Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 18 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/gt5fb4z874/
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e®U.££EMJ0 5lïfN8B. — R* feùu. "fi*"*!#® f«MJritt*8* B9>OOG WVMtëk teMYKËgi^»' r ®^af s@?g sg bimanohe 18 Avain iws LE BRUXELLOIS ■Asoiiv^^j^sçwrers ; 1 sus, 12 francs, — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 franc: 1 mois, 2 francs. à mumm tmm •*»*&&*' ,. :l 'C aot;icile"'?i 1 ":\c3Léi3®KS.clsua.n RÊPAQTION, ADMIN.ISTRtflÛN, FUBLÏC1TE 4tS, Kuo làKossjpi Mau, <43, 3Sz*ta.3colleis AXV.V ivongHIS : Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, ïa ligne l ftmac Petites annonces, la ligne 20 centimes i i i ii «i ii i i i i m mi ii mir r'iiih lui' l'ui'i 11 m■iwniim— Une Honte de olus Nous recevons, ce matin, la lettre type suivante : « Monsieur le directeur du Bruxellois, s J'ai l'honneur d'attirer votre attention sur le renchérissement progressif des denrées alimentaires, notamment la pomme de terre, qui se vend déjà à raison de 20 francs. « En ce qui concerne ce dernier cas (qui, certes, n'est psu la conséqnence de la rareté, attendu qu' il y en a à profusion), je vous signale I que des exploiteurs, peu scrupuleux, emmagasin-nent des pommes de terre qu'ils vendront vers le mois de mai, disent-ils. au prix fabuleux de 40 et 45 francs! d Connaissant l'esprit de juste loyauté qui anime le bon sens de vetre très estimable organe, je me plais à espérer que vous voudrez bien inviter les autorités compétentes à empêcher cetto indigne exploitation du public. » Agréez,1 etc. , A. 0. La réponse, ami lecteur, vous est parvenue ce matin même sous forme de l'arrêté pris d'office par le gouverneur allemand de Bruxelles, M. le baron von Kraewel, qui fixe un tarif maximum pour les principales denrées Tout Bruxelles a lu l'affiche détaillée placardée sur nos murs et tous les citoyens ont applaudi à cette énergique mesure, tout en déplorant avec amertume, une fois de plus, qu'il ait fallu une nouvelle intervention des autorités étrangères pour accomplir un acte aussi élémentaire de police qui incombait incontestablement à nos autorités belges. a C'est une honte de plus, vociférait un vieux monsieur en lisant tantôt, à la Bourse, le tarif nouveau, qu'il nous faille assister encore une fois à une aussi lâche faillite de toutes nos soi-disant autorités belges- Pourquoi les paie-t-on donc et à quoi servent-elles, si les mesures de police urgentes, réclamées depuis des semaines par tout le monde, en présence des cyniques agissements de nos patriotards accapareur^ >-* ufxiïînZtirs-doivent finalement être édictées par l'autorité étrangère ? » Un autre assistant rappelait avec colère le nom cité ici, d'un grossiste improvisé, une commissionnaire expéditeur, dit-on, qui aurait acheté 150,000 kilos de pommes de terre et les a revendues à 20 et 22 francsjes 100 kilos- Voyons. Nous n'exigeons la tête de personne, pas même celle de l'honorable M. Lemonnier, mais, franchement, nous serions curieux de savoir, et avec nous toute la population, quelles bonnes ou plutôt quelles mauvaises raisons nos bourgmestres pourraient bien alléguer pour excuser leur « je m'en fichisme » incroyable en présence des manœuvres des exploiteurs éhontés qui rançonnent nos compatriotes malheureux et ruinés par la guerre. Voudrait-on, par hasard, se faire passer pour complices de ces pratiques H odieuses, qu'en aucun (temps aucune auteriti communale digne de ce nom n'aurait tolérée pendant vingt-quatre heures et que notre regfet té bourgmestre Adolphe Max avait su si magis tralement supprimer tout net, d'un trait de plu me. Voilà, au moins un bourgmestre digne d< son écharpe et qui comprenait virilement son