Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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23 oktober 1918
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s.n. 1918, 23 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/v69862c98c/
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• iRererfidî 23 Octefer© 1918. • N° I45S abonnement Bruxelles - Province - Etranger l.es abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. 'les réclamations concernant les abonnements doivent ftrs a< 'assécs exclusivement au bureau de poste, qui a délivré ^abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois: 2 mois* Imols: Er. 9=00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Ti&ACSE s 125sOOC par Jomp OUiNZE CENTIMES I ' JOURNAIy QUOTIDIEN ï ^ Xï 3E» Eî KT 33 AJKT1» fliarcreiii 23 Ocio&re 1910. • H° 14SH ""annonces " Faits divers et Echos ....... La îigne, fr. 5(X. Nécrologie co Annonces commerciales : .(Tj Annonces finançâtes ?>'0 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne, ÏOP Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserr TIRAGE s 125,000 par la Presse belge pendant îa tare Bientôt peut-être la presse de guerre aura vécu et l'autre, l'antcterme, celle qui s'est volontairement tuie par ordre pendant quatre ans, \a rentrer on s-cène. Déjà une réunion préliminaire idé ^«Association de la Presse Belles a eu lieu la semaine dernière. Certains de ses membres . n'y ont pas été invités, Sans doute parce que leurs confrères les ont frappés d'ostracisme confraternel, sans même les admettre à justifier leur attitude. Les organismes corporatifs furent de *o«t temps des engrenages où la justice et le droit de l'individu sont broyés sous le poids des suffrages d'une majorité intéressée à courtiser le pouvoir ou qui n'ose heurter de front l'opi-îuicm régnante du moment. C'est pourquoi je crois opportun de plaider ici Ta cause de tous mes confrères occasionnels ou vétérans professionnels, qui, comme l'auteur de «-es lignes, se risquèrent, pendant quatre ans, à écrire pour vivre. Vous connaissez l'antienne : Il ne fallait pas faire du journalisme, mémo pour vivre, puisque la majorité des confrères avaient été kck-«WtSs* si patriotiquemenï, le 20 août 1014, par les directeurs des quotidiens belges qui, tous, sauf quelques feuilles cl.; province, se soumirent au mot d'ordre officiel. Soit; Mais, vivons-nous, oui eu non, dans un pays libre, que régit nne Coa.stitutioin qui a inscrit à sa base le respect sacré de la liberté d'opinion? Et en quoi le particulier qui, comme moi. jugeait les événements autrement que la masse entraînée par tes circonstances ou dominée par les passions politiques déchaînées, aurait-il démérité subjectivement pour avoir continué à défendre, avec l'approbation obligatoire, en l'occurrence, de la «pnsure. de l'occupant, des thèses qu'il soutenait déjà bien longtemps avant que la guerre vînt Jetiï donner un regain de brutale actualité? Vous vous êtes vendus, clamaient les vertueux parangons du patriotisme de la presse, — cette fille dont la légendaire avidité et la proverbiale vénalité ont été mises à l'encan par tous les régimes — vous vous êtes vendus à l'ennemi et avez servi ses desseins. Haro ! Savoire, eût dit Rabelais. Discutons ce cas pendable. La guerre peut tourner mal pour les Allemands quir^asrcs quatre années de victoires remportées sur un monde d'ennemis acharnés à tuer surtout la redoutable concurrence économique ds l'Allemagne moderne, reculent enfin devant la marée montante de millions de combattants de toutes couleurs amenés au carnage par les grandes puissances rivales de la Germanie. Epuisés ou Jasjés p.'.r leurs victoires mêmes et par Je gigantesque effort / fourni pendant quatre années, les Allemands se' battent parfois un contre cinq < t même contre dix, s'ils succombaient dans ce jduel de titans, vraie guerre des races reines, la fcrnvAable force qu'ils ont révélée, leur science, leur talent d'organisation, leur méihode, ikua' sang-froid (ne parlons pas de leur finesse «si politique, car sous ce rapport, les Machiavels sont dans le camp de l'Entente, et les Allemands sont une nation trop jeune au point de vue international pour damer le pion à leurs antagonistes héritiers de Ion;;s siècles d'intrigues européennes), leur assureront quand même uns place de tout premier plan dans le concert des peuples. On ne raye pas de la carte de l'univers un bloc ethnique de 70 millions d'hommes indissolublement unis par la communauté du langage, des idéals, des religions et surtout des intérêts. Le journaliste catholique, — et ce fut ie cas pour moi et pour d'autres, ;— que chaque année son directeur envoyait suivre par dc-voir^professioiinel les fameux congres des cat.ho- -> a]icma^': . > constata:t,t^iraiion sincère, que'notre presse cairexrl$!të et g'ônvemwneatàîe ne tarissait pas d'éloges mérités sur cette grande nation sagement progressiste et pourtant si tra-ditionnalistc, pcuvait-il, decait-il, en 1914, renier brusquement la vérité pour emboîter le pas à M. Fernand Neuray et au «XXe siècle» et leurs suooadanjés