Le bruxellois: journal quotidien indépendant

1009 0
19 augustus 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 19 Augustus. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 16 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2v2c825w29/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

2m° Année. - N« 322 TIRAGE 76 000 CINQ CENTIMES Ed" B JEUDI 19 AOUT 191b Le Bruxellois ABONNEMENTS: 13 6 12 Mois II Bruxelles et Faubourgs 2 fr. 4 fr. 7 fr. 19 fr. Province et Etranger . . . . . 3.50 8.50 16.00 30.00 «yQTtir-OLÊ&X Qti otid ien Indépendant RédacMon, Administration, Publicité: Bureaux de vente pour Bruxellee et Banlieue; BRUXELLES s 45, RUE HENRI MAUS 15, RUE DES TEINTURIERS Rédacteur en Chef: Marc de SALM Directeur de Vente: A. Gilliard i Faits-Divers et Echos . . . la ligne fr. 2.00 Nécrologie, Annonces commerciales » » 1.00 Annonces financières » » 0.50 Petites annonces ... la petite ligne » 0.20 » * ... la grande ligne » 0.40 m—bs—a—a—BP—EBEa—— » m un t>Wi"ii»iBj'.4«wnwnaem««s'aa La Pologne III. — La période de russification intensive Le nouveau royaume de Pologne, proclamé à Varsovie le 20 juin 1815, et place sous le sceptre de l'empereur Alexandre 1er, était borné à l'est par tes provinces lithuaniennes de la Russie occidentale ; au nord par la Prusse ; au sud par la Galicie et Cracovie, et à l'ouest par la Siiésie prussienne. 11 comptait environ 6 millions d'habitants et avait pour capitale Varsovie. I. était divisé en dix gouvernements : Varsovie, Lublin, Radom, Plotsk, Kalicz, Kielitz Lomja, Pistkow, Siedlec et Suwalko. En vertu a es traités de 1815, ce royaume, tout en étant annexé à la Russie, devait conserver sa ationalité. Le czar, en eflét-, lui octroya une constitution qui établissait deux Chambres, celle des sénateurs et celle des députés; les ministres étaient responsables, la liberté de la pre_sse, la liberté individuelle et le respect des propriétés étaient garantis. C'était un véritable gouvernement constitutionnel; mais les Polonais ne tardèrent pas à s'apercevoir qu'il était illusoire, car on les dérouilla successivement de tous leurs privilèges. Les Chambres perdirent la faculté de .oter le budget, on imposa de nouvelles charges, on créa des monopoles propres à tarir la source d^s richesses nationales. La jeunesse des écoles fut particulièrement en butte aux persécut-ons,on déporta en Sibérie les héritiers des premières familles ou bien on les jeta dans les rangs de l'armée. La langue française fut supprimée dans les actes administratifs et dans i'in-struction publique; des ukases anéantirent les tribunaux et le droit civL polonais; la langue russe fut proclamée langue officielle, l'enseignement de la langue polonaise interdit dans les écoles du gouvernement; ■—' TvTî^îrt' de Vilîia abolie. En même temps, l'administration fut confiée à des ministres russes, l'union des deux Eglises décrétée, la religion catholique persécutée, la procédure russe imposée aux cours de la justice. Enfin, 5,000 familles se virent déportées et Varsovie eut une prison d'Etat qui regorgea bientôt de prisonniers, car la police multiplia les dénonciations sur les soupçons les moins justifiés. En un mot, le gouvernement russe poursuivit la dénaturalisation de la Pologne par tous les moyens et avec un implacable acharnement. Toutes ces mesures avaient été provoquées par la révolution qui éclata à Varsovie en 1830, à la suite de la révolution française, et fut noyée dans le sang. On sait le résultat : après une lutte héroïque de dix mois, qu'on a ippelée la Guerre de l'Indépendance, la Pologne avait été écrasée par les armées du czar, après avoir vainement fait appel à la France et à l'Angleterre. « L'ordre, selon le mot de Sebastiani, régna à Varsovie! » En 1844, le royaume de Pologne fut divisé en cinq gouvernements : Varsovie, Au-gustow, Lublin, Plock et Radom. Les confiscations sur les