Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 11 Maart. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2v2c825z4g/
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Le Bruxellois miTCfv at> rmioTTTiïEiMr TKr"r6T5T»¥îT«:"ri>js.]^a:T EsTTTi I I» I r II ABONNEMENT ^xelles - Province - Etrar ïîes nbonncmonts sont reçus exclusif par tous les BUREAUX DE POSTES. Les rôclomations concernant les al monts doivaet être adressées oxclusivein bureau de poste qui a délivré l'abonnemc PRIX DES ABONNEMENT: 3 mois : 2 mois : 1 m Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. ; Tiraga : 125.000 par j ANNONCES Faits divers et Echos . .. . la ligne fr Nécrologie Splgar Annonces commerciales Annonces financières PETITBS ANNONCES : lu grande lign< Rédacteur en chef : René ARMANI Rédaction, Administration, Publicité, ^ BRUXELLES, 33-35, rue de la Ca Le Japon iaterviendra-t-il ea Sibérie? L'encre du traité de paix n'a pas encore le temps de sécher, sa validité n'est pas e core ratifiée par les contractants que la Rt sie se retrouve devant une misère qui la ir nace de voir son sol morcelé et le sang ses fils répandu. Cette fois l'action doit ver de la part des Alliés qui, pour se venger ■ la paix séparée, décidèrent de se faire pay cet insuccès par la Russie. Il y a peu temps on annonçait l'occupation par les P liés des points importants, à l'Orient russ ce bruit est à la veille de se réaliser so forme d'une invasion japonaise ayant po but la soi-disant protection des matières a cumulées en Sibérie pour les Alliés. La c mé-die ou plutôt le drame qui va se dév lopper a un tout autre mobile dont les in< ces se manifestent dans la presse éntentist et par la position que prend dans cette que tion l'Amérique. Les opérations militaires l'Ouest pendant tout le temps de la guer nous ônt démontré que la suprématie dai ce domaine appartient presque entièreme: —- aux Puissances centrales. Le fait de la gue re contre toutes les puissances réunies < l'Europe avec l'appui financier et écon mique des plus grands Etats américains < est le meilleur témoignage. Cette suprém tie des Centraux était comprise depuis Ion temps par l'Entente. Aussi elle tenta, c vaincre les Centraux sinon par les--armc tout au moins par la privation des matièn premières surtout des vivres. Dans ce but cl décréta le blocus de l'Allemagne et de si alliés. L'Entente entraîna à sa suite l'Ital et la Roumanie et imposa une soumissic forcée» à la Grèce, ces Etats devant serv au but de l'Entente. Les résultats de ces ei treprises parlent pour eux-mêmes. Au lieu c faire de beaux discours et de passer le tem; en dispute-) oiseuses, ce à quoi se réduiseï les institutions entent; les commo le Conse suprême de Versailles et les « affaires » c Bolo-pacKa, Caillaux, etc., les Centrau cherchèrent vite une issue à une situatio qui pouvait devenir intenable. Après s'êti assurés de la solidité de leur front à l'Oues ils ont rompu le cercle du côté de l'Es L'importance do la paix avec l'Ukraine, a point de vue rie l'approvisionnement et d celle faite avec la Grande Russie, au poir de vue du dégagement du front, n'est pa niée par l'Entente. Toute la valeur du bl< eus s'appuyait sur la Russie. Pour faire fac à l'avantage que vont tirer de cette paix le Centraux, l'Entente avait besoin d'une not velle entreprise. Lo vrai but de l'intervention japon ni.se eî loin de ce que supposent officiellement le gouvernements ententistcj et qui serait d sauver tous les' approvisionnements