Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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20 januari 1918
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s.n. 1918, 20 Januari. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/dv1cj8987q/
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6®' - N' 11B7 - Ed. 3 •W S £0 / - 8SM« i£» ABONNEMENT . Bruxelles - Province - Etranger LeuibonneSJaçts sr'V.t refus exclusivement par tous Je» BUREAUX ni: POSEES. Les récUunttio&s cok cernant les aboHinmeots doivent étrj îrtîresaëeè cXc^sîVvîi-itiîi au bureau de postç qui a délivré l'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 tsoîs • 1 mois : Fr. 9.00 Fr. G.€>0 Fr. 3,00 TIRAGE : 125,000 par jour DiX CENTIMES , rnmmmmmmmm < VdULI M lAVtt^H/ r Le Bruxellois JOUKJSTAïv Q UOTI T> I1ÏX IIV T> IÎPEJVDANT Dimanche 20 Janvier 1918 ANNONCES r*lti et fehm laflgM.tr, fùS Nécrologie . JOO Anoooitei a#mmeraal«î tûO Annonces flinacières 100 PETITES ANNONCES . . (lÎOs, 3.96 gédueîeat M chef ! Itr.x» ARMAND Rédaction, Adci-jusirafiim. PubHciif; Veato : BRUXELLES, £3-35, rue de te Casera» TIRAGE : 125fOOO par Jour LliiiîÉ Iié il loi t ubu&niuj Êiysiiuiiuu m mu On nous communique : L'Université de Gaîid a pris un développement bien plus grand que les Flamands n'avaient osé l'espérer. Ce qu'ils obtinrent- fut en effet tout autre chose qu'une sorte de traduction fidèle de l'ancienne université française; car cette dernière si iiercmplète avant la guerre, est devenue par sa transformation en université flamande une institution toute moderne qui embrasse tout 1- domaine «es hautes études. C'est ainsi qu'on y instaura, après que les Flamands l'eurent en vain demandé à leur gouvernement, une école supérieure d'agriculture et d'horticulture, une école vétérianire et une école des mines; c'est ainsi que la Flandre peut se flatter actuellement de posséder un doctorat en archéologie et en science des civilisations, un cours d'urologie, un cours de sciences coloniales, et enfin de quoi parfaire les études de philologie germanique, un cours de langue et de littérature frisonne. Bien que toute cette organisation fût si rapide qu'elle sembla être une improvisation, on trouve des professeurs digues de faire honneur aux meilleures universités; citons entre autres personnalités, le Dr De Kcersmaecker, l'urologiste renommé, le docteur Claus, réformateur de la psychiatrie moderne, le docteur De Decker, latiniste réputé en France et an Allemagne, le docteur Labberton, juriste néerlandais, le docteur Goddée Molsbergen pour l'histoire coloniale et enfin pour la philologie néerlandaise, le- docteurs F. Buitenrust, Hettema et Willem do Vreese. Que des profes=eurs aussi émiuents furent appelés à la chaire là où auparavant on ne voyait enseigner que des éléments de second ordre, il faut Ctt attribuer la cause en grande partie à la nouvelle méthode de nomination. En effet, sous I ancien régme, les nominations étant faites ex ciusivemcnt par le ministre sans que la faculté intéressée fût consultée, revêtaient le plus souvent un caractère nettement politique : un gouvernement libéral, désignait des libéraux, tandis que le gouvernement catholique au pouvoir pendant une période ininterrompue de trente ans, conférait ces fonctions près qu'exclusivement à de? catholiques. Dans la nouvelle université flamande au contraire, la présentation des futurs professeurs est confiée aux soins de la faculté compétente et ce n'est qu'en dernier ressort que II ministre apporte sa sanction. Un tel état de choses devait transformer l'es-prjt du milieu universitaire même. L'enseignement approfondi donné dans les séminaires élargit et (Scrute plus