de voir. Son exemple fut-il donc si héroïque qu'i dépasse la capacité de ceux qui font si mal l'intérim- en son absence. A l'instar de M. Lemon nier et pour n'avoir sans doute pas l'air dé 1< blâmer, les mayeurs des faubourgs de la capitale n'osent pas davantage sévir. Tant de veulerie, d'avachissement ou de méconnaissance du devoir civique de nos magistrats municipaux peine, indigne'et révolte... N'est-ee denc que pour parader dans les fête* officielles, être aux honneurs, sans jamais être à la peine, ou même, disent les mauvaises langues, n'est-ce que pour jouir de tous les avantages pécuniaires et autres que leurs fonctions leur valent, que tous nos politiciens de clubs se ruent en tout temps à l'assaut des honneurs et des dignités civiques? On serait vraiment tenté de le croire ,en constatant avec tristesse que, s'il y eut, à Bruxelles un Max conscient de son devoir, il nous reste, par contre, des milliers de dépositaires de l'autorité, en Belgique, surtout dans nos grandes villes, qui peuvent, qui doivent agir vigoureusement et sans crainte, et qui renoncent lâchement à protéger leurs concitoyens contre les exploiteurs sans vergogne qui édifient scandaleusement des fortunes en affamant le peuple belge, ^en monopolisant les denrées trop rares déjà, en se syndiquant au hasard 'des rencontres pour hausser les prix, en se comportant, en un mot, comme des..pirates, des bandits, des voleurs ou des négriers. Car, toute question d étiquette ou de modalité mise à part, c'est au fond le même crime social que commettent ces soj-disant Belges en abusant odieusement de l'affreuse situation qiLla. <o3*£*La nua x*££xu>v"^i« r-y rameuse pour ramasser de l'or usuraire dans le sang de nos héros, clans les larmes de nos veuves et de nos orphelins, dans le deuil de toute une nation meurtrie peut-être à jamais. Et nos autorités belge» continuent à assister impassibles à la perpétration de tous ces abus permanents, qui écœurent finalement l'étranger, au point, que c'est lui qui doit enfin se résoudre par pitié ou peut-être par intérêt à mettre le holà au milieu de cette anarchie où semblent sombrer l'énergie et même la raison d'être de nos autorités nationales- Serions-nous donc déjà mûrs pour la tutelle de l'étranger? Non, n'est-ce pas? Alors pourquoi faut-il qu'à Bruxelles les voleurs soient muselés par un gouverneur allemand? MARC de SALM. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit» DÉPÊCHES SUR MER L'Ecluse, 13 avril. — Comme l'apprend le Nieuwe Rotterdamsche Courant, un monoplan a jeté cino bombes sur -le vaoeur anglais Imber, arrivé hier à Rotterdam. L'aéroplane volait à 300 mètres au-dessus du navire qui n'a pas été endommagé. Londres 14 avril. — Les navires américains Joseph W. Fordney, de New-York, et Navajo, de Galveston, en route vers Brème, ont été arrêtés par des croiseurs anglais et amenés à Eirkwall. Les navires séroni traduits devant un tribunal des prises. Les propriétaires ont réclamé l'intervention du Gouvernement américain. BELGIQUE. — Les combats au littoral Londres, 15 avril — L'amirauté "oublie une communication du contre-amiral Hood, commandant de la flottille à la côte belge au sujet de l'activité de la flottille. Enr octobre et novembre. la flottille avait été éhvovée en mer • pour emnêcher la marche en avant de corps de troupes considérables allemands d'Ostende jusqu'à Nieunort et pour couvrir l'aile gauche belge. Les opérations ont commencé dans la nuit du 17 octobre. On bombarda d'abord les positions allemandes à la côte, se trouvant à la portée des canons des navires. Le 18 octobre, un détachement de mitrailleurs a été débarqué du na vire Se-vern, près de Nieuport. Pendant lq combat, le navire Amazoni qui battait pavillon