leu destinés. La cause de 1 intervention est plu sérieuse puisqu'elle ameute tous les gouvei nements. L'ordre transmis par Wilson à une de se escadres de se dirger vers Vladivo^tock, ac centue l'importance- de l'action dont l'Ame rique est momentanément spectatrice. L'iin périatisme du Japon fut jusqu'ici la 6etii cause du pas=;.v:sme japonai-, Ayant bosoii d'amortir l'offensive formidable qui la me nace à l'Ouest,l'Entente cherche à créer au: Allemands un nouveau front où ie Japon le prendrait à revers. Pour ce Lont on a chois la Sibérie qui pourrait donner au Japon le, avantage-- du lieu et de, l'éloi^nemcnl au dé triment de la Russie qui ne compte plus Mais le Japon se réserve er.coie. D'un côt l'attrait de la « carte blanche », de l'autre l'opinion publique encore hostile à l'inté rieur du pays, l'intérêt direct de vivre ei paix avec la Russie et la grave question di plus ou moin , d'avantage qu'il y a de renon cerou non à l'Entente en c rangeant du cô té de la coalition centrale dont les intérêt lui sont plus proches que ceux de la politi que coloniale ar.gla;-e par exemple. Tout ce la rend le Japon indécis. La concurrence di Japon et 9e l'Amérique engendrera une lut te sanglante qui n'est qu'ajournée. L'Amé rique yankee ne saurait supporter un agran discernent territorial ou économique du Ja pon, aussi sa réserve s'explique vis-à-vis di l'empire du Soleil Levant et aussi l'indéci sion de celui-ci est naturelle. L'Entente ic ne perd rien ou presqec rien, le Japon ; ■risque gros jeu. Le rôle d'Hamlet est for difficile; il faut t.ancher la question : ti be or nof to bc et le temps presse. Ivanof LA GUERRE Communiqués Officiels ALLEMANDS BERLIN j 10 mars — Officiel, midi ; Théâtre de. la guerre « l'Ouest» Groupe d'année du feld-Hiaréehal général prince héritier Knpproehi de iiavière : Les agressions de reconnaissance -par lei Anglais continuent. Des détachements asse; importants se sont lancés à l'attaque au sua de Monchy. En les repoussant., nous avo-.v fait des prisonniers.Dans la soirée,duel d'artillerie se ranimant fréquemment. Groupe d'armée du prince impérial allemand Au nord de Reims, des groupes d'assaiù ■pénétrèrent dans les tranchées ennemies Ci i amenèrent des prisonniers. Action renforcée des deux côtés d'Ornes Groupe d'armée du due Albrecht Au nord-ouest et à l'ouest de, Blamont,dam la soirée, action animée d'artillerie par let F tançais. Après plusieurs heures de préparation d'artillerie d'importants détachements ennemi: ont attaqué l'après-midi entre AitcrevUlei et Badonviller et se sont introduits partiellement dans nos tranchées antérieures. Devant nos contre-attaques, l'ennemi s'esi retiré dans ses tranchées de départ. De>. groupes d'assaut du Wurtemberg, des détachements de la Landwehr et clés lance-fiant-mes de Nassau, firent prisonniers, au cours it leur attaoue des positions françaises au sud de Marhirch, un officier et 36 solda Pendant les deux derniers jours, 88 avio ennemis et un ballon captif ont été abatti L'escadrille de chasse de Boelcke a abat son 200e adversaire. Des autres théâtres de la guerre, rien eu nouveau. Groupe d'armée du feld-maréchal génér g" prince héritier Rupprecht de Bavièrt ie BERLIN, 9 mars. — Officiel du soit iir Une forte poussée anglaise a été repouss de frès de Monchy au sud de la Scarpe.Au fro er de Lorraine violent combat d'artillerie sut ie d'une attaque d'infanterie ennemie au co". .1- mencement de l'après-midi, dans la régi ,e- de Badonvillers. Les