Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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29 december 1917
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s.n. 1917, 29 December. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8w3804zj51/
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L£ BRUXELLOIS i"- tàvcxsalree arec la plus grande attention. Au -cou» do «on discours de défense, Caillaux fit un exposé, dans ses grands® lignes, de ses opinions politiques, de sa diplomatie en tant que président du OoaissLl et de son activité, en tant que député. A mesure qu'il parlait ea voix de. venait de plus en plu* énergique et l'attention de la Chambre devint de plue en plus soutenue. "Caillaux dit qu'il n'avait jamais songé à une alliance avec l'Allemagne, tant que la question d' Alsace-Lorraine ne serait pas résolue, maie il avait réussi à maintenir la paix européenne gr✠à des accords relatifs à des territoires d5-iermlnéB.O-illaur exposa son activité ailcncieu-*e pendant la guerre et établit une comparai-Bon entre oelle-ci et l'esprit de critique à jtt continu que Ciémenceau déploya à l'endroit de tous les gouvernement» qui se sont succédé depuis, au pouvoir. C'est au milieu d'approbations très vive® que Caillaux décrivit son attitude vis-à-vis de la question do la paix. « I' ne suffit pas, ditt-il ,de se borner à diriger la guerre, il est du devoir de chacun de préparer la paix, non pas n'imparie quelle paix, mais une paix populaire, selon le» principes du me&-sage de Wilaon au Congrès des Etats-Unis. » CaiTaux dit qu'il 8avait fort- bien que ce n'était pas là l'opinion de Clémenoeau, qui se refuse à tout8 négociation pendant qu€ dur® la luit®. Mai» la solution diplomatique e6t préférable à la so'utiio® militaire. « Je demande, et avec moi uns grande part.e de la population demande, dit Caillaux, que le gouvernement ne s'arrête pas, ne s'hypnotise pas sur Ie présent, ©t que la guerre ne lui fasse pas perdre de vue Z'avenir de la France. I' faut que la France reste forte ©t vigoureuse, à sa. place, dans l'ouest ie l'Europe, tll« a besoin, pour cela, en raison ie sa population et de son système économique »i durement éprouvés, de quelques ménago-pents. » Caillaux s'éleva contre le fait que l'on atigma. isa.it ses efforts en les qualifiant d action « défaitiste ». Cette conception égoïste de l'amour de la Patrie qui ne reconnaît et n'admet aucune autre opinion est comme le chapeau de Gessleir, devant lequel on est forcé de s'incliner. D'urne voix reteiatitesaiite, portant» partout, OaiiJaux 6'écria : « Je préfère être considéré comme un traî.re, je préfère vce tribunaux et vos accusations, que de renoncer à ma liberté d'esprit, et que de me plier devant cet asservissement de la pensée. « Renaudtel interrompit : « C'est au nom de cet asservissement de la pensée que Jauies fut esaœné I » Caillaux rappela à Clémenoeau l'affaire Norton, qui lui valut, à lui, Clémenoeau, d'être aussi accusé dis haute trahison et S évoqua le procès Dreyfus: 11 est très facile, dit-il, de faire accroire au pays que toutes les difficultés, tous les dangers qu'il traverse ne sont que la conséquence de trahisons, mais la plus grande responsabilité incombe à ce>ux qui se sont laissée entraîner par le courant actuel. Caillaux termina, en disant : « Je n'ai pas besoin de jurer ici que je suis innocent, voub devez la sentir vous-mêmes mon innocence, voue devez la voir dans mes yeux, dans tout mon être. Je demande moi-même ia suspens.on de mon immunité parlementaire. Et je termine, en citant ce-tte phrase du discours prononcé par Clemenceau, à l'occasion de l'affaire Norton : « Lorsqu on sème la discorde entre frèree, on affaiblit ia patrie et l'on fraye, à travers le cœur de la France, un ohemin à l'ennemi. » Toute l'extrême gauche et les radicaux-^ çiaj&tse applaudirent chaleureusement, tandis que Caillaux qui.tait la tribune. Les mandes-tations de sympathie se renouvelèrent lorsque Caillaux regagna sa place. Ses amis vinrent, lui serrer la main. Toute la presse française, même les journaux hostiles à Caillaux con^tar tent que son discours a produit, sur la Chambre, une profonde impression. Hervé qui, dans son journal « La Victoire », ne cessa ds parler, en oes derniers temps de la « trahison » de Caillaux, écrit maintenant : « Le discours die Caillaux a fait impression sur la Chambre par sa clarté et* son énargie. Beaucoup d'honnêtes gens vont se demander avec inquiétude : « SI cet homme était innocent?... Clemenceau se serait-il trompé et aurait-il calomnié un tancent, alors il lui faudrait sans hésitation donner satisfaction à Caillaux. » Le « Figaro » également, qui assume d'ailleurs que le discoure ds " Caillaux n'a nullement, démoli l'échafaudage de l'accusation, dît : « Caillaux s'est défendu vec force et énergie et a remporté un grand succès oratoire. » La presse de gauche ne voit maintenant plus en Caillaux l'accusé, mais bien le vainqueur moral. » 16 FEUILLETON DD BRUXELLOIS FERRA0 US ou jLe Maître des Treize par HONORE DE BALZAC — Tiens, vois! sans vouloir faire ici le Bar tholo, ton chapeau t'a trahie. Ces taches n< wnt-elles pas des gouttes de pluie? Donc tu et Sortie en fiacre, et tu as reçu des gout.es d t.u soit en allant chercher une voiture, soit m en trant dans la maison où tu e» allée, soit en U quittant. Mais une femme peut sortir de ch^î elle fort mnccsmmént, même après uvoir dr à son mari qu'elle ne sortirait pas. Il y a tin de raisons pour changer d'avis! Avoir des ca priées, n'est-os pas un de vos droits? Voui n'êtes pas obligées d être oonctéqutentes ir ve< vous-mêmes. Tu aura» oublié quelque chose un service à rendre, une visite, ou quelqu* bonne action à faire. Mais rien n'empêche un< femme de dire à son mari ce qu'elle a fait Rougit-on jamais dans le se-n d'un ami? El bien I ce n'est pas le mari jaioux qui te parle ma Clémence, c'est l'amant, c'est l'ami, 1-i frère. Il se jeta passionnément à ses piede. — Parle, non pour te justifier, mais pour oaîme d'horribles souffrances. Je sais que tu es soi lie. Eh bien! qu'as-tu fait? où es-tu allée? — Oui, je fcuia sortie, Jules, répondit-«11 .l'une voix altérée, quoique son visage fût oa' me. Mais ne demande rien de plus. Attfmd •*yâe confiance, sans quoi tu te créeras des rc Genève, 25 déo, — Lea journaux favorabl à M. Caillaux annoncent que 1» euspenak de son immunité parlementaire a été basé® sa 1 ' accusation suivant® : a Oailiaus aurait vii durant la guerre, la dissolution de l'alhan, entre les Allié» et avantagé ainsi la marche s avant de» armée» ennemies. » Un discours de Pichtm. Bâle, 27 déc. — Les journaux parisiens a ncncent qu'un débat important aura lieu jeu prochain) au sujet de la politique étranges française. Les eocialistas exigeraient du C bmtt et en connexion avec l'interpellation Mo tet, une déclaration du gouvernement oouoe nant ses bute de guerre et concernant sa pri de poei.km dans les négociations de paix. C annonce que le ministre des affaires étranger Pichon fera, au nom du gouvernement, ui déclaration concernant la politique étranger Rappel de S&rï&il. Paris, 26 déc. (Il a vas). — Se basant si des considérations d'ordre général, le gouv<r nement a décidé de remplacer le générai Si rail à la tête des armées alliées d'Orient pi le général Guillaumet. Le g:néral Sarrail, qui a été aux prises a\ de graves difficultés et qui a rendu de tr grands seivices à l'Entente, sera nommé à \ nouvau poste dès que les circonsitances pe metaont. LK3 EVENEMENTS EN PUSSIE. Nouvelle défaite de Kaledine. Pérograd, 27 déc. — Le» troupes de Kal dine ont été battues près de Bjelgorod. Cet aventure du général de Nowocherkask se te minera tout aussi lamentablement que «elle d chefs de bande à Gatschina, Tïotzki s'opposa à l'immixion étrangère. Pétrograd, 27 déo. — Trotzki a télégraph au capitaine Lutzky à Kharbine : «En réponi à votre information d'après laquelle les aui rités locales demandaient l'intervention de tro pes étrangères, j'ordonne que tout» fonotio naire d ' a dm i n ist rat ion ayant adhéré aux pi positions officielles des délégués étrangère, d' mener des troupes étrangères dans la ville, < ayant désiré d'y coopérer, soit immédiatrSme arrêté. La responsabilité pour le maintien < bon ordre à Kharbme vous Incombe. Veoiill me tenir au courant de l'exécution du prés/» ordre. » Les menées de l'Entente. Berlin, 27 déc. — On se montre très indig dans tous les milieux de Pétrograd, de ce q l'Entente use d'une abondante propagande co tre une paix avec les Puissances Cen.rales. Pétrograd, on se rend bien compte que da leur colère, les représentants de l'Entente e citent à la guerre civile en Russie et feront to ce qui est en eux pour l'ameuer. Détente entre la Russie et l'Ukraine. Amsterdam, 27 d'îc. — De Pétrograd au mes» : Une certaine détente paraît s'être m nifestée ei'-ïre les troupe bolechev.stet «t ultrî niennes. Des deux côtés, on paraît désirer te te effusion ultérieure de sang. En outre, 1 Bolsch:wiki espèrent pouvoir utiliser les troup ukrainiennes contre Kaledine. Les relations russo-alliées. Paris, 20 déc. — Malgré la rupture des i lations diplomatiques, M. Trotzki a spousai ment rendu visite à M. Noule<ns, ambassade de France à Pétrograd, et lui a conseillé recommander aux missions militaires des l liés, dans leur propre intérêt, de cesser toi agitation contre les maximalisées. La guerre sous-marlne. Berlin, 27 déc. (Havas). — La destructi du sous-marin qui a torp.'lé le «Chitsau-i nau't» doit être admise comme très prob-ib Heureusemînt qu'une information "rariy-a annonce le sauvetage de presque tout i'éq page. Berlin, 27 déc. — Nous apprenons que le so marin détruit serait celui du lieutenant-oa taine Wendiand, qui est lui-même parmi rescapés. ETRANGER ANGLETERRE. — Un jour sans vuxndt. Londres, 27 déc. — Le contrôleur des vivrft donné l'ordre d'instituer un jour sans via-i par semaine. Ce jour, il sera défendu de ven-i dn la viande bouillie ou non bouilli®. mords éternels. Jules, mon Jules, la confiance est la vertu de l'amour. Je te l'avoue, en ce rnffment, je suis trop troublée pour te répondre; ma s je ne suis pas une femme artificieuse, et je t'aime, tu le sais. — Au milieu de tout ce qui peut ébranler la > foi d'un homme, en éveiller la jalousie, car je ns suis dono pas le premier dane ton cœur, je ne suis donc pas toi-même... Eh bien! Clémence, j'aime encore mieux te croire, croire, croire s en ta voix, croire en tes yeux ! Si tu me trom-i pes, tu mériterais... ' > — Oh 1 mille morts, dit-elle en l'interrompant.^ — Moi, je ne te cache aucune de mes pensées, et toi, tu... — Chut, d.t-elle, notre bonheur dépend de notre mutuel silence. . — Ah ! je veux tout savoir, s'éoria-t-il dans un vio-en; accès de rage. En C3 moment, des cris de femme se firenl . entendre, et les glapissements d'une petite voix . aigre arrivèrent dans l'antichambre jusqu'aux d.ux épeux. i — J'entrerai, je vous dis! criaib-on. Oui, , j'entrerai, jt yeux la voir, je la verrai. > Jules et Clémence se préjpiièrsn.t dans le salon et ils virent bientôt les portes s'ouvrit r avec violtnce. Une jeune femme ne montra tout à coup, suivie de deux domestique® qui di rent à leur maître : — Monsieur, o.tte femmt 3 veut entrer ici malgré nous. Noua lui avonj '- déjà dit que madame n'y é.ait pas. Elle noui s a répondu qu'elle savait bien que madame étai sortie, mais qu'elle venait de la voir rentrer ïs FRANCE. —> Le» eonquêfet du fiminisihe. m A l'Aaadémie de Médecins de Paris, l'on a tr entendu la doctoresse Bouet-Heury apporter » les résultats heureux d'une méjbode de pana--•e ment, mélange de paraffine ©t de gutoa-peraha, a qui cicatrise les plaies el le» brûlures. On a bftauooup applaudi; c'est- la première fois qu'une femme parlait à la tribune de l'Académie de Médecine. — Tandis qu'une doctoresse parlait à l'Aca-"i demie de Médecine, deux modist-s quittaient e l'atelier et montaient sur les toits; elles quit* taient l'aiguille pour empoigner la corde des ^ ramoneurs de ch°minée6, Oe sont les premières ^ femmes fumistes — au sens matériel du mot — 50 connues. Ce sont deux jeunes filles courageuse^ 111 de dix-sept et dix-huit, ans; le métier de modiste 88 a deB chômages, et l'une d'elles, fille d'un fu-ie miste, comme eon pète manquait d'ouvriers, 6- lui a donné un matin un coup de main : elle a entraîné sa camarade. « A l'atelier, a dé.Iaré l'un-3 d'elles à un r©-lr porter, nous gagnions trois francs par jour; nous r" touchons maintenant douze francs. » x- •»- ir " Echos et Nouvelles $c — b OHEONIQUE DES ABUS in ' L'ATTITUDS SCANDALEUSE OS NOS ADMINISTRATIONS. Une jeune fille d'Anvers, Mlle L... Louise Jeanne, qui avait ooiiums une vOte, avait quiuté ea ville nataje pour se rendre cLe: j. une parente daus la province de Liège, ot " elle étonna le jour à une petite lilio. . . ;ivef par un urain âe nuit a ia gare du i\ord, tiile r- attendait sur le quai le uain qui devait h 3s ramener avec son entant chez ses parents i Anvers, lorsqu'elle s'aperçut que se pente m donnait plus signie de vie. On conduisit k mère et l'enfant au commissariat de polie* ig de la rue des Croisades où, un médecin, âp pelé d'xirigence, constata que le pauvre m o on© avait succombé à une congestion occa sionné apr le troid. D'ui-genoe, M. l'olficie: u- de police de service envoya ie petit oadavri a- avec la mère à i'Jiôpitall communal. Là, oi 0. îelu.a de las recevoir dans cet étaJisseinea e'b l'on envoya la niore a la morgue au cimetière de St-Jos.e avec le cadavre de ra fuie 311 C'est hetneux qu'elle n'ait pa® succombée en imi-i avec ie pv.^it cadavre tians ses bras. lu Une autre scène dramatique s'est déroulée ez plaoo Charles Rogier: Un ouvrier, V... Au «it g'uste, arrivait p^iee Rogiar, par la rue de Brabant, poussant devant lui une charrett a bras chaigée de nuarohandises, loisqu'i s'affaissa tout à coup. On le transport: dan ie vasitibule d'un hôtel voisin où un médecii rsquiis constaLa qu'il avait succombé à un 111 congestion du cœur. La famille du défunt qu n_ habite chaussée d'Anvers, fut prévenue. A EMe réclama ie corps, m'ais comme edle n'ha ns bite pas riaint-Jo se-ten-Noode, des démar-x ohes durent être faites pour obtenir le irana port du corps. Ce3 démarches ont duré deu: U1J neautis ; peracLant ce te.mps le cadavre a rest< cHaaus lie corridor de l'hôtel. LES COMMUNES AGRICOLES ii- C'est un problème qui se pose que ceiu a_ du ravitaihilsmeint; a es communes agricoles oi j_ aomii-agiicolçs, a raison, aes ciuiioaités san ojsSS ci'Olssiîiibeis ctoa U'aiispo-i'Us a i'iatérieu 'u" au pays. Des commuiies risq,uent, pour h es plupart., d'être réduite® à leurs propies res t,oar<xis en oe qui concerne i'aiimicintoition di leur i»puiiation. En eiiet, on ne peut garan t,ir qu'il sem indéfiniment possible de fair parvenir dans tons les villages les produit exotiques et notamment les féculents impoi' ié ces- . • lj Les administrations communales _ intexes Ul seui ont été avisées de la nécessité c,u'il ; de avalt pour e.les de prend)-e dès à présent des ii- mesures pour assurai' sur place une proctuc ne tion de viviies suffisante pour leurs liabi tant®. Là où la produotion des cultures indi viduenleis seva îniuflisante, les admiiibstia bours communaux devront entreprendre eux mêmes les cultures indispensables. ™ LE FLAMAND A L'ECOLE NORMALE [e. Neus apprenons de source autorisée qu'ui ae arrêté paraîtra prochainement, ordonnant ni fermeture pour le 1er janvier 1918, de l'écol* normale de l'État, pour fi'les, sise r-efi Bexken dael, à Bruxelles. Bien que la langue françji se fût re&té- la langue véhiculaire enseignant P1 cLns cet établissement, le ministère flamand de 8 Sciences et Arts avait, consenti, jusqu'à pro bent, à n'apporter aucune mod.ficaticn au ré g me e ni-ig itant qui prévalait avant la guerre Cet esprit de modération n'a pas empêché c? pendant les élèves, entraînées par un pa.triot sm mai compris, de manifester leur hostilité à l'é — gard de la séparation administrative en se r< > a tusa.Tit à se présenter aux examens dans le ide dé'ais prévus. ire Poussant alors la conciliation jusqu à l'extic me, la Direction de l'institution primaire offri Elle nous menace de rester à la porte d& l'hôti jusqu'à ce qu'elle ait parlé à madame. — Retirez-vous, dit M. Desmarets à ses g&n — Que voulez-vous, mademoiselle? ajout: t-il en b& tournant vers l'inconnue. Cette demo.seUe était le type d'une femn qui ne se rencontre qu'à Paris. Elle s® fait Paris, comme la boue, comme le pavé de P ris, comme l'eau de la S-ine se fabrique à P-ris, dans de grands réservoirs à travers le quel» l'industrie la filtre dix fois avant de livrer aux carafes à facettes où elle scintille claire et pure, de fangeuse qu'elle était. Aus est-ce une créature véritablement originale. Vingt foie saisie par le crayon du peinte par le pinceau du caricaturiste, par la ploi bagine du dessinateur, elle échappe à tout les analyses, parce qu'elle est tn saisi sas b dans tous ses mondes, comme l'est la natur comme l'est ce fantasque Paris. En effet, el ne tient au vice que par un rayon, et s'en éle gne par les mille autres points de la ciroo férenoe sociale. D'ailleurs, elle ne laissa deviner qu'un tr; da son caractère, le seul qui la rend© b'âm ble : ses belles vertus sont cachées; boîi na dévergondage, elle en fait gloire. Incompi ètement traduite dans le* drameB 1 les livres, où elle a été mise eu scène avec to te^ ses poésies, elle ne sera jamais vraie qi date son grenier, parce qu'elle sera toujour autre part, ou calomniée ou flattée. Ricb elle se vicie; pauvre, eUe esl incompris®. J cela ne saurait être au ram ent ! Elle a trop < vices et pop de bonnes qualités; elle est tre près d'une asphyxie sublime ou d'un rixe fl aux élèves le moyen de réparer leur êtomxiwri© en informant leurs parents de la remise i'«s examene à une date ultérieure. Cette nouvelle marque de bDemveillanoa n'ayant pas trouvé chez les inftéreis'iées meSHeur accueil que la première, et celles-ci s'étant pour la seconde fo'a, refusées à se présenter au «Kit examen, la Direction compétente, de ocwnmun accord avec le « Raad van VlaanideTea » en référa à l'autorité allemande en émettant l'avis qu'il fallait fermer l'école. Cette mesure comminatoire prise contre est établissement, jointe au fait que l'Administration flamande vient de porter à la connaissance du public que les s .'et ions dites « françases » ne pourront plus désormais délivrer dos diplômes légaux, semble bien démontrer une fois de plus qu'elle entend faire respecter — sans préjudice toutefois d« l'étude des langue» étrangères (français, allemand, anglais^ — ce principe . que scu>'. en Fl ndre le héerlandui* d il è«re la langue, véhi-cula.ra en-seignanie. Il s'ensuit que les locaux , spacieux et bien installés de l'école dite « française », de la rue Berkendael, seront affectés, dès le premier de l'an, à l'école flamande d'Uc-cle.LE FLAMAND DAKS LEô ECOLES TECHNIQUES DE LA FLANDRE Le Bulletin officiel d^s lois et arrêtés (n( 426, 16 déc. 1917) publie un arrêté ayant trai à l'usage de la langue véhiculaire né'-rlandi:s-i dans les écoks techniques suba.diéoe de la Flan dre. En v-rtu de <.ette ordonnance, à parti! i du 1er janvier 1918, il ne pourra plus être al i loué de subsides émanant de l'Etat, de la pro v nce, de la commune ou de toute autre admi 1 nistration pub'ique, soit en argent, s»it *,ouî i toute autre forme, qu'aux éi_o-es (industriel [ les, techniques, ménagères, agricoles, 'pirofe© > sionnellts, commerciales) qui se serviront uni quement du néerlandais comme langue vôhi culaire ensegnante. Pour se rendre bi'n compte de tout© la par i tée de cette mesure, il faut savoir que dam ^ les écoles Industrielles de Gland, de Louvain e t de Tirlemont, ainsi qu'à l'institut de commero d'Anvers, le français est la langue véhiculait* enseignante. C'est ainsi que les trente éeolet profos oimelles de filles, que fréquentent df-'i centaines de fillettes appartenant à la bour geodsie de nos grandes villes flamandes, don nent un enseignement, exclusivement français 3 de sorte que le peuple flamand se trouvai 1 jusqu'à présent — tout au moins pour les éco 3 les subsidiôee — coutrbuer de ses beaux de niiers à rendre ce» futures mores flamande! \ étrangères à leur propre milieu... FAITS DIVERS UN CRIME A ANDERUSCHT. — Mard l dee bateliers ont rejré du canal de Charleroi quai de i'Indus.trie, un paquet renfermant h cadavre d'un enfant du sexe masculin. (A.) FAUX POLICIERS. - Un nouvel exploi 1 vient d ê.re exécuté par trois individus qui om ' enlevé 825 fr. du coffre-fort de Mme Vve Abts r. rue Frinçois iSroobants. (A.) j FAITS ET MÉFAITS AL l'Ai à DE CHAIl-LEROL •— De notre corre^pondaffit, 28 déc. 3 Uiiez les époux iiaudum-Coffin, à Châted: 3 iwia.u. on a volé des votemeaits, du linge, un uioati'e, des tissus, des uenrées, etc. LES VAUTOUiiS .— Un locaiiiaire do i me de Mons, à Rinclie, s'est vu mettre à 1 j pores de la maison qu'il occupait, par suit ae refus de paiement. Il prétend être dau Tmipossibil'ité de payer. Le propriétaire ne i'a pas entendu de cette orieilie-là et l'a cor: gedié miumu militari. Les meitvblas ont'garr ne trottoir pendant cleux jo'urs après quoi 1 famille obtint un autre log'.is. TRISTE FIN. — Emilie Arcq, 67 ans, qu depuis quelque temps, errait dan® la corn m une sans trouver d'asile., est mort abax donné la nuit dans un fournil situé Haut d< Baume, ou il s'était réfugié. ACCIDENT MORTEL. — Mardi au Chai b&nnoge de Bois-du-Luc, le mineur Fernan JPory, ocoupé au puits de Trivières, a été r< couvert par un ébouiement survenu brusqu< ment vers midi. Quand on retira la malhei s reiusa victime de dessous les terres ébouléei ii avait cessé die vivre. (M. E.) ; EN PROVINCE A MALINES. — On nous écrit : Il y a que ques jours, on a procédé, chaussée de Bruxe l«, à la visite d'un camion d'une laiterie chai • géte du ravivaiîie&Lcnit pubt'ic en madère d laitage, et de beurre, et les inspecteurs ne ta; 1 dèrent pas à découvrir 250 kilos de be-uri a trissaut; elle est trop belle et trop hideuse elle personnifie trop bien Paris, auquel eli fournit des portières édentées, oies laveueee d t" linge, des balayeuses, des mendiantes, parfo. des comtcesee impertinentes, des actrices ac e mirées, des cantatrices applaudies; elle a mi ^ me donné jadis deux quasi-reines à la. menai chie. Qui pourrai: saisir un tel Protés? Elle est toute la femme, moins que la femm< s. plue que la femme. De oe vaste portrait, u peintre de mœurs ne peut rendre que cent ai. et détails, l'ensemble est l'infini. C'était une gr gj sette de Paris, mais la grisette dans toute i 6plendeur; la grisette en fiacre, heureuse, je' e ne, belle, fraîche, mais grfcette, et grisette ' griff e, hargneuse comme une prude Anglaii réclamant 6Cs droit* conjugaux, coquette oon . me une grande dame, plus franche et prête tout; une véritable lk>nne eortie du petit a] ^ parlement dont elle avait tant de fois rêvé 1 rideaux de calicot rouge, le meuble en veLou: ,i" d'Utrecht, la tab'e à thé, le cabaret de pore laineB à sujets peints, la causeuse, le petit t pis de moquette, la pendule d'albâtre et Ji ut flambeaux sous verre, la chambre jaune, ! mol cdri'don ; bref, toutes les joies die la v 1 des gris:ttes : la femme de ménage, ancien i gi bette elle-même, mais grisette à moustach ^ et â chevitinÊ, les parties de specta>ole,, lu ^ marrons à discrétion, les robse de soie et l 'e chapeaux à gâcher, enfin toutes les foi ici t s> calculées au comptoir des modistes, moins 1' quipage, qui n'apparaît dans lea imaginatioi U<1 du comptoir que comme un bâton de maréeh dans le6 songes du soldat. 'P (A suivre) adroitement dissimulée dans de» cfruchce à laib, La denrée fut naturellement safeie. Mais quand on pense que la population est privé® députe de longues semaines die beurre^ que £a.ut-il penser de la mentalité de ce» individus à qui) leur situation même facilite le criminel trafic.. Autrefois, dans une laiterie, on signalait la présence de nombreux cochons; les gorgeal-oia avec le lait dont la population éstit a-vrée '( Mais pourquoi ne pas décréter que lea minoteries, boulangerie^, laiteries et (autres exploitation» industrielles, agricoles ou alimentaires de ce genre ne peuvent s'adonner à l'élevage du cochon? Et la liberté commerciale, ob-j-ectera-t-on ? On lui donne un croc-en-jamb&, tout simplement', puisqu'il se fclrouve parmi nous dos gens qui préfèrent engraisser des porc» que nourrir leurs compatriotes. (J. H.) Çà et là Aoëi/ — La croyance du chai- infernal ou char de sang (« Heltewagen » ou « Bloeidka-ros ») qui, à l'époque de la Noël, traverse i®3 airs vers m.nui., s'est maintenue jusqu'à notre époque dans la Campine. Aux eu virons d'Anvers, on croit qu'un chariot en flamant; nonduit p.:r un paysan et, deB chevaux ardents, par-, court les campagnes pendant la nuit de NoëL. • Ce paysan, d'après la tradition, ne chômait paa le-s fêtes, et même au saint jour de Noël, il allait chercher du bois avec son chariot. Il expia aujourd hui son nitpr.s pour les c* mmande-nients.D après le& traditions populaires, lorsque la Noël tombe au mardi, comme cette année, iil faut s'attendre à un hiver rigoureux,à un printemps soumis aux violences des vents, à un été hum.dï, à de» récoltes en général pu abondantes. Une grande mortalité, disent les prophètes, régnera sur la terre. 'Mais quel que soit li jour de la Noël, les; fiançailles conclues ce jour-là, sont, parait-il, toujours heureuses... j nrwTi i «i—. — TiRâGis O EîySPRUP<IT© ! TIRAGES DES EMPRUNTS s Royaume de Ba-yiquo. — Crédit communal I , Emprunt <fe 6,800,000 fxancs 1861 57e t.rage au sort du 15 décembre 1917 I Obiigaticns remboursables le 10 juillet 1918 Les obligations sorties appartiennent aux fié- I . riee suivantes : ; 133 177 187 231 233 297 332 351 387 395 I 404 415 431 495 497 557 660 430 , N° 49479 est remboursabie par fr. 25,C0O I N" 41401 » » 10,009 I N° 39447 » » 4,000 I N° 17643 » » 2,000 ■ Nc 33165 » » 2,0j0 I Les numéros suivants sont remboursables par I 1,000 francs . I | 13236 13289 17610 17625 23231 23252 41490 ■ Numéros remboursables par 500 fr. : H 13209 23090 29669 40386 41441 49425 49423 I j 55652 65967 ' ■ Inimiéroa remboursableis par 250 fr. : H 17646 17650 17673 17698 18u08 23254 23256 H 23284 29012 33136 35Û76 403o4 4149âJ 43076 49500 48649 49658 65841 659o0 4M Numéros remboursables par 200 fr. : : 13227 17603 17606 17630 17633 17668 17670 I ■" 17694 17700 18616 18620 18645 18651 23232 I 23246 23288 29603 29610 29645 29648 33103 I a, 33116 35004 35008 35028 35067 35084 38609 I a 3S616 38623 386C0 39429 39430 39446 39454 I e 40310 40379 41450 41463 41493 4290/ 42957 I s 43003 43007 43083 43037 49408 49414 49447 I _ 49470 49615 49692 55646 55653 66929 6c.y5û I a 65953 65982 65990 : INFORMATIONS FINANCIERES I - JSOUASS OiVlCIEU3E D2 Bii'UXL/ Les cours du jour. Vendredi 28 décembre : I Rentjs et 10L de viles. — B°lge 3 p. c,, 72.25; I ^ Lots du Congo, 94.50; Anvers 1903, 70.50, id. I Ç 1887, 87.50; Bruxelles 1905, 73.50; id. Maritime, I I." 69.25; Lége 1905, 67.75. j, Chemins de fers et Tramw ys. — Barcelone I f., 1325; Bi b .o cip., 126; Bruxellois div., 885, I 895; Espagne Electr. cap., 152.50; id. f„ 1515, I 1520; Gratds Lacs, 313; Muroie oap., 38; Transu I port cap., 1110, 1100. Mét Ulurg c. — Ailianc , 692.50, 695; Ab. I I- Thiriau cap., 252.50; Baume (Marpent) cap., I [- 1125; Email Goescli"s cap., 144; Id. div., 67, 68; I •- Prov. Beige, 1675, 1650. & Mines. — Baccares, 116, 114; Rouima, 315, 30S^ -H r- Nébida, 587 50, 582.50. ■© Charbonnages. — Abliooz, 745, 740; Oarabi- I nier, 905, 910; Font. Lévêque, 3900; ïïam s/S., I ? 550; Houill. Unies, 960, 950; Mmerie, 550, 525; H Wiilem Sophia, 2020, 2030. '> Vodeurs coloniales. — Batanga.ra, 240, 242.50; I e Beîgo Katanga div., 97, 95.75; Culture Java I ,® cap,, 225, 227.50; id. f., 1735, 1745; Luki cap., I J6 40.50; Mapoli oap., 172 50; Géom n es, 845, 850; I Hévéa, 215; Katanga, 3420, 3470; Sennah Rub- I ! ber, 74, 75; Simkat div., 585, 590; Union, 1855, I '• 1870; Tanga, 129.50, 130 50; Sélaagar, 572.50, I 577.50; Zuid Préauger, 227.50. 5, F leur, diverses. — Sucreries St-Jean fond., I n 185; Sucrerie Européenne cap., 86, 87; Pétro. I is les Tustanow cap., 86.50; id. f., 132.50; Braa. I i- eerie de Haecht, 310. ia Valeurs étrangères. — Cie Agr. Egypte cap., I 285, 290; id pr., 350, 355; Dvle Ba.^'an pr., I à 1040; Ligure Toscana, 279, 280; Métal Rusao I se Belge, 1425, 1450; Poil, of Para obi., 301, 302; I 1- id. pr., 96; Tagaorcg, 365; Gaz Porto, 23. Ï fiigilEÉlllIlIBl1 ^ Vu la hausse continuelle du papier et de » toutes les matières premières, nous nous voyons ie contraints à augmenter, à partir du 1 janvier 1918, ! notie piix d'abonnement. Malgré le prix de vente de 10 centimes le numéro, nous rCservons aux 1(2 prisonniers de guerre seulement les prix suivants % à titre exceptionnel : ;,s Abonnement d'un mois Fr. 1.EO "s „ de deux mois 3.00 ^ n de trois mois 4.&0 S- Toute commande doit être adressée à nos ^ bureaux. Les abonnements piis par la pos'.e sont j soumis su prix ordinaire. La Direction. Imprimerie Intet nationale^ 9t rue RuysdeeL-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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