Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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07 oktober 1917
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s.n. 1917, 07 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/251fj2bw49/
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4" Année - N. 1086 - Ed. S CINQ CENTIMES Dimanche 7 Octobre 191? ABONNEMENT POSTAI. ÉO. ] Bruxelles - Province - Etranger 3 mois : Fr. 4.50. - Mk. 3.60 Les bureaux de poste en Belgique et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Jahv. 1 Avril 1 Juillet î Octo«. On peut s'abonner toutefois pourlea deux derniers mois 011 même pour le dernier mois de chaque trimestre ati prix de • 2 Mois 1 Mois Fr3.00-Mk2.40 Frl.50-Mk1.20 o TIRAGE: IIO.OOO Le Bruxellois Ketié Armand a Journal Quotidien Indépendant ■ | " P,""k"<'v""' 1 •ANNONCES — La iign4 faits divers et Echos . fr. Nécrologie Annonces commerciales . » financières.... PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne « O TJRACSE: IIO.OOO PAR JOUR Les bureaux du « BRUXELLOIS » se trouvent RU£ DE LA CASERNE, 33 et 35, à Bruxelles (près de la place Anneessens). A Propos Ai! Unie IL! L'incendie qui a récemment consumé un des halls du Comité National de Seoours et d'Alimentation à 1 avenue du Port, est un rare exemple d'un incendie formidable — les lueurs en éclairèrent la ville entière pendant une partie de la nuit — qui cependant, ue porte préjudice ni à l'assureur, ni à l'assuré. On conna ssait beaucoup, avant ia guerre, le» incendies dits de « liquidation ». Un commerçant., un industriel peu scrupuleux, voyant arriver l'époque de son bilan et conscient qu'il se trouvait an-dessous de ses affaires, u'héisi-tiit parfois pas à promener chez lui la torche incendiaire. Oe qui lui restait de biens était brûlé, mais l'assurance le remettait aussitôt à la tête d'une somme d'argent bien plus importante que ce qu'il avaiL volonairement livré aux flammes. Cela réussissait parfois, mais parfois aussi le criminel était découvert déféré à la justice, et il en avait pour quelques an nées à méditer en prison, sur les iuconvétiiouis de oes pratiques blâmables. Ces faits étaient tellement communs à Bruxelles au début de oe siècle, qu'uu juge d'instruction spécial avait été pourvu de ©es affaires, et M. Fromès, croyons-nous, œ magistrat. à paigne et à barbe tieurie, eut à certaines heures des douzaines de deniers à l'instruction. M. Fromès, qui villégiaturait à l'aurore de la guerre dans une île enchanteresse du Bosphore, occupé à cuisiner un Liégeois inculpé de meurtre à Consta ntinopie, n'a pas reparu en Belgique depuis lors. Il trouve, dit-on, la Suisse infiniment plus agréable que «m siège de vice-président au tribunal de première instance. M. Fromès parti, plus d'incendies de liquidation. I! 11'y a entre ces laits aucune relation de cause à effet, bien e>nt<endu. Il n'y a p!us d'in-c.ndies à cause de l'arrêt des affaires, à oause de la crainte plu? grande qu'inspire 1 Autorité à cause d une surveillance plus active et plus vigilants, à cause d. la menace d'une ré près Bion plus sévère, etc., etc. . Maie revenons-en à 1 incendie du 25 septembre dernier. Le Comité National avait eu la précaution l^do prendre assurance contre l'incendie pour ^toutes |es marchand ses emmagasnnéss avenue ^■ïû Port. Lvs ïïiârchandî-es étaient bien oon-^^îues et bien détaiil,'Xe. Contrairement aux bruits malveillants qui ont couru, le bilan était terminé, approuvé, déposé en doublo exemplaire depuis l'avant-veille de l'incendie. D'ailleurs, les écritures sont tenues de telle sorte au. Com té National, que los inspecteurs relèvent de deux en deux jours les soldes de marchandises et peuvent toujours établir au moment de leur passage les lundis, mercredis et vendredis, les stocks actuels. Il ne peut donc y avoir aucune contestation avec la compagnie d'assurance — fait peu banal lui aussi. Ce qui est mieux, c'est, que l'assurance die 2,500,000 francs ne coûtera en réalité rien à l'assureur, car il va bénéficier des clauses légale» que lui