gme année. ■ N° 1270 » Ed^B ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement au bureau de poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois • 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tirags : 125,000 par jour Le Bruxellois i JOURXAI, QUOTIDIBK INDEPENDANT DIX CENTIMES _ Lundi 15 Avril 1918. • ANNONCES Faits divers et Echos la ligne fr. 5 0( M Nécrologie 3 of s» Annonces commerciales 2 00 Annonces financières 2 00 PETITES ANNONCES : la grande ligne 2 00 fijj Rédacteur en chef René ARMAND. Igy Rédaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne. Tirages 125,000 par joui» LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, l!f avril. — Officiel de midi : Tliéâfrc de la guerre à l'Ouest. Sur le champ de bataille à la Lys, nous >Cvons gagné du terrain dans im combat opiniâtre. Au sud de la rivière de la Douve, les troupes du gênerai von Eberliardt enfoncèrent les positions ennemir- <■•"?-ouest 'de Wulverghem et prirent d'assaut Nicuie-frétât après une lutte acharnée aveca.es for-"manoiis anglaises engagées pour la contre-attaque.Une attaque exécutée dans la soirée sous le commandement du général **aerher nous valut la possession de la colline située à l'ouest de l'endroit. Près de Bailleul, le combat a eu des phases diverses. Les le"-1''i<t de J^j&^et de \^iaB£undn^ furent prises.Les colonnes enn?Jm^^^ffuiaiit vers le champ de bataille, subvrent dr lourdes pertes par notre feu dirigé avec efficacité par notre observation terrestre et aérienne. Au front de bataille des 7—'y côtés de la Somme, duels d'artillerie. Une Attaque de plusieurs bataillons français contre Hain-l'illers s'écroula avec des riertes sanglantes. De nombreux priera—:nr<> renïm-t o*-tr(, ngS mains. Au nord de St-Mihiel, nous avons exè-cuti; une agression fructueuse contre des troupes américaine s,leur infligeant de lourdes pertes et ramenant des prisonniers. En combat aérien, pendant les deux derniers jours, 37 avions ennemis et S ballons captifs furent abattus.Le lieutenant Menck-hoff remporta sa 2ie victoire aérienne. Des autres théâtres de la guerre rien de ^ nouveau. BERLIN, 1/f avril. — " J4iciel ; Au coins de la nuit du 12 au 13j le ca pitaine de fré<iafp S/rasser avec une de nos escadres de dirigeables de la marine * d'importantes places d'entre u t oductiou et £ embarquement de l'industrie militaire -, de l'Angleterre centrale Bi—ninçJiani. Not-.... tinpham. Sheffield, Lecii-s, Huit et Grimsbv f Reçurent' dus fnnrriics. hlal&Vè Mié dejense d'artillerie forte et la poursuite par de' avions tous les dirigea' ' -t. rentrés en t s bon état. Une part spéciale dusvccès re- < vient aux commandants de dirigeables capi- » faine Manger, ligttenart* <• lïhr- .lick (Herbert), von Frcudenrelch et Flem-i ming et le capitaine de corvette Arnold r Scliutse avec leurs vaillants équipages. , BERLINj l.'f avril. — Offictcl -J Dans la zone de barrage autour de l'Angleterre 23,000 tonnes de tonnage marchand brut de l'ennemi ont été anéanties par noj sous-marins. Le trafic de transport entre la côte française et anglaise dans la Manche a de nouveau été gravement atteint par les torpillages. Deux vapeurs de G,000 tonnes de jauge brute lourdement chargés y ont été torpillés hors de cov-.] ' yar une attaque habilement exécutée en dépit d'une forte con tre-action ennemie. Un ; apeur-tank de 5,000 tonnes de jauge brute, assuré par des des-troyers,a été coulé à la côte occidentale anglaise. Le lieutenant-capitaine Rcmy a eu ivie part brillante aux succès. I BERLIN, 13 avril. — Officiel du soir ; 6 ur le champ de bataille à la Lys, nous avons gagné du terrain en combattant. A (J'arf, cela, rien de nouveau. .Les Ba.tes réclament l'annexion commune à l'Aiicmagne. BERLIN, 13 avril. — Officiel .