Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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26 oktober 1918
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s.n. 1918, 26 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qf8jd4qj6w/
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Samedi 2G Octobre isio. - N° hoi ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Le- abonnements sont reçus exclusivement par tous les BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être a< ssies exclusivement au bureau de poste qui * délivré .'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS s 3 mois 2 mois 1 mots Fr. 8.00 Fr. 6.00 Fr. 3,00 TIRAGE s 1555,OOO par i©ur Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT Sameai 26 Octobre 1913. - 3 4SI ANNONCES Faits divers et Echos u Hgne, fr. 500 Nécfologit 300 Annonces commerciales . 200 Annonces financières j!o0 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : Rrkê ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente . BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TSHAGE i 125,000 par jour LE PEUPLE ALLEMAND Ceux au courant des idées politiques, dans la période 1900-1814, n'ignorent pas qu'en France tout un groupe d'intellectuels, partisans soit de la forme monarchique, soit de la forme républi-cain-e, dépure Charles Maurras jusqu'à Georges Daherme. menaient une ardente campagne pour la réforme de l'Etat français. Il leur arrivait même de proposer en exemple l'ordire, la discipline, l'appel aux compétences, comme disait M. Emile Faguet, dont l'Allemagne, même à ses yeux français, apparaissait comme un assez bon, modèle. Aujourd'hui. M. Charles^ Maurras est parmi les plus a-charnés à tout décrier du pays avec lequel la France se trouve en guerre. Il y a dix ans, occupant alors une chaire universitaire et publiant des livres, l'actuel président des Etats-Umis proclamait que la Prusse en était arrivée à un haut degré de perfection et qu'en Allemagne, grâce à une satre décentralisation, la liberté des Etats, provinces ©t villes, se trouvait mieux sauvegardée q-u'ailleurs. Il voulait surtout dire qu'en France, dont, non sans quelque sévérité, il dénonçait la licence et la corruption... Aujourd'hui ce même M. Wilson !... Et. sans doute, le changement d'opinions parfois est naturel et n'a rien de déshonorant. Lin poète français a même dit avec autant de vérité que de finesse : i L'homme absurde est celui qui ne ch-ige jamais ». Pourtant l'évolution de M. Wilson a été un peu loin et elle frise la contradiction. Pourtant, je ne crois pas à la mauvaise foi ni à l'hypocrisie, comme ont pensé oertains avec quelque apparence de raison. A qui tient compte ae tous les actes et de tous les discours de M. Wilson, celui-ci apparaît d'un idéalisme un peu hautain et exclusif, mais sincère et actif. L'erreur n'en est pas moins éuigrnatique et elle revê* un caractère dramatique du fait qu'elle a empêché le président des Etats-Unis de prononcer vusqu'ici tes paroles qui auraient mis fin aux massacres et aux dévastations. à tant die souffrances physiques et morales ! On a <Jit avec raison que tous les néigimes. personnel ou démocratique, monarchiste ou républicain sont bons, tes institutions ne valant que ce que valent les mœurs ; et aussi, que les peuples ent les trouvernements qu'ils méritent. Sacrifions donc sans peine le régime, plus ou moins autocratique, que l'Allemagne est en train de transformer en régime parlementaire et populaire. A vrai dire, puisque la démocratie exige de la part diu peuple plus d'instruction, de maîtrise. de soi et de discipline, p'us de sens du devoir, selon la fière formule de Kant. il n'est peut-être pas de peuple mieux préparé à ce régime que le peuple allemand. Il n'y a pas à craindre de le voir, pai exemple tombe*, dans le désordre et l'utopie, comme le peuple russe, lequel, de l'aveu de tous, n'était point mûr pour des institutions républicaines et surtout socialistes et communistes. Je crois, par contre, quie depuis l'antique Germanie, dont la liberté es; proverbiale, l'Allemagne de Luther, au XVIe siècle, et de« philosophes et historiens critiques, au XIXe siècle, n'a cessé de vivre dans une atmosphère, très libre, d'ailleurs sans licence, cela malgré les fermes monarchiques et autocratiques qui ne trompent que les juges superficiels. Il est vrai que ceux-ci sont le grand nombre. La haute instruction du . peuple allemand lui viendra à point dans le régime démocratique qui vient. die se développer par évolution et sans révolution, sans éehafaud roval, sans «Terreur», à la manière française de 1793. ou russe de 1918, voire anglaise de 1649. Appartient-il à ces derniers peuples de repousser les Allemands de la Société des Nations et de poursuivre la plus fratricide des guerres au nom de principes démocratiques que nul ne conteste, l'adversaire moins que personne. Que les peuples, écoutant leur cœur, apprennent à estimer chez l'adversaire les sentiments humains. Quelle pitié que la plupart des jugements sur ou plutôt contre l'ennemi ! Il est vrai que toujours et dans toutes les guerres l'ennemi ainsi fut changé, mais non dans la mesure