Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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30 januari 1917
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s.n. 1917, 30 Januari. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qf8jd4rg6k/
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' \ 4:~" Année - N, 840 - Ed. | CINQ CENTIMES Mardi 30 Janvier 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxelles - Province - Etranger 8 mois : Fr. 4.5f). - Mk. 3.60 Les bureaux de poste 01 Belgique «t à l'Etrange: n'.-.cceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; Ceui-di prennent cours les IJakv. ! Avait. 1 Jt-iltfr' ! Octob. On peut s'3bom;er toutefois pour les «eu* derniers mois ou mCme pour le »«rnler mois de Chaque trimestre su frf* de : 2 Mots t Mou W'r 3.00 - Mk.2.40 Fr.l .50- Sic. 1.20 TIRAGE : IIO.OGO PAR JOUR Le Bruxellois Rédacteur en Chef : ^ René Armand "iii mm ~i ir irmMiH — ■nui iimii «fniu-wi Journal Quotidien Indépendant H Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES. 45. RUE HENRI MAUS ANNONCES — la ligne Faits divers et Echos , Ir. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne ...... 6.50 La grande ligne 1.00 TÏRAGE : flO.OOO PAR JOUR DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS ALLEMAND» "BERLIN, 29 janvier ( officiel midi) : 4 iliaâiro de la gutrre a l'Ouest. Groupe d'armée du prinee héritier l»«pp-reclil do Bavière : 'Au nord d'Armcniières, les Anglais, en trois va- I foes, ont attaqué les positions du Z3e régiment d'infanterie bavaroise, qui a repoussé l'ennemi en lai étfiigeant de nombreuses pertes. A l'ouest de Fro-. meties,' à l'est de Neuvifle-St-Vaast, sur lu rive nord de l'Ancre et au nord de Vie-sur-Aisne, des entreprises de détachements mobiles ennemis sont restées sans succès. Au sud -ouest de Le Transloy, un poste anglais g été enlevé. Groupe d'armée du kronprinz a teint ad : Sur la rive ouest de la Meuse a régné, pendant toute la journée, une vive activité de combat. Le matin, les Français eut tenté de s'élancer par surprise, sens préparation d'artillerie, contre les positions gagnées le 25 janvier sur la côte 304. Sous notre feu intervenu immédiatement, ils ont reflué. Depuis midi, une figonrev.se action d'artillerie fut dirigée sur nos tranchées; après de violentes vagues de feu, trois atiaqncs françaises ont encore été prononcées, qui toutes sa sont écroulées sans succès. Les vaillants 13e et 15e régiments, d'infanterie vestpkaliens et le 109e régiment d'infanterie de réserve badois ont maintenu par une défense tenace U terrain conquis, dont pas im pied de terrain n'a pu être reconquis par les Fiançais, malgré l'intervention considérable en hommes el en munitios. Das les Vosges, une poussée de reconnaissance a remené neuf prisonniers. Après une intense préparation d'artillerie, des troupes d'attaque dn 124e régiment d'infanterie de la lendnekr dn Wurtemberg ent pénétré sur VHartmannsweilerkopf dans les tranchées françaises et sont revenues en ramenant 35 prisonniers et une mitrailleuse. liieàire ue la guerre à PRst. Fruui du général t'eld - maréchal prinee l.eoptiltj de Bavière : Sur les bords de l'Aa, le temps sombra et des rar laies de neige ont restreint l'activité de combat. Les troupes ottomanes réputées du 15e corps ont repoussé sur tes bords de la Slota Lira des attaques russes qui, après une vigoureuse canonnade, ont 6té déclenchées par des masses nombreuses. En un endroit, une contre-poussée rnmâf> les enchâssés -,a » <OTiw.ru» t CrKW do le- -bb teriain nombre de prisonniers ont été enlevés à l'adversaire. Des troupes d'attaque allemandes ont ramené, sur les bords de la Narajoivka, 9 prisonniers ta la position russe. truut tiu «lieral-eoîonel arci'Wuc Joseph: Bans le secteur de Mesiscanesci, l'ennemi a entretenu au cours de la nuit, une canonnade intense. Ùxtix attaques russes ont échoué. Gruupe d'artîu'e tiu leiii - maréchal général von JSae&ensen : Rien de particulier à signaler, BERLIN, 29 janvier. — Communiqué d'hier soir : Sur la rive occidentale de la Meuse plusieurs attaques contre la hauteur 304 ont eu lieu. Sur la Zlota-lipa des troupes ottomanes ont repoussé à plusieurs t4prises des attaques prononcées par les Russes. Frassl macédonien : Sur mer. BERLIN, 28 janvier. — Officiel t Un de nos sous-matins a coulé le 9 janvier dans hupartie est de la liltaiierranée un vapeur de fret tnnemi armé et chargé an complet, d'un ionnage de $,000 tonnes environ. Le ib janvier le même sons-marin a coulé le vapeur pétrolière anglais « Gar-field » de 3,838 tonnes, chargé de houille et d'huile, ts route de Malte à Port-Saî4. Le capitaine du « Garfield » a été fait prisonnier. Le 25 janvier le même sous-marin a coulé, par une torpille, à environ 250 milles tfiarins à l'est de Malte un vapeur de transport de troupes ennemi armé qui était dirigé par m torpilleur français. Le vapeur occupé an complet par des troupes a sombré après 10 minutes. Ai] ÏRICMÏENS VIENNE, 29 janvier» — Communiqué officiel de àter après-midi : l'beâlrc de la guerre h l'Est. Grou,«k u'arutee tiu ielduiarectiai général voit Maekeueen ; / Rien d'essentiel. troiii uu générai-colonel archiduc Joseph: A l'ouest de Valepuina l'ennemi numériquement Supérieur dans ce secteur a pénétré dans nos transitées les plus avancées. Notre ligne de combat a tU transférée sur le prochain sommet. Froui du felUîiiiirocîial gênerai prince Mopmd do Uîtviero : Rien de particulier au sein des forces austw-hon-froise»,Théfttre de la guerre Italien, Tfceàtre de la guerre Sud-Est. Inchangé. TURCS CONSTANTINOPLE, 27 janvier (officiel du 27): Au iront de l'Irak, l'ennemi a violemment ca-nonué Is 24 janvier noire position de Fellahieh, mais n'a pas passé à l'attaque. Au sud du Tigre, l'ennemi-a attaqué le 25 janvier 'tvec dei forces importantes, après avoir pris nos positions sous un violent feu d'artillerie. Il réussit te jour à gagner du terrain au prix de grandes perler. 30,000 morts anglais gisent devant noire front lur une faible largeur. Le 26 janvier, l'adversaire a attaqué de nouveau, mais fut complètement ht poussé. Au front du Caucase, l'ennemi a essayé vaine-ineni d'attaquer nos avant-postes sur notre aile itrciïe. BULGARES SOFIA, 28 janvier. — Comm. officiel du 27 : Front en Macédoine : Dan» la région de Bitolia. jea clairsemé de fusils, de mitrailleuses, de mines et i'artilUrie. Dans la boucle de la C zerna, faible activité d'artillerie. Dans la région de la Aloglena, des coups de canons isolés dans quelques secteurs et faible feu de tirailleurs et de mitrailleuses comme d'habitude. Sur les deux rives du Wardar, fan d'artillerie assez clairsemé et échange a'a feu entre postes de campagne. Sur la Struma, faible activité d'artiûerie et combats ds patrouilles. Un fort détachement de reconnaissance ennemi s'est approché de nos tranchées dans la direction vers Brnakli Dechumeya; mais nos détachements de patrouilles ont mis l'ennemi en fuite au cours de leurs contre-attaques. L'ennemi a abandonné plusieurs morts, dont un officier chef du détachement. Nos soldats ont fait en outre 15 prisonniers. Partent dans Sa plaine de Seres, des patrouilles ennemies, qui ont tenté de s'approcher de nos positions, ont été chassées par notre feu. Front en Hoiiiuanie : Deux mmitors ennemis ont bombardé du côté du canal de Sulinta les villages Btfkatsch et Prislawa, situés à l'est de Tuleea. SOFIA, 29 janvier. — Cainm. officiel du 28 ; Fratu macetfanien : Du lac de Prespa jusqu'à la Struma, en quelques endroits seulement le feu habituel isolé de l infanterie, de mitrailleuses et de ïartillerie. Dans la vallée dn Waraar, activité aérienne. Sur le littoral de ui mer Egée, entre la Struma et Kawalla, vive activité d'avions ennemis. Un avion anglais est tombé ai nord de Kawalla; les aviateurs ont été faits pri-soniers; l'appareil est indemne. Front rouusain : Feu £artillerie isolé des deux côtés du Danube à Isaccea et Gzleiz. , FRANÇAIS PARIS, 28 janvier, officiel 3 h. p. m. t Sur la rive gauche de la Meuse, combats à ta grenade à t'est ds la côte 3G4. Sur la rive droite, nous avons effectué, dans la soirée d'hier,entre les Epar-ges el la trancàée de Colonne, un coup de main qui a pleinement réussi. Nous avons trouvé de nombreux morts dans les tranchées ennemies cl nous avons ramené un important butin. En Lorraine, actions d'artillerie dons le secteur de Lenoncouti et la forêt de Basanges. Aviation; Dans la région de MoulaimiUe.un avion ennemi a été abattu par le tir de nos canons spé- 'PARiStTZè janvier, officiel, U h. p. ni. .