émigrés et les condamnés à mort ou aux travaux forcés atteignirent un chiffre énorme, qu'un historien fixe à 337 millions de francs. En 1851, les douanes, dites intérieures, entre le royaume de Pologne et les autres provinces de la Pologne russe, furent supprimées, ainsi tombait la dernière barrière qu' s'élevait entre la Pologne et la Russie. Au mois de mai 1852, un ukase impérial décida que la noblesse polonaise serait tenue à prendre du service dans l'armée du czar. — Prof. A. D. ■ — La Guerre Communiqués Officiels ALLEMANDS Théâtre de la guéris de l'Ouest Berlin, 18 août. — (Midi.) — Dans les Vosges, des attaques françaises se sont prononcées, après une dépense de munitions considérable, contre Schratzmànnle, au nord de Munster et contre nos positions au sud de Sondernach. Les détachements français qui avaient pénétré dans nos tranchées, en ont été chassés par des contre attaques. Au sud-est de Sondernach, des petits morceaux de tranchées complètement démolis sont restés dans les mains des Français. Théâtre de la guerre de l'Est .Groupe d'armée du général feldmaréchal von Hindenburg La fortification de Kovno, avec tous les forts et un matériel innombrable, parmi lequel plus de 400 canons est en possession des Allemands, depuis cette nuit. Les av-mées des généraux von Scholtz et von Gallwitz avan cent plus loin, vers l'est. Leurs détachements avancés s'approchent de la ligne du chemin de fer de Bielostock-Bielsk. Devant Noivo-Georgiewsk, deux autres forts du front nord ont été pris d'assaut. Nous avons fait 000 prisonniers et pris 20 canons. Groupe d'armée du général feldmarécl^1 prince Léopold de Bavière L'aile gauche a rencontré de nouveau une forte résistant -, hier, au secteur Kamionka, des deux côtés de Siemiatyoze et au Bug, près de Furstendorf au sud de Siemiatyoze. Le passage des secteurs a été forcé et l'ennemi culbuté. L'aile droite a atteint la rive ' sud du Bug. Groupe de l'armée du général feldmaréchal von Mackensen Le groupe d'armée a refoulé son adversaire au delà du Bug et dans les positions avancées de la fortification Brest-Litowsk, à Vest de Wlodawa, où nos troupes ont traversé la ligne de chemin de fer Cholm-Brest-Li-toivstk et s'avancent vers l'est. j Berlin, 18 août. — On annonce officiellement du grand quartier général, en date du 18 août : La forteresse de Kovno, avec les forts et un matériel innombrable, parmi lequel plus de 400 canons, est, depuis cette nuit, en possession des Allemands. Elle a été prise d'assaut malgré une défense des plus acharnées. Heureux résultats Berlin, 18 août. — Le 16 août, à 10 heures du soir, cinq navires de nos flottilles de torpilleurs attaquèrent,près du phare Horns-Riff, à la côte-ouest de Jutland, un petit croiseur anglais moderne, et huit destroyers et coulèrent un destroyer anglais et le croiseur au moyen de torpille^. Nos forces n'eurent aucune perte. Dans la nuit du 17 au 18 août, nos dirigeables de marine ont de nouveau attaqué Londres. La City de Londres et d'importantes installations à la Tamise ont été inondées de nombreuses bombes.. On a cgnsifité^es résultats efficaces. Dr.< ham-bes ont également été jetées avec succès sur les installations d'usines et hauts fourneaux, près de Wordbridge et Ipswich. Ijes dirigeables, malgré un violent bombardement, revinrent tous indemnes. AUTRICHIENS Théâtre de la guerre russe Vienne, 17 août. — Dans la poursuite acharnée de l'adversaire reculant sans discontinuer , les troupes impériales et royales, sous le commandement du lieutenant feldmaréchal von Artz, se sont avancées jusqu'à Dobrynka, à 20 kilomètres au sud-ouest de Brest-Litowsk. Une arrière-garde russ.e, qui avait pris position près de Piszezac, a été culbutée par la landwehr hongroise. Les forces commandées par Varchiduc J osepli-F er-dinand s'avancent sur Janoïc, au Bug. Le général von Kôvess a refoulé l'ennemi au delà du Bug, dans la