Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 10 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8s4jm25212/
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3me Année - N. 641 - Ed. B CINQ CENTIMES Lundi 10 Juillet 1916 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. f§ Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr., 4.50. - Mfc. 3.60 Les bureaux de peste en Belgique: et à l'Etranger n'acceptent qiia des abonnements TRIMESTRIELS; ceuatci prennent conrsh les 1 Jaxv. 1 Avril. 1 Juillet 1 Octob On peut s'abonner, toutefois pour les deux derniers mois- ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Ff 3.0{MUi.2.4O ^-1,50-^1.20 TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . ff. 2.00 Nécrologie. * 2.00 Annonces commerciales . 1.0G » financières. . . O.Si PETITES ANNONCES La petite ligne » 0.2t La grande ligne 0.5C TIRAGE : 75.000 PAR JOUR Rédacteur en Chef : Maro de SAI.M m Journal Quotidien Indépendant a Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 45, RUE HENRI MAUS Derniers Communiqués Officiels ALLEMANDS BEBLIN, 9 juillet : Théâtre de la guerre à l'Ouest A u nord de la Somme, les attaques françaises furent continuées. Elles ont été toutes ra-■pousiées crvee des pertes sa.ngla.ntes sur le front d'Ovillers, le bois de Mametz, ainsi que des deutx côtés de Hardeaourt. Jusqu'à six fois, l'adversaire a vainement assailli le petit b >is des Trônes. L'ennemi a réussi à pénétrer dans le village Se Horde-court.Au sud de la Sommer les Français ont augmenté leur feu d'artillerie jusqu'à la plus grande violence. Des poussées en avant partielles ont échoué. Sur le restant du front eurent lieu de vifs combats de tirailleurs par intermittence, des actio»& ennemies à l'aide de gaz et des combats de patrouilles. Au cours de ces derniers, nous avons fait quelques prisonniers à l'est d'Armentières, dans le bois d'Apremont et à l'ouest de MarkircTv. Le lieutenant Mulzer a descendu à Mireau-viont un- grand avion de combat anglais. Sa Majesté a investi cet aviateur de grande va-leur-en reconnaissance de ses services, de l'ordre Pour le Mérite. Un avion ennemi a été abattu au sud-est d'Arras par nos canons de défense; un autre qui, après combat, s'est abattu au sud-ouest d'Arras, au delà de la ligne ennemie, a été détruit par le feu de notre artillerie. Théâtre de la guerre à l'Est Rrmèzs du feldmaréchal-géaéral prises Léopold de Bavière : Les Liasses ont encore renouvelé à plusieurs reprises leurs vvgoursuses attaques contre les fronts indiqués Merr qui, toutefois, se sont écroulé's avec le: pertes les plus lourdes. Dans les combats des derniers deux jours, vous avons ici fait prisonniers 2 officiers et 031 soldats. \rmees du général ven Linsingen : Les poussées ennemies prononcées en plu-?11. ai .1 enaroito, il w.o. p&hs oo ve<< il w.t. ouocs. Des troupes russes, prêtes au départ à Molo-deczno, ont été copieusement bombardées à coups de. bombes. Le 7 juillet, ïcn avion russe a été descendu dans un combat aérien à l'est de Borowno. Dans les Bal&azs Bien de nouveau. Evéacinsaîs sur mer. BERLIN, 9 juillet. — Entre le % et le 6 juillet ont été coulés par des forces navales a: le m ndes à proximité de la côte anglaise , les navires de pêche suivants : iQueen Mary», «Elhil An-derson», «Popodeg», «Watchful», «Nancy Human», «Fetwn-a», «Cirrel Bessyv, et «WemœrTi Castlcn. De ceux-ci, les aQueen Mary»r « Watehfuf* et «Petuna» ont dû être canonnés par l'artillerie parce qu'ils ont cherché, malgré xm co up d'avertissent - Réchapper.AUTRICHIENS VIENNE,. & juillet Théâtre de la guerre russe En Bdkovme, nos troupes ont rejeté l'ennemi dans la vallée de la Moldawa supérieure. Sur le Pnhth supérieur ainsi qu'au sud du Dniester, la iutaiile n'a