Le bruxellois: journal quotidien indépendant

925 0
07 september 1916
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1916, 07 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 18 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/b853f4nb35/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

3— Année • N. 695? Ed. B Clffa CEKTIHES Jeudi 7 Septembre 1916 AiOKHEMEÎiT POSTAL, ÉD. || Bruxelles - Province - Etranger 3-roeis : Fr, 4.58. - Mk. SjSO Les bureaux de posté en Belgique et à rEtraqger n'acceptent que des abonnements TR!A¥E5TÏ{iEL5 ; ce.ix-ti prenne»* -crows tes Uanv. 1 Av^il 1-Juillet 1 Octob On "peut s'abonner toutefois pour les âeiiK derniers moîs on in&ne prtur4« dernier mois de chaque Iriwiestr-e au prix de : 2 More 1 Mois Fr-3,90-Mk.2,4O Pr-1.50-Mki.20 TIRAGE : 75.000 PAT? JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : 3 fîfcM^fflîP'aSh» eSS mt31 ma S Rédaction, Administration, Publicité, Vente : S M«r„ d6 «at.m p JûiM&i Quoiimin mMMnss&iii o m»™**™ « ANNONCES — La ligne Faits divers et Echos . fr. f\00 Nécrologie . T OO Annonces commerciales . 1.00 » financières. . . 0.50 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.1 La grande ligne 0.50 TiftÂGS : 7S.OSO PAR JOUR Derniers Communiqués Officiels allemands GRAND WAUTl'EZ, GENERAL, 6 septembre .• Théâtre de ia guerre à l'Qnest La bataille des deux côtés de la Somme continue avec une intensité non amoindrie, 28 divisions aitylo-jrançaises attaquent. Au nord de la Somme, leurs nouvelles attaques sont repoussées avec des pertes sanglantes. En quelques endroits feu importants, Vadversaire a gagné du terrain. Clcry est en sa possession. Au sud du fieuve, au milieu du combat d'infanterie aux aspects variés, la première position est maintenue contre l'assaut renouvelé des Fiançais sur le jroni depuis Barlevx jusqu'au sud de Chil'y. Nous n'avons évacué que celles des tranchées les plus avancées se trouvant complètement nivelées. Des attaques postérieures ont été repoussées totalement avec les plus lourdes pertes pour l'adversaire. Les régiments du Mechlenibourgf du Holstein et Saxons se sont particulièrement distingués.Au ■soir, nous comptions pour les deux jours de combat au sud de la Somme, en 'prisonniers, 81 officiers et 1,4-17 soldats de 10 divisions françaises, en butin, 2S mitrailleuses. Nous avons descendu trois avions ennemis in combat aérien et par notre défense spéciale. Thcàlre de la guerre à i'Esi. Front du ï<ef<5marécinH Général Frlftu» kéopoM de Bavière. Des attaques russes au, n-ord de la voie fer- • rte Zloczow-Tarnopol ont échoué clans notre feu. Front du général de cavalerie Archiduc Charles. Entre la Zlota Lipa et le Dniester les Russes ont recommencé leurs attaques. Après de ■vains assauts ils ont fait reculer finalement le m .heu du front. Dans les C'arpathes, dans ïes ■c'omFcïts annoncés au sud-ouest de Zabie et de Schipot l'adversaire a obtenu de petits avantages. En beaucoup d'autres endroits il a attaqué hier vainement. Théâtre de la guerre des Balkans Sept ouvrages de Tuterakan, parmi lesquels des batteries blindées ont été pris d'assaut. Au nord de Doherin de forts effectifs rueso-rou-mains ont été rejetés par nos vaillants carna- rcrccTro xrtctrrjvrrvo. BERLIN, 6 septembre. — Officiel. — Hier ■après-midi plusieurs avions russes ont attaqué so.ns succès à l'aide de bombes le lac d Angtin en Gourlande. A' os avions dcfensifs ont réussi à forcer à l'atterrissCmeni un biplan ennemi; l'équipage a été fait prisonnier. AUTKICmHKS VIENNE, J septembre ; Front roumain : rien d'important; situation inchangée. Frotn du général de cavalerie arc*; Cthariess • Continuation des attaques russes contre le \ front austro-allemand aux Carpathes.. A Fun-diil-Moldoivi, nos troupes ont refoulé de nombreuses poussées. On combat