Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 18 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/416sx65p6g/
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DEUXIEME ANNEE. ■ N° 260. TIRAGE JUSTIFIÉ 58.000 EXEMPLAIRES CINQ CENTIMES EDITION B .VENDREDI 18 JUIN 1915. LE BRUXELLOIS ABONTNHMBIN-TS ! 1 an, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs Journal Q-uLO-tic&îMpML Indépendant REDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITE 45, Rues Henri XWâC4*VLA' 45, Bruxelles .A.1VNOMGES : Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la liges, i Sr&îas Petites annonces, la ligne 20 centimes Paradoxe Scientifique Va-t-on peser la pensée, la volonté et l'esprit ? — La routine de certains mandarins offidoh. L'aphorisme Je Bacon sera-t-il donc touiou .vrai? Faudra-t-il éternellement la contrainte d'ui torture aussi rationnelle que savante pour qi la nature nous livre le secret de la vie? On bfSil lié pîUs éii puis eh relisant, tes tlccohcè. tants travaux du Dr Baraduc, de Paris. Ge clie: elleur éiiiinelit; doubla d'uii lisj'fcliologUe d'ur rare envergure ne vise à rien nioiiis tiii'à nov révéler l'état, exact' et la forme personnelle d moule psychique lie notre être en fonction de modalités multiple? de son activité protéiformi ÀWi'é donc .les iniitiie® inatéi'iâlisriiës et h positivismes en manchette! Ces théories myope; exçlusivistes et aussi prétentieuses, d'après lu: qii incomplètes, ne sekint demain tjti'tih pîtùvi souvenir ges, rêveâ spéculatifs de l'Entendemer buiiiiliiii Et i'iilCai, të mil'age nlagif[tte de l'Ut; inanité, qui, à chaque pas du progrès recul d autant la solution de l'éternel sphinx, entr désormais dans une pnase nouvelle de concef tion. Vovona à grands.,traits la genèse de l'avata MbttVëiiu àe ce perpétuel t'hëuil. Là vii-ili'l Psy chologie, celle que prônent encore les officiel discoureurs des Facultés aura beau s'époumonnei en fille insoumise, contre l'expérimentation ri gWifëUse lie la l'sychopnysiqiie. t-éliS-Ci, à eoi tour, arrachant de leurs piédestaux les dieux d la Raison pure, les liant, les Descartes, les Mai ne dé Dirait êt tutti quanti, ferraille aussi vai nement contre l'X interrogateur et mystérieux Et cette lutte dure depuis uu demi-siècle e ph'S. Ht 1« VaLJi.ie J'ëeUtiVre lit '.ague, tnndii (jrj — " 1 ~ | , 1 l'xdll l'K. -"]H- taiolnphaleâaeirt le vocable final d'impuissance iSUiueile qui voue les uns et les autres à la sté rilité de l'effort. Wùttdt, AVebex, Fechner. aussi bien que Her zen, Huxley, Goltz et les autres parangons dt Positivisme contemporain aussi obtus qu'aca démiques, n'ont encore, hélas! réussi qu'à étale: Manifestement l'illogisme de leurs systèmes res pectifs. Telle est du moins la thèse des psyclio-physi ciens née-oecultistes, Eu effet, en dépit dës affirmations contraire: de 'l'aine et de Littré et de leurs serviles imita teurs, malgré l'amas énorme de faits isolés mi: eii lumière êt îilits ëtl itloiiis prouvés, où est., mê iUe élans uu vSpencer, le lien logique île travaux s divers? Semblables à l'écureuil tournant à vidi <Iatt3 Stih étl-olte prison, les princes de la Scienci contemporaine, ces « arrivés », dont le docteu: Gibier stigmatisait naguère de main de maître l'arrogante Vanité dans son beau livre a L'anà lyse des choses •'•, ne semblent plu a se livrer i l'expérimentation que dans le but d'étayer leur; personnelles conceptions, si baroqus soieut-elle: parfoisi A force de a lilotidre du vent ?. selon b mot de Paul Lafa rgue, ils prennent l'horizoï borné de lotira cerveaux cristallisés en système; tous plus ou moins brevetés ou primés, pour li cercle universel de la Nature. Ils s'y placent net modestement au centre et de là, myopes volon taires, ricanent » dente superbo » de tout ci qu'ils ne savent point voir ou comprendre. E voilà pourquoi J.