Sm* année. ■ U" 1220 - Ed. B DIX CENTIMES Vendredi 22 t-evner 1S18 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger I.e< abonnements sont revus exclusivement par tous Icj fUHEAUX DE POSTES. - Les réclamations concernant les abonnements doivent • ftre ar as^ées exclusivement au bureau de poste qui a fiélivri /abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE : 125,000 par jour Le Bruxellois ANNONCES Faits divers et EcJios La ligne, fr. 5 06 Nécrologie . 3C0 Annonces commerciales ?.00 Annonces financières 2.C0 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : Rekê ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vepte : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE : 125,000 par jour WW III I I I III I ■ !<■ ■ ■■miiUBUill • JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT LA GUERRE CaunniiiMMittus ittiiusis ALLEMANDS BERLIN, 21 jevrier ( officiel), muii ; ■jme<*u-e ae ia ae l'ouest. Groupe a armce au îeiu-maieoiicu t;~neral prince héritier Kuppieeut ae ^aviere : 0-roupe a armée au pum-e nupeiiai anemanct : Fréquents duels £ artillerie et de lance-mmes. Une agression, dans t'Argonue a eu du succès. CrioUpC Cl Ui.uoe uLuCe AiUlCtlii Au front lorrain, l'action a été renforcée en beaucoup ds secteii; s entre là Seille et Plaine. D'importants detaçhew. uts français ont attaqué dans la soirée, no* positions près de Monccl, Rèchicowt et M.onacourt. Dans certains en-' dro ts, Venu nu avait peuét/c. Notre infanterie délogea de nouveau a la contre-attaque et a fait un nombre asses éleic de prisonniers. Au •sud-ouest de Markirch, des tioupcs d'assaut rata en èr en t des prisoumeis d'une reconnaissance. Théâtre ae i» guerre a l'-eist: Groupe d'annee Eichlioin Partant de l'île de Môon, nos régiments, après. avoir franchi le Sitiul, pris de glace, ont pénétre dans VEsthon e et ont occupe Léal. Dans la P ogre s s'on te tong au golfe de Riga, Perntgel I et Lemsal ont été atteints. Pris de Lenisalj un combat de courte durée a eu lieu, au cours duquel nous ai on s fait 500 prisonniers et capturé 20 canons. La ville de \V etttlen a été traversée. Nos troupes se trouvent disant Voltnar. Entre Dunabov.rg et i'insk, tions sommes eu progression vers l'Est. Groupe d'armée Linsingen Les mouvements ae l'avant continuent. Sur tout le front, A'importants points de jonction de vo es ferréey et de i outes ont été occupés. A ous avons débarrassé kowno de l'ennemi. Nous ne ■pouvons pas encore dénombrer exactement le lutin. On a annoncé jusqu'à présent : E11 pri-sonn.ers : un geneial-commandant; plusieurs tommandants de divisions, 425 officiers, 8.700 soldats. Eu Dit tin : 1353 canons, 120 mitrailleuses, de \ à 5000 véhicules, des trams de chemin de fer comprenant environ iOOO wagons, fréquemment ciiarges de vivres; des avions et un tnatér.ei de guerre divers immense. Des autres théâtres tic la guerre, rien de nouveau. / Sur mer: BERLIN, 21 février {officiel): Nos sous-marins ont remporte de nouveaux succès h ans ia u edUcrranée occidentale contre „ les communications de transport italiennes. 23,000 tonnes de jauge brute ont été détruites fat iu\. rctrmi us rmi irei coiffés se trouvaient" le vap*'nr tint.eu et tiarlaw », chargé de charbon de 1 larseHle à Livoume; les vapeurs anglais armés « A cstmivstèr AbVey », jaugeant brut 3,114 tonnes, a. Sturton » ( i/<0ti tonnes brut), « Celga » (5,001 tonnes brut) et le vapeur anglais « Abou- I kir 3,(i(i0 tonnes ontl) Le l'oilier italien « Vo-lontâ di t/io n se rendait a 'Tunis avec des pommes de l rre. Quatre des vapeurs coulés furent torpilles au sein d'un même convoi, l'un au sein d'une couverture de destroyers. Les capitaines un vapeur italien aimé aHarlaiti» et du vapeur anglais « A boukir » furent faits prisonniers. AU ItiiCmtM VIÉN.XE, ^0 /éviter (Officiel) ; Sur le Monte Pertica, une attaque ennemie a échpue avec ae lourdes penes pour l'adversaire. Sur le restant du front, activ.fe auuih e d'artillerie pai endroits. Les troupes du groupe d'armée von Linsingen ont progressé da-is la direction de Roïvno. runes CONST ANTJNOPLE, 19 février (Officiel) ; P/j v //'p.innTP.m.f'/itt.