Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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28 september 1917
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s.n. 1917, 28 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z02z31qg85/
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« — Année - N. 1077 - Ëd. 8 CIHi CENTIMES 'Vendredi 28 Septembre 1917 ABONNEMENT POSTAI, ÉO. B Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. S.60 Les bureanx de poste en Belgioue t\ à l'Etranger n'acceptent que des a bon îi e rwe n ts T RIAVRsT R ï HL S, ceux* ci prennent cours les IJanv. 1 AVRIL 1 JUILLET 1 Octob. On peut s*abonner toutefois pour detix deraiers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de . 2 Mare 1 Mou Fr.3.00-Mk.2.4Û Frl.50~MU.20 TIRAGE HIOjOOO PAR JOUR Le Bruxellois ANNONCES — La ligne Faits divers et Eciios . fr. Nécrologie Annonces commerciales . » financières . . . PETÎTES ANNONCES La petite ligne La grande ligne. . ; . . . TïRAGSEzftO.OOO PAR JOUR Rédacteur en Chef : * Hené ArtMa»<i a JOHrnal SàsœHilen Miipsniaiii m Rédaction, Administration, Publicité, Vente BRUXELLES, Les bureaux du « „B^SJXELL©8S » se trouvent iRUE DE L'A CASER&E, 33 «ai 3§, à Brssxeiles (près «S© fa place Aêî^eessesss). e^ai»igjaaatsg5gaaaig^ïsacaga5î5gaift»^,wUrefligC!i^faiE^/t**l 3&gg3«iflgeMKgabfa5a LA POLITIQUE ETRANGERE OE LA SEMAINE La nota-réponse des deux puissances imjpé-rialcs au Pape, se trouve par son ton conciliant en contradiction flagrante avec la note de la. firme Wilson-Lansiag, profondément insultante pour l'Allemagne. Mais ce no sont pas seulement les hommes d'outre-mer qui injurient leur adversaire, ainsi que le prouvent les dernières manifestations des hommes d'Etat et des organes do !a presse franco-anglaise. Le nouveau président du Conseil français n'a pas su s'esnpêcher de parler dans son « rnai-den-spee«h » de la « bru ta. té sauvage » du militarisme allemand. Ce n'était pas sndemeiat une inconvenance, c'était également une stupidité, oar immédiatement après 'e socialiste, Jobert, lui mit sur le nez qu'en France, le militarisme dominait le pays. D'autre part, le député social.ste Augagneursc plaignit de l'immixtion de l'élément militaire dans les affaires politiques et de la dureté terrible des punitions des soldats. Malgré cette stigmatisation du militarisme frança s par dc-s députée fiançais, on embouche en Angleterre le même coi que Painlevé et on fait dire à R-eut-Cr dans un« note inspirée, que le but de guerre de l'Angleterre, c'est la destruction définitive du militarisme allemand. Il est d'aiileuïs frappant de voir, avec quel zèle l'Angleterre appuie leg paroles de la France et renchérit même sur celles-ci. Painlevé et Rib-ot veulent outre cles restaurations et des garanties, l'Alsace-Lorraine comme butin de guerre pour la France, et le «Daily Mail» de déclarer aussitôt, que l'Allemagne doit évacuer l'Aisace-LoiTai«e ef le Trentin. Ces deux territoires sont mis sur le même pied que les reg'ons occupées par les Puissances Centrales. So.t dit entre parenthèses, le Trontin devrait être « évacué » » par l'Autriche et non par l'Allemagne. De quel droit les hommes d'Etat et la presse de& Puissances de l'ouest tiennent-elles un langage aussi arrogant? Certes oe ne sont pas les événements militaires. Car tandis que l'offensive des Puissances occidentales en Flandre et près de Verdun n'a atteint que des r&u'tats minimes, au pris de pertes inouïes, les Puissances Centrales ont obtenu des avantages colossaux avec des pertes minimes. Où la situation intérieure des Alliés de l'Angleterre et de la France et celle de ces pays mêmes, est-elle si rose qu'on puisse y songer de gaîté de cœur -, continuer la guerre pendant des années? Quant aux affaires russes on ne <>n fait plus guère d'illusions, en France et en Angleterre, sinon M.' Coch.n dans le « Petit Parisien » et 'e « Morning Post » ge garderaient bien d'attaquer la Russie eai général et Kerenski « qui n'est qu'un rhéteur sans plus », en particulier, d'une façon qui dépose toute mesure. Au temps où les premiers jours de l'offensive-Broussiloff enr.gstra.ient succès sur succès, et qu'on se promettait une prompte victoire, grâce à l'appui de la Russ e, le ton des journaux français, et soit dit entre parenthèses des jour, maux américains, était tout autre : alors Ke-renki était un génie, un Napoléon. Il est exact que oet homme jadis si considéré, actuellement tant honni semble depuis la rébellion? vraiment dangereuse de Korniloff, avoir perdu cette assurance de soi-même, qui est pourtant le seul moyen de salut avant la chute dans l'abîme. Tantôt Kerenski fait des concessions aux Conseils des ouvriers et. des soldats, tantôt il négocie avec les partis bourgeois, voire même avec des partisans convaincus de l'ancien régime au moment même où il proclame la République en Russie. Toutefois tandis qu'il gravite à droite, le Conseil des ouvriers et soldats se développe à gauche et das éléments radicaux tels que les Bolschewiki regagnent de l'influence. Aux élections communales de Saint-Pétersbourg et dans les autres grandes villes ils ac-• caparont la plupart des sièges et exigent que le r ad, cal extrême Lunatsoharski soit nommé vice-bourgmestre de St-Pétersbourg. La Conférence démocratique se réunissant le 25 septembre sera également d'une composition beaucoup plus radioalo que le récent Congrès de . Moscou. Combien cette Coa-férence du gouvernement provisoire est fatale, c'est ce qui ressort de ses efforts à amoindrir d'avance l'importance de cette assemblée. L'agence télégraphique de Pétrograd qui se trouve aux ordres du gouvernement provisoire est obligée de déclarer que l'hostilité et la contradiction vis-à-vis la Conférence sont à l'ordre du jour dan3 la presse; en outre, la dite agence a pour mission d'intimider les radicaux par cette remarque que la Conférence pourrait aisément mobiliser tous les éléments coutre-révolutionnai-res. Le départ — lisez démission volontaire — de nombreux ministres, généraux, y compris Alexeïeff, qui doit de nouveau sombrer dans l'oub'i, — et des gouverneurs-généraux, ie® dissensions du Soviet, l'attitude de la classe ouvrière à Pétrograd, qui no veut pas se dessaisir des fusik qui lui furent remis lors de la rébellion de Korniloff, les fabriques de munitions qu'on a fait sauter et quantité de choses du même acabit; tout cela constitue des incidents, qui font comprendre qu'actuellement non seulement Kerenski, mais personne sans exception en Russie ne sent le sol ferme sous ses pieds, — au s us littéral du mot. Mais voyons ce qui se passe daus ies autres pays de l'Entente. En Angleterre, règne une telle lassitude de la guerre que le « Daily Mail » et le « Morning Post » se voient forcés de sonner l'alarme à cause du mouvement p.'c'f ste qui s'étend sans cesse et que le président du Conseil issu de la démocratie doit chercher à empêcher par des trucs les assemblées tenues en faveur de la^aix, oe qui lui a valu le reproche de lâcheté de la part de ''ane; 11 sous-secrétaire d'Etat, Trevelyan. Dans La colonie anglaise du Canada à Montréal des combats acharnés à poups d'armes à feu ont lieu dans les rues entre des milliers de pacifistes et la police. En France le nouveau ministère a été salué par l'abstention au vote de 200 députés qui ont ainsi pxwesté à leur manière à l'ordre du jour de confiauc-e voté pour la Chambre et ne 3ont pas de bon augure pour la longue vie du cabinet; en mémo temps on chante claus les milieux parisiens des chansons contre les « saies riches » qui rappellent l'année sanglante de 1789. En Italie un trust de journaux pacifistes vient de ae fonder-, clans la Haute-Italie l'humeur antibelliqueuse et révolutionnaire provoque des incidente que le belliqueux « Uorriere délia Sera » qualifie d' « incidents pénibles » et la chef socialiste démocrate, Lazzari, invité dans une circulaire ouverte les municipalitte socia-, listes a forcer les bourgmestres à abdiquer afin d? provoquer ainsi un arrêt dans l'activité administrative. Dans l'Italie méridionale on va même jusqu'à provoquer l'agitation parmi la population rurale afin de lui faire suspendre les travaux agricoles, afin que, faute de vivres, l'on soit forcé de conclure la paix. Quant aux Etats-Unis, Troelstra annonce que la ligue do la paix y compte 2 millions d'adhérents et que le parti socialiste a quintuplé le nombre de ses membres dans un très court laps de temps. D'un autre côté les grands établissements industriels n'éprouvenr plus beaucoup de plaisir non plus à la continuation de la guerre, car le gouvernement leur rogne les profits par l'abaissement- forcé des prix; la grande masse de la bourgeoisie d'autre part est très fâcheusement impressionnées par le taux élevé des dépenses de guerr©. D'où vient, nous le demandons, que MM. Wilson et Painlevé, l'agende Reufccr, le « Morning Post » et d'autres feunSee semblables ont le courage en présence d'une telle situation fie tenir dans les pays alliés et dans leur propre pays, un langage d'après lequel chez eux, rien n'aurait l'air pourri, mais d'après lequel les Puissances Centrales vaincues so trament par terre et implorait grâce. LA GUERRE EWWWâ! «tUtf ALLEMANDS Bt'RLIN, 27 septembre. (Officiel, j 'i'iiodtïe ae ia guerre a ». uout, Groupe d'annéd uu feid-maréenai général Piinco ûéritieï ïiappïecûi cte jsaviexe; La bataille en Flandre a fait rage, sans interruption, hier, depuis la point t Un ymir jus que Coin dans la nuit. Elle s'est prolongée jus-qu au matin par de?combats de faible envergure. Une fois encore, ta 4e armée rompueTiti combat a tenu tête à l'assaut anglais.Des trou. pCs de toutes les régions allemandes ont une part au succès do la journée, ijui a rapporté à l'ennemi un yain de terrain moindre encore < que le 20 septembre. Un feu de destruction ! d'une puissance énorme a préludé aux atta- i qu<i*. Derrière un rideau de poussière et de ! fumée, ïinfanterie anglaise s'est élancée en avant entrie Mangelacre et lloliebeke, plu- j sri'urs fois escortée "dautomobiles blindées, j L'ennemi asseâtlant, à plusieurs reprises5» des deux côtés de Lanyemarcic, xi>e&n&ta/mment été \ repoussé pai notre canonnade et en corps-à- j corps. Depuis la région à l est de St-Juheu jus- \ qu'à la route Memn-Yprès, les Anglais ont jru pénétrer jusqu'à un kilomètre de profondeur tians notre zone de défense, dans laquelle enr j suite toute la journée des combats acharnés 'j aux plias t s variées se sont déroulés. Par le bar. j raye de son agtwn d'artillerie en masse, l'en- j mmi a tenté d'entraver hi progression etl'at- \ taqve de nos réserves. La force de volonté d'ai-ram de nos régiments se fraya un passage à travers la violence de la canonnadê. L'adversaire fut rej&té-jetl^beaucoup d'endroits par un courageux élan. La lifitc a été particulièrement opiniâtre sur les routes rayonnant de Zonvebeke vers-LLoiusi-et-dcins la soirée autoui o'e Gheluveld. Jji jvtttmje resta en notre pouvoir. Plus au sud jusqu'au canal Corinnes-Ypres, des assauts réitérés des Anglais s'écroulèrent sans résultat et avec des pertes c.on-si/lércibles. -L'~t.ijjiem>. n^Or-pas renouvelé jusqu'ici ses attaques. Dôme divisions anglaises au moins ont été engagées sur ce front, sans parvenir à ébranlez—la-f&rffietè de notre défense. Dans'les autres secteurs du jioni de Flandre et en Artois,l'action d'artillerie n'augmenta que passayèrement. Le bombardement d Ostende durant la nuit du 25 au 20 septembre a causé des dégâts aux bâtiments et des victimes parmi la population* Quatorze Belges ont été tués et 25 grièvement blessés. &roupe d'armée du prisea impérial allemand : Au nord-est de Soissons, dans les secteurs moyens du Chemin-des-Dames, ainsi que sur ii rive orientale de la Meuse, l'activité combattre aes artilleries est resiée vive. Il n'y eut que des combats d'avant-postes locaux. Aviation . Dix-sept avions ennemis ont été abattus hier. * théâtre de la guerre à l'Est. Près de Dwinsk, au lac de Xaradz, au sud-ouest de Luck, ainsi que dans des parties du front des Carpathes, de la plaine roumaine et sur le Danube inférieur, le feu d'artillerie s'est ranimé, Front en Macédoine: Pas d'événements particuliers. ' Sur mer. BERLIN, 26 septembre. --- Officiel ; Nos sous-marins ont de nouveau coulé sur le théâtre de la guerre, 25,000 tonnes de jaiu-ge brute. Parmi les navires coulés se troiir vairnt le vapeur armé anglais « llollcsb'y » (3,955 tonnesJ, ainsi que deux vapeurs anglais inconnus, dont l'un jaugeant environ 10,000 t. et paraissant être le « iVitufredian ». BERLIN, 26 .septembre. Officiel : Le soir du 24 septembre nos torpilleurs ont soutenu un combat d'artillerie avec des destroyers et des avions enMniis, à la côt eflamande Au cours du co.mbatmn avion ennemi a été abattu et l'équipage conïposé de 2 officiers anglais fut fait prisonnier^Nos torpilleurs n'ont pis sub> de per.es. t. îtiCîkikiM VIENNE, 26 s/ptevibft. Officiel : xfieâira an la guerre a 1 est : Près de 6eret/i des troupes allemandes rentrant d'une entreprise exécutée jusque dans les dernières lignes ennemies ont ramené plus de 150 prisonniers et plusieurs mitrailleuses. Théâtre d.e la guerre italien ; Sur le Monte San Gabrule et près de liât, nous avons repoussé des détachements d'éclai-reiirs ennemis. Dans le sécteur de Tonale et à l'ouest de Tulmmo, nos troupes spéciales d'attaque ont ramené des prisonniers. A l'isonzo l'activité aérienne a été tiès animée, de mime qu'entre les vult es de iAdiye et de la Lugana. ïheâtre ae xu fiueiic au sua-est Simple activité modérée d'artillerie. * ï|jstê|t CONSTANT IN OPLE,&6 septembre: fe ront da Caucase : Sur le secteur de l'aile .droite et au centre des attaques de petits^-détachements ennemis pnt été repoussés. Au centre, nos troupes ont prononcé une attaque contre les positions ennemiesf Elles réussit Ont à avancer nos lignes sur une largeur de\25 kilomètres et sur 4 kilomètres de profondeur.Dans la mer Egée, un de nos avions a lancé avec plein succès des bombes sur le port de Rtbkidia, dans l'île de G'hios. Des autres fronts| on ne signale pas d'événements particuliers. I-'KAKÇAIS PARIS, 26 septembre, fvffktel de 3 h.p.m.J Sur le front de l'Aisne; actions d'artillerie courtes et violentes dans h secteur Hurtebise-Uraonne. Un coup de main ennemi sur nos petits postes au nord de Joug a échoué. De notre coté, nos détachements ont exécuté avec succès des incursions dan Mies lignes ennemies au .--ud de Cer/iy, au noré-ouest de Berméri-court et en Champagne fyers Tahure. Nous avons ramené une dlzainWmle prisonniers. Sur la rive droite de la AleusQ la lutte d'artillerie ■st poursuit intense entre miaumont et liez annaux. Il se confirme da^rès l interroyaloire des prisonniers, que les attaques infructueuses dirigées par l'ennemi sur nos positions au nord nu bois de Chauvin pendant la journée du 24, lui ont valu dus pertes élevées.tn outre, le chiffre des prisoru iers qu il a laissés entre nos mains ce jour-là s élève à 121, dont 4 officiers. Nuit calme partout ailleurs. PARIS,26 septembre.(Officiel de 11 h y m.) Activité marquée des deux artilleries en quelques poiyis du front de l'Aisne et sur la rive droite de lu Meuse. Nos batteries ont pris sous leur feu et dispersé des rassemblements ennemis au nord de Beaumont. Rien à signaler sur le reste du front. Aviation : Dans la journée du 25 septembre, deux avions ennemis ont été abattus À la suite de combats et deux autres gravement endommagés. Les gares de Roulers, de Lich-tervelde, en Belgique, les cantonnements de Nantillois, les gares de Br-ieuUes, ue Metz-!i oippy, ont été copieusement arrosés de projectiles par nos escadrilles. Armée d'Orient, 25 septembre : La lutte d'a-rtilhrie a diminué d activité sur l'ensemble du front, sauf sur la basse Struma, où elle a pris dans la journée une certaine intensité. Les aviateurs britanniques et serbes ont bom-barbé avec succès les campements bulgares aux en vâro<i$ de Demir-Uissar, de Doiran et de Nonte. RLi&Sïï ' PETROGRAD, 25 septembre : Dans la direction vers Riga au'sud de In route qui conduit vers Pleslzau et près du village de Runen l'ennemi a eff. ctue deux contre-attaques contre des positions, que nous avons enlevées hier. Les deux attaques ont été repoussées.Front ouest et sud-ouest : Fusillade entre détachements d'éclctireurs et d- patrouilles. l?ront en Roumanie : Dans la direction au sud de Kimpolung nos volontaires ont réussi, après une préparation d'artillerie un coup de main dirigé contre des tranchées ennemies, ont tué de nombreux défenseurs à la baïonnette et fait prisonniers 15 allemands. Àviâîiicn • Le 22 septembre no^aviateurs ont bombar-dt avec 4 pouds d'e.e 't'osifs les installations derrière les 'positons ennemies dans la région du village de Guta Barou nsk, situé à 40 km. au nord est de Kowet ainsi que le bourg de Lmbsch. ÎTALSEW ROME, 25 septembre. (Officiel) ; Du Sti fser Joch jusqu'au Rombon, actirité efficace de nos détachements de reconnaissance et activité modérée d'artillerie. Dans la région du Monte Nero, l'ennemi a fait exploser une puissante mine sous nos positions, sur lesquelles il dirigea aussitôt un violent feu d'artillerie. Notre jeu de barrage efficace et rapide a arrêté l'avance de l'infanterie ennemie et a empêché l'adversaire de tirer quelque profit de son explosion. Les dégâts causés par l'explosion sont très minimes. Sur le haat-platiteu de Bainsizza, nous avons repoussé des attaques partielles de l'ennemi à l'aide de gre nades à main. Sur le Carso, nous avons fait quelques prisonniers. Durant la journée quatre tonnes de bombes d'une violente force explosive ont été L-uncées par nos aviateurs, qui ont provoqué des destructions et des incendies sur les régions de chemin de fer et sur les gares de Poberda ( vallée de Bazzaj et sur le Eei. fenberg (Carso). Durant la nuit, un-de nos' dirigeables a observé de forts mouvements de troupes et d'automobiles de charge. Le dirigeable a lancé un" tonne de projectiles sur eux et les dispersa ainsi. ANGLAIS LONDRES, 26 septembre, — Officiel : Sous la couverture d'un épais brouillard! l'ennemi a décianché oe matin doux vigourcu-ses oontre-attaques contre nos positions sur la crête à l'est d'Ypres, entre Xowerhamlet et le bois de Polygone. Sur la plus grande partie du front, l'ennemi a été rejeté; en lieux points toutefois, l'un au nord de la route Ïpres-Menm, et l'autre immédiatement au sud du bois de Polygom, il a réussi à pénétrer, sur un front étroit dans notre ligne. .Le violent combat a perduré pendant la matinée. Vers midi, l'ennemi a déelanebé une deuxième violente contre-attaque. .Nonobstant ces efforts, l'ennemi n'a pas réussi à réaliser d'autres progrès. Dans la matinée et clans l'après-midi, notre contre-attaque a chassé ses troupes hors des positions dans lesquelles eiles ont pu pénétrer. .Notre ligne primitive a eu rétablie sur toute la ligne assaillie. L'ennemi a attaqué par surprise un de nos postes au sudrle t^uéant; deux de nos hommes sont portés manquants. Pendant ia joiu'née, à l'est u'ïpres, une graude activité d'artillerie a ré- ' gné dos deux côtés. LONDRES, 25 septembre, — Officiel : Noire canonnade a obligé à rebrousser chemin le premier groupe des avions attaquants qui.s'approchaient hier so r de Londres. Deux av,ons seulement ont pénétré dans notre ligne de défense. Ils jetèrent « la limite sud-est de Londres un Certain nombre de bombes qui endommagèrent quelques maisons privées, tuèrent 6 personnes et en blessèrent autant d'autres. tji second groupe d'avions assaillants a été dispersé sans atteindre Londres. Ceux-ci jetèrent des bombes sur le sud-est de l'Angleterre. On ne signale encore aucun accident ou dégât. LONDRES, 26 septembre: Des dirigeables ennemis, se dirigeant vers ta côte au-dessus de Yorkshire et de La-ncashire n'oiit pu pénétrer fort avant dans lUltérieur. Ils tentèrent de s'approcher de plusieurs p'.ace-s fortes, mais furent dispersés par le feu de nos canons. Les dirigeables ont jeté des bombes su-r une vi le du littoral et blessé légèrement, trois femmes. Les dégâts matériels sont minimes. LON DR ES, 26 septembre. (Rcutcr.J Officiel : L anse de ia Tamise a de nouveau été l'objectif d'une attaque aérienne ennemie. Le soir du 25 septembre 1917 la côte de Kent et de Sussex a été survolée en plusieurs points et quelques bombes ont été lance's. Jusqu'à présent on ne signale point de morts. Un aviateur a pu s'avancer jusqu au dessus des districts au sud-est de Louâtes, où deux bombes fuic-.tt lancées 'qui causèrent 20 cas de' mort. Beraières Dépêches A la ChaiRbïe française, Poiacarô sur la seileïte. Berne, 26 sept. — Les journaux de Lyon annoncent de Pans : La Chambre â comrn.n-cé hier la discussion des articles du budget des douzièmes pc-rv scires pour le dernier trimestre.Jean Bon a protesté contre le renouvellement des privilèges de la Banque de France. Le ininiàUe des Finances a repondu; il soumettra bieniôt à la Chambre un projet dj loi relatif au renouvellement des privilèges, ensuite 011 continuera ia discussion. M. Barthe propose de diminuer ies frais de voyages et de représentation de Po.ncaré de 100,000 francs; d-ns 1a situation financière ac-eu i.«- de la France, l'économie ia plus strieve serait nécessaire, et il lsi clu devoir du Président de faire des économies; certains voyages au front taits en grande pompe seraient considéras par l'armée avec* d'3 yeux louches; toujours ils sont accompagnés de grands mouvements dt; troupes lors des Tevues; ces rassemblements de troupes offrent ainsi un but facile aux attaques aéri unes ennemies. L uniforme du Prés d'lit, qui ressemble moitié à ce. iui d'un préfet, moitié à celui d'un amiral, provoque un étonnement générai da., s le peuple et dans l'armée. E11 France, 011 aime la simplicité et le b 11 goût; en outre, on bavarde trop au front. Le ministre des Affaires étrangères et le président du Conseil seuls pourraient représenter' et engager la France oonstitiuifcioEneiie, ou applau-air aux discours " de Ri bot; mais quelle différence dans le ton de ses discours et. certain discours prononcé à Nancy (par Poincaré),»où on déclarait vouloir contraindre à la paix un ennemi, livré à notre merci; l'armée qui veut La victoire du droit n'a pas trouvé le discours ae Nancy à son goût; au Conseil des min stres, le d.