Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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11 augustus 1915
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s.n. 1915, 11 Augustus. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r20rr1rc1k/
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pbïïxieme "àrnee* — N' 8i4t riMfiui ji»Ti^iâ mm zmmumm CHt'Û CliijEBS lulWMùMiï- M umcwmu aoutum. LE BRUXELLOIS 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — fmois, 4 francs JOTlTJial 0"0.0"fcica.i.@J Indépendant faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 franc 1 mois 2 francs REDACTION, ADMINISTRÉ ION, PUBLICITE, Petites annonces, la ligne 20 centimes 45, *=*«.• Bruxellei ^ y «^3 WWBMnBTiiyrTTi lin IMUIHI IIIIBIIIM — i i — _ S w.v-»7s?/*-JakfoSfrnfrl-SrîîffiWPCMWMl «^iŒWMT*-vafa.î,.irA«s;,- ^ ZtSÏXfMiKÏXrSrSai iWBBWBRSt *Ï-SS Tribune libre Autre Cloche La guerre serait-elle un du de nos fidèles lecteurs de La Louvière non adresse la lettre suivante nue nous publions pa: souci d impartialité. A'dus sommes loin d'en ad inertie les conciusiôi«, pessimistes sur la faillit, mi JJroit international absolu et nous la réfute ions d ailleurs eu un prochain article. Ceci dit voici cette intéressante épître : La Louvière, le 24 juillet 1915. Mousiéur lé jRédacteur en chef, A propos de 1 article de votre, journal intitulé « Kerve et la guerre », il me paraît que son au teur, aussi bien qu'llervé, Liebknecht, les socialistes de tontes couleurs et de tous pays, les pacifistes passés, présents et futurs, tombent de ls lune. S ils ont habite parmi i-os hommes, comment peuvent-ils avoir l'illusion de croire (et ici je reprends une phrase de l'auteur) que : a tant, de sacrifices humains ne seront nas inutiles si la voix des victimes est assez.forte pour que le par-•îloa i emporte sur la vengeance et l'humanité sur la haine, i 11 faut peu connaître le genre humain pour s imaginer que la'voix des victimes puisse mettre un terme aux conflits qui surgissent entre les peuples et empêcher les vengeances et les représailles.1..^ous 'es. Pacifistes — beaucoup ont . dépassé -i âge de virilité ou des liassions —- ignorent encore, faut-il croire, que 1 homme, en possession de tous ses'^moveiis physiques, demeure l'être cie !e plu sangu nuire peut-être qui existe. que cet instinct, qui se révèle déjà chez l'enfant, ne fait .nie se développer par l'éducation qu'on lui donne et va de plus en plus jusqu a l'exacerbation par les idées de patriotisme, de nationalisme, de domination, de gloire et de victoire dont on nourrit les imaginations. et que c'est quand ce sent iment est arrivé à son paroxysme, après des périodes plus ou moins longues, pendant lesquelles on' peut- suivre tout le processus du mal, que les peu nies se ruent les uns sur le^ autres, avec d'autant plus dg sauvagerie que les moyens de tuer ou de se défendre sont plas perfectionnés. Ils devraient savoir cependant que ni civilisation, ni religion, ni puissance humaine — la puissance divine ne se révêlant jamais que par îo laisser faire — He peuvent lutter efficacement contre cette fièvre qui ne se dissipe que dans !e sang. Et que tout préteste, est bon pour en déterminer l'explosion..: influence, prestige, intérêt, religion, ennemi héréditaire, susceptibilité, convoitise et parfois simple caprice de femme. Mais ce qu'il y à de p'us grave encore, c'est que le mal s'invétéré de plus en plus chaque jour. Quand les guerres étaient plus localisées, qu'elles ne demandaient aux peuples mie des armées à effectifs réduits, cette fièvre sanguinaire i.'exerçait ses ravages que sur une faible partie de la population; mais depuis que le service général existe, elle possède tous les hommes et il n'est point de petit soldat