actuelle, laquelle rend si difficile l'arrêt des armes et des horreurs de la sruerre. A lire les journaux, voire les discours et les messages des hommes d'Etat, à entendre les conversations, on a le sentiment qu'il n'est pas .inutile d'oser proclamer que les Allemands aussi sont des hommes, des êtres sensibles, d'une sensibilité qu'il fut même longtemps de mode d'exalter et à la(}i»el!ie notre romantisme s'abreuva comme à sa source. Ces jeurs-ci, on me communiqua une lettre don* je veux citer quelques phrases. L'auteur, urne femme qui unit les nobles pensées à l'art de les exprimer, n'a voulu écrire ni un article, ni un plaidoyer ; c'est de son cœur, et dans une simple lettre, qu'elle épanche les sentiments que voici : « Dans quel temps sommes-nous ? Que résul-tera-t-il de tout ce qui, en ce moment, laite pour venir à la surface ? Songer que le sort d'un Monde est dans les mains d'un Seul ! Si ce Seul est conscient de sa respensabilité, il réussira, lui qui devra un jour rendre compte à Dieu d'avoir par sa sentence donné la vie ou la mort à des miniers d'hommes ; il réussira cette chose juste et sublime: rendre la paix aux peuples!» » Combien un chacun souffre quand on le juge mal ! Mais ici. c'est touit un peuple qui doit Se laisser traiter en bête féroce. Nous, Allemands, qui ne connaissons pas la haine, qui jamais ne nous laisserions entraîner à un pareil sentiment,, nous sommes poursuivis par la haine. Est-il possible que le droit soit ainsi ligotté et gise par terre! Le cœur me saiane. Le bain de sang va-t-il continuer? Que Dieu nous on préserve. « Comme on vieillit vite en ce moment ! Et pourtant, je puis ressentir tar.t die joie encore au milieu de la nature. Lorsque l'autre jour, je vis le lever du soleil sur le FeHberg et que j'embrassai d'un coup d'œil toutes les hauteurs, un profond sentiment de bonheur se répandait en moi. En, bas, le tac, dans lequel le soleil se reflétait, et quel éclat quand le soieti apparaissant* déchira les nuages qui s'éparpillèrent d'e tous côtés. O monde, que tu es beau ! Et penser qu'à des heures aussi bénies, là-bas, à l'Ouest, le canon tonne et que des centaines d'êtres poussent leur dernier soupir ou deviennent estropiés, malades, affaiblis. Le jour où les cloches sonneront la paix, ne devrous-nour pas tomber à genoux et remercier Dieu de nous rendre ce. que nous avions perdu, après l'avoir possédé si longtemps sans l'apprécier: la paix». « Nous, Allemands, nous ne connaissons pas la haine ». Il ne serait pas impossible sans doute de citer des exemples en faveur de l'opinion contraire, mais d'une façon générale ce glorieux témoignage est justifié De la pan ni de la presse, ni des hommes d'Etat, on n'a entendu eai Allemagne les mêmes injures et menaces qu'en France. Il faut d'ailleurs tenir compte à celle-ci de son tempérament nerveux et de ses souffrances de 1370. et de 1014-1918. J'ai la confiance qu'en ce point encore, le Français parle au-delà de sa pensée et de son action, et que s'il parvenait en Allemagne, il ne réaliserait pas les menaces souvent proférées. Le plus sûr pourtant est qu'il n'y aille pas... Que bientôt chaque peuple, rentré et redevenu maître chca lui, accueille fraternellement les autres pguplas, venus non en co -ants, mais en amis sympathiques, et aussi en disciples, désireux d-e s'instruire par l'exemple' cPautrui. * H«mfr,u3. LR GUERRE Communiqués Officiels ALLÉMAMBS BERLIN, 25 octobre. — Officiel: • TM&ira de la guerro à l'Ouest Cro»spa d'ar~iées etu héritier Ruppreoht En Flandre, les combats dans la déclivité de la Lys perdurent. L'ennemi, qui avait pénétré dans la -partie sud-ouest de Deynxe, en fut de nouveau rejeté en contre-attaque. Au Sud-est de Deynze, nous nous sommes emparés de certaines parties de la tête de pont avancée des. Français au-delà de la Lys. A l'est de Vive-St-Elot, nous avons repoussé une forte attaque entre Lys et Esca-ut, ainsi que des attaques partielles de l'adversaire sur tJEscaut. L'adversaire continue à détruire les localités de la déclivité de l'Escaut. L'inlérieur de la ville de Tournai a également été xposé au feu des Anglais. L'émigration de la -bopulation de cette région, vers l'Est, va croissant. A l'est de Solesmes et de Le Cateau. les Anglais ont continué leurs grandes attaques qu'ils ont étendues vers le Nord jusqu'à fhscaxit. Au sud de l'Escaut, elles ont échoué sur les hauteurs à l'est du ruisseau d'Ecaillon. Les attaques dirigées contre Le Quesnoy ont progressé jusqu'à la route nord-est et est de Le Quesnoy. l>es tentative': de l'ennemi, en vue de percer ou delà de l'ouest de Le Quesnoy, dans la direction du nord-on échoué grâce à l'intervention de nos trouves débouchant de Setnmaris et de St-Pol. L'ennemi s'èlmçctnt à l'assaut sur un large front, contre la forêt de Mormal, réussit à prendre pied dans Poir-du-Nord et dans F oniaine-aux-B ots. four le surplus, il fut enrayé dans sa marcke à l'ouest de la roule Engletorilaine-Landrecies, après un violent combat. Les abaques d'hier ont n alu à l'ennemi un gain total de 800 à 1000 m. de profondeur, mah il ne put enregistrer de plus glands succès en dépit de son engagement de forces