Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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29 september 1918
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s.n. 1918, 29 September. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/bg2h709n06/
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Le Bruxellois JOURNAL QUOTIDIEN INDEPENDANT Dimanche 29 Septembre 1918. • N> 1434 ABONNEMENT ' Bruxelles - Province - Etranger Lei abonnement» sont reçu» exclusivement par tous le» BUREAUX DE POSTES. Les réclamations concernant les abonnements doivent être aiV-Ëstêes exclusivement au bureau de poste qui i déllvrt {'abonnement. PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 TIRAGE i 125,000 par jour Dimanche 2» Septembrs 1918. • N° 1434 ANNONCES n^o?,£" !tEcho: : : : : : : : u:jgne',r- 3S°§ Annonces commerciale» ^ ' 2.00 Annonces financière» * " [ " " 2,00 PETITES ANNONCES. . . La grande ligne. 2.00 Rédacteur en chef : René ARMAND Rédaction, Administration, Publicité, Vente : BRUXELLES, 33-35, rue de la Caserne TIRAGE s 125,000 par jour QUINZE CENTIMES La Question belge et la Paix friture Le correspondant bruxellois du « Vlaamsche Nieuws » (N° 264 du 19-9-18^ consacre au discours de von Payer et à la note de l'Autriche-Hongrie un article de commentaires dont nous relevons ce qui suit à titre purement documentaire et en en laissant à son auteur toiiteja respons&oiiite : " ' ~~ - w Ce côté favorable que présente la question réside dans la possibilité d'un certain rapprochement sur des points importants du différend, la question beige par exemple. Le point de vue allemand se trouve à cet égard clairement exposé dans le discouirs de non Payer. L'Allemagne se déclare ainsi prête, dès la conclusion de la paix, à évacuer la Belgique sans exiger de contribution de guerre et «sans reserve» sous cette condition qu'aucun autre état n'acquière vis-à-vis de notre pays une position plus avantageuse que l'Allemagne, en d'autres termes, que la Belgique reste strictement neutre. von Payer, se baisant sur le parallélisme des intérêts économiques, croit pouvoir compter sur le bon sens des diplomates belges pour faciliter le rapprochement entre la Belgique et l'Allemagne. Le vice-chancelier ne voit pas de raison, qui puisse faire douter que le problème tant agité de la question flamande, ne puisse être résolu par la Belgique dans un esprit d'équité et avec la véritable clairvoyance d'un homme d'Etat. Quel est, en somme, le point de vue de l'Entente dans la question belge? Il dépend, à mon avis, du moment où la paix sera conclue. Si la guerre se prolonge, et si les alliés réussissent a rejeter les armées allemandes de l'autre côté Ûe_ la Meuse, alors, sans aucun doute, c'est une paix à la Northcliffe, une paix au goût des impérialistes anglais, qui échoirait à la Belgique. En apparence, une Belgique indépendante serait bien rétablie, mais en réalité, le roi Albert n'y aurait pas beaucoup plus à dire que le préfet d'un département français ou le gouverneur d'une colonie anglaise. Si les jingoës d'Angleterre ne nous l'ont pas encore dit ouvertement, cela prouve simplement qu'en diplomates rusés de vieille souche, ils savent beaucoup mieux taire leurs projets d'avenir que leurs collègues d'outre-Rhin, fort naïfs encore en politique. L'acquiescement du gouvernement belge aux conclusions de la conférence économique de Paris, la Propagande des officieux «XXe Siècle», «Nation elge», etc., pour l'abandon de notre neutralité et la campagne annexionniste faite au détriment des Pays-Bas et de l'Allemagne sont autant d'indications qui tendent à démontrer que les hommes de la «Jeune Belgique») s'entendraient à merveille avec les impérialistes de l'Entente. Si les Alliés se laissent entraîner par ces élé-tnents annexionistes, tout rapprochement avec l'Allemagne est totalement exclu. Mais en ce qui concerne la Belgique, l'Entente possède aussi un point de vue «officiel», point de vue que Lloyd George a condensé en peu de mots, à Savoir: évacuation, reconstitution {indemnité) et garanties pour l'avenir. L'Allemagne est prête à remplir la première de ces conditions. La dernière peut être facilement résolue par la fédération des Nations; reste donc encore la question de l'indemnité.Il ne se trouvera certes personne parmi nous qui, en plus de l'indépendance de son pays, ne désire encore les millions nécessaires à rendre k s nos contrées leur ancienne prospérité. Cette reconstitution financière étant liée aux intérêts de l'Allemagne, il me paraît impossible que les leaders responsables de la politique allemande confient « à l'Entente seule » les soins de cette réparation ; car, par ce fait, la Belgique se placerait dans une situation que l'Allemagne ne pourrait tolérer ; notre pays deviendrait en effet un vassal des pouvoirs de l'Entente, éventualité à laquelle le comte Hertling, dans son discours du 11 juillet, s'est