violemment au Cseremosz supérieur et au sud de Rystrzec. Au nord-ouest de Koros-Mezô, échec de toutes les tentatives ennemies en vue de gagner du terrain. Au sud-ouest de BrzSzamj, nous avons regagné également le dernier tronçon de tranchée perdu avant-hier. Armées Un îeldmarécîial-flénéral priaee Lëopoîd de Bavière; Aucun événement particulier. iheaire (Je la guerre italien. Au front du Tgrol, il y a eu, par endroits, <une recrudescence des canonnades. —• » Dans la zone du Ruffmddo, on en est venu à des combats acharnés pour la possession du sommet du Somme, passagèrement perdu par nos troupes, qui Vont repris par une audaeveu-sl contre-attaque. IhtïtUr' du la yReTre 5m<S-t£st. Hier matin, des troupes italiennes mit franchi la Vojusa à Feras. Elles en ont été re jetées par une attaque opérée sw leur aïe gauche par nos réserves. Le feu de notre artillerie lourde a poursuivi les colonnes italiennes battant en retraite sur la rwe méridionale .de ia rivière. Au cours du combat, le songent d'état-major Angt, pilote de campagne^ a abattu un avion ennemi„ dont un des occupants est mort., l'autre faut prisonnier. TURCS CONSTA NT-IN:Q1JLE^ 5 septembre : Le (fua<rîÂar général annonce : Aucune nouvelle n'est parvenue des différents francs relatant une modification d'gne d'etre tn&nîion-•fiée.FRANÇAIS PARIS, 5 septembre.. — S h. p. m.: Sur te front -de la Sovimele mauvais temps qui n'a pas cessé de régner toute la nuit a gêné les opérations. Nos trovpGs s'or-gnn <>,ent sur le terrain conquis. Au nord d>e la ri*iire l'ennemi a lancé une forte contre-attaque débouchant du bois â? Anderlu contre nos positions entre Combles et le forent, l'rm sous les feux de nos canons et de nos mit'mPJeveCs le« troupes assaillantes $e sont disloguécs et ont reflué vers leur ligne de dtpart ayant subi <'<■ gro.-sCs pen^rZttZiïZTn'a pas renouvelé set tentatives au mtT'de la Soinniél L'Œnnerni n (• essayé de rôag.ir que sur mi seul point d* front à l'est de iM'ïloij-e u-ûSriterre où pl&■ sieurs attaques ont été rej/oussées }>ar mm feux.\Sur la rive droite de la Meuse la nui'' a été rlativcmcnt calme dans les secteur de Fleuru et du Chinois. Nous avons fait cm tfuante nouveaux prisonniers dont deux officiers. Une .attaque ennemie sur une petite redoute au sud-est de l'ouvrage de Thtaumont a Tubi un complet échec. Aviation : Un de. nos avions attaqué par quatre appareils ennemis a réussi à se débarrasser de ses adversaires, dont l'un mitraillé de très près s'est écrasé sur le sol dam la région de Chamlnes. l'ARIS, 5 septembre. — Officielt 11 h.p.m.; Sur le front de la Somme malgré le mauvais temps nos troupes ont continué leur 'progrès au cours de la journée et ont remporté de sé-neux avantages. Au nord de Ij rivière à la suite d'-une série de brillants combats où nos troupes ont fait preuve d'un mordant irrésistible nous avons franchement poussé nos lignes \ îilïnis la région à l'est du F or est. Nom avons atteint la lisière ouest du bôîs~(l'Anderlu et ! pris d'assaut la ferme de l'Hôpital et le bois ' Rainette, enlevé une partie clés bois Marriè-rCs et occupé au nord-est de Cléty Vextrémité de la croupe qui traverse la routje de Boucha-vesnes à Cléry. Nous avons relié nos positions du n-ord de la rivière enjwJevant le village de Omrniécourt qui est entièrement entré nos mains. Le matériel conquis par nous de-jmis le 2 septembre dans le seid secteur nord, dénombré jusquà présent est de trente-deux canons, dont rh'v.x moyen's et quatre lourds, deux lance-bombes, deux canons de tranchée, un important dépôt d'obus de lo'O. un ballon captif et une grande quantité de mitrailleuses. Les prisonniers faits au cours de la, journée ne sont pas encore dénombres. Au sud de la Somme la bataille a continué toute la journée avec une violence extrême. L'enne'mi