combats ne sont P us encore terminés. Des autres théâtres de nr guerre, rien de nouveau. c- La guerre sous-marine. o- BERLIN, 9 mars. — Officiel ; e- Un de nos sous-maritts commandé par li- lieutenant capitaine Spiess a causé de gran e, dommages à nos ennemis par la destructif s- de 35,000 tonnes de jauge brut. Au cou à d'attaques brillantes, un vapeur de char. re américain, lourdement chargé d'envir, 13 10,000 tonnes, un vapeur-citerne jaugea rt brut environ 5,000 tonnes et le vaisseau , r- clôture d'un convoi fortement protégé, ja ie géant environ 3,000 tonnes ont été torpill > à l'entrée ie la mer d'Irlattde en dépit d'u. 'n forte contre-action ennemie. Le Soir i mars, le sous-marin torpilla le croiseur a '{' xiiiaire anglais « Calgarian » escorté de pl le sieurs destroyers et jaugeant brut 17,510 to S; nés. Comme le croiseur-auxiliaire ne somb -s pas aussitôt et fut pris en remorque par d< 'e navires de surveillance, le sous-marin l'att fs qtia une seconde fois eti dépit des destroye 16 et navires de surveillance arrivant de to, n côtés au secours du précieux navire et le co lr la d'un second coup de torpille. e AUTRICHIEN is VIENNE, 9 mars : it D'assez fortes bandes ont été dispersées pr, il de Ba/ta en Ukraine par nos t ouf es de co, e verturc s'avançant sur la route de Koivel x Odessa. n Au front italien combat d'artillerie ass, e animé par endroits. [; FRAM1ÇA8S ^ PARIS, 9 mars. —Officiel, S h. p. m. c Des coups de main ennemis au Bois-le-Pr [t tre et dans les secteurs de Neillon et de Fr s court ont complètement échoué. Rien à s gnaler sur le re.ste du front. e Un avion ennemi a été abattu par nos et s nous spéciaux dans la journée du 7 mars. PARIS, 9 mars. — Officiel de 11 h. p. m Actions d'artillerie sur la rive droite de l t Meuse et dans les Vosges. Rien à signait s ailleurs. e Dans lu journée du S mars deux avions et r nenns ont été abattus par tios pilotes. ITAL3EN ROME, 8 mars. — Officiel : j Dans la région de Co.nga Laglii (Posina nos patrouilles ont harcelé l'ennemi et pri voqué une violente canonnade. Sur le haï plateau d Asiago, des détachements ennenu , ont tenté d'atteindre le secteur oriental d J- plateau et les environs du pont de Priula; il ont été disperses. Canonnades réciproque plus violentes par intermittence. s Les aviateurs et les canons de défense ai. • gl%is ont descendu un avion et incendié deu , ballons captifs ennemis. Un de nos hydroc \ vions a lancé deux tonnes d'explosifs sur le baraquement s et. les camps ennemis établi <. dans, la vallée de Grisoleri (Piare inférieur, > ANGLAIS LONDRES, ') mars. — Officiel ; Sous la protection d'un violent feu de bat 1 rage, l'ennemi a attaqué la nuit à l'est d'p. pehy; il a été nettement repoussé. D'autres détachements d'assaut allt ' mands ont vainement tenté d'atteindre ne tre ligne établie au sud-est du bois Qrenie et à l'est de Poclcapelle. 1 Dans la vallée de la Scarpe, à l'ouest d Lens et à l'est d'1 près, ainsi que peu avan l'aube p/ès de Ncuve-Chapelle, l'ennemi développé une violente action d'artillerie. Les opérations exécutées ce matin par l'ai tille de allemande dans le secteur de A'e/i " vc-Chapelle ont été suivies, à la faveur d'u; 1 épais brouillard, par des attaques de déta cheinents ennemis contre quelques-uns d j nos postes avancés établis au nord-ouest d La Passée. Les Allemands ont réussi à pè nétrer dans l'un de ccs postes; un certai, nombre de nos hommes manquent à l'appel Sur les autres, points, Vennemi