< Les Diètes as La,unie, d'Esthonie, ■de Kiga et d'Oesel, réunies au château de \Riga,<jnt pris au milieu a une grand entnou-.ffasme et des ii~c.aiiiaL-.uns, ca décision sui-' vante : Les Diètes réunies de Livonie, d'Esthonie, de Riga et duesel décident : 1) De prier l'Empereur allemand de gar der d'une façon duraole la LivoiOe et t Es-IhoTtie sous sa protection m-luarre et de les appuyer efficacement toi s de la mise à exé-sution de leur séparation définitive d'avec la Russie 2) D'exprimer le vœu qu'un Etat monar- > chique constitutionnel uni soit formé de la < Livonie, de V Est honte, de la Courlande, des ; tlies de la Baltique et de la ville de Riga, < possédant une constitution et une admims '• iraion uniforme et uni à l'Empire d'Allema < gne par une union personnelle avec le Roi de «Prusse et de prier lEmpereur allemand d'à ■ ■■ frreer l'hommage de ce vœu de la population baltique et d'eu assurer la réalisation. ' S) De prier l'Empereur allemand : a) "'('il j tende possible la création d'institutions > propres au pays en ce qui concerne la Livo- i flie et l'Esthonie et qui administreront la < Livonie et l'Esthonie jusqu'au moment de 1 la fusion politique des logions baliiques; b) Qu'entre l'Empire allemand, notant- , ment le Royaume de Prusse et l'Etat constitué par les régions baltiques des conventions militaires, monétaires, transitaires, doua a nières, de poids et mesures et autres soient i conclues. La Diète se composait de 58 membre \ élus parmi les assemblées du pays, notam- , ment de 11 chevaliers (AJJLaaaudA,ï, de 13 , propriétaires (Allemands )'. de 13 représentants des communes du pays (dont 9 Estho- i niens et lt Lettons), de 20 délégués urbains (dont 13 jMlejtmnds, 5 Lettons et 2 Estho- , Viens), de 7 membres du clergé (dont )t Al« leuiands. 2 Esthoniens, 1 Letton), d'un re-présentant de l'Université de Dorpat (A lie. •" majjd). d'un délégué de la région de Petscho-■ ryJjrPtton). télégramme suivant a été envoyé à S. M. l'Empeieur : « A S. M. l'Empereur-Roi! ïï Les délégués de toutes les populations 'de Livonie, d'Esthonie, de Riga et d'Oesel, réunis en Diète Nationale commune, remercient d'un cœur profondément ému Votre ^ jMajesté de les avoir sauvées de la situation la plus pénible, de les avoir délivrées du flanger de mort et de la tyrannie. A présent la population Peut exposer ses désirs en vue V- Z- * A ^ Â LA GUERRE de l'avenir du vavs. aux yeux du 'me"de entier et prie à cet effet, d'une façon unanime, Votte Majesté de bien vouloir annexer pour toujours Les pays baltiques sous le sceptre très puissant de Votre M ai est ^ impériale et royale à l'Empire allemand, en union personnelle avec le Roi de Prusse. » AUTRICHSEN VIENNE, 13 avril. — Officiel de ce midi: Près de Capo Sile, sur la Piave inférieure,nous avons repoussé une attaque italienne.BULGARE SOFIA, 10 avril. — Officiel 7 Front en Macédoine t Entre les lacs d'Ochrida et de Prespa, nous avons mis en fuite un détachement d'infanterie ennemie. Dans la région de Bito lia, la canonnade a été plus violente de part et £ autre à certains moments. Dans la boucle de la Cserna, courtes attaques de l'artillerie ennemie. Au sud de Gewgheli, canonnade violente réciproque. Deux détachements anglais qui avançaient contre nos po sitions au sud de Doiran ont été mis en fuite par notre feu. Sur le terrain qui s'étend en avant de nos positions sur la Strouma inférieure, engagements entre patrouilles. Front de la Dobroudeha : Armistice. TURC CONSTANTINOPLE, 12 avril. — Officiel. Front de Palestine : Au cours de nouveaux assauts acharnes, les Anglais se sont une fois de plus et vainement efforcés hier d'obtenir un succès. Ils ont mis en ligne une forte artillerie et ont dirigé leurs attaques avec une violence particulière contre nos positions établies à l'est de Rafal. Toiites ces attaques ont été re-ponssees. Nous avons repris par une contre attaque immédiate le point d'appui que nous avions i'iomentanénemt perdu. Nous nous sommes solidement établis dans ces positions Les