\ iiart.ir. ,flîrrK h m ci?al.fr COMMUNIQUE DES ARMEES DE L'ENTENTE FRANÇAIS PARIS, 20 fevriei (Officiel;, 3 h. P.M.: Trois coups ae mam finiiemis sur nos petits foste.s ..'ans ui rtgion an bois ijuiney, au nord-i'Uest de t ourcy ce u+ins le secteur de Vaitquois ont cchoue sous nos feux. Lutte d'artillerie assez violente en Champagne dans la région de la BnUc-du-Mesn.l cl da .s les Yo.ges au Violu. iXu.t cti pu an reste du front. PAa/S, .:iJ ievrei ( Officielj, 11 h. P.M. : Eu 11 garnie nous avons repoussé un coup de tua.a au Eour-de-Paris et inflige aes pertes sensibles a l'ennemi, tin LVrianic, uit A ord de tlar-res et a l'Est de Moncel, nos détachements ont pénétré profondément et sur un large from dans les lignes ennemie.:. Cette opération brillamment conduite nous a permis de ramener un nombre de prisonniers tu ni u chiffre connu dépassé quatre cents Dans les I osgés, lutte d'artillerie assez active dans ta région ae la F ave. Aviation : Dans la /oitrnee du 19, quatre avions t nrlernis ont été abattus far nos pilotes. Un cinqiucme appareil a été détruit par le t'r de i.os talions spéciibt En outre, trois autres appareils ennemis sont tombés dans leurs lignes gravement endommages à la suite de combats. Commun que de l'Armée d'Orient; Malg/é Ut nt ige épaisse qui entrave les' opé-tations, les .^ciocs ont exécuté avec succès un coup de rham sur le Vetreuil: et pénétré dans les fositions bulgares. ITALIEN ROML, 1!) /éviter; hier, te duel d'artiller e est resté sensible ver, ta Itm le orientale au plateau d'Asiago et a été tenforee par intervalles eu Judicarie et dans le secteur de l 1 sheo. t\ os batteries ont ouvert un feu pat surprise sur d'nu portants groupes enne-tms dans le\ vallées de Galmaiatla et de Serenal et les força à se tlispeiser. Des batteries françaises exécutèrent sur leur front un feu concentrique efficace. Des patrouilles anglaises, tra versant le Piave, se sont introduites dans les tranchées- ennemies avancées. Un de nos aviateurs a abattu, en combat aérien, tin avion ennemi, qui s'est abattu près de. l'tderobba. Au commencement de la soirée, des appareils ennemis ont exécuté des raids dans la plaine et ont jeté des bombes sur des endroits habités. A Vicence seulement, cù quatre bombes ont occasionne une explosion, on n'a èi déplorer qve quelques victimes cl de faibles dégâts. ANGLAIS LONDRES, 19 lévrier (Officiel) ; La nuit derniers, les Anglais ont pris l'offensive avec succès da .s trois secteurs au rst d'Epehy, des troupes irlandaises •ont pénétré dans les tranchées allemandes cl ont fait '/velqttei prisonniers. Au sud de Lens, des troupes canadiennes ont prononcé une heureuse attaque et ont fait 5 prisonniers. Plus au nord, des régiments du nord du Lancashire et du Yorkshire ont attaqué, sur un large fiant, des tranchées allemandes établies dans la partie 'Méridionale du bots de Houthulst; ils ont tué un grand nombre de soldats ennemis et fait 27 prisonniers; en outre, 'ls se sont emparés d'une mitrailleuse. Nos pertes sont peu importantes. LONDRES, 18 février (Officiel); Ce soir, peu après !j heures, des avions ennemis ont survole la -côte d'Essex et se sont dirigés vers Londres. Pas un seul aviateur ennemi n'a réussi a traverser la zôna de défense de la capitale. Nous n'avons pas encoie reçu it. rapports à propos des victimes et des dégâts. Dernières Dépêches m La conférence socialiste îuter-aUiée. Londres, 20 fév. (Reutcr). — La conférenci socialiste imer-alliée a été ouverte aujourd'hui Les négociations auront lieu à huis-clos. Les Italiens a la uonîereoce de Londres. lîfMiic, 20 février. — La délég-ahoti du pari des socialisas ofndels à la Conférence socu liste iateraliée à Londres, a reçu ses pass< ports et est partie, pour Londres. La conféreinoa socialiste internationale. Partis, 20 