région de Konstanti-now. Au nord du Bug inférieur, des corps de cavalerie autrichienne combattent en contact intime avec la cavalerie allemande. Sur nos fronts près de Wladimir-Wolynsk et en Ga-licie orientale, le calme règne. Théâtre de la guerre italien Le feu de Vartillerie lourde italienne contre nos ouvrages du Tyrol a continué hier pendant toute la journée. De faibles détachements d'infanterie ennemis qui avaient paru dans le Val Sugana, près de Carzano, ont été refoulés au delà du ruisseau de Maso. Au front du territoire de la côte, les Italiens ont continué, avec des forces considérables, leurs poussées vers nos positions contre le Km et Tolmein, mais ils furent repoussés partout avec des pertes sanglantes. Le haut plateau de Doberdo a été pris hier après-midi de nouveau sous un feu d'artillerie relativement violent. ITALIENS Borne, 16 août. — Dans la zone de Tonale et dans le secteur du Valdassa (Sette ComuneJ, le combat d'artillerie a été très violent, hier; on annonce de nouveaux progrès dans la vallée de Sex-tin (Drau). L'infanterie a avancé le long des vallées de Bacherbach et Bodenbacli, en s'emparant des ouvrages défensifs ennemis et en faisant quelques prisonniers. Bans la nuit du 15 août, l'enne» mi tenta de reprendre, par une contre-attaque, la position perdue au Bodenbach, mais il fut repoussé. En Carintliie, l'adversaire prononça dans la nuit du 15 août, une violente attaque contre nos positions au Petit Pal, le Freikofel et le Grand Pal. Notre infanterie, appuyée par l'artillerie,parvint à repousser l'ennemi et à lui infliger de sérieuses pertes. Dans le territoire du Km, quelques progrès ont été faits hier,principalement dans la direction de Flitscli j nous y avons fait environ 300 prisonniers.. FRANÇAIS Paris, 17 août (15 heures). ■— Au cours de la nuit canonnade assez vive sur divers points du front, notamment à Boesinghe, à Quennevières et en Lorraine, vers Arracourt et Leintrey, lutte à la grenade dans l'Argonne, à la Fontaine-aux-C'har-mes et à la Haute-Chevauchée, sur ce dernier point l'ennemi est sorti hier soir de ses tranchées pour passer à l'attaque. Notre feu l'a rejeté dans ses lign'es. Paris, 17 août (23 aeurey, — Luttes d'artillerie sans incident notable sur la majeure partie du front. Dans les Vosges nous avons violemment bombardé les positions ennemies dans la région clu Linge, au Beichackerskopf et sur la crête entre Sondernach et Landersbach. En ce dernier point notre infanterie est passée à l'attaque, a pris pied sur la crête et s'y est installée; une contre-attaque de l'ennemi a été repoussée. RUSSES Pétrograde, 17 août. — Dans la région de Bauske, nous, avons refoulé l'ennemi, le 15 août, vers le fleuve Aa. Des contre-attaques ennemies ont été repoussées.Près de J akobstadt-Dunabourg, pas de changements essentiels. Le bombardement de Kovno, continue inlassablement. Les Allemands attaquent avec acharnement la forteresse dans le secteur ouest. Entre le Narew et le Bug, des combats ont été livrés avec un grand acharnement le H et 15 août. Une série d'attaques ennemies ont été repoussées avec des pertes considérables pour l'ennemi Sur la rive gauche du Bug, pas de changements essentiels.Dans les autres secteurs de l'ensemble de notre front, feu d'infanterie et d'artillerie par endroits. Pas de combat important quelconques.■ 1 " ■...