garantit la loi du 11 juin 1874 et en vertu desquelles i'assureur qui a payé le dommage, est subrogé dans tous les droits de l'a9suré. La subrogation est compète et s'exerce dans les conditions prévues aux articles 1249 et suivants du Code civil, faisant donc entrer complètement l'assureur dans tous les droits du créancier. Sauf arrangement conventionnel entre parties, ! assureur a donc le droit, une fois la valeur du sin.stre payé, de prendre à son profit ce qu'il peut retirer des décombres de l'incendié, et aveuue du Port oe ne fort pas banal. Il s'y trouvait qu iarcl salé, on eu retira du lard fumé, donc amélioré, que le Comité d'ailleurs comptj bi n garder pour ses clients ordinaires et- dont il fera compléter la fumure pour autant que de besoin. Il s'y trouvait des quantités de saindoux que les flammes d'une p ut, les jets d'eau des pomp.trs d'autre part-, épanchèrent en nappes visqueuses sur le sol et même -j sque dans le bats.n Vergote. Ce saindoux se vend 4 francs dans les débits du Comité. Séance tenante,en le v. ndit à 30 francs aux marchands de savon. Si bien que, rien qua sur cietite graisse, ou réalisa un bénétice considérable, profitant à l'assuré avec priv.lège. Ou voit combien nous avions raison de dire au début de ces lignes, que c_t incendie ne causera préjudice à personne... h moins que c-i soifc à tout le monde, car en ces heures difficile ce lie sont pas La questions d'argent qui dominent tout, mais oeile de savoir comment, avec de l'argent, ou sera à même de se ravitailler. Les données ci-dessus ne sont d'aiiieurs qui théoriques. Nous appr lions que les trajf^ux de déblaiement ne seront achevée avenue du Port que vers le 15. octobre.. D ux cents ouvriers y travaillent, et d'ici là, il ne sera pas possible de connaître exactement le doit et l'avoir de l'assureur et d - l'assuré. -Hubert. LA GUERRE KaBHlpfi Officiel? ALLEMANDS BERLIN, 6 octobre. (Officiel de midi.) Xneaiïo de ia guerre a i oaest. Group o d'armée du ield-mareehal prince héritier Rupprecht do Bavière : Dans le territoire de combçtt du front en Flandre, le feu d'entrave t énergique toute ta journée, s'est renforcé dans la soirée en rafales isolées de feu roulant -enire Poelcapelle et Gheluveld. Des attaque* anglaises n'ont 'pas suivi. Des détachements de reconnaissance agressifs ont été repousses Groupe d'armée du prince impérial allemand : Au nord-est de Soissons, l'action d'artillerie a. gagné en recrudescence dans la soirée, en intensité et en méthode,. Une agression française au nord-est de Reims a échoué. S:iw les deux rives de la Meuse, nos groupes d'assaut se sont introduit s dans les positions ennemies près de Malancoiirt, (ictiilncourt, forges, Samogneux et Bezonvaux, et partout ils so-nt revenus en ramenant des prisonniers. Aviation : Le temps de tempête a restreint l'action aérienne. Cinq avions enn, m,s ont été abattus. Le lieutenant Huiler a réalisé sa 29e victoire aérienne. j-heâtre de la guerre à l'est : l'as d'opérations de quelque envergure. n'ro.2; en ;... «c, uuiïic , Plusieurs fois, les artilleries se sont cowtre-battues plus vivement que d'habitude. A l'est du lac de Doiran, l'attaque d'un bataillon an-gla s a été repoussée par des postes de sécurité bulgares. BERLIN, 5 octobre. — Officiel ; Combats d'artillerie animés tn Flandre, entre la Lys et l'Yser. .4 part cela pas d'événements essentiels. Sur mer. BERLIN, 5 oetoore. (Offeiel.) 17,000 tonnes de jauge brute ont de nouveau été coulées par l'activité de nos sous-marins dans la région de barrage de l'Angleterre .Parmi les navires coulés se trouvaient trois vapeurs armés dont deux de nationalité anglaise, en outre le eôtre de pêche anglais « P. 206 Ronald ». AUTRIC&IEN VI EN NE, 5 octobre ; Pas de grandes opérations de combat. i uiita CONSTA A TINOi'LE, 4 octobre : *iioiu au Sinai ; Sur tout ie front violent jeu d artillerie. Un détachement ennemi composé d'un bataillon d'infanterie et de deux batteries a tenté, le 2 octobre une entreprise contre notre aile gauche, mais dut de nouveau se retirer le 3 octobre. Sur