extraordinaire n~. ent constdérables. Croups d'«rmé«s du rtronprinz ftliamand Combat d'artillerie intermittent à l'Oise entre Oise e Serre et à l'ouest de t Aisne. Sur L'Oise, des attaques partielles de l'adversaire ont échoué. hn<re Oise et Serre, nous avons repoussé de fortes attaques des Français. Là où l'ennemi put pénétrer dans nos lignes, nous l'avons n poussé en contre-attaque. Dans les secteurs des deux côtes de VousieTs, I activité comoaltive a diminué d'intensité. Les hauteurs à l'est de Cheg-tres ont été maintenue» contre des attaques aussi violentes Que réitérées de l'ennemi, par des kar-ntsons bavaroises et wurtember gsoises. Cratm» v*n C#ii:iitj Des attaques partielles des Américains uni été repeussées sur les deux rives de la Meuse. Théâtre de la "ueive ou Sud-Est Attaques ennemies des deux côtés de ta Mo-raiva. ~A l'ouest de la rivière, elles nom mt refoulé quelque peu dans les montagnes au sud de Krujevac. Dans la région de Paracin, nous les avons repoussées. BERLIN, 2h octobre. — Officiel : Combats partiels couronnés de succès en Flandre. A l'est de Solesmes et de. Le Cateau, des attaques anglaises des plus sérieuses et des plus violentes ont échoué. Elles sont restées limitées à un gain de terrain local. Rien de nouveau des autres fronts. AUTRICHIEN VIENNE, 24 octobre. — Officiel : Théâ're d* la gutrra itaii'-n La canonnade ennemie est devenue extrêmement violente hier dans le secteur compris entre la Brenta et le P:ave et le Montcllo. Dans d'autres secteurs, les batteries ennemies ont aussi développé une plus grande activité. Théâtre de la guerre Sans les Baîksns L'ennemi ayant exercé une pression plus violente dans la région dû Zajecar, nous avons replié notre front près de Jagoàina, où nous avons repoussé de fortes attaques serbes. ITALIEN ROME, 23 octobre. — Officiel : Dztel cl artillerie intci miltent sur le front de montagne et le long du Piave. Au nord dit col del Rossa un de nos détachements d'infanterie a pénétré par surprise dans un poste avancé ennemi, détruit les ouvrages de détenue et fait prisonniers 1 officier et 10 soldats. Dans la vaUis de l'Assa, nous avons dispersé des patrouilles autrichiennes. Nos aviateurs ont éner%iqusment bombardé des trains et des objectifs i'ordre militaire à l'arrière du front ennemi sur le haut plateau d'Astet-go. Un de nos appareils a jeté $00 kilos do bombes sur l'arsenal de Pola. Deux avions et un ballon captif ennemis ont été descendu> en combats aériens ; un troisième est tombé en flammes sous le feu de nos canons spéciaux, FRAI *r' ATS PARIS, 24 octobre. — Officiel da SU. p. m . Sur le front de l'Oise, nos Imupes ont [rawh> le canal (ï l'esl dit Grancf /eriy Malgré les co ilv-attaques annem'cs, nos éléments se sont maintenus sur la risae. est entre l'Oise et l'iron. La lulte a été également vive dans la région rte la voie ferrée au nord do Mestrecourt. \'ous avons fait des prisonniers. Au nord de Nizy-le-Comte, nous avons sensiblement élai gi nos gains pendant la nuit. Sur las p'ateau.v à l'est de Vouzicrs, grand" activité des deux artilleries.PAMS, Si octobre. — Officiai de U h. p. m : Sur le front de l'0'st>, nos éléments, après avoir franchi le ca ml tt ta hauteur du l/mgch■ mus. ont progressé sur la rive est en faisant une trenta.ne 4e prisonniers. Entre l'Oise et la Serre, n >rts avant dé-clanché une attaque au cours de l'après-m'dK Malgré la résistance de l'ennemi, nos troupes ont réalise une avance sérieuse au sud d'Origny-Sa nie-Benoite et au nord de VUlers-le-See. A notre droite, nous avons atteint ta roule d? la Perté-Çttevresis à la ferme Femàres. On signale plusieurs centaines de prisonniers, liien à signaler tnr le rest • du Front, en dehors d'une assez grande activité d'artillerie sut les plateaux à l'-est de Vouzi.ars. ANGLAIS LONDRESf 23 octobre. — Officiel : Aujourd'hui, à l'aube, nos troupes ont pris l'offensive sur le front Le Cetteau-Solesmes; on signale qu'elles ont fait des progrès. Plus au nord, entre Valencietmes et Tournai, nau> avons pris Bruay et atteint la rive occidentale de l'Escaut près de Lekaries et Estain. L'ennemi a fortement résisté dans ce secteur. Un combat acharné s'est livré, au cours duquel nous avons exercé ttne énergique pression sur l'ennemi; nous lui avons infligé de lourdes pertes et l'avons repoussé vers ses positions. Un certain nombre de prisonniers sont restés entre nax mains. 