Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1027 0
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1918, 08 Juli. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/g15t72935j/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le* abonnements sont reçus exclusivement par tous les .4UHEAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a< cssées exclusivement au bureau de poste qui a délivré ^abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : fr. S.GO Fr. 6.00 Fr. 3.00 : 125,©O© par jour Le Bruxellois jouJrnatv quotidien: independant ANNONCES n^r?techoï ^ Annonces commerciales '"s on Annonces financières . . » | I . , . I * ' ' £00 PETITES ANNONCES. . , La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : RenS ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE s 125,©©© par jouï La tare économique et la Belgiqm Il suffit de jeter un coup d'œil sur la cart de l'Europe occidentale pour constater un fa: ■donti, au point die vue économique, l'impoi tance déjà si grande autrefois, deviendra vi taie après la guerre pour les deux petits pay çue la fatalité a glissés, comme des pièces d'ui jeu de patience, entre les grandes puissance et les races qui se disputent à l'heure présent la prépondérance politique et économique su: tout. Si la Belgique et la Suisse, qui ont été à tra vers les âges à la fois un trait d'union ev ui tampon amortisseur, ont en temps de paix 1 privilège de servir d'intermédiaire et de con voyeur entre leurs puissants voisins, elles ont (en revanche, en temps de guerre, le malheu de servir de champ clos aux armées belligé fantes. Pour se convaincre des manifestations de ce: phénomènes d'ordre économique et militaire, : faut savoir tenir compte de tout un_ ensembl de faits trop longs à exposer ici en détail. Qu': nous suffise d# rappeler que par le chiffr moyen et relatif da leur commerce, la Belgiqu et la Suisse se classaient au premier rang su: la liste des peuples commerçants du monde ave une très forte avance sur les nations qu'elle précédaient. Autant cette situation est avantageuse e: temps de paix, autant elle est dangereuse, re doutable et préjudiciable en temps de guerre C'est sa situation géographique qui a retard' si longtemps la naissance de la Belgique à 1 vie politique comme nation relativement indé Rendante. Et si, politiquement parlant, la Suis 6e s'est constituée plus tôt en Etat autonome i'est à ses montagnes qu'elle en est redevable «t c' est aux difficultés que présente la confi guration de son sol qu'elle doit faire remonte àussi la tranquillité relative dont elle a jou jusqu'à ce jour au point de vue_ militaire : 1; Suisse servait tout au plus de voie d'accès qui les belligérants empruntaient sans trop se me surer sur son territoire. Au contraire, les vastes plaines de la Bel gique traversées par des fleuves et des riviè res navigables çt sillonnées en tous sens pa un réseau de routes agissaient comme _ un< sorte d'aimant sur les armées qui se dispu taien{ la possession de ce petit epin de terri Jont pas une motte n'est abreuvée de sang Ihumain. Lisez attentivement les pages les plui émouvantes ou les plus tragiques de notre his toire et vous verr.az toujours apparaître les mêmes noms associés au récit de combats, di batailles et de sièges. C'est la raison pour laquelle nous pouvoni affirmer sans crainte que la Belgique et lî Suilsse sont! nécessaires,' indispensables même au repos de l'Europe occidentale, autant ai point de vue politique qu'économique. Au poin' de vue politique et militaire, leur rôle est né- f';atif ; elles réduisent notablement la surface d< riction et partant les chances da conflit: elle: séparent. Au point de vue économiqi^e, l'effet est contraire ; il est positif : elles réunissent, elles soudent. Dans les deux pays, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Tous deux tributaires de l'étranger, ils souffrent également, mais à des degrés différents, des mêmes maux. Mai: sitôt le calme revenu, le même principe peut leur permettre d'affronter les dangers, de conjurer l'action _ néfaste des facteurs complexes ile la crise qui va se déchaîner après la guerre : l'union et l'union la plus complète de toutes '. - ^ f-o* ■ ' ^ viv'e > d-, ui. nation 1 intérieur, jointÊ "t la neutralité la plus absolue, au dehors, en-|re les grandes puissances qui les entourent et les enlacent. C'est leur seule raison d-'être et se soustraire pu tenter de se soustraire à cette mission est un trime au point de vue national et mondial. C'est bien ainsi que la «Gazette de Cologne» Comprend le rôle de la_ Belgique quand, répondant à une série d'articles que le «Times» a tonsaciés à la question belge, elle établit que la Belgique et ses grands voisins sont, au point 'Se vue économique, liées d'une manière indissoluble.