettre à l'ordre du jour la question de la participation d'un représentant du ministère- polonais aux négociation? de paix. Après ceci, la séance fut levée. LES EVENEMENTS EN RUSSIE. Nouvel attentat contre Lenine. Amsterdam, 1er févr. — Du <i Daily News » : Un nouvel attentat a été commis contre Lenine. Un individu déguisé n étudiant pénétra dans l'institut Smolin et tira un coup de revolver dans la direction de Lenine, sans toutefois l'atteindre. Il fut immédiatement arrêté. Progrès des Soviets. Pétrograd, 31 janv. — Les troupes des Soviets se sont emparées de l'importante gare de. Bachmatscii (gouvernement de Tschernigoff). On mande de Sébastopol ; Les villes de Kertsch, Theodosia et Jalta sont tombées aux 1 mains des troupes des Soviets. Près de Simfe-ropol, 7,000 soldats t'aitares ont résisté. On s'attend à chaqre instant à la chute d'Orenbourg; le général Doutoff est battu. . Londres, 80 janv. — De Pétrograd au «Times » : Les Roumains ont occupé Kischenew et marchent de l'avant. Dans les milieux politiques, on commente la possibilité que les ambassadeurs de 1 l'intente quittent la Russie si la gouvernement républicain déclare la. guerre. #

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