pas été intense hier. A l'ouest et au, nord-ouest de Éuczacz, nous avons fait échouer des attaques russes menées avec une grande violence. Au sud-ouest de Luck, la ligne ennemie a été refoulée à nouveau. Les forces retirées du coude de la Styr au nord de EolJct ont atteint les emplacements t/ui leur étaient destinés. L'ennemi n'a accentué la poursuite qu'en (Quelques endroits. Il a assailli hier encore, avec déploiement de masses nombreuses, les troup"s austro-hongroises et allemandes au nord-est de Baranowitsehi. Mais toutes ses attaques se sont brisées contre nmis. Nos régiments transylvaniens, combattant dans leurs positions complètement bouleversées- par le feu,ont, au cours de corps à corps acharnés, repoussé plusieurs fois les Busses, dont les morts jmehent par milliers la partie avancée du champ de bataille. Théâtre de la guerre italien Au front de l'Isz-nzo le combat d'art'Merie s'est étendu également à la tête de pont de Gôrz et de Tol'mein. Les Italiens ont, après une canonnade intense, effectué contre la côte de Montfalcone, plusieurs attaques nocturnes qui ont été rep'mssêes avec des pertes sanglantes. Au sud de la vallée de Sugana, continuation de l'attaque des 20e et 22e corps italiens entre notre front entre la Cuna Dieci et le Mont Z. bio. Partout, ces six divisions d'infanterie anisi que plusieurs forts contingents ennemis d'alpins furent, hier également, repoussés avec de lourdes pertes. Dans la région d'Ortl, échec d'une attaque ennemie contre nos positions du petit Eiskôgele. Théâtre de la (juerre Suil-Est. Aucun changement. ANGLAIS LONDBES, 7 juillet. — Malgré la résistance opiniâtre de l'ennemi, notre infanterie fi ien appuyée par notre artillerie, a avancé de la façon la plus vaillante et s'est emparée, le matin de plusieurs points importants. Elle a as- I sailli la redoute colossallment fortifiée? u Leip- | zig », au sud de Thicpval, et s'est forcé passage nefs Ovillers, où le combat continue avec violence. Elle a avancé:, développée sur une largeur de front de 2,000 yards et une profondeur de 500 yards, à l'est de La Sois.elle.Nous avons chassé l'ennemi de deux bois et de trois lignes de tranchées au nord de Fricourt. La redoute « Leipzig » se trouve sur une saillie de la ligne allemande ; elle avait été, au cours des vingt derniers mois, fortifiée par l'ennemi avec une extrême habileté; après une violente canonnade elle a été prise d'assaut. Une de nos brigades qui, plus au sud, attaquait par le côte ouest, se força passage vers Ovillers, à travers 500 yards de ligne de tranchées allemandes. La garde prussienne, qui le matin, est intervenue dan'i le feu à l'est de Contalmaison, a fuit des efforts désespérés pour nous refouler. Son attaque s'est écroulée sous notre feu, et, en conséquence, l'ennemi s'est retiré vers le nord en nous laissant 700 prisonniers. A midi notre infanterie prit d'assaut le village de Contalmaison qui, toutefois, dut être évacué par suite d'une vigoureuse contre -attaque. Les pertes de l'ennemi doivent avoir été très sérieuses aujourd'hui. Un grand nombre de ses troupes ayant dû se retirer en champ ouvert, ont été prises sous le feu de notre artillerie. Le village de Bazentin-le-Pet-it a été violemment bombardé alors qu'il était rempli de réserves allemandes. U n officier fait prisonnier déclara (pue son bataillon fut assailli par un aviateur qui', d'une hauteur de S00. mètres, décltergea une mitrailleuse sur les Allemands qui marchaient au champ de bataille. Le même bataillon fut ensuite gravement canonné par nos pièces à longue portée. Une pluie violente avait détrempé le sol durant la journée et avait inondé les tranchées, ce qui augmentait les difficultés pour les- troupes. L'artillerie ennemie fut particulièrement active à la saillie de Laos et vis-à-vis de Bulluch. Notre artillerie bombarda des tranchées ennemies de communication et des quartiers ennemis en différents endroits. Nous avons également fait exploser avec succès deux mines en regard de Ilullueh. En même temps, les Allemands ont dirigé des attaques l'h c : no.u t. ci.