Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 25 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/q814m9334p/
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OTTNUBM» XWNSB, - H» 29?, TIRAGE JUSTIFIÉ 65,000 EXEMPLAIRES CINCENTIMES BEHEMm B ©IM'MTOHB es «Tît-If»* 1916. LE BRUXELLOIS A.BOlVK'BakCKWTS l 1 sa, 12 feus», — $ mois, 1 frases. — i mois, 4 Éases 1 moïag 3 ftnaM Jouï nai XXLC3 ^iûA(ËTî©Ms ADMnnrRATION. PUBLICITE ttcs^-s inNàvnçj cru. cêS. î^ffmssoILa.œts ^^«T>«roi«C33ŒS ; Piûts-Divera» k lïgae 2 francs. Nécrologie, la ïïgne, 1 fraas jpefess annonces, la lig**® 20 centiross La Chronique des Abus Il y a trop de gens malhonnêtes qui abusent de la charité publique. Pou/quoi le gouvernement ou les communes ne déciètent-elles pas l'exécution de grands travaux, par exemple : l'achèvement du boulevard de grande ceinture, gare centrale, basilique, achèvement des avenues en construction, curage de la Senne et voûtement de celle-ci (ie crois même que certains partis politiques ont ce point à leur programme, ce qui se fera quand même tôt ou tard), •construction de chemins de fer à l'état de projet et où l'on pourra employer des centaines d'ouvriers au moins comme^ manoeuvres ou terrassiers, puisque de tout temps nous avons vu des ouvriers de tous métiers y collaborer sans être pour cela des professionnels, reconstruction des bâtiments démolis et autres, construction de maisons ouvrières dans les communes où il n'y en a pas encore, défrichement de terrains incultes tout autour de Bruxelles et surtout en province, curage de certains biefs, etc., etc., sans parler de nos campr-nes, où on trouverait les baraquements nécessaires au lor gnent de milliers d'ouvriers, notamment au camp de Beverloo. Pour tous ces travaux les matériaux ne manquent pas, on peut presque se les procurer sur place et, quant aux moyens th transport, ils ne font nullement défaut pour amener les matériaux à'pied d'œuvre. Le moment est de mettre la main à la pâte, mais l'indolence de nos pouvoirs publics est lamentable : on attend et on ne fait rien. Ajoutons que pour certains de ces travaux déclarés urgents (telle la construction du pont-viv •û«c «lu Val-Benolfc i. t.,'ôgp en 1897), lescTédits sont versés en banque depui6 plusieurs années. Qu'en a-t-on fait depuis et qui a mangé les intérêts de tous ces millions? Mais voilà ce serait trop beau et messieurs le» mandataires ont plus de soucis de leur panache et de toucher leurs appointements que de s'occuper des chômeurs ; ■ ême dans les communes îles pl ie démocratiques. A ce propos. ".n chômeur involontaire novis écrit : « Quoique j'exerce un métier de luxe, je ne me gênerais pas pour n Lier « jouer manœuvre », je mi suis même laiss' lire que des Belges travaillent pour compte d.-s Allemands à la réfection des voies des chemi' de fer; ils ont bien raison;. Beaucoup d'n aiers ne demandent pas mieu-s que de pouvoir offrir leurs bras, à part peut-être les parasites de profession ou les pottezuipers, qui ne manquent pas à Bruxelles... et ailleurs. Où sont donc ces politiciens qui parlaient toujours de grands travaux à exécuter en cas de besoin lorsqu'il s'agirait de donner du travail aux /ouvriers? C'est plus simple maintenant pour ces / messieurs de «ritiquer les ouvriers et les journalistes qui travaillent, eux sont dans le fromage. Où sont ces farceurs maintenant? ^— Or, c'est précisément dans les villes et oommu nés, réputées démocratiques, que les ouvriers ont le plus à se plaindre. On jurerait que les « autorités » se sont entendues avec les mauvais patro is pour imposer aux travailleurs la faim et la misère. s Dans une de ces communes, où les abus sont le plus criants, on commence déjà à traiter les chômeurs de fainéants, en déclarant qu'on les a se courus « trois mois trop tôt ». Oublie-t-on que, faute d'avoir organisé les travaux publics restés en souffrance, beaucoup d'o î-vriers sont contraints et furieux de devoir aller à la soupe communale. .Te vous assure nue ce n'est pas de gaîté de cœur nue les travailleurs honnêtes et laborieux y vont s'alimenter, car ils doivent parfois y coudoyer des gens sans aveu, sans éd î-cation et sans moeurs. Beaucoup v sont forcés de par la mauvaise volonté du patron ; certains patrons n'ont pas hésité à congédier leurs ouvriers sous prétexte que c'est la guerre; d'autres encore les ont licenciés puis repris en diminuant les salaires. L'article 310 serait-il donc exclusivement fait pour et contre les travailleurs? Il y a là pourtant une grave atteint» à la liberté du travail, il me semble, et, en tout «as, il v a efi d« sabotage bourgeois et beaucoup de mauve ise volonté. A "/ preuve les directeurs des journaux qui ont mii journalistes et typographes sur le pavé sous le i faux prétexte d'un patriotisme mal compris.Leurs machines se rouillent «t la misère est devenue le ylot de leurs employés de tout rang. Les autorités ne pourraient-elles pas amener les mauvais patrons à faire travailler quand ils le peuvent leurs ouvriers ; les plaintes des chômeurs ne se comptent plus? . Pour ma part, je connais des patrons, des négociants, qui, maintenant, gagnent plus d'argent qu'en temps de paix, souhaitent que la guerre dure toujours et ne se font aucun scrupule de ne pas payer leurs factures, abusant ainsi du fâcheux moratorium et ont cyniquement diminué le salaire de leurs ouvriers et employés. Beaucoup de bourgeois, en outre, profitent des circonstances pour faire exécuter certains travaux presque pour rien, toujours sous prétexte de guerre.Les ouvriers seront-ils donc toujours des parias? Vraiment, il v a de quoi désespérer de la patrie. Notez que très souvent l'exemple est donné par les plus fougueux a patriotes » exclusifs ; c'est triste à constater, mais c'est ainsi ! Il paraît même que des administrations publiques et des personnages officiels emploient mille et un trucs indignes pour se débarrasser de leurs vieux ouvriers, alors que la besogne ne manque point ; d'autres bourgeois ont congédié des ouvriers qui avaient dix, voire quinze annéîs de service dans la maison, pour les remplacer par des Dans certains comités siègent des gens qui refusent absolument d'aller travailler chez leur patron pour la bonne raison qu'ils se sont créé une petite place aux dits comités. A Verviers ce scandale a pris des proportions épiques. Nous en reparlerons.Les ouvriers? on s'en fiche dans certains milieux. Les politiciens de certain parti ont, dans un but d'électoralisme, accaparé 1* direction des œuvres de secours. Ils se mêlent de tout vouloir administrer et, en fin de compte, ne soignent que leurs intérêts personnels, ceux de leurs familles, de leurs amis et de leur parti ; dans certaines cantines on a casé ainsi des familles entières, de vraies sangsues des œuvres de charité, tout cela au détriment des ouvriers sérieux, honnêtes, laborieux et autres chômeurs involontaires. Quand donc la Belgique sera-t-elle purgée de cette engeance de politiciens? Un chômeur, un brave ouvrier, nous dépeint la souffrance morale qui étreint tant de braves gens, victimes de la mauvaise organisation des œuvres d'assistance officielles ou pseudo-officielles. t Peut-on soutenir que c'est avec fr. 4.50 par semaine que je touche, que nous pouvons vivre à trois, alors que tout est si cher? Heureusement qu'il nous reste la charité privée qui, elle, est la plus belle, sinon la plus noble et, en tout cas, la moins aveugle ; cette charité-là agit en secret, loin des yeux et de la réclame puffiste. C'est le vieu-? système et c'est encore le meilleur, je l'avoue malgré mes idées de réformateur démocrate. De ces fr. 4.50 je dois défalquer fr. 2.50 paj semaine pour des acomptes sur le paiement de mon loyer ; mon propriétaire, malgré tout, a exigé ces acomptes sous menace d'expulsion, et note? que ce monsieur est encore un employé d'administration publique qui touche toujours l'intégralité de son gros appointement de rond-de-cuir de ran£ supérieur. Toutes mes économies, un millier de francs,som dépensées, ainsi que la petite tire-lire de mon enfant, sans que pour cela je puisse me résoudre è crier sur tous les toits ma misère. Je cherche même un acquéreur pour l'achat du violon (un Stein hall) de mon enfant, car j'ai dû lui faire cesse] ses leçons de musique afin de pouvoir nous ache ter deux paires de chaussures. » Et voilà comment de braves cœurs souffren' pendant que des rentiers de la bienfaisance publi que se gobergent au cabaret et parient sur de. lévriers de course. MARC tm SALM. nrmf*ffgtiwHtamnnwaaaaiwi Ltes ©n TROnUIÈME PAGE E©j. d@mP.ers télé-graiinniimiies arrivée peMant 1® nsafito DÉPÊCHES FRANCE. — Rappel des territoriaux au Maroc Lyon, 21 juillet. — On annonce de Paris n Lyon Républicain ; Les soldats territoriaux de L classe 1889, en garnison au Maroc, seront ramené en France. FRANCE. — Sous-marin manquant Francfort, 23 juillet. — Conrnie l'apprend de soure J# oorreôpondmnb du Frattfc/ut-ier Zeilung i LA GUERRE |U .. ,. _ .Sabotino furent repoussées avec des P^' JT" Al :e: ÎH1ENS Théâtre ei guerre russe Vienne, 23 juillt u' (Hier.) — La région, à l'ouest de la Vistul s ncore été, hier, le théâtre de grands succès de ' ées coalisées. La position principale ennemie, irait été établie et constituée en fortification ")sud et à l'ouest d'Ivan-gorod, dans la ligne . %-nice-Janowiec, a été débordée des deux côt 'Me la route Radom-Novo-Aleksandria, par c o troupes allemandes. Les Russes reculèrent sur 1Vngorod, sur la rive droite de la Vistule. Leur i mite au-dessus du pont de Novo-AleJesandria se 'lavait déjà sous le feu de Vartillerie allemand '©es troupes austro-hongroises combattant à Ce.'f, les trouves allemandes au sud, ont pris -r forts d'ivangorod. De nombreuses localités IroMest de la Vistule. furent incendiées par ?*|Russes en fuite. A l'est de la Visfaile, les comlh's ont continué avec égale violence. L'ennemi onbsa une résistance des plus tenaces. Près de Chodï et Borzochow des parties de l'armée de Var.chiâ'.c Joseph-Ferdinand ont chassé les Russes de phsicurs positions après une lutte acharnée. Les v rtes de l'adversaire sont grandes. Le nombre dt prisonniers amenés hier à l'armée de l'archiduc t signalés hier, a atteint 8,000 le butin à 15 mi, ailleuses et 5 voitures de munitions. Plus loin à ftwt, vers le Bug, les troupes austro-honqroises et allemandes ont vénétré également dans les lignes ennemies. Au Bug supérieur, des régiments hongrois ont pris d'assaut la tête de pont de DobruHoo, au nord de Kamion-ka-StrumSlw^- A —«r- V -" rt au Dniester, mrâsxs n b^^-3-yr-f^, J . ■— _ Genève, le sous-marin français Toule est signalé manquant depuis 1® 23 avril. Aucune nouvslle n'est arrivée jusqu'ici de eetlui-ci, de manière que la perte du sous-marin ne peut plus être mise en doute. ITALIE. — Les munitions Jt.oœ6, 31 juillet. — Hier la commission des munitions s'est réunie sous la présidence de Salandra. Le général Porro représentait la direction générale de l'armée. La commission a pris des décisions de principe concernant la fourniture des munitions à l'armée, même pour une guerre de longue durée et concernant l'organisation des industries auxiliaires pour les instituts et établissements militaires. Le Journal officiel italien publie deux décrets du gouvernement, aux termes desquels les officiers rayés des listes de service et ceux qui ont volontairement quitté l'armée, peuvent être réincorporés et, d'après lesquels l{v durée d« service des sous-lieutenants est abrégée. ITALIE. — Les combats à l'Iscnzo Du quartier de la presse de guerre, SI juillet. Les combats, recommencés avant-hier après-midi, au front de l'Isonzo continuent.Leur caractère est difficile. Sur plusieurs points du front les troupes I. et B. doivent se maintenir, avec une résistance vraiment héroïque, contre une supériorité numérique considérable. Les réserves concentrées et préparées par les Italiens, sont constamment renforcées par de nouveaux groupes. Les Italiens, qui avaient pénétré dans quelques tranchées, en ont été de nouveau chassés. ITALIE. — Les Italiens à Tripoli Milan, 21 juillet. — On mande de Tunis, oue la garnison de Nalut, en Tripolitaine. a passé la frontière française vers Dehibat, en Tunisie.Les forces des révoltés augmentent au point qu'il ne reste pas d'autre retraite aux Italiens. ITALIE. — La flotte Italienne détruit... une baleine Rome, 21 juillet. — Eh Italie, la fête com-mémorative de la bataille navale de Lissa a ét» célébrée d'une façon singulière. La flotte a fait une sortie et a coulé une petite baleine qui paraît de temps en temps dans la Méditerranée. Nous reproduisons textuellement la nouvelle lu Daily f'hronicle qui annonce cette nouvelle ré ' jouissante. La Tribuna du 16 juillet-, y dit-on annonce qu'une grande baleine a été aperçue dan: le voisinage de l'île de Gorgana. près de Livourne Un poste de télégraphie la prit pour un sous-ma - rin et fit venir un torpilleur qui ouvrit- le feu < morcela la baleine. RUSSIE. — On incorpore toujours Mesoeu, 31 juillet. ■— On annonce de Varsovie Dans toute la Pologne, la Landsturm qui n'a pa S servi, c'est-à-dire les Ratniki, ont été incorporés l RUSSIE. — Les coupables | Berlin, 28 juillet. — D'après une nouvelle de Copen ! bague, 14 généraux russes et officiers de l'état-majo 9 . auraient dû démissionner au cours de la défaite en Oa ' licie. Ils ont été mis sous accusation devant le consei de guerre supérieur de Pétrograde. 3 Le Tlvshoje Slowo anmonce qu'on ne peut plus nie > que Pétro(frad« f»ra menait. Théâtre de la guerre luauuu ^ La bataille dans le territoire de Gôrz s'est dé- c roulée hier également avec la même violence, l^e ; plateau de Doberdo s'est trouvé pendant toute la -, journée jusqu'à la côte, sous le feu d une conside- ; rable artillerie.Les courageux défenseurs se maintinrent et repoussèrent brillamment tous les assauts de l'ennemi Dans le secteur de Mont* Co-sich, jusqu'à Polazzo, les Italiens s avancèrent jusqu'au soir, de plus en plus près de nos positions. Pendant la nuit ils attaquèrent de nouveau d'abord près de Selz, ensuite sur tout le front entre cette localité et Vermigliano. Ce matin, toutes les attaques étaient repoussées avec des pertes sanglantes. La courageuse Landsturm hongroise s est comporté, encore ici, héroïquement. Plusieurs poussées en avant ennemies, pràs de Polazzo avaient déjà échoué pendant la journée. A l est le Sdraussina, nos troupes prononcèrent ce matir tôt, une contre-attaque et s'emvarèrenf, de toutes les positions primitives. L'ennemi est ici en retraite. Au bord nord-ouest du plateau, on se bat avec acharnement. Les Italiens amenèrent toujours contre la tête de pont de Gôrz de nouvelles forces dans la bataille, notamment dans la direction vers Podgora. Dix régiments d'infanterie attaquèrent, hier, vainement, l'un après I autre. Presque toujours, le combat amena une mêlee. Trois assauts échouèrent hier dans nos obstacles. L'ennemi parvint à pénétrer dans des morceaux de tranchées isolées. La nuit, il en fut chassé. l'es attaques de faibles forces armées de bombes a 1 gaz, échouèrent également près de Pevna. Peux ' fichistes "n avant d'un régiment contre le Mont ' in > ipi — mi" 'Tioaj Jrr» «j-rmn W8Nrv. RUr yiE. — La situation Berlin, 23 juillet. — Des journaux de Paris, de Londres et du Havre ne laissent plus de doute, d'après différents journaux du matin, que la situation en Russie de l'armée russe laisse prévoir dans le camp de la Quadruple Entente des craintes d'une catastrophe. RUSSIE. — Opinion anglaise sur la situation à l'est Amsterdam, 20 juillet. — Le critiqua militaire du Times, le colonel Repington, déclare, dans un long article qui traite de la nouvelle grande offensive des armées coalisées et de la situation qu'elle a créée, que l'issue de cette lutte gigantesque dépend enopremière ligne de la fourniture des munitions. Dans le cas où les armées russes, qui se trouvent au sua de la ligne Lublin-Cholm amènent suffisamment de munitions, elles pourront résister aux troupes allemandes et même dans le nord, les armées russes, si elles sont suffisamment appuyées par l'artillerie,pourront arrêter la marche des Allemands aux secteurs de fleuves excellemment appropriés. Contrairement au critique militaire de Saint-Pétersbourg, le colonel Repington attribue aux opérations en Courlande, une grand - importance et conclut que les opérations aux ailes extrêmes peuvent influencer essentiellement le cours des événements. Il considère la position centrale de l'armée russe à la Yistule comme très menacée, si les Russes ne parviennent pas à rendre inefficaces, par des mesures préventives, la manœuvre encerclante au nord de Schawlen et au Dniester. RUSSIE. — Echange d'invalides Les gouvernements russe et allemand ont 'vp-prouvé les propositions de la direction de la Croix i Bouge, au sujet de l'échange de leurs prisonniers : invalides ou blessés. Quatre trains, pourvus d'installations complètes pour le traitement des bles-\ ses et des malades, partiront trois fois par semai-; ne d'Haparanda à Trelborg et vice-versa. Chaq.ie train emportera 250 blessés. Le premier train par-! tira vers le 15 août. RUSSIE. — Lutte titanesque Londres. 21 juillet. — On annonce de Pétro-; grade au Times en date du 20 ; La gravité toujours croissante des opérations i au front du Narew n'est plus contestée en général Lo centre de la grande ligne de retraite se trouve j près de Praschnisch, tandis que le terrain de com 1 { bat, entre Pissa et Orschutz, forme le théâtr< ! d'une attaque apparente. Les Russes se concen i trent au Narew sur un front d'environ 100 km. entre Omulew et Wvschokrod. La retraite es • couverte par des combats d'arrière-garde près d< Makow diins les positions du fleuve, dont on pe i : s'attendre, par leur situation naturelle, qu'elle ! opposeront à la marche de l'ennemi un obstacl .' sérieux. La marche en avant des Allemands entr Pultusk et Wyschoki'od a été suivie d'un nouveai . -partage des Russes à la rive gauche de la Yistule r de la Bzura jusque dans la région de Radom Quoique ces mouvements ne soient pas encore ter i minés, on ne s'attend pas au'ils s'étendront plu : loin qu'au delà de la ligne vers Nowo Georgiews r et Iwangorod. Si même il est dangereux de s laisser aller à des prévisions, i] pont toutefois êtr dantes sous la collaboration ae /«*«•«< — vrt'illerie.Nos troupes combattant avec un ™tho^_ iasme et une- ténacité sans précédent, ont dortc naintenu, après une bataille de quinze 3™TS>l?£T* ZÏÏons auh bien au plateau de »ob*rdo *u à la dus au nord, l'ennemi a entretenu hier,_ un i if jeu d'artillerie. Lès combats, dans le frontière de Carinthie et du Tyrol, la situaHo. est inchangée. ITALIENS Rome, 21 juillet. - Pendant que notre sive enCadore, qui fut vallées du Cordevole, de la Boita et de se développa vigoureusement et pendant q JSL artiUene continue à ébranler avec des force de résistance des ouvrages fo- ■ j le combat devient toujours vins Plawa, nous avons fait quelques h JJteur les à atteindre. Vers Gôrz, une partie qui couvre sur la rive droite la vi e ■ au-dessus de l'Isonzo, a ete en}evée-.S^, ., . l'e l'ennemi a été chasse ae quelques tian » , combat continua même pendant la nuit, niâtreté et acharnement. En dehors . leuses des fusils et des munitions, dont la té n à pas encore été établie, d'autres prisonnier, sont tombés en nos mains. Nos troupes se main-tiennent dans le combat. 1 dit qu'on a l'espoir, dans les cercles militaires, que la ligûe défensive d'Iwangorod, Varsovie- No-| wo Georgiewsk et le front renforcé atf ^arew I au Bug- offriront à la marche ennemie uw front invincible.Stockholm, 21 juillet. — Le collaborateur militaire du Dagblad de Stockholm écrit a\tf sujet ; de l'offensive allemande à l'est : Les opérations i s'exécutent maintenant uniformément sur to*U\t ! front de Courlande au nord jusque Lemberg-sud. L'offensive prend donc une empreinte g\-gantesque dans le but d'arriver à des événement plus considérables que ceux auxquels'on a pn penser pendant la guerre actuelle. RUSSIE. - Situstion inquiétante Londres, 21 juillet. — Le collaborateur mili-| taire du Times écrit : Nous n'aurions pas d'inquiétude au sujet de lutte en Pologne, si la fourniture des punitions ne formait pas un facteur si douteux. jComme hï i disette est incontestable, la situation est très in-1 «certaine. Varsovie et ïvangorod seront alors ; abandonnés à leur sort. ROUMANIE. — La situation politique Stockholm, 23 juillet. — Lo SvensJca DagbladW aJriv nonce : Comme le succès des opérations aux Dardanelles no s'est pas modifié, la situation de la Roumanie do-vient de jour ep jour plus difficille. On doit prendre une» résolution et beaucoup d'indices laissent prévoir qu'elle sera prise en faveur des puissances centrales. BULGARIE. — Les Russes coule un voilier Berlin, 23 juillet. — On mande de Sofia au Berliner Tageblatt : Sans avis préalable, deux torpilleurs russes ont bombardé dans le voisinage do Mangabia. h la eôto roumaine,, le voilier bulgare Devna, qui était en route de Constanza chargé avec du pétrole. Le Devn<i coula immédiatement. Cette nouvelle provoqua une profond^ impression- à Sofia. Lo gouvernement bulgare a introduit une enquête. Le bilan du mois de juin Berlin, 23 juillet. — I>es journaux de Vienne annoncent que les frais de guerre de la Quadruple Entente, pour !e mois de juin, se montent au total à 6 milliards de francs, les intérêts pour les emprunts de guerre non compris. Cette somme se partage entre les pays de l'Entente de la manière suivante : Angleterre, 2,100 millions; la Russie, 1,800 millions; ,1a France, 1,600 mil-! lions et l'Italie, 500 millions. ETRANGER j — oe conseil aes Ministres. — un [. publie, de source privée, une nouvelle de Parix, j d'après laquelle le président Poincaré aurait ai -pelé quatre autorités militaires à prendre part ; aux délibérations du Conseil des Ministres. Ceti« , décision est inspirée par la gravité de la situati.ia sur le front russe. ANGLETERRE. — Au Parlement. — Lo i ■ - dre,s, 21 juillet. — A la Chambre des Commun. < s le premier ministre Asquith a lu un télégramm e £ de Lloyd George et de Runciman, dans lequel 3 ceux-ci annoncent qu® la conférence d»s mineurs s a décidé de recommander aux ouvriers de repran*

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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