a multiplié les contre-attaquCs lan-cées et massées sur un grand n-ombre de points de notre nouveau front, notamment au, sud-ouest de l'arleux, au sud-est et au sud de Bellny. Malgré les efforts répétés de l'ennemi, naus avons maintenu nos lignes et infligé à l'ennemi des pertes sanglantes. Entre Yermando exiler s et Ghilly nous avons pris un saillant et de nombreux îiots tenus encore par l'ennemi. A l'est de Soyécourt une attaque de nos troupes a permis d'enlever une ligne de tranchées ët sud du parc (Te DinicourT. Le iotâl des prisonniers ennemis "faits cîepnis hier au sud de la Somme s'élève actuellement à quatre mdOe quar".nte-sept dont cinquante-cinq officiers. Dâiis le mime seéteur sud quatre canons lourds et une centaine de mitrailleuses sont tomhét en notre pouvoir. Au total sur le front de la Somme (nord et sud), le chiffre des prisonniers dénombré depuis le 2 septembre s élève à dx mslle ti* cents eme/uamie, (film des canons à "trente-six, dont 7 lourds. Canonnade intermittente sur divers points du frwit, assez violente à l'est de la Meuse, dans le secteur de Fleur y et du Chinois. PETMOGllAD, 4 septembre. — A* sud de Barctwtcitstfn, dans la contrée des vdlages ■ Dareuo, N-avtrna, Labuzy, Roischy et au sud | de la ville de Berewwsi-a, l'ennemi a effectué | de s attaques à -gai, de minuit jusqu'à? heures j du matin. Leurs vagues asphyxiantes &e sont : renouvelées à certains secteurs jusqu'à quatre fois. Toutes les attaques qui succédèrent aux émissions de gaz ont été refoulées avec de j graves pertes pour l'adversaire. Dans la direction de Wladimir Wolimk, dans la région de Sse.1 now-Korymiza et dans ta contrée du Béret m supérieur, Us combats acharné^ coniimucnt. Dans la région de Br^e-any, nos troupes ont forcé le pasuage de .la rivière Zewowka, 1 af-flmcut occidental de la Zlota. L>pa et se sont vmparéct d'une poe.itwm ennemie; 80 officiers, 2i)jl soldats et G .mitrailleuses ont été captu- flton* la réfwn de Sylmene, dans les Car pat-■ hes, nm troujœs, qui se sont emparées d'une série de 'mauteuxs, ont progressé vers la fron-tiène Iwi'-gr-oise. ITALIENS ROME, ê sept-ewibre. — Dans la walUe de Femne (AvisioJ, l'ennemi, après ave-ur «e,çu des renforts^ exécuta encore hier., #prè* une ■farte canonnade <pri<paimftvire, deux violentes attaques vtMCasives «entre les p&t&tens du Ccmriol, conquises par nous. Cfoaqne fois^ il fut enrayé par noire, feu, puis attaqué à la baio-nnet'te p'vr nos braves aljfi/ns, qui les ont dispersés, tout en leur causant de lourdes ptr-tes.Sur le restant du front, tirs des deux artilleries; la nôtre 11 Près efficacement tombante ses objectifs de la vallée de Drau; celle de l'cjmemi a pttitmdnr.eme>>it agi au haut But et dans la région tic Tlava, sur le tfwr* moyen Se Vlsonzo. Des aviateurs ennemis ont jeté des bombes sur Ala et .dans les vallées-des torrents Vanot f istnitn ■) et Mis rC'mtei'olej; il n'y a ni tués m dégâts. anglais LONDRES, Jt septembre. Officiel : Hier, combats extrêmement viotcnts entrée : l'Ancre et la Somme. Nous avons pris mie position de défense ennemie ayant Ù000 yards . le longueur sur 600 de profondeur. ~ A G'uichy, qtte nous avions entièrement pris, nous avons reperdu du terrain, mais unC : partie de la localité reste en notre pouvoir, malgré la violence des contre-attaques opéréet ; la nuit. Second rapport du 4 septembre : L'ennemi a exécuté une contre-attaque sur notre position nouiellement acquise au nord-ouest de la ferme Mouquet, mais en a été re-jeté sans peine. Au nord de la ferme de False-m«#, nos troupes ont -encore gagné du terrain, l après-midi. Le combat opiniâtre persiste encore à cette partie du f iunt. Entre l'Ancre et la Somme, rien à signaler, sinon des combats d'ar.idlcrie acharnés. Dernières Dépêchés La A la Souiiiie. Nous lisons dans le « Berlin-er Xagebla-tt » : Grand quarier général, S septembre : Jamais et nulle j>art il n'A m,s en posi-tioïL autant de -caiions dans dûs masses b«m-BSfcfea, que sur te i'roiit Mii-urepas-Ciéxy.L'eii-"îTcmi a pïod.gaè l'argent là où il pouvait se procurer des muaiitiwjs. 