^, tr*. — rons de l'Ancre et au nord de Fricourt. On combat violemment sur tout le front situé entre VAncre et Montauban. Jusqu'à présent notre infanterie s'est assuré plusieurs succès un-portants, comme portée pratique, aux envi- . rons d'Ovillers, La Bouette et Contalmaison mais, au nord-ouest de ThiepvalT l'ennemi est parvenu, temporairement à regagner 200 à 300 yards du terrain perdu. LONDBES, 7 juillet. — Le rapport officiel du général Maig : La nuit dernière, lennemi a vwlemm"nt canonné nos nouvelles positions à Bemafray, Montauban et La Boiselle, faisant usage, en quelques endroits, de projectiles lacrymogènes.A l'est de La Bois"lle nous avons, après un violent combat au cours duquel l'ennemi éprouva de lourdes pertes, enlevé une tranchée s'étendant sur 1,000 yards de longueur. Nous nous y sommes définitivement installés. Au sud-ouest de Thiepval, une attaque énergique contre notre ligne a complètement échoué. A la levée du jour; nous avons renouvelé notre vigoureuse offensive dans, certains secteurs du champ de bataille à l'est d'Albert. FRANÇAIS PABIS, 8 juillet, ■S h. p. m. : Sur la front de la Somme le mauvais temps a gêné les opénitisms. Un coup de main effectué par nous hier en fin de journée aux environs de BeUoy-en-Santcrre a parfaitement réussi. Nows avons capturé 350 prisonniers. A l'est d'Estrêes nos troupes ont progressé à la grenade dans les boyaux ennemis et fait une cinquantaine de prisonniers. Au nord de Lassigny, un détachement ennemi qui tentait d'enlever un ds nos petites postes a été dispersé à coups de fusil. Sur le front nord de Verdun, lutte violente d'artillerie notamment dans les secteurs de la côte 30^, d'Esnes, de Souville et de la batterie de Damloup, sans action d'infanterie. En Lorraine nous avons nettoyé à la grenade un poste ennemi près de Bezangcs et ramené quelques prisonniers. PABIS, 8 juillet, 11 h. p. m. : Au nord de la Somme, malgré la pluie et le brouillard, nos troupes se sont portées ce matin à l'assaut du village d'IIarde-court et du mamelon au nord en liaison avec l'armée britannique qui attaquait de son côté le bois d s Trônes et la ferme située au sud-est de ce bo.s. En 35 minutes noire infanterie,grâce à la vigueur de l'attaque était en possession des objectifs fixés. Deux contre-attaques ennemies venues l'une du nord l'autre de l'est et lancées dans l'après-midi sur le mamelon conquis par nous, ont été brisées par nos feux. L'ennemi qui a subi des partes importantes au cours de ces actions, a laissé 260 prisonniers entre nos mains. Au sud de la Somme, aucun événement important à signaler au cours de la journée. Sur le front de Verdun bombardement intermittent de nos premières et deuxièmes lignes de la rive gauche. L'activité de l'artillerie continue très violente dans les secteurs au nord de Souville, du, bois Fumin et de la batterie de Damloup. Canonnade Tiabiuelle sur le reste du front,. RUSSES PETBOGBAD, 7 juillet. — (Jeudi à 6 h soir) : De part et d'autre, un feu d'artillerie in tense a sévi en de nombreux endroits au norc des marais de Pinslt. A l'est de Baranowitsch Yennemi'cpéra quelques opiniâtres contre-atta ques qui furent repoussées par nous. Il a diri-•gé aussi, de temps en temps, des canonnades di grosses et petites -pièces sur la région du villagi de Lacussy (11 Kilomètres) au sud de* Baranowitsehi. Sous le couvert de cette canonnade, ii a prononcé deux: violentes