profondément aussi qu'un eftïftigiiSrncrtt qui autrefois se nourrissait' exclusivement de dictées. On en réorganisa donc les bviiothèqu'eS selon les principes de la science riitiderrië: Et ce fut surtout là, où antérieurement les conservateurs des séminaires semblaient ne connaître que les ouvrages allemands, français et parfois anglais, que l'on a donné une large place à tous ces ouvrages types des savants néerlandais et une importance plus grande à la littérature Scandinave. C'est ainsi que le système même des bibliothèques de séminaires fut complété par des instituts de philologie comparée, par la psychologie expérimentale et l'histoire coloniale. Mais , _ r.iejues. pour lequel on exige une fréquentation régulière, qui s'élève bien au-dessus du niveau belge d'antan." Il s'ensuit que l'afflux vers les cliniques est devenu tel, que, dans une ville d*' grandeur moyenne comme Gand où l'on se trouve devoir traiter mensuellement jusqu'à 500 cas, on a des raisons de craindre actuellement 1 encombrement et le surmenage. Ajoutons que la manière sévère, avec laquelle sont conduits les examens, a fortement contribué au relèvement du niveau des études et au renom scientifique de la première Aima Mater flamandeMais ce uqi frappe le plus est certainement li relèvement du niveau moral des étudiants eux-mêmes : nous entendons par là la formation de milieux où règne une joie estudiantine véritablement flamande, plus intime et à la fois plus élevée, joie à laquelle se juint un intérêt vivant pour les choses de l'esprit. La vie en société acquiert par là un caractère très net de véritable culture, culture qui se manifeste i ar exemple dans les cercles d'études littéraires, philologiques, sociaux et politiques, dans la puissante société chorale, l'orchestre syftiphonique, les sections pour musique de chambre et autres encore. Le but que poursuit ainsi la jeunesse estudian-, tine est de rehausser jusqu'à l'étiage d'une vie 1 intensive, cultivée et pleine de distinction, cette médiocrité et cette balourdise que la francisation anti-nationale avait inévitablement apportées avec elle. On comprend aisément que bi'en des Flamands soient demeurés méfiants et dans tire grande irrésolution quand ils apprirent que la tlaœan-disation de l'ancienne université était l'œuvre "de l'autorité occupante, et rela uniquement à cause de la nationalité de ceux qui la leur donnaient; mai- l'élan vers cet idéal national qui, .en dépit de vieux solennellement proférés par d'innombrables coiiseiis communaux et saneth n-né; par des ( entailles de mille de signatures, vit t se briser contie le mauvais vouloir du gouvernement belge, était assez puissant cette fois pour Ivaincre ces hésitations et les transformer en une grande joie. Là gît tout le secret de la grande affluence des étudiants. En y comprenant le grand nombre d'éuangcrs, l'Université de Gand comptait avant la guerre 600 étudiants environ. 'Aujourd'hui Gand ?e trouve en plein milieu da la zone d'étape, à peu de distance du froni, sous i Je feu des avion.-; l'alimentation y est plus qu'insuffisante, les communications pleine- d'entraves, la vie chère hors de toute mesure : il cemblait donc que de telles difficultés matérielles dussent annihiler toute possibilité d'étudier 'dans une université. Aussi tout d'abord 36 jeu-r.es gens seulement osèrent risquer une sembla ble entreprise. Mais l'enthousiasme flamand p pour l'idéal national vainquit rapidement tons d ces obstacles accumulés et fit tant et si bien o; qu'en quelques mois le nombre des étudiants s'é- h leva déjà au-delà de 400. ts t N'est-ce pas une grande satisfaction pour, les !' Flamands de pouvoir dire que la guerre leur a n