-B. Lecomte, en un magistra article paru récemment dans L'Initiation, di Paris, constatait, avec combien de raison, l'ina tiité d'efforts investigateurs qui seraient si louables, n'était l'irrémédiable égoïsme théori cien qui les inspire. On couche les faits nouveaux sur le lit de Pro custe d'une critique pseudo-scientifique qui ei juge souvent avec cette « maestria d qu'appor tiraient des aveugles-nés à nuancer les couleurs Ou voit partout de graves docteurs, maîtres igno vants diplômés qui. avec cet air <,le Basile frott i : ni- •. i - ! * i i » • i ' versent à piéinës rasifis 1« ridicule sflT «£ J? destes et impartiaux péiléëfirs éjiii ont le tort i rémissible de ne point soumettre pd'éaliibleffie leurs vues à l'approbation de Monsieur le. Profe seul- X ou 7i, On décourage les jeunes novafeu épris d'idées l'irgeD, qite l'on combat sans les co: naître, bien loin de favoriser lettr éclosion ratio: nelle. On étouffe dans les universités paï' dës cou mécaniquement dictés et< toujours uniforme toute discussion libre où, comme jadis à l'ép que des retentissantes et fécondes controvers des Facultés, se révélerait peut-être quelque in tiative originale, dangereuse toutefois pour 1 gloires ccinoscrées. On organise aussi longtem] qu'on le peut la Conspiration du silence autoi de travaux remarquables. On discrédite, en h dénaturant à oUtf&ncë, les systèmes qui n'oi pas l'heur de plaire aux hommes dtt jour. Li études les pluis consciencieuses sont, du hat des chaires officielles, résumées en un style ca: navalesqiie ët Un. ttrlequinades indignes de noti siècle. Et le philosophe qui raiiociile parfois si; la vulgarisation des connaissances huitaine (réelle toujours malgré les éteignoirs), est tri: tement forcé fie Constater que c'est au public pri fane, aux savants non inféodés aux Facultés que revient l'insigne honneur d'être très sot vent les premiers et longtemps les seuls à étudie sérieusement cl à vulgariser les idées nouvelles. , A noter dans cet ordre d'idées, le fait ton récent que ce sont trois contremaîtres allemand sortis de ces écoles technique® secondaires aux quelles 1 industrie allemande doit Une si larg part de ses trioinphgs qui ont découvert la- <Vr ■IkljV 'jM'li'cwwiH'iir iisv, ;jv. ..'mieni lis sôus-ms fins si maniables et plus redoutables que jamais. ' Plus tard seulement les académies, organi; mes tardigrades s'il en fut, s'en occuperont peut }tre puisque tout le monde eu parle. Et la scienc Dfficielle, si elle n'a pu démolir ubioUimenl daigne parfois moissonner là, où si elle avai conscience de sa mission, elle aurait dû semei Ainsi en fut-il rvour les faits psychiques et oc ouïtes, pour les phénomènes de l'Hypnose- et d Magnétisme, du Somnambulisme et de tan d'autres. Les.hommes à idées meurent le plu souvent méconnus ët ruinés, trop heureux quan un <r Barnum » songe à exploiter leurs idées, e les vendant à quelque plagiaire aussi impuissan qu'officiel qui, lui, en tirera peut-être gloire t profit. Le regretté professeur Joseph Delbœuf non stupéfia un jour en nous racontant avec son ai cent bien connu d'inimitable bonhomie, con: ment lorsque parut l'œuvre magnifique du dot leur Liebault (de Nancy) : a Le sommeil et le rêves » le libraire n'ayant pu vendre que si exemplaires de la première édition, l'auteur di reprendre tout 1© reste! — Donc, d'uue part, étroitesse de point d vue et orgueil de je ne sais quelle infaillibilit afectée : de l'autre, apriorisme synthétique al iolument illogique, et critique incompétente d faits d'évidence méconnus et tout cela au noi du positivisme ou du spiritualisme les plus m: compris qu'on pût imaginer ; telles sont, à noti humble avis quelfiues-unes des principales causi auxquelles