Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 25 Juni. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mc8rb6xr0s/
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pBtrsIEMB 'ANNEE. — Jï« m. TIRAGE JUSTIFIÉ 58,000 EXEMPLAIRES CINQ CENTIMES EDITION 13 rESfDREDI 25 JUIN 1915, LE BRUXELLOIS ABOKTNKaiENTS ! 1 an, 12 francs. —- 6 mois, 7 francs. — 3 mois, 4 francs 1 mois, 2 francs Journal Quotid «jbm. Indépendant REDACTION, ADMIN i§RATION, PUBLICITE ■45, Rue Henri J^uts, 45, Bruxelles ANTVOIVGXES -Faits-Divers, la ligne 2 francs. Nécrologie, la ligne, 1 franc Petites annonces, la ligne 20 centimes la Méprisé de LElBEBij oar les Austro-Allemands Fondement irrationnel de la Guerre L'humanité est une race de travailleurs et le bien-être du monde dépend dans la plus grande partie de son énergie. Le travail de l'humanité a deux buts : la conservation de l'existeiice et le progrès. Co travail se fait à haute pression éï le surplus h f .( ji; considérable. Plus est grande la quantité !e l'énergie dépensée pour le soutien de 1 existence, moins il en reste pour le progrès et le développement. Par conséquent, c'est dans des contrées assez fertiles et durant les périodes de paix que les pas les plus importants ont été faits dans la voie de l'art et. de la science. Si 1 existence est difficile et troublée, le progrès est exclu. L humanité travaille divisée en sections. Il est donc possible que celles-ci se querellent et cherchent à se faire du mal ou à se détruire réciproquement.Cela les poussé à;s'occuper de choses plus hautes que la simple existence. Il est notoire que ce genre de disputes peut conprimer sans utilité beaucoup d'énergie, ou à vrai d'ire ia dégrader ; on sait de même nue la conséquence de. la. guerre actuelle demandera une préparation- intensive1, produit de l'anxiété et paralyse les autres activités, Cela s'est passé jadis entre les familles, puis entre les tribus, maintenant c'est entre les nations que la guerre sévit. Cependant la division d'une race en nations, douées de facultés diverses et d'une variété de coutumes et de traditions, peut avoir une influence bienfaisante et accroître considérablement l'intérêt pour la vie. Aussi longtemps que les nations «t. s'aident mutuellement, tout va bien : chacune profite des découvertes et des progrès des autres. Un utile esprit d'émulation prend naissance. Mais si l'émulation dégénère en rivalité envieuse, haineuse, de manière que les nations arrivent à s'en-tretuer, alors la guerre entre les membres de la race devient une calamité et l'humanité entière, considérée comme une totalité, a à souffrir. Dans certains départements de la vie civilisée, le risque d'arriver à un conflit destructeur est plus grand que dans les autres. Il v a certains champs d'activité où l'esprit de rivalité ne peut ■jamais dégénérer en hostilité ouverte. Ce sont les entreprises cosmopolites où chaque nation peut contribuer et qui profitent à toutes. Parmi ces effort® cosmopolites, c'est la science qui occupe la première place. La littérature est plutôt un produit national, car la langue empêche les autres nations d'en profiter également. Lesidécouvertes scientifiques intéressent toutes les nations; elles peuvent être assimilées et tout le inonde en profite. Une découverte due à un ■ ><-■'> ou à un individu devient la propriété de l'humanité et fait avancer le monde d'un pas dans la voie du progrès-. Et si une catastrophe n'a pas lieu, chaque découverte vaut pour toujours, elle ne peut pas se détruire comme une statue ou un tableau ; ell'é tit dans l'esprit, on pourrait dire, elle n'est pas incarnée. Certaines découvertes n'intéressent, pa® que la terre seule, si