■■——— Dernières Dépêches SUR MER Malmô, 17 août. — Après une poursuite d'une demi-heure, un torpilleur allemand a capturé un vapeur suédois en vueAVd'Ystad. De ce port-on vit Je torpilleur, accompagné du navire étranger, se diriger vers le Sud. Londres, 1? août (Reuter). — Le vapeur-transport anglais qui a été torpillé le 14 août dans la mer Egée, par un sous-marin allemand, s'appelait le Royal Edward'. Il avait à bord un équipage do 220 hommes, 1,350 hommes de .ti'oupes av;c 32 officiers. Pour autant qu'on le sache 600 hommes ont été sauves. FRANCE. Les renforts anglais Genève, 17 août. — Relativement aux bruits persistants de l'arrivée de renforts anglais en France, la Guerre sociale fait remarquer : « La deuxième semaine d'août est restée inactive. Depuis 11 1/2 mois on a toujours annoncé des renforts anglais et on ne les a vus. Si véritablement les Anglais se trouvent massés depuis les Flandres jusqu'à Compiègne, les communiqués allemands d'Arras, de Roye et de Souchez en auraient parlé. Joffre avait le plus grand intérêt, si les renforts sont arrivés, à en garder le secret, mais comme tout le monde en parle c'est bien la meilleure preuve que ces renforts n'existent pas. » ANGLETERRE. — Liste de pertes Londres, lr août. — La liste des pertes du 16 août contient les noms de 183 officiers et 2,166 hommes. ANGLETERRE. — Un sous-marin allemand Londres, 17 août. — (Reuter.) — IJn sous-marin allemand a fait feu, le 16 août, au matin, sur Parton, Harrington et White-haven, sur la côte ouest de l'Angleterre, sans occasionner des dégâts sensibles. Quelques obus touchèrent l'installation de la ligne de chemin de fer au nord de Parton; le trafic subit une courte interruption. A Whitehaven et à Harrington, des incendies éclatèrent, mais ils furent vite éteints. Il n'y a pas eu d© victimes humaines. ANGLETERRE. — Le « Daily Chronicle » répond à la presse russe Londres, 17 août. — Un article de fond du Daily Chronicle attaque violemment le communiqué de Saint-Pétersbourg du Daily Mail, dans lequel il est dit que les Russes demandent ce que fait l'armée anglaise de 3 millions d'hommes. Le journal ne pense pas qu'un groupe quelconque de Russes bien informés puisse poser une question si insensée et si absurde au sujet de la suffisance des efforts militaires anglais. Le journal fait ressortir que l'Angleterre a un million de soldats sur le continent quoiqu'elle n'ait jamais promis de mettre plus de 160,000 hommes. A cela s'ajoute les grands efforts de la flotte, les finances, la création d'un .registre national et la formation d'un ministère des munitions. Le journall attaque le système des vieux bureaucrates au département de la guerre, qui rendent le travail de Lloyd Georges plus difficile et dit que le gouvernement prépare une longue guerre ; elle peut finir plutôt qu'on le pense, mais même, si elle devait lu. rer plus longtemps, l'Angleterre ne se départira pas de son courage ni de sa conscience du but, RUSSIE. — Exploit d'aviateur Copenhague, 17 août. — Les journaux annoncent de Pétrograde qu'un train militaire russs composé de 40 wagons a été "attaqué et gravement endommagé par un aéroplane s allemand avant l'arrivée à la gare de Brest- t Litowsk. L'aéroplane poursuivit longtemps £ le train sans s'inquiéter du feu d'infanterie r tiré par les fenêtres des wagons. Le mécani- t ci en russe de la locomotive tenta d'échapper 1 en faisant marcher le train en pleine vitesse, e L'aéroplane était toutefois plus rapide et c vola exactement au-dessus des rails. Deux 1 des bombes touchèrent les premiers wag >ns qui furent complètement détruits. Quoique p le nombre des tués n'ait pas été communiqué, d on le croit très élevé, le train étant bondé de e soldats. L RUSSIE. — Opinion du e général comte Bothmer d Prague, 17 août. — Le général bavarois s' comte Bothmer, le vainqueur de Przemysl, (' prié par un collaborateur du Prager Tage-blatt de lui donner son opinion au sujet de a la situation militaire, lui a répondu de Ga- 11 licie : d La grande défaite des Russes en Pologne s justifie la croyance que notre adversaire est arrivé au bout de ses forces et n'est plus à même de passer de la défensive à une offen- c sive vigoureuse. Il est d'ailleurs possible 1: , aussi qu'il puisse retenir dans leur ensemble é les forces ennemies qui lui sont opposées et d'empêcher leur emploi sur d'autres théâtres de la guerre. Si on tient compte en même temps que les