it donné non seulement une université flamande, r : e r:ais aussi tare véritable université? (C. V. P.) m ■ —m. à LA GUERRE , ËMHiUUltpiÉS Officiels ALLEMANDS BERLIN, 19 janvier {Officiel), midi : ïàéitie de la tuerie de l'Ouest. Vif duel d'artillerie aans la boucle de position f au nord-est d'Y près, sur la rive méridionale de 1 la Scarpe et dans la région de M œuvres. En 1 beaucoup d'endroits du reste du front également, ■notamment des deux côtés de la Meuse, l'action ■° d'artillerie fut renforcée. Ait nord de Bceonvatix, vos groupes de choc ramenèrent des prisonniers * des lignes fravçatses. r* Thés.-..s .e la guerre à l'Est;. e Rien de nouveau. a t. in cm «a Macédoine. e Dans la boucle de la Ceerna, mnre fosilinn de ^ hauteur au nord-est de Paralovo fut soumise ( toute la journée au 1 eu d'artillerie et de mûtes. ^ Théâtre d9 la guerre italien, a La situation ite s'est pas modifiée. BERLIN, 1S janvier ( Officiel du soir) : Rien de nouveau des théâtres de la guerre. Sur mer: ;t BERLIN, 19 janvier (Officiel) : Nouveaux succès sous-marrns dans la Médi-s tcrranêe orientale : vapeurs et 1 voilier jaugeant environ 3ô,000 tonnes brut. Au large de ^ ta côte tnpolitaine, un de nos sous-marins a coulé le vapeur-transport italien bondé « Regina Elena », jaugeant brut 7,91/0 tonnes. La fanon-3 nade de la côte n'a pas empêché le sous-marin d'exécuter méthodiquement ses attaques. Les au-]> tres va-peurs anéantis représentent également des ^ objectifs de valeur, en raison de leur grandeur et de leur cargaison. Presque tous faisaient rou-s te ters l'Ouent et tous naviguaient sous forte couverture. Parmi eux, nous avons remarqué le e vapeur-transport anglais armé et lourdement chargé c Sfirea », jaugeant 8,630 tonnes, qui fut torpillé au sein d'un cortège fortement assuré par une attaque habilement exécutée. Des deux autres vapeurs, l'un était de nationalité i anglaise, armé, et devait, à en juger d'après les nombreux canots et bouées de sauvetage, servir 5 au transport de troupes; l'autre, un grand va-: peur, paraissant appartenir à la « Perttnsular Oriental Co » ou à la « Vv'hite Star Line », était chargé d'explosifs. [ AUTRICHIEN VIENNE, 1S janvier (Officiel): Pas d'événements particuliers à signaler. ■ TURCS 5 CONSTANTINOPLE, lb janvier (Officiel) : Pas d'événements particuliers. BULGARES SOFIA, 16 janvier (Officiel): Sur les deux rives du Vardar, activité des dé-[ * tachemenis de reconnaissance, qui s'est terminée à notre avantage et qui a valu à nos unités la capture de quelques Français à l'est du fleuve. /I l'ouest de Serres, un détachement de recon-r.aissauce anglais qui s'est approché de nos posta a été chassé par noire feu. C0&HMUN1QLUSS DES ARMEES DE L'ENTENTE FRANÇAIS PARIS, 18 janvici (Officiel), 3 h. P.M.; Canonnaae intermittente en quelques points du front. En Champagne a eux coups de main ennemis, tentés clans la mât du 10 au 17, sur nos petits postes de la région des monts sont restés jans succès. A viation : Dans la journée du 10 un avion ennemi a été abattu par le tir de nos cations spéciaux. — PARIS, 18 Tanner (Officiel), 11 h. P.M.: Nos feux uni dispersé des détachements ennemis qui tentaient d'aborder nos lignes dans la région à l'oitesl de l'Oise. lutte d'artillerie as-s.'s vive au nord de Liiavignon et sur la rive droite de la Meuse dans le secteur de Bezonvaux. ANGLAIS LONDRES, 17 janvier : La nuit dernière nous avons exécuté un raid réussi au nord de St-Ouentin. Action de l'artillerie allemande dans l: secteur d'Y près. Sinon, nul événement important à signaier. Av. cours d'un <aid exécuté par l'ennemi, ce matin, contre un de nos postes à l'est d'Epelty, quelques-uns de nos hommes ont disparu. Nul aitii e événement à mentionner. ' Malgré le maniais temps, nous avons jeié des lombes, pendant lu nuit du 16 au 17 janvier, :ur des halls de icagons et des mils à Bcrndorf, a .