« Les chemins de fer qui, du Sud-Ouest, se dirigent vers l'Escaut, de même que ceux qui Iront de Cologne au littoral par Aix-la-Chapelle, Liège et Bruxelles, sont, dit-elle, les voies de communications les plus courtes entre l'Allema- fne et la mer libre et les marchés mondiaux, amais l'Empire allemand ne peut renoncer à ia jouissance de ces voies. La nécessité du trafic qui se fait par ces voies est tout aussi indiscutable pour la Belgique que pour le centre de l'Europe; ne représente-t-il pas 9 millions de tonnes environ ? « Indépendamment du trafic par les chemins do fer, il faut en outre tenir compte du transit extrêmement considérable assuré par les voies fluviales et les canaux : 8 à 9 millions de tonnes, la plupart en destination d'Anvers, empruntent annuellement la voie du Rhin. L'importance de ce chiffre suffit à faire comprendre que l'Allemagne ne peut laisser entraver par quoi que ce soat son trafic sur cette artère.• « L'Allemagne se suiciderait si elle permettait de se laisser intercepter le libre accès vers ja mer ou si elle* en confiait la clef à un ennemi déclaré. En exigeant que les chemins de fer, les fleuves et les ports( belges restent entre les mains des Allemands ou sous leur influence, l'Allemagne ne fait donc que tirer une conséquence inéluctable de l'attitude et des menaces de l'ennemi. « Ce n'est qu'avec l'aide de l'Allemagne et par une entente avec elle que la Belgique pourra mettre ses voies de communication à la hauteur des exigences du trafic sans cesse grandissant et en tirer un meilleur parti qu'avant la guerre. Durant l'occupation, l'administration allemande a construit en Belgique ■ quantité de nouvelles lignes dont elle ne peut perdre le bénéfice. Livrés à leurs seules forces, les Belges ne sauraient pas réorganiser l'exploitation de leurs lignes de chemins de fer. Avant la guerre déjà, les gares et le matériel surtout étaient insuffisants pour répondre aux exigences d'un trafic intérieur et de travail aussi considérable. Depuis, une grande partie de ce matériel a été dirigée sur la France et mise à la ^disposition des Français, des Anglais et des Américains. Le reste, non renouvelé en temps utile, s'est usé en Belgique. En un mot, le matériel roulant tout entier est à renouveler et ia Belgique seule n'y pourra suffire. On peut !do,n.c assurer que si la réorganisation et l'équipement du réseau belge ne se font pas avec l'aide de l'Allemagne, elles ne pourront se faire *î'ue sous le patronage du capital anglais et américain ». Si le raisonnement de la «Gazette de Colore » est juste, l'argumentation est trop exclusive. Mais il faut savoir faire la part du feu 'et tenir compte do l'ensemble des faits, de l'enchaînement des événements. Jean Hannaz. LA GOERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 7 juillet. — Officiel de midi: Théaîre de îa gusrre à l'Ouest Sur les fronts de combat entre l'Yser et la Jllarne, activité de combat se ranimant ■par intervalles. A l'ouest de Château-Thierry, les Français et les Américains ont encore attaqué malgré leurs insuccès reflétés, en engageant des troupes importantes. Les attaques ont échoué. Q'âpres cor fis à corps ont persisté jusque dans y la nuit. Les nouvelles des troupes annoncent qu, *' les pertes ennemies sont encore une fois graves Dans les Vosges supérieures, des agressions par 9 tielles ont été repoussées à Helsenfirst, Le lieutenant Kroll a remporté sa 30e, le lieu tenant Konnicke sa 21e victoire aérienne. s BERLIN, G juillet. — Officiel du soir: 1 Combats locaux à l'ouest de Château-T hierry * BERLIN, 6 juillet. — Officiel: - Assassinat de l'Ambassadeur allemand à Moscou. ! Ce matin deux messieurs avaient sollicité un entretien avec l'ambassadeur impérial à Moscou. Le comte Mirbach leur accorda celle-ci en pré-'- sence du conseiller de légation Riezler et d'un _ officier allemand se tenant dans l'appartement. Les deux inconnus tirèrent aussitôt des revolvers ; et firent feu sur l'ambassadeur impérial en le 1 blessant légèrement à la tête. Avant qu'on e pût les en empêcher ils jetèrent une couple j de grenades à main et se sauvèrent par la fenêtre 2 donnant sur la rue. Le comte Mirbach fut griève-g ment blessé et, mourut peu après sans avoir repris • connaissance. Les deux autres messieurs restè-c rent indemnes. Aussitôt que ce crime fut connu, s les commissaires du peuple pour les affaires étrangères Tschitscherine et Karrachan se rendi-1 rent a la légation et exprinièrent au conseiller de - légation Riezler l'indignation et les regrets du . gouvernement des Soviets au sujet de L'horrible S forfait. Un n'a malheureusement pas réussi jus-i qu'ici à découvrir et arrêter les coupables. Le - résultat de l'enquête aussitôt ouverte fait sup- - poser qu'il s'agit d'agents secrets au service de , l'Entente. AUTRICHIEN VIENNE,, G juillet. — Officiel de ce midi: [ A l'embouchure du Piave, les combats ont aus-x si continué hier. Sur l'aile méridionale de notre » position établie à cet endroit, l'ennemi a réussi à ' refouler nos troupes vers le bras principal du fleuve. En Vénétie, sur le front de montagne, l'activité réciproque s'est bornée aux canonnades. Ce r matin, les Italiens ont de nouveau prononcé de ; violentes attaques dans le secteur de Solaiolo et . près d'Asiago; ils ont été repoussés sur toute la > ligne. BU LO'AH.E ' SOFIA, 3 juillet. — Officiel: Sur le front en Macédoine, 'sur le cours supérieur du Shumbi, des compagnies ennemies ont ; attaqué nos avant-postes établis au sud du village de Hontschamj ils ont été repoussés par notre ' feu. A V ouest du Dobropolje, au sud de Huma et près d'Alischak-Mahle, la canonnade a été assez violente par intermittence de part et d'autre. A l'est du Vardar, nous avons dispersé un détachement de reconnaissance ennemi renforcé. Au \ sud de Doldjeli, nos canons ont incendié un grand dépôt de munitions ennemi Dans les vallées du Vardar et de la Strouma, grande activité aérienne réciproque. TURCT CONSTANTIN OPLE, G juillet. — Officiel: Aucun événement particulier sur les divers théâtres de la guerre. FRANÇAIS PARIS, 6 juillet. — Officiel, S h., p. m.: En Champagne nos détachements ont pénétré dans les lignes ennemies et ramené des prisonniers. Plu-Jetas coT.ps tfe mai.t th. Chaume dans le secteur américain de Xivray et dans les Vosges ont complètement échoué. Nuit calme sur le reste du front. PARIS, 6 juillet. — Officiel, 1J h., p. m.: A l'ouest de Château-Thierry nous avons réalisé quelques progrès dans la région de la côte 80i et fait une trentaine de prisonniers. Journée calme sur le reste du front. ITALIEN ROME, 5 juillet. — Officiel: Sur le cours inférieur du Piave, après avoir repoussé une contre-attaque ennemie, nous avons élargi le terrain que nous occupons au sud-est de la Chiesa Nuova et au nord de Cave Zuccherina. Nous avons fait Jt19 prisonniers et pris une batterie et un grandTnombre de mitrailleuses. Au nord-est du Grappa, après une préparation d'artillerie, nos détachements ont pénétré dans les positions ennemies établies au débouché du val Callino. Les Autrichiens ont répondu à notre attaque par une violente canonnade et par d'énergiques contre-attaques, qui ont amené des corps a corps, sans que l'ennemi ait réussi à nous enlever le terrain gf-gné. Nous avons fait une trentaine de prisonniersj'dont 5 officiers et pris 6 mitrailleuses. Sur le haut plateau d'Asiago, nous avons repoussé deux contre-attaques exécutées par l'ennemi près du monte Corone (Sasso Rosso) et lui avons infligé de fortes pertes à la baïonnette et à coups de grenades à main. Un détachement anglais a surpris et détruit un poste ennemi établi près de Canove. Au cours des comoats aeriens, nous avons descendu dix avions, dont deux ballons captifs ennemis. ANGLAIS LONDRES, 6 juillet. — Officiel: Le total des prisonniers restés entre nos mains au cours de l'heureuse opération q^le nous avons exécutée jeudi s'élève à 1,500Comme buti?i,nous avons déjà compté un canon de campagne allemand, une centaine de mitrailleuses et un certain nombre de mortiers de tranchées. Nous avons facilement repoussé une contre-attaque dirigée cette nuit contre nos nouvelles positions établies à l'est de Hamel. Dans le secteur de Beaumont-Ha-mel, nous avons exécuté un fructueux coup de main. Dans les environs de Strazeele, une attaque ennemie a échoué. Par ailleurs, rien à signaler en dehors de l'activité de Vartillerie allemande dans le secteur de Scherpenberg. DERNIERES DEPfiCHES Grisa mïmstérïelia en Oukraine Kiew, 7 juillet. — Le baron von Muinm, attaché d'ambassade à Kiew, y est rentré de Berlin, et a contOéré avec l'hetman ; on dit que ce-lui-ci va publier très' prochainement un important manifeste, et qu'il y aura un changement de cabinet ; le ministre Lysngub a démissionné le 26 juin, mais jusqu'ici la décision de l'hetman demeure pendante ; on envisage la constitution d'un cabinet purement oukrainien composé de socialistes, fédéralistes et socialistes indépendants. Provisoirement, le ministère en fonctions comprend M. Markowych (présidence), ICotschubey (intérieur), Dorocheinko (affaires étrangères), Roncza (guerre), Schelucliin (justice) et Rzepezky (finances), avec programme rigoureusement nationaliste oukrainien et tendances démocratiques. Plus d'adraïniatration militairs en Roumanie Berlin, 7 juillet. — Le nouveau journal officiel publie ce décret : A dater du 1er juillet 1918, l'administration militaire en Roumanie est relevée de ses fonctions et est remplacée par le haut commandement des troupes de garnison en Roumanie. La tïusstlon d'un ultimatum russa Zurich, 7. — Les «Informations» nous apprennent que, dans les milieux intimement liés au gouvernement bolchetviste, on aurait reçu, de Moscou, la nouvelle que les commissaires du peuple comptent faire une démarche auprès des gouvernements de l'Entente, et cela, 'dans le sens et le caractère d'un ultimatum si la forme n'y j;st cas encore, tes commissaires mettent ? l'Entente en demeure d'agir catégoriquement soit en neutre, soit en ennemie; ils résisteron ■ par les armes à toutes les tentatives de l'En tente de se mêler aux affaires intérieures rus ■ ses et appelleront à leur aide 1er pays qui n'on rien fait pour entraver le développement intérieur de la Russie. Nouveaux bruits d'assassinat des Romanoff. Stockholm, 6 juillet. — De Pétrograd à 1' «Al-lehanda» : La « Nowaja Shisn », organe de Maxime Gorki annonce que I'ex-tsar, la tsarine et la grande-duchesse Tatiana auraient été assassinés. Des messes auraient été dites pour le repos de leur âme à Tsarkoïe-Seîo. La nouvelle offensive serait imminente. Londres, 6 juillet (Reuter). — \rchibald Hurt, correspondant du « Daily Telegraph », prétend savoir de source autorisée'qu'il'faut s'attendre à la reprise de l'offensive d'ici qi elques jours. Reuter fait remarquer à ce sujet d'une façon assez significative que les points d'appui très importants de Dunkerque, Calais et Douvres doivent retenir toute l'attention, cai la défense des ports de la Manche qui seront « .dubitaKemen. de nouveau menacés,est d'import';Yice vitale pour l'Angleterre, comme d'ailleurs pour le restant des Alliés. Départ da M. van Kùî'rr.ann Berlin, 6 juillet. — M. von Kiihlrnann, secrétaire d'Etat, se rend aujourd'hui soir au grand quartier général. Les combats en Fiardre Berlin, G juillet. — A l'est d'âpres, le feu de barrage allemand a enrayé dès 1 aube- du 5 juillet, une attaque ennemie manifestement méditée. On signale à titre complémentaire qu'un capitaine anglais et 7 soldats, qm s'étaient tenus cachés, ont encore été ramenés de l'entreprise anglaise près de Moyenneville. A l'ouest de l'Avre ainsi qu'au nord et à l'est de Marris d* Portes attaques de patrouilles ennemies ont échc^ié. Des prisonniers sont restés aux mains des Allemands. Une tentative des troupes de l'Entente en vve de franchir la Marne piès de JauJgonne a cchoué. Les victimes de l'attaqua 'aérienne contre Paria. Berne, 6 juillet. —■ D'après "e « Progrès dç Lyon », le nombre des personnes tuées depuis le 1er janvier 1908 jusqu'au 1er juil et par suite des attaques aériennes ou du bombardement à distance de Paris, s'élève à 141, celui des blessés à 432. Les mensonges officiels de î'Bnlente. Berlin, 6 juillet. — Les Anglais prétendent avoir détruit au mois de mai 97 avions allemands et en avoir obligé ^5 autres à atterrir avec des avaries. Les Français prétendent en avoir détruit 221 et endommage 160, les Belges et les Américains, prétendent en avoir détruit 18, ce qui fait 639 avions détruits et 255 gravement endommagés soit un total de S94 avions allemands mis hors de combat. Les Allemands par contre, affirment n'avoir perdu que 180 avions dont 109 au-dessus du territoire ennemi. Cette contradiction est inexplicable, mais tout homme exempt de préjugés avouera que les chiffres cités par l'Entente provoquent un doute rien que par leur élévation. 11 est prouvé par l'expérience que les pertes provenant de l'action ennemie se mesurent à un nombre presque équivalent d'avions endommagés. Une perte d'environ 1,809 avions en un mois ne pourrait être rétablie aussitôt par aucun pays et pourtant l'on n'entend pas parler dans le camp des Alliés d'un affaiblissement, mais au contraire d'une recrudescence de l'acti» lté aérienne. Un c.une: plus .j ics cioiiiiees iso lées allemandes, augmente encore les doutes au sujet du chiffre total mentionné par les Alliés. Les Allemands prétendent avoir perdu 71 avions en deçà de leurs lignes et 109 au delà, et avoir mis de leur côté hors de combat 190 avions au-dessus et 223 au delà de leurs lignes. Comme ces 223 avions sont mentionnés dans les listes officielles, séparément d'après le type, le numéro et le nom de l'occupant, ce chiffre ne saurait être révoqué en doute. Lorsque par contre les Alliés prétendent avoir détruit 89-i avions allemand*,, alors qu'ils n'en détiennent que 109, le