'jC-Jazaœ-eC'^*" - ■ ■ ■- Réponse de Wilson Washington, 23 oct. — Le secrétaire d'Etat communique ce qui suit : Le secrétaire d'Etat a adressé au chargé d'affaires du gouvernement suisse chargé par in-terim des intérêts allemands aux Etats-Unis la communication suivante : « Département d'Etat, 23 octobre 1918, J'ai l'honneur d'accuser réception de votre notf du 23 courant jointe à une communication du gouvernement allemand en date du 20 courant à laquelle le Président m'a chargé de faire k réponse suivante : ' Le président des Etats-Unis ayant reçu dt gouvernement allemand l'assurance solennelle e' expresse qu'il accepte sans réserve les conditions de paix stipulées dans so_n message du f . janvier 1918 au Congrès .des Etats-Unis, ains ' que les bases des négociations de paix indiquées dans ses allocutions ultérieures et parti culièrement dans son discours du 27 septembr< 1918 ; ayant reçu de même l'assurance que le g-ou vernemenî allemand désire entamer la discussioi des détails relatifs à l'application de ces condi tions ; qu'au surplus, ce désir et le but pour suivi n'émanent pas de ceux qui ont dicté jus qu'ici la politique allemande et dirigé la guerr< actuelle pour le compte d-s l'Allemagne, mai: bien des ministres parlant au nom de la majo rite du Reichsïag et de la grande majorité dt peuple allemand ; ayant reçu, enfin, la protness< , formelle du gouvernement allemand actuel qvw L les for-ces alknaanciss de terre et de mer obaer veront los lois de l'hum«ni<é et s'inspireron' dans la conduite de la guerre des principes d< la civilisation, le préeàdent des Efots-Unis n; croit pas pouvoir se refuser d'abarder, d'accorc ï avec les gouvernements auxquels le gouverne- m > ment des États-Unis est associé, l'examen de la ra question d'un armistice. cc f II estime toutefois de son devoir de répéter ci ! que le seul armistice qu'il crcirait pouvoir pro- oi - poser ne pourrait être qu'un armistice qui met- qt trait les Etats-Unis et leurs associés en mesure p: > d'imposer de force tout accord éventuel et à met- je t tre l'Allemagne dans l'impossibilité de repren- co i dre les hostilités. C'est pourejuoi le Président a D transmis aux gouvernements associés avec les Etats-Unis comme puissance belligérante, les ; notos échangées avec les dirigeants allemands u, ( actuels. Au cas où ces gouvernements seraient : dispesés à traiter la paix aux conditions et sur jjt . les principes indiqués, il s'en remet à eux pour ^ , inviter leurs conseillers militaires et ceux des j3 Etats-Unis à soumettre aux gouvernements al- ^ , liés contre l'Allemagne les conditions indispensables à la conclusion d'un armistice qui sau-vegarde pleinement les intérêts des peuples en | cause et assure aux gouvernements alliés le pouvoir illimité de garantir et d'imposer par la ^ force les détails de la paix acceptés par le gou-* vernement allemand, et ce pour autant qu'ils. . considèrent pareil armistice 'emme possible au point da vue militaire. Si "es négociations de f l'espèce relat ves à un . *>ice sont proposées, leur acceptation par l'Aile-fiagne fournira la j ; meilleure et la plus concL-ante des preuves 5 qu'elle adhère sans équivoque aux conditions fondamentales; et aux principes de toute l'action cc de paix P' Le Président ne croirait p,is s'exprimer avec N ? une sincérité suffisante s'il n'indiquait pas aus- '° si franchement que possible le moti. pour lequel ff ) des garanties extraordinaires doivent être exigées, w 1 ,u.: significatives et importantes que khi- j blent être les modifications constitutionnelles or j dont parle le secrétaire d'Etat allemand des af- l* ^ £aires étrangères dans sa note du 10 octobre '? 1918, il n'en résulte cependant pas que la prin-cipe d'un trouvernement responsable devant le C1 j peuple allemand a déjà trouvé sa complète ap- et plication ou que des garanties quelconques existent ou <*>nt envisageas qui permettent d'-tffir- m mer que la ré,"orme fondamentale partiellement misa en pratique sera durable. Il ne semble S pas ^non plus que le point principal des diffi-cultes actuelles ait été résolu. Il est possible a'-Que la question des guerres futures soit dès se maintenant subordonnée à ia décision du peuple ',**• allemand, mais il n'en est pas de mêm? de la J jruerre actuelle, et c'est précisément d'elle qu'il ' s'agit II est évident que le peuple allemand ne 3 dispose d'aucun moyen de forcer les autorités militaires de l'Empire à se soumettre à sa va- vc lonté que l'influein-ce dominante du Roi de Prus- ia - se^ sur la politique de l'Empire n'est pas af- lP faiblie, que la décision stinrêine appartient tou- S€ s jours h ceux qui ont éré ius-iu'ici les maîtres , s de l'Allemagne. P* s Convaincu que la paix du monde entier dé-pend aujourd'hui de la sincérité du langage et da la loyauté dans les actes, le Président estime de son devoir de dire, sans essayer d'atténuer ^ ce qu'il peut v avoir de dur dans les expres-sions, qui* les peuples n'ont pas et ne peuvent S-1 avoir cdfcf'ance dans les paroles de ceux qui jusqu'ici ont été les maîtres de la politique al-e lftmanda, et de répéter qive. lorsqu'il s'agira de P conclure la paix et <ie réparer les violences et les iniustices sans nombre de cette guerre les rr' Etats-Unis ne pourront nésr.xrjer uniqu»m nt n qu'avec tes représentants qualifies du pe-up'e a'-l-arrand, auxquels la Constitution auara a<sstisé le caractère indéniable de véritables trouvernants v s de PAUf-masp e. Si les Etats Unis devaient négocier actuelle-ment avec 'es jroirvernam s militaires et les au- , ' trveratos de la monarchie, ou s'il était vrairem-bbhle que plu» ">."d ik à • ' e ' go--:er avv; de tels pa-tenairesTa propos d'er.j>-a-. ' yeraents" à pr*ndr<* par le pe na i-mand au poiret âf vue du droit d-*> gens, ils devraient de-,* : nwndsr non pas des négociations de p»ix, mais g-; ' la capitulation II n'y aurait r'tw> à cagner à ne dt f pas erprimer ce.s conditions fondamentales. r Recevez, Monsieur, l'assuran-c réitéée de ma considération ». D. f (s.) Robert LANSING. L'ittiprosslon à 8-s-liïi > v Berlin, 24 oct. — La nouvelle note-réponse, de P! E- Wilson a ét* connue aujourd'hui au Reicba-.ag. s La première impression a é-.