• Canonnade habituelle sur l'ensemble dn front, païlicutièrement vive dans la région de Verdun et en Alsace. RUSSES PETRGGRAD, 27 janv. — Officiel : Après avoir violemment bombardé nos tranchées établies à l'est de la route Kalnsten-Sehlock.,à l'ouest dj Riga, les Allemands ont attaqué nos troupes du front de l'ouest; nous les avons repotissés en. leur infligeant de fortes pertes. Pris de ta route de Mitau, nous avons prononcé une attaque au gaz, qui a jeté un grand désarroi dans les lignes allemandes. Sur le théâtre de la guerre en Roumanie, h situation est inchangce, ITALIENS ROME, 27 jar.v. — Officiel : Tout le long du front, activité d'artillerie plus intense par endroits. Dans le secteur de Zv.gna (Vallarsa), dans le Va-nol supérieur (CismoaJ, dans la vallée de Travigno-lo (Avisio) et sur le Carso, des aviateurs ennemis ont tenté de survoler nos positions; ils ont été mis en fnitepar le feu de u os canons de défense. ANGLAIS LONDRES, 27 janvier. — Officiel du soir : Ce matinjtrâce à une opération couronnée de succès, nous nous sommes rendu* maîtres, près du Transloy de la partie la plus importante de la position ennemie ci avons fait 350 prisonniers. Aujourd'hui nous avons repoussé de fortes contre-attaques allemandes et avons infligé de grandes pertes à l'ennemi. Nos pertes sont minimes. Deux attaques prononcées par nos troupes au nord-est de NeuriUe-Sl-Vaast et de Vcrmelles ont aussi réussi. Sur nier. LONDRES, 29 janvier-(officiel). — Le croiseur auxiliaire a Laurentie n (14,892 tonnes) a été coulé le 25 janvier, sur la côte d'Irlande, par un sous-marin allemand ou une mine. 12 officiers et 109 hommes sont sauvés. Dernières Dépêches L'interpellation Bercft au Sénat américain et la doctrine ite Moaroë. Washington, 2ô janvier (radioiékgramme WolS). — Les débats sa sujet da message ds Wilsoa concernant la conclusion de la paix reprendront pro-babkaient lundi au Sénat. Ce jour-11, le sésaieur Berch (républicain) amènera en discussion sa motion de conclusion introduite hier, où il fait ressortir lo danger qu'il y aurait pour l'Amérique de s'écarter des principes de la doctrine da Monrcë. La motica finale exhorte le Sénat à se souvenir de la doctrine de Washington, Jefferson et Monroë, d'après Isqtisiie l'Amérique doit éviter de se compromettre par dts alliances. Des sériatenrs démocratiques obî déclaré qu'ils ne contrediraient point la conclusion de la motion, attendu que celle-ci n'est point ea contradiction avec Wiison, qui, non seulement, recommande de ne pas s'écarter de la doctrine de Monroë, mais simplement son extension au monde entier. Troubles en Italie. Berlin, 29 janvier. — D'après une information de Londres à 'a « Vossische Zeitung », des troubles ! ont éclats dans plusieurs rUIes d'Italie, par suite Idu manque de charbon régnant et de la cherté croissante des vivres. La prétendue victoire de Briaml. Berlin, 29 janvier. —La victoire que Briand a remportée le 27 janvier est représentée d'après plusieurs journaux comme n'étant pas du tout brillante. Le grand nombre d'abstentions prouve de la façon la plus claire combien minime a été l'enthousiasme suscité au sein de la séance secrète par la déclaration de Briand. Le t-etus do i'rutrevue internationale des délégués du parti social-démocrate. Berlin,. 