Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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11 augustus 1917
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s.n. 1917, 11 Augustus. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 september 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2804x55d1p/
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ABONNEMENT j'OSTAL, ÉD. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci ■ prennent cours les 1 Janv. 1 Avril t Juillet 1 Octob. 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Quels sont les sentiments vrais de ces pêuvres bougres qui, depuis trente-trois mois, vivent dans des cavernes, qui se battent et meurent pour que d'autres vivent, et dont combien de milliers sont enterrés dans cette immense nécropole, on ne sait où, car sur leurs tombeaiux ne s'élèvent ni marbres ni croix ? Ce qu'ils pansent, il ne faut pas aller le demander aux journaux qui leur prêtent gratuitement des idées et des sentiments conformes aux désirs, aux intérêts pas toujours avouables — des milieux politiques dont ces journaux relfètent l'opinion. Il ne faut pas le chercher dans l©s discours officiels où la vérité ne peut être dite tout entière. Il faut aller le demander à eux-mêmes. Est-il vrai qu'ils veulent la continuation de la guerre jusqu'à ce que las Empires centraux soient vaincus au point de devoir consentir à leur propre démembrement, jusqu'à ce qu'ils soient obligés d'accorder (censuré) à la France la rive gauche du Rhin, jusqu'à ce que la Russie de M. MiUioukoff se soif emparée de Constantinople (Censuré) Est-il vrai qu'ils soient incapables d'établir aucune distinction entre les ouvriers allemands et leurs dirigeants et qu ils endossent aux uns ©t aux autres les mêmes responsabilités, qu'ils les englobent dans la même haine et les mêmes malédictions?J'ai intrrogé sur tout cela des soldats — et aussi quelques officiers — qui allaient au front, et d'autres qui en revenaient. Pas un seul d'entre eux ne s'est prononcé pour une guerre de conquêtes; pas un seul ne réclame ta rive gauche du Rhin; l'idée qu'il faudrait prolonger l'immonde tuerie pour donner Constcmiionple à la Russie et doter l'un ou l'autre des pays alliés de colonies nouvelles, ne leur vient pas même à l'esprit tant elle leur parait inadmissible et odieuse. Leur désir de paix est profond, et ce n'est pas diminuer la grandeur de leur saaif.ee que de le constater. Et ce qu'ils veulent par-dessus font, avec unanimité, avec énergie, c'est que cette guerre soit la dernière, c'est que. l'on épargne à leurs 'enfante le retaoïuvellemant des hontes et des crimes dont ils furent les témoins. « Si pareil résultat était atteint, me disait l'un d'eux, nos souffrances n'auront pas été inutiles. » Cela suffit, et il ne faudrait pas leur parler de se sacrifier pour des visées de conquêtes ou de domination.J'ai rencontré un officier qui jugeait avec sévérité les ouvriers allemands. Il menaçait la nation allemande de féroces représailles. « Quand nous serons sur le Rhin, ponctuait-il, nous montrerons que nous aussi, nous savons brûler, dévaster et détruire ! » Je ripostai : « Et ainsi dans quelques années, nous aurons une nouvelle guerre. » — La guerre, me répondit-il, dogmatique, est inhérente à la nature humaine. Je connais l'antienne militariste et jugeai inutile de poursuivre la conversation. Ce fût là, du restet une exception. Leê soldats ont d'autres soucis. Quand ils en ont le temps, ils réfléchissent aux causes de l'immense cataclysme, ils n'ignorent nullement où se trouvent les véti'a-bles responsabilités. Il y a jusqu'aux habitants des régions dévastées qui ne le sentent avec plus ou moins de netteté. Les soldais s'expriment souvent av-fc plus de précision et presque toujours