les autres fronts d n'y a pas d'événements part icuiiers. BULGARES SOFIA, ioeiobie. — <Oliux-l.) Jt'ront en l'.lacéaoine : Sur tout le front faible feu d'artilleriç, plus animé vers ia tombée de ia nuit, bans le voisinage de l'embouchure de la Strouma, a l'ouest du lac de Doiran, une compagnie d'éclai-reurs ennemie a été dispersée par notre feu. Dans la vallée de la Strouma activité de patrouilles. Au sud du Sereth le lieutenant Esch-wege a abattu son dixième adversaire en combat aérien. L'aviateur ennemi s'abattit au milieu des flanunes derrière nos lignes. Front en Roumanie : A l'ouest de Tulcéa . à l'est de Galatz feu d'artillerie. Près d'Isaceea feu d'artillerie réciproque entre postes. FRANÇAIS PARIS, 5 octobre. (Officiel de 3 h p.m.) L'ennemi a tenté sans succès plusieurs coups de main au cours de la mat, notamment en Champagne, à l'est de. la butte de Soua-m et en Haute-Alsace vers Michelbach. Violentes ac.ions d'artillerie sur la rive droite de la Aleu-st. dans la région de Bezonvaux et de la côte 344. PARIS, 5 octobre. (Officiel de 11 h.p.m.) Sur le front de l'Aisne nous avons repoussé deux coups de mam tentés par l'ennemi au sud-est de C heureux et à l'est de Cerny. En Champagne, activité récifiroque de l'artillerie à l'ouest de la ferme Navarin et dans la région des Monts. Sur la rive droite de la Meuse, notre artillerie a pris sous son feu et dispersé des rassemblements ennemis signalés dans la légion du bois des Caures. Journée calme sur ie reste du front. ITALIEN ROME, 4 octobre ; Depuis le soir du 2 octobre jusque hier après-midi l'activité comboitiye a perduré sur le versant ouest du Monte San Gabnele. Les attaques répétées tentées par i adversaire avec l appui de nombreuses patrouilles d'assUut se sont écroulées sous noire feu. Un raid couronne de sinces, nous permît de faire prisonniers 4 officiers et 22 soldats, qui avaient cherché abri dans une caverne. La réussite d'un coup de. main., dans le secteur de RàcCgliano, nous a permis de ramener 27 prisonniers. Sur le res-tunt du front, activité h ibituelle des deux artilleries. Un àv'iùn ennemi attaque par nos avion* au-dessus d'Auzza fut obligé d atterrir d.' us nos lignes. Les occupants ont été faits 'prisonniers. ANGLAIS LON DR ES, 4 octobie : Notre attaque, déciauchêe sur un front cle 8 mi tes, a été couronnée de succès. Tous les bwis ont été atteints et une position d'une ifraude %myortance a été conquise. Plus de 3,000 prisonniert> sont déjà arrivés dans les camps de rassemblement. Nous tenons maintenant dans notre pouvoir le versant du monticule principal jusqu'à un point éloigné de 900 mètres, ae Brooelseinde. Nous avons pris le petit village de Polaerhoe/c, avons chasse l'ennemi de nombreuses fermes au sud' et à l'est du bots de Polygon, avons enlevé 'MoCënaer-eisthoek, Gravenstufel et atteint les lisières de Poelkapelle. Notre marche en avant contre noire but /mal a été également couronnée de succès. Nous ùvons pris le village de Reutel, de Noordeindchoek- et le plateau, qui elonnne becela 're et Broodseinde, et nous tenons maintenant de bonnes positions sur la crçte du versant du monticule ijl 'l'est d'Y près. Nous a-vons conquis la plus grande partie de Poelkapelle. Le village, ainsi que tous les autres buts vi s's furent en notre pouvoir avant midi. Dernières Dépêches La médiation du Papo. Bobterdam, 5 oct. — De Rome au « Daily Telegraph » : Le Pape aurait effectivement offert sa médiation à l'Entente et attendrait sa réponse. I>es internés belges 6n Hollande se réfugient ©n Allemagne. Duaseldorf, 6 oct. — Ou mande de Berlin au « Dusseldorfer General-AnzTiger » ; Dupuis quelque temps déjà, les soldats beiges internés en Hollande se sout plaints vivement des conditions d'existence qui leur sont imposées. Le journal « Le Socialiste Belgf* », de La Haye, fait remarquer à ce propos que oes plaintes provoquent un profond mécontentement dans la presse bourgioise belge, et ajoute : Nous avons recueilli tous les éléments de justification de ces plaintes et les avons transmis aux autorités compétentes. Mais noire gouvernement n'a jamais répondu. Il a la esé aller les cho-»ee leur train. Le mécontentement s'est peu à peu mué en désillusion, puis en désiespoir. Finalement, les internés ont eu recours à une rissource suprême. lisse sont enfuis... en AL lemagne, pour y chercher du travail. Le gouvernement belge néglige ses devoirs vis-a-vis deg internés, tandis que ia conduite des internés, si elle ne peut é^re exaltée, est cependant compréheiisibl ■. Le salut, dans les circonstances actuelles, ne peut venir que du gouvernement belge. 