février. — La conférence socie liste internationale, quj est préparéo à ixxu-div-s, sera tenue à Berne. L'union des syncl eais français sera îvprésentee aaix cteiiDen tioirs à Londres par une délégation specian Les aetws de l'An^eierre, Berlin, 20 fév. — D'après le « Statist » le Trésor britannique a conclu au Japon un cm prunt d'environ S millions de dollars. La detu totale de l'Anglctene envers le J«pon s'élevi ainsi à i'S millions de dt>liars. Quant à la detti iïje 1' ^ ft>,det'-'r*-<eT.pavc.rg le; lita«-4''us, c'.ie S'c lève déjà à de nombreux milliards. Récemment 1 Angleterre a contracté également d'important: emprunts en Argentine et en Urugay. La- situation aux cnaaiurt» anglaises. Londres, 20 fév. — A la ^Chambre des Lords cr. qualité de parti^.in de Robertson, Lord Der by fait une déclaration analogue à celle ds Lloyd George; il olîre sa dénussion à ce dernier, qui le prie de rester en fonctions pour apporter son concours à l'exécut.on du pio giamme visant a réafcser l'accord des Alliés quant aux buts ae guerre. Lord Derby conseni à retirei sa démission, car il estime qu'ils y e moyen de faire aboutir au succès lé programma de la Conférence de Versailles et qu on approcherait alors considérablement de la paix. Lioyd George, salué d'acclamations enthou-siastes, déclare qu'à Versailles les résolution: politiques furent votées d'un accord unanime que le Parlement doit ou bien les approuver, ov bien remplacer le gouvernement actuel par ui autre qui oserait assumer la responsabili.é d'unt désapprobation de mesures jugées essentielles par lui pour la sécurité du pays. (Applaud.) M. Asquith critique les manœuvres militaire: qui ont amené les résolutions de Versailles, tout en n'objectant pas à l'c\tension çie pouvoirs di Conseil de guerre. — Débats de très courte du rée et sans incident, discussion de quelques questions ayant tiait à l'armée; on clôture sans poser la "question de confiance. A la Chambre des Communes, Lloyd Georgi a annoncé la nomination de Sir Henry Rawlin-son tomme délégué biitannique au Conseil d< guerre de Versailles. Les pacifistes à la chambre italienne. Geève, 20 fév. — L Office télégr. suisse an nonce qu'à la Chambre italienne le groupe socialiste a déposé un nouveau projet de traité dt paix; ils y font ressortir les sacrifices qu'impliquerait une prolongation de la guerre et l'incertitude d'une victoire finale, et concluent que 1« gouvernement devrait viser à une paix immédia te; les socialistes refusent d'exprimer leur confiance dans le corps diplomatique; ils demandent la Suppression du secret en diplomatie ci de la censure politique, et la possibilité, poui toutes les organisation prolétaires du monde d'échanger leurs vues quant à la paix. Une rectification Berlin, 20 fév. — Divers journaux ont annonce récemment l'arrivée, le l février, du vapeuj anglais « Marlebouu à Hoek-van-HOlland, avec c'J expulsés de l'Afrique occidentale allemande. D'après vinformations prises à bonne source i] ressort que cette nouvelle-est inexacte; il s'agit plutôt ,des Allemands-expulsés de la CôiO d'Or, ramenés par ce vapeur et qui sont déjà partis It .5 février à destination de l'Allemagne. Le paiement des coupons xu&ses en France Zurich, 20 février, — Le Conseil de® n mis très français a décidé mardi uemier, do . in égateieml payer pondant le deuxième tri mestre de 1918, les coupons des emprunt russes. Le montant siéra, poirié' ainsi cpi.' ce;k a été fait- jusqu'à présent, comme, avance i l'Etat lusse, sous la rubrique « avances au? nations alliée® ». Les Roumains marchent sur Odessa. Stockholm, 20 février. — Lu situation Odejssa est désespérée. L'année roumain* m-arclifc contre Odessa et uisiiace de couper h canalisation tTeau. Le comité reyolutidim re annonce que tout sera.p'rd-i s'il ne reç pas de renfort, l'a télégramme adressé grand quartier général russe demande i' voi des 7e et 8e armée'.contre la Roumanie Le suicide au géneiai Kaieome Stockholm, 1S fév,'- (Ag. tél. russe) ; Ka dîne s'est tué au cours d'une séance du gout Bernent du Don, qui tâcha.t de cjinger le's atf res de la région du Dfiu. Après de longues dé Ixrations le gouvernement oécida d'abdiquer ; pleins po-uvoirs en faveur des Soviets. Sur < entrefaites Kaléd,ne -p rendit dans une salle tenante et se tira une balic dans le cœur. . général Masaroff fut désigné comme son si cesseur, qui annonça la mobilisation génér. des troupes cosaq„es et non-cosaques contre troupes des Soviets. intervention soio-japonaise en Sibérie. Stockholm, 2€ fév. —>• Les consuls de Chine du Japon, agissant sur mandat de leurs gouve nements respectifs, ont donné ordre aux Coi missaires russes -du Peuple en fonctions dans i.ône concédée du chemin de fer à l'Est de Chine, de veiller au maintien de l'ordre, à cessation des pillages et des perquisitions, so peine d'une occupation militaire de toute concession par des troupes chinoises et jai naises. Les Bolsché^ istes n'ayant pas répon à temps, ces troupes ont occupé la zone en que tion, ce qui ooupe les communications ent Kharbine et la Russie d'Europe, tout en coi pi omettant le ravitaillement de celles-ci de m me que l'importation de matériel si abondai ment expédié par la Chine et le Japon. Les meurtres e« Finlande. Stockholm, 20 févr. — De l'« Aftonbladet A Helsingfors, plusieurs hommes occupant d situations en vue, dont le baron Eeden-Bor ont été fusillés par la Garde Rouge. Les met: très sont à l'ordre du jour. On poursuit égal ment les ouvriers qui ont protesté contre l'a* de violence du* parti social-démocratique. C't ainsi qu'un cordonnier a été torturé récemme jusqu'à ce que mort s'ensuivît. D'autres pc sonnalités en vue ont été assassinées. Cologne, 20 févr. — ge Stockholm à la » G zette de Cologne»: On mande d'Esthonie q' les Russes commencent à exterminer systém.. quement la population agricole afin d'y trai: planter des paysans de la Grande-Russie, d voués à l'idée maximaliste. La fureur des Bc schewiki est dirigée surtout contre les propri taires fonciers allemands et contre tous cei qui sont à leur service. La situation en Finlande. Stockholm, 19 lév. — La situation s'est not .blçment modifiée - e- jlgyi rs <hi:, îl SafeKa .Le «*Stocl<Fkilms Dagbbidet » apprei du ministère de la marine, que c'est surtout d puis l'arrivée de 50o Gardes blancs que la situ tion s'est réellement modifiée, ceux-ci n'éta; pas très bien vus de la population aalandais En outre, attirés par leurs ennemis mortels, di Gardes rouges sont également arrivés. Il y maintenant 4 part.s en présence dans l'île : Des troupes russes; 2) des Gardes blaucs, 3) d Gardes rouges; -i) Des Suédois renforcés ég; lenient par des troupes actuellement. A noti que le délégué des Bolschewiki à~~ Stockholm Worewski, participe aux négociations. La mi sion suédoise est îeliée télégraphiquement iambassade finlandaise à Stockholm. LA CAPITULATION DES JBOLSCLLfc.'Pv tK L'impression à Paris. Berlin, 21 fév. — D'après divers journaux, nouvelle de la capitualation complète du gouve nement grand-russe aurait provoqué une sens tion énorme à Paris. La presse allemande. Berlin, 21 tév. — La « Gazette de la Bourse estime justifiée la réserve du gouvernement a iemand vis-à-vis de la dernière communicatic tics Bolschewiki. La « German a » conseille la prudence, s'agit pour les Russes, de j'ustifier leur volt face; pour cela il leur faudra avant tout ag rapidement et complètement. Le «Vonvarts » est d'avis que le gouvern ment bolschéviste tire la conclusion nécessai d'un fait qu'il a lui-même établi, notammei qu'il manque des ressources de pouvoir n cessaires pour lutter contre un ennemi extérieu il capitule. La «-Deutsche Tageszeitung » dit ; Abstractic complète faite de nouvelles négociations que conques, les mesures.militaires allemandes de vent suivre leur cours jusqu'à ce que la»- gara ties nécessaires aient été données : Garantie di fiuits de la paix avec l'Ukraine et gaiantie d< intérêts