Français, ! les Anglais et les Italiens, malgré leurs assauts coûteux, ne parvinrent pas à décharger, dans des pro- ^ portions même minimes, les alliés à l'est, il a s'en suit sans plus, que le peuple allemand c peut être satisfait des succès obtenus jus- i qu'ici au cours de la premièra année de guerre. Oui, tout va bien pour nous. Il serait (_ prématuré d'entamer dès maintenant la dis- J eussion à javoir combien de temps durera v encore ce conflit plus violent que tous ceux [, qui le précèdent. Nous n ou votas toutefois en- 1 visager avec confiance le développement ul- r tcricur des'événements et nOu» espérons que / le jour n'est pas éloigné où nous pourrons, g comme en 1871, résumer notre victoire dans \ ces paroles : « Dieu était avec nous ; à Lui é l'honneur de la défaite décisive de tous nos a ennemis. » } RUSSIE. — Bombardement de a la ligne Varsovie-Grodno Pétrograde, 18 août. — Des aéroplanes p allemands ont bombardé ces jours derniers, ^ avec une grande violence, les principaux t< points du chemin de fer Varsovie-Grodno. à Le bombardement a fait plusieurs victimes. <1 ALLEMAGNE. — Echange d'invalides ^ d Gassnitz, 17 août. — Hier sont arrivés t de la Russie, par un navire hôpital, les pre- Si miers prisonniers d'échange blessés, 654 ls combattants allemands et 196 autrichiens. 1< Le transport des blessés eut lieu, après n qu'ils se fussent rafraîchis dans les locaux c' annexes et dans les salles de réception,dans <l des voitures et dans des caissons d'ambulance, à travers les rues richement pavoisées, vers les Hôtels qui avaient été transformés en ambulances. Des dons de tous genres et P des distributions de fleurs témoignent du dévouement de la population. Aujourd'hui,les blessés grièvement seront transportés plus 2 loin dans un train d'ambulance.Le prochain ^ transport arrivera à Gassnitz mercredi. n 1< ALLEMAGNE. — Comment on y juge g les trucs anglais ], Berlin, 16 août. — Les journaux anglais, C visiblement sur des instructions de haut lieu, u ont ignoré les divulgations au sujet des dé- n couvertes faites dans les ministères belges, t: Après que leur présence eut#été connue même en Angleterre, ils n'y font plus allu- j sion. Un nouveau truc doit maintenant in- ( duire en erreur l'opinion publique, qui ne j connaît pas les documents, au sujet du sens véritable de la publication et les détourner i, de ce que celle-ci vise en réalité. c Presque tous les journaux anglais con- p tiennent des explications que les documents ] ne prouvent pas qu'il y avait un accord mi- r litaire entre l'Angleterre .et la Belgique.On s doit faire ressortir que la publication du c Norddeutsche Allgem&ne Zeitung n'a rien a à voir dans la question de la neutralité j belge dont la violation par l'Angleterre est V prouvée depuis longtemps. Ce dont il s'agit ] maintenant, c'est la question de la politi- „ que anglaise lors de l'explosion de la guerre | mondiale actuelle, et cette question peut être q prouvée, si désagréable qu'ellle soit pour les „ politiciens anglais, par les communiqués complètement impartiaux du diplomate j-belge excellemment informé. g ALBANIE. — Résistance aux envahisseurs d Bâle, 15 août. — D'après le Giornale q d'italia, les Serbes avançant dans l'Albanie c septentrionale auraient été, à plusieurs re- j prises défaits et poursuivis par les Mirdites. c Les Mirdites marchèrent sur Alessio. Plu- c ieurs tribus indigènes se sont revoltees coure les Monténégrins qui eurent le dessous à ilak, A la demande du commandant muute-égrin, à Cettinjé, ce qu'il devait faire, at-ïndu que la tentative de soumettre popu-ition avait échoué, le gouvernement v a ' nvoyé un négociateur. Le i a Nikija :> laré à des notables que Skutari df -i capitale du Monténégro Bâle, 15 août. — Le Giornale d it<j, ta ap rend de Scutari que les premiers blessés es combats entre Monténégrins et Alba-ais y sont arrivés. Dans la