prisonniers nous ont confirmé à l'unanimité l'importance des pertes subies par les Anglais. Au cours d'un combat aérien, un avion ennemi a été descendu à l'arriére de nos lignes. Les aviateurs ont été tués. Front du Caucase : ?i Nos troupes avancent méthodiquement ur toute la ligne. , Sur les autres théâtres de guerre, pas d'é vénement important à signaler. FRANÇAIS PARIS, 13 avril. — Officiel, 3 h., p. m.: Au cours de la nuit les coutre-attaaue.s menées par nos troupes, dans la région de Hangard-en-Santerre ont complètement re-ioulé l'ennemi. No'-ts tenons ds nouveau te village en entier ainsi que le cimetière. Outre les pertes qu'il a subies sans obtenir de résultat, l'ennemi a laissé entre nos mairs 70 prisonniers dont 3 officiers. La lutte d'artillerie continue violente dans celte région Entre Montdidier et Noyon bombardement assez vif et- grande activité de patrouilles. Nos troupes ont fait une disaine de prison-nieis.Au nord d'Orvillers-Sorel entre Miette et l'Aisne, deux coups de main ennemis ont échoué sous nos feux. De notre côté nous avons enlevé des prisonniers dans les secteurs de Saint-Hilaire et de Souain. Reims continue à être bombardé par l'ennemi. Une partie de la ville est en flammes; on s'occupe activement de circonscrire «'S foyers d'incendie malgré les rafales de l'artillerie ennemie. En forêt £Apremont l'ennemi a renouvelé ses attaques sur nos -hésitions du bois Brûlé. Les troupes américaines de ce secteur en liaison avec les rr*~"~ nnt combattu avec vigueur et brifé la plupart des tentatives ennemies. Sur un ■point où l'ennemi avait pris pied, il a été refoulé par nos contre-attaques. Le chiffre des prisonniers faits depuis hier d-é-ias^Ta quarantaine. ' « Lorraine nous avons réussi un coup de main dans la région d'Eply. Rien à sicnaler sur le reste du front. PARIS, 13 avril. — Officiel, 11 h., p. m.: Bombardements réciproques sur quelques points au nord de Montdidier, notamment dans la région de Cantigny-Grivesnes. A l'ouest de Lassigny nos trouves ont prononce une attaque sur les bois au nord-ouest d'Orvillers-Sorel sur un front de .mille deux cents mètres environ; nous avons réalisé une avance de plusieurs centaines cle mètres en profondeur et pris un certain nombre de prison-. niers. Dans le secteur de Noyon des troupes spéciales d'assaut qui s'élançaient à l'attaque de nos positions ont été prises sous nos feux avant d'avoir pu abord "r nos lignes et ont subi un sanglant échec. Assez grande activité d'artillerie à la côte S('' aux Eparges et en forêt de Parroy. Journée calme ailleurs.Aviation : Dans la journéeulu 12 avril nos équipages de chasse ont effectué plus de cent 'e sortes et i-ivre cene-vingt combats. Huit avions ennemis ont été abattus; vingt-trois autres sont tombés dans leurs lignes avec de graves avaries. En outre cinq ballons captifs ennemis ont été incendiés et cinquante percés de balles ont dû être précipitamment ramenés au sol. Notre aviation de bombardement a fait également ses preuves dans la journée du 12 et dans la nuit du 12 au 13. Au total quarante-huit mille kilogrammes de projectiles ont ete lancés au cours de ces expéditions auxquelles a pris part l'aviation italienne. ITALIEN ROME, 12 avril. — Officiel : Violent duel £ artillerie dans la vallée La-garina, sur le haut plateau d'Asiago et dans le secteur de Montello. Nos batteries ont efficacement bombardé des soldats ennemis occupés à travailler dans les environs de Porte Piave, San Dona et Revedoli. Dans la montagne, nos détachements de reconnaissance ont harcelé l'ennemi et fait des prisonniers. Des groupes et des détachements ennemis qui ont tenté d'enlever un de nos postes avancés sur le versant méridional du Sammo-Rosso, ont été repousses. ANGLAIS LONDRES, 12 aviil. — Officiel 7 L'ennemi a occupé Mervïlle. Dans les en virons de Ploegsteert, nos troupes se sont repliées sur de nouvelles positions dam les environs de Neuve-Eglise. La bataille ccr, tinue sur tout îe front. Par ailleurs, la situation sur le front de bataille septentrional ne s'est généralement pas modifiée. La partie de nos lignes dans lesquelles les Allemands se sont frayé un chemin au nord de Festubert leur a été enlevée par nos contre-attaques. Sur le front anglais au nord du canal de La Bassée jusqu'à Hollebeke, la bataille continue. Au sud d'Arras, nous avons immédiate ment repoussé les énergiques attaques locales dirigées hier par l'ennemi contre nos positions établies dans les environs de Neu-ville-Vitassc. Plus au nord, les Allemands ont réussi, après un combat de longue durée, à pénétrer dans un de nos postes près de Tilloy-les-Mofflaines; ils en ont été immédiatement rejelés. Des deux côtés de la Somme,l'artillerie ennemie a été plus âctive. Toute la journée, Vennemi a exercé une forte pression sur nos lignes au sud et au sud-ouest de Bailleul. Dans ce secteur, il a exécuté attaque sur attaque avec une grande violence; elles continuent encore. Nos troupes ont été refoulées dans les environs du chemin de fer de Bailleul, où elles se battent à présent. Sur d'autres parties du front de bataille au nord du canal de La Bassée, de violents combats se livrent, et entre la Laive et la Clarence, les Allemands ont légèrement progressé; sur d'autres points nos troupes les ont retenus. Sur le reste du front britannique, pas de modification. Depuis le 21 mars au matin jusqu'aujourd'hui, 110 divisions allemandes ont été engagées; plus de 1,0 d'entre elles ent -été envoyées deux et trois fois au feu. Dernières Dépêches T « Il A ,ns Les combats sur l'Avrc. ta- Berlin, 13 avril. — Par suite des suc-,ar ces 'allemands sur la rivie occidental© de l'Arre, la route Glormont-Am.iens s/e 76' trouve pries eous notre d'artillerie. lS' Cette me naos d'un© dos plus importantes lignes d© communication de l'armée an-•n.l glaise, que oelLe-oi fut inapte à défendre par elle-même, oblige depuis lors les • Français à des contre-attiques ininterrompues, qui se sont écroulées jusqu'ici sous des pertes c x t ra o r disi aire me nfc lour-7 . des. Après les vains assauts des 7 et 8 ,'c's avril, les Français tentèrent, à l'aube de 35 J-i avril, ut attaquer, après%ne prépare- ration d'artillerie des plus fortes, allant te de la lisière septentrionale de la forêt de Seoecat jusqu'à la forêt d'Arrière-,!-e court. Ils affluèrent en masses compac-rs tes et successives, mais ce ne fut que la ]rp~ première vague d'assaut- qui parvint à •nt se soustraire au feu de barrage alle-mand. Lorsque les assaillants arrivèrent m- devant les tranchées allemandes et vi-ct- rent que leur appui était resté sous le ''S feu de l'artillerie et des mitrailleuses al-'us lemandes, ils se rendirent sans opposer davantage de résistance. Le restant des 'ns troupes françaises d'assaut, qui se trou-vait exposé à un lourd feu devant les ?rs tranchées allemandes, chercha à se reti-rie rer de nouveau, mais ceci ne réussit qu'à « une faible partie d'entre eux, la majeure iu partie s'écroula soirs le feu rasant des ce mitrailleuses allemandes. Tous les saori-2t" fiées faits en cet endroit par les Fran-n~ çais en vue de reconquérir les terrains ,H0ls perdus par les Anglais furent inutiles. ,rs La route de Glermont à Amiens se t-r-ou-« ve exposée à un violent feu allemand. lin Les gares de Dommartàn et de Kemi-ur court sont en flammes. La route au nord fut simultanément attaquée par nos atvia-t.: teurs qui y lancèrent depuis lors des tes bombes. m La bataille d'Armeatièrcs. ^ Berlin, 13 avril. — Au sud de riebuterne, ce de vigoureuses poussées de reconnaissance '' ' ennemies ont été refoulées au matin du \ts 12 avril. L'artillerie allemande a bombar oé au cours de l'après-midi avec bon succès le trafic de chemin de fer et de transport 'n~ extrêmement animé entre Doullens ©t Ar-'es mentières, constaté 6ur la