Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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16 november 1914
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s.n. 1914, 16 November. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/td9n29q26w/
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LE BRUXELLOIS ABONNEMENTS : 1 ans 20 fr. 6 mois 12 fr. 3 mois 8 fr. 1 mois 3 fr. Journal Quotidien Indépendant Rédaction, Administration, Publicité ! 45, RUE HENRI MAUS, BRUXELLES ANNONCES : Faits Divers la ligne . . 2 fr. Nécrologie « 1 fr. Petites annonces « 0,20 Liste officielle des prisonniers Belges en Allemagne BULLETIN DD JOUR La situation des armées Il y a cent jours que la guerre est déclarée.. Cent jours, exactement le temps qui s'est écoulé entre le débarquement de Napoléon à son retour de Vile d'Elbe et la bataille de Waterloo. Il ne semble pas que, à notre époque, cent 'jours suffisent pour terminer une conflagration aussi formidable que celle qui bouleverse VEurope pour le moment. Il nous apparaît, au contraire, que la certitude d'une longue guerre s'affirme de plus en plus. Dans les études que nous consacrons de temps en temps à la situation des armées, nous devons examiner séparément les divers théâtres d'opération. Sur VYser, après des combats d'une vioilence et d'une durée extraordinaires, il semble, d'après la lecture attentive des communiqués et dépêches que nous possédons, que les Allemands ont légèrement progressé sur la 'ligne Nieuport-Armen-tières.La prise de Dixmude va probablement leur permettre de continuer leur marche sur Dunkerque et Calais, avance que les Alliés ont, depuis trois semaines, arrêtée si vigoureusement. Nous saurons d'ici quelques jours de quel côté ira le succès, mais nous avons l'impression que, malgré la résistance opiniâtre de leurs adversaires, les Allemands réussiront à s'approcher assez près des deux ports français pour en tenter le siège. Reste à savoir si, une fois là, ils pourront continuer à s'y maintenir. — Sur le restant du front, nous constatons que c'est toujours la même situation qui se présente. Les Français tentent, souvent avec succès, des attaques énergiques, dans le but d'inquiéter les troupes allemandes, et surtout les empêcher de resserrer l'encerclement de Verdun. — En Alsace-Lorraine, on ne signale que des escarmouches sans importance et surtout sans résultat appréciable. — A l'Est, les nouvelles paraissent, au contraire, beaucoup plus intéressantes, et nous croyons que la plus grande bataille que l'histoire ait jamais eu à enregistrer va, sous peu se dérouler en Prusse, en Pologne et en. Galicie. Là, en effet, les derniers renseignements reçus nous révèlent que l'offensive russe s'acentue et si nous lisons bien toutes les dépêches reçues, nous constatons que, il y a quinze jours, le front austro-allemand s'étendait •Le Przemysl, en Galicie, à Kov-no, en Pologne, en passant près de Varsovie, ce qui impliquait que les Allemands et les Autrichiens avaient pénétré assez loin en Russie. Or, si nous en croyons les communiqués de Saint-Pétersbourg, en partie confirmés par ceux des Allemands et Autrichiens, la ligne russe va actuellement de Lemberg à Pleschen, et comme cette dernière ville re trouve en Prusse orientale, il faut donc en conclure que les Allemands on\t reculé par tactique, comme ils Vont fait quand, une première fois, ils ont laissé les armées du tzar envahir la Prusse, d'où ils les ont repoussées chez eux. Nous serons fixés d'ici quelques jours, car le choc des cinq ou six millions d'hommes en présence ne tardera pas à se produire et il est probable qu'il aura des conséquences sérieuses qui auront, probablement une grande influence sur la suite des opérations. — En Orient, rien de particulier. Toujours lés escarmouches de fontières qui précèdent d'ordinaire les opérations plu a importantes. — En Serbie, calme plat, et sur mer, nous n'avons à signaler que la perte du croiseur Emden, perte très sensible pour la marine et les intérêts allemands. LA GUERRE Atrique du Nud Le gouverneur général anglais dans l'Union eud-africaine rapporte: c Le commandant Cronje, membre de la Chambre pour Winberg, me télégraphie qu'il a quitté la ville le 7 novembre avec un petit détachement, afin de se joindre aux troupes gouvernementales dans le voisinage. De Wet attaquait, avec 2,000 hommes, le commando conduit par Cronje près de Doonberg, où il perdit 20 hommes, prisonniers, et 8 hommes morts. De Wet revenait cependant avec des renforts, libérait les prisonniers et enlevait les transports de Cronje, Le fils de Dewet (Daniel De-wiet),est tombé au cours de cet engagement. Les rebelles fait prisonniers disent que Dewet les avait menacés du shambock pour les obliger à le suivre. Cronje est occupé à rassembler ses hommes, et aussitôt qu'il aura reçu des renforts, il attaquera Dewet à nouveau. Les Busse» ont de l'argent L'émission de l'emprunt intérieur russe a été couronnée d^ succès: Les 250 millions de francs ont été plus que couverts. La guerre aérienne Suivant le Journal, les Allemands auraient abandonné le système des « Taube », auxquels ils préféreraient maintenant les biplans de différents modèles: Aviatik, Al-batross et L. V. C. Le modèle Taube aurait présenté des inconvénients pour le tir et les reconnaissances. Depuis la création d'une patrouille aérienne de six biplans, qui croisent sans cesse au-dessus de Paris, les visites des aviateurs allemands sont devenues plus rares. Aéroplanes allemands en Angleterre -Suivant (les télégrammes envoyés à des journaux italiens, deux aéroplanes allemands ont passé au-dessus de Sheerness et de Harwich. Les Anglais ont tiré sur eux sans suocès. rSTou-veati siège de Przemysl Rome, 11 novembre. — On annonce officiellement à Vienne que Przemysl est de nouveau entouré par les Eusses, qui ont commencé un nouveau siège. On admet que les Husses ont avancé au delà de la basse Yisloka, au delà de Bzes-zow et Lisko. On annonce officiellement aussi que pour des raisons stratégiques, les Autrichiens se sont volontairement retirés de la Galicie centrale. — Exchange Spécial. Le " GOEBEN endommagé Petrograde, 12 novembre. — Un télégramme de Constamtinople dit qu'au cours du bombardement des Dardanelles par l'escadre anglo-française, le croiseur Goeben serait sérieusement atteint à la ligne de flottaison, T n perte d© Dixmude Paris, 12 novembre. — Dans le Mutin de ce jour, le général Bonnal dit qu'il est certain que les Allemands ont pu prendre Dixmude, mais que cette perte n'est que momentanée. a Ce point d'appui, déclare le général français, n'a qu'une faible importance, en présence de ce fait qu'à proximité de la ville nous tenons fermement le canal de Nieu-port à Ypres. Partout ailleurs, les attaques allemandes,incomparablement moins fortes, ont échoué. » Dans l'ensemble, par conséquent, conclut le général, la situation demeure sans aucun changement défini. La perle du Niger Lorsque le petit croiseur Niger fut touché, on vit de la côte, le déchargement de la torpille. La plus grande partie de l'équipage était au repas dans la grande cabine, quand on entendit le commandemeoit de fermer les écoutilles. Quelques matelots se précipitèrent sur le pont et remarquèrent le remous occasionné par la torpille. TJn instant plus tard, le Niger fut touché. Les canots de sauvetage furent descendus, tandis que beaucoup d'hommes sautèrent à l'eau, équipés de la nouvelle bouée de sauvetage, qui se porte comme collier. Les torpilleurs et autres bateaux s'élancèrent au secours et presque tous les hommes furent sauvés ; deux seulement manquent. La guerre dans les» airs Suivant le Telegraaf, un dirigeable anglais ou français a jeté des bombes sur Blankenberghe, probablement pour nuire à un détachement allemand marchant par la rue d'Uitkerk. L'une des bombes fit explosion près de l'Hôtel Guillaume Tell, y tua un garçonnet et blessa un habitant qui se trouvait à sa porte ; l'autre tomba sur la Maison libérale, dont le pignon fut enlevé. A Bruges Le personnel des lignes vicinales touchant Bruges avait refusé le service. Les Allemands ont assumé l'exploitation eux-mêmes.Guillanine II en Uelgiquo Nous avons informé nos lecteurs de la visite rendue par l'Empereur d'Allemagne à ses troupes près de Thielt. Il est aussi allé à Courtrai, comme nous l'apprenons, où il a reçu les principaux membres de l'administration communale, auxquels il a exprimé ses remerciements pour le ravitaillement des troupes. Les Russes en Allemagne "? Depuis plusieurs jours, le bruit s'est répandu en ville que les Russes, comme au commencement des hostilités, ont franchi de nouveau la frontière allemande en Prus se orientale. On dit même que les armées russes sont en pleine marche pour investir les provinces allemandes de Posen et de la iSilésie. ^ Ce sont les journaux anglais qui lancent ces souvelles décidément un peu prématurées; les journaux en Hollande les copient et par ce chemin, elles se propagent également chez nous, nous donnant à croire que Breslau, même Berlin seront bientôt entre les mains des Russes. Nous nous sommes renseignés à différentes sources sérieuses pour mettre nos lecteurs au courant de ce qui est véridique dans ces nouvelles à sensation. Yoilà ce que nous avons appris: En effet ,de petits détachements de cavalerie russe ont pénétré dans différents endroits de la frontière rus-so-allemande sur le sol prussien ; cependant, vu l'étendue immense de la ligne de frontière, le passage des troupes russes ne peut être empêché sur tous les points. Que les Russes aient essayé de détruire le chemin de fer au delà de la frontière, même qu'on se batte encore en ce moment dans les en-rons d'Eydkuhnen, une station frontière comme Quévy, entre Mons et la France, ne laisse pas encore conclure à l'investissement de toute la province de la Prusse orientale. IJn seul regard sur la cartepeutdire à quiconque raisonne, que pour arriver dans le cœur de la Prusse, il y a encore quelques forteresses en chemin, qui arrêteront pendant des mois les armées russes, avant que l'on puisse se bercer d'un espoir que l'on puisse considérer comme un fait acquis Dépêches et Gommaniqaés officiels Communiqués officiels français Paris, 12 novembre, 11 heures du soir (Communiqué officiel): Dans le.Nord, aucun changement et nous avons partout conservé nos positions. L'ennemi a tenté de déboucher de Dixmude par une attaque de nuit, mais a été repoussé. Nous avons repris l'offensive contre l'ennemi, qui avait passé l'Yser, et nous l'avons repoussé sur tous les points, sauf un seul, où il tient encore 200 mètres de terrain environ sur la rive gauche. Au centre, nous avons gagné un peu de terrain dans la région de Fracy-le-Val, au nord-est de la forêt de l'Aigle. En Argonne, les diverses attaques très violentes des Allemands n'ont eu aucun résultat. Londres, 12 novembre, 11 heures du soir (Communiqué du Press-Bureau) Les opérations pendant les derniers jours ont consisté principalement en combats violents au nord de la Lys et surtout sur la ligne Hollebecque-Wytsçhaete-Messines. Il y a eu également de sérieuses rencontres sur la ligne Sandvoorde-Frelinghien. Le combat a été caractérisé par de vigoureuses et fréquentes attaques d'infanterie allemande, accompagnées d'une canonnade intense, alternant avec une contre-attaque tout aussi vigoureuses. Gomme résultat final notre ligne a été maintenue. Des alliés ont reçu constamment du renfort.Dans ces derniers jours, le point principal a été aux environs de Gheluvelt, au nord d'Ypres et de Dixmude. Le feu de l'artillerie allemande a constitué un bombardement con-continu, en vue d'anéantir la défense pour préparer l'attaque de l'infanterie. ;• Le centre de la lutte a été à Ypres. Depuis plus de trois semaines, cette position, qui s'avance comme un bastion dans la ligne ennemie, a été tenue sous une pluie de projectiles qui n'a pas cessé jour et nuit, tandis que l'ennemi jetait contre elle des masses d'infanterie. Communiqués officiels russes Petrograde, 12 novembre. — Communiqué officiel du quartier général de l'armée du Caucase: De petites escarmouches ont eu lieu dans la région au delà de Chorokh, sur la fron tière de la province de Batoum. Nous maintenons nos positions à Koeppikoei. Des tentatives turques de tourner notre flanc se sont terminées par une défaite. La colonne ennemie qui devait tourner notre flanc fut dispersée. Nous avons capturé des prisonniers et des munitions. Nous avons occupé toute la vallée d'Ala-sehkat et consolidons notre position sur les territoires ocupés. D'après les déclarations d'un officier qui fut fait prisonnier, l'armée turque est commandée par Hussan Izet et conduite par des Allemands. ■ Communiqués officiels Allemands Vienne, 14 novembre. — Le chiffre total dès prisonniers internés, à la date du 13 novembre, dans la monarchie d'Autriche-Hongrie, se monte à 367 officiers russes et serbes et 92,727 soldats. Vienne, 14 novembre. — Sur le théâtre de la guerre, au sud, l'ennemi continue sa retraite, de Kceljeva Valjevo vers l'est. Sous avons pris à l'assaut. Usce, sur le bord de la Save, et Beljin Lonjani fut atteinte p u- nos troupes. La ligne fortifiée russe Gomile-Braginje est en notre possession et nos avant-gardes sont à Sop|-os i^tafiee. Nos colonnes qui arivent de l'ouest et nord-ouest se trouvent devant Pazjeuo, en exécutant dans ce terrain excessivement difficile des manœuvres admirables. Vienne, 14 novembre. — Au sujet de la marche en avant des troupes austro-hon-gn ises en Serbie, les journaux annoncent: <t Après nos grandes victoires sur les hauteurs de Kuliste, les Serbes essayèrent de se rassembler pour se grouper à nouveau autour des hauteurs de Kostaïnik. Ils furent cependant forcés au combat par nos troupes avant l'exécution de ce projet. Kos-tainik a été pris, ce qui rendait libre le chemin , ers Ivrupanj qui fut également pris le 9 novembre, malgré une défense opiniâtre des Serbes. Ceux-ci se sont alors retirés dans la» direction du fleuve Plocska. En même temps, nos troupes se sont assuré la route stratégique de Scbabatz à Losnitza, parallèle à la ligne de chemin de fer du même nom, qui est également occupée par nous. Comme suite à nos attaques foudroyantes et énergiques, les pertes du côté des Serbes ont été considérables. Autour de Krupanj seul, nous avons fait 3,000 prisonniers, dont 40 officiere.Le butin est composé de huit lourds canons de siège et de douze mitrailleuses. Berlin, 15 nov. — Les combats en Flandre occidentale continuent, cependant très contrariés par le tomps pluvieux et les tempêtes. Nos attaques ont néanmoins progres-sées. Au sud d'Ypres 700 français ont été faits prisonniers.Les attaques des troupes anglaises à l'ouest de Lille furent repoussées. Prés de Berry-au-Bac les Français ont dû abandonner une position dominante dans la forêt de l'Ar-gonne ; notre otiensive a bien progressé. Les Français ont subi de grandes pertes et laissèrent encore hier plus de 150 prisonniers entre nos mains. Dans la Prusse orientale les combats se poursuivent encore. Près de Stallupoenen 500 Russes ont été faits prisonniers. A Soldau aucune décision n'est intervenue jusqu'ici. Dans la région de Wloglaweg, un corps d'armée russe a été ropoussé ; 1,500 prisonniers et 12 mitrailleuses sont tombés en nos mains. La réouverture du Parlement Anglais DISCOURS DU ROI GEORGES La réouverture solennelle du Parlement anglais par le Roi et la Reine s'est faite jeudi après-midi au milieu d'une affluence de monde qu'on ne voit qu'à Londres. La cérémonie, tout comme celle du lord-maire, avait dénué, pour la circonstance, la pompe grandiose qu'elle revêt d'habitude. De Buckingham Palace jusqu'à Victoria Tower le ca-rosse royal, entouré des Horse Guards en grande tenue écarlate et de la police à clieval, traversa une véritable haie vivante d'où partaient, en une manifestation des plus loyaliste, les vivats et des « hurrah » enthousiastes et interminables. Arrivé au Parlement, et après les diverses cérémonies traditionnelles, Sa Majesté le Roi prononça le discours suivant : Milords, Messieurs, Les énergies et les sympathies de mes sujets dans toutes les parties de l'Empire se concentrent sur la poursuite d'une issue victorieuse de la guerre dans laquelle nous sommes engagés. Je vous ai convoqués pour que, partageant comme je m'en rends compte Ma conviction que c'est là un devoir de souveraine et suprême importance, vous preniez toutes mesures nécessaires pour son accomplissement adéquat. Depuis que je vous ai parlé pour la dernière fois, la zone de la guerre s'est élargie par la participation dans la lutte de l'Empire ottoman. L'état de guerre existe maintenant entre nous. Mes sujets musulmans savent bien qu'une rupture avec la Turquie m'a été imposée contre Ma volonté, et je reconnais avec appréciation et gratiture les preuves qu'ils se sont empressés de donner de leur dévouement loyal et de leur soutien. Ma marine et Mon armée continuent, à travers la zone en conflit à maintenir dans la pleine mesure leurs glorieuses traditions. Nous contemplons et suivons leur obstination et leur bravoure avec reconnaissance et fierté, et il y a, dans tout Mon empire, une détemination résolue d'assurer au prix de n'importe quel sacrifice le triomphe do nos armes et la vindicte de notre cause. Messieurs de la Chambre des Communes, On vous demandera de pourvoir de façon financière effective à la conduite de la guerre. Milords et Messieurs, Les seules mesures qui vous seront soumises en cette phase de la session sont celles qui semblent nécessaires à mes conseillers pour l'atteinte du grand but vers lequel tendent les efforts de l'Em-pi:eJe les recommande en confiance à votre patriotisme et à votre loyauté, et je prie le Très Ha it de donner sa bénédiction à vos. délibérations. Après le discours du trône, la Chambre des Communes se réunit vers 4 heures. Sir R-obert Price, M. Middlebrook et M. Bonar Law prirent successivement la parole. M. Asquith, chef du cabinet, rendit hommage à l'unité de sentiment et d'action de tous les partis politiques, et à la sympathie ainsi qu'au loyalisme de tous les sujets britanniques de toutes les races. Après avoir fait applaudir l'armée anglaise et celles des Alliés, M. Asquith déclara que la guerre pourrait durer longtemps, mais pas aussi longtemps cependant qu'on ne l'avait prédit. Mais plus elle durera mieux l'Angleterre pourra se défendre. Quant à l'expédition d'Anvers, la responsabilité en reposait sur teut le gouvernement, et une décision ne fut prise qu'après une action concertée. M. Asquith termina en disant que le gouvernement comptait sur un vote d'un crédit considérable et un vote en faveur d'un plus grand nombre d'hommes. La séance fut levée à 6 heures. A la Chambre des lords, le coup d'œil était magnifique malgré le demi-deuil pris par la Cour en mémoire du prince Maurice de Battenberg : les pairs en castume écarlate, les juges en soie noire, les uniformes chamarrés du corps diplomatique et de nombreux militaires en khaki formaient un tableau très pittoresque. Le Roi avait revêtu la tenue de feld-maréchal sous la robe royale ; la Reine était en noir. Le prince de Galles était absent. A la base du monument commémoratif de la reine Victoria se trouvaient plusieurs soldats belges convalescents qui furent vivement acclamés. Première Année. — N° 52 • <^uoti<lion 10 centimes Lundi 16 Novemnre ltH4_

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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