contre-attaques, mais fut chaque fois repoussé par le feu dt notre artillerie, de noire infanterie et de not mitrailleuses. A Gruzialyn nous avons repoussé de violent et attaques allemandes. Sur la rive droite du Dniester, combat acharné dans la région d'Isa-ki'w et de Eosziniewsfca. m ii ■ — , .. Dernières Dépêchés Avertissement aux frramvuîs. Berne, 9 juillet. — Le correspomdaaifc à Pe-trograd du «Journal» de Parie ternuae ainsi un télégramme au sujet de la progression des Eusses, dont, il n© prévoit le résultat que de loin : «. U convient die- mettre le public français en garde contre tout espoir exagéré auquel il pourrait s'adonner en constatant les résuilt&ts heureux sur to-us les fronta. L'ennemi est hors d'kaieme, mais, encore puissant, aussi nos états-majors devront-ils procéder lentement et méthoitqiienient, mais avec endurance et sûreté d'action. » Berne, 9 juillet. L' «Humanité», de Paris, discutant la situation militaire, dit que le but de l'offensive anglo-françaisa n® peut être atteint que tout à fait graduellement, et que l'ennemi, qui est très fort, ne peut êtr© vaincu que grâce à une extrême ténacité chez, les Alliés. Cette fois, ajoute-t-il, nous devons aller jusqu'au bout, maintenant l'honneur de l'Angleterre est également en jeu. Ne» alliés ■ nous ont, deux années durant, prouvé leur '"pttàsKtHC© Sts vo-tente et ieùrs adimr®J>les ef- : forts pour réaliser l'organisation, voulue. A présent, l'heure a sonné d'en tirer parti.Puisqu'on considère le moment actuel comme favorable à un effort collectif et que John Bull a commencé à mordre, ayons o&nfianee en sa ténacité-. Le» sem-aiines nous paraîtront cteur-: tes si seulement l'offensive ne se relâche pas et sa, au contraire, l'élan est de plus en plus ! serré sur l'adversaire. Dans le «Temps», la i censure a supprimé un passage qui, apparem-\ ment, avait fait connaître la nécessité d'un I prompt avancement de l'ail© anglaise pour arriver à d'autres succès des Français en Picardie.Lord Grey cf Fallodon. Rotterdam., 9 juillet. — On. annonce de Londres au «Nieuwe Kotterdarnsche Courant»: Le sous-seerétaire d'Etat actuel au ministère de l£ Guerre, Tennant, sera nommé chancelier du duché <Ie Lancaater et deviendra ainsi membre dti Cabinet. Le ministre des Affaires, étrangères, Grey, prendra le titre de Earl Grey of Fallodon. Sa propriété en ISorthumberlaiicl, dans laquelle il s'occupe de son sport préféré, la pêche à la ligne, porto notamment le nom de Fallodon. La France et la déclaration de Londres. Paris, 9^juillet. (Ag. Ilavas) — Le Journal Officiel» publie un décret abolissant les édita précédents concernant l'application des clauses de la déclaration de droit maritime signée à Londres le 25 février 1909. Le rapporl déclare que l'expérience a conduit à constatei que ces clauses ne sont pas capables d'assurer aux belligérants l'application des droits dé rivant pour eux des principes généraux du droit des gens. Il semble qu'il y aurait lieu d< supprimer dans leur ensemble toutes les clau-ses fixées' à Londres, et de s'en tenir dorénavant aux principes du droit des gens. La question de l'Irlande. , Rotterdam, 9 juillet. — On mande de Lan dres au «Nieuwe Eottexdajnscha Courant» 1< rapport ci-après sur l'assemblée unioniste tenue à Carlton Club! sous la présidence de M Boaar Law : « M. Bonar Law ouvre la séance par une al locution où il exposa la politique que lui e ses collègues unionistes du ministère suivroni dans la question d'Irlande. Il propose de n< mettre aucune résolution au. vote et d'agréei la politique du ministère. Après, lui, la paroi est à Lord Lansdo wne, dont le discours don» lieu à un long débat et à divers, échanges d< vues, puis la séance est clôturée. » Le collaborateur politique