nous devons ce paradoxal résultat c voir .actuellement toutes les idées neuves, h travaux originaux, sortir de la plume indépei liante de savants d'élite qui osèrent renier 1( dieux qu'on voudrait encore nous faire adorer b yeux baissés. Ultérieurement, nous dégagerons la psychol gie de l'école expérimentale indépendante, cel d'à côté, qui mettant à leur place exacte et p sant à leur réelle valeur les théories d'hier, éla git résolument la voie du Progrès où nous coi vion® le lecteur à nous suivre à son tour. M m.: MA l,\r DÉPÊCHES LE BLOCUS Copenhague, 13 juin. — Le vapeur dano: Ahsalon, faisant route de New-York à Copei iiague avec 12,000 tonnes d'huile, a été amen' hier, par les Anglais. Le navire sera retenu jn qu a ce que les Anglais se seront assurés que chargement est destiné exclusivement à d consommateurs danois. Stockholm, 14 juin. —- Le. capitaine du v peur suédois 1 idar, annonce que pendant von s jour à Kirkwall, un vapicur hollandais a iléba e—— iawBmmM—naMmamiuw rmm que l'équipage d'un grand vapeur de la ligi AVilsoi. Les communiqués officiels ne font a . cuno. iieution de cette perte. Odt'ense, 15 juin. — Le Ilengcst, des Comp gnies léunies de navigation à vapeur, est arriv hier après-midi, avec le capitaine, le pilote et 9 hommes du schooner Salvador qui a été i.ncend 1" le 2 juin dans la mer du Nord, par un sQus-mar '• allemand. (. FRANCE. — Ceux qui demandent des comptes ïs De l'Homme enchaîne : Sous ce titre, M. Abel Faivre publie da i- l'Echo de Parts un dessin dont le but est mai s. festement de mettre en assez mauvaise postu i ,. • : x i » j .1 _ ^: LA GUERRE Commmuniqués officiels AUTRICHIENS Théâtre de la gue- -e du Nord-Esl Vienne, 16 juin (hierfi —- Par l'attaque des armées coalisées de violëws combats, se sont dé-veloppéa sur tout le frontale la Galicië. Les tro^i-de l'armée de l'ârch!f'.uc Joseph Ferdintmd, 't après Ici prî*£ de Sieniawt) à la it.oe Est du San, ._ avancent dans là àiTectimi du IVord et du Nord-■s Est. Le château et la jnïlfcnC Pi&orowice ont été pris d'assaut hier et it&iis avâîTS fait dé nombreux prisonniers. Dans p es combats acîiarTlps, ,s l'armée du lieutenant-çj&néral von Mackensen avance des deux côtés de'.Krukowice vers Oles-zyce. Ën cotlheaion les trowpes da général Boehm-s Ermolli attaquent tes Rumes à l'Est et au Sud-Est de Mosziska, où de nouvelles potibions enne-g mies couvrent la directiomvers Grodelc. s Au Sud du Dnjetr sujicrieur, des forces consi-r dérables russes détiennent les têtes de pont de s Mikolajow, Zydaczov) et Mglicz contre les troupes ^ coalisées progressantes dcw.armêc de Linsingen, s tandis que en aval les trompes du général Pflan-t zcr-Paltin se trouvent dcVaht N.izniaw et Czer-netica •et maintiennent la ville prise de Zalesczy-, Ici contre toutes les attaqSHs russes. Des parties r de cette armée ont de n'iWeMu obligé les forces . russes se trouvant dans Ja Bessarabie, entre le Dni/etr et le Prutli, à se retirer et 1rs refoulèrent vers Chotin et le. long du l'riith. Le nombre de prisonniers amenés depuis le 12 juin dans les combats de Galicie a augmenté hier encore de quelques milliers. Théâtre de la guerre du Sud De nouvelles tentatives des Italiens d'arriver ; jusqu'à nos positions près de Tolmein et Plava sont restées sans résultat.Hier, le calme a régné en des sections isolées du f$nL de Vlsonzo. La flep -1 7.1 ' ' 1 , càieiï de cesser le feu a)m de permettre l enterrement des tués a été refusée pour des raisons militaires. A la frontière de la Carinthie, la Landsturm de la Styric a. vvis d'assaut Ki. Pal, à l'Est du dé-' filé de Plocl.cn ci repoussé trois contre-attaques ■ de Vennemi contre cette montagne de frontière. Dans le territoire du Tyrol. Vadversaire s'avance vers nos vosiivons et entretient un feu