-cours de Nancy n'a point été discuté; il a été un acte personnel; un orateur qui parle au nom de la France devrait être comstitutionnel 1 ement res-ponsab e; chacun d vrait faire son devoir simplement et sans t page.(Vifs applaudissements à gauche.) Le pri. ident de la Commission spéciale pour le budget a répondu aux remarques de Bar. ltp: .Déjà avant la guerre, un oréd.t particulier a été couventi au Président pour frais de représentation. Depuis ie commencement de la guerre, des crédits spéciaux n'ont pas été demandés. C'est^pour cette raison que la Chambre déclinera probablement la proposition de Barthe. Rafiin-Dugens s'est joint aux propositions de Barthe : Il est du devoir des gouvernements alliés de ne fournir aucun motif aux gouvernements ennemis pour exciter le patrio tisine du peuple allemand en présence de discours tels que c lui prononcé à Nancy; il faudrait admettre des réclamations. Le ministre des Finances a déoiaré ensuite . Barthe «bé t à d -s considérations politiques; la Chambre comprendrait bien, co-muienit le pays int rprètera la proposition de Barthe. La proposition a été rejetée par 224 voix contre 121. Sur plus de 600 députés, 345 seulement ont voté. Ensuite, plusieurs articles du budget ont- été adoptés. Le ministre des Chemins de fer ClaveiJle '« déclaré, en réponse à différente» propositions, que le trafic civil sur les oli'ijuins de fer a augmenté de 13 p.c. par rapport à l'année 191o, et- l oin a 25,000 hommes de personnel en moin; qu'en 1913; on devrait cependant acheter en. oore plus de wagons et plus de locomotives ; un projet de loi à ce sujet sera soumis bientôt à îa Chambre. Grâce aux efforts du personnel, la situation s'est considérablement améliorée depuis l'année dernière. . Le député Laval a protesté contre le « cabinet noir », qui ouvre les lettres adressées aux députés. Le sous-secrétaire d'Etat Maurier a promis une enquête à ce sujet et a déclaré que les cou. pabk's seraient punis. Brizon a ensuite déposé, en provoquant un mouvement général, un projet de loi additionnel, ■ d'après lequel un crédit de 10,000 francs devrait être ouvert, pour un vote secret du peu. pie sui la question : paix ou guerre. > La Chambre s'est montrée extrêmement iios tile à ce projet, de sorte que Brizon a été rappelé à l'ordre à-différenies^,éprises par le président Deschainel, au milieu d'un bruit infernal. Il n'a donc pu expliquer suffisamment son projet et a dû quitter La tribune. Après avoir voté quelques articles, la Cham. fcre s'ajourne jusqu'aujourd'hui. La disparition de GuyE-emer. Genève, 26 s.pt. — D'après une information du ministère de La. Guerre,_le capitaine Guy-nemer serait ports manquant. Il était le chef de la meilleure escadrille d'aviation, dite des « Cygnes », et était monté en vue d'une opé-lation au front septencr.onal français à La tete de la dite escadrille. Comme d'habitude il lut suivi .à quelque distance par un autre aviateur; %uu moment donné, ils furent séparés d'un de l'autre, et le guide perdit de vue l'appareil de Guynenter. Guynemer avait obtenu en 1914 son diplôme de l'Aéro-Club et avait fait ensuite son instruct.on à ia station d'aviation militaire de Pau. li eut un avancement rapide et fut cité vingt fois à l'ordre du jour de l'armée; il était titulaire de la médaille militaire et de la Légion d'Honneur et aurait abattu 50 avions allemands." Comme il n'appert pas dtt communiqués allebands qu'il ait été fait prisonnier, il est à supposer qu'il est tombé. xiCo utmDats a Vienne, Un" septembre. — En général i-eu moaéré au front, de l'isonzo, dégénérant par endroits en coups de main d'attiiierie. Au rvionte San Gabricie qui s'est trouvé.constamment exposé à un lourd feu r(e defjlruotioi»,-des détachements ennemis d'étslài.rêui-s ont at> taqué à trois reprises, mais ils furent repousses dans un combat de grenades à main, de même qu'une patrouille qui s'avançait vers deux jaeures du matin, près de Koi. Par contre une entreprise de nos troupes spéciales U'assa-ut nous a valu plusieurs prisonniers dans le secteur de Toinnno. Au front tyrolien nos troupes d'assaut ont ramené dix prisonniers d'une entreprise de patrouilles dans ie secteur de Tonal. Sinon activité d'artillerie d'mLecisité variée, de même qu'au front de C&iïnthie. Les comoats a l'Ouest. Vienne, 27 septembre. — Au hont, cl'armée du prmoe Léopo.d de Bavière un bailôu captif ennemi a été abat tu dans 1a rég.on de Ba.ra-nowitschi .par rt-ois aviateurs. A part ceia il n'y a pas d opéra ions de combat particulières sur tout le front, sauf le feu d'artillerie habituel et par endroits une vive activité aérienne. Au sud est, une de nos escadrilles d'aviation a jeté des bombes avec un succès visible sur le champ d aviation ennemi de Beop Korea. Tous nos aviateurs sont rentrés. Un apsei des Musulmans au Pape. Vienne, 23 6ept. — Le Comité des Musulmans indiens a décidé d'envoyer une pétition au Pape afin d'attirer son attention sur les pays mahométans, tels que le Maroc, la Tunisie, l'Algérie, la Tripoiita.ne, l'Egypte, la Perse, le Caucasie, Boukhara et Kh.va, qui soupirent sous le joug étranger et notamment ea Indes, dont 310 millions d'habitants sont opprimés par la tyrannie impitoyable de l'Angleterre. Tous ces pays n'ont cessé de manifester leur ferme volonté de vivre libres, d'une liberté qui repose sur l'homogénéité de leur population et sur l'unité de leur foi. Ces pays ont été des centrée de civilisation et Ie berceau de grandes nations, bien que leur malheur actuel soit peut-être pius grand que leur grandeur p-03ée. Les Musulmans attendent,,dé i'i-nitiative du Pape, que Sa Sainteté, en sa qualité de représentant et de premier serviteur du Chrilst, et comme perseai.nifLoa.tiou de lia justice, de la clémence et de la prévoyance, intervienne en faveur de ces nations spoliées. La situation critique en Russie. La gouvernement provisoire et i&s cosaques. Le ministre de la guerre russe W^rkowski a ad resté un télégramme a l'Assemblée principale des groupes do cosaques, par 'equel ilex-piime sa proîoude satisfaction de ce que les malentendus survenus entre ies cosaques et le Gcuvern-amcnt provisoire se soient dissipés. E11 ce qui concerne le hotman Kaiedine, il remplirait son devoir civique eu se rendant à Mohileff pour y fourn i- les déclarations nécessaires.Le cas de Korai:o££ et consorts. Péurogra.d, 26 sept. — L'ancien généralissime Korniloff et d'autres généraux et officiers qui ont trempé dans la révolte, ont été transférée la nuit dernière, par tirftiin spécial, à Bychoff (province de Mohileff), où ils resteront détenus jusqu'à l'ouverture de leur procès.Le procès SoukhoiniiiïoS. — Après le verdict. Pétrograd, 26 sept. — Le jury a dél.béré pend tnt sept heures et a répondu affirmativement aux 13 questions qui lui avaient été posais concernant La culpabilité de l'ancien ministre de la Guerre, à 1 exception de la première, qui l'accusait d'avoir appuyé l'ennemi eu affaiblissant l'armée russe. Soukhond.noff accueillit calmement le verdict. Sa femme éclata en sanglots. Le procureur-général avait demandé le maximum de ia peine, c'cst-à-diio La réclusion perpétuelle, le jury n'ayant ptus trouvé de oiroamstancee atténuantes.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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