DEUXIEME 'ANNEE. — «• 282., TIRAGE JUSTIFIÉ 65,000 EXEMPUAIRSS cïB'Û CMmitmmii lt>ITÏ©K B 8AMKD110 JUILLET IBIft, LE BRUXELLOIS A.boivnb:B£E:IVXS : 1 aïs, 12 francs. — 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs Journal Quotidiesi Iiidépeu âant KI0AÛT!O^# ADMINISTRATION, PUBLICITÉ S*»® ja@aa^>£ 3&S,»"«s.®» 4®». Bïf^ixeUes ANNONCEES t Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne. 1 Hhatt Petites annonces, la ligne 20 centimes Le Sport Son utilité, sa nécessité A notre époque, dans toutes les classes, dans tous les milieux, ou fait du « sport ». Ce mot exerce, par lui-même, un attrait invincible, partout c'est avec un même sentiment de fierté, d'orgueil qu'on dit : « Il fait du sport ». Et cela veut dire, suivant l'individu, suivant son rang social : il fait de la bicyclette, de la course à pied, de la natation, du tennis, du football ,du golf, et combien d'autres exercices, nous ne les pourrions énu-mérer tous. Lo sport consista le plus souvent en un exercice fait en plein air, et c'est ce qui lui donne une partie de sa .valeur. -• L'enfant jeune encore, est déjà absorbé ipar ses travaux d'école. Au moment où tous ses organes doivent se développer, il est obligé de meubler son cerveau d'un tas de ohosee plus ou moins utiles. Est-ce un mal P assurément non. C'est à cette époque même que le cerveau est susceptible de se développer, que l'intelligence, par un travail raisonné, peut se perfectionner. Mais s'il est utile, indispensable de faire un homme intelligent et réfléohi, on ne doit pas oublier que le corps et Jes organes ont droit à notre sollicitude. Quel résultat obtiendrait le meilleur pédagogue, s'il était capable de faire des hommes intelligents, mais peu robustes Ce serait, avouons-le, chose déplorable. Un peuple doit être fort physiquement, avant de pouvoir l'être intellectuellement. L'enfant, à sa période d'école, devra donc faire un exercice. L'on donne dans nos écoles, et nous devons en être heureux, des cours de gymnastique à peu d'heures de cours. Reconnaissons aussi que faire des mouvement rythmiques avec un bâton, avec des haltères, n'est guère chose amusante. Si la gymnastique rationnelle est utile et même indispensable, l'enfant ne la fera qu'obligé et contraint. Il faut y ajouter d'autres exercices, des exercices récréatifs. C'est pour cela que nous devons nous féliciter de créer cela chez nous ce qui a été déjà fait ailleurs : des plaines de'jeu, des plaines de sport. L'enfant, dès qu'il sera en âge de le comprendre, s'adonnera avec joie, avec obstination au sport qu'il aura choisi. Ses heures libres, il les consacrera avec bonheur à son exercice favori. Et c'est ainsi que nous verrons se former les jeunes sportsmen de l'avenir. Applaudissons 1 air eïIort~^ acôuragéons-ler- ~~ L'homme fait devrait en faire autant. Absorbé par un métier malsain, par une profession quelquefois plus malsaine encore, l'homme doit entretenir 6a santé, entretenir l'activité de ses muscles. Et ce ne sera pas en i m mw m ———». -a faisant une gymnastique rationnelle qu'il le fera, car, pour cela, il faut un courage, une persévérance, qu'il aura certes dans l'intérêt de ses affaires, mais qu'il n'aurait pas dans l'intérêt de sa santé. Et ce n'est que malade, absolument forcé, qu'il fera une gymnastique rationnelle. J'ai connu une exception et j'avoue qu'elle plaidait en faveur de la gymnastique rationnelle. C'était un mien ami, étudiant en médecine. Il était merveilleusement musclé. C'est là une rareté, et je ne pense pas m'abuser en disant qu'il y a beaucoup plus do fervents sportsmen. Faire un sport, c'est un plaisir. L'homme qui s'y adonne oublie ses préoccupations professionnelles, il dégourdit ses muscles aère ses ipoumons. Il entretient sa force, et ne devient pas le vieillard perclus dans son Fauteuil, objet de pitié, si pas de rire des