//S kilomètre: an sud-est de Metz, et sur des lignes de chemin de fer au sud de Mets. Tous r.o< appareils soni rentrés indemnes.M Dernières Dépêches uivi va L'AFFAIRE CAILLAI3X. Genève, 19 janv. — Le « Progrès de Lyon » tiinonce que le coffKi-fcrrt que Cailîaux avait lb/ié dans une banque florenune avait "été ouvert à f'S la 6 janvier pat la police italienne, sans ; ; riic forme de procès. Le contenu avait été -aisi, , < iil dit nue Briaiid figurera comme témoin an d procès Caillaux. En leur qualité de défenseurs is de Caillaux, les avocats Démange et Ceccaldi n ont reçu un énoncé des points sur lesquels Cail-î- laux sera interrogé aujourd'hui samedi. Le capitaine BcucliaTdon procédera à l'interrogatoire de :s l'inculpé, dans sa cellule même, qui porte le a n° 17. Ceccaldi a déclaré que la situation géné-raie de son ami et client n'avait subi aucune ) modification depuis son discours de justification à la Chambre. Genève, 19 janv. — Le «Journal», de Paris, croit pouvoir annoncer que l'arrestation de Mme Caillaux seiait imminente, Paris, 19 janv. (Havas}. — «L'Homme Libre» | annonce que les nouveaux documents arrivés d'Amérique concernent également le député Loustalot et l'agent d'affaires Gomby. En ce qui concerne plus particulièrement ce dernier, certains détails sur un voyage en Suisse, où il acre compagna Loustalot, epii se trouvait en rapports > a\ ec Bolo Pacha, ont pu être .établis. n Paris, 19 janv. — La presse socialiste fran-j! çaise demande aujourd'hui avec une énergique ft insistance la publication des documents qui ont i- provoqué l'arrestation de Cailîaux, attendu que rS la preuve de la culpabilité ne ressort nullement de ce ciui a été publié jusqu'ici. « La Bataille » dit que l'opinion publique attend avec angoisse une précision des faits. Même sous le prétexte de nécessités diplomatiques, ce serait un jeu bien r dangereux que de vouloir retarder la publication ,f des faits. Il en va de l'existence du pays, du * principe de la liberté et du respect de la justice. r* « L'Heure » constate la grande nervosité qui règne en France depuis l'arrestation de Caillaux et cherche à tranquilliser l'opinion publique sur le retard apporté dans la publication de3 documents. La presse indépendante et libérale attaque vivement le gouvernement et déclare Que les procédures judiciaires françaises et italiennes •_ concordent, en ce qui concerne l'obligation de t_ faire assister un représentant attitré de Caillaux g à l'ouverture du coffre fort, qui n'aurait dû être a vide qu'en sa présence. Le procédé mis en prati-a que en l'occurrence constitue une violation fla-gr ntr du droit. La «Vérité» dit qu'il est inadmis-n s:l - qu'on charge de la conduite d'une affaire politique de cette envergure, d?s .militaires qui ^ ne s nt que des agents du gouvernement. La presse hostile à Caillaux proteste contre les accusations portées contre les autorités militaires. g La gouvernement, d'après eux, ne doit pas se laisser entraîner dans le débat cherché. Le «Fi-t garo » estime que les efforts des socialistes pour ^ faire passer Caillaex pour une victime d'une erreur judiciaire, seront vains. A l'encontre de ceci, la presse socialiste fait ressortir avec una-. rumité, qu'elle ne défend pas la c&use de Cail-~s laux, mais bien celle de ia Justices contre l'In- * justice. 