d'ar-! till&rie inefficace. Sur un point de frontière, un poste de qendarmes obligea une compagnie italienne à la retraite sans subir lui-même des per-[ tes et il fit S8 Italiens prisonniers. { FRANÇAIS b Paris, 14 juin (15 heures). — Rien d'important à ajouter au communiqué d'hier soir. Les troupes belges ont jeté un bataillon sur la iv'-ve Est de l'Tser au Sud du pont du chemin de fer c Dixmxide et se sont organisées sur le terrain g> g né; elles ont détruit uù blockhaus ennemi au abords du château de Dixmude. Dans le secteur au Nord d'Arras, plusieurs a tions d'infanterie se sont engagées en fin de jou néèyVune nous a rendus maîtres d'un ouvrage all< mand à ÏS$P de Lorette, Vautre nous a fait pe dre sous un violent bombardement une partie d* tranchées conquises (Ïaïl§ l'après-midi au Nord c la sucrerie de Souciiez. Sur le restant du front, rien de nouveau. Paris, lé juin (23 heures). — Dans le sectei au Nord d'Arras, nous avons repoussé, dans t nuit de dimanche à lundi, plusieurs attaques car tre nos tranchées de la route Aix-Noulette-Soi chez, consolidé les positions conquises par nous l'Est de Lorette, gagné à droite de ces position 150 mètres environ et progressé dans la parti Sud-Est du a Labyrinthe ». Lm lutte d'artiUeri a été dans ce secteur à peu près continuelle. A Sud-Est de Hébuterne, nous avons arrêté par u tir de barrage une attaque contre nos tranchée de la route de Serre à Mailly-MaiUet. L'échec cr nemi a été suivi d'un violent bombarde ment. Dans la, région dp Ja ferme Quennevièrcs, nou avons légèrement progressé dans les boyaux e dans les sapes et infligé des pertes sérieuses au, reconnaissances ennemies; la lutte d'artillerie < été toute la journée assez vive. En Lorraine, nous avons porté nos lignes c\ avant dans la région d'Amberm en il et de la fo rêt de Parroy. Notre progression dans ce secteu se poursuit. RUSSES Pétrograde, 15 juin. — Sur la Windau, nou forces de combat considérables dans la région d Liazkou). Lj'adversaire d"s-ubi des pertes sérieuses En même temps nous avons arrêté Voffensive d forces ennemies qui. avaient traversé la 11 mda\ en aval de la localité surnommée. Le combat pou la possession de la position à Schavlen perdur avec succès changeant. La ville de Schavlen <es bombardée par Vartillerie lourde.. Sur le front sur le Njemen et la Narew ains que sur la rive gauche de la Vistule, l'adversair n'a pas continué à développer ses attaques entre 'prises. Lors d'une contre-attaque énergique, ne tre infanterie s'est emparée le 13 juin, au Nor> de Prasnicz, de presque toutes les tranchées qu nous avaient été enlevées la veiile par l'ennemi. En Galicie, un combat acharné s'est prononc le au cours des 12 et 12 juin sur tout le front de i- PisJcorowice, situé sur le San, jusqu'à Moscisca. x L'ennemi a réalisé une attaque en colonnes compactes sur le front le long delà Lubaczowlta, qu'il > a réussi à passer à son cours inférieur, ainsi qu'en-f- tre Lubazoïvlta et Wiszina, où il a enlevé le vil- lage de Tuchl'a. Sur le Dniester, l'ennemi aitaqua avec opiniâ-:s treté, mais sans résultat pendant la nuit du 13 au e 14 et pendant le jour suivant, la tête du pont sur la rive gauche du Dniester, près du village de Nizmiro (Wizniow?) Sur le front Zezawa-Zeiec-r zychi, nous avons prononcé une hardie contre-a attaque. Le jour suivant un détachement de nos > troupes ,secondé par d'autres, a fait, lors d'une attaque subite, 400 pnsonmers dont 8 officiers. Théâtre de la guerre du Caucase s e Pétrograde, 14 juin. — Dans la direction d'Ol-e ti, nos troupes ont repoussé le 12 juin une tenta-u tive des Titres d'attaquer Ischkhan. Dans les val-n. lées du Sewritschai et de l'Oltischai, les Turcs s ont pris à plusieurs reprises l'offensive contre nos troupes; toutes leurs attaques