a été repous sé; il a laisse des prisonniers entre no mains. Dans la journée, l'artillerie allemande . été active au sud de Cambrai et à différent endroits entre Vermeilles et Armentières ainsi qu'à l'est et au nord-est d'Y près. ——————————— _ Dernières Dépêches La ministérielle en Espagne. Madrid, 8 mars. — Le piv>m;er minis tre Laci&i'va ayant fa.it publier à l'in&i du premier muiistie une note attaqua® vivement l'ex-préaident du Sénat, collègues d& sont réunis aujourd'hui et sur la proposition du chef de cabinet ont décidé de démissionner. Madiiid, 8 ni.'ws. — Garcia Prieto s'es rendu au Palaiis ce m"tin et s'y est km guement entretenu avec le Roi. Deux so lutions ont été discutées : la formatior d'un cabinet libéral e>t la formation d'ut ■cabineit conservateur dans le même ordre: d'idées. Quant à la supposition d'uni dictature dont Laœerva pourrait pré t'Sfidûment être investi, en prenant ap pui sur un cabinet- purement mili'baire ellie n'est nullement fondée. Opinion suisse sttr les conséquences de: traités de paix des Centraux. Genève^ 8 mars. — Le «Journal dx Genève» attribue ait traité de paix d« C'entraïux avec la. Roumain,ie la porfé< d'uni désastre pour l'Enbente. En effet la Bulgarie régnant dams lw Ba.lkan-s 's. l'Ukraine étant tournée du côté d »s Puis®ain,ces contrâtes, la Roumaniei éta: cs- d'accord avec oedleis-cH, il cin résulte t u bloc d'influenae prépondérante dont puissamee économique' aiunait même ( répeircussion sur la Suisse ; oa<r celLe-,,j <9n serait tributaire non &eul©m®nt poi la hou'ille et les minerais, mais égal ment pour les céréales, huiles, pétrole etc. Somme toute, voilà un© issu« désa nt treus© pour l'Entente. vi Ingratitude des allié» à l'égard do li n- Russie. Petrograd, 3 mars. — Depuis la pa as de Rresit-Litowsk et le désastre russ la l'Entente n'a pas une parole de giraitit de envers son alliée; au début do guerre, la Russie, qualifiée de faicten yg capital, était autant adulée qu'on la d j laisse aujourd'hui, malgré ses énorm> m sacrifices pour les intérêts impé-rCaJisio rs de l'Entente. Celle-ci no veut plus " souvenir des gigantesques offensives e: m treprises par le grand-duo Nicolas, p; <it Brussilov/ et par Korenski aux fins < Ie dégage* le front do l'Ouiest. Et la n. tion russe, saignée à ou,traînes, est r cs compensée par l'injure et lo sarcasmi \°n L'Angleterre oublie-t-olle que c'est gr; oe aux armées russes qu'elle put eon u_ pister son organisation militaire? I n- Franco oublie-t-elle qu'au siège do Y© m dan, elle fit appel aux troupes russe® i ?s ^que ces dernières y ont perdu plus c 100,000 hommes ? Oublie-.t-on que la seui "s offensive de Brussilov aboutit à 1 mi lion 250,000 tués, blessés ot disparus Pour toute récompomse, il est quest:c de blocus de la Russie, de marche fo ede contre elle ; on attribue aux Russi le. résultat dû aux capacités militaire b dets Centraux. En réalité, pas un sei des pavs belligérants n'a éprouvé ds> pe: " tes aussi colossales que la Russie dar ,z cotte guerre ! Coulage d'un vapeur anglais. Rotterdam, 9 mars. — Le <;Maasbod< annonce le coulage du vapeur angla, «Machaon» (6738 t.), allaint de Liverpoi i_ à Singapore. t- Les Etats-Unis et lUnterveution japonaise eu Sibérie. Rotterdam, 9 mars. -— Du correspor . dant new-yorkais du «D:'ily News» : Le a Etats-Uniis ne s'opoosent pas à l'oxpt •r dition japonaise en Sibérie, seulement il estiment que si la nation japonaise éta; !