4 La misa eu gags des possessions françaises r de l'Amérique, t Amsterdam, 19 janv. — On apprend de source bien informée qu'en vertu ele conventions secrètes divulguées par des officiers supérieurs américains de teire et de mer, que la France a fourni en gage, pour ses emprunts contractés aux Etats-Unis, ses principales possessions coloniales de l'Amérique, c'est-à-dire la Guyane française et la Martinique* Cef.tj révélation cause dans les milieux politiques français la plus vive tics sensations," d'autant plus que les officiers qui ont commis l'indiscrétion ne se sont pas gênés pour affirmer qu'on était presque certain, aux Etats-Unis, que la France ce parviendrait jamais à se libérer dans les délais voulus de sa dette et que les possessions françaises de l'Amérique resteraient à l'Union. Le droit de libre disposition d'elles-mêmes, des colonies anglaises, La Haye, 19 janv. — D'après une information de Londres, publiée par le « Niemve Courant», le Parti ouvrier britannique, dans un télégramme adressé au gouvernement rus-e, a déclaré qu'il revendiquait aussi pour les Indes et les au tres colonies anglaises le droit de disposer librement d'elles-mêmes. Uns notice pacifiste des métallurgistes, anglais. Berne, 19 janv — Le «Berner Tagewacht », * journal socialistes ententophile, apprend de Londres, par voie directe et privée, que l'Union des ' ouvriers métallurgistes de l'Angleterre et de s l'Ecosse a posé un ultimatum au gouvernement anglais. L'Union le menace d'une grève géné-îale révolutionnaire dans le cas où il n'aurait pas convoqué une conférence générale de la paix, avant la fia du mois; la presse bourgeoise est évidemment indignée de cette menace, dont la mise à exécution arrêterait toute la machine de T guerre et paralyserait la construction des navires, la fabrication des munitions, des aéroplanes, 7 etc. Au Parlement des ministres, sir Auckland Geddes a déclaré que cette exigence de ces «représentants anti-patriotes » de l'industrie métallurgique menaçait d'attiré: sur eux les malédictions de toute la nation et les exposait à l'intervention plus efficace encore, des mitrailleuses, r M Une enqlêt» sur la retraite italienne de l'Isonzo. Francfort s M., 19 janv. — Après plus de deux mois d'hésitations, dit la «Gazette de Franc r fort» dans un téiégiamme de Lugano, le gouvernement italien s'est enfin décidé à ordonner . une enquête sui les causes réelles de l'effondrement de l'armée sur l'Isonzo et sur l'exécution de la retraite vers le Piave. Une ordonnance . royale institue une commissiou d'enquête de sept , membres, sous la présidence du général Caneva, qui dirigea l'expédition de Tripolitaine. Des sénateurs et des députés sont membres de la Commission. I.a Chambre aura la faculté de citer comme témoins, par l'interme^iaire du mi nistre de la guerre ou du Haut Commandement, des personnalités militaires en service actif, et de prendre connaissance de documents militaires. ■ Un appel du « Secolo ». 1 Lugano, 19 janv. — Le « Secolo » adjure les t Slaves, les Italiens et les Roumains de motlérer » let:rs exigences et de se mettre enfin d'accord sur leurs revendications, attendu que le pro-1 gr..mme « maximaliste » de l'Entente n'est plus îurs guère réalisable après la défection de la Russiej aldi et que le désaccord entre ces peuples ne peut ~iil- profiter qu'à la monarchie austro-hongroise, api- Les députés socialistes italkias demandent ; de la paix. Rome, 18 janv. — Le groupe socialiste officie] -nc~ de la Chambre des députés et le bureau de ce une groupe ont, d'après le « Giornale d'Italia », pris tion ja r(îs<)iutkm de demander la convocation immédiate du Parlement afin de se prononcer sur irae ins> résolution concernant un projet de paix, que dé-Ime posera le groupe, collectivement. Emission de billets de banque en Italie, . Kome, 19 janv. — Le gotrveïnsaicui, a auto- )u(£ riisé la Banque d'Etat à émettre des bille,bs df . 