Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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30 september 1917
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s.n. 1917, 30 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pg1hh6dz4h/
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dm* Ânn^ - ltf_ 1A7Q - KA « CIHQ CENTIMES Dimanche 30 Septembre 191? ..... i 'À ABONNEMENT POSTAL, ÉD. 3 Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique «t à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril 1 Juillet 1 Octod. On peut s'abonner toutefois pour le» «eux derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois 1 Mois Fr 3.00- Mk.2.40 Fr 1.50 - Mk.t .20 TIRAGE MiO.OGO Le Bruxellois iSau ANNONCES — La Ugnft lits divers et Echos . fr. ' Êcrologie finonces commerciales . » financières . . . PETITES ANNONCES i petite ligne grande ligne. . . . . • *V IRAGErtfO.OOG ► PAR JOUR ■—in — —mmsrmrm &ÊBBEÊ& QHEâisiSisB Ken.© Armand _J m journal Quotidien IndSpsndaet a | Vak Discours du Chancelier sur la Situation k v- Les bureaux du « SRUXELLOIS » se Sauvent RUE DE L CASERNE. 33 ei 35. à Bruxelles (près de Sa «Sace Anneessens Le Discours du Chancelier Berlin, 28 septembre. — Le chancelier de l'Empire, Dr. Hichaëlis, a prononcé un discours sur la situation générale. Il commença par adresser de chaudes paroles do remerciement à l'armé© et au pays et par jener un coup d'oeil rétrospectif sur les brillants succès militaires des dernières semaines. Il démontra ensuite l'union et la concordance complète de la direction politique qui règne entre nous et nos alliés et rappela en termes cordiaux la gloire et la confraternité des armes des quatre puissances coalisées .11 s'étendit ensuite sur la situation s/atisfacsante de nos relations avec les neutres, qui n'ont pu être troublées malgTé les efforts inouïes des excitations die la preus^ ennemie. Il exprima notre gratitude particulière envers La Suisse, Les Pays-Bas et l'Espagne, pour leur activité désintéressée dans le domaine humanitaire de la prévoyance de (guerre. Le chancelier de l'Empire fit retsoxUr que nous regrettons le plus vivement les souffrances occasionnées aux neutres par la guerre économique de l'Entente à laquelle les Etals-Unis ont participé récemment avec un manque d'égards tout particulier et que nous sommes toujours prêts à participer à ia fourniture aux neutres des marchandises de première nécessité, pour autant que l'affectation de nos propres forces et ressources auxiliaires le parmette-nt par suite de la guerre. Le chancelier esquissa ensuite en quelques traits rapides 1 état des choses dans les pays ennemis. Les difficultés économiques et finan cières de la France augmentent rapidement. La disette économique avec ses phénomènes intra-politiques oonco[limitants se fait sentir plus vivement encore en Italie où le gouvernement et les partis belliqueux chercùent à terrasser aux prix des plus grands efforts la propagande pacifiste sans cesse croissante et toujours plus énergique. En Angleterre notre guerre sous-marine poursuit son œuvre clair* et. inexorable. Seul l'espoir fallacieux dune discorde dans nos rangs permet, aux hommes d'Etat britanniques dirigeants do s'accroche! encore aujourd'hui à des buts de guerre ou au moins à en annoncer qui sont complètement incompatibles avec les nécessités de la vie politique et économique. Aux Etats-Unis, k gouvernement cherche par toms les moyens possibles, même par un terrorisme inouï à exciter l'ardeur guerrière qui jusqu'ici fait défaut dans les milieux les plus étendus. C'est avec calme et confiance que nous envisageons l'effort militaire annoncé par i'Union. En Russie règne une grave crise économique, c£ sont surtout les moyens de transport qui n* sont nullement à la hauteur de la tâche qui leur incombera lors de la conclusion de la paix. La question d'une démobilisation prochaine, pèse comme une