on arrivait à communiquer avec-les autres planètes, elles seraient appréciées même là. C'est spécialement le cas pour les mathématiques, la physique et la chimie et probablement ■ même pour une grande part de la biologie. Ces grandes sciences fondamentales sont cosmiques dans leur but et leur signification. Ces sciences et toutes les autres sont à la fin des fins internationales. La science tend à rapprocher les nations. Les petites jalousies et les rivalités personnelles durent rarement plus d'une génération ; on se rend compte que les querelles personnelles ne sont pas justifiées et, tôt. ou tard, le travailleur triomphant jouit de l'appréciation méritée. Ce travail demande toute l'énergie,- tout l'esprit, tout l'encouragement possible pour être mené au but. Ce travail pacifique est très intensif; lies problèmes à résoudre demandent l'intelligence la plus haute et une patience indomptable. Il représente l'effort, de la plus haute puissance d'une nation. Produire un Helmholtz ou un Kelvin suppose une vigueur nationale hors ligne; une nation faible, en règle générale, ne produit jamais de grands hommes. L'appréciation de la. part d'autres nations est spécialement, bien venue et utile. C'est un signe de civilisation quand cela a lieu. L'appréciation stimule la w> " I—— -r-r.nr.T ■ -1t. sont en avance sur leur époque, mais ils ne doivent pas être si éloignés de leurs contemporains jusqu'à n'en pas être compris. La carrière d'un grand génie est impossible si le niveau général de la nation est trop bas. La cultpre de la science exige d'autres qualités et un caractère énergique. C'est une tâche difficile, tandis que se lancer dans une querelle ou une guerre c'est assez facile. Les maîtres s'y entendent. Cela ne demande oa-s la puissance de se maîtriser, il n'est pas nécessaire d'être hautement doué pour cultiver les mésintelligences, l'envie et la haine entre les nations. Malheureusement aujourd'hui on croit prouver son patriotisme et son enthousiasme national par cette manière d'agir. Cette espèce de patriotisme agit par explosions périodiques, cela vient comme appétit. Au contraire, le travail constant est intensif pour le. bien commun des nations, excite peu d'enthousiasme, ne trouve pas facilement de l'encouragement, est très peu connu et admiré. Trouver des motifs de q îerelle ou entrer dans le chemin de la s'uerre est la chose la plus facile, seules les conséquences désastreuses sont une école de correction — pour les nations —• malheureusement de courte durée. THOMAS JONESCO. Lisez en TROISIÈME PAGE les derniers télégrammes arrivés pendant la nuit. DÉPÊCHES LA REPRISE DE LEMBERG Vienne, 22 Juin (arrivé tard dans la nuit) : On annonce officiellement : Notre deuxième armée a conquis Lemberg aujourd'hui après un combat acharné. Communiqué allemand Berlin, 22 juin. ■— Lemberg a été pans hier par les troupes austro-hongroises après un combat opiniâtre. Le 34" régiment d'infanterie autrichien, dont l'Empereur allemand est le chef, s'est distingué lors de l'assaut, de l'ouvrage Lysa Gora. Prise de Lemberg Vienne, 22 juin. — La Korrèspondenz Wil-helm écrit.; Comme nous l'apprenons tard dans la nuit, l'Empereur d'Allemagne a envoyé le soir mémo un télégramme de félicitations au com- ■q——■ la—wwwHrwwwMwHMiiwwiffiTOi mandant en chef de l'armée, le feldmaréchali archiduc Frédéric, à l'occasion de la prise de Lemberg et l'a nommé feldmaréchal prussien. Devant Lemberg Au début de la guerre les armées austro-hon-groises eurent à se battre contre une supériorité formidable de forces russes en Galicie orientale. Après des batailles sanglantes, après des succès et des défaites les forces austro-hongroises furent obligées, le 9 septembre, à se replier derrière le San jusqu'aux Carpathes. Les nomsi de Rawa Ruska, Zolkiew, Grodek sont inscrits avec des lettres sanglantes dans l'histoire du monde. Lemberg, la capitale de la Galicie, fut investie par les troupes russes et un gouvernement militaire et civil russe fut installé dans cette ville. Ce succès fut considérable et provoqua dans le monde entier une impression forte, tellement forte qu'on se disait que le rouleau compresseur russe commençait son roulement vers la capitale autrichienne, et, quoique les armées russes, quii avaient envahi la Prusse orientale, fussent refoulées après la célèbre bataille aux lacs de Masures sur le sol russe, l'opinion resta pourtant la même : les formidables forces russes, qui se comptaient par plusieurs millions, feront leur marche vers Berlin par la Galicie et la Silésie. Breslau, la capitale de la Silésie, fut déjà d'après les journaux français et anglais à cette époque sérieusement menacée par les armées russes. De toute la Galicie, investie par les Russes, Lemberg fut le siège du gouverneur général de la nouvelle province russe. Lemberg compte 206 LA GUERRE Gomm.Tinig;uês odHBLoA ©1® AUTRIiHIENS Théâtre de k gùerre russe Vienne, 23 juin. — (RieI; Les combats autour de Lemberg continuent. La poYâoji de défense russe au sud de la ville a été débordée 1 erhpar nos troupes dans la région à Vouest de DornfeL. Xe passage au-dessus du ruisseau de Szczerck a ér\ entrepris sur plusieurs points. Des positions retran^fas, isolées au front ouest et nord-ouest de Lemberg fi ni enlevées après des combats violents, dans lesquels nLandwehr de Vienne se battait d'une façon particul -épient héroïque. Des troupes allemandes ont pris d'ass $ les hauteurs à l'ouest de Kulikow et ont repoussé toi v.s les contre-attaques russes avec des pertes les plus < ifciidérables pour l'ennemi. Hier aussi, les troupes de l'i ihiée Pflanzer ont repoussé là où elle étaient attaquées,\\\s Russes avec des pertes considérables pour ceux-ci. Afi Tanew et en Pologne, la situation n'a pas changé. v ■!" Théâtre de la jjtierre italien Près de Plava, quelques atiçques ennemies ont été repoussées. Un aviateur italiè» a jeté des bombes sur Gocrz. Sur tous les fronts i'Ijnefai épuise beaucoup de munitions, mais sinon il resiiApassif. FRANÇAIS Paris, 21juin. — (15 heures.) — Dans la région au nord d'Arras, la lutte d'artillerie a continué toute la nuit. Près de Dompierre (ouest de PéronnesJ, une attaque ennemie, précédée de l'explosion de trois fourneaux de mines, a été arrêtée par le'feu de notre artillerie et de notre infanterie. Sur les hoiAts de Meuse, dans le secteur de la tranchée de Calonn\inous avons maintenu nos gains, en dépit d'une contre-attaque d'une extrême violence, à 4 heures du matin. Jrj! Lp \ continueuenoent et nous avOntwBàevè la première ligne ennemie sur un front de quinne cents mètres. A la fin de la journée, une forte colonne ennemie a essayé de contre-attaquer ; elle a été dispersée. Nos reconnaissances sont parvenues à proximité de ChazeUe et Gondres-con-les-Bemabois, l'ennemi ayant abandonné le terrain de la lutte. Nous avons fait une vingtaine de prisonniers. Dans la région du Bonhomme, nous avons pris d'assaut l'éperon est du calvaire du Bonhomme et progressé sur les côtes voisines. Dans la vallée de la Fecht, nous progressons ; nous avons dépassé le cimetière de Metzeral. Le combat se poursuit au sud-ouest, où nous avons gagné du terrain en 'faisant cent cinquante prisonniers, dont quatre officiers ep onze sous-officiers. Paris, 21 juin. — (23 heures.) — Dans le secteur au nord d'Arras, la situation n'est pas modifiée. Nous avons maintenu