nombre des combats aériens au cours ciu laps de temps de l'avance victorieuse allemande, devrait avoir été environ 8 fois si grand que les leurs. Ceci est contraire au bon sens. Les données franco-anglaises au sujet des pertes allemandes doivent certainement être trop élevées d'un multiple. La situation ansio-iriarrila.sa Rotterdam, 6 juillet. — On mande de Londres au « Nieuwe Rotterdamsche Courant » ce rapport du correspondant parlementaire du «Daily News» : La proclamation ou maréchal French, qui fut rédigée en vertu de la loi d'exception de 1887, sera exposée une quinzaine de jours au public, à la Chambre des communes, période durant laquelle on pourra proposer de surseoir à l'exécution de l'ordonnance. M. King, aitisi que d'autres députés radicaux, ont l'intention d'émettre une proposition de ce genre, mais ils attendront probablement que les députés nationalistes rentrent à Westminster et en prennent eux-mêmes l'initiative. Le correspondant à Dublin du «Daily News» télégraphie nue French et Short auraient adressé aux Sinnfein, à la Ligue gaélique et aux autres associations, non pas une déclaration de guerre, mais un simple avertissement. On déclare hors la loi, non pas les associations dans l'ensemble, mais celles qui, dans certaines parties de l'Irlande, incitent des personnes à des actes criminels, les secondent dans leurs agissements et, par conséquent, sont dangereuses. Le parti Sinnfein peut poursuivre son œuvre politique, seulement, à tout instant, il peut être complètement ou partiellement annulé par décret royal. Semblable résolution peut être appliquée, dans certaines circonscriptions, à des fractions d'associations, sans entraver de ce chef l'activité des autres. Comme raison officielle des mesures, on cite la participation à un boycottage, les agissements violents et terrorisants, dans un but de propagande politique. Il paraît qùe les Sinnfein, dans le but d'englober la population dans son influence, auraient prononcé des condamnations à mort contre des paysans et en auraient banni d'autres. Le correspondant à Dublin du «Manchester Guardian» écrit que les ligues réputées dangereuses représentent près de la moitié de l'Irlande. En considération des hauts pouvoirs déjà détenus par le gouvernement, d'après les lois ordinaires et celles édictées pour la défense de l'Empire, il Juge superflues toutes mesures d'exception. Les Irlandais seraient méccuitents de ce qu'on applique la loi dans toute sa rigueur, car le gouvernement avait promis en 1908 de ne l'appliquer qu'en cas d'extrême nécessité.Paris, 7 juillet. •— Le «Petit Journal» annonce que les ports irlandais ont été déclarés zone de guerre et soumis, dans ces conditions, au haut commandement militaire. L'Enients et la Russie Pétrograd, 6 juillet. — Outre les navires anglais, 3 navires de guerre français sont arrivés à présent à Arkhangel. Dans les milieux politiques russes, on considère leur apparition comme un signe du début des opérations de l'Entente contre les Bolchewiki. La Haye, 6 juillet. — D'après une dépêche Reuter de Moscou, Mouravieff a de nouveau pris le commandement des troupes des Soviets. Paris, 6 juillet. — De Pétrograd au «Petit Parisien»: De grands transports de troupes partent vers le Nord. D'après la «Prawda», les Bolchevistes ont levé une armée de 25,000 hommes qui ont été dirigés avec une forte artillerie vers la presqu'île de Kola pour protéger la côte russe de Murman. Un n«uv3l emprunt français aux Etats-Unis Genève, 6 juillet. Lé Trésor des Etats-Unis a consenti à la France un nouveau crédit de 100 millions de dollars. Les crédits ac- t cordes jusqu'ici parles Etats-Unis aux Allii : s'élèvent ainsi au total de 6,082 «millions c - dollars. La dernière liste publiée aux Etais-Unis. Berne, 6 juillet. — On mande des Etats-Uni au «Berner. Intelligenzblatt» que la liste de pei tes américaines y publiée, accuserait à ce jou 9131 hommes, dont 5024 blessés. Zurich, 6 juillet. — Le délégué parisien d «Progrès de Lyon» a interrogé le député Lor guet, rentré de la conférence socialiste de Lor dresj sur le point de savoir si le moral rest aussi déprimé en Angleterre. L'impression gé nérale, répond le député, c'est qu'il faut conti nuer la guerre, car l'heure de la paix n'a pa encore sonné. Seulement, jamais l'Angleterr n'en a pâti comme à présent, et les pertes bri tanniques aux derniers combats ont été énormes Echange de prisonniers allemands et belges Hambourg, 6 juillet. — De Rotterdam a «Hamburger Fremdenblatt» : Le gouvernemer belge fait savoir iqu'en ce qui concerne le échangés de prisonniers, la Belgiaue a adhéi à l'accord franco-allemand du 15 mai. Les députés belges à