route d'Arras. La 'a~ gare de Lahéruière a été incendiée par les U!i Allemands. Parmi les prisonniers de nom-ct Lreux combats, livrés des deux côtés du 7C~ ruisseau de Luce, se trouvent 7 officiers. En '?? outre de nombreuses mitrailleuses ont été capturées. A trois heures du matin, le 12 avril, les Français ont attaqué à coups de 'os lance-flammes des positions allemandes, si-de tuces sur le Mont-Renaud. L'ennemi fut re-St poussé en partie riar cotre feu, en partie par it- des contre-chocs. Le bombardement de la ■ns ville de Roye ct de Laon par les Français a >u~ continué. La conquête de la foret de Ploegsteert. ,re Berlin, 13 avril. — Au cours de plu-<nt sieurs années de travail, les Anglais ns avaient transformé cette forêt e-n une ùt forteresse puissante. Les troncs d'arbre 'te étaient littéralement tissés de fil de fer barbelé. Des tranchées innombrables &or lidement maçonnées en béton se croisaient et traversaient le terrain vallonné et boisé. Les abris en, béton étaient a_ relies entre eux par des voies d'accès et ns avec les positions à l'arrière. La colline if- dénorasée Montagne du Rossignol, qui us domine au loin le terrain, était égale-de ment pourvue de forts tunnels en béton la dont un seul pouvait contenir ÎOÛO hom-ls.~ mes. Un régiment lorrain prit d'assaut lt's os bloc aride ressemblant à uîi fort, sans os la moindre préparation d'artillerie. Le iu nombre des prisonniers et du butin augmente sains cesse. Parmi les cabans ©on- ; quis, il sa trouve deux canons de chemin de feir à longue portée. Le champ m die bataille de la forêt de Ploegsteert esit mt parsemé de pièces d'équipement et d'ares mes anglaises, jetées à la hâte. Depuis le 9 avril, les Anglais ont perdu de nou-" ' veau plus de 500 km. carrés de terrain lÇa français-, dont ils avaient entrepris ré-comment la défense sur une vaste échel-■rd Les Français sont maintenant obli-m gés, dis leur côté, à occuper de vastes ird portions du front-. Ils doivent, en outre, la combler les brèche® occasionnées par les peirtes anglaises inouïes, et, en fin de f compte, engager également leurs réser-'^n_ ves eri* contre-attaques inutiles,pair suite ,u_ de la lourde défaite anglaise. ds L'assaut de McryHle. 'j!~ La localité importante de Mer ville a '.^s été assignée comme point d'attaque à 'fa un régiment. Au cours de la. journée, il ,je s'était approché, à force de travail, de ne très près des maisons de la ville. Verts Le au soir, les assauts as sont déclanehés. Des ' a mit railleuses ont pris sous leur feu les principales artères de la ville. Les ©oin-08 pagnias se sont jetées à droite et à gau-che dans La- Ville. Las mitrailleuses ont Jw débarrassé Les rues. De toutes Las ruel-La Jes latérales, les troupes d'attï-pie alle-el mandes se sont; élancées en avant sous \ds de bruyants cris do « hourrah ! » jus-Us qu'à la lisière occidentale de la Localité. sle Les Anglais s'étaient enfuis, en abandonnant leurs mitrailleuses. '/f- ja_ Lo bombardement de Paris. m- Palis, 13 avril. — L'ennemi a continué le bombardement de la région de Paris le 12 — avril pendant la journée. 2 morts et 12-blessés à déplorer. Berlin, 13 avril. — Le bombardement à longue portée de Paris a cn*r>m<» conséquence que la population de Paris commence l'é-la. vacuation d'une manière de plus en plus (3e étendue. Les commerçants ferment leurs se magasins en abandonnant tout.Les employés • doivent ce<s~er leur travail et quittent éga-1 " lement la forteresse. Us veulent sauver leur es vie en considération de la famine qui les n- menace. 1-0 Le bombardement d'Arras. . B"81"11'3» 13 avril. — Les journaux: pari- j ! T siens annoncent que depuis le 21 mars, loi Arras est bombardé de la manière la plus violentg. Les dégâts effectués sont > , incalculables. La ville ne constitue plus Û'e qu'un miOKu tir- rïriïr: j ni Les cfîets de la guerre sous-marine, êt Berlin, 13 avril, — La presse ennemi© ' .. nous fournit de nouveau aujourd'hui des 1 e- témoignages de l'efficacité de La guerre ' la sous-marine. C'est ainsi que M. liurd 1 à écrit- ce qui suit dans la «Daily Tele- ' e- graph» : Par suit© de l'organisation dé- 1 nt feetoueuee e-t de sa direction irrégulière, ' d- notre force combafttive a été diminuée de. 1 le 25 p. c. durant une année. La gravité de 1 1,1- la situation consiste en ceci que nous ai- avons perdu une année, tandis que l'en- es nerui a gagné une année. Le résultat de 1 u- la guerre est en péril, vu que les c-r.i- * es genoes pour la flotte, l'armée, les muni- 1 :i- tuons et le ravitaillement &e confondent ' 'à dans ce seul mot ; Navires! re Le «Journal of Commerce» s'ooeupe j S-3 des énonciations de pertes mensongères ( de l'Amirauté britannique. Le fait peste ( n~ subsister que c'est la flotte marchande f as en premier lieu qui souffre. Enfin main-s. tenant, faute dè connaître toute La vé-ri té, nous savons assez au sujet de la c|- question du tonnage pour savoir que chu- ( ll" cun doit, se rendre compte de La situa- 1 L'd tion dangereuse. A présent, le peuple a~ sait que les déclarations faites jusqu'ici j e'3 ne furent rien d'autre qu'un exposé fait < en vue d© buts purement politiques. A j présent, enfin, on nous verse du vin pur. ^ te, C'est selon ce que l'industrie des con- , " structionis nouvelles pourra construire j endéans les douze mois à-venir que nous < pourrons résister ou que nous tombe- . )r7 rons. Les Etats-Unis ne peuvent nous ai- K l1> der pour Le momeait, si, bien entendu, j La ils sont à mêm© de le faire. j es Une opinion neutre sur la srayité de la < i?' situaiion à l'Ouest. ] ^ Zurich, 13 avril. — De la «Zurcher Port»: ( rte La chute d'Armentières a privé l'armée an- < glaise de sa «couverture. Toute la position ] çj,, d'Ypres est en très grand danger. La pous- , s£ sée allemande menace peu à peu le point : stratégicxue important de Bailleul avec ses a~ communications et en même ter"-- il entrai- ^ j ne le point de jonction de chemin de fer de J Hazebrouck dans la zone immédiate des opé- a rations de guerre. < Décisions finlandaises. ] u St-Pétarsbourg, 13 avril (Havas).— Los ' oonseils nationaux finlandais ont décidé £ a die nommer Seyn président de la Répu- re bliquo, lors de la conclusion de paix. 1 er Opinions anglaises. Or "Rotterdam, 13 avril. — Du «Nieuwe | >i- Rotterdamschc Courant» : Le correspon- < n- danit anglais Gibbs écrit : On doit bien nt se rendre compte qu© la nouvelle offen- , et sive au nord est au moins aussi mena- j îe çante que celle du 21 mars qui commen- ui ça plu® au sud, que nos troupes sont en- , e- oore numériquement inférieures, et ] >n qu'elles ne parviennent à retenir l'en- n- nemi qu© parce qu'elles combattent avec , ut un courage héroïque poussé à l'extrême. ( as Bâle, 13 avril, — Du «Sunday Times»: ( Le Sous la- signature du professeur Wilkin- ; g- son : L'armée anglaise combattante se ( a- trouve) dans une situation sans iasue. Si j son front est peroé et que son armée doit i se retirer en désordre-, il n'y aura poui elle aucune possibilité d© se retirer du champ de bataille. i Les pertes anglaises. Berlin, 13 avril. — De Zurich au «Lo-i kaj Anzenger» : Les pertes anglaisas près • d'Armentières comportent, outre 10,000 - prisonniers, plus de 30,000 morts et blessés,i Un nouveau faux anglais. Berlin, 13 avril. — Les Anglais affir-i ment dans leur rad'iotélégramme du 12, ' qu'il® ont évacué Armentièras, ce qui est faux. Lorsqu'un point d'appui o-rga-: nise en forteresse dépose les armes avec 50 officiers, 3000 hommes, 43 canons intacts et do riches dépôts de munitions et d habillement, on ne peut dire qu'il s'agit là d'une évacuation. Cette information tendancieuse -a• pour but manifeste de cacher une fois de plus aux- yeux du monde l'insuffisance du commandement anglais et les lourdes pertes anglaises. aii> DÉPÊCHES