29 jaav ier. — On écrit d Asmteruam au « Vorwarîs n au sujet du refus ds la proposition de3 membres hollandais de la démocratia sociale internationale d'organiser une entrevue des représentants français et anglais du parti avec les membres hollandais et belges, que le parti hollandais aurait assumé par cettô résolution «ne responsabilité terrible. Scènes iiïHiuitîieus«s à la Ghaaïhre française. Berne, 28 janvier. — D'après les journaux lyonnais, les détails suivants sont à noter au sujet de la séance publique qui a suivi la céanee secrète. «Le socialiste Bon, qui voulait constamment interrompre, a exigé que les sujets traités lors de la séance secrète fussent publiés au plus tôt, afin que le public connaisse l'indécision, l'iiisuînsan&e et la faiblesse du gouvernement. (Tumulte de plusieurs minutes.) Bon conclut ea disant : « Briand na rien fait, il n'a pas seulement réalisé l'unité parmi les Alliés. » (Nouveau tumulte et interruptions, surtout de la part des socialistes, qui déclarent que Bon ne parle qu'en son propre nom.) Benoist cria : « Briand n'a pas répondu à la question principale. On ne peut approuver sa politique d'inaction. » Bon voulut ensuite reprendre la parole, mais il dut quitter la tribune au milieu d'un tumuls» assourdissant.Le socialiste Bedottce exigea une plus grande stabilité de la politique de l'Entente. En ce qui concerne la situation en Grèce, Be-douce a déclaré « qu'on ne voulait pas que ce petit Etat fut forcé de sacrifier sa neutralité, et qu'on ne veuiait pas davantage que le sang des petits peuples soit répandu pour l'Entente. » Cette déclaration fut : accueillie par de_s jnterppticns..^e..^t'#s®fe3ft f.ou- Le député conservateur Mcnzu a également exigé une sanction à l'égard a» l'ambassadeur français à Athènes. Bedoece poursuivit : « Nous ne sommes pas d'ac-eord avec le gouvernement, mais bic-a avec sa politique de modération. La politique de Briand n'est jamais descendue au degré d'abjection de celle de Delcassé. Delcassé, qui est présent, reste impassible. Bedouce poursuit : « Ce n'est pas notre collègue Delcassé que je vise, mais le ministre des affaires étrangères. Delcassé a obligé notre pays à des conditions que nous ignorons encore à l'heure actuelle. (Tumulte assourdissant.) Après des discours ultérieurs de la droite, qui déclara néanmoins vouloir se rallier au gouvernement, l'ordre du jour fut adopté sous un vacarme continu. La prochaine séance aura lieu mardi. L'arrêt dans l a fournitures miliiairca américaines. Berlin, 25 janvier. — Le gouvernement anglais a publié récemment qu'il avait rompu les traités de fournitures conclus avec les fabricants de matériel de guerre américains, attendu que la production de munitions avait pris «ne telle extension en Angleterre, que les besoins peuvent être fournis par les fabriques de munitions anglaises. Il résulte d© la presse financière américaine du commencement de janvier, qu'en réalité la situation est toute autre. Le «Journal du Commerce» de New-York du 3 janvier, qui est considéré comma franchement anglophile, déclare que les traités de fournitures entre- le gouvernemeut anglais et les fabriques de munitions américaines n'ont pas été rompus à l'instigation du gouvernement anglais, mais que l'annulation a eu lieu paire que l'industrie de l'armement américaine a refusé d'exécuter les ordres reçus. La raison de cette mesure, qui doit certainement avoir provoqué en Angleterre une surprise pénible, est à trouver dan3 l'avertissement donné par le «Fédérai Reserve Board » ie ne plus accepter des bons du Trésor anglais. Le « Journal du Commerce », tout en restant très réservé vis-à-vis de l'Angleterre, comme de coutume, fait clairement ressortir que les méthodes financières anglaises brusquent les méthodes des fournisseurs américains. Dans les cercles fi-nacciera américains, on est de plus en plus convaincu qu'on a un peu trop tendu l'arc en ouvrant un crédit pour ainsi dire illimité à l'Angleterre et à ses colonies. Les dettes des puissances de l'Entente ont augmenté dans des proportions gigantesques pendant ta guerre et ont atteint à la fin de l'année 'dernière à peu près 10 milliards passés. Sur ces 10 milliards, il en revient à l'Angleterre seule, qui a dû reste garanti les dettes des autres