11 a installé des centaines de dépôts d'obus derrière ses lignes, devant lesquelles il a pu accumuler ^cs oanonis pour le jorair principal de s©a offensive. Il essaya alors de couvrir d'ebos la. ligne aîlenia.nde sur le moindre pouce de terrain qu'elle occupait. Lfis troupes assaillantes tentèrent dé pénétrer de 1,500 mêlées sur son terrain d'opération. Elles purent prendre des villages incendiés et m .s en cendres; dajis ia seconde li-gnC, lorsque la route dut être parcourue sondes décombres et dus cadavres, elles relâchèrent. Elles reçurent un a-çoueil terrible qui leur coûta beaucoup de ,sa.ng. Elles se virent en possession de quelques km. carrés de l«tir pays dont elles avaient fait un désert3 avant de pouvoir y mettre le pied. Ce qui est assea remarquable, -c'est que ce sont encore les Français qui combattent, ici. Les Anglais furent iœ. mobilisés et leur cliamp d'akaque était couvert de cadavres. La ligne allemande e£t maintenant- presque tirée au oordeau. La- caractéristique de la buaille de la Somme est l'activité de l'artillerie portée au plus haut degré- L'ennemi a mis -en relief ses p D moyens techniques militaires. Les tranchées ne paraissent mûre® à l'attaque que si elles E»ont misas en bouillie. Mais plus son action inomtiuueu^n"-m., « aut-nW convient que la valeur combative de ses troupes diminue de jilus eA plus et il en est ainsi réellement. — Les soldats ont toujouïs pu apprécier l'adversaire à sa- valeur. lis ont toujours loué le fantassin français comme il le méritait; ils ne le font plus aujcrard'hui. Tous les jours ils s'aperçoiveut distinctement comment l'adversaire s'est rendu dépendant de son artillerie. Ils le voient hésiter lorsque les préparatifs de l'artillerie ne sont qu à moà^ tié faits. Combien de cris « Eu avant », nos garnisons de trandiées n'ont-elles pas entea-° dus sans qu'ilsi ne virent apparaître que quelques casques! L'artillerie intervint aioit, vigoureusement et l'assaut commença finalement. . . ^ Et il y avait toujours de l'activité dans i«s positions démolies, une poignée de défenseurs reprit toujours .le combat et sotwent quelques tirailleurs et lanceurs de grenades à main repoussèrent l'adversaire numériquement supérieur. On a constaté dans les dernières semaines un état de choses singulier : les canons français ouvrirent le feu sur leurs propres hommes cm retraite. Jamais une compagnie allemande n'a sufei uns pareille puin,nion et une v pareille honte. Le fantassin français n'est plus ce qu'il était et aucun allié de la nation ne transforme plus un homme mis en péril dans les tranchées, en un héros indispensable au combat. Cette a-rtillerie accumulée et amenée de toutes les fabriques et de tous les -côtes du monde, n'est plus seulement le soutien d^ r infanterie, elle est devenue également- le fae-teaar absolu^tie soldat qui combat a'est que le moyen secondaire : l'homme qui doit metit* la dernière main à la desàntefem de t'ea-nenu, Le imHtsîre isltoraund en Koufiianic. Berlin, 6 septembre, — D'après un tâé-uramme 'reçu à Berlin le ministre allemand «1 Koumauie serait parti avec le personnel de 1e légation poux la Suède via Russie. Les 1 roubles en Ciîise. Pelnng, 6 septembre. — (Ag. ïteuter.) L'ambassadeur japonais a remis, samedi, a* gouvcrnCKiCji; chinois, une note exigeant 1' châtiment des fauteurs de troubles a Clicng chiatung ainsi que des mesures préventive d'une répétition de ces désordres. Rachat t!« chemins (?e fer i tires. Coostactinople, 6 septembre. — Le journa officiel publie,une loi autorisent le gouverne meut a racheter les chemins de fér Smyrne Kassala et Mudania-Brouese avec leim esuen •ions et branchement, phte ^ installation du port et le quai de Smyrne ; les concession de ces exploitations auraient été dé.iarées î* rimées. Le chemin de fer de Smyrne à Ivasss la ainsi que le poît 'Ie 'àe fcmyrni constituaient <î<?s> entreprises îrançalv-*; 1 chemin de fer de Mudâ-na à Brousse était un entreprise francO'beîgè. v Les senlitirSiUS en Irlande. New-Yùrk, 6 septembre.— (ftadiogt.)' - 1 Dr Arthur Ly'noh, député îïlaiidiais, à i Chambre des communes, publie, dans 1 « ^ méricain », cés lignes au sujet de la sitnauc en Irlande : « L'insurr ection dès Smn FcW a animé le peuple irlauàa^, et, bien que Di blin soit très calmer, on y est très méconnu ou s'y livre même à de dangereuses idées. L 1 rapports de la police et de la justice signalei •j o'jmme « dangereuses »des personnalités hau-j teinent considérées. Au début de l'insurroc-1 fcon, la foule de Dublin était hostile -aux -Sinn-Feiner; mais, dès que le soulèvement fict étouffé, à mesure qu'arrivaient les nouvelles de personne» exécutées bien qu'étrangères à la direction du mouvement, -ainsi que d'a-utres atrocités, les agissements du gé&èésj, Maxwell et ies bévues du gouvernement anglais firent ce que toute une année de propagande u' avait pu accomplir. Dublin Revint la ville ^ -Sinn--FeBiCr, puis «e«x-ci s'étendiieat à toute l'Irlande. Leurs chefs devinrent, peur le peuple, dûs héros; CasemCnt fut mis au i-ang des sainte de l'Irlande. Jusqu'il y a peu de temps le nwuvemeut 11e comprenait, daîrs le dei^é, que de jeunes prêtres oa-Mip-Hgiiards j à présent, to-at le clergé en semble être imprégné. Loyaiisî»e des Uomn«-i-ns ife ISo«^jrie. Buadepst, 6 septembre. — A la Chambre, le député Fep-Oaieso (Roumain) dit que la déclaration de guerre roumaine impressionne douloureusement 'es lloum&ins de Hongrie;ftt qu'ils né failijro<nt pàs à la fidélité nationale dont ils ont toujours fait preuve. Ï1 ajoute quû cela peu paraître superflu à dire, vu le patriotisme manifeste de ces Roumains, mais qu'en considération des étrangers qui pourraièftit en douter, il faut certifier que rien au monde ne p°ut ébranler leur dévouement. {Vils applaudissements -sur tous les bancs.) Encore un canard de source tnr«çafefe» Vienne, -6 septembre. — On dit, sur la foi d'une information venue de Paris, que le conseil des ministres français a décida de retirer à l'Empereur d'Autriche le drou de porter la chaîne d'or de l'Oidre de la Légion d'honneur remise par Napoléon 1er lors de soa mariage avec raaxshiduel»t*s8e Marie-Lo>aitse. Or, la « Correspor.daiice politique » apprend à ce sujet que les sEvestigatious officielles n'ont fait -découvrir ni dans les archivas de l'Empereur, ru dans celles -du cabinet des Archives, un manuscrit attestant, l'autorisation. s«s-indi-quée ; on are trouverait pas davantage an Trésor impérial une chaîne telle que la décrivent les journaux français. ItoslilUés siuo-lanpoaisrs. nrnet", u après ic —, que des troupes chinoises ont encore fait feu sur les Japonais en Mongolie et qu il y a eu des pertes de part et d autre. Le ministère de coalition darrois. Copenhague, 6 sept. — Vu les nouveaux pourparlers en vue de la formation d un ministère de coalition, la séance du Folkething relative a la mise en vigueur de la nouvelle constitution, a été ajournée. La siluarlion aux Indes néerlandaises. La Ilaye, G sept. — Le ministère des colonies a reçu un télégramme aux termes duquel les Européens seraient en sûreté à Mu.ara-tebe.Nouvelle offensive de décharge de !