Les combats à l'Ouest. JUVO uoiuuitia et i Ulltsif Berlin, 13 avrtil. — Sur le front do combat du canal de Hollebeke, jusqu'à l'ouest de la forêt de Ploegsteert, les Anglais ont opposé une vive résistance. En dépit des âpres combats à l'est d© Wytschaete, l'attaque allemande a gagné du terrain. Des contre-attaques ennemies se somt écroulées dans le sang. A l'ouest du village d© Ploegsteert, les Allemands ont fait des progrès. Nous avons capturé en cet; endroit 28 canons et fait de nombreux prisonniers. Au oours des combats à l'ouest de Messines et près de Wulverghem, le butin en prisonniers, en canons et en mauériel de guerre s'accroît constamment. Par suite du grand désarroi qui règne dans le commandement anglais, 1© ravitaillement dés troupes anglaises en subit les conséquences. Des bataillons* entiers ont été privés dé nourriture pendant des jours entiers. Les lourdes pqjtfes sanglantes des Anglais ont eu pour conséquence que tous les camps de remplace ment- ont envoyé en toute hâte tous leuri effectifs au front. 2500 hommes appar' tenant à un seul camp ont été envoyés on premier© ligne, -avant d êtr© com.plè< tement instruits. Ce sont de jeunes recrues de 17 à 19 ans qui ont à peine reçu quatre semaines d'instruction. D'autres divisions qui avaient déjà perdu .un tiers de leurs hommes, n'ont pas été retirées du front, bien qu'elles eussent combattu sans interruption depuis 1© 26 mars. On avait promis de les relayer, mais on ne le put, car on manquait des troupes nécessaires à cet effet. U a été prouvé indiscutablement qu» le motif du transfert d'une brigade portugais© à Boulogne doit être attribué à de fréquentes mutineries de cette troupe. Elle était tellement décimée par les privations, las pertes et la maladie,qu'elle ne pouvait plus être considérée comme apte aux combats. Depuis longtemps, la Portugal n'envoyait plus de renforts» On peut dire que l'armée auxiliaire portugais© d'Angleterre a répandu tout son sang. Les émeutes provoquées en Hollande par la famine. La Haye, 12 avril. — Hier après-midi encore, la foule a brisé un© quantité d» vitrines de magasins de comestibles et a pillé ceux-ci ; la police fut impuissant© à réprimer les désordres, ell© n'avait pu obtenir les renforts militaires voulus, lesquels avaient dû être envoyés à Rotterdam pour y rétablir l'ordr© ; 5 à 6000 manifestants s© sont massés devant 1© Parlement; à un moment donné, certains d'entr© eux s© ruèrent sur les policiers, auxquels ils arrachèrent leurs armes et en blessèrent plusieurs; vers La soirée-, les troubles s'étaient propagés à toute la ville; beaucoup de rues n'ont plus un seul carreau de fenêtre. La foule était hostile à l'Entente en dépit des ettort-3 de certains Ëclgc's qui visaient à expliquer la disette par 1© fait que La Hollande fournissait des vivras à l'Allemagne, et à ameuter la foule contre celle-ci; il fallut, au contraire, renforcer la surveillance à l'ambassade britannique, fortement menacée par les émeutiers. Vers 10 h., les hussards furent obligés de charger à l'arme blanche; de 60 à 80 personnes blessées durent être transportées à l'hôpital. Il semble que l'état de siège sera proclamé à bref délai. A Haarlem, les troublas ont été des plus graves, la foule ayant tenté d'y élever des bai'ricades en dépavant les rues et ayant attaqué même les militaires jusque dans leurs casernes, bombardées à coups de grosses pierres. A Rotterdam, tout le quartier ouvrier s'étant soulevé, le bourgmestre dut appeler 300 hommes d'infanterie. A Leyde, Enschede et autres pet-itea villes hollandaises, manifestations ana< logues. Amsterdam, 12 avril. — Les bourg--mest-res des principales vlilles néerlandaises ont émis des manifestes à l'adresse de leur population, pour lui signifier que la force armée avait ordre' de sévir éneredqvuiTYi'P®'fc contre, les trous: blés»

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