montagne sur le nouveau gou vernemenit; les dirigeants, qui dépendent moi. tié des Conseils et ouvriers et de soldats, moitié de leurs bailleurs de fonds anglais et amé. ricains, paraissent nie posséder, autant dire, plus la moindre possibilité de se mouvoir ver; l'extérieur.A présent i'homme n'existe pas encore en Russie, qui trouvera ia force neoessar rC pour réaliser en présence du chaos et des influences de l'Entente, La nostalgie général* de la paix. Le chancelier en vint alors à aborder notr< réponse à 4i note papale et la question des buts de guerre. Il dit à ce sujet : « Pour au tant qu'on peut préjuger, la note allemande -c oblienu du succès chez nos amis et nos alliés tandis que chez nos adversaires elle a été ac cueillie avec un sentiment d inquiétude ma nifeste. Pour autant qu'une critique ait ét« exercée même du côté ami ou bien pensant celle-ci s'est exercée en premier Lieu contrt ce fait que des déclarations positives au suje de questions de détail n'ont pas été donnée, dans la note. Il est diiicile ti admettre, corn me d'ailleuro jamais un connaisseur de la si tuation internationale et des usages interna tioaaux n'a pu le croire, que nous piiissioia être en état d'établir la solution d aussi im poitantes questions qui sont en connexion m séparable avec tout le eomplex tle questions i discuter lors de négociations éventuelles d' paix, par une déclaration publique et unilaté raie aonnée par nous à notre désavantagé Toute déclaration publique de ce genre, d..n le sude actuel ne servirait qu'à embrouille les choses ©t à nuire aux intérêts allemands Si nous nous étions arrêtés à des questions a détail, les paroies émanant du camp advetsai . re — on peut déjà s'en convaincre avec certi tude par Uattatuide de ia presse ennemie, -auraient été celles-ci ; « Les concessions aile mandes sont un siguo de la fa blesoe croissant de l'Allemagne, eues sont- tout à fait n iturei les; c'est pourquoi il convient de n'y attache aucune valeur. » Nous n'aurions pas avane d'un pas vers la paix, au contraire la convic tion de l'adversaire, que seul le désavantag de notre situation ait pu nous inciter à adop ter une attitude complètement inexphcabl poux tout teohn cien diplomatique, aurait cei tainement agi de façon à prolonger la guerre Au nom de la direction de l'Empire, je récla me le droit que se sont arrogé tous les hom mes d'Etat dirigeants dans tous les pays enns mis et réclament encore en ces derniers umps Il faut que j'établisse clairement le point d vue de la direction de l'Empire, dont nous n nous laisserons point départir, notamment qu provisoirement il faut que je me retuse à pré ciser nos buts de guerre et à lier nos négocia tions. Si les membres de la Chambre Haut et de la Presse voulaient se placer avec non sur ce terrain, la situation en serait infinime allégée et avancée, et la voie vers La paix s rait libérée d'obstacles qu'on peut éviter, poi le plus grand bien de la patrie. Finalement le chancelier s'en prit à la x ponse de Wilson à la note papale. La teautati faite par Wilson pour amener la discorde ent le peuple et le gouvernement en Allemagne e sans issue. La note a abouti au contraire < ce qu'elle visait et elle nous a unis davantaj dans la ferme volonté de tenir résolument énergiquement tête à toute immixtion étra gère. Les protestations nées d'une indignati< enflammée et des plus profondes, nota.mine: celle du président du Reiohstag ont confirn oe fait. Quelqu autre tentative que fassent n ennemis, pas plus que la note wikonxnena elle ne parviendra à vaincre l'esprit du 4 aoi qui anune le peuple allemand. Cet esprit \ vra et vaincra aussi longtemps que la lut. de nos adversaires nous obJge à défendis n tre existence et notre avenir ! Une Déclaration supplémentaire au Chancener Au cours de la discussion au Eeichstag, chancelier de l'Empire, Dr. Michaàlis, $ ia: encore iea déclarations suivantes : " lin député libéral