subsidàés, devenus subitement des organes de haine féroce contre l'Allemagne ? Le « Bruxellois ». dès le principe,* ne cacha pas ses sympathies germanophiles, mais sans jamais cesser de rester un organe défendant la thèse de Pihdépendance indispensable ide la Belgique et la nécessité de sa neutralité bienveillante envers tous ses voisins. Toujours également, il prêcha la cessation de la guerre. Sa croisade en faveur de la paix est assez connue pour qu'il soit inutile de s'y appesantir. Pour le reste, Je « Bruxellois », comme tous «es confrères, fit de l'information, locale et auttre. Il inaugura notamment une campa-Igne — qui fut bientôt imités — contre les abus, les accapareurs, les voleurs et les empoisonneurs qui se sont si scandaleusement et si impunément enrichis pendant la guerre, et secoua du même coup l'apathie die nos autorités dont beaucoup ont trop toléré le mal sans se. ir. En quoi le métier de journaliste, ainsi pratiqué librement et à ciel ouvert par des professionnel non inféodés aux ministères, ni à aucun organisme officiel, jjourrait-ii les rendre indignes de rester dans la presse belge ? Ne leur fallait-il point vivre d'abord et .donner à manger à leurs enfants ? car sauf tels directeurs de journaux de guerre et les financiers, leurs avisés bailleurs de fonds, qui ont ramassé sans effort i:ne très grosse somme, gagnée par le talent de leurs rédacteurs, uucun journaliste de guerre n'a fait fortune. Il a. simplement et même chichement vécu. De même qu'avant la guerre, c'est le directeur propriétaire d'un journal prospère grâce au public qui l'achète, qui encaisse les 'gros bénéfices;. le reste, rédacteur en chef-" compris, est considéré comme salarié et payé comme tel, c.-àrd. le moins possible, car tout patron est égoïste par définition et vise son intérêt personnel avant tout. De plus, la cherté de la vie irendit illusoires les maigres augmentations de 20 ou 25 p. c. qu'il fallut finalement accorder naguère au personnel des journaux. Dans ces conditions, qui oserait reprocher aux journalistes qui ont écrit sous la censure de l'occupant, d'avoir pauvrement vécu de leur plume? 11 eût mieux valu peut-être pour eux s'im-garoviser ïiripoteur, Accapareur, savonnier clandestin ou exercer quelque autre négoce aussi peu honnête mais combien lucratif. Le goût, les capitaux et l'occasion leur manquèrent pour cela. Quant aux fromacres des comités d'alimentation et autres, bien peu y purent trouver place. Alors quoi ? Non ! non ! Avant de brandir la foudre des représailles ou de décréter des mises en accusation, que 1'«Association de la Presse» songe, tout comme le public, que la liberté individuelle «Voit rester sarréc, que le citoyen libre de toute attache officielle garde en tout temps son droit imprescriptible à dire et à écrire ce qu'il pense, et que tout métier sincèrement et' honorablement exercé pour vi.re mérite qu'on le respecte, il vaut mieux travailler que mendier ; nous avons déjà eu bien rssez de chômeurs sans cela. Quant à défendre, comme certains journalistes esut dû le faire, la séparation administrative, i':s en avaient le droit; c'est là en effet une question essentiellement belge sur la modalité et l'opportunité d'application de laquelle > on pouvait faire ses réserves, mais sur le principe de ^laquelle . on pouvait parfaitement être d'accord avec les activistes de Flandre et de Wallonie. Il me reste donc rien, absolument rien, qui soit de nature à incriminer la presse de guerre. Au contraire. Elle a renseigné le public, a publié les communiqués; obligatoires des faits de guerre, a servi la vie publique et sociale, a permis la continuation de la» réclame commer-jriale, de La documentation et de l'information sous toutes ses formes, bref, elle a comblé, '.quoique imparfaitement (faute de téléphone notamment), le vide immense laissé dans notre vie sociale par l'éclipsé de la grande presse quotidienne. Elle s'est, adaptée aux nécessités tv-ïamniques du moment parce • qu'elle n'aurait pu Exister sans ces - accommodements et qu'elle- devait vivre pour 'faire . vivre de« milliers d'employés, de typographes, ds vendeurs, etc., auxquels elle a, depuis quatre ans, pavé des centaines de milliers de francs de salaires aussi '•durement que légitimement gagnés. Puisse ce petit plaidoyer «pro domo» faire réfléchir et amener à résipiscence le public, les 1 confrères grévistes, 1:« Association de la" Presse» !