îr«ss;.ow. Nous lisons dans le «Berliner Tageblatt» : Quartier de la presse de guerre R. et I., 4 sept, — Les attaques par masses russes qui doivent empêcher un déplacement de nos troupes au front roumain, se scnfc renouvelées hier avec les mêmes pertes élevées pour les assaillants et avec un résultat négatif .Dans le sectenr S*elwow-Swi*ÎBchy, où l'armée du lieutenant- général Teisitya-î^eky a po maintenir tout'îs les positions, les colonnes assaillantes russes ont dû être chassées des tranchées par leurs propres canons et lance-mines, parce que des milliers de cadavres de leurs camarades couvraient le terrain devant eux et qu'elles ne voulurent pas exécuter 1 ordre -d'attaque. Lorsqu-elles furent, ensuite cou-j verbes entre les deux ponte par le feu rapide et meurtrier des nôtres, des batteries et des mitrailleuses russes ouvrirent de nouveau der-: rière elles un feu de barrage pour leur enle-, ver tout .espoir de rebrousser chemin. Les Russes se jetèrent alors avec le «Mirage du désespoir dans notre zone d'obstecles, mais ils furent complètement anéantie par nos i snrapnells, nos mitrailleuses, nos knce-bom-hes et nos grenades à main. Le nombre de tués a été de nouveau évalué hier à 5C00 au minimum, de manière que 1 adversaire a perdu -dans ce seul secteur de frc-nt-, long de 10 1 km., plus de 10,000 hommes en trois jouis. : Dans cet état de choses, on n'a pu fa.jre que peu de prisonniers. 3 j Au sud-«u«st. d« Brody, dans le territoire des sources du Styr, des détachements d'éaku-r»Htrs austro-hongrois ont profité de la situa-^ tion pour exécuter de petite coups de ma.11. C'est ainsi qu'ils ont surpris un détachement " russe de SG hommes. L'armée du général Both-mer a été exposée à des attaques vigoureuses, s se prononçant en partie le long de la Jignl s du chemin de fer Taroopol-Lemberg près de Zb&row et en partie au sud-est de Brzezany £ la Zlota Lipa, mais elles ont été nettemen, > repoussées. Dans les Carpathos boisée, le ge-e eéral Lctechitaki jette nuit et jour des colon c nés assaillantes dans le oonibat, afin de bn ser notre résistance. Elles furent repoussé® partiellement par notre feu et parî^ellemen e à la baïonnette. Dans la Sucowi^, a cîiements ennemis ont nroçoiicé 1 Attaqué coli t- tre leg posu^oiis etc* hauteur se rattachant ai n nord aux montagnes Capul. ils ont été r<-»r poussés dans une ce- n tt c - a tt aq u 0 et pouffeûi 1- vis jusqu'au delà dë leurs positions de départ : ; D'autres àetaehfmcfits russes ont été plus heu 5s reux; ceux-ci partirent de la vallée de la Mol ît dawa et poussèrent vers les montagnes du mt Ime no-m qui s'élèvent à unè hauteur de Ï5IÔ rii. entre la Moldawa et le Bidtriz d'Or. D-Cg contre-attaques exécutées îiï'médiatemeht par nos réserves, enievèTetit également ioi à l'en-nemi en grande partie le terrain gagné. La âïoamaïite d'après ie mie.isiî'e de la (juerve bîHgaTe. Budapest., 4 sept. -— Seton de «Dnefenik», M. NajdéiiOW, ïfiiniSfeffe de la gnefre aurait déclaré ceci : « Nous ne sommes pas surpris des agissements de ia Roumanie; depuis des semaines, elle nous iirovoquà-ît, noà seulement par des incidents de front lère^ais par l'iTi-up'tion de corps de troupes plts im-poïtantrs. Elle n'a pas été correcte dans sa réponse à nos représentations; ficus fions «#*-mes tus, car nous vottlksàs maintenir la. j>aix par tous tes moyens. A présent, la coupé a débordé; la Roumanie news attaque; raajs «b n'est plus à la Bulgarie de 1913 qu'elle a affairé, c'est a nn pays puissant et décidé à toa» les sacrifices pour eons' r'vôt lé fMièt dé ses victoires. L'enthousiasme prédomine partout en Bulgarie. Cette guerre, avec, en préïnière ligne, la pàrtkip&tion -du peuple de 1-a Do-brotnfecàia si avide de veiigeance, est plus populaire que u'impwrte laquelle d©s précédentes. Et s'il y avait encore moyen d'acoroîtare le ressentiment des Rwlgo-res contre .k's S-oa-maiiis, le comble aura été atteint p-ar -cette terrorisation des f«git.ifs de Rontechouk qui, par centaines, o«t dù quitter