11 lui reste le choix de laisser les chos.s en l'état, ce qui équivaudrait à perpétuer la fuite d'internés b .g s vers l'Ailôma-gue, ou d'agir en tenant compte de l'impérieux désir des in tenu.e d être affectée à des travaux rémunérateurs. Le « Socialiste Belge » cl t, en conclusion, que le gouvernement bjge, ou bien ne sollicite pas de ses alliés, ou bien n'obtient pas les moyens nécessaires pour aider efficacement les Belges en Hollande comme dans les territoires occupée. d'un millionnaire belge à Nice. Le « Duseeldorter General-Anaeiger «annonce qu'en corrélation •îndinvrte, mais non é.abiie encoie. avec le scandale Bo'o-Pacha, le banquier millionnaire Marguiies, bien connu dan*, les milieux du sport hippique en Belgique, a été arrêté récemment à Nice, où il menait grand tra n, à la suite d'une violente attaque dirigée contre lui par le sénateur Clé-mOnceau. _ Clemenceau avait reproché à Marguiies de vivre royaLment à Nice, entreprenant, grâce à la complaisance des autorités, de fréquents voyages en Suisse et dans d'autres pays voisins, et d'avoir payé ces complaisances en remettant au préfet Joly cent mille francs pour des œuvres de b eniaisanee. De là à'd.re que Marguiies agissait cornm€ agent de iAllemagae, il n y avait qu'un pas, puisque maintenant, en France, le règne de la suspicion générale semble être arrivé à son apogée. La presse française a-urait fait une enquête approfondie sur les tenants et les aboutissants de Marguiies et aurait établi que ce dernier avait, après l'exp.oaion de la guerre, transféré d'Anvers à Pars sa fortune s'élevant à 70 millions de francs. On r"proche à Marguiies d'être parti pour la' Suisse immédiatement après chaque offensive frança se. On cherche maint 'liant à établir quelles auraient pu être les relations de Marguiies avec Bolo-Pacha, si tant esit que ces relations ont existé. Marguiies, on 1e sa,t, .possédait en Belgique une importante écurie de courses. Il avait réa. lisé sa groese fortune en Russie. Les combats à l'ïso&zo. Vienne, 5 oct. — Il n'y a pas eu de grandes opérations de combat, hier, au front de l'Ison-zo. Dans le secteur du G-abr.ele, coups de main d'artilierie réitérés, ainsi que petites attaques dt grenades à main de l'ennemi, qui furent repouesées. Trois aviateurs ennemis, dont un Français,ont été abattus en combat aérien dans le courant de la journée. Nos aviateurs sont rentrés au grand1 complet après le combat. Combats animés d'artillerie des deux côtés de la vallée de l'Adge. Les combats à l'Est. Vienne, 5 oct. — Hier, l'activité d'artillerie a été généralement minime. Un avion austro-hongrois a abattu un avion rus3e du type Nieupert. L'occupant cle l'avion abattu, un capitaine russe, a été tué. Au front d'armée du colonel-général archiduc Joseph, il n'y a . eu que d s combats de patrouilles. Auprès du groupe d'armées du colonel-général von Bo. hni-Ermolli, l'activité d'artillerie a été plus vive que les jours précédents. En guise de représailles pour les jets de bombes ennemis, une d,e nos esc drilles d'avions a bombardé un poiilt d'appui de l'étic-major tusse au sud-est. de Grymahoff. Nous avons observé de nombreux points atteints ainsi que des inc;ndies. Tous nos avions sent rentr.s ind1'renies. Au Sud-Est, il n'y a pas d opérations de combat qui soient importants à signaler. Le scaiida e ïialw-Daudet à la Chambre française. B-rne, 5 oct. — Les journaux lyonnais mandent ce qui suit, au suj-t de la séance d'hier à la Chambre française : Dans sa défense contre le3 insultes