nui ne soit pris de l'ivresse des batailles et qui n'accueille, d'un sourire cruel, la vision d'embrocher son adversairt de sa baïonnette ou de lui écraser la face à coups de crosse de fusil. Et contrairement à tous les espoirs, il est s craindre que les conflits entre les peuples ne deviennent plus fréquents et plus redoutables. Car ce n'est pas impunément que l'on aura con- fléau esaenUel de IhùmanUé s vié tous les hommes à être soldat; ce n'est p ' impunément que l'on aura excité leur courage exalté leur héroïsme; ils en ont des réserves fc ; midables qu'ils dépenseront avec largesse. On peut être certain, comme les volontaires , la république de 1789 l'on démontré de rest qu'ils prendront goût à la lutte, que l'odeur de poudre et du sang, le tonnerre des canons et crépitement des fusils, les enfièvront plus que. j mais et qu'ils seront toujours nrêts à courir là < l'on tue, là. où la mêlée est la plus dense et où toi coup porte, là enfin où ;a force et l'adresse pe vent s'exeroer en toute liberté. Et qui sait-si a lires la barbarie ignorante, il n aura pas l'ère de la barbarie savante — ce qi marquera un bien léger progrès dans la marci de la civilisation. Quant à croire, selon l'auteur de l'article e question, qu'une paix dura blé puisse s'établ autrement que dans le sang et les ruines, il riJ faut pas compter. L histoire est là nour nous a] prendre qu'à la suite des grands conflits,les pai basées sur la lassitude des belligérants- ou sur ds interventions, n'ont- jamais eu que des existence précaires. Tour qu'une "aix soit durable — durable coro me peut l'être une convention entre diplomate il faut que l'un des adversaires soit réduit la merci de j autre. 8.: ris cela tout est à recoin menc-er jusqu a épuisement ou écrasement de l'u des deux. Et c est tellement bien le sentimen généra'! que ni Itome,ni Washington,ni La Haye ni nei'som.^ ..;»>+ - mettre un tonne au conflit qui ensanglante I J'jU rope. Car la paix aujourd'hui serait la guerr demain. Il faut que la crise suive son cours. Il faut donc nous résigner, la guerre durer longtemps encore; des ruines nouvelles s'accu muleront, du sang nouveau sera répandu, de existences nombreuses1 seront rendues prématuré ment à la terre, toujours si accueillante pour se enfants et les peuples souffriront. Mais tout cel importe peu, les guerres ont toujours amené ce conséquences qui n'ont jamais été d'un poids suf fisant nour empêcher les hécatombes humaines la civilisation des hommes les exigeant peut-êtr pour marcher de l'avant. L'histoire, pour n'être point banale, demand que de grands faits jalonnent sa route en l'écla: rant de lueurs sinistres ou de pure lumière, selo qu'elle ait à exalter les hommes de guerre ou le hommes de T)aix. Chose étonnante, mais logique quand on y r< fléchit, .l'humanité accorde plus d'admiratio aux premiers qu'aux seconds. Alexandre-1. Grand, Annibal. César, Bonaparte brillent d'u éclat bien nlus vif dans les fastes de l'histoire qr les philosophes.: les savants, les artistes qui oi travaillé à la culture intellectuelle et morale d< peuples et les ont enrichis d'oeuvres et de tréso: inestimables. Et pourquoi? Parce que instinctivement l'hon me aura toujours le culte de la forcent que s ront. ses idoles nréférées ceux qui exalteront mieux son courage et ferorut valoir le plus son h roïsme. Les hommes seront , humains quand 1 lions et les léopard^ seront herbivores et les a gles insectivores et ce n'est nas de sitôt. ; Agréez Monsieur le Rédacteur en chef, l'a surance de ma considération distinguée. ,T. L. P. S. — Ma lettre reflète la pensée intime . beaucoup d'hommes, elle ne peut blesser person; ■ mais elle heurte trop d'illusions. jjj^j BELGIQUE Une opinion dans l'armée belge Il y si 'quelque temps