«t mime poîre L'heure oui s'ajj- 3 nonce doit nous trouver libérés et plus unis qu y jamais pour coopérer tous au relèvement de no tre patrie. Les violences de langage et de plume inévitables au milieu de la bataille qui a fai rage partout, à l'arrière du front comme au feu ® doivent être oubliées et fraternellement pardon - nées. Tous, mous n'avons jamais eu qu'un seu " désir, celui de reprendre modestement notr 's place dans les rangs où la Providence nous ; " placés et de continuer à y servir loyalement no tre pays bien-aimé. Marc cis Saiiïi. LA GUERRE Communiqués QMciels ALLEMANDS BERLINj 22 octobre. — Officiel: Théâtre do Sa gusrre à l'Ouest Croups d'armcc-s du princ3 héritier Rupprecfct Combats d'infanterie sur la Lys et sur l'Escaut. L'ennemi a cherché à dhrerses reprises à franchir la rivière au moyen de détachements assez feu importants et asses forts. Au ,iorde:~t de Courtrai il s'est lancé en avant à l'aide de chars blindés et de forces assch considéra? les contre nos lignes au sud-est de Courtrai. Il fut repoussé partout avec des pertes considérables. Le vice-adjudant ^MùUcr de la 9e batterie du régiment d'artillerie de campagne n. 221 a détruit à cette occasion G chars blindés de l'adversaire. Les Anglais ont rempli de mitrailleuses la tour d'église de St-Amand que noidi avions épargnée.Des deux côtés de Sole-smes et de Le Cateau l'ennemi n'a pas renouvelé ses aitaqv.es. Au cours de combats nocturnes, les fermes d'Amer-val restèrent entre ses mains. Croups tJ'arméss du Kronpilaz alismand Nous avons repoussé des attaques françaises déclatichées le matin au nord de la Serre, l'après-midi sur un large front entre Oise et Serre, contre nos lignes. Au nord-ouest de Mesbrecuurt des troupes silésiennus ont prononcé une contre-attaque couronnée de succès. Sur les hauteurs de l'Aisne, à l'est de Vcasiers, de violents combats -,ter durent. Au cours d'une contre-attaque couronnée ne succès des régiments wurtembergcois •en collaboration avec des bataillons prussiens et bavarois ont de nouveau arraché à l'ennemi, les hauteurs à l'est de Vandy, entre Balloy et Chastrss 'et au nord de Falaise,qu'ils ont maintenais en dépit de fortes conire-attaqy.es de l'adversaire à l'est d'O-Ihy, une attaque 'partielle de l'ennemi a échoué. Grsiîp® iJ'arrniea v#.i Gaiistitz .4 la suite d'une violente préparation d'artillerie, les Américains ont attaqué au nord de Sottt-merance et sur un large front, des deux côtés de Bentheville. Les attaques de l'adversaire ont échoué sous notre feu et en contre-attaque. Lis Américains ont surtout siibi de nouvelles pertes considérables sous le feu de moi mitrailleuses et de nos canons d'infanterie. !t avions ont été abattus d'une escadrille d'environ S avior.s qui a attaqué delocalités de la siallée de la Lutin. Le lieutenant Veltjens a remporté sa Sôe victoire aérienne. Théâtre t'a !a a:uerra au Sud-Est Au nord-est de Kujeivac cl dans Bukowic, des attaques ennemies ont échoué. Nous avons exécuté avec succès des entreprises près de Trubercco sur la Moravia méridionale.. HÉ SUN, 21 ciclobrc. — Officiel du soir : Sur lesjronls de combat, l'ennemi s'est Oorné il des n tannes va/lieVes aunon* avons nepoirsôes. Moire èoiûre-attaque contre Tes hauteurs oceivpcës par l'ennemi sur la riva Orientale de V,Aisne, des deux côtés de Souliers, {ait de bons progiès. autrichien VŒX\'E, 21 oclobia. — Officiel : Pas d'opérations d'envergure sur le théâtre de la guerre italien. Des .deux côtés de le Moiawa. méridionale, nous avons -repoussé des attaques serbes partielles. Dans les montagnes à l'ouest ds Zajecar, la pression setUe se {ait aûhtif davantage. FEANfîAIS * PARIS, 21 octobre. —■ p[{icicl de 3 h. p. m. : Nuit marquée par une assez forte activité d'artillerie entre la Serre et l'Aisne. En Lorraine cl en Alsace, des incursions dans les lignes ennemies nous ont permis de (aire des prisonniers. Nuit calme sur le reste du front. /" UUS, <21 -octobre..— Officiel 4c H h. p. m. : Situation sans changement sur lu front de l'Oise. Entre l'Oise et la Serre, nos troupes ont répits dans la mat née leur progression. A droite, elles ont enlevé Mesbrecourt, U'rhecourl, en faisant une cinquantaine de prisonniers. A gauche, entre Luey et Villers-lc-Scc, nous avons' également gagné du terrain en dépit de la vive résistance de l'ennemi La bataille a été acharnée sur les plateaux à l'est de Vouziersi L'ennemi a contre-allaqué à plusieurs reprises avec d'importants effectifs. Nos troupes ont résisté à tous les assauts et maintenu leurs positions. Rien à signaler sur te reste du front. ÏTALÏÈN ROME, 20 octobre. — Officiel : Fréquent feu d'ensemble , de noî batteries contre les lippes ennemies au front, alpin. Des colonnes d'infanlcrie et du train qui se trouvaient en marche sur le haut plateau de Foza et sur le haut plateau des Sept-Communcs ont été dispersées par des' pro jecliles de noire artillerie. Sur le Monte Corno (Valtarsaj. l'ennemi a tenté de prononcer deux nouvelles attaques qui furent nettement leniLcs en -échec sous noire feu de barrage.A l'est de Sroceareddo /vallée de la FrcnzeW, une de nos patrouilles a attaqué un petit poste cle sentinelles ennemies et en a fa l prisonnière une partie. Les ariij"rics adversaires se sont réciproquement canonnécs à feu roulant au delà du Piave. ANGLAIS LONDRES, 2ô octobre. — Officiel : Ce yiatin, nos troupes ont attaqué h la première heure tes positions ennemies sur ta ligne de ta Selle. Au nord de Le Cateau, nous avons franchi la. rivière malgré la résistance considérable de l'ennemi. Plus au nord, nous avons continué hier après-midi cl hier soir notre marche en avant. Nos troupes ont achevé d'occuper Denain et ont atteint la t igné générale Dcvcluy-.Mandi-nigcs-Jisrmaye-lli-il-lon cl Enory. La