jeunes. Et vis-à-vis de ses propres enfants, quelle joie pour un père de pouvoir partager leurs ébats, de se montrer leur égal, peut-être leur supérieur en souplesse et en précision. La famille s'en resserre, et les parents ne prévoient pas, arrivés à un certain âge, leurs enfants s'ennuyer auprès d'eux. Les sports ,outre leur action physique, ont une action morale. Ils produisent chez ceux qui s'y adonnent, un âtat d'esprit qu'on ne peut caractériser que par un mot: :< être sportif ». Etre sportif, c'est être décidé, réfléohi ; âtre sportif, c'est avoir le respect de son partenaire. Et n'admirons-nous pas le magnifique esprit d'entente et de corps qui se manifeste dans nos grandes équipes, particulièrement au football? Combien les sports ont une influence décisive sur la vie de beaucoup d'hommes. Leurs moments de loisir, ils ne les emploient pas pour aller au café ou à d'autres endroits tout aussi malsains ; non, ils doivent s'entraîner. Et quelle économie 1 Les sports coûtent souvent cher, c'est un luxe ! Oui, parfaitement, mais combien plus chers les paris aux courses, les jeux de cartes et d'autres. Combien de nos jeunes gens feraient mieux en 5'équipant luxueusement pour un sport I L'homme qui s'adonn© aux sports a conscience de sa force, de son endurance, de son énergie. Ces qualités sont à souhaiter îhez un peuple que l'on. .veut l'ort et,puissant. T elles -sont" en quelques"* mots, tes réflexions que suggèrent les sports et les causes qui nous font dire : faites du sport, développez votre vigueur et vous ferez chose utile, non seulement pour vous-mêmes, mais qui plus est, pour votre patrie. G. Ch. HLWUUIIIiiai ' MUW " ■ IPjll I" IL- «-ULLUM-hUMB. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit, DEPECHES LE BLOCUS Londres, 6 juillet. — (Beiiter.) — La Tapeur P-r&lt a été coulé près de Harwich par un sous-marin allemand. L'équipage a été sauvé. Londres, 6 juillet. — Le vapeur anglais An-glo-Californian, d'un déplacement de 5,000 tonnes, est arrivé à Queenstown après avoir été bombardé par un sons-marin allemand. Le vapeur Sunbeam a été coulé par un soue-marin allemand à la hauteur de Wiek. L'équipage de 3 hommes a été sauvé. La barque Fiery Cross, avec un chargemeut d huile et graisses, a été coulée par un sous-marin allemand. L'équipage a débarqué à Swansea. Ckristiania, 6 juillet. — L'ambassade norvégienne à Londres a télégraphié au ministère des affaires étrangères que, d'après l'Amirauté anglaise, le vapeur norvégien Gjesoé, a heurté une mine, le 29 juin, à 9 1/4 heures du soir, à 25 milles marins du Tyne. L'équipage a été débarqué au Tyne. LA GUERRE SOUS-MARINE Londres, 7 juillet. — On annonce de Washington au Moming-Fost : L'incident en cause de VArmênian est anlani en ce qui concerne les Etats-Unis. Comme il n'y a aucun doute que le il a vira essaya de s'échapper, la destruction, dans ces circonstances, paraît justifiée. Mais le cas a convaincu les Américains que les navires ne peuvent être coulés sans visite préalable, aprèB que la nrésence de contrebande a été démontrée-Il est maintenant constaté que le sous-marin peut appliquer le même procédé que les croiseurs. (N.D.L.E. — La constatation n'est juste que si le sous-marin n'a pas été préalablement coulé par l'abus d'un pavillon neutre.) FRANCE. — La contrebande Varie, fi jnillèt. — Coiunio l'annonce le Temps, le chargement du vapeur Dacia, qui a été déclaré de bonne prise, sera mis aux enchères, au Havre, le 27 iuillet Le chargement qui se compose de 10,999 balles de coton, est. divisé en 137 lots. ANGLETERRE. — Pertes douloureuses Londres, 6 juillet. — La liste des pertes du 6 juillet compte 53 officiers et 2,292 homems. Londres, 7 jniUet. — La dernière Jiste des pertes compte 18 officiers et 1,659 hommes. ITALIE. — Attaque aérienne contre Venise Lugano. 