le terrain gagné. Aujourd'hui, seulement des actions locales d'infanterie ont eu lieu, qui n'ont pas apporté de changements aux fronts. Le combat d'artillerie continue efficacement. Aux lisières ouest de l'Argonne, à cheval sur la route de Vienne-le-Château à Birvnarvïlle. l'ennemi a prononcé dans la soirée du 20, une attaque violente, préparée par un intense bombardement. Notre ligne avancée a fléchi sur certains points, deux compagnies s'étant trouvées ensevelies sur place dans les tranchées bouleversées. Une contre-attaque nous a permis de reconquérir la presque totalité de nos positions initiales. La lutte toute locale a été des plus vive. Sur les hauts de Meuse, dans le secteur de la tranchée de Colonne, après avoir repoussé les contre attaques ennemies, nous avons élargi nos gains d'hier. Une première attaque n'a fait que peu de progrès. Une seconde attaque m au contraire, nous a permis d'enlever de nouvelles tranchés à l'est de celles que nous avions occupées dimanche. Le gain a été conservé comme les précédents. smwIju. trèi -i.t> m l— •_» ✓?.« tt. :i -u!ce eu. main tenant le contact avec l'ennemi, ont atteint les ouvrages à l'ouest de Gondrezon. Elles les trouvaient inoccupés. En Alsace, notre, progression s'est poursuivie au cours des combats ininterrompus. Après avoir conquis le cimetière de Metzeral, nous nous sommes emparés de la gare. Nous avons en suite donné l'assaut au village qui a été enlevé. Nous avons atteint les sorties sud du village et avancé nos lignes 500 mètres à l'ouest de la lisière dans la direction de Meyerhof. Dans cette action, nous avons fait de nouveaux prisonniers. Le nombre total depuis hier dépasse 200. Au nord de la Fecht, l'ennemi a tenté v/ne attaque sur nos positions du Beichackerhopf >" il a été repoussé. RUSSES Pétrograde, 22 juin. — Pas de changements importants dans la région de Schaulen. Le 19 et le 20 juin, i y a eu des combats opmiâtres au fleuve Ringowa. ou nous avons progressé un peu. Au front de la Narcw, es forces allemandes peu considérables ont exécuté sans sut. cès, sous la protection d'un violent feu d'artillerie, une offensive entre les fleuves de Omvlew et de Orschitzs.Sur la rive gauche de la Vistule l'ennemi a entrepris, le 21 juin, au lever du jour, avec des colonnes isolées, une attaque au sud de la Pilitm ; il fut refoulé après un court combat et perdit quelques centaines de prisonniers. Au front de la Narew, feu d'artillerie avec intervalles. L'offensive de l'ennemi dans la région de Bawa-Buska continue. Dans la iMit du 20 juin, nos troupes se sont retirées des lacs de Grodek sur les positions de IZemberg. Au Dniester, l'ennemi a interrompu, entre Mi-kalajow et Zydasczow des attaques inefficaces, au cours desquelles il a été chassé des villages de Demenka et IAes-na et pendant lesquelles il a subi de sérieuses pertes. Sur le restant du front entre Kalicz et la Bucovine l'ennemi n'est parvenu à faire aucun progrès mile part, malgré les combats acharnés qui continuent dans quelques sec- Pétrograde, 19 juin — Un feu d'vhjdnterir, peu important a eu lieu dans la région d'Olti. Pas de changement sur le restant du front. mille habitants et est une Èlle d'une importance capitale pour le commerce i>t. l'industrie, comme centre du trafic vers l'inti leur de l'Asie et vers les pays côtiers de la mer - pire. Un bref télégramme arr ;ë tôt ce matin, nous a annoncé la reprise de L: ' iberg par les armées austro-hongroises et allem 1 ides. Cette nouvelle est surprenante. Les dei 'Sers renseignements, puisés des différentes sourc 'p en ce moment à notre disposition, laissent ei ' evoir une résistance acharnée du côté russe et 'ira s'attendait à une