résistance de l'ennemi sur ce front s'accroît. Au cours de leur attaque, de ce malin, tes troupes anglaises onl réussi à forcer le passage de la Selle, entre Neuf château el Denain. Après s'itre emparé des localités situées dans la vallée d: la rivière cl avoir chassé l'ennemi de la ville de So-lesmcs, nos troupes se sont frayé un chemin en avant sur les versants à l'est de la Selle cl se sont établies sur la crête de hauteurs qui domin1 la vallée de Harpies. Elles se heurtèrent à une résistance 'décidée, notamment dans le voisinage de SolesmUS et piès du vil'-ags de Sa!nt-Pytlwn. Après une àprç lutte, nous avons brisé cette résistance et repoussé un cerlain nombre de contre attaques locales. Le résultai de ces opérations, ex'cutécs sous la pluie battante, consiste en ce que nous avons capturé 2,000 prisonniers et quelques canons. Plus au nord, nos avant-postes se trouvent, comme nous l'avons signalé déjà, à deux milles devant Tournai et en contact avec l'ennemi, à i'csl de la ligne générale Denain-forél de Clcuselles-Landrcs-Mouchain Marquant.DERNIERES "DEPECHES VERS LA PAIX La transmission da ia note aMemande On mande de Berlin que la réponse du gouvernement allemand à la note de M. Wilson a été câblée à New-York, dans la nuit de dimanche à lundi. La premier cefio ds îa note allemande Berlin, 21 oct. — De la «Gazette de la Croix» au sujet de la note-réponse à Wilson : La qiïes-tiop te pose aie si; r aut-il donner au Président^ ; la réponse qui, au fond, lui revient, ce qui amè- - nera promptement la rupture di « pourparlers de , paix, ou bien continuer à subir W succession de t ses exigences inouïes ? Le gomr®tmeint allemand vient de prendre un mo;en terme pen- 1 chac/t plutôt vers la seconde de es alternatives, i A l'avenir prochain de nous a (prendre si tel : était le procédé adéquat. Dans sa forme exté-{ rieure, la note est absolument di ;ne ; bien d'au- - très personnalités eussent puU-ure plus vertement répliqué en constatant l'hmneur national froissé par Wilson; enfin, c'est S une question de tempérament ; somme toute, hue note n'est pas un article de presse. De la «Tagliche Rundschau» : La réponse allemande est guidée par les effots dans le but d'éviter une rupture des pou;parers, et, si possible, à aboutir au plus vite à la paix, voire même en consentant à des sacrifices. Ces efforts se manifestent ouvertement ." tel point qu'un ennemi à tendance pacifiste .é-e'i et' souhaitant , l'avènement d'un .nouvel ord*Ci juridique des 1 Etats doit logiquement prendre sans hésiter la main qu'on lui tend, et, dès lorr- amener à bref 1 délai îa fin de la guerre. Un eniemi souhaitant non la paix, mais la guerre et ):> destruction, ne se conformerait nullement à cet'fc franche offre de paix, et recommencerait à chiner de nouvelles exigences sur la faiblesse de'ton adversaire. Le jourral dit, relativement à la guerre sous-marine : Nous émeussons le tropehant de cette arme qui était le sous-marin avait même qu'un armistice soit conclu, et nous vfflti encore dans les demi-mesures d'où il fie peut sortir aucun profit, bien au contraire, une scurce de contrariétés et de discordances comme on l'a vu précédemment déjà. Nous n'entre*oyoâs pas l'armistice ; et il y a lieu de se j eir.ander si ces semain es de démarches presque larmoyantes au* fins d'obtenir ur.e ïéponse plifil favorable n'eussent pas été préférableinent ccisacrées à perfectionner l'organisation de ia q l'en se nationale, dont la note ne nous dispense j>as du tout. La «Germania» qualifie d'absolument efficace la {<'•nieté de langage ,de la no:», d'autant plus qu'elle est, en même temps, . Onlplète ; en sorte que l'adversaire doit sentir, pjp ces dernières déclarations, qu'il ne se trouve <>?s en présence d'une nation vaincue. La convr jtion si étendue au sujet de là - guerre sous-rarv j.ae doit, politiquement, satisfaire Wilson» en, admettant qu'il puisse en principe Se trouver s itiç-fait ; l'exposé des i irconstan :es juridiques ron 'itutionnelks de l'Allemagne doit faire voir à V'v 'son oue la nation allemande, qui n'a pas besoin de tutelle, ne doit nullement, tous le rapport <:;s libertés politiques, rester en arrière des autres pays où l'on croit ne avoir particulière! nt vanter le. régime en vigueur. En tout les Allemands n'ont pas imploré la paix. A 'l'autre partie de montrer en fin de compte qu'elle est également tout à fait décidée à agir de soa mieux peur réaliser la paix. Le «Bérline'r Loîtalanzeigerz trouve que la rote n'a pas d'autre allure que ccll» qui ét. it à prévoir-, qu'elle n'a pas le ton v.goureux qui eût exprimé la forte indignation ressentie en présence du calomnies aussi n comsaensiurables. Quant à la réponse de Wilson i l'Autriche-Hon-grie, elle p^ut servir de séiie-jx avertissement. La note démontre que le Pré'-/lent et les conseillers rm-itaires de l'Entente tiennent à voir paraître aux pourparlers de vm ■: une Allemagne sans défense. La «Gazatte de Voss» déclare : Maigre la signification catégorique et pr,-tiqué du texte, les milieux militaires compétents ne vont pas encore en ce cas particulier nsn plus, v voir l'idée décisive, ils aie le prend-u,t qu'à titre do-rumen !vt-q Fn AHe':'>r et dans Pavenir, là "direction po'itiquFA-' l'Empire assume la responsabilité pour chacun des actes posés par l'élément militaire. Le gerr.ennement allemand, en répondant aux accusations pourtant tout à fait dépourvues de fondement quant à la méihode adoptée dans la guerre • sous-marine, a, de par les restrictions apportées à relie-ci, remarquablement prouvé sa résolution d'enlever à l'adversaire tous les prétextes quelconques dans le but de provoquer de nouveaux retards dans "l'accomplissement de l'cruvre pacifiste.