Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1917, 06 Maart. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/jh3cz3367d/
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4m* Année - N. 875 - Ed. | CINQ CENTIMES Mardi 6 Mars 1917 ABONNEMENT POSTAL, ÉD. g Bruxeilcs - Province - Etranger 3 mois ! Fr. 4.50. - Mk. 3.60 les hur?..ui de jiostc en Belgiqua et à l'Etranger n'acceptent que des abonnements TRIMESTRIELS; ceux-ci prennent cours les 1 Janv. 1 Avril ! Juillet 1 Octob. On peut ^abonner toutefois pour les «ïeux: derniers mois ou même pour le dernier mois de chaque trimestre au prix de : 2 Mois I Mois Fr.3.00-Mk.2.40 Fr1.50-Mkt.20 TIRAGE îîfO.C©® * PAR JOUR ■ Tiiimiuiiwiii—n n ■niwii i ■!!» nii ii i i — ■ iiTinin—nn Rédacteur en Chef : „ René Armonci ™ MWHimimieiB,' j'^uanBaïuaiiiMi Innal Quotidien laiipeniafflî .1 - — — I Rédaction, Administration, Publicité, Vente : j BRIJXELI.ES, 45, RUE HENRI MAUS ANNONCES — La lignt Faits divers et Echos . fr. 5.00 Nécrologie 3.00 Annonces commerciales . 1.50 » financières. . . 1.00 PETITES ANNONCES La petite ligne 0.50 La grande ligne 1-0# tsrage : sso.o0o PAR JOUR DERNIERS COMMUNIQUÉS OFFICIELS 5SaS6»' siœs» lis 1* ®5J allemands BERLIN, 5 mars. — Officiel de midi : Théâtre de la guerre à l'ouest. Par un temps elair, l'action, en beaucoup d'endroits du front, a été plus intense qu'aux jours précédents. An nord de la Somme, les Anglais, après une vigoureuse canonnade, ont attaqué au sud du bois de St-Pîerre-Vaasl. Après un nide combat, un élément de tranchée sur la rouie Bouchavesv.es-Moislains est demeuré entre leuis mains; pour le reste, ils ont été rejetés. Sur la rive est de h Meuse, nos troupes ont pris d'assaut la position française du bois de Carrières sur une étendue d'environ 1,500 mètres el ont rejeté des contre-poussées nocturnes. De mi ne, à l'angle sud-est du bois de Fosses. un important point de terrain a été arraché aux Français. A côté des pertes sanglantes, qui ont été constatées par nos éclaireurs s'avançant à travers les lignes conquises, l'ennemi a perdu six officiers 572 soldats faits prisonniers, 16 miii aille uses et 25 fusils à tir rapide comme butin. Au cours de nombreuses luttes aériennes, les adversaires ont perdu hier 18 avions, l'un par tir venant de terre; notre perle s'élève à quatre avions. Théâtre de la guerre à l'Sst. et Front de Macédoine. 'L'action est demeurée minime. BERLIN, 5 mars. — (Convn. ojj. d'hier soir) ; Dans les heùres matinales activité combaltive animée. Au nord de la Somme et sur la rive est de la Meuse de nombreux combats aériens. Dans l'Est et en Macédoine rien d'essentiel. autrichiens VIENNE, 4 mars : Théâtre de la guerre à l'Est. Groupe d'armee au lelamarectiai général von MaoKensen: Par un jrcid qui devient de nouveau plus rigoureux peu d'actions. Theâtre de la guerre Italien. Des détachements du 24me régimeui u infanterie et du 20me de la territoriale ont détruit hier soit des tranchées et des avant-posiiions de l'ennemi près ae Haut t ertoiba et ont ramené 47 prisonniers ainsi que 2 mitrailleuses. Notre artillerie a démoli an dépôt italien i.e mnnuion# >>T5» aë t'cr.'îS'WflW" Théâtre de la guerre au Suci-list. Inchangé. TURCS CONSTANTINOPLE, J mars. — Officiel (lu 4 : Front du Tigre : Au nord du Tigte, l'ennemi s'est occupé à des travaux de consolidation devant nos nouvelles positions.Situation inchangée sur les autres fronts. BULGARES SOFIA, 5 mars. - Officiel du 4 mars ; Front en iViacéûoine: Au iried méridional ae la Belasiiza Pianina, deux compagnies ennemies se sont avancées avec une miti ailiclise dans ta direction de lu station Poroj, après une violente action préparatoire, d'artillerie, mais elles jurent repoussées par nos postes avancés avec des pertes sanglantes. Sur le rest». du jront, jeu d'artillerie isolé. Dans la vaîtée du V ardai et au lit.oial à Or, -no,.faible activité d'artillerie. i ront en Jt&oumanie : Rien d'important éi signaler. Froid vif et tourmentes de neige. SOFIA, 4 mars. — (Comm. ojj. du 3 mars) ; Front en Macédoine: Sur tout le secteur ae la Struma, de la Belasilza-Pianina jusqu'au golfe d'Orjano d importants détachements ennemis, équipés de mitrailleuses et appuyés par endroits par un violent jeu a aitilierie, se sont élancés en avant au cours de la nuit, ils ont été partout mis en fuite par nos detac'nements de sécurité. Sur le restant du front faible activité. Front en Roumanie : Rien de parhcu.ici ii annoncer. Sur tous les fionts des tempêta$ de neige. FRANÇAIS PARIS, 4 mars. -- Officiel de 3 h. p. m. : Entre Oise et Aisne, nos d 'c.kcmenfs ent pénétré dans les tranchées ae l'aù-ersaiie au sud de Nouvton Jusqu'à la deuxième tranchée ennemie, et ont opéré d'importantes destructions. Un coup de main ennemi dirigé plus ci l'ouest sur nos pestes de la région de Haubraye -a échoué sous nos jeux. Sur la rive gauche de la Meuse, nos batteries ont pris sous leurs jeux et dispersé un détachement, ennemi au nord de Regrtiéville. En Waeuvre actions d'artillerie. AVIATION. — Dans la soirée du 3 mais, nos es cadrilles de bombardement ont lancé des projectiles sur les hangars de Frascati, les hauts-fourneaux de Woelfling, région de Sarrebruch, et les gares de Delme. PARIS, 4 mars. — Officiel de 11 h. p. m. : A l'est de la Meuse, la lutte d'artillerie a été Violente dans le seetfur du bois des CaurièreS. Une attaque ennemie consécutive au bombardement intense, signalé ce matin dans la région au nord d'Eix a clé déclanchéc, cet après-midi sur nos positions de la Fièveterie. L'ennemi qui avait réussi à pénétrer dans nos premiers éléments en a été complètement rejeté par nos feux et nos contre-attaques. Notre ligne est entièrement rétablie. A l'ouest de la Meuse, nous avons exécuté des tirs efficaces sur les batte-lies ennemies de la région de Malancourt. Vers Boureuiiles, un coup de main sur une tranchée ennemie nous a permis de jaiie des prisonniers. Canonnade intermittente sur le reste du front. sa» "uf T «s mtsf k055es PETROGRAD, 3 mars. — Au nord du lac dt Narosz, nous avons lâché des gaz, ce gui a provoqué des troubles dans les tranchées cnncmies.Le: Allemands oui attaqué avec des effectifs denviror un bataillon, après une préparation d'artillerie qw a duré une heure, nos tranchées dans la région dt Slavotine, à 15 verstes au sud-est de Brzezany. lit ont réussi d'abord à prendre pied dans les tranchées avancées. Pur une contre-attaque, ils ont été toutefois repousses par nos renforts. Au jronit roumain et au Caucase, feu réciproque. AVIATION. — Dans la région de Dunabourg, m ■ de nos avions s'est abattu, en flammes, au cours d'un combat avec un avion ennemi, à l'est du village de Rcgovnischki. L'aviateur et l'observateur sont morts. Le sous-officier aviateur Wischnewski a livic combat à deux avions ennemis. Dans les deux cas, les aviateurs ennemis ont été chassés vers leurs lignes. Au sud du bourg de Lacovitschi, au sud-est du bourg de Baranowitschi, un de nos avions a dû atterrir après combat avec un adversaire. En atterrissant, l'observateur s'est tué et l'aviateur s'est blessé à la tête. italiens ROME, 3 mars : Pendani la tournée du 2 mars, le long de tout le jiunt activité d'artillerie par intermittence. Non batteries ont dispersé sur la Marmolata (Haut-Aviso), des ennemis qui s'y avaient établis et ont provoqué des incendies. Nos détachements d'infanterie ont effectué des poussées heureuses contre les lignes ennemies à proximité de Scurelle (ruisseau ae Maso et la Brenio.), esire les mords de Sief et du Settsass (rivière d'Auuruz, Haut-Cordevole) et u l'est de Vertoiba {région de Goritzia). hs ont détruit des installations de défense ennemies et ont ramené rfft la munition et du matériel. Des tentatives du même genre, exécutées par des patrouilles ennmies ont été repoussées en arrière de Cusina (il l'est de Magda), sur le Mrzli (Monte Néro) et à l'est de L'icuii ([(arst).Nos aviateurs ont bombarde Iss communications de l'arrière de l'ennemi sur le Karst. anglais LQNJXBES v«- . ,— 1A annonce, que - ft. t mars un contre-torpilleur briianMqufi a corne dans la mer du Nord avec tout son équipage. Il est probable que le navire a heurté une mine. LONDRES, 3 mars. — Officiel ; Pendant la journée, nos troupes ont réalisé de nouveaux progrès au nord de Pusieux-au-Mont et ét l'est de Gommecourt. Notre ligne a été avancée a peu près d'un quart de mille sur un front de presque 5 milles de largeur; l'ennemi a oppos^ine résistance opiniâtre. Une contre-attaque eniWmie localisée, déctanchée -contre les positions avancées au nord-est de Gueudecourt, a été arrêtée hier soir par noire feu d'artillerie et d'infanterie. Une attaque à coups de bombes ennemie a forcé nos troupes d'évacuer une tranchée, à l'est dt Sailiy-Saillisel; nom avons toutefois regagné le terrain perdu par une contre-attaque immédiate. L'ennemi a enlevé hiei soir par surprise deux de nos postes établis au nord-ouest de Roye; quelques hommes sont portés manquants. Un aune détachement de reconnaissance plus important qui a tenté de s'approcher de nos ii gnes à l'est de Girenchy - La Bassée a été arièU par notre fusillade. Dernières Dépêchés La disette de charbon en France. Barcelone, 4 mars. - D après ues nouvelles re çues, la ctisette de charbon est si grande en France que les navires de guerre ont déjà été obligés d'en tamer le charbon qui était mis en réserve pour le: cas de nécessité extrême. Le conflit germano-américain. Washington, 3 mars. (Reuter.) — Sur- l'ordre di Wilson, il a été communiqué aux cnets du Sénat,qui le président n'entreprendrait momentanément au cime action contre l'Allemagne, avant que le Cen grès ait été convoqué aux fins de prendre une déci sion à ce sujet. Berne, 4 mars. — Les journaux parisiens et iyon nuis publient une note apparemment semi-ofiicielle qui dément que le colonel House soit arrivé à Pau et que 'a guerre entre les Etats-Unis et i'Allemagn soit imminente. Ceci ne pourrait etre ni une ques tien de jours, ai de semaines, vu qu'il ne dépeu pas de Wilson seul, mais plutôt de l'opinion publiqu tout entière, quelle tournure les événements prer drout. Wilscn agit avec !a plus extrême prudence e no prendra aucune décision avant d'être sur d'ave; la majorité derrière lui. Cet accord possible qui pa î aît être actuellement en vue de formation, est 1 condition •< sine qua lion » de la résolution suprêm de Wilson. L'aviation à la Chambre française. Berlin, 5 mars. — De Genève, au « Beriiner Le kal-Anzeiger » : La Chambre française tiendra ver dredi prochain une séance secrète, pour discutc l'organisation de l'aviation. Smuts au cabinet impérial de la guerre. Londres, 3 mars. — Le Uoi a approuvé la nom naûon du général Smuts comme membre du- « Pi h Counci;! ». 11 pourra donc assister aux séances de c; binet impérial de la guerre. La situation après la guerre. Nous usons dans la « Gazette de Cologne » : Budapest, 2 mars. — Le Président de la Fédéii tion de la Hansa, le conseiller intime Riessa, a di claré au correspondant du journal « A Nap » : Le commerce d'exportation de l'Allemagne e paralysé depuis presque trois ans par le blocus t «sa ta» «s aari as ^ ses l'Entente. Cette circonstance a réagi sur nctre économie politique. Le comr .erce allemand espère que la guerre sous-marine sa.is restriction, modifiera la situation. Je ne doute aucunement que le commerce aiism&ad s'épanouira de nouveau rapidement après la guerre. Après ia fin des hostilités, l'Allemagne devra entreprendre une ryuvedle palitique économique, dont la tâche principale sera le rétablissement de la valuta dépréciée. Nous devons moins importer et exporter plus. Dm s l'emtretemps, nous ne pouvons importer que les maiières premières les plus urgentes. Pendant la guerre, le peuple allemand s'est habitué aux privations et même après sa fin nous devrons restreindre notre consommation dans l'intérêt de la valuta. La deuxième question s'applique à l'exportation. Il est exact que la sympathie de l'étranger, même des neutres, ne nous est pas bienveillante, mais dans les questions économiques il n'existe pas de sentiments. L'Amérique était avant ia guerre notre meilleur acheteur et pendant la guerre elle s'est efforcée de déprécier notre valuta. Les Etats-Unis achetaient chez nous parce que nous livrions meilleur marché. Je suis persuadé qu'après ia guerre — peut-être même immédiatement — le ;rafie économique reprendra avec l'Angleterre. Le problème le plus important après 'la guerre sera la question du tonnage. Je puis dire avec toute ma conviction : l'Allemagne disposera alors de navires suffisants pour reprendre avec la plus grande énergie le commerce d'exportation.Celui qui mange le beurre du Français. Rotterdam, 2 mars. — Les journaux parisiens s'occupent depuis quelques jours de ia crise actuî lie du beurre. Quoique l'Etat mette à la disposition des producteurs de la Normandie et de ia Bretagne du fourrage à des prix spéciaux, pour que ieur production ne soit pas interrompue, on remarqua toutefois que ies arrivages du beurre à Paris diminuaient rapidement. Lorsqu'on, découvrit ensuite que les Anglais rachetaient tout le beurre en Normandie et en Bretagne, -on décida que la moitié seulement de la quantité habituelle pouvait être exportée en Angleterre. Cela n'a servi à rien. Jeudi dernier, il n'est arrivé aux grandes halles ifc Paris que 20,515 kilos de beurre. Le lendemain, flrti'y en arait que 11,126, et puis 9,750 kilos seuleirx/iî. En raiïwii uu lait qi e * .'f ~ ' ae )a monte, on dut procéder a une nouvelle enquête au sujet de la cause', de cet incident et on a découvert que le beurre fiançais, qui ne disparaît pa-s au front et derrière le iront anglais, prend le chemin de l'Angleterre. Il est simplement expédié au Havre ou à Boulogne, où les Fralnçais n'ont pas le contrôle de l'exportation, attendu que les deux ports sont aux mains des Anglais. La France mécontente de Kaig. Genève, 2 mars. — La presse parisienne se montre très mécontente vis-à-vis de Douglas Haig, parce qu'il ne s'est pas aperçu de l'évacuation stratégique. Hervé dit que les Anglais sat complètement ahuris. En outre, ils n'avaient aucunement préparé la cavalerie. La situation s'est maintenant aggravée, parce que les Anglais doivent commencer l'offensive sans avoir exploré suffisamment les positions allemandes. Le général Lacroix dit dans ie « Temps » : On ne peut s'expliquer la manœuvre. Le prestige de Hindenburg et de Ludendorff est si puissant en Allemagne, qu'ils peuvent hardiment recommencer la défensive là où ils la jugent A. \ssaire, quoique l'offensive constitue pour I'Aj;^.>ie L'élément vital, lis déchaîneront l'offensive sur un point stratégique-ment favorable. Lacroix recommande de se méfier grandement des Anglais. * 7 c' Un combai séus-nfarih. Berlin, 4 mars. — On transmet les détails suivants, qui complètent le-communiqué officiel de l'Amirauté du 3 mars, au sujet de la rencontre d'un de nos sous-marins, avec un vapeur t/nk aménag ; cem-i me piège à sous-marins et au sujet du combat d'un sous-marin avec un chasse-sous-marins du genre Fox-glove : ^ Le 22 février, le sotts-marin aperçut vers 2 heures ; de l'après-midi, à la côte irlandaise, un vapeur-tank jaugeant brut environ 3,000 tonnes. Lorsque le \a-peur fut pris sous le feu de l'artillerie, il s'arrêta pour lâcher la vapeur, et l'équipage quitta le navire, à bord de deux canots. Le sous-marin plongea et se porta sous eau, au devant du vapeur, à bord duquel on ne pouvait remarquer, à première vue, ^ aucune arme. Lorsque le sous-marin se fut éloigné d'un millier de mètres du vapeur, il émergea de façon à ce que le's canots se trouvassent entre lui et -j le vapeur. Ceux-ci tâchèrent de's'éloigner avec force rames du sous-marin. Soudain, le vapeur ouvrit le feu au moyen de quatre canons ; le sous-ma , rin plongea aussitôt, non sans avoir été touché en quelques endroits. Deux hydro-bombes furent en outre lancées des canots du vapeur qui, en même temps que les points atteints cités plus haut, cau-sèrent des dégâts et des tioubies à quelques appareils importants du sous-marin. A la suite des avaries reçues, il fut impossible à la longue, au sous-marin, de se tenir sous eau. C'est pourquoi un peu après 3 heures il reparut à la surface des flots. Les cancns du scus-maiin turent braqués aussitôt, tandis que le piège à sous-marins, éloigné en ce moment d'environ 2,500 mètres, rouvrit le feu, et la canonnade entoura de toutes parts le sous-maiin qui ' ripes! immédiatement. Lorsque le- sous marin se - fut éloigné du piège d'environ 5,000 mètres, un des-l~ troyer ennemi apparut par tribord du sou's-marin, et prit part aif combat à i ie distance de 3,000 mètres'. Le destroyer qui fut reconnu comme appartenant à la classe des Fox-Glove, commença bientôt à éviïei t- la canonnade du sotts-m..i in. Il était atteint en deux endroits et augmenta sa distance. Au cours du combat, on parvint à rendre étanche la tourelle de com-st mandement du sous-marin et à neutraliser peu à peu le la plupart des troubles résultant du combat. Poursui vi par ?e destroyer, le sous-marin gouverna vers le sud de la côte irlandaise, tandis que le vapeur-tank disparaissait peu à peu. Grâce aux réparations accomplies, le sous-marin fut de nouveau en état de plonger ie cas échéant. Après que Je poursuivant eût suspendu tout un temps son feu par suite de la grande distance, il le rouvrit à la distance de 7,000 mètres, peu avant le coucher du soleil. Par contre-atiaque, le sous-marin atteignit de nouveau le destroyer, celui ci vira de bord et disparut vers 5 heures à la nuit tombante. Quant au sous-marin, il reprit la route du pays et arriva sans encombre à un point d'appui pour y faire de courtes réparations. La guerre sous-marine au Sénat français. D'après l'« Information », 38 sénateurs, parmi lesquels M. Clemenceau, ont demandé au gouvernement de fournir en séance secrète au Sénat des renseignements relatifs aux effets de la guerre sous-marine accentuée, sur la navigation vers les ports neutres et des ports français. A la Chambre, il paraît qu'un certain nombre de députés désire une séance secrète. La guerre sous-marine. Copenhague, 4 mars. — La compagnie de navigation maritime réunie a donné ordre aux trois vapeurs d'exportation, « Charkow », « Hebe » et « Da-nia », partis avant-hier pour Aarhuus, afin d'y compléter leur charge et faire route ensuite pour Aber-dten, de rester à Aarhuus jusqu'à contre-ordre et d'y attendre des instructions plus précises. Copenhague, 3 mars. — Les journaux publient une communication de la Compagnie de navigation réunie d'après laquelle ies vapeurs d'exportatisn « Holmblad » et « Nidaron » sont arrivés à Bergen. Le voilier a Mabeile », de Drammen (1,497 tonnes) a été coulé le 1er mars par un sous-marin allemand, près de Kinsale. DEPECHES (Repioduites ae l'édiiion pitcéaente.) Les Conseils des Flandres à Berlin. Berlin, 5 mais. — Le secrétaire d'Etat, M. Heiî-fench a reçu aujourd hui les hôtes flamands dans sa maison. Ont assisté à la réception, à part le se-cic.aire d'Etat. M. Zimmennann et le ministre d'E- — i t- " i » •-> "»-»v '* Kc v^-r^ • Exelience Kaempf, ainsi qu'un bon nombre de lca deis de fractions et de fonctionnaires supérieurs. Giave explosion en France. Berne, 5 mars. — Le « Petit Parisien » annonce que ia fabrique de poudre de Bouchet a sauté en 1 air. Des détails manquent encore, cependant l'ex-pitsien était tellement violente qu'elle fut entendue dans une circonférence de 16 km. Lii politique ae neutralité hollandaise. La Haye, 4 mars. — Le communiqué de section de a piitnière Chambre annonce : « Dans les considérations générales concernant l'état officiel, on ne m,nage pas ies louanges au gouvernement pour la manière dont il a su éviter jusqu'ici à la Hoiian-de d être compromise aans ia guerre. Le communiqué annonce également qu'a la fin de l'année 1916, la dette pub.ique avait diminué de 600 millions ; les dépenses critiques se sont élevées chaque mois à 20 raillions ; dans ces circonstances on ne pourrait passer à la démobilisation, des fabriques officielles devraient être installées pour la fabrication des armes et des munitions, et les fabriques existantes deviaient être aménagées pour ia fabrication du matériel de l'armée. Quelques membres auraient insisté sur l'accord désiré avec d'autres Etats neutres, afin d'assuier a l'Europe une paix durable; d'un autre côté la prudence aurait été recommandée et on aurait préconisé qu'en aucune circonstance, la Hollande ne devait renoncer à son autonomie, et ne s'engager ni vis-à-vis du président Wilson, ni vis-k vis des neutres d'Europe. Le contrôle de la navigation anglaise. Rotterdam, 4 mars. — De Londres au « hi-uwe Rotterdamsche Courant » : Le contrôleur de la navigation Maclay projette de régler à nouveau le service d-es lignes à vapeur. On commencerait par les lignes vers l'Australie. Tous les navires de ces lignes sont réquisitionnés pour 1 Etat. Les armateurs continueraient leurs aîfahes sans changement appréciable, à la seule différence qu'une commission serait constituée qù se trouve représenté le contrôleur de ia navigation, et que tous les bénéfices appas tiendraient à.l'Etat, à partir d'une certaine limite. Toute concurrence suait écartée. Le nouveau principe serait étendu le plus tôt possible à d'autres lignes de navigation. L'activité combattive à l'Ouest et à l'Est. Berlin, 3 mars. — Officiel. — A l'Ouest, de nombreuses entreprises de patrouille ont été exécutées avec prudence et hardiesse. Malgré le temps couvert et le brouillard souvent épais, il y a eu'une grande activité de-patrouilles, accompagnée de combats entre avant-postes dans le secteur de l'Ancre, où les Angais ont éprouvé aes pertes sensibes. L activité de l'artillerie a été minime et elle ne s'est accrue que vers le soir dans certains secteurs. Au sud de ia Somme, les opérations 'ont été moins importantes. Sur quatre points, des attaques allemandes ont inliigé des pe.ites à l'ennemi et nous ont valu 5 prisonniers. Dans ia région de .Mouiins-soas-Touvent, au n.ird de 1 Aisne, après un viclen: bombât dement ennemi, nous avons repoussé une attaque prononce o le soir. Une forte canonnade a été dirigée contre nos positions établies à l'est d'Avan-court. Au cours de l'attaque prononcée le 1er mars à l'est de Souciiez, l'en !<-~mi a subi de fortes pertes; nous avons compte 14g morts anglais. Au cours de l'attaque fructueuse signalée à l'est de la Narajowiea, la position ennemie a été fortement endommagée et nous avons fait sauter dix galeries de mines de vingt à quatre-vingts mètres. !En Roumanie - et ein Macédoine, tempêtes neige. Dans le courant du mois de février, nous avo-rtj fait 4,900 prisonniers et nous nous sommes emparés de 89 mitrailleuses et de 20 lance-mines. La disette de charbon en France, Le « Petit Parisien » annonce de vice autorisée, l'introduction imminente des cartes de charbon, dans toute la France.Les importations de charbon se chiffrent pour le mois de février par un déficit de 300,000 à 400,000 tonnes contre la moyenne du trimestre précédent laquelle accusait déjà une diminution notable des importations. On ne peut compter momentanément en France, sur plus de 3 1/2 millions de tonnes par mois, alors que les besoins s'élèvent de 4 1/2 à 5 milicns. La suppression d'un certain nombre de chemins de fer a pu réduire quelque peu le déficit, mais le reste devra être comblé par une restriction dans la consommation.Vente de navires espagnols à l'Angleterre. Vienne, 4 mars (radioteiegramme du « Viener Korrespondenz Bureau » à Madrid) : La « Corres-pondenzîa Miiitar » annonce qu'en ce qui concerne la vente projetée d'une partie de la flotte marchande de Bilbao à l'Angleterre, le Gouvernement se serait décidé à accéder à la vente des vaisseaux jaugeant moins de 3,000 tonnes, moyennant certaines conditions. Le décret relatif à cette cession sera publié prochainement. Les « Débats » tiennent la nouvelle pour exacte, malgré les dénégations du gouvernement. Les eiioïts de l'Angleterre. Londres, 4 mars. — Le ministre lienderson a prononcé hier à Cardiff un discours, dans lequel il a déclaré : Nous avons décidé de ne rien aDenaonner au hasard. Le gouvernement ne permettra jamais que les effectifs ue l'armée et ses approvisionnements en munitions ne répondent pas aux chiffres que le haut commandement estime devoir être atteints pour que nous puissions remporter la victoire .Des centaines de milliers d'hommes doivent être disponibles, Hen instruits et bien équipés, afin que les renforts né. cessaires à l'armée puissent être fournis réguii^re-•ciiaquc ie -P8SS- .chacue Anglais et_. ' Si les inscriptions volontaires pour le service civil sont insuffisantes, le gouvernement décrétera le service obligatoire. Nouvelles Scandinaves. Stockholm, 4 mars. -- Le vote commun des deux Chambres du Riksdag au sujet des frais de neutralité a donné comme résultat : 187 voix pour le dédit-de 10 millions de couronnes accordé par la seconde Chambre et 172 voix seulement peur ceiui 30 millions demandés par le Gouvernement. Copenhague, 4 mars. — D'après la conven.ion monétaire existant entre le Danemark, la Suède et ia Norvège, les tiois pays ont décidé l'introduction temporaire de monnaies de fer. Provisoirement en émelttra des pièces de 1 et 2 ôre. Copenhague, 4 mars. — De Stockholm au « Na-tionaitidende » ; Aujourd hui commence une grande giève des ouvriers mineurs qui corrrendra environ 25,000 ouvriers. Les négociations, en vue d'un accord ont échoué. La situation à l'Ancre.. Nouveaux commen res. Berne, 2 mars. -- Du « Journal de Genève » : Les Anglais paraissent avoir été surpris par ie mouvement de retraite de lennemi. Ils ne l'ont pas prévu, ne l'ont pas reconnu et n'ont pas su l'uti.i-sei, ils n'ont pas fait de prisonniers, alors qu eux-mêmes en ont perdu. La retraite a étt très bien exécutée et il est possible que ia tâche ces Anglais, ne s'en trouve pas allégée, vu qu'ils sont toicés maintenant d'attaquer des positions qu'ils ne connaissent point. La Haye, 2 mars. — Du « Nieuwe Courant » : Les Anglais attribuent la retraite allemande a ia Somme à leur supériorité numérique, à ieur initiative et à leur opiniâtreté, et en attenant ils se trottent les yeux, car ils se trouvent au front, devant un phénomène nouveau et inconnu, et se demandent avec ctonnement les motifs de cette retraite. Les iorces navales anglaises menacées. Le « Sunday Times » écrit : Quelle est la situation de notre foice navale? Le sous-marin a mis fin à la suprématie sur mer dans l'ancien sens. Nous n'avons pas encore trouvé le moyen de nous débarrasse* des sous-marins, quand ils attaquent notre commerce maritime. On espère obtenir quelque chose en changeant le pessonnel de l'amirauté, et on peut avoir confiance dans les chefs qu'on a choisis. Mais ces chefs sont des hommes et ne sont pas à même de faire des miracles. Us ne peuvent donner que ce qui est humainement possible. Cela n'aura aucune signification si nous aurons détruit ou non la flotte allemande à la fin de la guerre ; cela flatterait peut-être notre amour-propre, mais n aurait aucune influence dans 10 ou 20 ans sur la situation de l'Europe, La seule possibilité de nous assurer la suprématie navale serait d'empêcher l'Allemagne de-construire encore des sous-marins à l'a. venir. Mais comment nous y prendrions-nous? La situation de l'ennemi est bien plus désespérante que la nôtre, si notre évaluation, au sujet de ses piovi-sions et de ses vivres est exacte. Sa politique consiste à détruire notre navigation et notre matériel humain en nous forçant à attaquer ses positions qu'il peut çonserver avec peu de monde et en utilisant de nombreuses mitrailleuses. Aussi bien sur) mer que sur terre, il cherche à nous amener au4 point qu'après la guerre nous pourrons difficilement > remettre nos forces à défaut de navires et d'hom»i mes.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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