5 juillet. — D'après une nouvelle de l'étatxmajor italien, un aviateur autrichien a paru, hier matin au-dessus tV Venise et y jeta plusieurs bombes qui tomb"';. f à la mer. T1 fut bombardé et poursuivi nnr d"- : ■ 'i+eurs français et italiens. ALLEMAGNE. — Le Iieutenant-générsl Marcoff L'ancien ambassadeur bulgare a été reçu, le 24 juin, en audience de congé, au grand-quartier général par S.M. l'Empereur. L'empereur Guillaume lui octroya les brillants de l'ordre de l'Aigle rouge de première clatse. Il a été invité à dîner à Potsdam par l'Impératrice.Il a été accompagné à la gare par M. Tant-cheff, chargé des affaires bulgares à Berlin. Le nouvel ambassadeur bulgare Eizon, est arrivé ici, hier matin, et est descendu provisoirement à l'hôtel Wetzler. L'ambassadeur a reçu dans le courant de la journée, plusieurs personnalités en vue de la colonie bulgare à Berlin. AUTRICHE. — L'emprunt de guerre Vienne, 7 juillet. — Au département de la Caisse d'épargne des postes a eu lieu une séance du consortium pour l'exécution des opérations de crédit de l'Etat. Le président donna communication du résultat extraordinairement favorable de la souscription au deuxième emprunt de guerre. Le total des souscriptions annoncées par les bureaux de souscription au développement des caisses d'épargne des postes a atteint 2,650 millions de couronnes. De ceux-ci, il y a à déduira 700 millions de souscriptions totalement payées immédiatement. SUEDE. — Communiqué du gouvernement Stockholm, 7 juillet. — Après que le 2 juillet la nouvelle était arrivée de Gotland que le navire-mines allemand Albatros avait échoué près de Kuppen. à l'intérieur d'Oestergarnsholm, près de Gotland et que le navire avait été bombardé dans le territoire suédois; que, d'autre part, les obu» avaient passé au-dessus de Holmen et tombé- LA GUERRE Communiçtués oificiels AUTRICHÏ "*NS Théâtre de la guerre russe 5 Vienne, 8 juillet (hier). — Au front de l'arrnée 1 de Varchiduc J oseph-Ferdvnand, les combats con- c tinuent. Des renforts russes amenés. qui 'procédé- -rent à l'attaque sur plusieurs points, ont été re- [ poussés avec des pertes considérables pour eux. ( Le nombre de prisonniers s'est encore augmenté. ( Au Bug et dans la Galicie orientale, la situa- ( tion est inchangée. Dans lzs combats à la S'ilota- ( Lipa inférieure, 3,850 Russes ont été faits prisonniers du 3 au 5 juillet. * Théâtre de la guerre italien y Au front du combat il y a eu d'abord un calme 1 relatif. Après la victoire d'avant-hier, nos trou- l pes eurent encore à repousser quelques attaques 1 de nuit, timidement exécutées contre la tête de ( pont de Goerz et les positions du plateau, Hier < Vennemi ouvrit de nouveau un violent feu d'ar- t tillerie, suivi la nuit de nouvelles mais vaines poussées en avant de force?, plutôt faibles. <■ Des aviateurs italiens jetèrent des bombes sur 5 Trieste, sans occasionner des dégâts appréciables. * Dans le territoire du Km, Vadversaire attaqua un groupe de rochers qui furent déjà précédemment l'objet de ses efforts. Les courageux , défenseurs repoussèrent encore cette fois-d et commue toujours l'attaque de l'ennemi. Il y a un < champ de cadavres devant nos positions. Dans le territoire de frontière de la Carinthie ( et du Tyrol, les combats d'artillerie locaux con- i tinuent. < Théâtre de la guerre du Sud-Est \ Sur les hauteurs de Trebmje, il y a eu un com- < bat avantageux pour nos troupes- Dans l'attaque \ quelques-uns de nos détachements s'emparèrent, ; un bref combat, de la position avancée monténégrine et refoulèrentAes Monténégrins sur les < hauteurs lep.pl"* pzcft/rafcvjfa(tique* -jours plus ■ tard, environ une brigade monténégrine, après \ des préparatifs d'artillerie vigoureux, exécuta une < contre-attaaue et subit sous le feu de nos troupes de telles pertes qu'elle dut après quelques temps se retirer sur la position principale d'oit elle