plusieurs soldats belg' arrivèrent vers midi à la gare Saint-Pierre, Gand ; ils avaient été faits prisonniers dans ui reconnaissance de patrouille, à ,1'Yser ; c'étaiei des jeunes gens vigoureux et sains, âgés de 20 21 ans, qui en partie étaient en campagne depu le commencement de la guère, tandis que les a très avaient été équipés et exercés en France. I racontèrent qu'ils étaient depuis longtemps sa] nouvelles de leurs parents et que de ce fait 1 esprits dans l'armée belge étaient depuis Ion. temps déprimés parce qu'aucun signe de vie leur parvenait de la patrie et que la longue dur de la guerre et l'inactivité au front les rendaie .1 ' TV-»,, Tiomnlo f\n. <1 o 11 -r r»Tl «JOTITI IPTfl 11 possible, à l'aide dés autorités militaires al! mandes, de leur réserver une entrevue avec len parents qui furent avertis à temps. Les prisonniers étaient assis à une table qua la porte s'ouvrit tout à coup et que les paren avec les deux scouts des prisonniers V entrèret >s Les regards de la mère erraient sur les soldi a belges et les yeux de la mère reconnurent de su: ie son fils aimé. Elle se jeta en sanglotant sur it soldat si joyeusement surpris qui se livra sa >t dire un mot et. se jeta avec la rapidité de l'écllj i8 dans les bras de sa mère. Mère et fils se tinre !- longtemps embrassés ; le prisonnier embra' ls alors son père et ses sœurs qui accablèrent le cl is retrouvé de questions innombrables. «s Les autres prisonniers étaient très émus r- muets firent place aux parents. Très affablemc îe ils racontent leur vie et leur activité au front se les Belges se trouvent dans les tranchées av< nt cées, tandis que les Anglais occupent les positic a- établies nlus en arrière. Autrefois les soins la LA GUERRE o autrichien Théâtre de la guerrrusse Vienne, 9 août. — (Hier.)U Varmée de Va chiduc Ferdinand a continué(h? V attaque dar la région entre la Vistule h le Wierprz. U groupe avançant immédiate? à Vouest d Wieprz, chassa Vennemi de\^\iey,rs ligne,pr l'aprcs-midi Lubartow et périra vers le Noi jusqu'au coude du fleuve. L adversaire refou prit la fuite en débandade a& delà du Wiepr N os troupes remportèrent ég,cment un succt complet au sud et au sud-oueMe Miechow.Uei nemi, afin de parer à 710s htàques, pronom une contre-attaque qui amena' 'ie mêlée ; il h toutefois pris dans le frovt J< $ans le flanc refoulé au delà du Wieplz. fi? nombre des pt sonniers amenés près de Lwi&oxv et de Mi çhow a atteint jusque hier $>/ , 23 officiers 6,000 hommes. Le butin s'es élevé à 2 canon 11 mitrailleuses et deux vautres de munition Menacés par nos troupes de itrnié-e du sud ava: çant victorieusement vers là Wieprz inférieu les corps russes restés dans leV'rritovr& de la Vi tule au nord-ouest d'Iwangqpd, ont comment également ce matin tôt la rirait® vers le nor ist. Des forces austro-hongrtises et allemand les poursuivent. Entre le TV v.prz et le Bug, combat continue. En Galicie rrientale, la situ Mon est inchangée. Théâtre de la gu«m italien Après de nouveaux et viole? •s préparatifs d*a illerie, des troupes d'infant >•/<? italiennes co ndérables attaquèrent le so-'r du 6 août le bo: lu plateau dans le secteur Pih -zo-Vermiglian \>tte attaai{eA ç.jtm.mp UmUaysàt*-autaux aiLi UMMM 'iHvtniis»'f lement repoussée complètement. Ailleurs, dài^j le territoire de la côte, en Carinthie et au 1 yro , rien que des combats d'artillerie.Le soir du 6 août et dans la nuit du 7 août, de Vinfanterie ita-,s lienn-e, avec deux batteries pénétra dans le Ty-n roi par Forsellina di Montozzo, au sud-ouest d' u Pejo. Une attaque tentée par ces forces dans les^ ;t heures matinales du 7 août échoua déjà dans fl notre feu d'artillerie et d'infanterie. Les Ita-liens se retirèrent dans la plus grande h ate aux r cris de Evv.iva Italia et A basso Austria . 