dans le cens que j'ai signalé plus haut. Néanmoins peut-être jugera-ton mon enquê.e trop sommaire, et, par conséquent, peu probante. Mais récusera-1-on, les témoignages des poilus consigsés par Barbusse dans cette œuvre si terriblement réaliste, si poignante et si profoc dément sincère : « Le Feu »? Lui est ses camarades vivent la guerre, ils en ont atrocement souffert, et plusieurs en sont morts. Ils la connaissent un peu mieux que ceux qui ont la prétention d'écrire et de parler en leur nom. Croient-ils, eux, que les soldats allemands soient coupables? — Il n'y aura plus d'guerre, gronde un soldat, quand il n'y aura plus d'Allemagne. — C'est pas ça qu'il faut dire ! crie un autre. Y aura plus de guerre quand l'esprit de la guerre sera vaincu ! — Oui, aujourd'hui, le militarisme s'appelle, nous dit-on, l'Allemagne. — Oui, mais demain, comment qu'y s'appellera? » Et V y a des coupables aille urs. Us constituent les uns et les autres un danger permanent de guerre. Us sont légion. « Il n'y a pas seulement la caste des guerriers qui hurlent à la guerre et l'adorent. Il y a ceux qui disent : « Comme ils sont beaux ! » — Et ceux qui disent : « Les races se haïssent ! » Et que veuknt ces soldats de France? Que demain ne voie plus les horreurs d'aujourd'hui, à condition qu'on ©n finisse avec la guerre elle-même. — Ah 1 si on se rappelait ! s'écria l'un, p'--: -K ' -V> «S — Si on s'rappelait, dit l'autre, y aurait plus de guerre ! Un troisième ajouta magnifiquement ; — Oui, si on s'rappelait, la guerre serait moins inutile qu'elle ne l'est. Mais tout d'un coup, un des survivants couchés se dressa à genoux, secoua ses bras boueux et d'où tombait la boue, et, noir comme une grande chauve-souris engluée, il cria sourdement : — Il ne faut plus qu'il y ait de guerre après oel-le-là I Dans ce coin bourbeux où, faibles encore et omnipotents, nous étions assaillis par des souffles de vent qui nous empoignaient si brusquement et si fort que la surface du terrain semblait osciller comme une épave, le cri de l'homme qui avait l'air de vouloir s'envoler, éveilla d'autres cris pareils! — Il ne faut plus qu'il y ait de guerre après celle-là 1 Les exclamations sombres,de ces hommes enchaînés à la terre, incarnés de terre, montaient et passaient dans le vent comme des coups d'aile ; — Plus de guerre, plus d' guerre1 — Oui. assez! assez 1 Ces impressions notées par Barbusse dans son livre, sont à peu de chose près celles que j'ai recueillies moi-même. La paix que les soldats attendent c'est celle qui ne contiendra pas de nouveaux germes de confits entre les nations. Personne ne croit que la carte de l'Europe de demain ressemblera à celle d'hier. Les peuples exigeront qu'on leur assure une existence exempte des angoisses et des douleurs de ce1 le que nous traversons. Malheur aux gouvernements qui dédaigneraient cette aspiration profonde des masses et ne comprendraient point 'es nécessités de l'heure et des temps nouveaux qui vont venir! Aug. Dewinne. LA GUERRE IMflllIIllIfUig OTflÛiïS ÂLLEiySAEflBS BERLIN, 10 août. — Officiel de midi : Tneatre ae la guerre a 1 ouest. Groupe d'armée du îeid-maréciial générai prmee Héritier iiupprscht de Bavière : En F tondre,, l'action des artilleries a oscmz hier dans son intensité par suite du temps variable. Le soir, elle s'est élevée généralement, a persisté pendant la nuit et s'est accrue aujourd nui de très bonne heure entre l'Yser et la Lys jusqu'au feu roulant le plus intense. Ensuite, dans de larges secteurs à l'est en au sud-est d'Y près, de vigoureuses attaques d'infanterie ennemie ont été déclanchées. En Artois, la lutte d'artillerie des deux côtés de Lens et au sud de la Scarpe a été très vive. Dans la soirée, les Anglais ont attaqué en masses serrées depuis le chemin de