formellement opposé. ' S'il est vrai que nous ne demandons pas autre chose que de recevoir du dehors assistance en argent, machines et matières premières pour la îeconstruction de notre vie économique, il convient cependant, dans le cas où cela constituerait le seul obstacle sur le chemin de la paix, que nous nous posions la grave question de savoir, si tout cela vaut réellement la peine de prolonger plus longtemps les misères sans nom de cett guerre. Notre pays ne sera-t-il pas entièrement ravagé, dans le cas où la guerre se prolongerait? Ne verrons-nous pas les déserts des rives _ de la Somme s'étendre jusqu'à nos contrées, jusqu'à toutes les provinces de la Flandre ? Il ne nous servirait plus à grand'chose de recevoir quelques centaines de millions s'il nous était réSSîve cfè JW TfMS'I.WtfW# drïïrc notre pays une maison habitable, un arbre donnant encore des fruits, un puits pour désaltérer notre soif? Si notre peuple peut réfléchir à tout cela, il ne souhaitera jamais que lia guerre continue car ce serait désirer voir les déserts des rives de la Somme s'étendre jusqu'à nos contrées, jusqu'à toutes les provinces de la Flandre. Il ne nous servirait pas à grand'chose de recevoir quelques centaines de millions s'il nous était réservé de ne plus retrouver qu'un pays irrémédiablement ruiné et dépeuplé. Si notre peu-, pie peut réfléchir à tout cela, il n'y aura plus personne parmi nous qui ne désire voir accepter par les belligérants la proposition de l'Autriche. En ce qui concerne la Flandre, la déclaration de von Payer peut être expliquée de dieux manières : L'Allemagne crcit que la Belgique résoudra la question flamande de façon équitable et avec la clairvoyance d'un homme d'Etat. Le vice-chancelier a-t-il voulu dire par là que la Belgique résoudra elle-même la question, c'est-à-dire « de sa propre initiative et sans immixtion étrangère», et considère-t-il la question flamande comme un problème intérieur ? La déclaration de von Payer que la Belgique pourrait être restituée « ohne Vorbehalt », « sans réserves », peut servir d'argument à cette explication. Mais le vice-chancelier peut aussi avoir voulu dire <jue l'Allemagne escompte que la Belgique, c'e^t-à-dire le Gouvernement belge, se décidera finalement à accepter la solution actuellement instaurée — donner à chacun des deux peuples soi\ propre pouvoir législatif, administratif et judiciaire — dont la base fut établie par les Flamands et les Wallons pendant l'occupation allemande, et qu'il consentira à ce que cette solution sc.it fixée et ratifiée par le traité de paix. De nombreuses raisons plaident en faveur de cette manière de voir. Le chancelier a encore déclaré en juillet qu'il continue à faire siennes les promesses de ses devanciers, et par conséquent également celles de von Bethman-Holhveg (3 mars 1917) : à savoir « que l'Empire Allemand, lors des négociations de paix et aussi après la paix,' fera tout ce qui pourra contribuer à favoriser et protéger le libre développement de la race flamande ». Même dans le cas où le comte von Hertling quitterait le pouvoir avant les négociations de paix, il n'y a aucune raison de croire que l'Allemagne abandonnerait les Flamands à leur sort. Los hommes «l'Etat qui niiii 1 iiiiifftffînt à la prochaine. Conférence de la paix au sujet de la question belge savent très bien qu'une auton«r.-\ mip culturelle de la Flandre «/est plus possible que par le maintien de l'Université flamande, et par L'application sans modification des arrêtés sur l'enseignement, que par le maintien et le développement intégral de la séparation administrative, l'instauration d'un parlement flamand et la nomination de magistrats flamands pour exercer le pouvoir judiciaire en Flandre. Si les Allemands ne se trouvaient pas en mesure de nous servir des poulets tout rôtis,, il ncuy'restera du moins à nous aider nous-mê-mas en cela. Tous les éléments essentiellement flamands auront alors un mot à dire. Et cela avec d'autant' plus de vraisemblance que dans ce cas, les.-seigneurs du Ha via., rentreraient en leur bonnë'^riîSC^jrifi. StW~-|îSîi5rtés par une forte garde de policiers * Pour finir, je tiens à souligner que la note I autrichienne s'en réfère aux principes énoncés par le président Wilson dans ©on discouirs du 12 février comme constituant une base aux négociations de paix. Dans ce discours, Wilson dit entre autres : « Il convient de satisfaire, autant que possible, à toutes les aspirations nationales nettement circonscrites, sans que de nouveaux éléments de discorde ou de lutte soient engagés ou sans que d'anciens éléments de même nature soient perpétués, éléments susceptibles un jour d'altérer la paix de l'Europe et par suite du monde entier ». Si ces principes peuvent s'imposer lors des négociations futures, il n'y a pas le moindre doute que la conférence de la paix ne puisse éviter la discussion de la question des Nationalités en