était partie. Plusieurs de nos aviateurs ont participé avec succès au combat au moyen de bombes et d'un feu de mitrailleuses. ITALIENS Home, 7 juillet. — Vans le territoire du Tyrol et au "'rentin l'ennemi n'entreprit le 5 juillet qu'une attaque ontre le défilé de Mezzo, à l'ouest des cîmes de Lavere-lo, mais il fut refoulé et abandonna dans nos mains uelques prisonniers, des armes et des munitions. A la rontière de la Carinthie l'ennemi exécuta de nouvea/u kzns la nuit du 5 juillet une attaque contre les tranchées u nord du Grand Pal. Il fut refoulé dans une conire-ttaque et abandonna sur le terrain beaucoup d'armes t quelques boucliers d'infanterie. Le même jour des fores importantes attaquèrent notre position au Pizzo Yvostano. Nos troupes de défense laissèrent l'infanterie nnemie s'avancer jusqu'à très courte distance et les re-oulèrent ensuite par des contre-attaques. Vans le territoire de l'isonzo l'action combattive se développe régu-ièrement. L'ennemi opposa une résistance acharnée à lotre marche en avant en exécutant successivement des ontre-attaques vigoureuses, mais il ne put jamais arra-her à nos courageuses troupes le territoire conquis avec ant de peines. Malgré les difficultés que rencontre notre mouvement l'attaque, la direction de l'armée et les troupes sont ani-nêes des meilleures dispositions et décidées à accomplir a tâche qui leur est dévolue. FRANÇAIS Paris, 6 juillet. — (15 heures.) — La nuit du ) au 6 a été très mouvementée sur plusieurs joints du front. En Belgique, les troupes britan-liques appuyées par notre artillerie se sont em-oarées de quelques tranchées ennemies au sud-mest de Pilkem, sur la rive est du canal. Une, utte très vive s'est engagée autour de la station le Souchez, qui est restée entre nos mains, malgré les efforts répétés de l'ennemi. La ville d'Ar-%as a été bombardée toute la nuit. En Argonne, combats incessants à coups de grenades et de pé-,ards. Nôtre artillerie a déclanché à plusieurs reprises des tirs de barrage qui ont arrêté l<es ten-\atives d'attaques de l'ennemi. Sur les Hauti-le-Meuse, l'ennemi a attaqué par deux fois nos onsitions de la croupe sud du ravin de Sonvaguv^ à "est de la tranchée de Colonne; il a été repoussé leux fois. Dans la région du bois Le Prêtre, l'ennemi a également repris l'offensive ; deux atta-\ues ont été prononcées, dont l'une s'est étendue neu à peu de la partie occidentale du bois jusqu'à Fey-en-IIaye, tandis que l'autre était plus particulièrement dirigée contre la partie du bois, jui s'étend à Vouest de la Croix-des-Carmes. El les ont été toutes deux enrayées par les feux de notre infanterie et de notre artillerie, qui ont infligé à l'ennemi de lourdes pertes. Paris, 6 juillet. — (23 heures.}. — Les troupes britanniques ont repoussé plusieurs contre-attar ques, dirigées contre les tranchées dont elles se sont emparées dans la nuit du 5 au 6 au sud-ouest de Pilkem. Elles ont fait 80 prisonniers et infligé à l'ennemi des pertes sérieuses. L ennemi a bombardé Arras avec des obus incendiaires. Reims a reçu également quelques obus. En Argonne, ca~ nannade sans action d'infanterie. Sur les Hauts-de-Meuse, sur la croupe sud du ravin de Sonvaux? nous avons revris l'élément de tranchée où l'ennemi avait pris pied et avait réussi à se maintenir depuis le 27 juin, et avons poussé au delà. L'ennemi, après un violent bombardement a lancé une contre-attaque qui a été prise sous le feu des mitrailleuses et des tirs de barrage.Dans la région de Fey-en-Haye, bombardement intermittent avec des obus de tous calibres. Dans les Vosges, on signale une recrudescence d'activité de notre artillerie, qui a bombardé notamment la Fontenelle, VHilgenfirst et l'Hartmansweiler-kopf >et Thann. RUSSES Pétrograde, 7 juillet. — Dans la région de Mu-rawjexoo et Schavlen, à l'Ouest du Nj&men inférieur, sur le front