é unanime et d'ores " s et dé à l'on peut dire que les délibératioos au sujet da la réponse à donner prendront de nou-veau assez bien de temps On juge pour l'ins-tant la note avec une assez fort-* réserve, les r' partis devant d'abord avoir l'occasion diî pren- î-' ; <Sr« position pour un échange de vues confi- dentiei Quelques leaders des partis majoritai- ° r res délimitant leur manière de voir de la façon- .. ^ suivante : • | c< I o La nouvelle note de Wilson est d'une vaste J' a obscurité et on ne saurait douter que celle-ci . M i <35t voulue. Los déclarations se rapportant à i Sl l'armistice et s'v opposant Sont particulièrement P équivoques. La seconde partie des explications h d." Wilson s' ittache directement et d'une façon 1: raffin-ée à créer ou à renforcer dns dissensions h. au sein du peup'e allemand ; on dit carrément c 1 dans quel but et Wilsori met fin à tous les dout--s P ' en ce qui concerne la question de la dynastie, d e 11 convient néanmoins d'apprécier favorablement q la note, parce qu'elle laisse la voie ouverte à g 1- de nouvelles négociations. Toutefois, dès à pré- , 1: [- sent il est établi qu'on aboutira sans aucun ; e: ■- doute à urne ma,nière de voir unanime des qu*s- ' n tions à discuter au sein des partis majoritaires ». p à La «Gazette de Guerres se rallie, à la suite ; fc d'un long article, aux déclarations du ministre a |, de la guerre Scheuch au Reichstag, en disant ; d g que- l'armée allemande a'fest pas vaincue, ni quo ; a la patrie allemande n'est pas encore écroulée. ! a En présence de cet état de choses, dît le tour- ! g cal, ce que commande l'honneur du peuple al- t lemand ne peut nous paraître douteux ». , Les journaux du soir n'ont pas encore pris 0 position. r ta rôjjansu de Wîlson et la presse saxonne a i j Leipzig, 25 oct. — Du «Leipziger Tagebiatt», c «- relativement à la nouvelle note de Wilson : Cette r *- nouvelle réponse est d'un ton ♦bien plus con ? J- liant que ses devancières ; il semble que le pré- e ts sident se rapproche da la conclusion d'un ar-mistice Personne ne peut supposer pat là que is nous allons conclure cette trêve, car on ne con- c le naît que trop bien les contre-courants dans le c camp de l'Entente, mais il est indén'abLe qu'on fait encore, en l'occurrence, un, disons même plusieurs pas en avant. Nous nous attendions _ bien à un armistice exempt d'humiliation. Wil- ! ^ son s'exprime en cc sens qu'il faut rendre im- i possible toute reprise ultérieure de la guerre par f at l'Allemagne. Or. celle-ci ne tiendra/ pas à re- 1 commencer une guerre non imrosée. Les assu- 1 ranccs qu'elle devra chercher à obtenir de son s n_ côté devraient moins partir non du principe qu'on r la lui supprima la force de recommencer, que cl'ctre < certaine, de son côté, de ne plus avoir à crain- ' 8 dre la moindre action violente. En vérité, Wilson ' demande en même temps, pour les négociations ! 'e de paix, le droit illimité de l'Entente d'établir ( lu les détails du traité de paix, détails avec les- 1 quels, cl.ns leurs grandes lignes, le gouverne- -la ment allemand aurait à se déclarer d'accord. Il ' y a encore lieu de faire ressortir ici que, mal-iu gré toutes les contingences diplomatiques en-et core possibles dans une vaste mesure, il est suf-!i- fisamment connu que les différentes puissances 8 de l'Entente ne sont nullement tombées d'accord , isi dans leurs considérations sur les divers problè-li- mes corrélatifs à la paix. D'où, pour l'Allema- ' ti- gne, maintes chances dont il ne sera pas néces- j re saire d]exposer le, détail. u- Leipzig, 2-i oct. — Du « Leipiger Neuesten ! n Nachrichtori» : Wilson fait encore attendre, à p'é-li- sent une attitude, quelque peu conciliante. ' Sa ir- note, après avoir débordé du cadre de la fol-e ; is- des grandeurs, retombe à l'immixtiom dans les re affaires ^intérieures de l'Allemagne; prccédemr ; ds ment déjà, nous avons signalé le d-angiex exis-o- tant : le gouvernement aVlanv,nd ne se risque lu pas à ce jeu, à reconnaître que la nation aïbe- ' se ms.nde, dans son ensemble indivisible, avec son ne Empereur, ses éléments militaires, sa noblesse :r- et ses déipocraties socialistes ont fait la guerre t nt et la termir»ront. R«pcuiî«er cet avîu serait non do seulement digne, mais grandiose, mettrait fin ne aux truquages et aux flots d'éloquence Ae l'ad- rd versair-e. Ces Mesaisan-a du nouveau trouverno > j ment, Son Altesse le Grand-Duc en tête, n'auraient pas alors à tenir l'attitude de gamins d'école devant leur instituteur — Wilson, en l'oc- e currence — et à lui rendre compte de ce qu'ils { ont fait ou ont omis de faire. Il nous semble r que nous devrions montrer finalement les dents r par la voie diplomatique, sinon les effets du (i jeu dévastateur se feraient ressentir au dehors 4 comme à l'intérieur g Délibérations de l'Entants au sujet dos conditions L ct'armistica f Berne, 24 oct. — D'après