Belgique. Si la question flamande est actuellement connue du monde entier, comme une aspiration nationale nettement .circonscrite, c'est à l'activisme, et à l'activisme uniquement, que la Flandre en est redevable ». Au demeurant, notre gouvernement a commis toute une série de fautes graves dans la question des langues en Belgique. L'attitude la plus sage pour lui sj^jdieatériner purement et simplement le fait de la séparation administrat've comme un, legs îoroé de l'ôccupatiop. Cette séparation répondait d'ailleurs trop parfaitement à certains desiderata séculaires des Flamands pour qu'on puisse songer encore à rouvrir ce débat, heureusement clos sans lui, sinon malgré lui. Le gouvernement sera ainsi déchargé de toute res-ppmsabilité dans l'occurrence. Il lui en restera bien assez d'autres sans celle-là. M. de S. LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 28 septembre (Officiel): Théâtre de la guerre à l'Ouest Les Anglais poussent de l'avant dans la direction de Cambrai et au sud de cette ville. Les Français continuent leurs attaques en Champagne et les Américains en Argonne. Des -poussées et des attaques partielles entre Ypres et la Scar-pe, ainsi qu'entre Ailette et Aisne accompagnent les grandes opérations d'attaque de l'adversaire. Croupe d'armées du princs héritier Rupprecht et du colonel général von Boehn L'ennemi, qui a attaqué nos lignes en plu-tieurs endroits entre Ypres et la S carpe, a été repoussé. Des deux côtés et entre les routes menant d'Arras et de Péronne à Cambrai, 16 divisions anglaises et canadiennes ont d'éclanché une attaque, précédée d'un violent combat d'artillerie. Des deux côtés de Marquion, entre M œuvres et Graincourt, ainsi qu'entre Ribecourt et Villers-Guislain. le premier assaut de l'ennemi s'écroula devant nos lignes. Près d'Inchy, l'ennemi dirigea son attaque contre Bourlon, près d'Havrincourt et contre Flesquières. Il réussit au cours de la bataille à élargir ces brèches et à nous refouler au nord de la chaussée d'Arras à Cambrai jusqu'à la ligne Oisy-le-Verger-tiay-necourt. Au sud de la chaussée nous avons gardé vers le soir, après des combats pleins de vicissitudes et après des contre-attaques couronnées de succès, la ligne forêt de Bourlon-Ribe-court. Devant nos positions entre Ribecourt et Villers-Guislain, toutes les attaques de l'ennemi ont échoué. Entre Epehy et Bellecourt, nous avons repoussé de fortes attaques de divisions anglaises et américaines. Après clôture des combats, l'ennemi était repoussé partout dans ses positions de départ et au delà de celles-ci près de Lempire. Croupe d'armées du Kronprlnz allemand et von Calliwitz. Entre Ailette et Aisne nous avons repoussé des attaques partielles de l'adversaire à l'est de Vauxaillon, et à l'ouest de Jouy. En Champagne, les Français ont continué leurs attaques et les Américains, à l'est des Argonnes, en engageant de temps à autre des divisions fraîches. Au cours de leurs attaques réitérées plusieurs fois, entre la Suippes et l'Aisne, les Français ne purent gagner tiqe peu de terrain. Vers le soir, nous occupions la ligne Auberive-Sud de Somme-Py-Gralreuil-Bouconville-forêt de Cer-nay. Les attaques des Américains à l'est des Argonnes ont été enrayées au sud de la ligne Apre-mont-Cierges. So?is la menace d'un encerclement, nous avons évacué Montfaucon. Les attaques dé-clanchêes près de Montfaucon et à l'est de cette localité ont échoué devant notre nouvelle ligne. Les Français et les Américains ont subi de nouveau hier de lourdes pertes. Nous avons abattu hier 33 avions ennemis. Le lieutenant Rumey a remporté sa 43e victoire aérienne, le lieutenant Loerser sa He, le lieutenant Baiimer sa 33e. BERLIN, 27 septembre. — Officiel du Soir: Des attaques anglaises et américaines engagées avec un nombre colossal de troupes et de matériel ont commencé entre les routes menant d'Arras et de Péronne àCambrai ainsi que contre notre front Siegfried à l'ouest du Châtelet. L'attaque a progressé dans la direction de Cambrai. En Champagne ainsi qu'entre Argonnes et Meuse de nouvelles attaques violentes des Français et des Américains ont échoué. La guerre sous-marine BERLIN, 27 septembre. — Officiel: Dans la zone de barrage de la Méditerranée nos sous-marins ont coulé trois vapeurs et plusieurs voiliers jaugeant ensemble 15,000 tonnes de jauge brute, dont un paquebot d'environ 7,000 tonnes de jauge brute. AUTRICHIEN VIENNE, 2,7 septembre. — Officiel: Aux fronts alpins tyrolien et vénitien, combats d'artillerie et escarmouches entre patrouilles. Sur le théâtre de la guerre à l'Ouest, les troupes austro-hongroises ont pris une part glorieuse aux combats à l'est de la Meuse. BULGARES SOFIA, 26 septembre : Front de Macédoine A l'ouest du Vardar nos imités ont poursuivi mélhodiquement leurs mouvements vers le Nord, A l'est de Vêles nous avons*repoussé une violente atta'que d'artillerie. Après une préparation d'artillerie, des patrouilles anglaises ont marché contre noire position à la Wisoka Thuka au nord du lac de Doiran, mais elles furent repoussées par notre feu. SOFIA, 25 septembre. — Officiell Front de Macédoine A l'ouest du Vardar, nos unités marchent vers leurs nouvelles positions dans la direction du Nord. L'ennemi a renforcé sa pression contre Is-tip. Sur le reste du front, combats locaux sans importance spéciale. TURCS CONSTANTINOPLE, 26 sept. — Officiel: Front de Palestine : Les Anglais marchent contre nos nouvelles positions par delà ~Wabulus, dans la région du Jourdain. Sur le reste du front, le calme règne% CONSTANTINOPLE, 26 septembre: . Front de Palestine : Jusqu'ici les Anglais n'ont point renouvelé leurs attaques contre nos positions actuelles. Sur notre ails droite nous avons repoussé de la cavalerie ennemie et des autos blindés. Dans la nuit du $ï au 25 nos hydro-avions ont attaqué avec succès les installations des hangars d'aviation^ anglais sur les îles de Lemnos et de Thasos, à l'aide de bombes lourdes. Trois hangars d'aviation ont été détruits à Lemnos. Rien de nouveau des autre* fronts. CONSTANTINOPLE, 25 sept. — Officiel: En Palestine les troupes turques continuent i se retirer à l'ouest du Jourdain. Jusqu'ici l'armét turque de la région à l'est du Jourdain a résiste à des forces numériquement supérieures, niait elle est menacée par le mouvement de révolte dei Arabes qui s étend à la région du Hauran. At, cours des combats de retraite, le régiment d'infanterie allemande n. 146 ainsi que d'autres troupes allemandes commandées par le colonel Oppen et le major Mietker se sont particulièrement distinguées. Elles ont réussi à briser l'encerclement et se sont retirées en bon ordre de l'une position de reprise sur l'autre. FRANÇAIS PARIS, 27 septembre. — Officiel de S h. p. m. : L'attaque de nos troupes en Champagne s'est déroulée hier avec succès de la Suippes <i VArgonne. La première position ennemie, formidable réseau (le tranchées et de {Us de fer de 5 kilomètres de profondeur, dont l'ennemi n'avait cessé d'accroître les défenses depuis 1915, a été brillamment enlevée par nos troupes sur un front d'environ S5 Inlomèlres et dépassée en certains points. La ferme de Navarin, la Rutte-dc-Souain, les monts Muret, de Tahure et dir Mesnil, les villages de Tahure, Ripont, Rouvroy-Ccrnay-cn-Dormois et Scrvon-Melzicourl, organisés en points d'appui et formidablement défendus par L'ennemi, ont été conquis de haute lutte dans la première tournée de la bataille. Le chiffre des prisonniers jusqu'ici dénombrés dépasse 7,000, dont 200 officiers. Au cours de la nuit, l'ennemi n'a tenté aucune réaction. L'attaque a repris ce matin en dépit du mauvais temps. Elle se poursuit dan-aes conditions satisfaisantes. PARIS, 27 septembre. — Officiel de 11 h. p. m. : Vans la journée du t7, nos troupes, appuyées par des chars d'assaut,ont réalisé une avance nouvelle sur tout le front de la bataille et brisé la résistance de l'ennemi qui a tenté vainement d'enrayer leurs progrès.Elles ont gagné du terrain entre Au-berive cl Saint-Marie-à-Py, malgré plusieurs contre-attaques violentes. A l'est de Somme-Py, nos troupes ont franchi la voie ferrée de Challerange sur une étendue de 4 kilomètres et progressé de plus de 2 kilomètres au nord. Dans la région au nord-est de Tahure, elles ont enlevé le centre de résistance puissamment organisé de Gratreuil, ainsi que ce village. Plus à l'est, Fontainc-en-Dormois est également tombé entre nos mains. A droite, nos troupes ont porté leurs lignes à 1 kilomètre au s.ud de lioucon-ville et conquis les bois de l'Echelle et de Cernay. Depuis hier, notre avance atteint en certains points 8 kilomètres. Le chiffre des prisonniers que nous avons faits dans ces deux jours de bataille dépasse 10.000. Nous avons capturé un matériel considérable,ITALIEN ROME, 26 septembre. — Officiel: Violent duel d'artillerie dans les secteurs du Pasubio, de la Cima di Valbella, du Col del Ros-so et le long du Piave, entre Palasson et Sa-leito. Nos batteries ont allumé des incendies et provoqué des explosions dans les lignes de communication autrichiennes du Pasubio et touché en plein une colonne de charroi sur le plateau de Foza. N os patrouilles et nos détachements avancés ont dispersé des reconnaissances ennemies près de Bertigo (Asiago) et dans la vallée de l'Ornio. ANGLAIS LONDRES, 25 septembre. — Officiel : Hier après-midi et la nuit. nous nvons elficace-men 1. poursuivi nos opérations locâCês au nord-ouesi de Saint-Quentin. Nos troupes ont progressé d'une manière satisfaisante et se sont emparées d'un certain. nombre de points énergiquement défendus à proximité de Selency et de Gricourl; elles ont fait des prisonniers. En iiaison avec les contre-allaques dijti signalées et exécutées par l'ennemi hier au nord-ouest de l''ayet, les Allemands ont encore vainement attaqué par deux fois nos positions au nord de Uricourt. Nos troupes ont exécuté hier des opérations locales au nord-ouest de La Bassée; elles ont avancé leurs lignes et fait plus d'une centaine de prisonniers. Une contre-attaque prononcée la nuit par l'ennemi à cet endroit a été repoussée; plusieurs prisonniers sont restés entre nos mains. Nous avons légèrement amélioré nos positions au nord-ouest d'Armentières et fait des prisonniers au cours d'engagements entre patrouilles entre Armentières et Ypres. Rien de particulier à signaler, en dehors d'engagements entre détachements d'attaque et patrouilles sur divers points du front, qui nous ont valu des prisonniers. Ces deux derniers jours, les 1re et 6e divisions du Xle corps d'armée, commandé par le général IJrailhswailh, se sont emparées. au milieu d'opiniâtres combats et en subissant 'des pertes minimes, au labyrinthe de tranchées et de solides points d'appui, ainsi que de villages au nord-est de Saint-Quentin; 1,500 prisonniers sont restés entre leurs mains. Au cours de foutes ces opérations, l'ennemi a prononcé un grand nombre d'énergiques contre-attaque que nos troupes ont repoussées avec vaillance,Nous avons descendu 11 avions ennemis; 3 autres appareils, désemparés, ont été forcés d'atterrir. Ces dernières vmgt-quatre heures, nous avons lancé 35 tonnes d'explosifs sur des voies ferrées. Trois de nos appareils mahquent à l'appel, LONDRES, 26 esptembre. — Offiiiel de Palestine : iDans le secteur septentrional, malgré l'énergique résistance des Turcs, la cavalerie britannique a occupé Tiberias, Samach et Assamra sur la rive du lac de Tibère. A l'est du Jourdain, notre cavalerie a occupé Amman, sur le chemin de fer du Uedjaz, et poursuit l'ennemi qui bat en retraite vers le nord le long de la voie ferrée. Depuis le début des opérations jusqu'au 18 au soir, le nombre de nos tués et blessés est inférieur au dixième du nombre de nos prisonniers. DERNIERES DEPECHES LA SITUATION EN BULGARIE Le président du Conseil bulgare aurait offert un armistice. Berlin, 27 sept — D'après certaines informations, le président du Conseil bulgare Mali-noff aurait adressé au chef des troupes de l'Entente opérant en Macédoine, un armistice. On annonce que M. Malincff aurait entrepris cette démarche de sa propre initiative sans l'assentiment du Roi, du Parlement ou de l'état-maior bulgare. Ce procédé de Malinoff a provoqué une sensation énorme dans les milieux coalisés loyalistes ; des mesures militaires ont été prises en vue de l'appui énergique du front bulgare et d'après les dernières nouvelles reçues de Sofia, un contre-mouvement se dessine déjà contre Malinoff.L'armistice bulgare devant le Reichstag Déclarations dé M. von Hintze Berlin. 27 sept. — M. von Hintze a fait les déclarations suivantes à la commission principale du Reichstag au sujet de la situation en Bulgarie : « Les nouvelles militaires de ces derniers jours vous ont appris que les Bulgares sont aux prises avec de sérieuses difficultés entre le Vardar et la Czenna. L'évolution ultérieure des événements s'est étendue aux armées bulgares voisines. Les informations du front ont été manifestement interprétées d'une façon défavorable par le gouvernement bulgare et par le président du Conseil Malinoff. Hier midi paraissait à Sofia une notice de presse d'après laquelle la Bulgarie aurait proposé au commandant en chef des forces alliées à Salonique la suspension immédiate des hostilités et l'ouverture de négociations de paix. Une délégation bulgare, composée de MM. Liaptscheff, ministre des finances, le général-major Loulcoff et l'ambassadeur Radeff, Serait déjà nartja Henuis mercredi nmu- Saloniaue. On ne saurait reconnaître encore avec certitud : dans les nouvelles incomplètes*, qui nous son parvenues jusqu'ici, si le gouvernement bulgar a agi effectivement, comme il paraît le préten dre, d'accord avec l'état-major bulgare, le pat lement bulgare et le roi, ou s'il a agi plus o moins d'après sa propre initiative. Le sobrani me se réunit que le "30 septembre. Divers indi ces font entrevoir la possibilité d'un dés-aveu d> Malinoff devant l'évolution ultérieure des choses Dans touit le pays, un fort courant se fait sen tir contire la démarche die Malinoff. Des parti: impoitants du parlement et des milieux influent: de la population ne voudraient rien savoir d'ui armistice, ni d'une demande de paix. Un symp tôme caractéristique, c'est que la délégation d< paix bulgare, qui serait partie depuis mercred soir, n'avait pas encore quitté Sofia, hier soi jeudi. Une contre-action des éléments loyalistei paraît imminente. Dès les premières nouvelle: inquiétantes du front de Macédoine, l'état-majo: allemand, puisant dans ses réserves, a lancé de! forces considérables sur la Bulgarie, à l'effe d'appuyer ses alliés. Ces renforts sont déjà ar rivés à destination pour la plupart et le restan sera sur les lieux d'ici quelques jours. L'état major austro-hongrois a mis en branle, die sor côté, des forces très considérables. De l'avis de: techniciens militaires, les troupes allemandes f austro-hongroises suffiront à rétablir la situa tion. En dépit de maints moments pleins d'espoir, la situation doit- être, à l'heure actuelle, incontestablement considérée comme grave ; ce n'est que d'ici quelques jours qu'on saura à quoi t'en tenir. Il n'existe, à notre avis, ni de l'avis des Bulgares, aucun motif pour la Bulgarie d'abandonner déjà la partie. Il va de soi que la direction politique tiendra soigneusement le Reichstag au courant de l'évolution ultérieure des choses ». La note officielle d'armistice Sofia, 26 sept. (Ag. tél. bulgare). — Les partis du bloc gouvernemental bulgare publient la note suivante : « D'accord avec les partis du bloc, le gouvernement a fait hier dans l'apres-midi du 26 septembre une offre d'armistice officielle à l'adversaire. Les partis du bloc engagent l'armée et la population à observer la discipline militaire et publique si nécessaire par le temps qui court, pour mener à bonne fin l'œuvre de paix qui vient de commencer ! L'assemblée nationale est convoquée pour le 30 septembre ». Sofia, 26 sept. (Ag. tél. bulgare). — Considérant les coïncidences des récents événements, et après avoir discuté de commun accord avec tous les milieux compétents la situation, le gouvernement bulgare, animé du désir d'arrêter l'effusion du sang, a autorisé le généralissime de l'armée de campagne à proposer au commandant en chef des armées de l'Entente à Salonique, la suspension des hostilités, afin d'engager des négociations en vue de conclure un armistice et la paix. Les membres de la délégation bulgare sont partis hier soir pour se mettre en rapport avec les Etats belligérants de l'Entente. L'agemce Wolff fait remarquer que d'après les dernières informations reçues, la nouvelle annonçant le départ d'une délégation en vue de l'armistice serait inexacte. L'état-maior bulgare serait d'accord avec ses alliés Cologne, 27 sept. — De Berlin à la «Gazette de Cologne» i La consolidation de la situation politique et militaire en Bulgarie fait des progrès. Le général Todioiroff. généralissime des armées bulgares, agit d'accord avec l'état-ma-jor de ses alliés dont il a demandé des instructions..L'offensive franco-américaine entre Reims et la Moselle Berlin, 28 sept. — A onze heures du soir, et sur un front de 130 kilomètres de largeur, l'attaque franco-américaine a débuté par une violente canonnade entre Reims et La Moselle. Après accroissement jusqu'au feu roulant, de gros contingents emnemis furent, à quatre heures du matin, lancés en attaque partielle contre la position allemande. Là où l'adversaire parvint à s'introduire, il fut rejeté au cours de combats opiniâtres de durée allant parfois jusqu'à tout un jour. La principale attaque française fut déclan-chée_ à dix heures du matin entre les hauteurs situées à l'ouest de Suippes et des Argonnes. Avec appoint de nombreux tanks et de quatre escadrilles d'aviateurs qui faisaient tomber t. ne véritable grêle de bombes — parfois jusqu'à 600, en certains endroits — l'infanterie française se ruait contre les avant-postes allemands, qui se retiraient, en conformité avec l'ordre reçu par eux, sur la ligne de défense prescrite, devant laquelle les assauts ennemis échouaient de part et d'autre de Suippes. Le même insuccès était réservé aux attaques renouvelées l'après-midi. Entre la route Somme-Py et les Argonnes, les Français parvinrent, après de durs combats, à pénétrer dans une position allemande. Au nord-ouest et au nerd de Tahure ainsi qu'à la hauteur de Fontaines, l'assant ennemi fut enrayé. L'attaque américaine opérée à l'est des Argonnes fut déclanchée à six heures du matin ; là également, la retraite des garui-ons allemandes des tranchées antérieures fut ordonnée dès le commencement du feu, et elles allèrent occuper une ligne de défense qui leur était réservée. Les Américains s'avancèrent en plein dans le feu concentrique des mitrailleuses allemandes ; après des combats opiniâtres, ils par vinrent à s'introduire dans la position allemande de combat jusqu'à ce que l'assaut eût été enrayé par^ l'intervention des réserves, là éga-lement, suivant la ligne indiquée par le rap-port de l'armée allemande. Des ordres trouvés sur des prisonniers indiquaient, comme objectif de cette journée, pour l'attaque opérée à l'ouest des Argonnes,la ligne Auberive-St-Souplet, ainsi que la hauteur située au nord de Py-Challeran-ge. Aux endroits où l'ennemi pénétra en forêt, il y resta sur place, bien en arrière d'une ligne médiane par rapport à cette ligne. ...lalgré cela, il faut compter sur la persistance de ("offensive et l'imminence de combats acharnés. La guerre aérienne Berlin, 27 sept. — Dans l'espace d'une semaine, surtout dans les nuits claires du 15 au 22 septembre, les escadrilles bombardières d'avions allemands ont lancé 222,000 kilos de bombes