du Narew et su/r la rive gauche de la Vistule, rien de particulier à signaler, faible canonnade, de temps en temps un peu plus intensive.Quelque s escarmouches eurent lieUfSH-ftout lorsqu'un foyer de mine fit explosion. Sur le front, entre la Vistule et à l'Ouest dit Bug, des combats acharnés se sont développés au cours de la soirée du 1 juillet, se poursuivant le lendemain dans le secteur entre Urzedow et By-chawa. L'offensive de l'adversaire à l'Est de liras-nik a été arrêtée par une voussée de nos trouves _ dans le flanc des cofps adversaires sur les hauteurs au Nord-Ouest de Wilkolaz. Au cours du 5 juillet, nous avons repoussé quelques nouvelles tentatives d'offensive entre-Wjeprz et la rive Ouest du Bug. Au cours supérieur du Bug, à la Zlot<i-Liva et au Dnjestr, aucun combat n'eut lieu pendant le 4 et dans la matinée du 5 juillet. rent à courte distance de la terre, l'ambassade ar à Pétro^rade reçut immédiatement l'ordre de protester éer^i -juement auprès du gouvernement russe contre Lté violation du territoire suédois et par conséquent de la neutralité de la Suède. En même temps, les ambassadeurs russe et allemand furent mis au courant par écrit au sujet de ce qui s'était passé. En même temps aussi on leur communiqua, qu'en raison des nouvelles arrivées aux autorités de Gotland, les mesures d'internement avaient été nrises. Le 3 iuillet, un rapport du commandant de Gotland arriva au sujet des événements : Le 2 juillet, à T li. 40 du matin, on aperçut dans le brouillard, un peu en dehors de Britema-Glookenboje, un navire qui avait perdu le mât de devant' et qui ne bougeait presque pas. On constata ailors que le navire était le croiseur-mines Albatros. Pendant tout ce temps on nerçut le.tonnerre du canon venant de la mer. Un peu plus tard, on aperçut une explosion à bord de l'Albatros, qui se mit immédiatement en route et gouverna vers le Nord autour du territoire de Briterna, plus loin, autour d'Oestersrarnsliolm, il fut violemment bombardé pendant tout ce temps à . Oestemgarnsund par denx croiseurs russes qui furent aperçus, presque au moment même de l'explosion, au Nord-Est et au Sud-Est de Glokkenboje. Le premier des croiseurs russes, du tyne du Ba jan, fit la poursuite et s'approcha finalement à 57° 28 minutes 20 secondes largeur septentrionale et. 19° longueur orientale, donc sur le territoire naval suédois, bombardant toujours violemment l'Albatros, qui fut également bombardé pendant tout ce temps par l'autre croiseur russe, lequel se trouvait immobile au Sud-Est de Glokkenboje. A 8 h. 15 m- du matin, l'Albatros s'échoua. Immédiatement, sous la station de signalement et quelques minutes avant, lorsque l'Albatros se trouvait à 57° 25 min. 36 ?ec. largeur septentrionale et 18° 57 min. longueur orientale, les navires russes tirèrent snr lui les derniers obus. Un grand nombre d'obus russes passèrent en sifflant au-dessus d'Oestergarnsholm et près de l'emplacement du phare, de manière que le personnel du phaTe se vit obligé de quitter les lieux et de chercher nn refuge dans un refaire au côté Ouest de l'île. Plusieurs obus tombèrent à l'eau, d'après i les calculs faits, à nuelques centaines de mètres de la terre près de Kuppen. Conformément à l'ordre reçu, l'ambassadeur & i Brandstroem introduisit le 3 juillet une pTotes- L tation auprès du gouvernement russe, tant direc- d ! tement que par l'intermédiaire de l'ambassadeur J russe à Stockholm. Ce dernier remit une déclara- d ! tion dont la teneur suit : g a D'après le rapport arrivé de l'amiral russe Ç ! commandant, l'incident, qui faisait l'objet de îa * protestation suédoise, ne put se produire qu'à la 8 suite du brouillard régnant au moment de l'in- ^ cident, et qui empêcha de régler exactement le R bombardement. Le gouvernement russe exprima ses vifs regrets au sujet de l'incident et assura qu'il