Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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13 oktober 1914
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s.n. 1914, 13 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kh0dv1dp90/
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LE BRUXELLOIS ABONNEHENTS: i an 20 fr 6 mois . • . . 12 fr. 3 mois . . : 8 fr. i mois ■ 3 fr. Journal Quotidien indépendant REDACTION, ADMINISTRATION, PUBLICITÉ : 5-1, Boulevard de la Senne Bruxelles ANNONCES : Faits divers la ligne 2 fr. Nécrologie » 1 fr. Petites annonces » 0,20 Détais complets sur ia prise d'Anvers Ml VISITE A LA IËTE0P0LE Mort du Roi de Roumanie Communiqués ! Communiqués Communiqués FRANÇAIS ANGLAIS ALLEMANDS * | _ . r — Les opérations militaires communiqué a Londres du Press Bureau, erçi j ^ommunitiiiés officiels ciheiîia^ds en France Jate de mercredi. Berlin, le 11 octobre — Après un siège de wii i ihiiwu Au Nord de 1 Oise et à Lens sévtt un combat . . .. ,,, s douze jours, la ville d Anvers avec tous ses torts LA SITUATION vioent . est tomjj^e entre nos mains. Le 28septembre, le Sur le reste de la ligne, de petits reculs et uo , / , Paris, 7 octobre, 15 heures. - A notre gauche ^ ava])ces sont sf lées.F ! premier obus a été tiré par nous contre les forts le combat continue avec une grande violence Les D,une manlère générale les rapports sont satisi C*tér ^ U J °Q}oh*e' 'f P^1?1"8 frtS fronts qui se sont étendus jusque dansjla région de fajsants ) 6 pflS assau > e e » Nethe, laige de La Bassée et Lens, sont prolongés par des mas- L.armée fraDçajse combat avec énormémef: 400 "lè.tres' fut traversée par notre infanterie et ses de cavalerie, qui agissent jusque vers Armen- d'élais et de couratre ^ astl"ene- Le 7 octobte, nous avons annoncé au bières. Sur ie pontentie ia somme et ia Meuse, il b , ^ gouvernement, selon la convention de La Haye. % a \-ie,Tuc~iT5ltVeaS à mentionner. W le bombardement de ia ville. Comme le gouver- Dans le Wœvre, l'ennemi a fait lin nouvel ef- • -1 neur militaire déclaia accepter ia responsabilité fort pour arrêter notre avance, mais il a échoué, on voit les traces des dernières luttes. Je passé du bombardement, à minuit, celui ci fut entre- ♦ Malines sans m'arrêter et où je puis juste m'aper- pris. En même temps, i attaque contie les forts Parie 7 nf.|nhrA 9^ îipnrts Uvcmip «m' 1p« cevoir que la ville n'a pas trop souffert du bom- intérieurs commença. Déjà, le 9 octobre, dans la Pans, 7 octobre, 23 heures. Excep e sut les , , Toujours le même spectacle des matinée, deux forts de la ligne intérieure étaient deux ailes où les attaques allemandes ont été re- bardement. J " , ? ■ uns et :ans l'après-midi nous Douvions occuner uoussées un calme comolet a réené tout le lomr chamPs dévastés> des traces du dernier bom- pns et, aans » après midi, nous pouvions occuper poussées, un ca.me complet a reané tout long bardementj etc . toujours en avant> je file vers la ville sans rencontrer une résistance sérieuse. A l'ailé cauche la cavalerie oui a été retenue Aavers et bientôt j'arrive devant la porte de La gainlson de deftnse dAnveis qui était, A 1 aile gauene, la cavalerie, qui a ete letenue R . Halte " imnnssih e de nasser la Dorte comme nous supposons, très nombreuse, se de- au Nord de Lille, a été repoussée. berchem. Halte . impo*ib e ae passeï, la porte bravement mais elle ne se i i- ,ia est complètement bamcadee par les Belges et Ienaan q«doig ues Diavcment, mai» eue ne se rh^S Rr r^rï les barricades ne sont pas encore enlevées. Je setUait Pa> assez f°»*e de pouvoir résister contre ^ Au centre nous avons avancé sur certains me P' ésente à différentes autres portes au sud l'attaque ae notre luiantene et notre division de Au centre, nous avons avance sur certains . , ville oarto't 'a même chose impossible de maims et surtout contre notre artillerie foi mi-points. A noire aile droite, rien ne Se prodni..., Entre * * par la porte qui longe l'Escaut, où je passe sans 'es trouPes de défense d Anvers se trouvait aussi Paris, 8 octobre. Communiqué du 8 octobre difficultéSi En entrant à Anvers, la première une brigade de marins anglais arrivés derniè- 11 heures