du «I>aily News; a appris qu'au cours de cette séance il es quelques modifications concernant les garan ties peur la sauvegarde eles intérêts, de l'Em pire britannique en Irlande durant la guerr-qui ont été pour ainsi dire accordtes par les di rigeants. Quelques membres, de la mino-rit unioniste se 'sont livrés à des discours vira lents contre l'arrangement irlandais, mais 1 majorité du parti s'est bornée à observer l< silence. La minorité a donné clairement à en tendre qu'elle se réservait toute liberté de dé cision et qu'elle soumettrait à une oritiqu rigoureuse aux deux Ckambes la propQsitioJ de loi irlandaise, Nous verrons s'il en résuit une scission dan3 le parti, L'Angleterre el la navigation neutre. Amsterdam, 9 juillet. — ÏTns de nm journaux est informé de VVeitevreden (Indes néerlandaise») que le vapeur hollandais «Tij Ivero-r bang», venant d'Amérique a été arrêté, près , des îles Karmiata, par un croiseur anglais qui l'a. amené à Singapore, invoquant comme motif qu'il y avait à bord une grandie quantité , d'or destinée à la Banque da commerce, mais , comme propriété d'Allemands. La Porsc sows le joug anglo-rasse. Copenhague, 9. — Dans le «Politiken», Georges Brandes décrit le sort de la Perse, graduellement oppressée, et son partage entre l'Angleterre et la Russie, et ajouta : « Si, en Perse, l'Angleterre agit bras-dessus bras-dessous avec la Russie, O ne faut pas en tirer d'autre conclusion, que celle-ci : « Elle veut se ménager la bienveillance de la Russie pour le cas d'une future guerre airglo-aUemiande ; de plus, tous ©eux qui respectent et admirent en l'Angleterre la puissance basée sur le principe de liberté, souffrent de devoir constater que, alliée à la Russie, elle vient opprimer une nation faible, précisément au moment où oelle-ci commence à s'assurer un gouvernerEent autonome, tout à fait comme la Pologne a été soumis© en 1791, alors qu'elle s'était choisi une excellente constitution. » Pour parer à tout malentendu, Brandes termine gpn article en faisant observer que jamais il n'a vu un mémoire allemand concernant cette question, et que toute sa documentation, pour cet article de même que pour les précédents, a été exclusivement puisée aux sources anglaises. Soulèvement en Tunisie. Berne, 9 juillet. — Le «Temps» reçoit de Tunis une information particulière d'après laquelle dis» tribus tripolitaines rebelles, poussées par la famine, auraient, le 30 juin, franchi les montagnes en Tunisie méridionale et attaqué en force respectable des trains ambulanciers français aux environs d'Hipat. Après des bagarres, on en serait venu à un combat décisif aux environs d'Umsuigh, après lequel pes françaises étaient commandées par le gé-' néral Alix. La Convention russo-jajîouaise. Petrograd, 9 juillet (Ag. tel&gr. pelersb.). — Au com-s d'un entretien d'un rèddcteusr de la «UCrssenzeitUDg» («Journal de la Bourse») avtc Sassoaow, hier soir, ce dernier a déclaré entre autre : « La convention russo-japonaise const -tua un acte politique de haute importance. En ces onze dernières amnees, les diplomates de Russie et du Japon ont étudie les causes qui pro voquèrent leur guerre en 1904, et qui n'ont * pas subsisté à un degré de nature à provoquer désormais une rivalité sérieuse entre les deux pays. Ayant abouti en cela, nous sommes parvenus à renouer avec le Japon des relations ' nous permettant d'unir nos efforts en Extrême-Orient, pour nous y livrer à un travail paisible , et pour y protéger nos intérêts, contre, toute ; attaque. La guerre actuelle a fait naître pour la Russie, une foule d'obligations dont l'accomplissement va diriger notre attention sur l'Occident pour une longue suit© d'années. Nous basant sur te principe de solidarité avec le Japon dans les questions d'Extrême-Orient, nous pouvons appliquer -toutes nos forces à. îes résoudre et il est certain qu'aucune puissance n'abusera de la Chine pour la réalisation de projets ambitieux ,comme le fait a lieu pour les autres pays orientaux limitrophes des pos-. sessions russes. D'après une autre information de l'agence télégraphique pôtersbourgeoise, • un diplomate japonais transcendant aurait rê-i claré entre autres à la rédaction du «Journal de la Bourse» que l'art. II de la convention procure aux deux parties contractantes un avantage- pratique immédiat, en stipulant que quiconque porterait atteinte aux intérêts territoriaux ou spéciaux de la Russie, par exem-: pie ea Ma&dchourie septentrionale, s'attirerait 1 : aussi le Japon comme adversaire. » La capture du paqnebont anglais a Brusstls ». Du rapport publié dans la «Gazette générale de l'Allemagne du Nord» : « À 2 h. 20 du matin, un navire allemand se trouvant à. proximité du bateau-phare «Noord-i hinder», vit un vaisseau paraissant entièrement noir, et pourvu de fanaux sur les côtés alin de passer pour un voilier, alors qu'un voyait distinctement la fumée de ses cheminées. Le navire allemand lui intima l'ordre de stopper et envoya à bord un groupe de prise, : dont le chef parla au commandant britannique ' dans un anglais tellement courant et correct, > que ce dernier le prit pour un compatriote, ce ■ qui donna le temps aux Allemands de s'empa-; rer du poste de télégraphie sans fil; le capi-j taine anglais ne put donc demander du secours , " quand il reconnut son erreur. L'équipage anglais euit à descendre dans la chaloupe-patrouille allemande et fut amené à Zeebrugge, ' tandis que. le capitaine fut laissé Ix sou bord. ^ Les Allemands parvinrent à augmenter suffisamment la vitesse du vapeur anglais pour no pas rencontrer ie destroyer anglais qui avait s missiçn d'accueillir le «Brusseîs». Ils virent de loin, un vaisseau de guerre anglais qui, bra-3 quant ses feux de tous côtés sur la mer, cherchait désespérément le «Btji&scls», et, évitant x toute rencontre avec ce navire, les Allemands } passèrent le bateau-phare «Schouwenbank» à proximité duquel ils rencontrèrent le paquebot \ de Flessingue. A 7 h. 1/2, le «Bmssels», battant pavillon allemand, entrait à Zeebrugge, 31 salué des hourrahs des marins allemands, qui 1 avaient lieu d'être satisfaits, car le vapeur a capturé jauge 1,400 tonnes; il faisait le service de Ilarwich à Rotterdam depuis onze ans, et, pour rester invisible, était complètement badigeonné de noir, y compris les chaloupes, agrès, vis, etc. Il était muni d'une quantité énorme de ceintures et gilets de sauvetage ,et avait à bord 24 Russes qui, ayant réussi à s'échapper de leur prison en Allemagne, retournaient dans leur pays vià Hollande et Angleterre; l'un d'eux avait, dès l'arrivée des marins allemands, caché dans un ventilateur du «Brus-sels», un paquet de lettres d'une teneur très remarquable. Parmi les 112 autres passagers se trouvaient des femmes belges avec enfants qui, pourvues de passe-ports en règle, allaient retrouver leurs maris en Angleterre. Ces familles furent confortablement installée» dans la salle à manger de première classe du «Brus-sels». Il y avait aussi des Belges qui avaient cllandestinement franchi la frontière pour aller travailler en Angleterre à la fabrication des munitions,, sur l'initiative d'un organisme anglais «British Govemal Commission for transport of Belgims in the United Kingdom». Le navire portait 390 tonnes devivres à destination de l'Angleterre, dont environ 150 tonnes de margarine et de beurre ,des volailles ,poisson», viandes de veau ,lard, et 190 tonnes de vianda de porc, soit de quoi procurer un rôti pour un demi-million de personnes. DEPECHES (l'eproduite.s de l'édition précédente.) Les empiétements anglais sur mer. Amsterdam, 8 juillet. — La ligne Holiand-Amerika a décidé de cesser tout traLe avec l'Amérique pendant let; deux premières semaines. Provisoirement aucun navire de cette ligne ne quittera plus les ports hollandais. Dan3 les cercles hollandais bien informes,on fait un rapport entre cette mesure et la déclaration de nullité de la déclaration de Londres, dont les conséquences ne peuvent être embrassées par les neutres; attendu que chaque navire neutre est complètement abandonné à l'arbitraire du tribunal des prises t ? Londres. Les Anglais continuent tranquillement fétu , empiétements sur les droits des neutres malgré tes a/a&estAXinat* ainsi sa. peur hollandais « Neckarie » qui rentrait le 4 juillet des Indes occidentales à Amsterdam,, à dû laisser son courrier à Falmouth, sur l'ordre du gouvernement anglais. Le vapeur de pèche hollandais te Wilhelmi-na Ymulden 35 », venant de l'Islande, est en retard de plusieurs jours. On suppose qu'il a été amené dans un port anglais par un sous marin anglais. A Verdun. Berlin, 8 juillet. — On mande de Genève au « Lokal Anzeiger » : « Ces secteurs des forts intérieurs de Verdun sont constamment soumis à un violent bombardement par l'artillerie lourde allemande. En publiant qu'au cours de la nuit, le fort de Tavannes a éié bombardé, lui aussi, la note du général Joffre avoue que les Français renoncent à reconquérir les batteries de Damloup, tenues ferme par les Allemands.Au Parlement bulgare. Sofia, 8 juillet. — Après le discours du ministre des finances, la S'obranié a adopté en première lecture le projet de budget. Député irlandais blessé au Iront. Le député à La Chambre des Commune®) Charles Craig, l'iyï des chefs du parti de l' Ul-ster, a été blessé 'ors de l'offensive anglaise, et : est manquant. Lu avion survole Cltiasso.* Berne, 9 juillet. — D'après le bureau de la presse de l'armée, un avion étranger a survolé , hier, à une hauteur de 2,000 mètree et venant de la direction du Monte Bisleimu II est sorti du territoire suisse par Pedrinats. Pertes d'officiers russes. Rotterdam, 8 juillet. — La « Tribune a, d« Genève, annonce que, jusqu'à présent, la dernière offensive russe a coûté la vie à 1,500 of» ficiers russes. L'AiUiuagae et les Belges aptes au service. Il va de soi que, après le décret du gouvernement belge pour le recrutement en service obligatoire, il a fallu procéder à un contrôle sur toute la population masculine du territoire occupé, et augmenter la surveillance sur le» Belges de 18 à 40 ans afin de refréner leurs velléités de quitter le pays. C'est os qui amène la presse étrangère à prétendre que l'Allema» gne veut les employer à son service, militaire; malgré le démenti opposé par la gouverneur général à cette insensée nouvelle, les journaux étrangers répètent le canard et ajoutent qua si ce a'ec-t peur servir dans l'armée allemande^ c'est tout au moins pour être transférés ea Allemagne que les Belges sont tenus à l'œil. Il ne vaut guère la peine d'y répondre que tout cela est faux, mais, la persistante du bruit qui court, il paraît pourtant nécessaire de la démentir. Il est vrai qu'il n'y a pas do moyen de convaincre ceux, qui s'obstinent à ne pas vouloir entendre !a vérité. La guerre maritime. Londres, 8 juillet. — Le Lloyd annoaee que le vapeur britannique « Carme », jaugeant 1,127 tonnes, a été coulé. Starvanger, 8 juillet. — Le vapeur norwê-gien « Prunelle » a été attaqué et bombardé par un sous-marin le 3 juillet aux environs du cap Lindemaes, à un mille marin de la côte norvégienne. Ce yapeur n'a pas fait arrêt,

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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