Monchy-Pelves jusqu'à la route Arras-Cambrai. Noire feu destructeur a fait des ravages dans le secteur où ils se préparaient à l'attaque; les vagues d'assaut qui se sont avancées ont subi les plus lourdes pertes dans notre feu de défense et dans des corps-à-corps avec nos régiments d'éliie et ont été repoussées partout. Au nord de Saint-Quentin, des bataillons du Brandebourg ont arraché aux Français une ligne de iranchée de 1,200 mètres de longueur. Les contre-attaques ennemies ont échoué. Plus de 1S0 prisonniers sont restés en nos mains. Front du kronprinz allemand : Entre Soissoiis et Reims, dans la Champagne occidentale, et sur les deux rives de la Meuse, le feu a atteint par moments une vigueur considérable. Un détachement français de reconnaissance, qui s'est introduit dans nos tranchées sur la route Lflon-Soissons, a été refoulé par une contre-attaque. A l'est de la Meuse, des détachements d'attaque de Bade ont envahi la position française à l'est de Vacherauville et ont ramené un certain nombre de pi isonniers. Aviation. Le lieutenant Gontermann a abattu deux ballons captifs de l'ennemi. Théâtre de ia guerre à l'Est. Groupe d'armée du feld-maréchal générai Grince Léopold de Bavière: L'activité comba'hve s'est ranimée près de Du-nabourg, au sud de Smorgon et près de Brody. En cet endroit, des troupes allemandes et austro-lion-groises ont ramené plus de 200 prisonniers. front d'armée du général colonel archiduc Joseph : Au sud-est de Czcrnowitz, on s'est battu avec acharnement ; nos troupes ont pénétré en plusieurs endroits dans la position de frontière des Russes. Dans la plaine du Sereth et à la Solko, nous avons également réalisé des avaniages après avoir repoussé des contre-attaques ennemies. Entre les vallées du Trotus et de la Putna, les troupes coalisées ont piis d'assaut plusiurs posiiions de hauteurs; en dépit de la résistance opiniâtre des Roumains. Ces deux derniers jours, nous avons fait, dans le secteur de l'OVoz, plus de 1,400 prisonniers et capturé 30 mitrailleuses. Groupe d'armée du teldmaréclial général von Mackensen : Des deux côtés de la route Focsani-Adjudoul-Rou, des divisions allemandes ont forcé sur un large front le passage de la Susiia. Au cours de contre-attaques acharnées, nos adversaires cherchèrent à airêier notre marche en avant en engageant des masses considérables dans le combat. Toutes leurs attaques de front et de flanc échouèrent avec les pertes les plus lourdes. front en Macédoine: Rien de particulier. BERLIN, 9 acût. — Officiel du soir : A l'ouest rien de particulier. A l'est combats couronnés de succès en Bucovine et en Moldavie. La guerre sous-marine. BERLIN, 9 août. — Officiel ; Dans la Manche et dans la mer du Nord ont été wuvellement coulés par nos sous-marins 4 vapeurs ;/ 2 voiliers, dont le vapeur anglais « Glenstrac » '4718 t.) avec un chargement d'étain,de maïs, etc., '■n outre deux steamers armés et à charge pleine, eur nom n'a pu être établi. Les cargaisons des au-res navires consistaient en matières explosives, en tois, en huile et en café. AUTRICHIEN VIENNE, 9 août. — Officiel ; ïùeâtre de la guerre à l'est Front d'armée du leldmaréchai général von Mackensen : Les essais tentés par les Russo-Roumains pour leutraliser les succès allemands obtenus au nord de 7ocsani, par des forts assauts en masse, ont complètement échoué. Jusque hier soir l'ennemi perdait '.n prisonniers 50 officiers et 3,300 soldats, 17 calons et plus 50 mitrailleuses et lance-mines. Front d'armee du colonel-général, archiduc Joseph , Près de l'armée du colonel-général baron von lohr combattant à ta frontière orientale austro-hon-iroise, il y eut hier des combats qui ont tourné à notre avantage, dans presque tous tes secteurs Voûtes les attaques de l'ennemi ont été repoussées xvec des pertes sanglantes. Dans la Bucovine méri-iionale notre cavalerie a enlevé aux Russes deux yositions de hauteurs situées l'un derrière l'autre nés de Warna, après un âpre combat de plusieurs ours. Elle s'avance sur Gurahumora. Plusjiu nord t n'y a pas de changement essentiel dans la situa-ion.Théâtre de la guerre italien et Théâtre de la guerre des Balkans : Rien de nouveau. .BULG&fSES SOFI i, 10 août. — Officiel du 9 a;ût : y Front en Macédoine : Ejn diférents endroits du front canonnade mo-iérée, un peu plus animée sur les deux rives du Vardar. Entre les lacs un détachement allemand ie reconnaissance s'est élancé dans les tranchées mnemies et en a ramené plusieurs prisonniers. Sur 'a rive droite du Wardar une de nos reconnaissances 1 fait un certain nombre de prisonniers grecs, dont m officier. Front en Roumanie : Des coups de canon isolés h l*sccea. CONSTANTINOPLE, 10 août. — Officiel du 9 ■ En Perse, au nord de lordascht, une compagnie ■usse a attaqué un escadron de nos détachements de frontière. Elle a été repoussée après un combat le quatre heures. Sinon rien de nouveau. CONSTANTINOPLE, 9 août : A part des combats de patrouilles qui se sont terminés à notre avantage au front du Caucase, il n'y 2 aucun événement important à signaler. FRANÇAIS PARIS, 9 août. — Officiel de 3 h. p. m. : Activité des deux artilleries dans la région de Panthéon-Epine de Chrévrégny. Un coup de main exécuté par nous à l'est de la ferme de Mcdsy nous i permis de ramener des prisonniers. D-ans la région tfes Eparges, au nord de Vaux-les-Palameix, un de nos détachements a pînétré dans les tranchées ennemies et, après un vif combat, au cours duquel il a infligé de lourdes pertes à l'ennemi et bouleversé des organisations, il est rentré ail complet dans nos lignes. Rien à signaler sur le reste du front. PARIS, 9 août. — Officiel de 11 h. p. m. ; En Belgique, nous avons réalisé d.e nouveaux progrès au sud de Langemarck et fait une vingtaine de prisonniers. Activité des deux artilleries dans le secteur Panthéon . Epine de Chévrégny, dans la région des Monts près d'Auberive et sur les deux rives de la Meuse. Aucune action d'infanterie dans la journée du 8 août. Malgré le mauvais temps qui rendait leur mission particulièrement difficile, nos escadrilles ont effectué de nombreuses sorties et bombardé les terrains d'aviation de Kolmar et d'Habsheim. Tous les objectifs ont été atteints'. Armée d'Orient. — 8 août. — Les But -garo-Allemands ont tenté un coup de main sur nos tranchées dans la région du lac Presba; ils ont été reçoussés et ont laissé entre les mains des Alliés quelques prisonniers. L'action de l'artillerie a été assez vive de part et d'autre dans la région du Var-ciir et dans la bou-cle de la Czerna. L'aviation britannique a bombardé avec succès l'aérodrome de Livunovo, les dépôts bulgaro-aUemands dans la région de Sérès et dans celle de Stojakovo. RUSSE PETROGRAD, 8 août, Front a l'Ouest : Dans la direction de Vladimir-Wolynski, l'ennemi a attaqué nos positions près de Semerynki (au sud de Kislin), après une préparation d'artillerie, mais grâce à l'entrée en scène de nos renforts,nous l'avons refoulé et gardé nos positions. Dans la direction de Brody, dans la région de Barczyn, des détachements d'éclûircurs ennemis ont attaqué, à "aide de grenades à main, nos iranchées, qu'ils ont occupées passagèrement, mais une contre-attaque d.e nos troupes les en a chassés. A l'ouest de Zbarz dans la région d'imaezo, l'ennemi nous a obligés à la retraite sur nos positions de défense. Dans la ré-g'on du Zbrucz, nos troupes ont énergiquement attaqué l'ennemi et se sont emparées des villages de Baszkowiza. et Wygoêa, ainsi que d,es hauteurs au sud-ouest de Caniowce. Nous avons*jait prisonniets 7 officiers et 300 soldais et capturé de nombreux lance-bombes. Au nord-ouest du Sereth, dans le voisinage de Waschkowtz, nos troupes ont repoussé de violentes attaques de l'ennemi qui voulait s'emparer de noire position. L'ennemi fut rejeté par contre-attaque. Sur le reste du front, fusillades et combats d'éclaireurs. Front en .Roumanie : Entre la route de Kimpolung et celle de Lamina-chi, l'ennemi a prononcé de nombreuses attaques, que nous avons repoussées pour la plupart. Quelques-uns de nos vaillants régiments se battirent a la bayonnette et à coups de pierres, après avoir brûlé leurs dernières cartouches. L'ennemi ne put occuper que deux collines, dans le voisinage de Scncîiy. Nos troupes, qui ont occupé les voies d'accès vers Itorot, dans le voisinage de Kimpolung, sur un front de 2 kilomètres, ont dû se replier légèrement vers l'Est. Dans le courant de la journée du 7 août, l'ennemi a continué ses attaques acharnées contre la route Facsani-Marasesti et contre le Sereth en menaçant nos troupes au nord de Biziahesti. Sur le restant du front, fusillades. rront du Uaucase: Dans la région de Kochstig, à 4 versies au sud-est de Van, nous avons dispersé line troupe de Kurdes. Dans la région à l'ouest de Dizy, à 80 verstes à l'ouest d'Urmia, nos détachements de volontaires ont dispersé également un dl'lâchement de Kurdes et ont tué à cette occasion 64 soldats et fait 10 prisonniers. Sur le restant du fiont, fusillades et actions d'artillerie. ITALIEN ROME, 8 août. — Officiel ; Sur le front du Treritin, nos détachements de re-conmismnce ont été plus actifs hiert ce qui a amené des escarmouches entre patrouilles et de courtes fusillades réciproques. Sur le Carso, notre feu concentrique a endommagé les positions ennemies et a entravé l'action de l artillerie autrichienne qui répondait à nos batteries.Les 6 et 7 août, malgré le violent feu de défense ennemi, nos escadrilles aériennes ont lancé 4 tonnes de puissants explosifs sur des abris militaires autrichiens établies dans la vallée de Chiapovano; le s explosions ent occasionné d'importants dégâts. Un de nos appareils a été touché par un projectile ennemi, mais a heureusement réussi à atterrir dans nos lignes. Tous nos autres appareils sont rentrés indemnes. ANGLAIS LONDRES, 8 août. — Officiel ; La nuit dernière, nos troupes ont a.taqué avec succès des retranchements ennemis établis près de Lombartzijde; elles ont fait quelques prisonniers et se sont emparées d'une mitrailleuse. L'artillerie ennemie a été active la nuit à l'est et au nord d'Ypres, surtout cfons les environs de Westhoek et de la voie ferrée Ypres-Sladen. Dernières Dépêches Les offensives des Alliés à l'Ouest jugues par les neutres. Berlin, 9 août. — De l'« Extrabladet » de Copenhague : Comment l'offensive franco-anglaise se développera en Flandre et si elle amènera d'un seul coup un revirement complet des chances de gu«,*<2, c est ce qui e9t douteux, et l'on ne saurait se prononcer à oet égard. Nous ne nous attendons pas à die grandes surpsises, bien qu'il ne manquera pas de plus ou moins de résultats locaux, de victoires, de conquêtes, de poussées et de percées. Dès le début de la nouvelle année de guerre, le gouvernement français a établi officiellement que seules les puissances de l'Entente avaient entrepris des offensives et attribuait à oe fait la plus grande importance. Et pourtant, ceci n'a rien de remarquable, si l'on considère que l>es offensives se sont produites en territoire belge ou français, mais lorsqu'on lit des informations plus précises, et les compare avec les résultats acquis, tels que « un village conquis », « une couple de tranchées prises », « fait de nouveaux prisonniers », « situation inchangée », on frissonne d'épouvante à la pensée de la longueur du chemin qui reste à parcourir pour arriver à la victoire et à la paix, et pour arriver à Berlin. Si l'on voulait arriver à ce but de cette manière, il n'en coûterait non seulement une quatrième, mais urne cinquième et une sixième ainnée de guerre. Berlin, 9 août. — Le capitaine Karl Mayer écrit ce qui suit dans ie « Journal de St-Gall » : L'offensive anglaise en masse surprend surtuot à cause de l'étendue étroite, beaucoup trop étroite du front d'attaïque, qui mesure tout au plus 25 kilomètres. La seconde surprise consiste en ceci, qu>e les pauvres Français, épuisés, doivent participer à cette offensive, pour laquelle les Anglais doivent à eux seuls être plus qu'assez forts, et qu'on leur ■ attribue précisément le secteur qui, par suite de ce qu'il est flanqué par le ^nord, se trouve appartenir à ceux qui sont le plus riche en sacrifices. La percée n'a pas réussi, Si l'on considère la dépense inouïe de forces et la préparation d'artillerie sans exemple, le résultat doit être eaivisagié comme une disproportion complète entre la dépense faite et le but envisagé. Ce résultat devient encore plus modeste lorsqu'on lit dans les journaux français qu'un canon allemand coûte cinq canons français. En Bucovine. Berlin, 10 août. — De Budapest au « Btrlkwr Lokal-Anzeiger » : L'ennemi occupe encore quelques localités de la frontière, qui seront néanmoins rapidement conquises, de telle sorte que d'ici quelques jours toute ia Bucovine sera libérée. La déïait-e russo-roumaine. Londres, 10 août. — Du « Daily Mail » : Les commandants d'armée russo-roumains se sont réunis en conférence commune à Kiaff, afin de discuter les mesures stratégiques en cas de continuation des opérations ennemies au nord de Focsani. On ne croit pas qu'il soit possible à l'armée roumaine de persévérer plus longtemDS dans sa situation oéril-leuseï Revirement d'opinion dans la presse française Paris, 9 août. — Un revirement significatif commence à s'accomplir dans la presse française. La « Libre Parole » constate que, dans ces derniers temps, huit grands journaux de la capitale française ont passé dans le camp des pacifistes. Les socialistes français et le Gouvernement. Le « Corriere délia Sera » apprend de Paris que la commission politique du parti socialiste français tranchera aujourd'hui vendredi la q«es:kwi de savoir si M. Thomas doit oui ou non quitter le ministère.Les pertes anglaises. Amsterdam, 9 août. — Le « Times » des 4 et 5 août signale l'a perte de 307 officiers et 3,370 soldats.LA GUERFvE SOUS-MARINE. Stockholm, 9 août. — D'après un télégramme suédois, le vapeur allemand « Karro », de Rostock, qui se dirigeait vers le nord, au delà de l'embouchure du Skelleftes-Elf, a été coulé le 8 août. D'après information ultérieure, ce torpillage constituerait une violation grave de la neutralité suédoiset Aux dernières nouvelles, on annonce que le navire aurait été torpillé à 800 mètres en-déans les limi tes des eaux territoriales suédoises. Après avoir ac. compli son oeuvre, le sous-marin étranger s'éloigna à la surface, sans porter toutefois le moindre signe extérieur. DÉPÊCHES (ReproauitJÎ ae t eaition pi eceaente.J Les combats en Flandre et en France. Berlin, 9 août. — Après l'attaque anglaise près de Nieuport, repoussée dès l'aube du 8 août, l'adversaire ne put se reconstituer dans le courant de la journée en vue de grandes opérations de combat. Entretemps le feu ennemi attignit une grande intensité vers la soirée. Après un violent orage qui fit rage entre 9 et 10 heures du 9oir, un lourd feu roulant s'engagea entre 10 et 11 heures du soir dans la région d'Ypres entre Bikschote et Hollebeke, qui toutefois ae fut suivi que de l'attaque mentionnée d'un fort détachement de reconnaissance anglais à l'est de Hooge, qui fut repoussé avec des pertes sensibles pour les Anglais. Nos aviateurs ont attaqué avec succès des nids de batteries ennemies près de Dixmude, Ypres et Armentières, à l'aide de bombîs et ont bombardé un dépôt de munitions près de Bailleul ainsi que la gare d'Hazebrouck. Nous avons cons;até des points atteints et des incend^s. Le temps s'étant éclairci l'activité aérienne a- été animée dès l'aube du 9 août. Au front d'Arras, des patrouilles ennemies ont tenté dès la pointe du jour de pousser de l'avant en divers points situés entre le canal de La Bassée et la Scarpe.Elles furent repoussées par notre feu dans leurs tranchées. Vers 4 heures du matin nos troupes spéciales d'assaut allemandes pénétrèrent jusque dans !a seconde ligne de tranchées ennemies, sur la route de Douai à Arras, causèrent des pertes sensibles à l'ennemi et ramenèrent des prisonniers. Aux premières heures du jour du 9 août, le feu ennemi augmenta considérablement d'intensité dans le secteur situé entre 1e canal de La Bassée et Mé-ricourt. A l'est de Loos jusqu'à la rivière méridionale de Lens, il dégénéra en feu roulant. De fortes troupes de reconnaissance ennemies qui s'avançaient furent chassées, partiellement sous notre feu et partiellement au cours de corps à oorps. La cathédrale de St-Quentin a de nouveau été atteinte en cinq endroits par des grenades. Au front de l'Aisne, le feu ennemi a été particulièrement violent dans la soirée et a atteint par moments une grande intensité en divers secteurs. Vers 9 heures du soir nous avons reconnu que les tranchées ennemies près de ia ferme d'Hurtebïse se remplissaient de Français de couleur et nous les avons pris sous une pluie de feu anéantissante. Les combats à l'est et en Roumaine. Au front de l'est deuis Riga jusqu'au Zbrucz, la journée du 8 août s'est écoulée sans incidents particuliers à part une recrudescence du feu, près de Smorgon. Au Zbrucz et notamment près d'Husiatyn et au conf'uent du Dniester, ainsi que près de Tar-nopol, il y a eu par endroits un regain d'activité du feu. Entre le Dniester et le Sereth, la situation est restée inchangée. Une attaque russe prononcée par les Russes au nord de la ville de Sereth a été repoussée. Au nord de Soltra nous avons brisé la résistance opiniâtre des Russes et conquis la rive sep. tentrionale du fleuve du même nom près d'Arbora. Les Russes ont tenté de reconquérir les positions que nous leur avions enlevées par de violentes contre-attaques, mais ils furent repoussés partout avec les plus lourdes pertes pour eux. Plus au sud nous nous sommes avancés des deux côtés de la vallée de la Moldava en combattant jusqu'à la ligne hauteur de Bobeïco-hauteur SG8 au nard de Nana jusqu'au Mgr Batrina. Des deux côtés de la Bistritza, jusqu'au défilé de Tolgyes, nous avons tait des progrès. Plus au sud, dans les Carpathes, il y eu des combats qui se sont terminés avec succès pour nous. L'adversaire s'est épuisé en noupelles et fortes attaques dans la région du Mgr. Casinului, du Mont Resbomlin et du Mont Sboina Neagra, ainsi que contre les hauteurs ?u nord du couvent de Lepsa. En Roumanie nos succès se sont étendus en dépit d'une violente contre-action. Des deux côtés de la route d'Oitoz la vaillance: des troupes austro-hongroises nous a valu quelques hauteurs importantes. C'est en vain que les Roumains essayèrent de nous les reprendre. Au nord du défilé de Tolgyes nous avons avancé davantage nos lignes vers l'est. Nous approchons do Gurahumora. La résistance russe est particulièrement violente dans la région de la ville de Sereth. Au nord de Focsani l'esprit d'attaque non diminué de nos troupes s'est révélé à nouveau dams des combats couronnés; de succès, 4~ Année - N. 1030 - Ed. B dKQ CENTIMES Samedi 11 Août 1917

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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