Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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02 februari 1918
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s.n. 1918, 02 Februari. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/c53dz04q08/
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Le Bruxellois s»? . ^ m> a ^ JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT Sm* année. - N° 1200 - Ed. B ABONNEMENT ««g Bruxelles - Province - Etranger Le- abonnements sont reçus ex«lusivement par tous les BUREAUX DE POSTtS. Les réclamations concernant les abonnements doivent jgfi »tre adressées exclusivement au bureau de poste qui t jéllvré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois 1 mois Pr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. S.00 Samedi 2 Février 1918 "" "" "' "mmm wr" ■—————<——a——.^4 ANNONCES Faits divers et Echos La ligne, fr. 5 00 Nécrologie 3 00 Aqnorwes commerciales 2.00 Annonces financières £00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour TIRAGE i 125,000 par jour pas—a—Il l III II II i IH II1 II I II' iwiill II II l I I l I l II un ill II I 111 APRES LA BATAILLE LA VIE A CAMBRAI Heureusement pour la ville qué la nouvelle annoncée en ces ternies par le communiqué de l'état-major aiiemand : « les faubourgs de Cambrai et la ville elle-même, y compris l'historique hôtel de ville ont été gravement endommagés par le feu de l'artillerie » était notablement (exagérée. Il s'en est faliu cependant de peu que la ville, qui se trouvait encore le 18 décembre dernier à portée du tir de l'artillerie lourde anglaise, subit le soit de tant d'autres localités du Nord de la France et de la Belgique. Il est à prévoir que Cambial n'aura bientôt plus rien à redouter des entreprises anglaises. C'est le 20 novembre que les premiers lourds obus anglais commencèrent à pleuvoir dans l'enceinte de la cité, aux abords de la gare du chemin de fer notamment d'où rayonne un imposant réseau de voies terrées qui servait principalement d'objectif au feu de l'artillerie anglaise. Ce tir fut cependant inefficace, car ce furent les obus de 150 et de 200 m, m de l'artillerie de campagne qui endommagèient et incendièrent le parc et les magnifiques demeures qui entourent la place t3e la gare. Les dégâts ne furent que relatifs, car, bien que quelques semaines seulement se soient écoulées depuis, le parc n'en porte plus guère de traces : les entonnoirs creusés par l'explosion des projectiles ont été comblés, les grillages brisés ont été enlevés et les pelouses remises en état autant que l'a permis la saison avancée. Seule, la réfection des dégâts occasion* nés au monument peu artistique, élevé à l'aviateur Louis Blériot, qui le premier survola la Manche, le 23 juillet 1909, a exigé plus de travail. Quant aux coquettes maisons-villas qui entourent le parc, toutes abandonnées par leurs propriétaires durant La lutte, elles ont eu sans distinction l'étage supérieur et le toit rasés par l'ouragan de fer auquel elles ont été exposées. Ce bombardement anglais semble, avoir été use terrible «preuve pour les habitants; la crainte a été telle qu'on en rencontre fort peu dans le* rues désertes,.bien qu'un assez grand nom- I bre n'ait pas quitté la ville. Et sitôt qu'une des I batteries de l'artillerie lourde des Allemands installés dans la banlieue tonne, tous ces malheureux, se figurant que l'infernal combat va recommencer, se précipitent, mus par un sentiment de terreur irraisonnée, dans la cave de leurs demeures. . |1 est heuieux pour la population de Caro-I brai que ces caves, nombreuses, vastes et pro-I fondément creusées dans le sous sol calcaire de JOUJRNA Le fait que la plupart des propriétaires de maisons détruites en ont fait généralement phe tograph.er les ruines, est hautement suggesti' Et quand je leur demande si c'était en vue d 'elle conserver un intéressant souvenir de la guerr - de qi,'ils agissent de la sorte, ils se mettent à rir ,am- d'un air malicieux en me disant : « Ce n'est pa tori- la la raison, Monsieur; c'est pour poi^'oir prou ima- vcr pius tard à notre gouvernement l'étcndui lient dommages que nous avons réellement éprou vés durant la guerre. Dame! il faut adorer se : la saints comme on les connaît, et je les connais der- c'oyez-le bien! » an- Quelques jours plus tard, ce fut au tour di > du centre de la ville d'éprouver le feu de l'artil- st à lerie anglaise. Environ 2,000 obus survolèreni m à sifflant les rues de la cité, menaçant de se: ; 20 éclats meurtriers les habitants et leurs proprié ;lais tés. Parmi les 120 victimes, dont 20 mortelle- e la ment atteintes, se trouve l'adjudant à la grisou-ferliante barbe du célèbre général Faidherbe. C'é- î