- rai sonnable, elle se rendrait compte qu'. faut choisir entre l'impérialisme ou 1 réalisation de l'idéal pour lequel l'Ame riquo prend part à la guerre. Le Japo ( tient pour ainsi dirie en main l'issue dé cisive, l'Amérique du Nord. l'Amériqu r.t du Sud et l'Australie n'étant que spec ,r tateurs pa'ssrfs. Il faut donc conel'ur u dans ces conditions, que le gouverna s mont britannique assume une lourd s responsabilité en engageant le Japo clains une voio où il ne pourra se fair "x de partisans dans le Nouveau Monde et aucun avantage no pourrait, compen s ©er, pour le Japon, l'inimitié de ce deu ^ nier. '. A propos do l'affaire Humbert. Genève, 9 mars. — Sur l'initiative du c; pitaine Bouchardon, le notaire Besson < deux commissaires de police seraient venc conférer avec les autorités génévoises et as - sister à l'ouverture du coffre-fort loué pa le sénateur Humbert à la Banque général de Genève. r La politique do la République argentin Amsterdam, 9 mars. — On mande de Bu< g nôs-Ayres au a Times » : La nouvelle du r( ; tour à Washington de l'ambassadeur donn L naissance à des espoirs qui, probablemem ne se réaliseront pas. Les résultats déjà cor nus des élections affirment une victoire d la politique extérieure jusqu'ici pratiqué t par la République Argentine. L'annulation de la dette d'Etat e en Russie. r Pétrograd, 8 mars.' — Le Comité économ - que suprême publie une résolution confii i mant la déclaration de nullité des titre . d'emprunt russes, ainsi qu'une résolutio - décrétant le monopole de vente des allumcl r les, bougies, riz, café et autres épices. : DÉPÈCHES La guerre sous-marine. Berlin, 9 mars. — Le « Calgarian » qij vient d'être coulé était un vapeur à quatr hélices de grande rapidité et n'avait été cor struit qu'en 1914 à Glasgow pour compte d la ligne Allan; il était pourvu d'installation modernes pour le transport des vivres d Canada, notamment des machines à glac et des frigorifères.Les torpillages de ce jou: comme ce fut fréquemment le cas "n ccs dei niers temps, s'etant de nouveau produits l'entrée de la mer d'Irlande, soit à 50 mil les marins de la tene, voici une- occasio pour M. Geddes d'imaginer, après son dk cours où il qualifie de minime « le pourcer tage des navires coulés en dehors des eau côticres de l'Angleterre », quelque chos pour donnei le change à son public au suje de la gravité de la situation. Nous laisson au ic Journal of Commerce » du 10 janvie le soin de 'répondre à se-J artifices de chii fres : « Quand donc le gouvernement coin prendra-t-il que nous voyions des donnée exactes ou pa*- du tout d? données r Quan donc comprendra-t-il qu'il est plus importan de gagner la guerre, qu-e de sauver Sj propr situation ? » Négociations tu rco-en ueasiqnés. Constantinople, 9 mars (Milli). — Une dé légation ottomane composée de 3 membre sera demain à Trébizonde pour y entame des négociations avec une délégation de 1 république an Caucase. as La guerre aérienne, it Berlin, 9 mars. — Le temps clair du liï mars ayant favorisé l'activité aérienne ' mande, celle-ci fut très annimée. Les rec< _a naissances ont été exécutées partout av *. succès. L'adversaire a perdu 15 avions 01 de nombieux combats. Un autre avion ob lr gé d'atterrir tomba entre nos mains sans a\ s- ries. Deux ballons captifs ont été abattus s, flammes. Le capitaine chevalier von T> s- schek a remporté sa 20me victoire aérieni Nos pertes s'élèvent à deux avions. Un s tre avion est porté manquant. Les négociations de paix roumaines :x Bucarest, 9 mars. — Une séance