leur belle ville ' bombardée par l'artillerie roumaine avant la décîaraiioii de guerre. Les combats dans la Bo»r«4schi>.. Genèv-e, 4 sept-. — Dobriusoh, au croisement dea lignes bul^aro-roumaincs, ayant été occupé par les Bulgares, la presse parisienne, surtout le «Journal»r exprime l'a&pcir qu'un avenir prochain verra la coopération, rationnelle des Russes et des Roumaine. Jusqu'ici, vu la rareté clés nouvelles d'e Fetrograd et de Bucarest, 011 ne pouvait que supposer des opérations dirigées cputTC une vaste manoeuvre germano-bulgare. Le Toi de Roumanie, qïri. séjourne à Kronstadt, va, paraît-il, étudier lés propositions de Bratiann jxrar la ï*trsas- . fQsaasiion-'iUrCsbhict. ;—_—, " — « Le ministre sans portefeuille Sch.mloja s'est rendu hier à Venise pour juger de 1 cirai de la ville et faire rapport au gouvernement sur les mesures à prendre. » L'Agence Nationale ajoute qu'il s'y e&o rendu oomme mandataire du conseil des mi-nistrfes, afin d'accomplir une importante mission parmi la population vénitienne. (A noter la multiplies té des ravages par les aîiiqaes d'aviation austro-hongroises dans «etoe province, et la dépression morale croissante chez la population; ce qui pourrait bien fournir une explication à -ce voyage de Schimioja.) Los raids d'aviation dans la BaHique-Berlin, € sept. — Vu la température prospère, les raids d'aviation de lundi ont été tacs actifs à la côte septentrionale de Couriande, ainsi qu'à l'entrée du golfe de Riga. Des hydro-avions allemands -oJit bombardé avec succès la station d'aviation russe d'Areasburg (Oceeï), pais sont revoiras indemne's, maigre la violente canofeade de défense. Les attaques opérées par l'ennemi sur la côte couria-idaise ont été repoTissées par nos batteries et nos avions; quelques bombes sont tombées dans la mer, d'autres dans des forêts; un avion russe a été avarié par notre tir. Le projet de loâ Paris, € sept. — Du «Tempe» : « La commission -Ju budget a examiné, l'après-midi, le projet de loi Ribot, prévoyant-, pc-nr le 4° trimestre des crédits provisoires jusqn. à coa-carrence de 8,341 millions. M. Ri-bot en parlera vendredi et discutera éfaiemeat la situation financière dans son ensemble. Entre français et «licrauKte- Une feuille locale de Sainte-Mai-ie-aux-Mî-nes raçîpone l'émouvant fait suivant : il y a quelques jours, les autoeités militaires firent remettre une lettre au -curé de ectee localité. Cette missive avait été jetée par un aviateur français. Ecrite en un allemand précaire, elle disait • Monsieur Ie Curé, Ma famille a appris par l'intermédiaire de la Croix-Songe dé Genève, que mon père, le lieutenant-colonel Fèvre, qui commandait le 22ic régiment d'ialawbcrie avait été tué, le •22 août 1314, au col de Sainte-Marie. Je vous sfra-is très reconnaissant de déposer sur sa- tombe la couronne que je jetterai du haut des airs et qui accompagnera ces quelques lignes. Je vous en exprime n s profonds remer-c.emeuts. Lieutenant-aviateur Fèvre. L'ecclésiastique ainsi sollicité s'eœpresa d» déférer au désir du fils. Quelques jours après, un aviateur allemand fut- chargé de laisser tomber -dans les rangs français la réponse dit-curé que voici : « J'ai l'honneur de vous (aiï& paît que la couronne que vous «vc> l&îtsJé bcinber lécem- ; ment du ha.ivç airs a été trouvée et que, coiiî'sîïnéniost à vot-i-e 'déèir, èUfe est àllée o'r- - ' 11er là tombé dé votïè perè, sur Jeè ordres mê- - , mes d'un officier supérieur. 1 II vous intéressera certainement d'apji-ren-dre que, d'aptes le récit dè témoins ooitl'aires, Moiisieur votrè père à trouvé Une môrt.. rapide par trois balles. Il a été enterré a 1 endroit même ou il est tombé. Sa tombe, bien entretenue, est honorée ainsi que le mérite celle d'un vaillant soldat. »

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes