Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 08 April. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/z89280647t/
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ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les abonnements sont reçus exclusivement par tous Les BURUAïIX DEPOSTES. . Les vôclamatioiis concernant les abonnements doivent Cfreadressées exclusivement au imreau do poste qui a df&îivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois.: 2 mois • 1 mois : Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tirage : 125,000 par joui* Le Bruxellois JOUfîNAIv QUOTIDIEN INDEPENDANT ANNONCES Faits divers et-Echc.s laligbe fr 5 Oj Ifôcr(>To.rL« 3;()0 Aiyiojicos.o.oniniGi'fialpB,:.-2 00 An^ôltcearfinaaciïrçs ■ ...v.. 2 00 MCTITKS A^OîîdES : Ih ligne .a 00 RéUnetew en oheE : Butè ARMAND Rédaction,. AitministrStiOH, -Publicité, Vouté BRUXELLES, 33-33, rue de la Caserne. Tirage : 125,000 par jour» LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN, 7 avril. — Officiel, midi ; Théâtre île la guerre h l'Ouest. Sur le front de bataille se déroulèrent, l'après-midi de violents duels d'artillerie, Hue suivirent de fortes attaques anglaises et françaises à VAncré et à l'Avre. Des régi-tv.e.iifs anglais se lançant à l'assaut en masses épaisses, se sont écroulés au nord de Bcawnont-H amel et devant, notre -position de tctc de -pont de part et d'autre d'Albert. 'De Villcrs-Bretonneux des troupes d'assaut ■préparées ne prirent se -développer à cause de noire feu. Des divisions françaises nouvellement amenées de tous les fronts, ont assailli vainement sur la rive occidentale de V.Avre entre Castel et_Mailly à l'est de.Tho-ry, près de Cantigny et à cinq reprises près 'de Moreuil. Leurs attaques ont échoué avec les plus lourdes pertes, plusieurs fois après un corps à co'rps acharné. Des troupes de l'armée du général von B'ohm ont attaqué hier à l'aube les positions ennemies sur la rive méridionale de l'Oise près Amigny. Pendant qu'une partie conquérait le passage sur le large secteur de l'Oise, fort marécageux, et prenait d'assaut les faubourgs de Chaunv. nos troupes dans une attaque venant de l'Est, prenaient lés..fortes ' -citions ènnemies près d'Amigny et dans la partie nord-est du bois de Concy. Nous avons atteint la ligne Bichancourt-'Autrcy ville-limite septentrionale de Barisis. Les Français subirent des pert"s sartriantes élevées par le feu voi^nyenr dl notre arti-lerie et de nos lance-mines. Jusqu'ici, plus de 1,400 prisonniers furent ramenés. Comme représailles pour, le bombardement continuel de nos abris à Laon, le bombardement de Reims a été poursuivi. Sur la rive orientale de, la M'élise, une agression de reconnaissance près de Beau-nwnt a ramené 71 prisonniers et 10 mitrailleuses.En combat aérien, 18 avions ennemis onl été abattus hier. Le capitaine baron von Richthofen réalisa sa 76e, le lieutenant Udet sa, 34e victoire aérienne. Front eu Macédoine ; Dans des combats d'avant-postes du V-ar-dar et, au lac de Doiran, quelques Grecs, Français et Anglais furent faits prisonniers. 4 f)■ aytres théâtres de In ouerrr 'ien de nouveau. BERLIN, 6 avril. — Officiel dit soir : Rien de nouveau du champ de bataille des deux côtés de la Somme. Des attaques françaises sur la rive occidentale dé l'Avre ont échoué. Au sud de l'Oise, nous avons pénétré dans la position française près d'Amigny. AUTRiCHŒN VIENNE., G avril : E>i Italie l'activité combattive a de r.ou-„ diminué. TURC CONSTANTINOPLE, 6 avril.— Officiel: Front en Palestine : Vive aciivifé d'artillerie et aérienne réciproque depuis la côte jusqu'au Jourdain. Front du Caucase : Nos troupes ont continué leur marche en avant sur un large front. Du lac de Van, Erdschisch a été occupée après de violents combats.De fortes avant-vosilions et des localités à l'est de àchari-uamisc/i ont été prises d'assaut Ardahan a été pris. 34 mortiers et une grande quantité de munitions 1sont tombés enfte nos mains. Sur la côte de la mer Noire, l'ancienne frontière a été de-■passée dans la direction de Batoum. Sur les autres fronts, rien d'intéressant. FINLANDAIS STOCKHOLM, G avril. — Du quartier général finlandais : Le corps de Satakunta a refoulé l'ennemi. Des combats acharnés où nous gagnons le dessus durent dans les rues de Tanimersfors encerclée par nos troupes. Pas à pas, l'ennemi est refoulé. Nous avons pris la gare, iranchi les rapides et atteint Raplanade. Front de Savolak : Situation inchangée. . En Carélic où un violent jeu d'artillerie persiste sur les fronts de Joutreno' et de Rau-tua, il en est de même. STOCKHOLM, G avril, — Quartier général finlandais ; , La première grande opération de l'armée finlandaise est terminée, la garnison rouge de T animer s fars s'est rendue. FRANÇAIS PARISj 6 avril. — Officiel, S h., p. m.: La nuit a été marquée par des bombardements violents an nord et au sud de l'Avre et notamment dans la région de Monchel. Aucune action d'infanterie. Sur la rive droite de la Mciisc et bu forêt d'Apremont-, la lutte d'artillerie a été par moments assez •vive. Deux coups de mains ennemis, l'un au nord, de Vaux-le s-Palameix, l'aÊtre vers S eu-tey, n'ont, obtenu aucun résultat. Nuit-calme sur le resté du front. PARIS, G avril. — Officiel, 11 h., p. m. : i %La lutte d'artillerie s'est maintenue violente sur le,, front de l'Oise et de la Somme. L'ennemi a prononcé ce matin une forte attaque sur nos positions entre Mesnil-St-Georges et Le Monchel. L'attaque brisée par les feux de notre artillerie a complètement échoué". De nombreux morts sont restés devant nos lignes. Plus an nord nos batteries onf dispersé des rassemblements ennimis dans le bois au sud de Hangarfl et dans la région de Dcmuiu.Dans le secteur de Novon l'ennemi après un bombardement par obus de gros calibre, a tenté d'arracher nos gains au nord du Mont-Renaud. Après un combat très v'f nos troupes ont fardé l'avantagt et ont conservé le terrain conquis. Sur le, rive gauche de l'Oise la fournée a été marquée par une série de violentes attaques .lancées Par l'ennemi sur le front Abb.écojirt-suà de Chaunv-Barisis Nos troupes ont résisti. sur leurs lignes d'avant-po-stes tf,après avoi) infligé des pertes élevées à l'ennemi, sont venues occuper, conformément aujt ordres, reçus, des positions préparées. En Argon-ne dans la région de Sahit-Mikiel ef au Ban-de-Sapt, asses grande activité des deux ar fille ries. Communiqué de l'année d'Orient, 5 avril: Sur la Strouma. escarmouches au cours desquelles les Anglais onf capturé quelques prisonniers- bulgares. Actions d'artillerie réciproques sur le Dobropolic. dans la bouclc de la Cerna et à l'ouest de Monasfir. Deux tonnes d'expl-osifs ont été jetées-par les aviations alliées sur létablissements bulgares. ANGLAIS LONDRES, 5 avril. — Officiel du Wat Office : Au nord de la Somme, la situation ne s'est pas modifiée. Au sud de la Somme, l'ennemi a dirigé ce matin une violente attaque contre les troupes anglaises et françaises et contre le front britannique. Il a fait des nrogrès dans la direction de Hamel et du bois de Vaire. Sur le reste du front anglais, toutes les attaques ennemies ont été repoussées et les Allemands ont subi des pertes sensibles Le combat, continue. Sur le front français, au point où celui-ci se soude directement à notre ligne, c'est-à-dire entre la Lit ce et l'Avrë, l'ennemi a gagné du terrain «Cg?» Dernières Dépêches Lc3 combats à L'Ouest. Berlin, 6 avril. — Le 5 avril; Lee Anglais, appuyés par des tanks, ont attaqué avec des forces considérables des deux côtés de la route de •Gommécourt-Pu'isioux. Ils' furent repoussés av.ec des pertes considérabl&sj particulièrement élevées sur la, route de Bucquoy-Pui-sieux. Au cours de petites attaques, les Allemands gagnèrent du terrain et ramenèrent dans cette région 3 officiers, 208 soldats et une grande quantité de hv-t railleuses. A l'ouest de Hamel, ainsi que dans la forêt d'Aveluy, les lignes allemandes furent avancées au cours d'un, âpre combat; à cette occasion, 103 prisonniers eA d® nombreuses mutra.iileu-seS restèrent également, aux mains des asSàlIlaaits. Parmi les prisonniers se trouve un commandant de brigade anglais. Au «ours des combats des deux côtés d'Albert-, qui servirent à élargir la position de tête de front allemande, des attaqués anglaises s'écroulèrent également avec de lourdes partes ; 100 mitinj.JÏeuses et- de nombreux Lance-mines furent ramenés des combats des 4 et 5 avril. Les escadrilles de combat allemandes appuyèrent brillamment l'attaque des Allemands. En dépit delà pluiéet dos nua-gies flottant fort bais, ils descendirent fréquemment jusqu'à 5 mètres de hauteur et participèrent Au oombalt, terrestre à l'iaid-e de mitrailleuses ©t de bom-■beiî.Berlin, 5 avril. — Les Français continuant la destruction de leurs propres villes. A l'exception de M-onbdidier,Laon fut également èanonné de nouveau le 5 avril. La ville reçiHt, ce jour-là, à partir de 5 h. de l'après-midi, 476 projectiles du plus g-Tôs calibre. Berlin, 6 avril. — Le secteur de l'Avre couvre Amiens au sud-est. Le 4 avril,une attaque allemande avança de 15 kilomètres la ligne allemande vers cette impor-tanlte ville, pa.r suite do, la prise d'assaut de Castel. Depuis plusieurs jours déjà, les gares d'Amiens sont exposées au violent feu des aviateurs allemands. Afin d'endiguer la marche on avant intérieure des Allemands en est endroit important, les troupes françaises ont relayé de chaque côté de l'Avre les Anglais, dont la force de résistance n'est, paraît-il, pas suffisamment appréciée des Français.Une partie des troupes françaises fut amenée de Champagne en voyage ininterrompu de. 48 Jreures, à l'aide d'automobiles de eharge et de bataille et. l-anoée dans la mê|ôe dès son arrivée. Le 4 avril, nos ennemis a.va:enit, également projeté une attaqué. Depuis" 4 h. du matin, les batteries anglaises et françaises déchaînèrent un feu violent de tout calibre sur les lignes allemandes."Mais l'attaque allemande déjoua les projets ennemis. La résistance désespérée des forces françaises extrêmement considérables, fut brisée en dépit d'un violent feu d'artillerie. L'horizon, trouble, par suite du temps pluvieux, favorisa l'approche des bataillons allemands, qui purent s'approcher de l'ennemi avec des pertes minimes.Dès midi, Castel fut pris d'assaut. Avant la tombée do la nuit, la forêt de Senecat, abondamment protégée par des obstacles en fil de fer barbelé, des oalions et des mitrailleuses, fut prise. Au nord de la forêt se trouve un camp français que l'ennemi évacue en fuyant avec; des. allures de panique. Notre eff'-racé poursuite déchira des vides sanglants dans lés masses refluant em complète déroute, lies essais faits pa.-r des forces considérables de rejeter les Allemands ait delà de l'Avre sur un large secteur entre Moreuil.et Montdid'er, valurent des pertes élevées à l'ennemi. Les tanks qui menaient l'attaque furent mis en pièces. Nous avons ramené des prisonniers appartenant à trois divisions françaises. Au sud de rGrive;S'Pi?s, les Français ont égtâlemenlt attaqué.Leurs vagues d'as.-aut se sont écroulées sous le feu allemand ou ont été repoussées en contre-attaque. Sous l'effet du bombardement continuel, la ville /le Montdidjèr se change en un monceau de ruines. Les pointe de -jonction importants de chemin de fer de Lon-guau et. N:colas dans la région d'Amiens ont été pris sôus le feu des batteries allemandes.Les combats dans le secteur d<; l'Avre. Berlin, 6 avril. — L'Avre roule ses flots jaunes entré des rives marécageuses. Au delà de Lorisel se tiennent tes Français qui occupent- opiniâtrement le cimetière au nord de Moreuil, hérissé de mitrailleuses. Tout Lorisel tremble sous Les coups des lourdes grenades. Le village entier est enveloppé dans un nuage de poussière et de fumés. Les murs se lézardent, les maisons s''écroulent et en quelques heures line localité florissante se trouve changée en un monceau de ruines. Entre lés zones occupées par l'ennemi, les chefs de compagnie ©t de terrains conduisent par bondis halrtes leurs troupes d'assaut. La vallée de l'Avre se trouve sous le feu de flâne des batteries françaises. Bientôt l'anpui allemand du sud se fait sentir et l'Avre est franchie sur des pontons de circonstance. Des troupes bavaroises et rnecklçmbourgeoi-i ses pénètrent simultanément dans Lori-seJ. « Mon .convoi est entré le premier .dans Loiii s si s'écrie un jeune chef de train, et au même moment il tombe fra-p-1 pé d'une balle à la tête. Dçjà Lejs Français reculent, les Bavarois escalàdênt les hauteurs" à l'o-ucat du village?. "Un régiment mecklembourgeois, Suivi d'une batterie d>e campagne, se jette en avant sans le moindre souci de ce qui pourrait, encore résister à droite ou à gauche dans la vallée de l'Avre. Leur assaut dégage tes Bavairois combattant au sud. Ils se ■rencontrent ensuite dans q naître positions ennemies et vers le soir la- forêt de Senecat -est atteinte. La f^-rnison des nids do mitrailleuses situés en cet endroit se défend avec la dernière opiniâtreté.Plusieurs mitrailleuses que Les Allemands avaient passées au couïs de leur élan,sont tournées'et à présent -en leur tire* dans Le dos, mais toute résistance est inutile, la forêt est prise d'assaut. A présent, les Françaîis commencent à recuter ; leur ref. traite devient clé plus en plus rapide et dégénère finalement en fuite sauvage. Le succès allemand dans la régiou d'Albert. Berlin, 6 .avril. — L'attaque partielle des Allemands eut lieu, hier, au sud d'Albert; à l'ouest de Dermancomt, les Anglais avaient mis hâtivement en tfcjae des Au^ traliens appelés d'urgence. " Qnand l'attaque allemande fut prononcée des caves de Der manepurt contre la gare, où les Australiens s'étaient profondément tapis, elle s'y heurta à une résistance extraordinairement tenace. Les pcssitions anglaises situées derrière ie talus du chemin de fer n'étaient prenables m par l'artillerie ni par des lance-mines.Alors, les mitrailleuses allemandes furent déchargées des maisons du village sur le talus de la voie ferrée et forcèrent l'enne.mi à se éhercher une couverture. C'est ce moment qui fut mis à profit par l'infanterie allemande, dont une troupe se lança à l'assaut au moyen de grenades à main; aussitôt l'artillerie allemande fut amenée à sa suite par delà la vallée marécageuse de l'Ancre.Après une canonnade des plus violente et efficace les Allemands s'emparèrent des points d'appui fortifiés de l'ennemi. Déjà les Anglaij prenaient la fuite vres le sud-ouest,lorsqu'in-tervint une attaque en masse de contingents anglais arrivant de la direction de Millen court. D'une distance de 200 mètres, les batteries allemandes firent, pleuvoir leur feu destructeur sur les colonnes d'assaut compactes de l'ennemi, qui, dans ces conditions. - furent littéralement fauchées. La fournit tire de charbon à la Me. la iule. La Haye,6 avril. — Le « Korrespondenz-Bur-eau » an-nonce que la fourniture de fchar-bon aurait été suspendue par les Allemands et que, d'autre part, les Hollandais n'auraient plus accordé les crédits que comportait l'a dite fourniture. Pour rectification d'un cananl d'Amérique. Berlin, 7 avril. — On lit dans la « Gazette générale de l'Allemagne du 'Nord » : La presse américaine fait répandre, de la Suisse, la nouvelle que les autorités allemandes de la frontière auraient fait passer à la censure les journaux américains et que leur contrôle se serait particulièrement exercé sur les articles susceptibles de révéler au public allemand la force numérique des contingents américains en France ainsi que l'étendue de leurs opérations. On peut y opposer le fait réel qu'en Allemagne il n'y a ni interdiction d'impoiter des journaux étran gers, ini contrôle de ceux-ci par la censure; le public allemand est renseigné par sa propre presse sur .tout ce que les journaux en nemis peuvent contenir d'intéressant, pour autant que l'entrée des dit's journaux en Allemagne ne soit pas entravée par les gouvernements enrtèm'is en q-u-es'tiôn ; ce'cpji est le cas pour les journaux américains; ceux-ci, pour autant qu'ils parviennent au gou vernement anglais (ce qui arrive presque, toujours) sont soigneusement captés et tenus à l'écart de tout, le ^continent euronëetu y .compris la France. -La raison ne,peut en être attribuée- qu'à ,1a. tendance, chez là presse .américaine, de no pas être en concordasse de vues avec le gouvernement anglais sur toùte une série de questions, par exemple, concernant les discussions de points milit-ai-res'ou politiques", la question d'Irlande, etc. Dès lors,* la presse américaine n'a qu'à s'en prendre 'à l'Angleterre si elle-tient à être lue san» restriction par le public allemand. Opinion suisse sur l'offensive allemande Beurre, 6 avril — Stegemann écrit aujourd'hui dans le « Bund » : La première phase de la grande offensive e-t terminée, elle s'étendit sur dix jours et, au point de vue tactique, sur une étendue dépassant 800 kilomètres carrés. Ceci en eoihjîài'a'îsô'n ave les centaines de jours que duraient les offensives da. Français et des Anglais à la Som me, qui portaient sur quelque 500 kilomètres carrés; celle d-es Anglais, en- Fla-ndfo eut une durée de 120 jours, elle rpirm-orta environ 200 kilomètres carrés, mais sari; aboutir au percement du front allemand.Par contre cette première décade de l'offensivi allemande a été tellement foudroyante et a dévoré une telle étendue de terrain; qu'on serait piecqu'en droit d'affirmer que , l'assaillant avait, tablé sur des délais plus "longs pour l'obtention de buts déterminés. Au 1er' avril, les armées.anglaises étaient coupées de leur communication avec Paris.exposée; à perdre celle avec le grand quartier géré-rai et avec le dépôt principal d'Amiens; ainsi qu'au danger d'avoir à combattre, en volte-face du front, sur la base principale. Rouen-Paris, pan: conséquent, d'avoir la ligne de la Seine par rapport à" cette base de flanc plutôt que de dos, danger auquel elles n'ont pas encore échappé à l'heure actuelle. Les armées continentales anglaises luttent, dans le Nord français organisé par elles, comme .dans une gigantesque tète de pont. Il s'ensuit que,'dans cette première phase do l'offensive-'allemande, la situation stratégique de l'armée anglaise a -souffert plus encore que l'armée italienne refoulée de l'Isonzo' j-usqu'au Tagliamento. Quant aux Français, dans cette première phase de leur défense, ils-sC sont promptement ressaisis, et ont pu parer aux pires conséquences, ce qui n'empêche-pai leur situation stratégique d'être, elle aussi, déven'ue plus défavorable. L'énergie avec, laquelle, ils ont sauvé la -situation au centre de la bataille en faisant intervenir la majeure partie de leurs réserves stratégiques ne doit pas dissimuler le fait qu'ils n'ont plus toute latitude d'emploi de leurs-réserves, -et qu'au contraire ils ont été forcés de les accumuler à l'aile gaudie extrême de leur front de bataille. Ên ce qui-concerne la situation au front austro-italien, il ne faut pas s'attendre à "ce. que le haut commandement au&tro-honRioK-, après le départ de Plumer -et de Fayolles, s'en tiendra purement et simplement à îa ligne de Diaz, il fa-ut plutôt prévoir qu'il essaiera, après formation du 'front d'attaque, d'enfoncer le flanc droit extrême au front de l'Ouest de l'Entente, en sorte de faciliter1 ainsi aux Allemands leurs -opérations à l'Ouest proprement dit, et de leur aa>ui'er i.; plein rendement, dans leur a'e'ttotï. DÉPÊCHES L'évacuation de Paris. Zurich, 0 avril. —• Les journaux romains annoncent que peu à peu l'évacuation de Paris prend^m caractère vofficjel. La gouvernement exige -le, départ de nombreux habitants et met à. Leur disposition tous les moyens de transport imaginables, abstraction faite du renforcement des communications par chemin de fer. Le transportai»'trésors artistiques .a été considérable mardi et mercredi derniers. La vie dans les gares s'accroît par l'afflux constant des 'réfugiés arrivant dea régions récemment occupées par les Allemands. Une commission particulière du conseil municipal de Paris a élaboré line ordonnance enjoignant aux parents •d'envoyer Leurs enfants en vacances ou de les y accompagner pour se soustraire au bombardement et leur accordant les faveurs les plus larges. Les autorités s'efforcent- manifestement d'éloigner le plus de monde possible de Paris,pendant qu'il en est temps encore, et sans gêner les transports militaires. Les Anglais sous commandement français. Berlin, 6 avril. — Du cStandaard , sous la- signature du Dr. Kuyper: « C'est un fait d'importance capitale pour les Anglais de devoir -seF-soum^tre actuellement à un généralissime'français. L'amour-propre britannique a reçu un choc, mais c'était fatal. L'Angleterre dispose de vieilles épées de combat et d'officiers courageux, mais ce qui lui manque, ce sont des chefs d'armé»» possédant la stratégie et qui soient dé taille à lutter sur ce terrain avec le commandement allemand. On ne peut s'empêcher de son-• ger à ces paroles de Napoléon : « Les soldats anglais sont des lions, mais ils sont conduits par des ânes. » Les fiers Anglais doivent en fin de compte se courber sous le généralissime français, en ayant devant les yeux la possibilité d'une défaite an lieu de la victoire espérée. L'inu d'un demi-million de perles anglaises. Berlin, 6 avril. — Les premières informations au sujet des perdes anglaises inouïe-s viennent de parvenir en . Hol-.lande, par .la voie de Huli. Les pertes anglaises eu matériel humain dé premier ordre subies durant l'offensive allemande du 21 au 29 mars équivaudrai-ant aux pertes anglaises lors de 1a bataille de la Somme eu 1916, qui, d'après les données anglaises, s'élèvent à 412,000 hommes. Si l'on y ajorîe les soldats anglais tués, disparus, ou faits .prisonniers durant le laps d.Q temps q'uj s'etend du 29 mars au 5 avril, ou peut évaluer la perte subce' par l'armée-' anglaise à plus/ d un demi-million 'd'hommes. Opinions françaises-sur l'armée" anglaisa Berlin, 6 avril. — Des officieirs' français du sedteur méridional de l'Avre, repris au début d'avril par les Anglais pour endiguer la marche allemande sur Amiens, se sont exprimés d'upe . façon très défavorable sur la valeur de l'armée anglaise. Un officier d'u 142e 'régiment d'infanterie,' qui fj.it fait pjis.onnier le 4 avril dans la région de Caste), a dé- ' claié_que « l'infanterie -anglaise ne.vaut, rien >>. Quant à l't -tillerie anglaise, il dit que oertes elie sait tirer, mais qu'elle n est "pas conduite. "C'est pourquoi, tenant compte des échecs essuyés jusqu'ici^ les batteries anglaises ont été conee^t-trées en groupes sous Le commandement d officiers français. Le même officier français a également fait part du fait intéressant que 1 artllerie anglaise aurait- battu en retraite, alors que k*3 Français marchaient à la rescousse-et _ amenaient. des batteries anglaises dans la position. Le 142a régiment d-'infante-i'ï' auquel appartient 1 officier prisonn-er, est* venu do ' Champagne avec la. J63e 'division." Ce&o division fut amenée, au. cours d'un voyage ininterrompu de 48 heures, "sur des automobiles de charge, d'ans le, secteur de l'Avre et les troupes qui étaient- res-•tées deux - jours sans être ravitaillées, sans jouir de repos, furent lancées au front. Ces régiments français se sont attus admirablement,bien qu'ils aient dit céder à l'attaque allemands plusieurs kilomètres de terrain, ppcî ils f.ait.qu'augmenter La: tragédie de l'arnlée française. • L'insuffisance -du commandement anglafs l'oblige à sacrifier ses "réserves, sous peine poijr ja-France de perdre de nouvelles étendues d (^«territoire. Opinion dn ministre de la g«erre bulgare s ni' l'offensive à l'Ouesi. Sofia, 6 avril. — Le lieutenant,général Naidehôvv, minirtre de la .guerre en gjul. garie, . aurait, déclaré, '.entre autres considérations remarquables, à um collaborateur de la*<:Kambana> : « Les op.éra-t'.ciœ'passent par une phaàe d'arrêt apparent .an-front Ouest. Mais les Allemands ont pénétré d'étonnemem le monde entier, en portant aux troupes de l'Entente les coups terribles que l'on • s?it. Ce dont l'Allemagne est redevable non soiilemént à la conception géniale du haut, commandement, mais siu'iout. aux qualités de discipline, patietpoe et intelligence du soldat allemand, qualités précieuses grâce auxquelles les résultats obtenus par l'Allemagne, visibles aux yeux du monde o&tier, glorifient son nom et en font un symbole d'invincibilité, de fierté et de grandeur Bientôt le monde apprendra que ses buts Bont réalisés au front-Ouest, et que ses -adversaires sont maîtrisés. Tout ce qu'ont tenté ses adversaires dans le but d'annihiler chez elle la concorde et la ferma, volonté du vaincre, n'a pu qu'aboutir à un échec. Considérons avec joie et' fierté les succès assurés jusqu'ici à la cause commune, envisageons l'avenir avec enthousiasme et confiance, il nous esquisse déjà la fin* heureuse de -cette guerre mondiale sans précédent. Cette guerre, dé-' chaînée à l'Est,et vaincue à oe front,sera également menée à bonne fin au front Ouest par les glorieux alliés de la Bulgarie. • Signes précurseurs d'orage en France. On écrit au «Btflgischer Kuriër» : Tandis- que Cle-menccau vante ia brillante collaboration du commandement supérieur anglais et français et paraît rempli de l'espoir du triomphé, le peuple, français est en fermentation, aussi biéri dans, ie pays qu'au front. Ouest- fatigua de la guerre, on hait et on craint l'Anglais. autoritaire et sans» merci, on méprise les .Américains inexpérimentés dans l'art de la. guerre. C'est ce qui ressort sans casse des dires des prisonniers. Ou pourrait objecter que ces , prisonniers parlent ainsi du bout des lèvres seulement-. Mais il existe des indices indiscutables de confirmer ces impressions d'une autre manière. Un Français fait prisonnier qui était- resté éloigné de ses troupes l'été dernier pendant cinq mois à Paris, me raconta- dernièrement comment. la police l'avait attrapé certain soir. Une camériste voilée l'accosta et il eut vite fait de îa suivre en civil. Us avaient à peine fait quelques pas, qu'il fut arrêté par deu£ hommes. On lui demanda ses papiers, fut reconnu déserteur et renvoyé à sa troupe. La belle en question n'était autre qu'un -annamite déguisé. De vrais Français seraient également employés à" cette besogne patriotique. auxiliaire, et ce avec assez de succès» car Paris n'abrite, au jugé, pas moins-de- 30,000 déserteurs pareils. A titre auxiliaire- «n emploie tes Annamites,- eès ind gènes jaunes et mi-sauvages d'Indo-Cbine, qui sont chargés actuelle, ment, non déguisés aussi; d'assurer loi service de la police dans Les grandes vil-j les de France. Poinca-ré possède égale»-! s 5mc année. - H" 8 263 - Ed. B DIX CENTIMES Lundi 8 Avril 1918.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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