Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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14 oktober 1916
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s.n. 1916, 14 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2f7jq0th8x/
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3 me Année - N. 736 - Ed. B Samedi 14 Octobre 1916 abonnement postal, éd. b Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4,50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etrajiger n acceptent que des abonnements TRIMEST RIELS.; cèux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octob. On pet't "'abonner toutefois pour les deux derniers mois ou même'pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr.3.00--Mk.2.40 Fr1.50-Mkl.23 o TIRAGE : BQ.QGQ PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et' Eclios . fr. 5.00 Nécrologie 2.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.40 La grande ligne 0.75 T5RÂGE: 90.000 PAR JOUR [Rédacteur en Chef : Marc de SAT^l Journal Quotidien indépendant i IRédactii**, Administration, Publicité, Vente : S BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Derniers Communiqués Officiels allemand» BERLIN, 18 octobre. — Officiel cle midi •' riiéàire fie la guerre a l'Ouest. Armée du Prince Héritier Rupprecht de Bavière. Une nouvelle tentative des Anglais et des Français pour percer notre front a totalement ichoué entre l'Ancre et la Somme. Par l'intervention d'une masse d'artillerie et de son infanterie, renforcée par des réserves fraîches, l'ennemi avait cru devoir atteindre son but. Les vaillantes troupes des généraux, Sijt von Arnim, von Bohn et Garnir ont maintenu m-ébranlablement leurs positions après de rudes combats. La furie principale des nombreuses attaques s'est dirigée contre le front depuis Courcelette jusqu'à la foret de Saint-Pierre-Vaast. Plusieurs fois, des corps à corps acharnés ont eu lieu dans nos lignes avec l'adversaire t qui y avait temporairement pénétré. Malgré un assaut ayant échoué six fois, au cemrs de la, journée sur nos positions de Sailly, les Français s'élancèrent la nuit encore une fois ici; cette attaque également a été repoussée ; le combat au nord-ouest de la localité n'est pas encore terminé. L'infanterie de Brandebourg a accueilli debout par son feu anéantissant au nord de Gueudecourt d'épaisses colonnes anglaises.A u sud de la Homme, les attaques françaises ont été poursuivies entre Fresnes-Mazancourt et Chaulnes; elles furent étouffées pour la plu~ ■part déjà dans notre feu de b arrange. Autour de la sucrerie de Genermont, se sont déroulés à nouveau des combats acharnés; Us se sont décidés en notre faveur.La partie principale d'A-btaincourt, après une âpre lutte, est restée en notre pouvoir. No usinons fait prisonniers ici, au, cours des Ëerniers combats environ 200 Français, dont 4 officiers. Groupe d'armée du Kronprinz allemand. A l'est de la Meuse et dans la région à l'ouest de Marckirch (Vosges), intense activité de l'artillerie. A l'ouest de Marckirch, des poussées en avant françaises ont été rejetéei. Nos aviateurs ont attaqué avec succès de fortes escadrilles ennemies en route vers l'Allemagne du sud, et ont abattu 9 avions avec l'appui, des canons de défense spéciale.D'après le,, rapports parvenus,les bombes jetées ont tué 5 personnes et en ont blessé 26. Les dégâts matériels occasionnés sont minimes. Il n'y a pas eu de dégâts militaires. iheàtre de la guerre à l'Est. La situation est inchangée. Théâtre de la guerre eu Transylvanie : Le bassin de Gyorgyo-Mszek, le Csik supérieur et inférieur ont été débarrassés de l'ennemi. La poursuite est continuée. Sur la route Csik-Szereda-dêfilé de Cynws, l'adversaire oppose encore une tenace résistance. Au cours de combats réussis sur les hauteurs frontières à l'est et au sud-est de Kronstadt, nous avons fait prisonniers 1 officier et 170 soldats, et capturé deux canons. théâtre de la guerre des Balkans, Groupe d'année du feldmaréehal général von Mackeusen. Front eu Macédoine. Luttes d'artillerie intenses des deux côtés de la voie ferrée Monastir-Florma. Les attaques serbes dans l'arc de la Cerna,. n'ont pas eu de succès non plus hier. Au front de la Struma, engagements avec des détachements d'éclaireurs ennemis. Canonnade ennemie venant de terre et de mer sur les positions d'Orfano. BERLIN, 13 octobre, officiel „• Des hydro-avions allemands oiH jeté, avec succès, quantité de bombes, le 9 octobre et pendant la nuit du 10 octobre, sur des vapeurs russes de transports antres à Constantza. Autrichiens VIENNE, 12 octobre ; Théâtre de la guerre à l'Est. Des poussées en avant roumaines ont échoué au défilé Vulkan. Dans la région de Brassa (Kronstadt j, l'ennemi a dû se replier vers les défilés de frontière. Au cours des derniers deux jours, nous avons fait prisonniers ici 18 officiers, 639 soldats et capturé 1 canon lorud, 5 mitrailleuses et beaucoup de matériel de guerre. Dans les montagnes de Gôrgeny) fo résistance roumaine, des deux côtés de la Maros supérieure, est également brisée. Nos troupes sont à la poursuite de l'ennemi. Au nord de Zolotvima, en Galicie orientale, une poussée en avant russe a été repoussée. riiéàlre de la guerre italien : Hier, au troisième jour des grands combats d'infanterie, prononcés sur l'aile méridionale du front du littoral, nos troupes se sont également maintenues coAtre l'assaut de l'ennemi. Au nord de la 1 Vippach et au sud de ce fleuve jusqu'à dans la région de Lokvica, toutes les attaques ifs Italiens ont été repous-secs; à l'est et au sud d'Oppacchiasella, l'adversaire a'gagné du terrain. Nova Vas est tombée en son pouvoir. Plus loin, au sud, jusqu'à la mer, il a pénétré à plusieurs reprises dans certains secteurs du front, il en fut toutefois toujours chassé. Des troupes des régions des Alpes se sont nouvellement distinguées dans ces combats. Le nombre des Italiens, faits prisonniers, s'est accru de 2,700. En certains endroits du front en Garintlue et au Ty-rol, de jjius faibles détachements ennemis ont pris part à des tentatives d'attaques infructueuses. Au l'asubio, où nous avons replie depuis avant-hier notre position du Cosmagnon ' sur le versant du Roiter, le jour et la nùit se sont passés plus calme. Théâtre de la guerre au Sud-Ksi : ItiCn de particulier chez nos troupes de combat, s turcs CONSTANTIN01'LE, 13 octobre. — Le quartier général annonce : Au front de l'En pu raie, un avion ennemi a jeté des bombes sur Schabtra-Muntefik, mais n'a pas causé de dégâts. Au front du Tigre, à Fellahie, lutte d'artillerie. Au front du, Caucase, en tout et pour tout, escarmouches et faible canonnade. Sur les autres fronts, pas de nouvel événement. bulgares SOFIA, 13 octobre. — Communiqué officiel du 12 octobre : Front macédonien : Feu d'artiîlerue habituel depuis le lac de ' Prispa jusqu'à la Cerna. Au front de la courbe de la Cerna combat animé. Six attaques successives de l'ennemi, dans les environs du village de Skotscliivir, ont été repoussées avec des pertes considérables pour l'ennemi. Une tentative de l'infanterie ennemie pour avancer à l'ouest de la hauteur Do-bropolje, a échoué. Dans la vallée de Mogle-'nitz, vive activité de l'artillerie, liée à un feu d'infanterie et de mitrailleuses et à des combats de détachements avancés. A l'est du War-dar, un bataillon ennemi, qui tentait de s'avancer, après une violente préparation d'artillerie, vers les hauteurs au sud du village de Boçforoditza a été repoussé avec des pertes considérables.Au pied de la Beîasitza Planina faible feu d'artillerie. Au front de la Struma, vive activité de détachements éclaireurs. Une tentative de deux bataillons ennemis pour avancer, sous la protection d'un violent feu d'artillerie, vers Barakli (Dichumaja), échoua dans notre feu. L'artdlerie à longue portée de Vennemi a bombardé la ville de Serno, où plusieurs habitants ont été tués. A la côte de la mer Egée, la flotte ennemie a bombardé la hauteur au nord d'Orfano. Front roumain : Le long du Danube, par endroits, escarmouches entre patrouilles. Dans la Dobrudscha, la situation est inchangée. Nos détachements avancés ont chassé l'ennemi du village de Nvltziova qu'ils o-'-t occupé. A la côte de la mer Noire, une escadrille d'hydroplanes a attaqué le 10 octobre, le port de Constanza où elle provoqua de grands incendies dans les installations maritimes et dans les tanks de pétrole. français PARIS, 12 oct. — Officiel, 3 h., p. m. : Activité réciproque d'artillerie au sud de la Somme et en Woevre. Nuit relativement calme sur le reste du front. Une de nos escadrilles a bombardé cette nuit la gare de Vigneulles aiec résultats constatés. PARIS, 12 oct. — Officiel, 11 h-, p. m. : Au nord de la Somme nous avons réalisé quelques progrès à l'ouest de Sailly-Saillisel. Au sud de la Somme grande activité des deux artilleries. Pas d'action d'infanterie. Dans les Vosges nous avons exécuté un heureux coup de rrucin d'où nous avons ramené onze prisonniers. Notre artillerie a bombardé une fabrique de gai asphyxiants près de Mulhouse et y a déterminé un grand incendie. Armée d'Orient. PARIS, 12 oct. — Officiel : Les troupes serbes ont repoussé de violentes contre-attaques et ont pris pied dans le village de Brod. Canonnade et escarmouches sur tout le reste du front. Nos avions ont bombardé J[ri-lep et Philippopoli. roumain BUCAREST, 11 oct. — Aux fronts nord et nord-ouest, nous avons repoussé facilement une attaque ennemie à Tatrang. A Osanez, dans la vallée du Ternes, nos troupes maintiennent leurs positions. Au nord de Predeal, nous avons repoussé à Moceiau (au nord-est de Giavala), une attaque ennemie avec des pertes sanglantes. A Caineni et sur les hauteurs à l'est et à l'ouest du Schiu, nous avons arrêté, dans la direction de la plaine de Bagu, une attaque enen-mie. Au front à Orsowa,combats d'artillerie. Front méridional. Notre artillerie a bombardé Widdin et y a provoqué de forts incendies. Sur le restant du front du Danube, lutte d'artillerie. Dans la Dobrudscha, rien de nouveau. Guerre aérienne. Des avions ennemi* ont jeté des bombes sur Constantza et sur des villes situées sur le Danube.italiens ROME, 11 oct. — Un très vif combat a eu lieu hier sur le Pasubio qui s'est terminé par un succès brillant pour nous. Après avoir repoussé au cours de la nuit de violentes contre-attaques ennemies, nous avons recommencé, au levr du pur, malgré des conditions atmosphériques défavorables, un bombardement vigoureux et efficace des lignes ennemies. Ensuite notre infanterie s'est emparée dans des assauts furieux de tous l'épais filet des tranchées ennemies dans le secteur du Cosmagnon et a étendu notre occupation sur le versant entier du Me ne rie, ainsi que sur les premiers versants méridionaux du Boite. Jusqu'à présent, nous avons dénombré 3Ô0 prisonniers, dont 8 ofjiciers. Nous avons capturé, en outre> une grande quantité d'armes et de munitions. Dans la vallée de Travignolo, l'adversaire a réussi, au soir du 9 octobre, à pénétrer en différents points dans nos tranchées avancées au cours d'une attaque à l'improviste effectuée S avec il'importantes forces. Il en a été toutefois rejeté par une contis attaque immédiate. Au front des Alpes Juliennes, une vigoureuse activité d'artillerie, gênée le matin par le brouillard, a également régné hier.Au cours de l'après-midi, notre infanterie a pénétré, par une attaque résolue, <(ans la région à l'est de Vertobiz-a dans un seèf-cur de la puissante ligne ennemie entre Sober et Vertoiba. Nous avons fait 861 prisonnier• dont 25 officiers et capturé 3 mitrailleuses. Sur le Karst, après que le filet des lignes de défenses ennemies ont été détruit par le violent et précis feu de Vartillerie et des bombes, notre infanterie passa à l'a saut et enleva presque toute la ligne des . ombreuses tranchées ennemies dans le secte r du front entre la Wippach et la hauteur 31Nova Valla, ainsi que les hauteurs, vigoureusement retranchées autour de la hauteur 208, ont été occupées par nous après un combat aciarné. Jusqu'à présent, nous avons dénom ré 6,034 prisonniers dont 164 officiers. Nous avons fait un riche butin d'armes et de munit o is. Front albanais : Un de nos dé tache men > qui est parti d'Ar-gyrokastro, a occupé le L octobre Premedi sur la Vojusa, au sùd-est de î lis uni et a établi rapidement les communications avec çette localité.ANGLAIS LONDRES, 11 oct. (Sotr.j — Pendant toute la journée, notre front a usud de l'Ancre a été violemment canoniié^VC'rticulièrement au nord de Courcelette, à 'proximité de la tranchée de^Iesse, tout autour du retranchement de Stuff et dans la région de Fiers et Gueudecourt. Au nord de Courcelette ,l'ennemi a tenté une attaque, mais il fut surpris au parapet de ses tranchées par notre feu de barrage et empêché de s'élancer en avant. Nos canons ont également dirigé un feu efficace contre des détachements d'infanterie ennemis qui se rassemblaient derrière les lignes ennemies. Pendant les dernières 2/ heures, on a annoncé comme prisonniers de la bataille de la Somme, 2 officiers et soldats. A Ncr •(.»£■ • •t,- m. a ."Jtaqué ~c matin un entonnoir occupé par nous; il est cependant tombé dans notre feu de mitrailleuses et a subi des pertes considérables. Une tentative semblable a été également repoussée à proximité de la redoute Eohenzollu^n. Nos avions ont détruit hier à coups de bombes deux positions d'artillerie ennemies et ont endommagé beaucoup d'autres. Ils ont pénétré assez loin derrière le front ennemi et ont car nonné des stations de chemin de fer, des trams et des campements de troupes avec bon succès. De nombreux combats aériens eurent heu; dans un cas, deux de nos mitrailleuses ont combattu sept avions ennemis et les ont obligé à atterrir ou à se disperser. Il a été constaté qu'un de ces appareils ennemis a été détruit et que deux autres avaient été gravement endommagés. De nos avions, 4 appareils sont portés manquant. Dernières Dépêches L'ultimatum à ia Grèce Berne, 13 octobre. — Dea feuilles milanaises mandent d'Athènes que la note die l'Entente aurait exigé que les navires grecs : « Kylikis », « Lemnos » et « Averoff » se brou-vent au pins tard, à 1 heure après-midi, à leur point d'attache et, en outre, que les pièces de fermeture des oanons, les torpilleurs, les munitions soient embarqués, et les équipages et étata-majors réduits au tiers. Outre oela, les navires de moindre importance seront équipés complètement et transportés à Koratsin. Il sera loisible aux équipages do quitter les navires. Finalement la note de l'Entente exige l'occupation d^s batteries qui commandent la baie et les aqueducs, ainsi que l'occupation des deux ports les plus importants et Le «esarmemeiat des autres ports. Les officiers des Alliés sont chargée de k police armée et de la surveillance du transit des navires au Piréie, afin de garantir le» flottes des alliés e-t l'armée d'Orient. D'autres offioiers des alliés sont ohargés de la police et du service des chemins de fer. Le ^>a-vernoment grec a répondu qu'il se voyait obligé de protester contre le délai fixé et contre les exigences formulées, mais que forcé par 1% circonstances il se soumettait. Berne, 13 octobre. — Le « Ooa-riere délia Sera » d® Milan, mande que le président du Conseil g-rec des ministres, M. Lanibros, aurait déclaré à un correspondant de ce journal, qu'il avait formé un ministère nettement im-polilique, pour terminer les affaires courantes, et qu'il avait choisi, à o©t effet, d£ hauts fonctionnaires et des professeurs, dévoués au pays, niais qui s'étaient toujours abstenus des luttes politiques. 11 aurait renoncé à la collaboration d'amis et de parents pourvue de quelque autorité politique. Les questions à résoudre seront tout de suite exaniinées et résolues. Le ministère cherchera à gagner la confiance et l'approbation de l'Entente. Londres, 13 octobre. — D'après une cor rcspondance d'Athènes au « Daily Mail » du 11, un Conseil des ministres aurait été tenu, après la réception de la note de? alliés, qui a duré de 6 h. 1. 2 ù 8 h. 1,2. Le chef de l'état- major général a annoncé au président du Conseil des ministres et aux ministres de l'intérieur et de la marine, que le Roi les attendait dans »<>n palais à Athènes où il s'était rendu de son château de Tatoï en automobile. Le Conseil a duî-é une demi heure. A 9 h., le roi s'est rendu au palais du prince Nicolas, à Ke. chissia, où le prince André l'attendait. L'amiral Palmer a été convoqué et on a discuté avec le ministre d» la marine. A 10 h., le roi est retourné à Athènes. Il a convoqué un nouveau Conseil des ministres et s'est rendu à minuit à Tatoï. Entretemps un Conseil des ministre» avait été tenu au ministère de la marine, où habite l'amiral Pakner. A 1 h. un troisième Conseil des ministres a été tenu, qui a duré jusqu'à 3 heures. Londres, 12 octobre. — Le « Daily Clironi-ele » annonce d'Athènes que le désarmement de la flotte grecque a- commencé. Il dit que les petits navires qui avaient été envoyés au gouvernement provisoire, çnt été envoyés à Salo-niqu€. Les grosses unités, ont été équipées et envoyées au golfe de Keraesini. Aujourd'hui, la marine française a pris possession sans encombre d.e tous les navires de guerre. Les équipages de certains d'entre eux ont déjà été éloignés, d'autres ont dû débarquer leurs équipages. Des équipages français ont occupé les petits navires. A Athène9 et aiu Pirée, le calme règne. La situation en Grèce. Rotterdam, 13 octobre. — Le « Nieuwe Rot-terdamsche Courant » écrit oe qui 6uit dans sa chronique de guerre : « C'en est fait de la Grèce : la flotte est livrée et désarmée, les forts du littoral sont désarmés ou rendus, les chemins de fer les plus importants livrés à des étrangers pour mener une guerre étrangère, l'armée démobilisée sur l'ordre de l'étranger et en partie révoltée contre son piopre gouvernement, les télégraphes et téléphones sont aux mains d<va étrangers. En fait, la Grèce a cessé d'exister nomme Etat indépendant. Elle a été protégée tellement par ses grands amis, les puissances garantes,qu'elle en est morte. La bouche pleine <Je phrases mirobolantes au sujet de la protection des faibles, — ce qui était apparemment le motif principal pour lequel elles faisaient, la guerre — elles ont agi d'une façon sans exemple dans l'histoire du monde, et elles ont usé ou plutôt abusé, dans leur propre intérêt, de leurs protégés. La Grèce vient de fournir un nouvel exemple de ce qu'un Etat, divisé par des dissensions intestines est en passe d'attendre de la part de® grandea puissances; même lorsque oel-les-ci combattent pour leg petits peuples, et même si elle» s'intitulent bien haut, puissances protectrices ou garantes; il est dlono alair qu'Athènes deviendra maintenant une seconde Salcnique où, en fin. de compte, les Puissances seules feront la loi. Entretemps l'Italie est activement occupée à avaler un gros morceau die la Grèce septentrionale, et le restant de la Grèce s'expose finalement aussi à être porté en compte à titre de compensation pour les nombreuses « mesures de protection » que l'Entente s'est vue obligée de prendre à son égard. Berlin, 13 octobre. — D'après le « Berliner Lokal-Anzeiger », le prince Nicolas, frère du roi Constantin, est arrivé de Pétersbourg à Christiania. Demain, le prinoe poursuivra sa route à destination-de la Grèce, viâ la France. Calais ville anglaise. Le correspondant londonnien du « Gionuale d'Italia » qui a visité dernièrement Calais, publie 6es impressions y gagnées ,dans un récit détaillé dont nous tirons que les anciens récite n'ont pas été exagérés lorsque nous avons dit en son temps que Calais est devenu une ville anglaise et le restera probablement à l'avenir.Celui qui vient aujourd'hui à Cillais, écrit le correspondant, se croit en Angleterre. H paraît même que cette ville n'a jamais été ai tre chose qu'une ville anglaise, un point i'appui dé la Grandie-Bretagne à la côte français.1, un bras étendu d'une nation qui ne peut pi xs supporter d'être exclusivement une puissance insulaire. Les Anglais ont réquisitionné toute la ville. Ils ont commencé par le port, ensuite ils se sont emparés des chantiers, ont construit des silos et installé à côté de la vieille cité une ville militaire. Aujourd'hui, tout Calais est entre les mains anglaises. Personne ne peut y entfrer sans leur (autorisation. Personne ne peut y faire un pas sans leur permission. Ce travail a été fourni grâce à leurs bonnes manières, soutenues par beaucoup d'argent et par un sens pratique éminent. Il était d'ailleurs nécessaire. L'isolement de l'Angleterre sur son île était une garantie de ea puissance, mais également de sa faiblesse. Elle ne pouvait admettre que ce coin de terre si étroitement dans sou voisinage ne lui appartenant pas, restât exposé à une. invasion ennemie par le fait que l'Angleterre aurait été, pour ainsi dire, assiégée. Jusqu'à présent l'histoire n'avait, il est vrai, pas encore prouvé que la Grande-Bretagne pour s? défendre nécessite une position avancée sur le continent, maie l'Angleterre en a tiré l'enseignement par la ohu'-e d'Anvers. D'autre part, le correspondant parle de l'importance militaire de Calais actuellement. Nous apprenons qu'entre Calais et Douvres un couloir sûr a été créé par moyen de mines et de filets sur lequel les navires peuvent tranquillement naviguer. Tous les vivres,tout le matériel pour l'armée anglaise sont entassés entre Boulogne et Calais. A Calais même des provisions d une valeur de plusieurs milliards sont empilées : du froment, des pièces d équipement,d!ea bottines, des conserves, des automobiles, des chevaux, du bétail, des voitures d'ambulance, des munitions, des oanons, etc., etc., tout y est emmagasiné. Calais est le vrai et le seul exemple d'un magasin central pour toute une armée. Celui qui veut voir quel sacrifice l'Angleterre fait pour la guerre n'a qu'à venir à Calais. Journellement plus d'un demi-million de pains y sont cuits, plus de 9,000 paires de souliers sont raccommodées et un magasin con-tient des pneus d'autoniobiles d'une valeur de plusiers millions Les tombais Cji Russie. Quartier de la presse de guerre, 11 oct. — Je me trouve <jans une division de l'armée Boehm-Ermolli. Sur la hauteur de Mazkovy-Gei, les combats difficiles se sont terminés en notre faveur. Les Russes qui travaillant maintenant la division voisine avec leur feu rou lant, ont subi une défaite sauglante sur h Mazkovy-Gei tant disputé. Après un succès initial, ils furent de nouveau culbutés par des troupes allemandes et austro-hongroises. Il a été constaté que les meilleurs corps d'armée, les Sibériens, ont été complètement anéantis. Parmi les prisonniers d'un corps d'armée qui porte encore son nom sibérien, on trouva 50 p. c. de Russes méridionaux et 25 p. c. de Tartares, de juifs et autres nationalités. On demanda à quelques sous-officiers l'explication de ce mélange. Us répondirent que presque tous les régiments sibériens ont non seulement perdu leur contingent normal, mais que leuTs réserves sont également anéanties. On s'est contenté provisoirement de combler les contingents par des troupes étrangères, de manière qu'aucun véritable régiment sibérien combat encore ici. On peut donc juger de ce fait quelle6 pertes considérables 'es Russies ont subies dans les derniers combats. Evénements sur mer. Vadso (Norvège), 13 oct. — Un sous-marin allemand est arrivé hier matin à Vai-do, avec l'équipage composé de 30 hommes, d'un .vapeur anglais de 6,000 tonnes qui se trouvait en route vers la Russie, et qui a été coulé dans l'Océan Glacial. Vadso (Norvège, 13 octobre. — Un sous-marin allemand est arrivé .hier matin à Berlvang avec 11 marins de l'équipage d'un vapeur anglais qui a été torpillé mardi soir à 17 milles marins devant Halmingvang. Tout l'équipage^ se composant de 22 hommes, s'était embarqué dans deux canots. Le canot de sauvetage qui manque est recherché maintenant par des vapeurs. DEPECHES (Reproduites de l'édition précédente.') Les attaques aériennes contre Bucarest. Paris, 13 oct. — Le «Petit Journal»-*annonce de Bucarest : Depuis vendredi dernier, Bucarest a eu trois nouvelles visite» de dirigeables ennemis. La guerre aérienne. Rotterdam, 13 oct. — Des journaux anglais annoncent de Mythilène qu'un aviateur a survolé et jeté 3 bombes sur le va-peur «Hcspa. na», sur lequel se trouvait M. Veaiizelos en route de Crète à Mythilène. Des dégâts n'ont pas été ocoasionnés. Des aviateurs anglais ont chassé l'aviateur ennemi. Berne, 13 oct. — D'après le «Petit Parisien», l'aviateur américain Kipfim Rockwell' a été tué au cours d'un combat aérien. L'opinion en Grèce. Pétrograd, 13 octobre. — On annonce de Salonique au « Russkija Wjedomosti » : Le mouvement contre Venizelos prend de' l'extension dans le pays. Dans beaucoup d'endroits du pays il y a eu des manifestations impressionnantes de la part d'associations vé-nézuélistes. Des rencontres se sont produites' à plusieurs reprises entre les partisans de Vé-nizelos et du Roi. A Larissa les vénizelistes ont été terriblement houspillés.Le Roi reçoit journellement de toutes les parties du pays, des lettres le priant de maintenir la neutralité. Les événements en Roumanie, publiés ici par radio-télégramme, ont fait une grande impression, notamment à Athènes. A cette occasion les ambassadeurs de la France, de l'Angleterre et de l'Italie, ont reçu de nombreuses lettres injurieuses.La pénétration des Italiens en Epire encourage les partisans du Roi. Si les vénézélistes ont eu un prétexte pour faire une propagande en faveur de la guerre, par l'invasion des Bulgare^ en Macédoine, les germanistes ont maintenant un nouveau prétexte non moins appréciable pour monter l'opinion contre l'Eut<'nte. La pénétration italienne en Epire ne parait pas si inopportune qu'elle le paraît au gouvernement grec. Venizelos et ses partisans sont bien moins satisfait. Les combats sont devenus plus animés au front macédonien. La gçands attaque ne se fera pas ait-tendre plus longtemps. L'Angleterre et les pêcheurs neutres. « Berlingske Tic!fnde » de Copenhague apprend de Bergen que plusieurs cotres, partis pour l'arctique et des bateaux de pêche, partis de Norvège, à destination de l'Islande, qui étaient considérés comme perdus, sont arrivés à l'improviste da-r.s les ports norvégiens. lia avaient été retenus avec quantité d'autres ba. teâux dans des ports anglais où il s'en trouve, rait encore un grand nombre.

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