la conféï'once du Havr La Haye, 6 juillet. — Du Havre au « Nieuw Rottcrdamsche Courant» : Le 20 juillet, 46 merc bros du Parlement belge arriveront ici. La cor férence commencera^ le 22 juillet et durera um semaine. ETRANGER ESPAGNE. — Le ministère ïSaura, L; guerre actuelle a fait un sort etrang'e aux payi restés neutres. Après la guerre, la reprise de: relations économiques normales ne se fera ei premier lieu qu'avec les pays actuellement neu très, aussi est-il utile d'étudier la situation di ces pays, ainsi que les possibilités qu'ils offri ront au monde après la guerre. L'Espagne, li PiUS grand des pays neutres européens, a été, ei ces derniers temps, le théâtre d'événements qu y ont changé la vie publique et gouvernemen ta.e. _Çet Etat offrira après la guerre un aspec tout différent de celui qu'on lui connaissait jus qu'ici. La conscience nationale s'est fortifiéi par le maintien de sa neutralité. En mars dernier, se constituait le ministèn Maura. M. Maura rompait avec toutes .les tradi fions politiques en formant ce ministère de coa lition. C'était une mesure nécessaire et salu taire. Les deux Chambres (Cortès), discutant 1{ discours du Trône, reconnurent que le pavs s( trouvait menacé d'une décomposition araichiste Les intérêts des individus et des groupes politiques ne tendaient qu'à faire sauter l'édifice gouvernemental. Le danger était d'autant plus grand, que parmi les plus pressés à boule verser l'organisme existant, on ne voyait aucunc personnalité capable d'incarner la volonté dr peuple dans là constitution du nouvel Etat Tout patriote espagnol ne songe à la Révolutior qu'avec terreur et dégoût, cette révolution yyanl hissé jadis à la tête de l'Etat un des hommes dangereux comme Lerroux, qui parti :;pa le plus activement au mouvement révolutionnaire. Les révolutionnaires se rendaient ji tien compte qu'ils n'avaient pas de chefs dignes de confiance, qu'ils ne destinaient au poste de président de la future république qu'une personnalité politi-nuement insignifiante, telle que l'ex-recteur de l'Université de Salamanque, un littérateur prolixe dilettante et diffus, M. Miguel de Unanimo. Les révolutionnaires, lors de la délibération sur ia'reponse au discours du Trône, qui exprimait le désir d'assainir la vie gouvernementale sur la base du maintien de la Constitution, n'osèrent pas voter ouvertement « non », mais se contentèrent de manifester leur mécontentement en désertant la séance des Cortès. Les Chambres votèrent la résolution à l'unanimité, avec un vote de confiance à l'adresse de M. Maura. Les débats parlementaires furent coupés ensuite de scènes tumultueuses à l'occasion de l'insurrection d'août passé. L'énergique président de la Chambre, M. Villanueva, d'accord avec le gouvernement, donna pleine liberté de parole aux orateurs socialistes et républicains libérés sous peu de prison, ce qui conféra à ces délibérations un caractère de détente salutaire de l'indignation nationale. Les circonstances difficiles sous lesquelles fut étouffé ce mouvement, furent cause de méprises incontestables. Le gouvernement actuel ne pourrait d'ailleurs en être rendu responsable,^ que s'il comptait dans ses rangs M. Dato, le président du ministère de cette éooque, oui seul porta le poids des débats au sujet de la Banque de l'Etat. Le ministère Maura comme tel est sorti indemne de ces débats. La Chambre commença son travail positif par la discussion du projet militaire, après a.voir validé les mandats des représentants et après avoir discuté le discours du Trône et l'interpellation à propos des événements d'août. Il fut impossible d'éviter^ la discussion sur l'ordre dictatorial du crédit émis sous la pression des unions d'officiers par l'ex-ministre de la g-uerre De la Cier-va. Ce dernier lui-même essaya de défendre la mesure en la présentant comme constitutionnelle. Enfin, on aborda le point décisif : le projet d'une-grande réforme prévoyant une dépense globale de 1306 millions et demi de pesetas, concernant en premier lieu la fourniture du matériel nécessaire. Le projet, prévoit un crédit de 122 millions et demi pour le complément de l'artillerie, 230 millions pour la fourniture des munitions, etc. Tous ces crédits, vu les exigences actuelles, sont insignifiants, mais la valeur de la réforme ne repose pas sur eux. La transformation de tout ce qui concerne l'armée et le besoin de réformes restent à l'ordre du iour. Un soldat espagnol coûte à son gouvernement le triple de ce qui est prévu, en temps de paix, par le budget pour un soldat allemand. Ouant à la politique étrangère, M. le ministre Maura insista à plusieurs reprises sur la thèse qu'il a soutenue dans son