puissances de la coalition, 5 milliards passés. Le fait que le3 engagements pris dans la première année de guerre n'ont pas été amortis conformément au programme, maïs ont dû toujours être prorogés, car l'Entente n'a payé au cours (les deux années et demie de guerre que 700 millions des dettes contractées dans l'Union, a provoqué le mécontentement. L'industrie de l'armement américaine n'accepte donc plus en général de nouveaux ordres de fournitures miltaires -que si le payement en est complètement garanti, c'est-à-dire si les puissances de l'Entente déposent en or dans des banques américaines une partie de la contre-valeur de lems commandes. Tandis que la Russie, qui dépend des fournitures militaires américaines, a dû forcément consentir à cette exigence et a déjà expédié à San Francisco un stock d'or considérable pour les fournitures militaires, l'Angleterre ne veut pas se résigner à livrer son stock d'or, pour le payement des bombes et des canons .attendu que déjà une partie du stock d'or anglais a été expédiée à Wallstreet pour le payement de livraisons de grains et de coton..L'aifirmalion du gouvernement anglais qu'il peut maintenant se suffire sans l'industrie de l'armement américaine, est donc pertinemment démentie par le fait que le ministère des munitions anglais a déjà cherché à remplacer les fournitures militaires américaines, qui font défaut. Après que les fabriques américaines eussent refus© d'exécuter des commandes d'environ 625,000,000 de francs et avaient déclaré en même temps qu'elles ne pouvaient assurer de nouvelles fournitures que contre des garanties absolument sûres, le gouvernement anglais a conclu d'importants traites avec les usines canadiennes. Dans les derniers mois, le Canada a reçu de l'Angleterre en tout pour 1,875,000,000 de francs d'ordres; en raison de l'insuffisance de l'industrie des munitions canadienne, en doit conclure dies expériences précédentes, que la fourniture ne se fera pas tout à fait conformément aux accords et rencontrera de grosses difficultés. En tout cas, le crédit anglais a tellement baissé chez les forts calculateurs de la Bourse de New-York et chez leurs serre-files, que l'Angleterre ne peut plus mobiliser l'industrie américaine pour ses buts militaires. Un nuimmouth. Bâle, 29 janv. — Lors des travaux souterrains à Rietzin (Suisse) on a trouvé les dépouiiks d'un mammouth. La guerre maritime. Rotterdam, 27 janvier. — Les milieux de navigation hollandais nous informent que lors du combat naval à la côte flamande, un destroyer anglais a sombré et qu'un second a été tellement endommagé qu on doit le considérer également comme perdu. Le communiqué allemand se trouve confirmé par Ile fait. ■mm iraaaaf-.wr»»»— .1 ■ DEPECHES (Reptoauiies de l'édition précédente.) La disette do charbon ù Paris. Berne, 29 janv.— La disette en ctartxm à Paris per&ure. Au lieu des 6,000 tonnes de c&arbon né-uc* «uuttïKa bùiuauts ont mis à la disposition de la ville 1,000 autos de charge et les bias nécessaires atm de chercher la houille qui se trouve à Dieppe, Le Havre et Rouen et de la répartir. A plusieurs reprises de nouvelles manifestations ont eu lieu, mais toutes les informations s'y rattachant ont cté coupées dans les journaux par la censure, sauf les titres qui sont restés. Les victimes du nouveau i Môwe ». Berne, 23 janvier. — On annonce de Rio-de-Ja-neiro aux journaux de Lyon : 9 hommes de l'équipage âu voilier français « Asnières » et 25 matelots du trois-mâts français « Nantes » sont arrivés à Rio-de-Janeiro, à bord du vapeur portugais « Cer-raro ». Les deux voiliers ont été coulés par le croiseur auxiliaire allemand. L'équipage a été pris a bord du croiseur auxiliaire allemand. Un grand nombre de prisonniers de navires coulés se trouve-raiect à bord du navire allemand. ÎSouveau coimiuuidaMt m riuef augiafe ew Afrique orientale. La Haye, 2S janvier. — Reuter annonce officiellement : Le général Hopkis a été nommé commandant en chef en Afrique orientale, en remplacement du général Smuts. Les opérations