plénic de la Conférence de la paix a eu lieu château de Cotreseni, sous la présidence l" M. Tontschef premier délégué bulgare, ç la a exprimé le \\ j d'accélérer si possible ! ir négociations. Le premier délégué rouma s- se joignif à ce vœu. Afin de tenir çomj ja de ces vœux communs, M. Argetoianu pi 5S posa qu'on lui remît immédiatement une j .0 daction globalo de chacune des exigent particulières des puissances coalisées, ai de pouvoir les transmettre personnelleme j*r à son gouvernement. Des commu.nicatio 10 conformes à ce vœu ont été faites hier à 1 i- Argetoianu. Il partira aujourd'hui pour J; j- sy. On attend son retour pour jeudi pi j, chain. Entrctemps des pourparlers sans e J,- gageraient, portant sur tous les domain ^ seront poursuivis avec les autres membres la délégation roumaine restés ici au gra: i3' complet. L'intervention japonaise. Washington, 9 mars. — Les journaux a 0 noncent que l'attitude des Etats-Unis vis-é vis de l'intervention du Japon en Sibérie 1- été hésitante. Des membres de l'ambassa ! japonaise déclarent que toute la questio in qui a été discutée également par le gouvt r_ nement américain a été minutieuseme ,g examinée. Pour l'instant il n'y a pas de tro ^ pes en route, et on n'en expédiera pas dava '. tage avant que le gouvernement américa ait tenu de nouveaux pourparlers avec gouvernement japonais. Le gouverneme is japonais n'expédiera pas de troupes < Sibérie avant de s'être assuré l'assentime des Alliés et des Etats-Unis. •„ Nouvelles levées en Angleterre. s Londres, 9 mars (Reuter). — Le gouvt nement a décidé d'appeler sous les arm ' 50,000 mineurs célibataires de moins de ans, aptes au'service général. Uns moti; dans ce sens sera adressée au secrétaire de fédération minière. Les exemptions do jouissaient jusqu'ici ces mineurs seront re rées. La démission d >!/.ki. Berlin, 9 mars. — De .la . iazette de l'.A lemag'Kj du Nord » : « Trot/ici s'était renc dans la salle des séances de Brest-Litow 11 animé de l'espoir secret d'y trouver ui a chaire d'où il aurait pu propager ces idé - de révolution mondiale et de félicité des pe ti pies. Il devint bientôt manifeste que Trot ki refusait de collaborer loyalement dans mesure de ses forces à amener la conclusic de la paix. Il ne négligea rien pour fai traîner en longueur les négociations et e réussit mémo à les faire échouer. Ses esp rances u topiques de voir en Brest-Litow; 0 le herceau d'un ordre mondial nouveau o a échoué et lui ont ménagé une fin peu gt e rieuse. Son plan de gagner de nouvelles po sibilités d'opérations pour les idées maxim ' listes par l'état flottant entre la guerre et paix a augmenté la misère en" Russie et causé le démembv de la Russie. P, son jeu déloyal do ent entre la guer: et la paix, il a dé. la seconde fois i- sort représenté en \\ .e par les aimées a t lemandes et pour la seconde fois, le sort fi s contraire à la Russie. On ne sait exartemci i- quelle est l'attitude des anciens partis bell r queux vis-à-vis de la conclusion de pai e Le Comité exécutif des Soviets de Pétrogrs a toutefois agréé le traité de paix à une for 8 majorité et a,»chargé ses membres de voti pour la paix au Congrès des Soviets de Mo ._ cou. Trotzki a dû y voir un désaveu de s e politique et il n'hésita pas à en tirer les coi séquences. Le généralissime Ivrylenko aura ' également démissionné. Cette double retra e te est l'expression du vœu de la majorité < c la corporation supérieure de Pétrograd, a] puyé également par Lenine, et