du contre-amiral, a été gravement endommagé à la ligne d'eau, de manière qu'il dut être renvoyé en Angleterre. Pendant lès premiers jours de combat, presque tous les navires eurent des pertes occasionnées en grande partie iar le feu des shraimells des canons de campagne allemands. La présence de nos navires avait bout conséquence que des troupes allemandes furent anerçues de moins en moins à la côte, mais on mit de plus en plus de canons allemands en position. Il fallut donc amener de plus gros navires avec des canons de gros calibre dont le vaisseau de ligne Venerable et plusieurs autres vieux croiseurs. Cinq torpilleurs français furent mis sous le commandement de Hood, qui arbora le 30 octobre le pavillon sur l'intrepid et conduisit la flottille française au combat près de Lom-bartzyde. Par l'apparition des canons de gros calibre alleinands, les pertes de la flottille s'accrurent. Le plus grand dégât a été occasionné par la destruction de la tour des canons de sis pouces, plusieurs portées à la ligne d'eau du Mersc.y, la mort du commandant et de 8 hommes, les blessures de 16 hommes du navire Faléa, qui fut mis sous un feu violent, lorsque le Vénérable, le protégea contre les sous-marins. Les navires Wildfire et Vestai eurent de grandes voies d'eau causées nar des obus. Les navires Brillant et Ri-naldo eurent de grandes pertes aussi. Après que la région de Nieiwort eut été inondée, la présence de la flottille ne fut plus nécessaire. FRANCE. — Un régiment disparu Bâle, 14 avril. — On annonce de Gênes : Depuis le 9 mare, on n'a à Bourg aucune nouvelle au sujet d'un régiment d'infanterie française qui r était stationné. Le régiment a combattu dans les Vosges et on ne sait s'il a été détruit, fait prisonnier ou séparé du gros de l'armée. | HOLLANDE. - Faute d'essence j Goes, 15 avril. — Les aviuwrs allemands, le lieutenant Yeerman i et son flfcàmcien Donet-j ski ont dû descendre à Goe .lpur provision de ; benzine étant -du Ils :.tô internés, j RUSSIE. - Sauvi.oy. u. c îdj du ï Medjidieh coulé Copenhague. 14'avril. — annonce de Pé-. trograde aux Politiken : 1 . Les russes ont l'intention J repêcher les canons et les munitions du - iiiseur turc Medji-[ dieli, sombré dans la Mer Rire. Des plongeurs et des grues sont déjà sur It lieu., et on a établi nue le navire, en dehors ola voie d'eau est ! peu endommagé. On espère >';uver le croiseur. RUSSIE. — Nouveaux croiseur auxiliaires russes Paris, 15 avril. — D'apis- des nouvelles d'Odessa, neuf navires russei lût été transformés en croiseurs auxiliaires pou; renforcer la flotte de la Mer Noire- Teus les cijjjas employés pour 1 équipement de ces navires Jsfet fournis par les Etats-Unis . RUSSIE. — La Baltiqqsiuondée de mines - Copenhague, 15 avril. —«.j On annonce de s Stockholm que l'amirauté siKfloise a reçu l'avis i que les Russes ont éparpillé ries mines dans la ! partie méridionale de la mir Baltique, entre j Bornholm et Rtigen. RUSSIE. — La misir) de la population i Pétrograde, 13 avril. — Lejfijetsch annonce : i La disette en charbon à Sijnt-Pétersbourg ne , produit pas seulement un etiel psychologique me-j naçant sur la population, i lais il est encore I plus dangereux de ce fait <i ne beaucoup d'industriels doivent cesser leur iroduction,. notamment l'Usine Métallurgique \ e Manganrog. Le j ministre du commerce préîefd^ que la cause , principale réside dans la pi- fuel ion insuffisante j et non dans la disçtte de wagons. D'a'vrè* des calculs provisoires, 1'exlracr.ion en mars, a atteint 80 millions de pouds [an lieu de 135 miL lions. Le nombre d'ouvrier;] est tombé au cours du mois de mars de ,170,000(1 120,000. La diminution totale est donc de SS 000, quoique les mi- IIUII;; lu; W" !,!.