furent toutefois vaines. Le 11 juin, nos troupes ont occupé la s localité d'Akhlat. Dans les autres directions, rien l à signaJ.cr. v -i TURCS l Constantinople, 15 juin. — Sur le front des Dardanelles, notre artillerie, établie en face d'Ari r Burnu, a détruit le matin du 13 juin la position que l'ennemi avait récemment créée pour ses lance-mines, ainsi que ses positions pour ses mitrailleuses. Par ce feu efficace de notre artillerie, un s incendie éclata derrière les tranchées ennemies, j iiweîé1:àu"M fim; we- huitait - 3 de reconnaissance pénétra dans les tranchées ennemies de Sedd-ul-Bahr et y prit, une ■mitrailleuse, avec accessoires, l-"> fusils avec baïonnettes et une i quantité de cartouches. '' Un de, nos aviateurs survola hier avec 'succès 3 les iles d'Imbros et de Lemnos cl jeta des bombes t sur un camp ennemi à Lemnoii Nos batteries de la côte ont- bombardé hier les 1 positions de l'artillerie ennemie près de Sedd-ul-e Bahr, ainsi que le gite des navires-transports de l'ennemi. I,'ennemi, qui est presoue journelle-" i lient exposé au feu efficace de nos batteries, fit. 1 monter hier un aviateur au-dessus de celles-ci; 1 celui-ci jeta 7 bombes sans obtenir aucun résultat. Il n'y a pas de nouvelles des autres théâtres é de la guerre. mander où on les conduit. Un bon bourgeois, le cigare à la bouche, adresse à un officier blessé cette question : J — Mais cette grande offensive qu'on nous avait promise?... lit l'autre de répondre : : — Evidemment... On vous doit, tfes excuses. De Français à Français, je ne crois pas qu'il soit possible de mieiix poser la question à contresens. D'abord, civils ou militaires — et nos sol- I dats ne sont plus guère que des civils en uniforme — nous sommes tons, si j'ose m'exprimei ainsi, a dans le même bateau ». ' ...Et par conséquent, M. Clémenceau. l'ancien président du conseil, estime qu'il a le droit, lui 5 aussi, d'examiner la question qui intéresse tant de bons bourgeois français. S Après tout, demande-t-il. cette offensive qu: s nous fut promise tout au cours de.l'hivër, l'a-vons-nous eue, totale ou fractionnée? M. Abe Faivre ne paraît pas le savoir. Moi, je le sais e très bien, parce que, au lieu de me contenter d< vérités incomplètes, et nar conséquent propres : décevoir, je préfère juger sur le vif les résultat: de nos propres opérations militaires. Sans qu'oi puisse mesurer encore l'exacte valeur do nos ef forts militaires depuis la Marne, nos lignes ib m front n'ont pas changé. Cela seul ne justifierait il pas l'état d'esprit de gens qui veulent eom prendre par eux-mêmes, au lieu de recevoir d ' leur journal des opinions savamment fabriquées ■le constate le l'ait sans en vouloir, aujourd'hu tirer de conclusion. i- ITALIE. — Le bombardement d'Ancône J o ICiel, 14 juin. — Hors du bombardement d'An u cone par les Autrichiens, deux grands vapeur II en construction furent endommagés. L'un de ce-navires était déjà lancé. Les deux vapeurs, d'à près le Sjofarts Tidcnde, ont été assurés, il y quelque temps, à Londres, peur 73,000, près que 1.5 million de mark. ITALIE. — Le générai russe Louis Napoléon •e Bâle, 13 juin. L'agence télégraphique suiss et annonce d'après la Stampa, que le prince Loui: Napoléon a reçu l'autorisation de suivre les ope rations de l'armée italienne. Le prince est pari pour Venise et porte l'uniforme de général russe (On sait qu'il est depuis trois ou quatre an retraité comme général de cavalerie russe et. gov vèrneur honoraire du Caucase.) RUSSIE. — La Russie et ses Alliés On publie de Berlin ces nouvelles de Pétri grade : Le général Sandetsky se rendra probablemei en France pour y exposer la situation critiqu de l'année russe et pour demander aux deux a liés de l'Ouest de déployer une action plus v goureuse. Cette