du soir. En général, la situation est impression est effroyablement triste, les rues rement, d après les journaux anglais c'est elle qui inchangée. ^ complètement vides, on ne voit personne, devait être le point culminant de la défense. Les positions prises restent les mêmes, malgré le . est comme mort> ce magnifique port où, Le de§ré de ia dispersion des troupes anglaises de violents combats engagés dans les environs de - chaque visitC) je me suis réjoui du m0Uvement et belges est confirmée par le fait que les négo- Koye. fébrile qui se déroulait sur l'Escaut. Plus de bâ- dations de la reddition devaient être menées par * * * teaux, plus de transatlantiques, la ville me sem- 1® bourgmestre, parce qu'aucune autorité mili-Paris, 9 octobre, 15 heures — La situation gé- ble comme ravagée par un tremblement de terre, taire n était trouvable. La reddition accomplie nérale n'a pas subi de modifications. „ Presque toutes les maisons sont hermétique- *ut confirmée le 10 octobre par l'ancien chef de A notre aile gauche, les deux cavaleries opèrent ment closes, les cuisines de caves sont barrica- de l'Etat-major du gouvernement d'Anvers. Les toujours au Nord c e Lille et La Bassée, et la bat- dées par un amoncellement de sacs de sables, de derniers forts qui n'étaient pas encore entre nos taille se poursuit sur une ligne jalonnée par Lens, bois et de matelas. Probablement les habitants mains furent occupés alors par nos troupes. Le Arras, Bray-sur-Somme, Chaulnes, Koye et Las- restés à Anvers, pendant le bombardement, se nombre des prisonniers ne peut pas encore être signy, sont réfugiés dans ies caves et, comme la majo- établi. Beaucoup de soldats belges et anglais se Au centre, de l'Oise à la Marne, on ne signale riténesait pas encore que tout danger est écarté, S0Qt enfuis eu Hollande, où on les interne. Des que des actions de détail. elle est encore cachée dans les souterrains et provisions de toutes espèces ont été prises. A notre droite, en Woevre, il y a une lutte d'ar- n'ose pas encore sortir. dernière forteresse beige, « l'imprenable », tillerie sur tout le frout, „ Dans toutes les rues par lesquelles je passe, Anvers est vaincu. Les troupes d'attaque accom- ! En Lorraine, daus les Vosges et en Alsace il le même spectacle s'offre à mes yeux. J'arrive à plirent une œuvre extraordinaire qui a été ré- n'y a pas de changement. la place de l'hôtei de viile où enfin je vois du compensée par l'Empereur, en décorant ieur * monde. c^ef, le général de l'infanterie von Beseler avec * * Toute la place est couverte de bottes de paille sur l'ordre pour le mérite, une des plus hautes disParis, 9 octobre. (Communiqué de 28 heures). iesquelles les soldats et les chevaux allemands se Onctions militaires. - Il n y a rien de nouveau à signaler, si ce n'est reposent. Queiques citoyens courageux sont en une vive action dans la légion de Roje. discussion, je m'approchai pour leur parler. ! 1 ' *~ j . « Ah, Monsieur, me disent-ils, nous avons eu »■■■■■■■■■■—■■ ■ »■' .'"n———■55BST une peur horrible, mais, maintenant, ie cauche- côté opposé à l'Hôtel de Ville quelques maisons mar est fini Tout le monde croyait la ville im- en feu, que les pompiers sont occupes à éteindre, ânrès j.3 npjoû H'ÂnVPrÇ prenable et l'entrée des Allemands a été unesur La cathédrale a été atteinte par un obus dans la P P OC U nilVCI O prise pour tous. Mais ce qui nous a le plus étonné, nef dioite. On ne voit qu'un petit trou par lequel UNIE VISITt  ANVERS °'eSt de leS VOn paycI leurs achats avec des l'obus est entre dans l'église heureusement l'obus billets portant ie portrait de Léopold I, que nous n'a pas éclaté et a seulement endommage quel- Afm de tenir nos lecteurs au courant sur tout n'avions jamais vu. ques bancs. ce qui peut les intéresser, un de nos rédacteuis » Au sujet du bombardement de la ville ils me » A Hoboken, à la dernière limite du port, tous est parvenu à se rendre à Anvers répondent tous, qu'ils ont bien entendu beaucoup les réservoirs de pétrole sont encore en feu et Nous laissons la parole à notre envoyé: de bruit mais sans rien voir étant cachés dans la l'on voit monter des nuages noirs dans le ciel « Hier, samedi, vers midi, je sui, parti pour P[ofoilJeur Jo leur cave' Jt) comiîlue donc mon bleu. Egalement, a la rive gauche de l'Escaut Anvei s, que j'ai eu bien ae la peine à atteindre T PT renclreucoraPte ™>i-même sur quelques parties de bois des quais sont consumées Je ne m'arrêterai pas aux pénibles impressions pla<%de8 ^^ bombarfpar l'incendie. qui m'assaillaient en cours dé route. Comme par- , ° et suJ*ouest de » Le Pont stratégique jeté sur i'fiscaut par les tou» dans le pays où on a eu à subir des combats V'Ue qUC 'C bambardemaût a causé des dégâts vaillants piomers belges est détruit mais est dé- matériels. Arrivé sur la place Verte, je vois du jà templaca par un nouveau pont fait par des pioniers^allemands. » Les grands quais où généralement on voit accoster les immenses transatlantiques des plus importantes lûmes maiitimes belges et étrangè res n'ont pas souffert, uomme on l'a annonce faussement les bateaux qui se trouvaient dans le port ne sont pas détruits, on les a simplement conduits dansjes docks, en détruisant les machines les mettant ainsi hors d'usage. » On estime les habitants en fuite par peur du bombardement à environ 200,000, dont une partie est passée en Hollande et l'autre vers le littoral. » En ce qui concerne les victuailles il ne me semble pas qu'elles tassent défaut. » Le temps passe et je suis oblige de retourner à Bruxelles ; je pais donc après ni'être rassure qne tous ies edifices historiques et auJiens sont complètement intacts, entre auties : ie Musée Piantin, les Musées royaux, le Palais, l'Hôtei de Ville etc. etc.. TÉLÉGRAMMES OFFICIELS liE LA DEMIEKE EEUtlE ^Bukarest, il octobre. — Le kci Caroi de Koumunie est mort Hier après-midi à 6 1/2 n. à 5iaaïa. » * * Rome, li octobre. — Le watdh.al Secréutne ^ d'htat Ferrata est mort mer après-midi à 11/4 heures. Quelques joiti s avant la prise d'envers. 7 octobre. — On communique d'Anvers au Algemee» Uandélsblad : i^a tranquilité et ia contiace l'egue ue nouveau a Anvers, ies rues ont leur aspect coutumier, et rien ne lait supposer qu'on se trouve dans une ville qui est assiegee ei inenacee d'etro boinbardee. Cette atmosphère tranquille est due en g-ande partie .aux dernières nouvelles rassurantes. Cependant ia circonstance qui en est surtout ia cause c'est qu on croit pouvoir se lier a ia puissante assistance de l'Angleterre, ^'apparition ae soldats anglais arrivant continuellement, qui vont vers la bataille tranquilles et surs d'eux-inemes, affectant même une froide indifférence, comme s'il s'agissait Ue participer a une parade, a produit sur la population anversoise l'impression que tout danger est monienxaneineut ecarte, peut-être même pour toujours. Depuis trois jours, cette fouie de soldats habilles en kaki de l'armée eL de ia marine anglaise, accoinpaguee de sa lourde artillerie de marine parcourt constamment la ville, saluéepartout avec grand enthousiasme. Les iiominesacclamentles Anglais à haute voix levant en l'air leurs chapeaux, les femmes sont émotionnees jusqu'aux larmes et saluent avec leurs mouchoirs. Dimanche soir, pendant que plusieurs trains d'automobiles de transports londoniens ornés d'iiisignesmuiticolores passaient par ia place de Meir et les boulevards, pendant que ia ville était noyée dans lapluieet ie brouillard, (on se serait cru plutôt à Londres) l'agitation était tout-à-fait générale. Les cigares et les cigarettes pieuvaient sur les voitures. Ce dont les soldats anglais aux visages glabres, se réjouissent. De petits pavillons belges ornaient leurs fusils et pendant la marche précipitée des lourds véhiculés des deux côtés de la rue, ils serraient vite mais vigoureusement les mains qui se présentaient. A un autre point de ia ville ils s'avançaient à pied, en rang serrés musique en tête. D'autres chantaient i'hymmj ; « It is a long way to Tipperary ». ERNEST SOLVAY V Dans les circonstances actuelles j'éprouVe le besoin de consacrer quelques lignes à un des plus nobles citoyens de la Belgique, un de ceux que j'admire et honore le plus. Première année. —1 Num.p2! Quotidien 1 O cent. Mardi 13 Octobre 1914

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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