«. ^ ^ ^ l(''' lemènt et que le gouvera en.rat leur accorde "le 1 libre parcours sur les chemins d? fer. La di- ! ! sette en main-d'œuvre est la conséquence des lo-j g e ment s détestables et des gages vraiment misé-\ râbles. Quoique les prix des charbon aient dou-\ blé. le surmlément des «rages n'ont que de 5 p.e. Par .contre, les prix des vivres < nt haussé de 28G à 390 p.c. ALLEMAGNE. — L'invasion de Memel Berlin, 13 avril. — Le grand journal Dam'pf-boot. paraissant à Memel, annonce que lors de l'invasion russe 26"" bâtiments ont été détruits, 458 -personnes ont été emmenées, dont 189 femmes et environ 1©0 enfants ; 43 personnes ont été violentées. On a brûlé ou volé environ 600 chevaux, 1.300 têtes de bétail, 600 porcs, 500 moutons. On a détruit ou volé 3.200 centners de froment. 6,000 centners d'avoine et 3,500 centners de paille. TURQUIE. •— L'attaque des Dardanelles Milan, 14 avril. — On télégraphie au Secolo que, pendant que les Goehen, Ilamidieh, Medjidieh et le Breslau Croisaient dans la Mer Noire, les Russes auraient profité de l'occasion pour j bloquer le Bosphore avec des mines TURQUIE. — Le bombardement du Gaza Paris, 15 avril. — Le croiseur cuirassé français Saint-Louis, appuyé par des hydroplanes français a bombardé hier un grand camp turc près de Gaza. TURQUIE. — Un correspondant de guerre condamné à mort Paris, 14 avril. — Le Temps apprend que les autorités turques ont condamné à mort le correspondant du Temps, en Syrie, Chairullah. Celui-ci est Syrien de naissance^ MONTENEGRO. — Faits de guerre Londres, 13 avril. — Le consul général du Monténégro a reçu l'avis que des aviateurs autrichiens, en jetant des bombes, sur Podgaritsa ont tué 28 personnes et blessé 109. Des Albanais auraient co'ulé, samedi, 2 voiliers sur la Bojana. Ces navires transportaient des vivres pour l'armée monténégrine- NORWEGE. — Les mines flqttantes à la dérive Christiania, 14 avril. — On a repêché à la | côte de nombreuses mines flottantes dont la va-[ leur est estimée à environ 100,000 couronnes, f On constate qu'elles sont presque toutes anglaises.ETATS-UNIS. — Le Pape et la guerre Rotterdam, 14 avril. — On annonce de Lon-\ dres au Nieuwe Rotterdamsche Courant : Le F ail Mail Gazette écrit au sujet du message du Pane au peuplé américain, que les Allemands d'Amérique l'expliqueront comme étant un avertissement en vu? d'arrêter l'exportation ; de matériel de guerre. Le Daily Telegraph et le Times, dans leur article de fond, expriment leur mécontentement au sujet des paroles du Pape. Le Daily Telegraph proteste contre l'apprécia- LA GUERRE m ai n -g arjn» biHcièlS - FRANÇAIS | fi •ont. Nous avons repoussé des contre-attaque s. Dans le bois de Mont-Marc, nous avons fait de* l arzSyj.it au m ( 10 h.j il u y a Tien u siymvwr appuis le communiqué d'hier soir. TJn aéroplane < a jeté des bombes sur le chain/n d'aviation de « BailleU'l sans occasionner de dégâts militaires ; Deux aéroplanes allemands ont été obligés d'atterrir dans nos lignes, l'un près de Braine, l'autre près de Lunéville. Les aviateurs ont été faits . prisonniers. Un troisième aéroplane descendit, j 1 touché par le feu de nos avant-postes, dans les \ environs d'Orne (au nord de Verdun) à 600 mè- \ ' très au devant de nos lignes. L'aviateué a été < blessé. i j Paris, 14 avril (23 heures. — Nous avons occupé, hier soir une tranchée allemande à Berry-au-Bac. L'ennemi Va, reprise au cours de la n\vi,t. Nous avons pu toutefois nous installer dans une nouvelle tranchée, creusée dans le voisinage immédiat.En Champagne, dans la région de Perthes, un détachement d'infanterie allemande a tenté une sorfie de se|s tranchées ; il fut arrêté par notre feu. Une attaque ennemie fut réalisée hier soir, de Combres contre Les Eparges ; elle fut arrêtée ' < également par le tir de notre artillerie. Dans le bois d'Aitly, nous avons élargi notre, , 'jrogras a i owvsi ae nuire uyiiv ci ardus rvjuuic les contre-attaques. Des prisonniers, un canon, les fusils et des munitions tombèrent entre nés nains. RUSSES Pétrograde, 14 avril. — Dans les Carpatlies, les combats dans la région d'Uzsok perdurent* Pendant la nuit du 13 avril, nos troupes ont oh-\enu quelques progrès ; les contre-attaques répétées de l'ennemi sur les hauteurs au sud de la \igne Wolosate-Bukowitsch furent repoussées.-. Nous fîmes des prisonniers et prîmes 2 mitrailleuses.Des tentatives d'attaque de l'ennemi contre les hauteurs au sud de Kozuwka et en Buhovine,sur, la rive droite du. Pruth, dans la région de Ts cher-, loivitz, ont échoué. Sur le restant du front entier, un calme parfait a. régné' Jje dégel du printemps a rendu les "outes impraticables. On annonce du théâtre de la guerre du Caucase : Dans la région de Tschorok et le long de la zôte, les combats entamés continuent. Des autres parties (j.ps fronts de combat, rien le particulier n'est" à annoncer. tion de l'entrevue que le moment d'un intervention de l'Amérique est arrivé. ETATS-UNIS. — Combat naval Londres, 15 avril. — On annonce de New-York au Times, en date du 12 avril : Le capitaine du Kronprinz Wilhedm a déclaré à des reporters américains qu'il a eu un combat avec les croiseurs anglais Berwick, Suffolk et QustûL au moment où il -comptait reprendre à bortf-riT-Tys til irpmrces-Uu Karlsruhe. Le Kronprinz Wilhelm et le Karls- ruhe durent se retirer. ETATS-UNI^. Le « William P. Frey »_ Berlin. 14 avril. — Un avocat suédois, de Malmo. Martin Waldenstrom, a été invité par l'Allemagne à se rendre en, Amérique pour y prendre la parole dans le procès du vapéur William P. Freye, contre le croiseur auxiliaire allemand PHnz Eitel-Friedricli. L'avocat Waldenstrom a accepté et se rendra prochainement à New-York et à Washington. CHRONIQUE DES ABUS Comment 02 paie ceux M 011 croise les ta Uh de nos lecteurs nous écrit de Marcinelle : Avant toute autre chose, il faut nous entendre sur ce vocable suranné actuellement à l'ordre du jour : patriotisme; Pour ce faire, voyons les manifestations de ce noble sentiment effectuées par nos concitoyens, les Belges courageux qui sont restés malgré tout dans la partie occupée' de la terre patriale. Elles sont tout simplement magnifiques de solidarité humanitaire et pratique : ces Belges aidés et re présentés dignement par la plupart de nos adrni nistrations provinciales, communales et les juridictions judiciaires, les comités d'entr'aide, la presse nouvelle, et surtout certaine presse, journaux trop clairsemés qui combattent les abus, se sont virilement adaptés à la situation nouvelle' créée par la guerre. Aussi les voyons-nous ces citoyens de la Bel gique occunée supporter courageusement les trè^ pénibles épreuves du moment. Seulement, à cette splendide effloraison d'œuvres humanitaires, il j a une lamentable tâche, une ombre équivoque, ei elle est le fait, qui le croirait? de l'Administra tration des Télégraphes et Télénhones de l'Eta belge. TJn de ses services d'exécution, la 4e sectioî technique de Charleroi, s'est signalée à l'atten tion.publique par son souci extrême de prévoyan. ce préventive. Quinze jours avant l'envahissement du pays dé-Charleroi, il avait créé un service d'estafettes dans la région, qui permit à l'état-major — l'ingénieur chef de section, chef de bureau, comptable et tutti quanti — d'accomplir pendant la nuit du 22 au 23 août 1914 une fuite précipitée. Ces eminents fonctionnaires ne s'étaient naturelle^ ment T as surchargés de colis et avaient seulement compris comme bagages leurs femmes et leurs enfants; quant au personnel ouvrier il ne comptait noint en l'occurrence. Et soyez rassurés sur leur sort, ils s'étaient munis de l'indispensable viatique : une anticipation semestrielle d'anTiointe-ments les a fait arriver à bon port. Il y en a un notamment qui trafique en ce monient dans une ville frontière hollandaise d'une espèce de bu reau de renseignements pour les internés ou autres. Trois semaines après l'occupation du bassin de Charleroi, le personnel ouvrier a repris contact avec ce qui restait de la direction générale à Bruxelles par la personne d'un de ses éléments actif et dévoué au possible, et c'est, grâce à lni que le personnel employé et ouvrier a reçu un neu d'argent. Quand les temps seront redevenus meij -leurs, nous révélerons à l'opinion publique le no ,, ' - _ ;— —— <:■:f .\-r_r f|iy- Tpél'ité '! pT-rO■■ taires du télégraphe. Dans la répartition des secours, la direction générale n'a pas oublié ses sacro-saintes traditions en la matière; la petite et flagrante injustice ne fut point omise? en l'occurrence. A Charleroi notamment, sur 1G0 unités ouvrières, cent et cinq.k la faveur d'une erreur d'interprétation avérée et reconnue, n'ont pas encore reçu depuis le 1" septembre 1914 un centime de l'administration. Parmi ces fonctionnaires impayés, il y en a qui sont allés tout récemment ea audience auprès d'un très haut fonctionnaire à1 Bruxelles pour le sunplier de faire cesser ce déplorable état de choses- Çelui-ci leur a déclaré en substance et verbalement — prudence administrative — qu'il les autorisait à effectuer des travaux à rémunération, excepté pour les puissances de la Triple-Alliance et leur a donné l'espoir d'être secourus incessamment, sous réserve de ne pas le divulguer aux autres fonctionnaires impayés.Trois semaines plus tard, on est allé retrouver un de ses délégués qui a déclaré que l'administration avait décidé de n'accorder aucun salaire aux unités actuellement non secourues et cela sous n'importe quelle formule ! Ainsi donc, ces 105 unités impayées, faisant abstraction de leur dignité do travailleur, doivent aller grossir les cadres de l'armée des sans-travail et des secourus. Magnifique patriotisme administratif, n'est-il pas vrai de ces bonnes gens sensibles... administrai ivement parlant, bien entendu. -^ous qui sommes de la partie, nous engageons vivement les députés de tous les partis à aller trouver Qui de Droit et à avertir le public abonné aux réseaux téléphoniques que l'Administration des Télégraphes et Téléphones sera dans l'impossibilité de rétablir dans le plus bref délai possible, quand le moment sera venu, leurs postes et communications pour ce motif que : n'ayant pas secouru les trois quarts de son personnel indispensable en l'occurrence ; il es! plus que probable que ee contingent d'ouvriers lui fera défaut, car l'industrie privée leur offrira des salaires plus rémunérateurs que ceux alloués par l'administration.Agréez, etc. h ( Nous espérons recevoir un démenti à ces affirmations signées du nom d'un honorable citoyen. Décidément, plus nous recevons de ces doléances et plus c est la mêine chose. Le rtat-rictismo de certains Belges revêt des formes bien étranges. Sous prétext-e de grève patriotique on patauge à plaisir dans l'injustice. Des fonctionnaires chômeurs malgré eux sont payés, des gros, toujours; d'autres les petits, naturellement. sont parfois a oubliés s- Deux poids et deux mesures. Tout cela donne à ces manifestations de ce singulier patriotisme des bras croisés un aspect fort peu reluisant. Et l'on comprend après cela combien certaines récriminations sn-nf nm^;.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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