était formellement décidé à respecter cons- u ciencieusement la neutralité suédoise. s Dans le cas actuel, il n'y a qu'une inatten- ^ tion regrettable ; il a été donné aux intéressés des ç ; instructions précises de redoubler d'attention ^ dans de pareilles circonstances afin de rendre im. e possible une répétition de pareils événements. » x. Avant la réception de cette déclaration, le gou- s vernement suédois, dans une note à l'ambassade c russe à Stockholm, lui avait communioué le con- t tenu du rapport ci-dessus précité et exprimé l'es- S poir, en renouvelant sa protestation d'un apla- n nissement rapide et satisfaisant de cet incident T régrett abl e 1 AFRIQUE. — Le croiseur « Koenigsberg » t Londres. 7 juillet. — On annonce d'Athènes au Vaily Chronirle que les Allemands ont fermé le port de Dar- os-Sailam, en coulant la caile sèche et une petite canon- ç nièr© en travers de l'embouchure du fleuve. Le croiseur p Konigsberg se trouve intact à 15 milles en amont dans u le fleuve Rufidchi. Il ne peut être atteint par des navires anglais. Les Anglais ont tenté de torpiller le croiseur, mais le Konigsberg serait protégé par un bane de boue, dans leque1 la torpille reste enfoncée. C LES BALKANS. — Les négociations Pétrograde, 7 juillet. — Le Rjetch affirme que les diplomates russes responsables ne s'attendent pas dans les premiers temps à un changement quelconque dans la politique des Etats des Balkans. Les négociations de la Triple-En tente j avec la Bulgarie et la Roumanie n'avancent pas; , on r.e négocie nas^actuellement avec la Grèce, attendu qu'on attend la convocation de la Chambre. L'occupation de Scutari par des troupes monténégrines n'aurait, de l'opinion des cercles di- o plomatiques, anjeuno (signification! décisive. Le ^ >rt de Scutari sera décidé au Congrès futur de i paix sans prendre en considération la question e savoir qui a fortuitement occupé le territoire , usque là, la décision de la Conférence de Lon~ res, au sujet de l'Albanie, reste toujours en vi-ueur. L'occupation d'une partie de l'Albanie ar les Grecs et l'occupation de Yalona par les taliens eurent lieu avec le consentement des randes puissances. L'occupation de Scutari par îs Monténégrins n'a pas eu le consentement des randes puissances. ALBANIE. — Entre Italiens et Monténégrins Milan, 6 juillet. —•• La Perseveranzp écrit dans u article de fond du 1er juillet : Si indulgemment que nous1 puissions juger occupation de Scutari par le conquérant dont 1« loi est le beau-fils, aussi possible que ce soit que cutari soit adjugé aux Monténégrins, 1'.occupa-ion n'en a pas moins été effectuée illégitimement fc elle n'est pas à comparer à l'occupation pure-îent stratégique de Valona par la grande puis-a.nce : l'Italie: Si deux partis font la même hose, ce n'est pas toujours la même chose. Avant Dut il est à souhaiter que les Monténégrins et la erbie respectent finalement leurs engagements et îarcheront finalement contre les Autrichiens. iS opérations de l'Italie et non moins celles de v Russie, qui est déjà refoulée dans son propre îiritoire, ont besoin de cette aide. TURQUIE. — Guerre sous-marine Paris, 5 juillet. — D'après une nouvelle de -onstantinople, le Carthage qui a été coulé au an Helles, avait 1,500 hommes à bord, dont la lajéure partie aurait péri. TURQUIE. — Un général anglais tué Genève, 6 juillet.—D'aorèg des journaux fran-:ii«. le général de brigade anglais Scott Moril- liff a été tué dans les combats aux Dardanelles. ÉTRANGER ANGLETERRE. — Fugitifs belges. — i'Ecluse, 6 juillet.- — Les départs des fugitifs elges de la Hollande continuent. Hier, 500 fu-itifs se sont encore embarqués pour l'Anglett^re. HOLLANDE. — Les habitations ouvrières ux Pays-Bas. — La question des habitations ou-rières ayant fait on Belgique, dans ces demiè-

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