de Daudet-, Malvy a déclare-qui l'origine de celles-ci remontait à l'interdiction faite par lui, Mai-vj , de certains pourparlers de Daudet ayant pour thème la création d'une année solide en vue de renverser la République et de. rétablir la royauté. "Çertiv-, il ne prétendait pas révoquer en doute le patriotisme français, ma>s il voul: it démontrer que Daudet avait, au cours d réunions privées, fait de la propagande en faveur du Roi, qui s-ul pouvait sauv r la patrie.Painlevé déclare que les journaux avaient effectivement été informés de ces histoix-es scandaleuses par d s représentante des juges d'instruction. La presse n'ose pas publier de plus amples détails, de peur d'être saisie. On connaît l'attitude des ouvriers depuis le printemps où ds-s millions d'ouvriers ont chômé, sans que jamais un acte de sabotage ne se soit prodluit ou ean& que l'ordre ait. jamais été troublé dans les ateliers. Painlevé en appela ensuite au patr.ostieme des Français : La guerre doit tout dominer. Il rappela son brel pas-té ministériel : un mai et en juin notamment, il eut raison d'une crise dans l'autorité et la discipline, » à force d'énergi eib de loyalisme. A prés nt, le Gouvernement s'efforce de mériter la confiance du pays par sa droiture et son énergie. Berlin, 6 ocit. — Lors de la première audience, Bolo-Pacha nie avec énergie avoir jamais reçu de l'argent allemand. Les 10 millions qu'il a reçus de la Banque Morgan, lui ont été transmis par la Banque d'état .Canadienne, à New-York, et représentent le gain de grandes spéculations financières. Jàïesures contre ia presse française. Paris, 6 oct. — Le journal « L'Œuvre » vient d'être suspendu pour huit jours. D'autre part le dernier numéro de l'« Action Française » a été saisi. Fin de la grève des miaeurs australiens. Le «Times» apprend de Sydney que la grève des mineurs est terminée et que le travail sera repris dans quelques jours. L-S pertes résultant de oet,e grove s'élèvent à 10 millions de livres sterling. Les pertes anglaises. Rotteidam, 5 oct. — D'après le « Nieuwe R otite rdamsche Courant », les liâtes de pertes anglaises oontenant les pertes totales de l'ar-mee anglaise pour le mois de septembre, se chiffrent par 2,938 officiers et 109,200 soldats, et les pertes totales de la flotte se chiffrent par 1(X) officiera et 614 hommes. Au mois d'août les pertes totales d 1 armée se chiffraient par 5 264 officiers et 152,404 soldats. i/ans 1 Eglise roumain; Les journaux suiss s annocent que le nouveau code de droit canon ayant donné lieu à dee doutes en ce qui concerne l'iuterprétauon de ees diverses dispositions, le Pape vient de nommer motu-proprio une commission composé- de cardinaux et de conseils, qui est chargée de l'interprétation authentique dos prescriptions et de la solution df*s doutes qui ont surgi. Mort de Félix i>iaz. Zurich, 6 oct. — Au cours des derniers combats qui ont eu lieu dans le sud du Mexique, If général D.aa a été tué. C'était le n ^ u de l'ancien président' Porfirio Diaz, Àu parlement italien. Les journiux suisses publient une information parlementaire de i'« Id a Nazionale », d'après laquelle, outre M. Boselli, président du Conseil, M. Sonnino, ministre des affaires étrangères, traitera la question de la guerre et de la pau-, à la prochaine séance de la Chambre. Le journal prévoit pour cette séance un cha.ng"mihit dans les sous secrétariats d'Etat. Les relatio.ns américano-japonaises. Londres, 5 oot. — De Washington au « Daily Telegraph » : li s notes scvont échangées, paraît-il, entre le Japon et les Etats-Unis au sujet. des relations internationales, notamment au sujet du protectorat japonais en Chine et au sujet des mouvements de la flotte japonaise dans l'Océan Pacifique. Evacuation cle Moscou. Stockholm, 5 octobre. — D'après les journaux russes une Commission spéciale est entrée depuis le 28 septembre en action à Moscou pour préparer l'évacuation éventuelle de la ville. On n'envisagerait cependant pas une évacuation totale. Seules ies personnes dont la présance à Moscou est jugé ' inutile recevront