militaires de la semaine finassant le 2ô janvier 1917. Pendant qu au milieu du mois de janvier, l'acii-vité combative au front de l'ouest s'est maintenue dans des limites modérées, en raison du temps pluvieux et des tourbillons de neige, elle a repris une animation croissante sur de nombreux fronts, avec le temps clair et la gelée. A différents endroits, des patrouilles allemandes ont ramené des tranchées françaises des prisonniers et du matériel de guerre, " notamment dans le secteur de Péronne, entre le canal de Doller et le canal du Rhin-Rhône, dans ia Haute-Alsace, près de Reims et à la hauteur de Combres. Le feu d'artillerie a pris pas intermittence dans de nombreux secteurs, uns grande violence, notamment au front anglais et belge. L'activité des patrouilles a été très animée chez les Anglais, lis ont renouvelé presque journellement leurs attaques, principalement dans ia courbe d'Yprea, dans le secteur de Lens et â'Arras, ainsi qu'au nord de la Somme; elle échouèrent, grâce à la fermeté de nos troupes. Les Français ont été moins entreprenants. Les Français préfèrent guetter l'ennemi dans ses positions que de quitter eux-mêmes les tranchées protectrices pour entreprendre de pareilles petites opérations. Là où ils opéraient avec des patrouillent, ils ont été repoussés. Sous le voile de cette activité combattive, on s'arme pour de nouveaux combats. On procède au relèvement des hommes et à des déplacements de troupes, dont en apprend de temps en temps quelque chose dans le public. Les Anglais ont de nouveau repris uu petit secteur du front français au nord de la Somme. On nous signale des concentrations de forces considérables françaises à la frontière suisse. Les Italiens feraient également de grands préparatifs militaires dans leur territoire de frontière vis-à-vis de la Suisse. Dans la presse française et anglaise, on exprime de plus en plus la conviction que la décision devra tomber sur le front de l'ouest dans toutes les circonstances. Cette appréciation a également été exprimée à la conférence de l'Entente à Rome. Ceci est de grande importance pour les puissances centrales pour autant qu'on y voit l'aveu franc (tue toute l'entreprise de Salonique a échoué. Car tandis qu'autrefois on insista fortement du côté de l'Entente, sur l'importance du problème des Balkans, on semble maintenant — chosa bizarre — I-considérer comme secondaire, dans ces derniers temps, l'entreprise de Salonique et l'activité combattive de i'Entente en Macédoine s'affaiblit remarquablement.Peut-être cela se rapporte-t-il au fait que l'intermède de la Roumanie a lamentablement failli et qu on constate de plus en pins que les Russes sont peu disposés à abandonner leur3 intérêts particuliers et à se joindre à la politique générale de l'Entente. Il devient de pius en plus évident que les Russes veulent simplement suivre leur propre chemin et que, par conséquent, ils ne songent plus, tout au moins d'ici peu, à une offensive contre les Bulgares et les Turcs. Cela est démontré spécialement par trois faits qui se sont produits la semaine dernière.Une fois avec la sérieuse poussée ver3 Mi-tau, qui non seulement a complètement ôenoué, mais qui donna, en outre, aux Allemands, dans une attaque, de gagner un terrain appréciable. D'autre part, avec l'entreprise, qu'on ne doit pas déprécier, dans la région de Smorgon ; en troisième lieu par lo tais principal, que les dusses paraissent décidés de ne plus laisser le temps à l'armée roumaine épuisée, qui avait été retirée il y a quelques semaines derrière le front russe pour se réorganiser, mais de la mettre d'une façon permanente au front du combat. C'est ainsi que les troupes des puissances centrales rencontrent de nouveau feus le secteur de Casiau, au nord de Focsani, des troupes exclusivement roumaines, tandis que les Russes mettent toutes leurs forcés dans la défense du Sereth, afin d'empêcher l'investissement de la Bessarabie. L'entreprise russe contre Mitau, qui coûta aux Russes, dès le début, des sacrittces