mission du général Sandetzky filtrai prétend-on été imposée par le généralissime N colas Nicolaïevitch, qui aurait déclaré nettemei dans une lettre au Tsar qu'il ne pouvait riju g: rantir si les Français et les Anglais ne se déc daient pas à l'offensive vigoureuse, qui seu pourrait amener les Allemands à envoyer eh troupes de l'Est à l'Ouest.. Le généralissime aurait ajouté qu'il sera obligé sans cela de donner sa démission, étai donné qu'il ne .serait plus capable de résister avt une armée complètement épuisée à la poussi formidable eles armées allemande et autriehienn Le ministre de la guerre, Snuehowli.uoff, q n été appelé trois fois chez le Tsar, aurait dit ses intimes que le Tsar aurait exprimé sa grain i surprise du t'ait que les alliés adaptent si pi leurs opérations militaires à celles de la Kussi On trouve, du reste, dans les journaux R jet eh et le Russhojc S'ovo, des critiques sév res contre la faiblesse de l'offensive, à l'Oiie: g particulièrement de la part des Anglais. ALLEMAGNE. — Incident réglé Berlin, 15 juin. — D'après un communiqué do l'ai 1 bassadeur américain en cette ville, le Gouvernement a glais a déclaré à l'ambassadeur américain que les éqi pages sauvés des sous-marins allemands 8, 12 et 14 ront transportés dans les camps des prisonniers géi e raux. et qu'il y subiront le même traitement que les a très prisonniers de guerre. Le Gouvernement alleina ;- a alors donné immédiatement l'ordre que les officiers an-i glais qui avaient été transférés, comme mesure de représailles, aux traitements subis jusqu'ici par les équipages g des sous-marins allemands, dans des pénitenciers pour officiers, fussent renvoyés dans Jes camps des prisonniers de guerre et traités de nouveau do même façon que les autres officiers prisonniers de guerro. L'ambassadeur américain ù Berlin en a été avisé avec l'expression do re-i- connaissance pour ses peines très efficaces. ALLEMAGNE. — La guerre aérienne Karlsruhe, 15 juin.-— Ce matin, 5 aviateurs ont e attaqué la ville ouverte de Karlsruhe pendant 1- trois quarts d'heure. Plusieurs personnes ont été i- tuées et blessées. Des dégâts insignifiants ail point de vue militaire ont été occasionnés en de nombreux points. '* ALLEMAGNE. — Les dégâts en Prusse, orientale Kônigsberg, 15 juin. — Il résulte de renseigne-ments complémentaires que, pendant l'invasion 1_ russe, 19,000 habitants ont quitté le district do se Ko.uigsberg. 360,000 habitants ont quitté, dans :s les mômes conditions le district d'Allenstein. La . plupart des fugitifs de la campagne, sont rea-1 très dans leurs foyers. Il est établi que les Kus-J ses ont tué, dans la province, 1,620 civils et en ;c ont blessé 43. Le nombre d'habitants traînés en e Itussie s'élèverait à 5,419 hommes, 2,587 femmes e: et 2,719 enfants. La.plupart des hommes étant des vieillards impotents. Ont été détruits coni-plètemont nu partiellement par le feu : dans lu 1 district de Kônigsberg : 7 villes, 75 villages i I, " 56 propriétés ; dans le district d'Allenstein : 10 I'" villes, 292 villages et 97 propriétés, lie total des , bâtiments détruits s'élève à 33,55-3, dont un tiers d'habitations. Des meubles et des ustensiles ce ' ménage ont été détruits ou volés dans plus de 100,000 habitations. Dans la cinquième partie de la province occupée par les Eusses, il restait n- à peine une tête de bétail. Dans toutes les rè-n- gious de frontière, presque toutes les machinas ii- et appareils agricoles oint été détruits ou volés. ?e- La plupart des moulins, briqueteries, distilleries é- et laiteries ont été systématiquement dévastées, u- Les indemnités provisoires payées jusqu'au 1er ul juin s'élèvent à M. 125,240,724.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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