discours du 29 avril 1917. On ne pouvait s'attendre à autre, chose de la part d'un homme qui a mérité do garder la confiance du pays, par la constance de ses opinions et le souci constant de maintenir jusqu'au bout la stricte et bienveillante neutralité de l'Espagne dans la guerre actuelle. Ivanof. REVUE DETA PRESSE LE DESARMEMENT ET LE TRAITE DE FRANCFORT. -— Répondant à un article du « Temps », relatif à la politique allemande lors de la réunion de la Conférence de La Haye, la « Tageszei-tung » rappelle l'accueil réservé en France au projet de désarmement élaboré par le Tzar ainsi qu'à la convocation da la première Confé ence de La Haye. La presse française tout entière déclara alors qu'une entente internationale n'était possible qu'après la révision du traité de Francfort. Examinant la même ruestion sous un autre angle, la «Norddeutscher Z.» ajoute «qu'envisager la réalisation du projet de désarmement sous semblables réserves devient une sorte du' opie, attendu que l'état de choses créé par le traité de Francfort est la pierre angulaire sur laquelle repose la sécurité de l'AHema-gne, et, par voie de conséquence, !a possibilité pour elle de participer à des pourparlers de désarmement ». Aujourd'hui la France parle comme elle parlait jadis; c'est pourquoi il est injuste d'imputer à l'Allemagne seule la responsabilité de l'échec que rencontre le projet de désarmement général. (H.) ★ ★ * FINANCES RUSSES. — La presse française se préoccupe beaucoup des conséquences que peut entraîner la décision prise par Clemenceau au sujet de la suspension du payement des cousons des devises russes. De tableaux publiés dans l'annuaire « Finances-Univers », il ressort qui'l se trouvait en France le 1er janvier 1914, 17 1/2 milliards de fonds russes ■ t- a i er. V.J} pgf JOÎI? :s dont^ 12 1/2 m. des fonds d'Etat, les cinq autres .e représentant des valeurs industrielles et commerciales. Durant le 1er semestre de l'année 1914, le gouvernement français autorisa l'émissioa d'un emprunt s de 2 1/2 m. à consacrer à la construction de soi-disant chemins, de fer dont le payement devait s'é-r chelonner sur une période de cinq années. L'état de guerre en réduisit l'émission à 500 millions, de u sorte que, sans tenir compte des nombreux mil-liards que la France a avancés à la Russie durant la guerre, la somme totale des valeurs moscovites qui e se trouvent entre les mains de l'épargne française I- s'élève à 18 milliards. (X.) —— l ECHOS ET NOUVELLES " DES COMMISSAIRES BELGES AUX ARMEES Le gouvernement belge vient de décider la nomi-^ nat;on de commissaires aux armées. On cite parmi ies ^ premières personnalités désignées pour es poste les députés Pecher et Devèze. AU CONSULAT BELGE q DE jiOi - .iJïijJAxIu Le frère du député Frans Van Cauwelaert prendra ' prochainement le poste demeuré vacant en Hollande par suite du départ de M. le comte v,| 1 der Burgh e et sera préposé à Rotterdam à certaines fonctions au Consulat général de Belgique. ^LE TRANSPORT DES POMMES DE TERRE Aujourd'hui, comme naguère, le transport de pommes de terre, même de la plus minime quan-1, tité, est punissable. ; En outre, nous _ apprenons de source autori-i sée que les prescriptions en ce qui concerne le t transport des pommes de terre n'ont pas été rapportées. Elles restent pleinement en vigueur, ; c est-à-dire que tout transport de pommes de terre, même de la quantité la plus minime, est , interdit, s'il n'est pas autorisé par un sauf-con-L -duit réglementaire, tel que les cartes de mé-; nage des magasins communaux, du comité al-_ lemand de secours ou d'autres débits de pro-j ouits alimentaires dans le district du Grand-Bruxelles. Dans ces cas seulement, les habi-tants qui ont reçu des pommes de terre dans ces dinerents^ d-ebits peuvent les transporter sans entrave à leur domicile. Celui qui transporte des pommes de terre sans un sauf-conduit réglementaire, qu'il s'agisse de grandes ou de minimes quantités, s'expose à de très sévères punitions. LA DANSE D£S MiLLiQNS Après la série des emprunts contractés coup sur coup par les administrations communales, voici que d'autres grands organismes officiels se mettent de là partie. Le Conseil des Hospices de Bruxelles, dont la gestion pour l'année 1917 s'est terminée par près de dix millions de déficit, et dont le budget en cours verra ce total s'augmenter encore, négocie en ce moment un emprunt de vingt-cinq millions de francs avec un consortium de banques. Une grande partie de ces capitaux est destinée à des acquisitions et travaux aux environs de l'Hôpital Brugmann, à Jette-St-Fierre, lequel décidément est un gouffre pour les finances communales bruxelloises. LES VICTIMES DE LA GREVE DES MAGISTRATS Indépendamment du trouble et de l'incertitude qui résultent de l'attitude de la magistrature gréviste pour les relations commerciales entre Belges, cette situation vient de faire une nouvelle catégorie c*e .j victimes parmi les plus modestes auxiliaires de l'hé-mis.jusqu'à ce jour, les différents greffes avaient fonctionné tant bien que mal, occupant encore un nombreux petit personne!. Cette situation n'était évidemment que momentanée et les greffiers viennent d'être avisés que, faute de pouvoir utiliser leurs services, le département de la justice se voyait dans l'obligation de les mettre en disponibilité. rT , DRAPS DE LIT USAGES Nouvelle hausse sur prix, 3, rue Anneessens (coin rue t' Kint). (12^6 LA REOUVERTURE DU THEATRE DE LA MONNAIE Il est plus que probable que le Théâtre de la Monnaie rouvrira ses portes l'hiver prochain pour une exploitation régulière. C'est la ville de Bruxelles qui est propriétaire du théâtre, des décors, des costumes et accessoires. La concession d'exploitation, actuellement expirée, avait été octroyée à MM. Guidé, décédé récemment, et Kufferath, résidant à l'étranger. Les négociations sont en cours avec différents candidats-directeurs. POLITESSE INTERNATIONALE Le Parquet vient d'ouvrir une enanêt^ contre M. Jacques Dietrich, directeur du Théâtre des Galeries, qui, à l'occasion d'une représentation de bienfaisance, a proféré des injures contre S. Excellence Mahmoud Khan, ministre de Perse. LES COULISSES D'UN ARBITRAGE Il vient d'en arriver une bien bonne aux édiles de la capitale. On sait que depuis quelque temps un conflit a surgi entre les directeurs de théâtres et la Chambre syndicale des artistes musiciens. Il en est résulté une situation anormale, mi-grève, m.'-lock-ou't. D'importants intérêts sont en jeu et un grand nombre de travailleurs chôment. C'est miracle que l'ordre n'ait pas été troublé dans les salles de spectacles où chaque soir une foule compacte va se délasser des soucis du temps présent. Récemment, lors de la grève du Grand Bazar, M. Louis Steens, ff. de bourgmestre de Bruxelles, avait joué, avec quelque succès, le rôle de médiateur. II était, cette fois erxore, tout indiqué pour s'entremettre dans le conflit des théâtrés. On lui en fit naturellement la proposition, ce qui le mit dans une situation fort délicate. En effet les dirigeants de l'Hôtel de Ville se sont déclarés hostiles à toute tentative faite pour distraire le public. Depuis l'an 1915, qui vit naître, avec la persistance de la guerre, le mouvement pour la réouverture des salles de spectacles, Ils ont mené une lutte sournoise pour maintenu la fermeture des théâires. Cependant, poussés par l'opinion publique, ceux-ci ont malgré tout rouvert leurs portes les uns après les autres et la foule qui s'y presse chaque jour démontre surabondamment que les spectacles répondent à un besoin de notre époque. M. Steens se voyait donc dans la situation embarrassante d'un monsieur chargé d'être arbitre, enire gens dont il répreuve l'activité. De piquantes négociations s'engagèrent en're le cabinet du bourgmestre et ceux des échevins. Finalement, MM. Brabandt, ff. d'échevin des beaux-arts, et P'adet, échevin d3 la bienfaisance, acceptèrent, bien qu'il leur en coûtât d'être arbitres. Les voilà donc obligés de savoil officiellement qu'il existe des théâtres à Bruxelles et que les électeurs s'y intéressent... L'ECOLE POLYGLOTTE ET COMMERCIALE D'IXELLES a décidé d'ouvrir un cours spécial <ku français (orthographe et rédaction), pour leque/50 bourses d'études seront accordées. Pour obtenir cette faveur, il faut appartenir à la classe laborieuse. Les inscriptions sont reçues jusqu'au K courant, chez le directeur, M. A. Wautier, 71, rue Maes, à Ixelles, tous les jours, de 5 à 8 h., le samedi do 1 à 3 h. POUR PROTEGER LES SITES La Commission royale des monuments et des sites, que préside toujours avec sa grande autorité M. Ch, Lagasse de Locht, îe directeur général honoraire de! Ponts et Chaussées, poursuit inlassablement son oeuvre de protection de ce qui fait la richesse artistique et la beauté du pays. Elle vient encore d» classer, c'est-à-dirs de défen> dre contre toute transformation ou utililisation incon^ sidérée, deux site» fameux du Brabant : Ter Heyde, à Hoeylaert, et le domaine de Eyzer, à Overysscheï qui continue si pittoresquement le fameux bois de? Capucins, auquel il fait suite. Voilà qui réjouira , foule des Amis de la forêt de Soignes. lundi 8 -Milet <e<8. ■ H. «352 DIX CENTIMES Lundi 8 auniet .918. . NO 1352 1 * 11 ilTIT—"S» ■■■ ■ 1 i—rnim _

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Toevoegen aan collectie

Periodes