considérables et ne leur rapporta qu un petit avantage local, appa-' raît de plus en plus comme un insuccès complet. Les troupes allemandes ne se sont pas contentées d une défense heureuse, mais elles ont maintenant entrepris une contre-action importante stir une largeur ûe front de 10 km. et qui leur a valu encora i,700 prisonniers, en dehors des 1,300 prisonnier^ déjà amenés. Entretemps, le groupe de l'armée de Mackensen s'est emparé également de la tête de pont de Fun-deni, en prenant d'assaut ia position de clef de Na-nesti et en debaérassant de l'ennemi la rive droite du Sereth. Par contre, il est- sasî avancées dans l'angle mérk-ionai du Séreth. lia se trouvaient sous ie feu d'artillerie du rivage gauche dominant du Sereth et des ouvrages permanents de Gaiatz, qui s'étendent parallèlement aux forti-heations de Trajan, entre le Sereth et le Pruth. Le plus important est que la nouvelle ligne de chemin de fer Gaiatz-Reni et les lignes Galatz-Tecucin et Galatz-Berisd — cette derniere dans sa voie terminus — se trouvent d'une façon permanente sous le feu de l'artillerie. Les poussées des monitors russes contre Tuleea et isaccea n'y changeront rien. Au contraire, la poussée démonstrative des Bulgares au delà du bras St-Georges du Danube, prè3 de Tuleea, a prouvé aux Russes qu'ils ne tiennent plus solidement les embouchures du Danube. Si la rive septentrionale a également été abandonnée, le passage a toutefois prouvé que la force assaillante chez les armées coalisées ne recuie devant aucune tâche. En Macédoine, l'activité combattive se restreint au secteur du Vardar et à quelques entreprises de patrouilles au sud de Seres. Autour de Monastir, les troupes de l'Entente sont pour ainsi dire inactives, tandis que du côté ennemi, l'activité combattive reprend? c'est ainsi qu'on annoii».- une heureuse entreprise de patrouilles allemandes à l'est de Pa-ralowo, dans la courbe de la Czerna. Pendant que les Italiens restent inactifs attx fronts autrichiens, ils semblent reprendre en Albanie les opérations qui ont été interrompues. Ils ont occupé avec leur cavalerie les localités de Salesi et d'Arza, à la route de Koritza-Sjaskoviki. Ils ont ainsi envahi l'ancien Pachalik du puissant Ali, pacha do janina, dans la région d'une population qui s'est trempée par ses combats séculaires avec les souverains turcs. En effet, des comitatchis irréguliers ont également repris le combat et ont coupé des lignes de chemins de fer et du télégraphe. Guerre maritime. Christiania, 26 janv. — Le vapeur norvégien « Anna » jaugeant 1,237 tonnes, faisant route d'Al-meria à Glasgow, a été coulé. Huit hommes, soit la moitié de l'équipage, ont été recueillis par un vapeur de patrouille anglais. Paris, 26 janv. — Oa mande de Bordeaux au « Matin » que le paquebot « Quebec » qui avait heurté une mine est considéré comme perdu. Quatre hommes de l'équipage ont été tués et six blessés. ETRANGER HOLLANDE. — La marine marchande. — A la dater da 31 déccmbr el915, la marine mar-cfcand* icéorfandatsa comprenait au loto! 787 navres, dont 3iô topeurs et 216 voiiôrs, jaugeant ens.mi>k> 2,171),Si mètres cubra G-:< toèsnagd fut diminué par suite <ka sinistres et des destructions do 217,206 tonnes. D'autre part, des ièltres da mer fuient remises à 67 navires (dont -11 vapeurs), jaugeant ensemble 185,213 mètres cuôcs. Au 31 décembre 1916, la flotté" se composait d? 7S6 navires, jaugeant ensemble 2,152,687 tonnes. Pendant i'annôô 1916, il a été construit sur les chaulera ©avals du pays 64 'navires (doiat 50 vapeurs, jaugeant ensemble 176,306 mètres cubes, et à l'étranger, pour compte hollandais, 33 navires, avec 8,704 métrés cubes de tomoage total, HOLLANDE. -— La pénurie de charbon. — La bureau <&. correspondarwe de Là Haye annonce qu'on a 6té très satisfait, en Hotlatida, d'à voir l'Allemagne adopter à 'nouveau ses anciens tarifs charbonniers. Oc. eepèrô pouvoir remédier ainsi aux difficultés qu'éprouva te pays, à ss ravitailler em charbon.

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