progressiste a déclaré av beaucoup de justesse ijue ia position de la d recueil ae l'Empire vis-a-vis des buts de guer; est nettement délimitée par ma réponse à j noce pacifiste du Pape. Connue il est fait aiii sion dans cette réponse à ia manifestation pi eiriste du 19 juillet, elle n'a pas beso: (X'eciaîrcissemeats ultérieurs. « Au surplus, j'ai à déclarer ce qui suit a La nouvelle vivement discutée en ces de niers temps, d'après laquelle la direction c l'empire aurait déjà entamé des négociation avec tel ou tel gouvernement ennemi, et ! fait coanexe d'une conception asses répandu, a ce que j'entends, d'après laquelle la dire tion de l'Empire allemand serait disposée abandonner des territoires occupés dès le d but et qui représentent les plus précien gages en vue de pourparlers ultérieurs c paix, sont inexacts. J'établis denc que direction de l'Empire a les mains libres poi toutes négoeatioos de paix éventuelles. Ce s'appliquo également à la Belgique. » L'opinion de la presse allemande. Berlin, 29 sept. — Du « Berliner Lola Anzeiger » : « Les déclarations du Chant lier de l'Empire et du sous-secrétaire d'Etat la Commission principale du Reichstag et 1 discussions qui s'y rattachent ont produit u: éclaircie réjouissante de La situaton, au ta qu'il était possible et désirable. U est partie lièrement réjouissant que Le gouvernement • l'Empire ne s'est engagé à aucune obhgati. derrière les coulisses, qui lui lie les mair Cette constatation'ii'anéanitit pas seuleme les bruits obscurs qui ont été inventés en Fra es, pour mettre dans l'ombre les défaites nos ennemis sur tous les fronts, mais libè également la politique intérieure des éléaner nuisibles empoisonnés. Les assurances de 3 von Kiihlmann tendent à oe même but, notao 1 ment qu'une décision au-sujet de La questi de paix de l'Empire allemand est imposrit sans l'accord complet entre le peuple et | gouvernement. La « Gazette de Voss » se félicite de ce q le Ciiancelier del'Empire ne se soit pas lais ! séduire à faire de nouvelles offres de paix ' que sa déclaration au sujet de la Belgique s< restée limitée dans le cadre ad hoc, ce qui ét: 1 compréhensible par soi-même. Le discot d'Asquith montre nettement que dans les n: nifestations publiques peuvent seuls être j bliés i s buts de guerre dont on ne veut j ! ou dont on est prêt à abandonner un pource [ tage considérable. La « Deutsche Tageszeitung » écrit : . ; Chancelier allemand s'est dr ssé contre ce 5 qui ont critiqué la réponse allemande; à la i te papale. L'examen que fait le Chancelier,c situations économiques et financières des pa ennemis est égalem.nt réconfortant et app: 5 prié à la situation. Le « Rundschau » et le « Bôrsenkurier attachent une valeur particulière à cette ce \ statation du Chancelier, que le Gou.verne.me garde absolument le3 mains libres pour t négociations de paix, pr.neipalement en oe c concerne la Belgique. Le « Bsrlincr Tageblatt », qui s'occupe ( 1 clusivement du discours de von Kiihlmann, Le sous-seexétaire d'Etat aux Affaires être gères dépasse très sensiblement La dipiom tie moyenne. Le « Vorwarts » est d'avis quJ M. v Kùhlmann a démontré qu'il est bon oratei Quant à être bon calculateur, cela reste enc: à prouver. Son appel au sentiment d ■ solic rité de l'Europe ne sera pas lu sans émoti< \ mais attendons le succès. «Gcx-mania» fait ressortir le tribut de reci naissance élevée et sans restriction que M.v Kulilmaân a payé au Saint-Père pour sa < ~ marche.Le sous-secrétaire d'Etat n'a pas m: que d'assurer cette reconnaissance contre ti te tentative de fausse interprétation. Déclarations du scus-secrétaire d'Etat ; aiiemard ven KuMmann au sujet de la Belgique. ' Messieurs, e M'associant aux déclarations de Monsieur e Chancelier de l'Empire, je voudrais me p mettre d'éclairer d'une façon plus approi die quelques points de ia situation eurepé e ne. Avant tout, je voudrais en peu de m s m'arrêfcer à la nouvelle parue aujourd'l A dans les journaux du matin, d'après laque 1 » -il existerait une note allemande au sujet de Belgique. Je ne prétends pas vous soumett a en détail cette nouvelle, Messieurs. Elle voi est connue,et je peux la condenser en quelqu 't mo.ts. C'est une de3 inventions les plus effro. e" tées qui soient jamais sux-venues au cours < ic ma carrière politique. Elle est probable ma dJorïgine française. De toute l'affaire, il n e~ a pas un mot de vrài. /c (Nous donnerons demain, dans notre âd Le tion A, le discours in extenso du sous-secréta ve d'Etat vooi Kiihlmann.) Je LA GUERRE ;• Dsimiiià iflBiiii ALLEMANDS ie ^ BERLIN, 29 septembre. (Officiel de mi<fa n- Théâtre de la guerre à l'Ouest, te Groupe d'armée du feld-maréchal général 0- piince héritier Euppreciit de Bavière: Au littoral de Flandre et entre le bois i H outhulst et la Lys, l'action de l'artillerie varié d'intensité. Violent feu de destructif dans ki soirée. A lest .d'Yprèst près de Zo) ^ nebeke,-seulement, des attaques partielles a', j. glaises ont suivi; elles ont été repoussées. A chemin Ypres-Passchendaele, l'ennemi a é 2C délogé de la ligne d'entonnoirs qu'il y maint 1- liait encore. Dans la région submergée de VI e scr, nos éclaireurs ont rapporté des prison-nie a à la suite de rencontres avec des Belges. ^ Groupe d'armée du prince impérial ^ allemand : Au nord de Soissons et devant Verdun, ! lutte d'artillerie s'est renforcée consulérabl L'- ment par moments. A la Meuse, elle est re ® tée vive la nuit également. Plusieurs engag ments d'a-vanl-postes, qui ont conduit n s groupes d'assaut dans les positions française c'_ ont eu un p ein succès. t. Groupe d'armée du prince Aibrecht a- de Wurtemberg : ? Près de Bisel, en Sundgan, quelques prisoi [;, mers sont restés en nos^ mains au cours dixU iv at-a'que française. ci Aviation : Londres et plusieurs localités de la côte m ridionale anglaise ont été attaquées à l'aide i j bombes par nos aviateurs, a- Théâtre de la guerre à l'Est. ^ Groupe d'armés du îeld-maréchal général eg Prince Léopold de Bavière: je L'activité combaHive minime dans la pi nt part des cas, n'a augmenté passagère-me, u- d'intensité que lors d'entreprises de recoiînai sance au nord de la Dwinai à l'ouest de Lut. )n et au, Zbrucz. s. Groupe d'armée du feld-maréchal général nt von Mackensen : n. Des détachements russes qui avaient fra 10 chi en canots le Sertth et le bras St-Georges i re Danube, ont été refoulés par une rapide co ta tre-attaque, A. Front eoi Macédoine : n- Pas d'opérations de combat de grande e m vergure. "j° BERLINt 28 septembre. — Officiel ; Combat d'artillerie animé en Flandre, part cela rien d'intéressant. ue sé AUïiiiCêiiKït et VIENNE, 28 septembre. — Officiel ; ^ Au front tyrolien l'activité combattive a au rnenté par endroits. Sinon pas d'événemen !rs particuliers nulle part. a- lU_ 'ï'UïiCS as CONSTANTINOI'LE, 27 septembre. - C n. ficiel : Front de l'Euphrate : l-1'3 Pasijnl derrière l'ennemi, nos troupes o Llx attaqué une de ses colonnes d'approvisionna ta- ment et se sont emparées de 400 bêtes de so, lGs me chargée^ de vivres. W Frcit du ïigre : Le 24 septembre au - matin, au cours d't combat aérien, le faisant fonctions d'offici Régner a forcé deux avions ennemis qui su volaient nos positions à atterrir. Les aviatev • sont tombés entre qios mains; ils n'ont pas t . blessés. iUl eeront du Caucasî : Nous avons repoussé des attaques prononci par de pett's détachements ennemis. Un 1 v nos avions a efficacement lancé des bomi u" sur les champs d'aviation ennemis. La" L ïoni au Siaai : Violent feu d'artillerie de part et d'auh 011 Une compagnie d'éclaireurs ennemis a été p lr- se sous le feu de notre artillerie et a subi a )r<2 pertes sanglantes. Pour le reste, pas d'évér la- ment particulier à signaler, m, )u- SOFIA, 27 septembre. Officiel : Front en Macédoine : * L'artillerie a été un jie-u moins active s ' ' la Ge/vena Stena, sur les deux rives de la Cz )a* na orientale et à l'ouest du lac de Doiro f. ne compagnie ennemie, qui avançait à l' de Doratepa été accueillie par notre fi rejetée et dispersée. Dans la vallée de la Stn ma, activité des patrouilles, l r on t eu Eoumanie ; ^ Une de nos batteries a efficacement bo bardé des troupes ennemies qui se conct er~ traient dans le villaae de Kartal. 331- ^ sn_ FRANÇAÏS ots PARIS, 28 septembre.(Officiel de 3 h.p.i lui Nuit agitée dans la plus grande partie le front de l'Aisne, dans la- région du Panthéon La au sud dp La Royère, dans la région au sud re d Ailles et sur nos tranchées au nord-est de is Commerçy. Tous ont été re poussés 'par nos ea feux. En Argonne, au Four-de-Pans, puis au a. nord-ouest de Tahure et à l'ouest de Navarin, 1® l'enemi a lancé sur nos positions trous atta-it que s successives, "mais nos tirs d'artillerie et 'y d'infanterie l'ont empêché d'aborder nos lignes et lui ont fait subir de lourdes pertes. Vv-i- vos actions d'artillerie sur la rive droite de la i. Meuse, en particulier dans la région de la côte 344. Aviation : Malgré les conditions atmosphériques défavorables, nos escadrilles de bombardement ont, au cours de la nuit, copieusement arrosé de projectiles les terrains davia-n tion de Marville et de Mars-la-Tour, les gar-i rôs de BrieuUes, Fié ville et Romagnes-sous-les-Côtes, les cantonnements de Peuvillers et de Stvry-sur-Meuse. Tous les objectifs ont été ,j atteints. PARIS,28 septembre.(Officiel de il h.p.m.J Rien à signaler en dehors d'une assez grmi-. de activité d atriillene m la rive ctroote de Ie la Meuse, dans la région de Beaumont. " RUSSE j_ PETROGRA D, 26 septembre. — Officiel ; i- Dans la direction de Riga, au sud de la rouie u de Pskof, dans le secteur de la ferme d'Allé latch, nous avons repoussé par notre feu des 3- attaques de reconnaissance dirigées par l'ennemi contre nos postes avancées. rs Dans le secteur situé au sud-ouest de la ville e Sereth, dans les environs du village d'Onu-pry, l'ennemi a ouvert U soir à 5 heures, un ■violent feu au moyen de ses canons de 'gros >a et de petit calibre. Après une heure de canon-3- nade, les colonnes serrées de son infanterie ont s_ pris l'offensive et pénétré dans nos tranchées; mais, grâce à une contre-attaque, nous avons rétabli notre situation primitive, s Dans la Baltique, l'ennemi a déployé une plus grande activité depuis le 14 septembre; il a multipl è ses reconnaissances aériennes et ses opération sous-marines, cherchant à entraver notre mouvement maritime; en outre, il l~ a envoyé ses navires placeurs de mines au lar-<e ge de la Cour lande. Nos torpilleurs, nos sous-marins et nos aviateurs ont empêché les forces ennemies de pénétrer dans nos eaux. Depuis quarante-huit heures, nous observons, la nuit, r-e au large des côtes de la Gourlande, l'activité des projecteurs allemands; en outre, l'ennemi fait des sigiMux lumineux. Au cours de *eux attaques pi-ononeées successivement, un zeppelin a lancé une quarantaine de bombes sur u- notre côte. î-i Le 23 septembre, le lieutenant Ya-ntsjenko a s- descendu un avion ennemi dans la région de ■k Husiatyn. Dans la même région, le capitaine de cavalerie Kazakof et le sous-ojficier Sjirifis-ki ont attaqué quatre avions ennemis. L'avu. t-eur Sjirinski a descendu l'un d'entre eux, vi- mais une panne de moteur l'a ensuite forcé à lu s'eioigner. Le cajntame Kazakof a continué le combat avec les trois autres aviateurs ennemis et les a obligés à regagner leurs lignes. Dans la région de Baranowitschi, un avion n- allemand a incendié un de nos ballons captifs; notre observateur a gagné terre en parachute, *4 l'embouchure du Danube,■.nous nous som-. mes emparés d'un avion ennemi; les aviateurs ont été faits prisonniers. i'MALIEN ROME, 27 septembre. — Officiel : Dans divers secteurs du front du Trentvn et 9' de celui des Alpes Juliennes, des détachements s ennemis ont tenté de sur prendre nos postes de garde; nous les avons tous repoussés. Dans le secteur de Marmolala, après avoir fait sauter t une minei l ennemi a tenté de nous expulser des positions que nous lui avons enler-vée9 la nuit du 21 au 22, sa tentative a échoué. f Sur le Garso, canonnade ennemie plus vio lente ù laquelle nous avons répondu. Des installations de chemin de fer établies ,l~ près de Grahovo et de Dottoghano ont été bombardées h'ier par nus escadrilles aériennes, qui ont lancé au total à tonnes d'explosifs. Le w feu de défense autrichien a été très énergi-er que. I n de nos appareils manque à l appel, r- Un appar 'il autrichien,touche au cours d un rs combat aérien lèvre près d'Asiago, est tombé té en flammes dans nos lignes. ANGLAIS es LONDRES, 27 septembre : de. Il ressort d'informations ultérieures que la es lutte au front de bataille a été extraordinaire-ment dure hier après-midi et hier soir. L'ennemi ne négligea aucun effort pour reconejué-'e• rir le terrain important perdu que nous aviont ri- conquis. Entre 4 et 7 heures du soir quatre es fortes contre-attaques séparées jurent pronon ■e- cées contre notre nouveau front entre Toxeci llamlet et la route de St-Juhen-Gravenstafel. Le combat fut très notent. Dam la régior, au sud du bois du Polygone où des troupes anglaises, écossaires, yaUoues et australiennes: firent échouer des tentatives d'attaque répé ur tées de l'ennemi pour pénétrer dans nos pusi-■>r_ tions, toutes les attaques ennemies furent re n. 210rustées après de violents combats, au cour. *st desquels les Allemands éprouvèrent des per ,u> tes extraordinairement lourdes sous le feu d< nu v°s canons et de nos mitrailleuses. Tard dan. la soirée te combat diminua par degrés. No troupes sernt restées en possession du terrai] conquis la vei le, m- 1 j Lisez LE BRUXELLOIS 1 n'J — Toujours le mieux informée du WrrwrrnMrriTawi-niwi anannaa. -im., m .un»,,.. - Oo Oisesyrs de 11 Aspîfh Londres, 27 septsmbre. — Extrait <i un die* cours prononcé à Leeds par M. Asquith : — Un Comité dans lequ.l sont représentée tous les grands organismes de l'Etat s'est don,-' né pour mission, au début de cette quatrième année de guerre, d'exposer clairement et sans, restriction à L'opinion publique les buts d<< guerre des Allies : notre réunion d'aujoup d'hui constitue un nouveau progrès de la pr<*. pagande qu'il a entreprise. Ce serait faire m, jure au pays d insinuer qu'il est nécessaire* de remonter son courage par une nouvelle démonstration de la justice de la cause pour laque,]© U lutte depu.s plus de trois ans et à Laquelle il a sacriné au long des mois le meili leur de son sang et de ses pius chères espérances. C est pour la paix que nous luttons, pour la paix universelle à laquelle il faut tout, sacrifier, saut Les principes qui en font le prix et qui en garantissent la durée en ia fondant: sur fe roc solide des garanties du Droit interv national. Cette paix-ia, il ne faut pas songer! à la trouver où on L'a trop souvent cherchée, ja veux dire en mettant fin aux hostilités pour ouvrir des négociations, discuter des questions de territoires, consigniez finalement! ces discussions dQns des protocoles et leurs résultats dans des traités qui resteront voués au caprice d'une foule de hasards. Cela, comme l'a dit *• queiqu un avec raison, c'est la Bible des fous. On peut s'attendre moins encore à voir une paix équitable résulter d'un trait» imposé au vaincu par un vainqueur qui n'aurait nul souci des principes du Droit, qui se moqueraat des traditions historiques et ne tiendrait aucun compte des exigences réclamées au nom de leur indépendance par les peuples intéresses. Les soi disant trattéa> de 1 espèce portent ea eux-mêmes le germe de leur caducité et n'ont d'autre effet que de préparer sûrement le terrain à des guerres futures. Nous avons eu un exemple frappant de leur absurdité et de leur nullité dans le traité que l'Allemagne victorieuse a imposé à la France en 18^1 pour s'approprier deux de ses provinces, l'Alsace et la/ Jjorraine, contre La volonté da leurs popula. tions. Il est du re>=.te intéressant de rappeler au- _ joiud nui que les deux p^us grands nommes d'Etat de l'Allemagne, jj.smark et de Molt-, ke, en avaient, chacun à son point de vue spé-, cial, prévu les conséquences. Bismark aurait bien vouiu laisser Metz à la Francs : il a dit, en effet, a Ai. Busoh qu'il ue désirait pas avoir trop de Français dans sa maison, et moins de quatre ans aptes la conclusion de la paix, Moltke d<eolara,t au Reichstag que 1 Allemagne aurait besoin de rester puissamment arrnéa pendant cinquante ans pour défendre les provinces dont elle n'avait mis que six mois pour faire ia conquête, li n'est pas de prophétie que l'événement ait jamais mieux confirmée 1 Avons-nous des motifs de cadre que l'Aile* magne a retenu la leçon 1 JLi y a quelques joura nous avons lu La réponse du nouveau chancelier de l'Empire à La note du Pape. Cette réponse est pleine de généralités vagues et mielleuses. Le gouvernement'allemand y dit qu'il salue avec une particulière sympathie la conviction affirmée par je Pape qu'il faut qu'à l'avenir 1a force matérielle aes armes soit primée par fa force morale du droit. Ii déclare qu'il se réjouirait de voir ia guerre rempiacéa par des tribunaux d'arbitrage et qu'il donne, ra son appui à toute proposition capable d'amener cette substitution, a ia condition — re-rnarquez bien cette restriction significative — quelle soit conciliabie avec les intérêts vitaux ■ae l'Empire et de la nation allemande. Peujt-êure nos descendants connaiirout-ils cet âge d'or, mais je crame bien que nous, que mêmes fes plus jeunes d enu-e nous ne voient s ouvrir cette ère de félicite que de lom et rien que dans leur imagination. Je pre^nds que nous ne faisons p;.u seulement ia guerre pour la guerre, fna.is encore la guerre à la guerr». Pour la première fois da-.is l'histoire du mon-de, nous avons i occasion de pouvoir atteindre l'idéal pour la conquête duquel nos cousina d'au delà de l'Atlantique nous ont tendu lai main et qui n'est plus seulement une question de politique européenne, mais qui intéresse le monde entier : L union d.s peuples dans une fédération dont la jcet.ee serait ia base et la liberté La pierre angulaire. La limitation des armements, aussi bien que i'adopta on d'un système de tribunaux d'aruitri.ge chargés de résoudre les conflits internationaux et d'empêcher les guerres d'agression, les guerres da conquête et toute la sérié dés folies qui en sont les conséquences, constitueront des étapes tut la rouie ae cet idéal. Au début, et pendant longtemps encote .peut-être, il sera impossible de renonc-r à user de la force des armes ou de La force économique contre les peu* p.es malhonnêtes et de mauvais vouloir, mais il ne faut paa désespérer de voir peu à pwu les violences et les moyens coërc.t.n's légaux remises à l'arrière-plan et remplacés par un pouvoir souverain fondé sur le bon sens humain.Lu tel accord ne se fera pas en un jour, mais il en résultera de profondes modifications non seulement dans Les relations extérieures ; des Et'its, mais aussi dans leur régime intérieur et dans l'essence dé la législation à la-ii ' auelle obéiront Les diverses classes sociales dont' ? ils s'ont composes1. 11 est, d'autre part, imposai, s ble d'admettre que ce boule vertement géné-1 ta n'aura pas sa répercussion sur le terrain, industriel et économique. Aussi bien en quoi, pour ce qui nous concerne nous et nos alliés, cette guerre difi'ère-t-elle de lia plupart des' guerres du passé? Elle en diffère en ceci qu'eLi le n'a été ni une guerre dynastique, ni une guerre capitaliste, qu'elle a élté une guerre à latmelle imites les nations libres du mondai

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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