de lait une « gloire » locale avec lequel disparaîl 'ob- un lambeau vécu de l'histoire de la France con- fut temporaine. ; de L'accès de la rue était dangereux. On vivaii gne et on vit encore exclusivement dans les caves. : et Singulièrement impressionnante une proine- lace r.ade en pareille ville! A part quelque rare pas hifs, sant qui s'empresse, en courant pour ainsi dire : se cîe regagner son logis, les rires et la ville tout plus entières paraissent abandonnées. Pas un car- 'ex- rf-au n'est demeuré intact; par les fenêtres éven- jril- t.iées ou les portes enfoncées, on peut scruter re- du regard les chambres précipitamment aban- ison données par les habitants dont certains détails ion* permettent de juger l'occupation au moment de via- la révélation du danger. . la C'est comme si" la vie avait été brusquement tra- suspendue; comme à Herculanum et à Pompei en- par une soudaine catastrophe. ïurs Ne vous fiez cependant pas trop aux apparen- sans ces, Car des deux côtés de la rue, au pied de la par façade, émergent du soupirail, soigneusemenl es. protégés par des tas de briques ou de pierres, été de courts tuyaux de cheminée qui, à heure fixe, ain- crachent' toutes une' fumée- âcre dont l'action lans patine lai façade d'un ton gris-brun, en har- om-.. nionie avec la mélancolique détresse de-ce; des murs dévastés. C'est- l'heure où l'on prépare 1< nds repas familial dans la cave habitation, nal- Sur la vaste place qui s'étend devant l'hôtel va cie ville, les obus ont creusé de profonds en- nti- tonnoirs déjà comblés aujourd'hui et la mai- de son communale, à la monumentale façade, i beaucoup souffert, bien que les dégâts pourrom am- être assez facilement réparés: ils sont plus su- ?ro- perficiels qu'irréparables. de La terreur semble avoir frappé les habitant; JIV \Jf » "î F M. JU *. JCV A JL X-St a ' . TU rj— .L » ijl1. des sards, zélateurs apôtres de la haine internatio- ho- nale, sait que des deux côtés de la barricade il tif. n'y a pas de «barbares» mais de loyaux com- de battants défendant chacun un idéal différent, rre bien que dérivant cependant de la même source, ire aussi diamétralement opposé que difficile à défi- pas lui et à analyser en son essence et ses manifes- ou- tarions : l'amour du sol natal, de la patrie, du lue drapeau I au- Lorsque, à la Kommandantur de Cambrai, je ses pus congé des o-fficiers qui m'avaient servi de us, guide, je remarquai, au dernier moment, un modeste écriteau dout la vue m amusa souveraine- du ment. C'est un précepte appliqué à la vie jour- :il- jialièie qu'il est bon de retenir et de pr.n.quer :nt surtout. Mieux que cent longs récits il fait res- 5es sortir ce qui distingue le Français de l'Allemand, ié- c« qui déplaît le plus aux représentants de l'ar- le- mée occupante : le verb.age inconsidéré, l'intar- >n- rissable plat de paroles appuy <s de l'expreosive 'é- mimique d'une gesticulation ïussi inutile que aît vaine et fatigante du Français. C'est un avis >n- laconique donné au civil dès son entrée dans les bureaux de l'administration allemande ; Soyez ait bref 1 Nos minutes sont comptées. Parlez à voix Vw i n LA GUERRE i_n uuk.r\r\L> Jt -r ALLEMANDS BERLINj 1er février (Offuiel)j midi: , ïneatie de la gueue cie l'Ouest. e Groupe a armée uu xeia-maiecnaa ganéral prince hériter Kuppiecbt de Bavière ; nt Nos détachements de reconnaissance ont r eï ««if des positions anglaises en Flandre, d ■prisonniers et nés Mitrailleuses. Par un épo n- vrouillard, l'action d?artillerie sur tout le fro la e*t restée minime. Qt Tnéiiut» de la guerre italien, s, Sur le plateau d'Asiago, vif duel a'artilleri e, Partant du mont di Val Bella et du Col d >n Rossoj les italiens s'avancèrent de nouveau po. r- une nouvelle attaque avec d'importants effecuj es Ceux-ci se sont écroulés chaque fois dans le / le devant les positions austro-hongroises. Des autres théâtres de la guerre, rien de no el veau. n- Sur mer : ii- BERLIN, 1er fevrier (Officiel) ; a Dans la sône bartee autour ae VAngleterr nt cinq vapeurs ont été ta) pillés recemment par « u- sous-marinsj uont trois profondément charge dans la Manche^ malgré une très vigoureu ts contre-action ennem-e. Parmi les navires, on ci rs deux P7,itirt\ L'i2f)/mrx /z?, cZ/zii .innéc Arnu intii: itio- avion ennemi a été abattu dans la région d e il Doiran. om- PARIS, 31 janvier (Officiel) : ent, Une attaque d'avions ennemis a eu lieu l< rce, nuit dernière. Vers 11.30 heures, on sonna l'a léfi- larme. Des bombes lurent jet.es en plusieur fes- et.droits sut l immense masse des maisons pari du si' unes. On signale des dégâts matériels et dr. accidents mortels. , je ITALIEN t'e ROME, 31 janvier (Officiel) : cno" Lts valeureuses troupes qui