5 et ele 10 Eres, à conoiirrence d'une gomme cer do 500 mi'diors d© liras afin de pcTiaet'ore le ac,_ retrait des lillete usagés. -Hts Une conférence diplomatique en Italie. Rome, 19 janv. — Les ambassadeurs <le an- France et el'Angleterre ont eu, jeudi, une Ion que gue .eenfére-uee avec le ministre des affaires ont étrangères. q«e Le manque de charbon aux Etats-Unis, ent La Haye, 19 j»nv. — On mafflde de New-e " York que les grande» firmes Armour et Cio, 'sse ainsi que Swift est Oie, ont feirmé leure «n-î]ite merises établissements par Miile de l'impossi-,ien bilité dans laquelle ellas se trouvent de te w,n proenret du charbon. :t,u Grèves en Espagne. r-,' Madrid, 19 janv. — On annonce officielle-ment qu'à Valence, une grève a éclaté dans un certain nombre d'établissements industriels à la sur suite de divergences ayant éclaté entre patrons et ouvriers. Le travail a complètement cessé sur le port, dans les docks et au chemin de fer, à Ma-"1 ' laga. Des pattou:lles parcourent les rues. 3e Froids exeessik en Scandinavie. jus Copenhague, 19 janv. — Aux tempêtes de nei- ,tre ge, de ces temps derniers, qui ont enfin cessé, atj. a succédé nn froid excessivement vif. A Norrlaud la. la température est descendue à 40 degrés au-des- )is_ sous de zéro et dans les Marches Capjîones jus- ■re qu'à 46 degrés. Sur la côte de Norvège, où il rè- ;;uj 311e habituellement une température plus douce, La on enregistre actuellement, à Bergen notamment, ac- 32 degrés de froid. es. îîftUii. Quoikuaas japonais à Vladivostock. se Stockholm, 19 janv. — On annonce Pappari- Fi- tion, à Vladivostook, de deux journaux quotidiens »ur japonais, dont l'un est destiné à servir d'organe me el'infornVçUions pour le japon sur les événements de politiques de Russie et l'utxe aura pour mission na- de défendre les intérêts des commerçants japo- lil- nais établis sur la côte asiatique et en Sibérie. In- La résarye du Japon. Genève, 13 janv. — On raande de îvew-York es au «Times » : La presse américaine déclare que le Japon ne veut pas se décider, à l'instar de ce rce qu'ont fait les Etats-Unis et l'Angleterre, à torse- mu 1er ses propre? « buts de guerre » et à les faire Jrs connaître aux populations de l'Entente. Même . a au Parlement japonais, le gouvernement nippon tés n'a jugé à propre de faire la moindre cSmmu-la. r.ication à ce sujet. me LES NEGOCIATIONS 1>E PAIX i-e À 3HSST-LITOWSK, ive Le retour de Trotski. ers Berlin, 19 janv. — De Pétrograd au « Lokal- jê- Atuseiger » via Stockholm : L'absence de Tretzki in, se Fait vivement sentir à Pétrograd, c'est pour- ait quoi, ainsi qu'on nous l'assure de source auto- sa risée, il abandonnera pendant quelques jours les aé- négociations de 3rest-Lito»vsk aux autres membres de la Commission pour se rendre lui-même ;&3 à Pétrograd. Un discours du comte Ozornin. ion Berlin, 19 janv. — L>u «Beriiner Tageblatt » : » Le comte Czernin se propose de répondre à m Brest-Litoevsk, au message de Wilson. LES EVENEMENTS EN KUSSIE. 111 L'ambassade italienne à Pétrograd mise à sac re- Berlin, 19 janv. — De Lugano au « Berliner Tageblatt » : L'ambassade italienne a été assaillie et pillée par des bandits. Les troupes de surveillance se mirent sur la défensive, s'em- t H parèrent de deux des pillards et désarmèrent les . autres. L'ambassadeur Arlotti a protesté contre cet attentat à l'égard de l'ex territorialité de l'ambassade. ent né_ Un appei à la dëierae contre le banditisme. ait Berlin, 18 janv. — Le radiotélégramme ty-;K pique suivant a été reçu et intercepté ici : « A cst toutes les stations et chemins de fer de toutes ja '1er routes! Camarades! Nous