le iProgrès de Lyon» r une conférence extrêmement impartante à la- ° quelle ont pris part les plus hautes autorités mi- e litaires et marines de l'Entente a eu lieu à Lcn-dres. On peut prévoir que des événements de 11 la plu3 haute importance poux l'Entente en se- D root le résultat* d'ici quelques jours. n -4*0* DERNIERES DEPECHES „ LES D3SÛ&ISSSOK3 AU HSSGIS3TAS e Discours du Dr So'J, sacréialro d'Etat aux affaires étrangères q Berlin, 24 oct — Voici le teste du discours d du secrétaire d'Etat, Dr Soif: r Messieurs, l'on a défendu hier nos troupes t contre les accusations de cruautés q.u'onn leur re- L nrocha lors de leur retraite de Flandre et du d Nord français. Or, le 18, le marquis de V'illa- s< lobar, représentant la France, le chargé d'affai- si res néerlandais Van Vollenhovcn. parlant pour l'Angleterre, et M. Van Brée, pour la Belgique, ont visité Tournai, Valenciennes et Denain, et K ont reconnu que les Allemands avaient tout tenté v pour adoucir le sort des populations fugitives, ne u faisant évacuer que les hommes aptes au ser- ri vice militaire, et encore, à l'exception des méde- j cins, ecclésiastiques, pompiers, ayants de police [; et personnel de ravitaillement. jj Messieurs, 011 demandait hier si le gouverne- u ment allemand avait l'intention de mettre ea [; œuvre les principes de Wilson. 11 n'en faut pas douter. Concernant l'Alsace-Lorraine et la Polo- f, gne, il est clair que nous marchons d'accord u avec les 14 clauses. Mais quand le député Hans- j, sen prétend que la question du Schleswig--Hois- j tein doit faire l'objet d'un plébiscite, en vertu da la paix de Prague, on ne peut lui donner rai- f, son; d'ailleurs, la situation a été reconnue va- , lable en 1907 par le gouvernement danois. Le député Rtidiin critique sévèrement la nou- ^ velle forme gouvernementale pour l'Alsace-Lor- r: laine; n'importe nous ne nous y arrêtons pas; le peuple alsacien-lorrain aura le droit de régler ses affaires à son gré. 3j Quant au représentant de la Pologne, L1 ex ]• ploite le programme de Wilson pour formuler des d revendications extensives ; mais l'Allemagne s'en q tient purement et simplement à ce prog- amme ; j a ce dé'égué aura beau réclamer la cession de ' fl Dantrig (qui ne compte tivte 2 à 3 pour cent j d'habitants polonais), il-ne pourra y être donné i satisfaction^ (très juste) ; i-1 v aurait là, non p'us i mise à exécution de conventio-s int-rnati&nal^s } n basses sur le droit, mais velléité de conquête. > cl Déjà, dans les conditions actuelles la nation ai» n lemande est vivement froissée dans ses senti- i c meuts d« droit, par des revendications de ter- i t( ritoires allemands ; sembb.bl---s arrangements ne ; at peuvent d ailleurs faire aboutir plus tard qu'à j •des explosions de haine et de* conflits nou- ! veaux; rappelons nous les sacrifices de l'Aile- i r maerne pour la libération de la Poigne; notons ' aussi çjue le gouvernement allemand démoersfisé S tient à vivre en paix, dans la suite, avec les Po- 1 lonais. (Applaud. enthousiastes). Bissoars du snlnisti-s cîs la suorre Scheuch V Messieurs. Ç Venant d'être nommé au portefeuille de la guerre par S. M l'Empereur, je tiens à vous dire que nous ne sommes pas en présence d'une situât or. désespérée. t'arméo n sst cas vainctia, la paîs-ie na s'est pse ctf&nîlrfc. Partout, il y a encore de quoi résister avec succès. Aussi faut-il blâmer les critiques de parti t: pnst telle l'opin on du chef d'un parti considéra- 0 ble et influent, qui se laisse aller à des compa- j raisons entre les généraux et des individus at-teints de la rn^e. N'écoutons pas non plus ce bruit S suivant lequel il y aurait eu, en 1B16, diminu- *■ tien dans la préparation des munitions. La vé- P r té, c'est que déjà en automne 1914. on avait re- c. couru à la coulée en fonte grise pour ge tenir à la hauteur, et que, ultérieurement, on a pu s'en , di penser du fait que la production était remise 13 . , à flot, d'où les diminutions de commandes pour ^ ; certains articles ; pourquoi aurait-on continué à ^ fabr'nvîer d'apito ''ancienne méthode qu-'nd cel-le-ci était préférable; d'ailleurs, ce qu'il faut con- ° | sidérer pour évaluer la quantité de munitions ' produite, c'est la quantité de poudre plutôt que I: i le nombre de projectiles. On constate alors quo j I 1 la production n'a fait que s'accroître et rester à i n hauteur, malgré l'énorme consommat-on. Con- i r cernant les chars blindés, on_ exige d'eux qu'ils i puissent évoluer dans n'importe quel terrain, si difficile et si hérissé d'obstacles qu'il soit; es ; qui n'était pas réalisé par les chars d'avant la : 1 guerre, mais le fut dès l'invention américaine de J , 191G, immédiatement suivie d'une construction t ; en Allemagne, où en mai 1917, les premiers essais i - ' ne purent donner heu à une vaste fabrication, (- puisque le programme Hmdenburg nécessitait un { i \ trop grand appoint d'hommes pris à l'industrie, r : alors que l'Entente faisait construire par le mon- ; ' i de entier. Depuis lors, la construction des tank» t - ; a toutefois, elle aussi, été en progre&sion. • . Le député Stresemann critique nos moyens de r ■ guerre je lui oopose