l'ordre de quitter la ville. ia situation des étrangers en Sibérie orientale Stockholm, 5 cct. — D'après la « Novoje Vremja », il s'est tenu à V1 adivostock une conférenc à laquelle ont pris part tous les eou-suls étrangers établis dans cette ville. On s y est occupé des mesures mdispsensable& jjour la protection des étrangers . ke plans arrêtés par ia réunion ont étc tenus secrets. En cas d'i troubles, la flotte japonaise a^bureiait la protection des-étrangers. .Le sort de i'ex-iamille impériale de Russie. D'après le « P'tit Journal », le couple impérial, déporté à Tobolsk, est malade. L'état de santé de l !'x-t=arine inspire cle vives inquié. tudes. Du consentement du Gouvernement provisoire, une lettre autographe de l'ex-tsar a été remise à l'ambassadeur britannique à Pè trograd pour être envoyée au roi George. Dans ia diplomatie russe. Rotterdam, 6 oct. — D'après le « Rjetcli », le prince Troube<.zkoff, chef de la chancellerie diplomatique, au graiidi-quartieir-général russe, et anc.en ambassadeur à Belgrade, a été nommé ambassad 'ur à Londres. Le prince a réservé sa décision. LA tvuK-RE SOUS-MARIKE. Berne, 6 oct. — De Par s à la « Dépêche de Lyon » : Les deux quatre-mâts français « Madeleine II », jaugeant brut 2,709 tonnes, et « Marin. », jaugeant brut 3,119 tonnée, qui avaient quitté un port français, ont été signalés comme coulés par un sous-marin aliénai nd . Bergen, 6 oct. — Un vaisseau automobile d 6,000 tonnes, chargé de matériel de guerre d Angleterre pour Arkhangél, s'est échoué dans la région de Bodoo comme il cherchait à éviter un sous-marin allemand. Le vaisseau est fortement endommagé; la cargaison a dû être déchargée. Londres, 6 oct. — Du « Manchester Guardian » au sujet des résultats de la guerre sous-marin" de septembre ; On craint parmi les armateurs anglais, que le tonnage coulé en septembre ne sot que lcgèrm"nt inférieur à celui coulé au mois d'août; la seule oon.sola.tlon qui reste à l'Angleterre, c'est que ce ne sont pas le6 propriétaires de navires anglais qui sont les plus éprouvés. DÉPÊCHES ( lle\yrodunts de l'édition précédente.) La nouvel.e grande bataille en Flandre, Berlin, 5 octobre. — Au front de Flandre, les Angla s ont cherché le 4 octobre, à obtenir une décision dano les combats qui se livrent peur ia possession de (a base des eous-marina, en mettant en ligne des forces considérables et tou tes les ressources dont ils disposaient. Uns grande pariie de l'armée anglaise a été engagée ici contre une fraction de l'armée allemande. Du matin juequ au soir la bataille acharnée a lait rage, sj la piéparation d'artilleria de ceg derniers jours a surpassé tout ce qui a ptecedé — et d après les constatations mea qu'eu cette dernière semaine, il a été tiré quatre fois autant de grenades qu'eu 1916, lois d» la bataille de ia Somme — ta continuation du combat d'artillerie pendant la bataille mêma a été d'une torce inconnue jusqu'ici. Aux premières lueurs du jour, i adversaire lança contre le secteur de la route Boesingho* Staden, jusqu'au canal de Hollebeke des uiaa. ses d'infanterie de plusieurs rangs de profondeur, oompesées de divisions anglaises, austra» liennes, néo-zélandais s et écœsaises, que suivaient de prea de tories réserves. Tout ce que ia technique moderne de guerre a vu inventer ei créer en moyens d attaque a accompagné œij assaut.Par nos puissantes contre-attaques magnifiquement condu tes, la lutte acharnée fut poussee à l'extrêmi. Durant toute la journée, ie combat oscilla dee deux côtés avec une violence non diminuée, fcatis cesse 1 ennemi mnça de nouveaux reniorts daus la bataille et chercha à étendre ses premiers succès de début eai sacrifiant ses hommes sans compter. Poeloa~ pelle, Zonnebeke et Uheluveld devinrent bientôt les foyers du combat acharné. Il était tard dans la soirée ,orsque i adversaire essaya do nouveau d'élargir la brèche laite sur un kilomètre de profondeur. Veis 6 heures du soir il lança dJ nouv lies masses d'infanterie contra nos champs d'entonnoirs à l'ouest de Pa.sscih.en-daeie et de Becelaere. Vers 