met fin l'état de flottement d'où aurait pu naître ur nouvelle guerre au' lieu du calme et de 1 paix définitifs. La situation en Roumanie. Vienne, 9 mars. — M. Weckérle, j s mier ministre hongrois, est arrivé à B. carost avec M. von Seidler, premier 4n nistre autrichien, afin de prendre pai aux pourparlers à Cotreseni. Berne, 9 mars. — On mande de Jass à la «New Ivorrespondonz» : L" roi d Roumanie a convoqué un conseil de 1 couronne aux fins de donner connaissar 1 4e'3 conditions posées par les pui< c sauces centrales. M. Avorescu reste c fonctions ; une note publiée par le goi vemoment engage la population au ca me, attitude qu'elle a d'ailleurs actuo lement. La Roumanie a pleine contianc en son dictateur, et jamais la popularit d'Averescu n'a été aussi grande. Pétrograd, 9 mars. — On mande d Jaesy que l'cx-premior ministre Brati: nu quittera la ville après signature d traité de paix entre la Roumanie et k Puissances centrales,, afin de se rendr e à Moscou, voyage pour lequel il se t; t naît prêt mais qui avait été retardé pa s suinte d&s difficultés d'obtenir 1" passe r port voulu des autorités de Jassy. [ La lutte pour l'indépendance en (Ikraiii s Berlin, 9 mars. — Les corps ukrainior 1 commandés par Polhuero, ont commet t es leur marche contre Kharbine et Ode; e sa pour le combat en vue de la libéralio do l'Ukraine. Le nouveau message de Wilson an Congrès. r Genève, 9 mars. — On mande de \Va:-,l i ington au «Temps» que le président Wi miroit terminé la rédaction de so nouveau message au Congrès, et aurai ! ® longuement conféré avec M. La-nsing ,e" ainsi qu'avec le colonel Hou&e. n- 1 ec La crise ministérielle au Portugal. Lfsbonné, 9 mars '(Havas). — Le m.' ,a~ niatère a été reformé sans éléments unio en nistes ; Sidonio Paes est premier mi lt_ nistiv, tout on conservant le portefeuille ie. dsis affaires étrangères ; Hessa devien ,u- ministre de l'intérieur, Xavier Esteva-prend ls portefeuille des finances, Vinto Csorio celui du commerce^ Tamaglin. re Barbooe oelui do,s colonies, Alfredo Me au galhea celui do l'instruction publique c de de la marine; Machado Santa n':; ^ voulu aocepter aucun portefeuille. in Les intentions du Japon. lte Amsterdam, 9 mars. — D'après u» dépêche arrivée de New-York*, l'ambas saideur japonais à Washington aurait dé J*n olaré qu)9 le Japon aurait provisoine-nt menlc renoncé à intervenir en Sibérie <s\ ns quo son attitude dépendrait surtout d'il. celle de l'Angleterre. Une dépêche on-is- voyée par l'Associated Press do Wash ing't.on annonce que l'ambassadeur cl© n" nois aurait! signifié l'intention de la Chi-ne d'appuyer la politique améri-cai&o vis-"1(j à-vis de l'intervention japonaise ; qu'au demeurant, la participation de la Chin-' se bornerait probablement à protéger la n_ frontière de Mandchour'e. L'ambassade rl. aurait été informée de Pékin g que Le Ja-a pon réserverait bon accueil à une coo-Je péraition de la Chine. n' La Haye, 9 mars. — On mande d~ ^ Shanghaï à l'ag. Reuter que dos troupes u_ chinoises seraient passées de Kharbine n_ à la) frontière. in Londres, 9 mars. — On mande de le Tien-Tsin au «Daily Mail», on date de nt "5 mars, que le Japon v errait d'un bos m œil la participation chinoise, si dos mont sures extrêmes se révélaient indispensables. La Chine espère obtenir l'appu: financier du Japon et de l'Amérique en vue dos dépenses qu'entraînerait une 25 expédition au Nord. Le 4 mars, les Bol-m chevistes ont fait sauter le pont du cisela min deTàr sibérien, à