'S ITALIENS 1- a Rome, 6 août. — Sur tout le front, rien d'i'n- it portant np s'est, passé depuis les dernières nou- "t- relies reçues. Nous avons toujours pu faire qunl- i~ que s progrès sur le h a/st. Nous avons fait 160 -- prisonniers, dont, 1 officier. 't La nuit dernière, un de nos dirigeables a bom-bardé le camp ennemi dans les environs du lac de l- Doberdo; il fut bombardé par l'artillerie et re-1>- vint indemne au point de départ, r, Un autre dirigeable a bombardé fficace-s- ment le point de jonction de chemins d■ *erd'0-'C proina. A son retour il fut attaqué par 1 hydro-i- plane autrichien qui lui jeta du haut 3 lombes à 25 feu. Le dirigeable parvint à mettre Vhydroplane l? en fuite par des obus lancés dit bord du dirigeait- ble; il revint indemne dans nos lignes. Rome, 7 août. — (7 heures du soir). — Dans t- le secteur Plawa, nos troupes ont renforcé les po-n- sit'ons conquises par elles contre lesquelles Ven-"d. nemi tenta, dans la nuit du '5 au 6 août, deux 0. attaques, qui furent secondées par un bombar-se ,• dément violent de son artillerie. Notre artillerie m Toutes les deux atfoqves furent repoussées Sur le Karst, le combat s'est poursuivi hier, avec acharnement pendant tov-te la journée et si termina le soir avec un succès pour nous, particulièrement au centre où nous avons occupé uni partie au nord d'une descente, qui mène à Doberdo. Nous avons fait 140 prisonniers. Sur notre aile droite, l'artillerie ennemie 4 lancé des bombes à incendie sur les chantiers i c' Montfaleone, dans lesquels un grand incendie, éclata. Un tir violent dé barrage ennemi teni r d'empêcher la participation de nos détachement* pour éteindre l'incendie, toutefois, nos Iroup* » réussirent à se rendre maître .du feu et u restreindre sensiblement les dégâts. RUSSES rétrograde, S août, — (Hier.) — Le 3 août dans la région de la côte, feu d infanterie ( t d'artillerie. Dans la direction d'Olti, nous avons repoussé toutes les contre-attaques acharnées des Turcs, qui furent soutenues par un feu intense de l'artillerie. Nous avons maintenu- les vositions acquises auparavant. Les Titres creusent de nau-velles tranchées. Dans la direction Sarukamiscrt nous avons résisté avec succès aux contre-attaques turques. Dans la région du détroit de Mergemir, les com^ bats se poursuivent. Dans la direction vers Alaschgert, nos opérations se développent; une position importante turque a été enlevée par -une attaque de flanc. Nous avons tué beaucoup, d'ennemis, nous fîmes des prisonniers et nous avons conquis des mitrailléw .liait un peu mieux. Il n'v avait pas de nourri-ure chaude, mais du café chaud, du pain, du ard et des conserves. Ils recevaient des nouvelles les événements sur le front, nf- bataille par un journal que l'Angleterre et la Hollande font mprimer. Abstraction faite lu théâtre de la [■lierre d-e l'Ouest, où ils connaissaient exactement es positions allemandes, ils «raient faussement nformés au su jet des combats i|ir les autre® théâ-rc.s de la guerre. Ils croyanjit les Eusses à ï'ienne et en Hongrie et qu'Js avaient envahi profondément l'Allemagne. Kijiisberg était dans es mains des Eusses depuis 1914. Les Alliés ivaient pris GaRlipoli et les Itfiens avaient déjà iccupé Trieste. Il est intéressant d'apprend; par les prisonniers que des troupes belges 'aient à diverses reprises refusé l'obéissance et q'elles ont dû être retirées du front; ces troupes fraient été transportées à Orléans. Maintenan-enoçtbe, un régiment belge se serait montré u sûr et aurait également, été retiré du front. Là prisonniers motivent ces incidents par le fai que les soldats belges ne veulent plus se saciîier aux intérêts ; anglais et que, du reste, ils ciiprennent l'inu- ; tilité de leur lutte. Les prisonniers exprimèrent)? désir de pouvoir écrire à leurs parents; ilsièrent avec plaisir de l'autorisation. La familleli prisonnier prit entretemps congé et il devint trie dans la chambre. Voilà que la porte s'ouvritt qu'une femme entre. Un prisonnier en train'écrire leva les yeux, reconnaît sa sœur et cou joyeusement à sa rencontre; frère et sœur se jeht dans les bras et s'entretiennent longtemps, hlheureusement la sœur apporta une nouvelle tcheuse ; il y a peu de tefnps '.e frère cadet it mort. L'entretien entre frère et sœur conua dans les pleurs. Le mari de la sœur a t. accompagné celle-ci: Peu de temps après, le risonniers sont de nouveau seuls ; le poste fait 1: ivd'e à la noste. | Les prisonniers se souviennent ! ce. qui vient » d'arriver et ils rêvent, du foyer. FRANCE. — Le ministre de la trre et la dul de la guerre i Renlin, 7 août. Ou annuu'v Copenhague : j Le ministre de la guerre frança tf illerand a ré- j pondu à un collaborateur du îicnl, de 'Marseille, à une question relative une campagne d'hiver, qu'il y a quelques, rops en faveur, mais beaucoup de raisons con: une nouvel^ campagne d'hiver. En ce momctl ne peut être" question de paix, mais d'ici lfomne il pourrait. intervenir des circonstances! amèneraient une fin rapide de la guerre. ANGLETERRE. — Freneh re Kit.chencr Stockholm, 7 août. — Les br , qui s? reproduisent très affirmativement, e niien) que des différends sérieux existent ont commandant en chef, le maréchal Freneh, et rhencr.Frenrti prendrait une attitude hostilefà-vis de Kit-' rhener et le contrecarrerait délies les façons. RUSSIE. — Guerre à l'Est Berlin, 9 août. — On annonce de Eotterda' j au Berliner Loltal Anzeiger : I/e Daily Mail a: ; nonce que les Russes évacuent Ivovno. La pop ; lotion entière a quitté la ville dans le couraj - de la semaine dernière. La filiale de la Reic.li bank a été transportée à Wilna. Le même jou . n al annonce de Saint-Pétersbourg qu'on y a ? tend avec calme l'évacuation de Riga. RUSSIE. — Troubles â Moscou Berlin, 9 août. — On annonce de Stockholi | au Berliner Loi-al Anzeiger : A Moscou, lors c s 1 incorporation des jeunes gens de 19 ans, il y eu des manifestations publiques de la part d< militaires. Il y eut des cris comme ceux de a N'abattez pas les enfants ! A bas la guerre ! Lorsque la police voulut les disperser, ils rési< tèrent les armes à la maîu. RUSSIE. — La marche en avant des Allemands Berlin, 9 août. — Les Allemands qui cont nuent leur marche en avant rencontrent d'innon brables incendies, comme l'annonce le Tvrnei d'après le Berliner Tageblait.Les brigades incer diaires militaires suivent l'arrière-garde russe. RUSSIE. — Evacuation de Riga Berlin, 9 août. — On annonce do Rotterdam aii Be 1 liiier Tageblatt : D après des nouvelles de journaux at glais, l'évacuation de Riga est en plein cours. Les rut sont bondées d'une foule compacte. Les stations sont a; siégées par des fugitifs. SERBIE. — Bombardement de Belgrade Berlin, 6 août. A l'occasion de la dernièr attaque contre Belgrade par des aviateurs austre hongrois, la gai" centrale a été/incendiée par le bombes. La station serait entièrement brûlée. L chantier maritime et la caserne du quartier Su de la ville auraient également été touchés. BULGARIE. —Les propositions de l'Entente Berlin, 9 août. — On annonce de Vienne r Berliner Tageb7att : La nouvelle démarche de i Quadruple Entente, d'après les nouvelles de So i a-; arrivées ici. ont eu atlssi néir de*succès"'cju u\<- ]>récéde?ites. L: gonv TnemoTit a déclaré au: â.nl!)fïss'adèîïrs de* l'Entente que. deis nouveilles ])i'o " ■ : •' i' -.••• îfVWf iiudi» tir !>!.i:u-ar;:''. ; (UiVlles soûl, privtvs de' ^li t. s '. "l'êTle ne ^eurent être Considérées, qo. coiunje des nrome, .