- Il ne faut pas laisser se manifester l'impression que les réformes intérieures dont parle la note allemande constituent un acquiesce :;en; à des désirs de l'étranger. Les modifications d'ampleur extraordinaire apportées à îa constitution allemande furent, en somme, déjà décidées le 6 octobre dernier. L'r-a opinion n&rtandaisa La Haye, 21 oct. — Utsj? édition spéciale du «Nicuv.c Kotterdams.che Courar:*» fait obs rver que Wilson, en rédigeant sa note à l'Autriche-Hongrie, agissait sous la pression de ses alliés et de l'opinion publique aux Etats-Unis; néanmoins, sa réponse est en concordance avec le manifeste de l'Empereur- Charles. Ce qui, dars la situation, se dessine nettement, "c'est que Wilson s'efforce d'abouti* à ce que les Puissances Centrales se rendent sans, condition, ceci contrairement aux précédentes conceptions pacifistes basées sur le droit. Or, il ne peut en dériver que des contrariétés et de la raisère pour les neutres. Il est bien compréhensi'ite que le Danemark pense à recevoir le Schleswig-Holstein et que l'Allemagne craint à présent une revendication hollandaise du même genre ; ce qui na-turMlemerit doit être exclu; le gouvernement hollandais ne pourrait obtenir une majorité favorable à une acquisition de territoire aux dépens d'un Etat voisin. On conclurait promptement la paix si l'Allemagne st l'Autriche-Hongrie étaient au bout de leurs forces. La réponse de Wilson a froissé les Allemands à tel point qu:ils sont résolus à tenter l'extrême et que, même les socialistes minoritaires, s'opposent à la conclusion d'une paix humiliante. On lit dans le «Nieuwe Courtnt» : Si le gouvernement allemand y puise la force pour une attitude exemple do mangue d assurance, il v aura encore quelque espoir d'éviter une guerre d'extermination, laquelle ne ferait que compromettre la sécurité de l'atmosphère européenne. LA SITUATION A L'fîUEST Uns coïiiiriïssicn îieuSra front Berlin, 21 oet. — Dans le but d'établir ce qu'il y a de vrai dans les accusations au sujet des prétendues dévastations inutiles exercées par les troupes allemandes au cours le leur retraite, une commission neutre composée de représentants des Etats neutres domiciliés à Bruxelles, se rendra au front. L'ambassaëcur baron van der Lancken, chef de la section toolitique à Bruxelles, a assumé d'être le chef de cette commission.Berlin,.21 oct. — Une commission neutre se composant des ambassadeurs d Espagne et de Hollande à Bruxelles, ainsi que d'un citoyen en vue de cette ville, est allée visiter les dévastations provenant des obus angliis tirés à Denain pendant plusieurs "jours, j.ialgré la situation de cette ville fort en arriéré du front ; cette commission a été témoin des Recharges _ conti nuellcs de bombes sur Tournai ci Vaienciennes. Berlin, 21 oct. — La coaimjssion est ainsi constituée: Marquis de Villalobàr, ambassadeur d'Espagne. M. Van Vollenhovfn, ambassadeur des Pays-Bas, plus, en fait de délégués de la commission for relief of Belfri'fm : M. Saura (Espagnol), M. Langenberg (Hollandais) et M. Van Brêe (Belge). L'cxcda des populations Berlin, 20 oet. — Des descriptions émouvantes arrivent de-Belgique et'du Notd de la France, quant à la misère des populatidris en fuite devant les obus anglais et françiis. Toutes les colonnes allemandes sont encombrées de fuyards, souvent en nombre même supéiieur aux forces des chevaux. Les voituriers par agent leurs repas -et leur pain avec ces malheureux. Le personnel des batteries doit lui-mê ne prêter assistante pour le départ de tous ceuc qui fuient devant les obus anglo-français. On voit, assis sur les sièges, des vieillards et des >eilles femmes ; plus en arrière, des enfants ; les icr.nonniers bienveillants vont et viennent, aident l'un et l'autre. Où la chose est possible, lis réfugiés sont admis dans des trains et des ct'onnes d'autos, mais il n'y a ni wagons, ni charrois en quantité suffisante pour y- faire facet on voit, entre Jes cplçnûiea « parmi les Woyrps. PO mélange - de riches et pauvres allant à pied dans les in-; tempéries. On voit des fils poussant leur mère ; assise dans une brouette ; on voyait un illustre - violoncelliste occupé à mâcher un morceau de pain partagé avec lui par un soldat allemand. Puis, c'est l'obscurité qui descend, froide et hu- 1 mide, la p'uie qui dégouline sans cesse. "Çà et - là, un chariot s'écroule ; alors, ce sont des cris - de, détresse de ceux qui cherchent ce qu'ils viennent de perdre dans la boue. Telle s'accom- 1 plit la marche, jusqu'à ce qu'on ait, tant bien i que mal, atteint les abris, les quartiers tenus t prêts. Ceux qui ont le courage de braver le danger pour mourir dans leur village, y barricadent les [ " soupiraux des caves, où ils ont descendu leurs ! matelas et leurs provisions, de bouche, entrevoyant anxieusement l'instant où la maison va ' crouler sur leur tête ou bien l'instant où ils pa-! raîtront comme de vrais fantômes, devant les t soldats anglais ou français. La guerre aérienne i Berlin, 21 oct. — Comme avant-coureurs de la libération, les avions de l'Entente survolent : tous les jours le territoire occupé" pour jeter - leurs bombes sur des localités belges et fran-' <aisesv jusqu'alors demeurées intactes. Ainsi, l'après-midi du 18, douze avions attaquèrent Gand, y faisant 03 victimes, dont 212 enfants • morts ou blessés. La nuit du 18 au 19, attaques : aériennes sur Maubeuge, Hirson, Hautmont, i 'Fournes et Montcornes, avec dégâts et incendies considérables aux bâtisses : un certain nom- i bre de personnes, principalement des civils, y furent tuées ou blessées. Le 1!), à deux heures ; près-midi, lancement de bombes sur Mons, avec dégâts à l'hôpital des femmes, à l'institution de bienfaisance (tas jésuites, au lazaret allemand et à différents quartiers de la ville; résultat: 3$ tués et blessés, dont 23 femmes. Le même jour, premier bombardement, par l'artillerie ennemie, d'Iraumont, au nord-ouest de Kethel. Les événements s:jr mer Rotterdam, 19 oct. — Du «Maasbode» : Le vapeur suédois «Magnhild», le voilier américain : dMoemon F. Kïmball», jaugeant brut 123 ton-| nés, le vapeur américain «Braakwâter», jaugeant ; brut 1,005 tonnes, le vapeur anglais «Baynam», :. jaugeant brut 4,937 tonnes, et le voilier américain «Moîisway» ont sombré. • Fiançailles prinoières : On annoncé de Berlin : las prochaines fian-■ çailles de la princesse Sophie de Hohenberg, : fille unique de l'archiduc François-Ferdinand, assassiné à Séraievo, avec le prince René de Parme, frère de l'impératrice Zita. KoiîvsHi da Finlande | D'Kelsingfors : La. légation norvégienne, qui ; remplace provisoirement les intérêts russes. en Finlande, estimant qu'elle n'a pas le droit d'envoyer un délégué à l'inventaire des archives de l'ancienne censure russe à Helsingfcrs, le Sénat ! finlandais a décidé de passer outre et de procéder à cette saisie hors la présence du représen- - tant de la Russie. ETRANGER - JAPON. — Les manœuvres militaires. — Alors qu'en Europe on espère reir .s'arrêter la guerre, . le Japon, l'énigme de demain, continue à se préparer. Les grandes manœuvres militaires habituelles auront lieu vers la mi-octobre ; y prendront part: la première division dé Tokio. la 2e de Sendaï, la 7e d'Asaaigawa, 'a fie "de Hirosaki, la 13e de Takata, et ia lée d'Utsusomiya. Ces divisions seront organisées en corps d'armée ! pour le temps des manœuvres et les opérations ' seront v,A-Xuié.;s dans les ré.ia.-tcmems de Cu ! nima, de Gai.tama et d'Ibaraki, en prenant le cours du Tone comme centre d'action. Les manœuvres seront conduites suivant les données fournies par l'expérience de la guerre européenne; leur caractéristique, c'est que l'a-1 viat.icn y jouera un grand rôle. Le corps d'a-viatiou militaire de Tokorozaya a organisé des : exercices de vol à grande hauteur au-dessus de la plaine de Kag'amigaliare, comme préparation ' aux manœuvres. ■ ■ ■■ ■ 1 ■ " ■ 11 REVUE DE LA PRESSE L'opinion a't:r, diplomate f'.eiiandaio iw ia paix, — Le «Tijda du 12 octobre publie unie intéressante "étude de la situation politique qui lui a été envoyée par un diplomate hollandais. Nous en empruntons le passage suivant à l'intention de nos lecteurs, lesquels pourront ainsi lever un tout petit coin du ".oile qui recouvre les agisse.; niants des hommes d'Etat dont le monde attend impatiemment le geste qui doit libérer l'humanité de l'affreux cauchemar dont elle souffre depuis quatre longues années : « Lés Etats-Unis ont atteint leur double but : ils se. sont équipés militairement pour la cas où cela pourrait devenir nécessaire vis-à-vis du Japon, — qui ne doit plus s'occuper <î:3 l'Europe. — et ils se sont assuré —- et c'est là le point principal — la place prépondérante à la table des négociations. Ils sont à présent à cette table, les forts, les seuls forts. Eux seuls peuvent encore faire retentir le sabre, vu qu'eux seuls sent encore assez forts, financièrement et matériellement- non seulement pour continuer seuls la gmtrrvp — si les négociations de paix ne marchent pas, — mais encore pour forcer l'Entente à en faire autant. Mais aussi, eux seuls peuvent dicter la paix à leurs alliés, car l'Angleterre et la France se garderont bien de reprendre les armes sans- les Etats-Unis, une fois que ces pays se seront assis à la table des négociations... A celle-ci, vous verrez le's Etats-Unis comme les sauveurs de l'Allemagne. Les Etats européens, assis autour du tapis vert, n'auront plus qu'un seul but, à savoir celui de servir leurs propres- intérêts. Il y a dix chances contre, une, que leur bloc Se disjoigne rien que par jalousie et qu'il se forme de nouveaux groupes dont chacun cherchera à empocher ce qu'il pourra. Pour autant que possible, on tâchera toutefois de s'entr'aider aux frais de l'Allemagne. Si les_ choses en arrivaient là, vous verriez intervenir les Etats-Unis désintéressés pour protéger l'Allemagne contre pareil pillage. En effet, les Etats-Unis n'ont p^s d'intérêts directs contre l'Allemagne. Pourquoi, dès lors, se trouveraient-ils. en mauvais termes avec ce pays une fois la paix conclue ? Notez donc ce que je vais vous dire : Après les, négociations de paix, les Etats-Unis et l'Allemagne resteront chez eux comme les meilleurs amis du monde. Les puissances de l'Entente penseront de cet allié désintéressé ce qu'ils voudront, mais ils ne pourront que continuer à lui rester reconnaissantes. Les chaînes, d'argent qui les lient aux Etats-Unis font si facilement mal, lorsqu'on las secoue... » j . ■ — ECHOS ET NOUVELLES COMMENT ON EST P.AVITAÏLLE Dans certaines communes du grand Bruxelles, les pommes de terre ont été distribuées en grandes quantités par les magasins communaux ces derniers jours. A Schaar'oeek, notamment, la semaine du 30 septembre au 5 octobre on en délivrait jusqu'à 10 kilos par habitant. Chacun se disait déjà : « Cet hiver on ne manquera pas de patates. » Malheureusement on s'est aperçu bientôt qu'on s'était trompé dans ses prévisions ; le tiers des pommes de terre était pourries et les autres ne se conservent pas. Les rations pour la semaine du 14 au 19 octobre sont de 7 kilos par personne et toujours le déchet est d'un bon tiers. Les clients du magasin communal n. 1 n'ont pas été mieux lotis dans la dernière distribution de beurre qui a eu lieu au marché Stc-Marie : la ration était de 200 gr. par personne, mais il était tellement fort qu'il était impossible de l'employer, et dire qu'on ^spirait à le recevoir avec impatience, car depuis trois mois il n'y avait plus eu de distribution pSr le comité. Quant au riz, haricots et autres féculents, on n'tn a plus vu depuis six mois au moins.(a.) DONMGN3 DE GRAND QGcUR Remarqué à la porte du commissariat de polie« de la rue nùfiy. un appel à la population. En ternies ému«, l'officJw de poirIc«, M. Niirgueers, 4 prjs te hatoUmis jlti juailier. (Je lut jaira parvenir lasses, asselles, couverts et tous autres objets de ménage quelconques qui peuvent êlre ut.les aux mal-heureux iiMugyte qui ne cessent d'tiffîuer vers 1105 régîo>ns relativement pius hospitalières que celles, que tes opérations des armées belligérantes rendent ■ infrabttabte). Nous ne savons ai l'affichage 6e cet av.s est dû à la seule àï.tiative de M. NimegUesrs ou à un or-dae de M. le bourgmestre Reyers; si cet appel est local où s étend au Orand-Bruxel'es. Nous sommes néanmoins lieuteu.x de pouvoir féliciter le pjv>mo-teur de l'idée, quel qu'il 'sait, et de recommander l'avis à la bienveillante attention du public Que chacun réponde fi oet appel dans la plus large mesure du possible. Donnons de grand cœur a oes malheureuses et innocentes victimes de la guerre tout ce dont nous pouvons disposer, lit faisons-le avec d'autant plus d'empressement que nous ne savons pas ce que nous réserve la journée de dama n. Donnons uf n qu'avec la même généras té 011 noiis donne le jour où nous nous trouverions réduits à la mên-.e détresse si, contrairement à nos vœux les plus ardents, la guerre venait nous forcer .à chercher au i\"orl ou il l'Est un refuge contre le danger. Ecoutons la voix de la pitié la voix du cœur! Donnons! (J. H.) DISTRIBUTION DE VINAiGHE Sur présentation do la carte de ménage, il sora uelivre p«r personne éeux litres de très bon vinaigre au prix réduit de 2 fr. 50 le litre. On ost prié de te munir de bouteilles. -Tous les jours de 9 à 1 et de 3 à 0 h. Distributions : Rue île la Fontaine, 18 (Midi); Chaussée de Mons, ?89 (Anderleclit). 11 sera ouvert, jeudi 24, un bureau supplémentaire Rue de l'Harmonie, 4i (Molenbeek). (3012) TOUCHANTE REQUÊTE Le «Bruxellois» a reçu lier une lettre fort louchante et qui mérite les honneurs de la pub'ioilé. Elle n'émane pas de quelqu'un de haut placé, h en au contraire; l'-auteu/r se meut dans les régions les plus basses de la v'e sociale Est-ce une raison de lui refuser la parole? Je ne le crois pas,- surtout à l'aurore de la pa x et d'une ère de démocratie à outrance. « Vqjds avez. m*r ;.-on. fait preuve en diverses occasions de solix 4ude envers les opprimés; c'est ce qui m'encourage à m'aclresser à vous. » Car Je puis le dire sans crainte qu'on me <K-menle, je suis parmi les plus opprimés de ce momie. » Oyez plutôt, mon cher Gin Milo! Dès ma pins tendre enfance, je fus mis an pr-son et jo temps se pasie sans qu'il soit question de me libérer. Tout au ph*s me iaisse-t-on quelques heures de" répit, 'a nuit. Tout, le jour je ri sic enfermé clans m:n cachot! Ah! s; notre sympathique directeur général dr- fa Sûreté publique pouvait visiter celui-là, il en reste-vait bleu ! Ce n'est pas comme à St-Gilles-Palace! Mon cachot à moi est s' étroit que ie suis obligé de m'y len. r recroquevillé sur moi-même. » Les murs forment un angle aigu entre lesquels mon corps se comprime comme en un carcan. » Croyez-vous que les humains qui m'ont mis là bornent à cela mon affreuse torture? Non, il faut encore que, dans cette position, je travaille] et cela Ken souvent- jusqu'à une heure avancée de ia nu t, même après l'heure légale die la fermeture des cafés. » Je vous entends murmurer : «Certes, le châtiment est dur, ma.s il correspond sasis doute h quelque crime abominable, c'est l'expuatioa m.rilce d'un horrible, forfait!» » Eh bien, non] je vous l'affirme, je n'ai rien à me reprocher et la peine que je subis est arbitraire. Je no me suis jamais efforcé qu'à rendre service à l'l(wmaH.i'té. i:t «vnïe en pifeen, je la se:-s rncor-i de mon mscux. » Si vous me demandez donc sur quels motifs mes juges m'ont condamné, je vous répondrai qu'à i'enc; ntré de Phryné, qui fut acqu t-iée pour sa beauté, moi je fus, chose inouïe au siècle où nous s;mnx?s, condamné sous prétexte de laideur physique ! » Civilisation 1 Justice! Mots creux et vides de sens, puisqu'un pareil prétexte peut justifier Incarcération!» Encore, si j'étais vrarnent d'une laideur repoussante, ai mon apparition pouvait produ re un sent-ment de répulsif et d'horreur, mon emprisonnement s'expliquerait, s'il ne peut s'excuser. Mais je ne suis pas laid du tout... que dis-je, je suis beau ou du moins je le fus » Le régime cellulaire qu'on m'inflige depuis si longiempj m'a seul défiguré. » J'espère donc, mon bon Gin Milo, que vous ne resterez pas sourd à ni n appel et que vous emploierez dans les colonnes dtu «Bruxellois» votre plume à la défense de l'innocente victime que je suis ». La touchanto requête est signée : « Un pied de femme! » Pitié! Oli ! oui, pitiéI Pour remplacer VOS LUSTRES, demandez à vos installateurs les lustres eh bois E.l.C.O. se vendant à partir de 27 fr. Salon de vente et d'exposition, 6, Pl. DE LONDRES (Porte Namur). AU JURY CENTRAI. DE «0?<1PTABII.1TE La prochaine session du jury central de comptais Ulé est fixée au dimanche 29 décembre prochain. Elle comportera les épreuves de complab'es, experts-compiables et professeurs. Les insariptons sont reçues à Anvers, 47, rue* Robert-Mois; à Bruxoîles, •19. rue Philippe-Je-Bso," et à Charlero:, 22, rue de Muni gny. A L'UNIVERSITE DE CAttD Le Centraal Vlaamsch Persbureau communique : Le 15 octobre eut lieu la réouverture solennelle de l'Université de Gand, laquelle commence ainsi sa troisième année académique. Le discours d'ouverture fut prononcé par le Prof. Dr Speleers, -remplissant les fonctions de Recteur. L'orateur exposa quelle tâche avait à remplir la faculté de médecine de l'Université flamande et à la fin de sa conférence, fit ressortir quel préjudice eût été porté au développement du pays, dans le cas où l'enseignement supérieur fût resté interrompu durant cette lor.-gaie guerre ; il releva qu'il était du devoir di* tous ceux qui s'intéressent à la. prospérité du pays, d'accepter la proposition que fit le peu- ' voir occupant de rouvrir l'Université de Gand avec le néerlandais comme langue véhiculaire et de collaborer au développement de l'Université. Avec l'approbation enthousiaste des nom- ; breux assistants, le Prof. Speleers déclara_Jina-lement que les changements survenus dans la situation internationale ne sauraient en rietn n»: difier un discours qu'il avait écrit déià avant les derniers événements. L'Université {'amande qui, .dans des circonstances les plus difficiles, a pu faire montre, pendant ces deux dernières années, d'une admirable vitalité, a prouvé à suffisance qu'elle répond à un besoin profond. Par le^ développement qu'elle a pris, elle a réduit à néant tous les arguments de ses adversaires et, quelles que puissent être désormais les modifications de la situation internationale, elle continuera à vivre. En dehors du corps des professeurs et des anciens étudiants, qui presque tous sont revenus, une centaine de nouveaux étudiants assistaient à la réouverture. (C. V. P.) LA MATINEE DE GALA organisée par 'M. A. Lambert, le 24 courant, au Vaudeville, sera, d'après le programme, une des plus belles de la saison. M. Lambert a obtenu, en effet, le concours de Mmts Storga, de MM. Rigoft et Demarcy. artistes qui firent les beau» soirs de la saison deilnière au théâtre de la Bourse. Ce brillamt quatuor se fera entendre dans des sélections d'Aïda et de Werther. M. Ni-colay, l'éminent répétiteur du théâtre de la Monnaie, a bien voulu se charger de l'accompagnement. Ensuite viendront 3 numéros sensationnels: «La Paix chez soi», l'acte bien connu de Courteline, joué par 2 enfants de 9 et 11 ans, sous la direction de M. A. Lambert. Puis «L'Article 330», du même auteur, avef M. A. Lambert dans le rôle do «La Brigre». On sait que cet acte se passe au tribunal. La figuration sera exceptionnelle. Toute la troupe du Vaudeville, à laquelle se joindront le brave Nicolas Ambrsville, Neclcer, des Galeries, eti ' d'autres, ont spontanément accepté de rendre ce »££ra£fc à li Lambert, -

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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