SO milles b, l'ouest nt de Madschuli, à la frontière nord-ouest :i- de Mandchou rie. On dit qu'ils auraient également fait sauter les rails à cet endroit, ce qui rendra probablement ira-1- possible l'arrivée du corps diplomatique lu parti de Pétrograd. '■ Rotterdam, 9 mars. — Lo «Nieuwr Rotterdamsche Courant» reproduit du ^ «Manchester Guardian» ce qui suit : z_ C'est miairdi ou mercredi qu'auront lieu, [a à la Chambre des Communes, les débats in relatifs à l'intervention japonaise en re Extrême-Orient et à l'attitude do la il Grande-Bretagne en oes circonstances. L'" Ce journal ajoute qu'il y a heurouse-mont des indices permettant de conclure quo l'enthousiasme manifesté au début 3_ pour l'intervention du Japon commence v à se dissiper. a M. Asqnith et la paix entre îa Russie a ». et les Centraux. Londres, 9 mars. — On extrait os ,. passage du discours prononcé par As-1. quith à Carpar, parmi ses électeurs it écossais : it Ces conditions de paix imposées à la i- Russie ne sont à proprement parler que dos clauses d'un edurété humiliante,des ^ conditions de capitulation. On se deinan-;e de de quoi il faut le plus s'étonner, du cynisme avec lequel elles furent impo-a sées ou do la crédulité de ceux qui s'i-i- maginèrent y voir une garantie de paix it durable. Est-il une seule personne qui, i- à leur lecture, douterait encore de ce ;e que signifierait une paix allemande pour l'Europe et pour le monde î Pour ne ci-a ter qu'un exemple, le sort de la Belgique ' sera-t-il analogue à celui des nations frontières de l'Est si l'Allemagne parvient à dicter ses conditions à l'Entente 1 Ce n'est pas dans cette voie qu'on peut aboutir à une paix honnête; on somme, le traité de Brest-Llltowak ■t est l'opposé de oe que doit être un ar rangement international, puisqu'il tond y à arrondir les possessions du vainqueur o au détriment du vaincu, le tout acoom-a, pagué de phrases creuses sur les doside-rata et le bien-être des populations in-i- téreiîséos. Si ce traité acquiert force de n loi, il sèmera la discorde et les conflits i- de nature à bouleverser les nations du-[- rant plusieurs générations successives ; il L n'est guère croyable de voir terminer e lîinsi ' les hostilités ; qu'on se rappelle é d'ailleurs les résolutions prises à la séance du Reichstag allemand en juillet, e La paix à laquelle nous visons, la l- seule ayant quelque valeur, ne sigiijfie-u rait pas une décision émanant de domi-s nateurs ou do Parlements, mais éma-e nant des peuples. Il y a toute urne série ' do questions dont le règlement no peut r so faire que devant un tribunal d'arbitrage, une conférence personnifiant la ligue dos nations. Il n'est pas une seule c annexion' anglaise, au cours do cette g euerre, pour laquelle nous refuserions de nous soumettre à une commission d'arbitrage. En môme temps, je suis d'accord avec M. Wilson Dour rendre mutuellcmont indépendantes les diverses questions fondamentales de la paix ; on ne peut pas leur appliquer la méthode apparemment adoptée par le Chancelier allemand, de même qu'on prendrait une l~ à une les feuilles d'un artichaut pour " jes manger I »... - .. a «n» f I n T\l« r? T\ T 1T> V V K r* O A f K pa „ fi

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Dit item is een uitgave in de reeks Le bruxellois: journal quotidien indépendant behorende tot de categorie Gecensureerde pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1914 tot 1918.

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