-:e.s. TURQUIE Aux Dardanelles O'.ii! hn-viuople, 8 août. — Relativement ai • ■ î •' : s de SiuH û3-Bal>r annoncé dans •'evr ! r t .-inrnu '.e ouarfiev /rouerai commu ir'i'i-1 (e.'. s-'M'-l-menf' : Nous avons fait dan: - fv'- 'ïi'îit 60 Aur ais nrj'sonniers, dont 1 majoi et "2 i' u' n'infs. Les prisonniers nous ont déclan que de deux régiments ayant participé à ce corn r-at, 80 so^lats seulement ont survécu. V, : ": . 9 Rudolf Rothot annonce de Sofia i 'n !'■ isrhe Z au sujet d'un entretien avec Hakk P-tKt : Fn je!#» .qui fonccrne- les Dardanel'lcs, îe Pachi <] • mI.us lies renforJ.s tmes pour comblei le 1 rp"h=m fui f:icilf»r*>'smt amenés en tout temps. Lf prise des fortifications par des troupes dé terre est tou-01 jours exclue comme avant. La flotte étinomi© est para-lysée par les sous-marins. Le nombre de troupes débar-quées jusqu'ici est évalué à 300,000 hommes, dont 100,000 tués, blessés ou manquants. Le développement S- plus grandes masses de troupes sur la régiorl res-r_ treinte de Gallipoli est impossible et c'est pour ce motif que les îles grecques ont été saisies pour le logement dos . réserves. : ETRANGER a FRANCE. — Accusation contre Hervé. — ■s [ Berlin, T août. — On annonce de Genève au Na• : t tional Zeitung : La Tribune de Genève 1 ublle » qu'un procès nour haute trahison est intenté par ■" ls commandant de Paris contre Hervé. FRANCE. — .4 l'ambassade roumaine.— Lyon, 9 août. — On annonce de Paris au Progrès que l'ambassadeur roumain à Paris, Lahovary, est parti pour Bucarest. ANGLETERRE. — Accident de chemin de fer. — ' Londres, 8 août. — A la station Enfieldlock sur le réseau des chemins de fer Great Eastcrn. un accident a eu lieu. Deux trains se sont télescopés. 37 passagers ont été plus ou moins grièvement blessés. ^ ITALIE. — Tremblement de terre en Italie méridio->s nale. — Milan, 8 août. — D' après 'le Secolo, hier après-. midi, à 4 heures, un faible tremblement de terre ondu-leux fut observé et se renouvela encore plusieurs fois. Des nouvelles officielles de villes de l'Italie méridionale confirment le tremblement de terre. On ignore cepen-e dant encore des dégâts. g RUSSIE. — La résurrection de la Pologne.— e Pestb, 6 août. — Lî Journal écrit : La Pologne j russe n'existe plus, c'est un fait qui appartient déjà à l'histoire. La grande majorité des Polonais qui, depuis 120 ans étaient forcés de vivre sous la domination humiliante des tzars, est en-î fin dé'iivrée du joug russe.- 1 SUISSE. — Ebcnilement de montagne. — Sitten, 9 août. — Dans une carrière en aonont de Raron, qui fournit le matériel pour la construction d'un tunnel du che-£ min de fer de Lôtsch, il y a eu un violent ébouîement do montagne. Des 20 ouvriers y travaillant, P ont pu t se mettre en sécurité en temps; 9 ont été et s ve'is et tués sous les débris de rochers. Les malheurenv ..t pour la plupart dos pères do famille, 7 Suisses e< italiens, j L'oboulement a ou lieu à 800 mètres de la I r. 'lu che-{ min de fer. Ll* trafic de la ligne du chemin i. fer du j Lôtsch n'en est pas paralysé. ETATS-UNIS. — Les réponses anglaise,. - New-York, 9 août (par télégraphie sans fil du coi «pondant privé du W. T. 13.) : Les réponses anglaises « !n protestation américaine, en raison de la paralysation du commerce. qui sont caractérisées par les journaux du pays : comme peu satisfaisantes et exigeant une nouvelle protestation, sont même interprêtées par beaucoup do journaux comme injurieuses. De diverses façons, Je ton iro-i nique de beaucoup de journaux vis-à-vis de J'Angleterro i devient visible. On déclare que l'Amérique ne peut mo-■ diifier son point de vue. L'Angleterre abuse du contrôle sur mer dans la guerro actuelle comme dans les guerre» i précédentes.

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