combattent dam ine" la région du plateau ont couronné avec chance lUr" les combats3 commences le 27 jâîivter, a l'est uer d'Asiago. L.lles unt pris le soir du 28 janvier. es" lej posiiWr.s tortillées a t ouest de ia vallée de la Frensela et se sont maintenues avec beaucoup ar" de courage sur le Col del Jiosso. Sur le défile ar~ vers lequel nos troupes avaient giunpe, elles lve ont vivement pressé l'aavetsaire et l'ont refoule ■!J.C dans la leg on au Sasso iïosso. Oe notnbreusiri V1S contMefatUiques ennemies ont ete repoussees a l'arme blanche. Hier, nous 'avons étendu notre 'cz succès par la prise 'du Monte di Val Bella. Les 01X pertes ennemies uni été sérieuses. Deux divisions ennemus ont ete presque aneaiilies. Lt butin n'est pas encore complètement dénombré, mais on sait déjà qu'à part les 1(10 o/J'ciers et i 2..oOU hommes faits prisonniers, notre butin comprend six canons de différents calibresenviron 100 mitrailleuses j un grand nombre ae lance-bombest plusieurs milliers de fusils et line très grande qita tité de muuiiitms et de matériel dt • guerre de toute sorte. L'artillerie ennemie a violemment ooinbardé tes positions conquises. I . ANGLAIS LONDRES, 30 janvier (Officiel); Cette nuit, une de nos patrouilles a dirigé 'Ms une attaque efficace contre itti avant poste al-011* Icmand établi au nord d'Havrincourt- elle ti t.ié ou fait Prisonnier un certain nombre d'Air lemands. Près 4-e Bulle courte au cours d'enga-ne~ gemeJits entre patrouilles, nous avons infligé . *,<■ pertes à l'ennemi et nous avons capturé une 'UI riitrailleuse. '/J. feli LONDRES j 31 janvier {Officiel) : La nuit dernière} entre 10 heures du soir et qu. 5 h. 30 du matin j des avions ennemis ont tenté plusieurs attaques sur Londres. Au cours de l'une d'elleSj ils ont réussi à survoler la capitale. Le premier appareil ennemi a survolé l'em-re bouchure de la Tamise à 9 h. 30 et s'est dirigé n0s sur la capitale, Ions les avions ont été forces ,es^ de rebrousser chemin sous le feu de nos canons use de defense. Presque au même moment3 4 au-:ite trei avions ont sur volé la côte d'Essex; ils n'ont de troupes do Carranza se livrent au pillage.i,aJ jours du gouvernement Carrajiaa feexaient comptés. la Dans la Sotte ae la mer Noire. l'a- Stockholm, 31 j-anv. — lia cormeotioita av&c nirs l'as-safi.siuat dos 30 officiers dfc marine, les art~ équipages tie toti® les navire» des la. ©otte de drs la Mer Noire, mouillés à Bébastopol, «nt tenu des réunions au cours -dequclles on a tléekié de dtscoudire- tout le corps des officiers, afia d'éviter de'nouveaux maienteiidms. ans Un emprunt ui Vatican. nce Le correspondant à liomc de 1' » Associa-'est ted Press » annonce que le Vatican a l'inteo-ier, tfton d'émettre par l'entremise d'un consor-de tiuin financier international, un, grand em-rup j prurH, auquel le-s catholiques du monde enti&r file seront invités à souscrire. les Le procès Malvy. ulc De Paris-, — (Agence H avais) : La commis» w-i mou d'enquête de 1a Cour d'Etat a commencé ■ a l'examen du dossier du procès Malvj". L'ia-tre terrogatoire des témoins coiiuii^wm proba-'-cs blement diniaiK."lie. ■vi- La Conférence de Paris. Le De Hoirie: L' « O.servaiore Et>ma«o » croit. rey que la Conférence de Pajris est principaiie» et ment consacrée a la ié\ision du traité spé-cial ©oneornant les buts d>0 guerre des Aillés, •on révision qui est devenue désirable par suite ce- de la tournure qu'a prise la révolution ms-se. rès Les pertes anglaises en 1917. de Berlin, 31 janv. ^ Le « World n du 15 jan-a vier établit d'après les statistiques du « War Of-s- fice » qu'au cours des deux grandes offensives manquées de la Somme et en Flandre, les Anglais ont perdu rien qu'en morts plus d'un million d'hommes. ,ge Une grande offensive des Centraux dans lea ai~ Balkans, > ,l Berlin, 31 janv. — D i « Nation-alridende »î L'Entente s'efforce d'afnrmir ses positions dams t',i" les Balkans, où l'on s'attend à une offensive de grand style du général von Mackensen, pour "ie le mois de mars an plus tard. Des troupes allemandes affluent également en Palestine. Mort de l'ex-dictateur de Cronstadt. et Paris, 31 janv. — L'étudtaïut Uocliai, l;ai>-nté cien ' dictateur de Cronsault-, est tombé m de cours d'une collision entre tiwipee TOtunaines pt- et russe®. r" m- La guerre russo-roumaine. igé Sofia,'30 janv,. — De Babadag au «Wojenme ces Iswestij » : Après plusieurs combats, les trot»-7ns pes roumaines sont entrées à Reni. Les combats vi- continuent sur toût le front. ont Un congrès d anarcnisxes à tétrograd. at- Lo » Corner© délia Sera » annn-n-d out; rii DIX CENTIMES

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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