nous adressons à ,je vous dans un moment critique au nom de l'ar-v|. mée affamée. Encore un effort minime, encore es uii peu de patience! En ces heures terribles, le Jl(j" iront est sans ravitaillement. Il n'y a pas de rc_ transports. Les régiments se meurent littérale-aj_ ment de faim. L'avenir du pays et de la Révo-[|c_ lution se trouve entre vos mains. Votre patience er. est épuisée pai les coups de maiin des bandes cs_ de maraudeurs, mais serrez les dents et au nom du bien-être du peuple, au nom de l'organisation politique socialiste abattue par la souffrance, hâtez-vous de venir à notre secours en ce de , moment! Les. soldats de l'armée socialiste se chargeront de régler leur compte aux bandits. Ils 11e permettront pas que des propre-à-rien insultent le nom du peuple et anéantissent le bonheur re- de leurs concitoyens. Prochainement nous défendrons votre travail, les armes à la main. Mais ICfî donnez-nous le temps et tenez compte de la gre vité de l'heure. Encore une fois mettez en œuvre toutes les forces en ces minutes décisives, donnez I ( au front, du pain et du courage. Sauvez-le de la famine extrême. Ce n'est cju'un travail, poussé jusqu'à l'extrême qui peut sauver la Révolution. Chacun don tenir bon en particulier, et tous se doivent assistance au nom de l'avenir. Que clva-et x * cun soit a son poste, à la place qui lui a été assignée! Au nom de la Révolution : les Le Comité central pour les soins et le ravitail-rer lement de l'armée, le Comité de ravitaillement ird pan-russe, le Conseil des Commissaires du peu-no- pie pour les affaires militaires, le commissaire lus des transports et communications. » Expulsion des autorités roumaines de Sussiez Rotterdam, 19 janv. — Le « Daily Chronicle » apprend de St-Pétcrshoarg que les autorités ru»' ses ont enjoint à tous leî fonctionnaires roumains ' établis en Russie et principalement à Ktechineff, d'avoir à Quitter le territoire russe au plus tard le 31 janvier. Tous les bureaux des administrations civile et militaire roumaines devront être fermés à partir de ce jctir-là. Las diplomates roumains quittent la Russie. La « Corners delta Sera » apprend elo i?&. trograd que tout le 2>ersoiknel de la légaMott de Roumanie a quitté la capitale russe. Emission de billets de banque en Ukraine. Paris, 19 janv. — L'Agence llaelio apprend quo la Eada ukrainienne a émis peur 10 «il-lions de billets de banque ukrainiens. La lutte entre Maxiraatistes et Ukrainiens. L'agence Havas apprend de Pétrograd que ta Rada ukrainienne n'ayant pas répondu à l'invitation des Commissaires du peuple d'avoir à renoncer à toute aide directe ou indirecte à Kaié-dine, les Commissaires du peuple ont décidé de rompre les négociations entre l'Institut Smolay et la Rada, et de rendre cette dernière seule responsable de la continuation de la guerre civile. D'après le journal «L'Heure du Soir m, ie secrétaire de la Rada a donné télégraphiq-uement ordre à toutes les troupes ukrainiennes de se tenir prêtes à défendre l'indépendance de l'Ukrai-! ne et à empêcher les désordres. Un Parlement Tataie. Stockholm, 19 janv. —■ Le « Utro Rossij » annonce qu'à Batschisaraï s'est réunie une assemblée nationale qui a été constituée en Parlement Tatare, pour proclamer et organiser l'indépendance du pays, en même temps que celle de toute la Crimée. La guerre sous-marine. Berlin, 19 janv. — L'insécurité de la navi-gatton dans la Méditetranée par suite de l'activité de nos sous-marins, a obligé nos adversaires à avoir recours à de nouvelles mesures de protection. Les voies navigables longent la côte, le trafic s'opère surtout grâce k l'obscurité, tandis que durant le jour, les navires marchands séjournent dans les ports. Outre de grandes per-ter, de temps, ces mesures ont également po«r effet d'augmenter le nombre des vaisseaux qui échouent ainsi que les avaries. C'est pourquoi nos sous-marins se trouvent plus fréquemment à portée des batteries ele la côte, qui cherchent à entraver leur «avait. La batterie dont il esfc question dans notre communiqué, à la côte tripolitaine, a tout aussi peu réussi à sauver te vapeur-transport de troupes que celle du cap San Vito en Sicile, qui, ainsi que nous Pavons relaté récemment, frit réduite au silence par uf— SA*Uc-Laarùlj auejuel c. i r,e réussit ] ■ ,* > s c; .t M t à arracher son butin Amsterdam, 16 janv. — La Nouvelle vkrt de parvenir à Flessmgue que le vapeur « Oriflamme », chargé de benzine et de rapine, a touché une mine et a sauté L'équipage a été sauvé. Rotterdam, 17 janv. — Le voilier « Marga », qui avait quitté un port de la Baltique vers la. mi-novembre, à destination de Stockholm, est porté manquant et considéré comme perdu. Une voie d'eau s'est déclarée à bord du vapeur anglais u Seaponit » de Londres, jaugeant brut 593 tonnes; celui ci a sombré. Le vapeur « Pluton » de Las Patinas, jaugeant brut 425 tonnes, s'est échoué à l'état d'épave. Le voilier «St-Louis«, de Nantes, jaugeant brut 98 tonnes, a sombré à la suite d'une collision avec un vapeur norvégien. Le voilier « Xikita », de Plymouth, jaugeant 1,086 tonnes, s'est échoué. Le voilier « Mapîe Leaf », jaugeant brut 231 tonnes, a d* être abandonné en mer. Le voilier « Aim-e Ncu-di », jaugeant brut 424 tonales, chargé de charbon à destination do Barcelone, s'est échoué et a été mis en pièces, de même que le voilier espagnol « Earailia », qui a touché un éeueil près de Tarragone. Le voiliei espagnol « Carlos » a fait naufrage. DÉPÊCHES T/rorluiic.^ de l1 Af/ihnn n>rf'pé./lPa ' ' * ' ' EVENEMENTS EN RUSSIE. Arrestation imminente du Roi de Roumanie. •Amsterdam, 18 janv. (Reuter). — On mande de Pétrograd que les commissaires du peuple ont décidé d'arrêter le Roi de Roumanie et de l'amener en Russie. Stockholm, 18 janv. — On mande de jassy au « Djen » que la situation trouble'e en Moldavie, résultant des divergences de vues sans cesse croissantes entre les comités maximalis-tes et ies Roumains, a atteint son point*'culminant. Les troupes maximalistes ont engagé une campagne directe contre les ateliers de guerre roumains et ont détruit les dépôts de munitions des territoires de l'étape. C'est ainsi qu'à jassy de graves attentats ont été perpétrés contre le dépôt central ces munitions de l'armée roumaine; il s'ensuivit une explosion terrible qui a provoqué des rlégats considérables. A cette occasion, des stocks de projectiles d'une valeur de 34 millions de lei ont été détruits. Le service des munitions de l'armée roumaine se trouve ainsi atteint d'une façon décisive. L'attentat centre Lenine. Lugano, 18 janv. — De Pétrograd au « Carrière délia Sera » : L'attentat a été perpétré par une femme qui a tiré quatre coups de revolvet contre Lenine, sans toutefois l'atteindre. La femme est pat venue à s'esquiver sans être reconnue. Le gouvernement maximali=ne garde le silence sui l'incident. L'opinion des soldats russes : Plutôt tout céder que combattre. Cologne, 18 janv. — Du « Politiketi » : Lenine aurait tait demander à tous les soldats russes, s'ils vendaient continuer à combattre au cas où les Puissances Centrales déclineraient le- conditions de paix russes. Ceux-ci auraient répondu qu'ils préféraient que lés provinces baltiquef soient annexées par les Allemands plutôt nu|( de continuer la guérie. —•

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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