l'emploi des gros calions à j " tir piax et ceu:: a t.r abrupt, dont les rendements j balistiques ont suscité l'étonnement du monde; 1 5 outre cela, le fonctionnement des cuisines de t campagne pour l'armée, les perfectionnements < aux mitrailleuses et aux armes pour le corps-à- 1 corps. Messieurs, je ne puis que répéter les pa- < ' rolea du Chancelier, et vous dire : il faut fournir I ! aux armées des hommes, des moyens, mettre tout ; en œuvre dans toute la mesure du possible. La vota ds cofiîïanea eu chanceler * A la même séance du Reichstag, l'adresse de " confiance au Chancelier a été votée par 193 voix s contre 52 votes négatifs et 23 abstentions. I Use motion dss conservateurs aiisrr.ands s Berlin, 26 oct. — La fraction conservatrice al- - lemande du Reichstag a remis hier, au chancs-. lier de l'Empire, une résolution comportant ce r qui suit : La nouvelle note de Wilson deinande la capitulation sans conditions, la destitution cie l'Empereur, celle de nos chefs d'armée, et la n soumission complète de l'Allemagne à une paix n résultant de la violence. Par conséquent, pour c des générations entières, l'acceptation de ces _ clauses livrerait tout Allemand à une spoliation a absolue de ses droits et au point de vue écono-s mique à un réel esclavage. L'honneur allemand r exige que notre nation repousse toute concep-tien de ce genre/ qu'elle réclame la sécurité de l'Empire, qu'elle appelle aux armes tout le peu-[l pie d'Allemagne pour livrer le dernier combat. LA SITUATION A L'OUEST t- Les destructions da boîn&a«l«fneî5t 5 Berlin, 24 oct. — Le bombardement des fau-bourgs et de la lisière ouest de Tournai par les Anglais a causé de graves dégâts aux bâtisses, i" A Antoing, les obœ anglais ont atteint la population civile et y ont réduit en ruines l'église ainsi que plusieurs maisons. Les bombes de la P nuit du 21 au 22 ont atteint, à Vervins, trois maisons ; elles ont tué six civils et ont causé de a graves blessures à huit autres. Les localités si f' souvent citées de Bois-les-Vergn-y, Pierrepont, :s Por,ny4a-Vil!e, Rethel, Bertaincourt, les Plie-?" mes, La Barleus, Meison-Ho(a«?e, subirent, en &a-tre, d'importants dogâtis- pa;r le tir des canons , ennemis 'de calibre gros et moyen. ;n Une naac-sSia offensive n® Foahî ;e Berlin, 25 oct. — Le "Lofcal Anieigar-) est in-:c formé do Ge®èv« qus Clemenceau fait déclarer, n par P «Homme Libre», que Foch raSE.®mble ses n réserves en vue d'une nouvslls offenïive raccor-i- déo aux combats cui se déroulent autouir d« Va-> lenctecjies «t da Taure ai.. ^w^gtaagwwiiwHiinn I«aman ■wieg>eggg»a?MBwy...^ La vlolentaticn de la Hollande par l'Entonîe Berne, 24 oct. — De l'.Echo de Paris»: On estime dans les milieux diplomatiques bien informes que J'iavasion du territoire de l'Escaut par les Alliés soulèvera prochainement le grave problème des droits de souveraineté que la Hol-iandea ékvés sur l'esn bouc hure de l'Escaut. L« 4 août 1914. la Hollande s'est déclaiée seul« souveraine de l'embouchure, qu'elle a fermée à la navigation de guerre et a empêché ainsi la flotte ■ alliee de soutenir Anvers. Les Alliés n'avaient jamais reconnu ce droit à la Hollande, droit qui d'ailleurs ne lui avait jamais été concède par le traité de 1833 En 1914, l'Entente a laisse faire le gouvernement de La Haye, avec les suites les plus désastreuses. Néanmoins, ell« ne s'est pas engagée à considérer ce fait com-me un « fait accompli *. Le journal en questic» se demande si 1 heure n'a pas sonné de cause* de cette affaire. La, Hollande sait donc à quoi s'en tenir de la part de l'Entente, et comment celle-ci compte recompenser sa condescendance touiours grand# et ses concessions les plus amicales. Dans la dipîonwtie de l'Entento De Rotterdam. — Le « Daily Mai.' » apprend que le colonel House a été chargé de la conduit» d une mission diplomatique américaine qu si rendra en Europe afin de participer à là constitution d'un conseil diplomatique des Alliés, L ambassadeur anglais à Washington lord Rea-diiîff, a remis son retour aux Etals-Unis en raison de l'imminence de la réunion rnsdit conseilAu RlichM^i aani... De Copenhague : La séance secrète d'hier du Reichstag danois, au cours de laquelle M. Sca-venius, ministre des affaires étrangères, a donné un aperçu de la situation extérieure, a été interrompue afin de donner aux membres l'occasion de discuter en commission les questions soulevées. Dans la soirée, la séance fut reprise. L'unanimité compléta régnait dans l'assemblée. D'après une communication officielle, les membres du Reichstag, après avoir pris connaissance des explications du ministre, estiment que, comme par le passe, la neutralité absolue doit constituer la base de la politique danoise vis-à-vis de toutes les puissances; de plus, ils sont complètemenl d'accord sur ce que le peuple danois doit attendre la réalisation de ses espérances nationales de la juste Application des principes des nationalités et du droit des psuples de disposer d'eux-mêmes, qu: ont été reconnus par les f'eivr r.?rti«p ! ï, rantes. CîiSftjgeiSii;,-.: u., ^OiiVdrrtun.o,.. «t, i- ,^..^,',..0 De Stockholm : L'organe officieux « Hufvud-stadsbladet » annonce que le gouvernement finlandais mettra ses portefeuilles à la disposition du Conseil de la régence à la rentrée do là Diète, qu. se fera au commencement de novembre. On aurait l'intention de constituer un ministère de coalition recruté parmi tous les partis bourgeois. Suppression des trains expras3 en France « Le Progrès » de Lyon annonce que le gouvernement français a autorisé les compagnies de chemins de fer de supprimer tous les trains express diurnes à partir du 25 de ce mois. Cette décision a été prise par suite du manque de matériel et du fait que 30 à 40 p. c. de* employés sont malados de la gr ppe. Le suffrage féminin en An^letiine L'Agence Reuter annonce de Londres que la Chambre des Communes a adopté, par 274 voix contre 25. le projet de loi portant l'introduction de l'éligibilité pour les femmes. La grippe eaputnels aux Etats lin.s Da Rome : D'après une noui/elle arrivée au Vatican, un grand nombre de réunions pi bliques ont dû étra remises aux Etats-Unis en taison de l'extension qu'y a prise la grippe espagnole. ■ 1 11 ECHOS ET NOUVELLES mise au posîrr Sans vouloir infirmer ou confirmer l'interpré-: tation donnée par la presse aux déclarations qu'ils oat pu faire relativement aux dévastations commises da-'iià le Nord de la France, les ministres d'Espagne et des Pays-Bas, les directeurs du Co; mité Hisoano-Néerlandais et les dirigeants du Comité National nous font savoir qu'ils n'ont pas été chargés de former une commission spéciale ayant pour objet de faire enquête sur ces dévastations. MM. le marquis de Villalobar cl van V'olieu-hoven, ainsi quo M. Van Brée. membre du Comité National, ont sollicité des autorités allemandes 1'autorisat.on d'aller, sans être accompagnés d'aucun membre du Comité Hispano-Néerlandais ou de la Commission for P.elief in Belgium, à Tournai et dans le Nord de la France pour y examiner les mesures à prendre dans l'intérêt de» populations, dont ils s'occupent, soit comme ministres protecteurs du ravitaillement, *oU rornme j membres du Comité National. LA CARTE DE VETEMENTS Dans le dessein d'étendre la répartition de» vêtements à des catégories de personnes qui jusqu'ici n'en pouvaient pas bénéficier, notamment aux ménages non admis au secours alimentaire, mais ne disposant cu-c de ressources limitées, on va créer une ccarie de vêtements». Cette carte sera accordée aux bénéficiaires du secours alimentaire, ainsi qu'aux méne.ges dont les ressources ne dépassent pas 25.0 francs mensuellement pour trois personnes, avec un supplément de 50 francs par personne supplémentaire. La délivrance de la carte de vêtement» à un ménage donne à celui-ci le droit d'introduire auprès du comité local une demande d'achat d'objets d'habillemeints, de chaaissures ou de literie. Après enquête, on accordera le droit d'obtenir une valeur de lfl francs par personne, jusqu'à nouvel ordre ; toutefois, cette valeur pourra être dépassée dans les cas intéressants. Dos dispositions seront prises spécialement dans les magasins dépendant das comités provinciaux pour l'application des noxtwilles mesures qui vont entrer en vigueur. L'ARRIVEE DES PRSIMÎSRS Ê.VAGUE3 FRANÇAIS Efi HOLLANDE A Weert, sont arrivés environ 500 réfugiés français, hommes, femmes et enfants, dont les hardes avaient été transportées jusqu'à proximité de la frontière hollandaise, au moyen de 30 charrettes, réquisitionnées chez des fermiers belges. On attend encore à Weert plusieurs milliers de réfugiés, et toutes les mesures ont été prises pour les hospitaliser. Dans le canal, huit grandes péniches, pouvant contenir chacune 500 personnes, sont tenues prêtes pour transporter plus avant dans le pays ces réfugiés français. 500 réfugiés, arrivés mardi à Turnhout, passeront mercredi en Hollande par Reuzcl. Les militaires cantonnés dans le camp De Vlasakkers fieront transférés dans celui d'Oidenbroeck, pour faire place à un grand nombre dç réfugiés. A Deventer, 2,50-9 fugitifs seront hébergés. Des camions automobiles de l'armée hollandaise transportent des vivres aux divers points de la frontière, où l'on attend ces malheureux. Un marchand de beurre en gros a reçu ordre d'expédier 14,000 kilos de beurre à Eindhoven et 4..{X>0 kilos à Roosendaal. Le chargé d'affaires de la légation des Pays-Bas à Bruxelles c'est ■ rendu à Roosendaal pour négocier la location d'un grand nombre de charrettes de paysans, qui iront prendre à la frontière les réfugiés attendus. A Bergen-op-Zoom est arrivé un convoi { de 53 têtes do bétail et C.0,000 kilos de farine ; destinés à l'alimentation des hôtes étrangers. ; DIST R!E U T10 N DE ViMAIGKE 1 Ménagères, attention!! 1 Le bureau principal prie lo public de tien consul-- ter la listo général® de ses dépôts où la d'-etribution 3 continuera tous les jours, de 9 h. il 1 h. et de 3 h. à 0 h., au prix de fr. 2.59 le litre, verre non compris. Listo des dépôts : N. 1, rue ds la Fontaine, 18 (Midi); N. 2, chaussée • de M»ns, 389 (Anàe?ve*ht) ; N. 3, ru# de l'Harmonie, 4 S (Vole* b«±) ; N. 4, .«haussée d'Aiirers, 865 (Laken). Prochainement» Saint-Joos.e-ten-ivooda Xselles Saint-Gilles. * <3632 QUINZE CEN TIMES

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