7 heures du soir une nouvelle attaque prononcée par des forces ennemies, se declancha également des deux côtes de la route Ypree-Menin. De nouveau une lutte d^s plus acharnées se déchaîna sans quei l'adversaire réussit à obtenir nimporte quel avantage ultérieur. Ce ne fut qu après 10 heures du soir que la bataille d infanterie se ra> lentit. Les buts étendus que se proposaient les Anglais n'ont pas été atteints même de loin.Lea expions d'héroïsme de nos troupes, qui combattent en Flandre au cours d'une lutte acharnée depuis de longues semaines, un ennemi da beaucoup supérieur en nombre qui veut forcer ia décision encore avant la fin de l'année, sont incomparables. La tentative faite par les communiqués anglais, de nier les buts lointains qui devaient amener la décision est un mensonge patent, et paraît n'etre qu'une mesura dt précaution, qui semble être née de l'expérience d'appréciations antérieures des combata en Flandre. La nuit, l'ennemi continua son feu de destruction contre nob lignes, celui-ci devint plus compact par endroits aux premières heures du jour, le 5 octobre. Tand.s qu'au front d'Arras et dans la région de St-Quentin, l'activité d'artillerie réciproque ne s'est ranimée que par endroits, l'atfa. que française attendue,s'est produite à la tombée de la nuit, après uiie forte préparation d'artillerie. Pour la 12me fois, en 3 jours, l'ennemi se ma e'n vain au moyen de forces considérables, sur 2 kilomètres de largeur, contra nos positions nouvellement conquises. Tout, gain de terrain lui resta interdit. Ce nouvel insuccès a coûté aux Français des pertes sanglantes élevées et la perte de nombreux pri-souniersS tans la diplomavie française. L'« Information Télégraphique Suisse » apprend de source diplonrai.que que 1 ancien mi-■ n.stre des finances, M. Thierry, a été nommé ministre plénipotentiaire et envoyé extraordinaire de la République Française à Berne, en remplacement de M. Beau, qui a dounésa d-mission pour motils de santé. Les scandaies français. Pans, 5 octobre. — Deschanel a donné lecture d'une interpellation Poncet au sujet cle la question Boio Pasclia et ajouta qu'une interpellation Malvy avait été déposée sur le même sujet. La Chambre décida la discussion immédiate. Malvy déclara qu'il voulait atti-îei l'attention de 1a Chamure sur un fait g.ave. Pouicaré aurait reçu une lettre de M. Daudet, rédacteur en chef de 1 « Action Franç. .se », contenant les plus viles calomniée contre Malvy. Cette lettre a été communiquée au président du Conseil, qui l'a transmise à Maivy. Painlevé dit que ies accusations por< tees contre Malvy soiu en effet des plus gra-ves.Malvy est accusé d aveu vendu depuis trois ans tous ies s.ciets à 1 Allemagne, U voulais fa.re partie du Comité de la gu rre et livrer à la direction de l'armée allemande, le plan de l'attaque contre le C h e m i u - cl e e - f>am es. La Chambre a demandé leciure de cette lettre eti Painlevé a obtempéré ,à ce désir. La lettre da Daudet assure qu il y a,suffisamment de preuves de haute trahison en ce qui concerne Malvy et Leymarie, le directeur de la Sûreté publia que et qui! importe de déferei immédiate* ment Malvy, à un tribunal militaire. Malvy prit alors la parole t déclara que ls main sur des documents officiels il dirait toute la vérité.Il expliqua longuement son rôle dans 1 ali'aire Alinareyda., ainsi que ses relations avec le « Bonnet Rouge „ et ajouta que Briand avait partagé si e suspic.ons concernant lq « Bonnet Rouge ». Briand a déclaré qu'il avait chargé Malvj d> la surveillance et qu'il se voyait obligé df déclarer en ce moment que Malvy loin d'hésiJ tei avait ordonné la plus grande rigueur. Plu, sieurs députés qui ont collaboré antérieurement au « Bonnet Rouge », ont fourni def données à décharge. Viviani a déclaré qu'il imputait l'affaire des cheques au deuxièm» bureau de l'état-major qui n'avait pas préveH nu sou chef n'étant pas d'avis qu'il y_ aviyi lieu a enquête judiciaire.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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