bataille stratégique si imp ' tante pour les voies de chemin de fer dans tou s les directions. L'entrée des troupes co Usées restera pour le ; moment seulement une no , elle manche gagnée dans la grande partie qui s, , oue en Galicie, mais n'a encore rien de décisif. T/e principal succès de la reprise de Lemberg n'est donc point militaire, c'est surtout un succès mirai, qui donnera à réfléchir sérieusement en Angleterre, où on compte tant sur les victoires russes. AUTRICHE. — Les Russes abandonnent leurs trains Du quartier de la presse de guerre, 21 juin. — L'artillerie russe a cessé dp tirer. Ce qui n'est jamais arrivé dans l'histoire de la guerre, s'est présenté pour la première fois ; tous les parcs d'artillerie qui étaient chargés autrefois de couvrir la retraite ont. été renvoyés en grande hâte dans l'hinterland comme du lest momentanément 'désarmé parce qu'il n'y avait pas ou qu'il n'y avait plus que de mauvaises munitions disponibles. Mais les trains exigent aussi, dans cette bataille des plus gigantesques et des plus effrayantes, un chapitre spécial. Depuis des jours leurs attelages, leurs liaisons étaient inextricables. Us étaient séparés de leurs corps de troupes. Les corps de troupes restèren t sans les plus importants approvisionnements. Cela; rend compréhensible que des corps entiers prisonniers furent surpris à moitié morts dé faim par les vainqueurs qui passaient devant eux. Lorsque cette marche en avant s'approcha de plus en plus, il ne restait : d'autre choix aux Russes ou'à abandonner leurs trains. Les hommes du train dételèrent, sauvèrent les chevaux et s'en allèrent, les trains restaient sans conducteurs et sans chevaux sur les routes. Les colonnes russes qui suivaient les jetaient hors des chemins afin de pouvoir avancer. Us s'éparpillèrent sur les champs; alors ils : commencèrent une course éperdue, dans laquelle vainqueurs et vaincus s'efforçaient de s'emparer de tout ce qu'ils pouvaient attraper en vitesse. Les combats, d'arrière-garde, auxquels l'ennemi se décida souvent, ne pouvaient plus constituer une sérieuse résistance. Cette fuite sinistre, qui fut la conséouence de' la bataille perdue, ne ■ peut être atribuée qu'à là =urprise complète des : commandants qui finalement durent rester spectateurs abandonnés; ils virent comment ils fu-i rent, aussi exactement séparés de leurs corps de : troupes que ceux-ci de leurs trains. U n'y avait plus de brigadiers, plus de divisionnaires, souvent plus de commandant de corps qui put surveiller la retraite de ses propres troupes après la dernière épouvante de ces débordements impitoya-; bles. Us étaient toujours introuvables à d'autres i endroits. Commandants et- hommes, tous recu-: laie-nt instinctivement par pelotons débandés; | entretemps les mouvements menaçants de nos armées du nord et du centre avançaient toujours. On ne peut prévoir comment finiront les Russes : après, cette défaite si une concentration violente i ne leur réussit pas. SUR MER Rome, 22 juin. — On annonce de Cagliari au Giornale d'italia : Le vapeur italien Cagliari a fait naufrage en cours de route de Cagliari à Li-vourne. L'équipage et les passagers ont été sauvés.FRANCE. — Triste bilan Paris, 22 juin. — Delà lettre de la Guerre Sociale, il résulte que de la légion des volontaires slaves, qui -a participé aux combats au Nord d'Arras, 900 hommes seulement sur 4,000 sont revenus. Elle avait été rattachée à la division marocaine de 28,000 hommes. Les pertes de toute la division auraient été effravantes. Tous les officiers supérieurs sont tombés. Les pertes françaises à la hauteur de Lorette auraient été effrayantes aussi ; toute la hauteur serait un immense cimetière.FRANCE. — Une protestation motivée Paris, 22 juin. — Gustave Hervé proteste, dans la Guerre sociale, contre l'attaque d'aviateurs contre Karlsruhe. U dit que l'attaque contre une ville ouverte, comme il l'avoue lui-même, qui a eu un grand nombre de victimes innocentes, est i criminel. La direction de l'armée française avait le droit, il est vrai, après l'attaque contre la ville | ouverte (?) de Paris de procéder à de représailles, ! mais on aurait mieux fait de bombarder Essen, la g-rands ville de munitions de l'Allemagne, au j lieu de Karlsruhe. Cela aurait eu un but mili-, taire. ANGLETERRE. — Pertes douloureuses Londres, 22 juin. — La liste des pertes d'hier i compte 10-3 officiers et 4,289 hommes. ANGLETERRE. — La carte à payer Londres. 22 juin. — A l'occasion d'un débat, ! le juge de la police a déclaré que les derniers troubles anti-allemands à Londres coûteront à ia nation un quart de million de livres sterling. ITALIE. — Les hécatombes commencent Bâle, 21 juin. — On annonce de Milan à la I National Zeitung : Dalis les combats au Km, le colonel du régiment des bersaglieri a été presquei mortellement blessé ; un lieutenant-colonel et deux majors ont été tués. De plus, 11 autres officiers sont tombés et 16 blessés. L'organisation socialiste de Pallanza a été dissoute par le commandant du district et la Mai-, son du Peuple a été fermée. RUSSIE. — Le contre-coup dei événements de Galicie à Pétrograde De Zurich, on transmet à la Gazette de Cologne ces extraits d'une oorr' spondance adressée de Pétrograde au Secolo : Le manque de munitions a empêché les Russes d'opposer une énergique contre-offensive à la poussée des forces austro-allemandes, quoiqu'ils eussent dirigé sur le front galicien les 200,000 hommes qu'ils avaient rassemblés à Sébastopol poux attaquer le Bosphore. Comme on le sait, Radko Dimitrieff, le célèbre général bulgare qui commandait l'aile droite du iront russe en Galicie, a été remplacé à lu suite de ces événements par le général Loetscli. On parle dans les cercles militaires de la possibilité d'un changement dans le personnel du'ministère de la guerre. D'après certaines rumeurs, M. Soukhomlinof lui-même serait remplacé par le général Kouropatlcine, connu pour sa fameuse retraite pendant la guerre russo-japonaise et qui est actuellement attaché au grand état-major général.RUSSIE. — Les combats près de Schaulen Copenhague, 21 juin. — On annonce de Londres au National Tidende : Le correspondant à Pétrograde du Morning Post télégraphie que des combats importants se déroulent dans les provinces de la Baltique, près de Schaulen. L'issuo est encore inoertaihe. ALLEMAGNE. — Frères d'armes Munich, 22 juin. — Le premier lieutenant français Armagna, mort à la suite de ses blessu-. res à Munich, a, en reconnaissance des soins bienveillants dont il a été l'objet, exprimé comme dernière volonté, que son héritage soit attribué j aux familles bavaroises, dont les fils sont tombés sur le champ de bataille. GRECE. — Grecs et Italiens Athènes, 22 juin. — Le journal Esperini écrit ; : Nous fêterons le jour où Milan sera occupé ; par les Autrichiens. Car il doit être compris par toute la Grèce, que les Italiens sont, les plus dan-gereux ennemis de la Grèce. GRECE. — Une révoite des Grecs de Lemnos Lucerne. 21 juin. — Relativement à la temsiou anglo-grecque, on annonce qu'il y a eu sur l'île de Lemnos des troubles sérieux de la part des Grecs. Les Anglais auraient hissé le pavillon an-I glais, ce que les Grecs considérèrent comme une annexion. Une révolte éclata qui fut noyée dan« ■ le sang.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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