et ont déployé une activité aussi intense que couronnée de succès, ce qui porte à 2212,438 kilos le total' des bombes de la huitaine, dont la seule nuit du 15 au 16 marquait un chiffre de 117,555 kilos. Certains avions effectuèrent jusqu'à cinq vols durant la nuit en question. L'un d'eux, qui partit quatre fois, lança à lui seul 3,800 kilos de bombes. Les abris pour l'artillerie et les campements de forêt, les gares importantes pour l'amenée de renforts, les baraquements, dépôts de munitions et installations pour le trafic des routes constituaient les objectifs de ces lancements de bombes. A la faveur d'un temps clair, on put incontestablement observer de nombreuses trouées en plein. A Dunkerque, on constata deux explosions ex-traordinairement violentes et des incendies persistants qu'on voyait encore jusqu'à l'extrémité de la retraite. Aux gares importantes de Ber-gues, Vie, Fontenay, Landricourt et Saint-Mi-hiel, on vit _ sauter de vastes dépôts de muni-tions ennemis ; les villes de Liaucourt et Saint-Mihiel furent,^ à plusieurs reprises, abondamment bombardées et en y constata de nombreuses explosions et incendies. Dans plusieurs parcs d'aviation ennemis, une quantité importante de matériel fut détruite; là où de nombreuses lumières étaient reconnaissables, dans les abris souterrains et sur les chemins, faisaient distinguer des allées et venues animées, on faisait agir le feu des mitrailleuses, le lancement de grenades à main et de bombes; particulièrement dans les vallées très animées de la Somme, l'aviation allemande provoqua un. désordre épouvantable. Il y avait là une route chargée de monde^ où une bombe de 100 kilos vint exploser en plein dans des colonnes à munitions. Des batteries faisant feu, des colonnes de défense contre les avions et des projecteurs furent différentes fois pris sous un feu bien poœté des mitrailleuses et reçurent de nombreuses î>ombn<^ fit ce. durant un lans de temps con- 0 sidérable. Les performances des escadrilles boua-t bardieres allemandes doivent être d'autant mieux c appreaees que^ la réaction ennemie avec l'aide de projecteurs était très intense et était favorisée par le temps clair de_ la plupart de ces nuits. Les 1 aviateurs de poursuite de l'enç.erni diéployaient a une activité extraordinaire et attiraient les avions - allemands dans de nombreux combats. Lors de : | attaque sur Fismes, opérée la nuit du 21 au 22. . 1 avion du commandant de l'escadrille reçut un - coup dans son moteur. Peu de temps après, cet 5 avion était attaqué par trois appareils à un siè-' ?.e aPrès un violent combat aérien, son pilote 1 était tue son tireur gravement blessé. Malgré ™ V toservateur réussit à amener favorable-i aptPare-'1 au-dessus des lignes alleman- 1 des et à y atterrir. Durant une de ces nuits un ; bombardier, dont le moteur avait été' at- pr<£r™l[gnes.la ^ à réint«^ei- leurs Berlin, 27 sept. — Avant-hier 25. entre dix et i Srilt. h«ures du matin, tentative par une esca-' anglaise de sept avions d'attaquer la ville ouverte de Kaiserlautern, en même temps que ' mL, af^lais, at,tatJuaient Francfort-sur- fn ■ leîon? l'expérience, l'ad-versaire se tenait, cette fois, au moins à 6 C08 mètres de hauteur ce qui n'empêcha pas ses ? d etre signalées en temps opportun par les gardes de service, et pris effic.t-^ tir des canons de défense, d'où 1 impossibilité pour lui d'arriver à portée des vil-¥? 59, question. Grâce à l'excellence du barrage ïn? UT?8®*! ennemis n'obinrent aucun effet tlrn ^ - lancement de bombes. A Kaiserslau-tern, de legers défiats furent causés à des mail sons suburbaines, mais il n'y eut pas de pertes humaines a déplorer. A Niederrad-iez-Francfort-^1 f1",1 en]re autr?s bâtisses, l'hôpital muni-cipal tut endommage; quelques bombes tombé-Jf1.a Pr<?x'n!u1e immédiate du lazaret de réserve de Friedrichsheim. Une personne fuit tuée, cinq furent blessees par les bombes. Les avions de_ poursuite du territoire allemand se mirent immédiatement en branle. Dès que les avions ennemis eurent dépassé le front, ils les enveîop-perent dans de nombreux combats aériens à pe-ti e hauteur, ce qui provoqua la chute de quatre appareils ennemis ; les Allemands avaient fait sauter le contingent de ces derniers en deux mow ties qui turent ensuite captées par les avia~ teurs de poursuite de service au barrage, et im-i phques^ par eux dams de nouveaux combats acharnes ; 1 ennemi eut encore ainsi trois avions aîl^=P'T,Ie ll-r' En iouf. ^ Perdit, lors de ces attaques, 17 avions, dont 7 au-dessus du terri, ' e allemand, ce qui porte à 30 le nombre dé ses appareils perdus, depuis le 1er septembre, au-dessus de ce territoire. La guerre sous-marine Amsterdam, 27 septembre. — Un journal local raconte que l'ancien vapeur néerlandais « Tas-}>> jaugeant brut 5,022 tonnes, qui naviguait entre Liverpool et les Indes Anglaises, aurait été! dapres le capitaine du navire-hôpital «Sindoro» torpille a 200 milles au large de Brest. Sur les 200 passagers 6 auraient péri. N. B. — Ce navire constitue une partie du tonnage hollandais de 529,000 tonnes de jauge bru-te saisi par l'Entente. Il avait été enlevé aux Hollandais, par les Anglais, dans le port de Bris-bane (Australie) .Le fait que le navire faisait route de Liverpool vers les Indes Anglaises, indique qu'il s'agit d'un navire naviguant pour compté de l'Entente et ne se trouvant plus en service hollandais. L'Amérique s'installa en patron en France Stockholm, 27 sept. — On lit dans le «Nya. Dagligt Allehanda» du 18 : A l'hôtel de ville de Paris, c'est, le drapeau américain qu'on voit flotter, nous apprend un radiotélégramme envové de Nantes. D'ailleurs, l'Américain s'est installé, en France, tout à fait comme chez lui. On lut doit le remplacement des ouvriers français par des \ainkees dans les fabriques de munitions5 après la guerre, celles-ci seront transformées en ateliers pour la construction des locomotives et passeront presque totalement au commerce américain.A Pau, à Lyon, à Bordeaux, nombres d'usines en, chômage ont été remises en marche par l'Américain, qui est devenu propriétaire des chemins de_ fer affectés au transport de ses troupes expéditionnaires, d'où pour la période d'après la guerre, la perspective d'une redoutabl« concurrence pour les compagnies françaises, d autant plus que tout le terrain sur lequel ou a construit ces voies fut acheté par les Yankees. Ceux-ci détiennent tout le département du Doubs. Un grand nombre de leurs gros négociants et gros industriels sont venus en France pour y édifier des usines. Tout ce que produit la construction mécanique par exemple, les locomotives, éveille particulièrement leur attention, et ils ont soin de refuser, par l'organe de leur syndicat, toute participation française à leurs entreprises. C'est ainsi que Bordeaux est devenu, dans toute l'acception du terme, un territoire affecté aux affaires américaines. Dans les ports occupés, ce sont les Américains qui^ Se chargent de faire la police ; leurs gardes arrêtent les soldants français dont ils fouillent le§ poches quans ils quittent le port en question ; Brest et Saint-Nazaire sont sous leur coupe. Après l'écroulement de la Russie, ce furent les grandes banques anglaises et américaines qui exercèrent l'hégémonie sur les banques françaises. A La Rochelle, les Américains ont des installations pour le débarquement des navires et pour le transport du matériel vers l'intérieur du pays, dans un rayon de 20 kilomètres. Les Américains considèrent La Rochelle (et d'ailleurs tout le Midi français) comme leur appartenant. Vous voyez ce qu'il pourra rester en Franci qui ne soit pas surmonté du drapeau américain. Los « affaires » en France. On mande de Paris que le député Loustalot a été de nouveau entendu au sujet des constatations faites en Suisse et en Italie par les commissions d'enquête. L'instruction de l'affaire Loustalot-Comby est terminée. Cette affaire viendra probablement devant la Haute-Cour en même temps que l'affaire Caillaux. Le prochain conseil des ministres prendra une décision à ce sujet. Un député anglais tué à l'ennemi. Lord Alexandre Thynne, membre du Parlement pour la circonscription de Bath, a été tué à l'ennemi le 15 septembre. Les libéraux anglais contre la guerre .économique La Haye, 28 sept. — Le «Hollandsch Nieuws Bureau» apprend de Londres que l'assemblée générale du parti libéral, qui s'est tenue vendredi à Manchester, s'est prononcée contre une guerre économique après la conclusion de la paix. La réouverture de la session parlementaire en Italie. Bâle, 28 sept. — Le conseil des ministres italien a fixé la réouverture du Parlement au 3 octobre. Cette réouverture a été prorogée en raison d'une conférence interalliée qui s'est réunie vendredi à Londres pour discuter des questions politiques et économiques. Incendie en Italie. Bâle, 28 sept. — La «Tribuna» apprend que de violents incendies qui se sont déclarés à Sassari ont occasionné pour 6 millions de lires de dégâts. La population est vivement émue par cette catastrophe. Le mariage du prince héritier de Roumanie Bucarest, 2.7 sept. — Concernant le mariage du prince Charles, le prof. Gerota, qui représente au Sénat roumain l'université nationale de Bucarest, a adressé au gouvernement une demande où il qualifie la conduite du prince-héritier de malencontreuse et préjudiciable aux intérêts de la nationi et ajoute que la réfleœàon peut' s'appliquer à toute la politique de la cour royale de Roumanie, où l'on s'est entouré de flatteurs et de fourbes. La manière d'agir du prince-héritier, dit-il, est incontestablement à regretter; c'est un militaire de service actif qui a franchi la frontière nationale et _ s'est rendu dans une ville étrangère au mouvoir des Puissances Cen-.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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