allemands sur la Baltique et dans i provinces baltiques. Une . pndque des Romanoff aux Bolchewil Berlin., 21 fév. — De La Haye au « Berlin Tageblatt » : Un certain nombre de grands-dui ut grandes-duchesses russes ont adressé une su; plique au gouvernement des Bolschewiki, 1er demandant d'autoriser la famille de l'ancie Tsar à. quitter Tobolsk, pour se rendre à Pari Ils déclarent faux tous bruits de plan de resta r.ition de la monarchie et renoncent à n'impor rjuel trône. Accord complet entre l'A'lemagne et l'Autriche à l'Est. Vienne, 20 févr. — Le Conseil des commi saîrcs du peuple a accepté sans restriction li conditions de paix rédigées par les Puissanci de la Quadruplice à Brest-Litowsk. C'e:t excli âivementwj l'initiative militaire immédiate di Allemands contre la Grande-Russie qu'on do la tournure prise par les événements à l'Est, va de soi que cette action militaire avait é convenue de commun accord entre les des puissances centrales. Si jusqu'ici l'on n'a par :jue de la marche en avant des troupes ail mandes, cela provient du fait que le centre c gravité des forces austro-hongroises se trotn sur la partie méridionale du front de PEst. A Nord du Pripet, il n'y a que des troupes ail mandes. Des deux côtés de la route Kovvel-Row no, il n'y a eu jusqu'à présent également qui des troupes allemandes. L'intervention de no: troupes dépend purement de la situation locali et du groupement des forces. Le litige ukranien-polonais concernant Gholi Vienne, 20 fév. — A noter entre autres décla rations du délégué pacifiste ukranien Sevrjuk ai rédacteur de la « Neue i'reie Presse » qui l'interviewait : it Concernant le territoire de Cholm les revendications polonaises allaient trop loin, heureusement les Ukraniens ont fait preuve de bon vouloir en s'en remettant à la population de te district, laquelle n'aurait qu'à opter par voie de plébiscite, pour l'un ou l'autre Etat. Bien entendu, en admettant que les'nombreux agriculteurs ukraniens chassés par les Russes, voire incorporés par ceux-ci dans leur armée, puissent rentrer dans le district de Cholm. » Sus aux provisions. Berlin, 21 fév. — Le «Berliner Tageblatt i: apprend de source autorisée qu'une attaque a éîé faite en Ukraine contre les détachements de couverture chargés de protéger le transport des céréales destinées à l'exportation. Les combats en Russie méridionale Berne, 20 févr. — Du « Schweizer Press Te-legraph » : On annonce de source maximaliste que Simferopol, la ville la plus importante de la Crimée, aurait été occupée pîtr les troupes maximaliste? à la suite d'un violent combat entre Maximalistes et Fart ares. La cathédrale a été endommagée. Les maximalistes contre la conférence socialiste internationale, Pétrograd, 20 février. — Le gouvernera nt maximaliste aurait « refusé à priori » les passeports aux délégués socialistes qui e.v.si-raraient se rendre à 1& conférence socialiste internationale. Il s'agissait des délégués de la. social-démocratie et du parti socialiste révolutionnaire, à savoir - _. loupsanoff, Ehr-lich et Soukhomlinoff. Cette lécisiota des maximalistes a causé un émoi gtnéral. Entre Maximalistes e<t Cosaques. Pétrograd, 20 février. — Les cosaques ont enlevé du train dans lequel rtl voyageait, le ministre de la marine et l'ont pendu. Le successeur de Kalédine, le général Mazaroff, a décrété la mobilisation de tous les cosaques agéis de .18 à 45 ans. La guerre civile en Russie. Pétrograd, 18 février. — La grande bataille a commencé entre l?s troupes maximalistes et les cosaques; toutes les aimes y pren-nejwa»,pari lie» combat*-snU -c ser iMt «MB d'avions. Les sections polonaises se trouvent du eôté des adversaires des bolcbévisfce». DEPECHES (Htproduite*'de l'édition précédente.J ACCEPTATION DES CONDITIONS 1)2 PAIX PAR LES RUSSES. L'impression en Suif.se. Zurich, 20 févr. — La nouvelle de l'accep fation des conditions de paix allemandes pa le Soviet, répandue par l'Agence Havas, a eau sé ici de la surprise et a fait sensation. L; «Nouvelle Ga/ette de Zurich» explique le re virement à Pétrograd, par le fait que les Bol schewiki ont cru que le peuple allemand ne mai cherait plus effectivement contre les Russes e se contenterait de croire que la discipline étai déjà ébranlée daDs l'armée allemande par l'i dée maximaliste et par le sentiment socialiste commun. Ce n'est qu'ainsi qu'on peut expliq e que les maximalistes aient attendu jusqu à o que le gouvernement allemand ait mis ses me caces à esécution. Il est à supposer que maintenant les condi tions allemandes seront plus draconiennes qu'i Brest-Litowsk. L'Allemagne doit exiger ai moins que l'Ukraine, la Lithuanie et les pro vinces baltiques, peut-être aussi la" Finlande soient déliviées des attaques des Bolscheviste avec la garantie d'une armée allemande d'oc cupation. CHUTE DES BOLSCHEWIKI? Copenhague, 20 févr. — On mande de Wasi au « Politiken » : Le bruit, non confirmé tou tefois, circule avec persistance, d'après leque le gouvernement bolchcviste de PétrogrA nu rait été renversé par les socialistes-révolution naires, avec Tschernoff à leur tête. Lénine e Trotzki se seraient enfuis à Riga. L'Entente s'accroche aux Boteciiewiki. Genève, 20 févr. — On mande de source au torisée que depuis quelques jours des délibéra tions des gouvernements de l'Entente ont lieu se. rapportant à la reconnaissance du gouverne ment bolcheviste à Péti ograd/Les négociation auraient été entamées sur la demande du gou vernement américain qui désire que les Puis sances de l'Entente assurent de nouveau leu •tppui aux maximalistes dans les nouveaux com bats contre les armées allemandes, aussi bien ai point de vue militaire que diplomatique. Li proposition américaine a été favorablement ac cueillie en Angleterre, mais s'est heurtée ci France à une vive résistance où l'on craint qui les Bolchevistes ne changent ençore une foi: leur fusil d'épaule et ne se prêtent à de nou velles négociations avec les Puissances Ccn traies. Si l'Entente a du flair, elle n'a vraiment pa de chance, car si la chute du gouvernemen I olcheviste se confirme, si d'autre part la pni: est définitivement signée par la Russie, elle ni pourra que faire son deuil de ses nouvelles ma ciiinations, car le fusil paraît tout changé d'é paulp et les nouvelles négociations qu'on eram tant en France semblent à l'ordre du jour. d l. R.l Interruption des communications télégraphiques ctofcre !a Russie et l'Entente. Londres, 20 févr. — Les communications télégraphiques entre Pétrograd, Londres et Pâlissent interrompues depuis S jours. L'a.titude pacifiste de la Roumanie. Budapest, 20 févr. — L'« Az Est » annonce que M. Avercscu, président du Conseil rourrta.n, est arrivé jeudi dernier*à Bucarest avec l'assentiment du commandement suprême alle-niand, où il a été discuté avec les distingués politiciens roumains qui se trouvent actuellement encore en Roumanie occupée, au sujet de la oon-st.tution du Cabinet. Les négociations en faveur de la paix commenceront vendredi, sans qu'on sache affirmer avec certitude si elles auront lieu à Bucarest ou à Foseani. Berlin, 20 février. — Du « Tagliche Rundschau »: Prochainement aura lieu à Vienne une importante conférence des hommes d'Etat de la Quadruplice, qu'on considère comme nne conférence pour les négociations de paix avec la Roumanie. Genève, 20 févr. — Du « Temps »: Une délégation roumaine s'est dirigée vers. St-Péters-bourg, afin de tenter une conciliation avec les maximalistes. Pour toute répense, la Roumanie reçut un ultimatum qui a pris fin le 1(3 février. Les maximalistes exigent de la Roumanie, la Bessarabie, le libre parcours pour les troupes maximalistes restées en Moldavie et l'extradition d'un certain nombre d'officiers dont le général Tscherbatschefi, Bille, 20 févr. — Du « Times » : En sa qualité de nouveau président du Conseil, le général Averescu a tait savoir aux gouvernements alliés que la Roumanie se tiouvait dans l'impossibilité de maintenir les engagements contractés par l'ancien gouvernement roumain. Ultimatum de la Rsssie à La Roumanie. Odessa, 15 fév. ■— Hier, le colonel Radules-C'j et le capitaine Koden, délégués envoyés par l'état-major roumain, ont proposé une trêve jusqu'au 16'29 à 5 h. du matin pour prendre connaissance des conditions de pa.x du capitaine Reizgamer, délégué de la mission militaire française. La proposition tut acceptée sous condition de n'interrompre que les opérations de combat, en conservant toute latitude poui les déplacements ou concentrations de troupes, tant du côté roumain que du côté russe. Un examen plus minutieux fit constater que le capitaine Reizgamer, qui n'était nanti d'aucun pouvoir, avait tout simplement ie droit de constituer une Commission mixte russw-rournaine ..fin d'éclair. Ci' la situation, '-r. •.-fn-é^wnc», le. KuSîrcs estiment avoir été induits en erreur, par le colonel Radolescu et le capitaine Koderi, en violation de s l'arrangement international. Ils -estiment que leur dignité exige le ma.ntien de l'armistice jusqu'au 16/29 avec latitude de déplacer et concen-centrer des troupes. Ils signifient en même temps leur ultimatum au gouvernement roumain, qui doit répondre endéans le délai stipulé aux conditions que voici : 1) Evacuation immédiate de la Bessarabie p .r les troupes roumaines et les troupes russes contre-révolutionnaires commandées par Tcherbat-chew et les contre-révolutionnaires russes; 2J Restitution immédiate de tous les biens, confisqués par les autorités roumaines, qui appartiennent aux Russes et sont situés en territoire de Bessarabie ou de Roumanie; 3) Passage libre aux troupes russes pour la traversée de la Roumanie et ue la Bessarabie; i) Libération du général Tcherbatchew, dé- v claré'hors de parti par les Sowiets des commissaires du Peuple de la République russe; 5) Livraison des assassins coupables de la mort du camarade Kschal et des soldats et matelots russes fusillés en grand nombre (11 pour la seule localité d'Ismaël). Les Russes déclarent n'attaquer que le gouvernement de la Roumanie, non pas ses ouvriers, « paysans ,^t soldats, c'est-à-dire leurs frèie=, auxquels ils promettent assistance contre la bourgeoisie et la classe fortunée; ils portent à la connaissance de toutes les troupes révolutionnaires opérant contre les généraux roumains contre-révolutionnaires qu'à dater du 16 commenceront les combats en faveur de la révolution russe. Cet ult.matum est signé par le Collège suprême du combat contre la contre-révolution roumaine, notamment par Rzakowski et Kondreiik, membres du Collège, le président Robowski, les assesseurs Tchnitchenkow, Botscharoiv -et Tscharnokij, et le camarade Briwochew. La reprise des hostilités frappe la Russie d'épouvante. Berfin, 20 fév. — La délégation bulgare revenue de Pétrograd, relate l'etfet produit par l'a nouvelle que l'Allemagne reprenait les host.litrs Partout sur notre passage, rapportent les délégués, nous avons vu de gros contingents rus=es qui avaient reçu Perdre de retourner au front; il était manifeste que les Bolchewistes devaient taire face-à de graves difficultés de ravitaillement et que leur capitale était littéralement affamée.Occupation comulète de la Galicie. Vienne, 20 févr. — L'article du traité de paix avec l'Ukraine, d'après lequel les frontières sont rétablies dans le « statu quo ante » qu'elle-, représentaient du temps de l'Empire russe, a maintenant reçu son application Depuis nu-r, nos troujies ont occupé sam- incident tout le t-ei-ritoire s'étendant jusqu'aux fro'ntièies de l'Empire.La question litigieuse entre la Pologne et l'ukraine devant le Reichstag. A la séance de la Commission centrale du Reichstag, le secrétaire d'Etat von Kuhlmanii a fait hier la communication suivante : — L attitude de la délégation russe à Bre-t-Litoivsk, et particulièrement celle de Trotzki, est sans précédent dans l'histoire. Sa dernière

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