région de Ma-îssia, le succès est du côté des A banals qui xigèrent des Monténégrins la restitution es armes, ce quoi des Monténégrins con-antirent. Le commandant de Skutari tait es préparatifs en vue d'une attaque des Al-anais en creusant de nombreuses tranciiee:-Bardagnoli, le dernier prolongement le îontagne entourant Scutari. La ville nV>* éfendue pour le moment, que par peu de jldats. TRANSVAAL. — La récompense de Botha Amsterdam, 18 août. — Botha recevra omme récompense le titre de lord et 200 ( 0( ivres sterling. Un navire de guerre a ép té baptisé de son nom. ETRANGER GRECE. — La crise ministérielle. aliènes, 18 août. — L'Agence d'Athènes nnonce : Le Roi a accepte la démission clu abinet Gunaris.il a demandé à Venizelos de ai rendre visite demain matin. GRECE. — L'élection du président de >a 'hambre grecque. — Athènes, 18 août. -/Agence Ha vas répand ia nouvelle niante : La Càambre grecque fut ouverte ;s cérémonies habituelles. Après on pa-;se a élection du président. 306 députés prir-eint art à l'élection.. Le partisan de Venixelt.s laritzianof obtint Wd voix; Délias, du fart) ouvernemental, 93 voix; le Demetrie§aliste 'arnoglis, 7 voix; 22 bulletins de vote taient blancs. Zaritzianof fut élu président vec 37 voix de majorité. La Chambre a oa né le résultat de l'élection avec de vives cclamations. Paris, 18 août. — L© correspondant de la ô.. a a eu un entretien avec uiw des personnalité es plus en vue et des mieux informées de l'tn-jurage de l'ancien ministre et ambassadeur giec Rome, Ivoromillas. Oette personnalisé a aeciaiv u'on peut considérer un cabinet Venizelos sans énizeios comme possible, attendu que ia présence e Venizelos au oabmet accentuerait trop la s.tua on.Les candidats pour la présidence du ministère :raient Ralhs, Rapulis, Sfeonlandis et Koromil is. Le roi Constantin ne contrecarrera pas ia vo-inté du peuple, car c'est un souverain abso u-lent constitutionnel. Un accord serbo-grec serait 3nclu. La Roumanie reste toujours le sphynx es Balkans. GRECE. — L'ambassadeur français. — 'aris, 18 août. — Le nouvel ambassadeur à .thènes, Guillemin a été reçu avant 3on dé-art pour la Grèce par le président Poincaré. FRANCE. — Crise ministérielle. — 1-Ser-n, 18 août. — D'après le Deutsche Tageï-eitung, des dépêches arrivées à La Haye, isent que la solution de la crise gouverne-îentafe française devra être terminée dans î courant de la semaine prochaine. Le Prédent Poincaré menacer it de se retirer, lans i cas où le ministère Viviani serait renversé, •n pense que le parti radical reculera devant ne crise présidentielle, mais le parti, très ombreux à la Chambre, insiste sur la refaite du ministère. FRANCE. — La presse bâillonnée. — 'aris, 17 août. — L'Homme enchaîné, de Hémenceau, a été suspendu pour quatn Durs. HOLLANDE. — 1? a Hartjesdag » à Am-zrdam. — L'ancienne fête des « petits œurs », sorte de souvenir de saturnales aïennes, célébrée depuis de longues années 5 3me mardi du mois d'août, tend à dispa-aître. Cette année, cette journée s'est passe dans un calme à peu près complet ; la ause en est sans doute la mobilisation oui appelé sous les drapeaux la plupart des eunes gaillards du Jordaan et du Zeedijk la rue Haut© d'Amsterdam) et le fait que ss luronnes de ce quartier ne semblent pas oûter le plaisir de la danse en l'absence de eurs « cavaliers » habituels. Vers midi, uelques enfants parcoururent les rues, les arçons noircis et aff'lublés de jupes, les filas en robes de papier, quêtant de porte en orte en chantant de vieilles chansons. Le oir, ce fut le ; ' ce. Les voitures remplies e ribaudes et eunes truands hurlant à ui mieux mieux ne se sont pas montrées, ette année. Par ci, par là, seulement, l'œil ut découvrir une petite troupe de a fêtards » uand même, sur le Zeedijk et hors la Min-erpoort on entendait le crépitement d'un

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes