Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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s.n. 1918, 07 Maart. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/kw57d2s133/
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Le Bruxellois JOÙRNAI/ QUOTIDIEN ÏI^iDi^IPiE^^iO.A.iKr'r1 ABONNEMENT Bruxelles - Province - Etranger Les al»onaoîn«uta «ouï reçus esdasire-iiMîflt par tous les BUREAUX DE POSTES. Los r<5e3onintioiis eon&emant les abonne-mciîts doivact être adressées eïctasiremer.t au b turc a u do poste qui a délivré l'abonnement, PRIX DES ABONNEMENTS : 3 mois : 2 mois : l mois : < Fr. 9.00 Fr. 6.00 Fr. 3.00 Tirana • 1 PS OfîO r.ar iour> ANNONCES Faits divers et Ecli03 !a ligne fr 8 00 Nécrologie .. .v......... ^ 3 00 Annonces conw"îcrcialcs S (9 Annonces iinaccièrca . 2 0 ) ^jSTJTJSS ^IvTiONCES: la iljrcft 2 03 Rédacteur en c!vef : Rsxiî ASMA^D. R&l action, Administration, Pnbîïclfcé, Venta BRUXELLES, 33 33, rue de la Caserne. Tirage î 125,000 jiar jour* RUSSIE l iUWWli. Un mouvement panisîamiquc csi-il pos. sible ? Sans perdre do vue le problème, si iniDOriant pour elle, de ses relations avec la Russie en Asie, l'Angleterre suit avec un intérêt puissant- le développa-mont ites .événements russes envisagés au point do vue européen. Un des chapitres tes plus instructifs de ces rapports asiatiques, toujours empreints d'une Bourdo rivalité latente, était, avant la guerre, l'attitude (les doux partenaires en Perte. L'expansion de la Russie «en Perse date de la première moitié du siècle dernier, au -cours duquel l'empire des Tzars s'annexa plusieurs régions de ce pays. Plus tard, quand on apprit en Angleterre que les enseignements de l'école de Manchester étaient, en matière coloniale, plus dangereux que profitables, on commença à envisager l'étendue du danger que pouvait prétenter pour les Indes k> voisinage toujours plus rapproché de la Russie. Ces préoccupations dégénérèrent bientôt en une lutte sourde-entre les deux puissances, lutte qui ne se termina pacifiquement qu'en 1907 par un accord, aux termes duquel la- suprématie russe était reconnue dans 1rs régions du Nord, tandis que le Midi était abandon-né à l'Angleterre comme zone d'influence; une région centrale, neutralisée de commun accord, soudait les, deux parties. Par le fait même, la Russie consacrait d'une façon solennelle l'indiscutable suprématie de l'Angleterre sur le golfe Persique, avantage que c-on-tre-balança ont une plus grande étendue de territoire et une valeur plus appréciable pour elle, temporairement tout au moins, au point de vue économique de la zone qui lui était abandonnée. La période de l'histoire de la Perse qui s'é-coulc entre les années 19C0 et 1907 est des plus importantes en ce sens qu'elle permet de se récadre compte do la différence considérable qui distingue la méthode do pénétration russe de celle pratiquée par l'Angleterre. Cet examen sort du cadre d'une chronique de journal, il mènerait trop loin. Le point capital à faire ressortir en l'espèce,c'est la pensée de l'Angleterre qui cherche à prolonger ie mur qui doit, clans son esprit, mettre les Indes anglaises à l'abri . des entreprises de s.i rivale du Nord : c'est ce qui explique l'ardeur qu'elle apports dans l'offensive qu elle poursuit en Mésopotamie et en Palestine. Sans oublier la signification des traités anglo-japonais et les conséquences de la guerre de Mandshouric pour l'Em-p'^c des Tzars, la chute du gouvernement autocratique de ces derniers a donné un tout autre aspect à la politique anglaise on ce qui concerne la protection éventuelle des Indes. Si, d'une part, la crainte des agresseurs de l'impérialisme russe s'est atténuée, il s'est révélé, d'autre part, la possibilité de nouvelles difficultés que la Révolution triomphante pourrait susciter. En outre, les modifications qui viennent de ce produire dans le régime gouvernemental de la Russie donnent, à la question persane un aspect nouveau que reflètent d'une manière dos plus fidèles les déclarations turques relatives à cette- puissance asiatique.La révolution russe ou, plus exactement, lé chaos dans lequel la Russie se débat, exercera, sans nul doute, une répercussion considérable sur le panislamisme et le pamtouranis-me auxquels les derniers événements ont infusé une vitalité nouvelle. Le pantouranisme est un mouvement dont les assises reposent exclusivement sur la condition sociale dans laquelle! gravitent, au centre de l'Aile, des populations altaïques issues d'un mélange, d'un croisement de Turcs, do Hongrois, de Finnois et de Bulgares. Là, où la langue des trois premiers peuples démontre clairement l'origine, il paraît difficile de ranger parmi les Toura-n-iens les Bulgares qui ont subi depuis des siècles l'influence des Slaves. Et rien ne prouve non plus que les Bulgares se rallieraient avec enthousiasme au pantouranisme. Mais ce mouvement, basé sur la communauté de langue o't d'origine, présente une plus grande signification dans ses rapports avec le panislamisme basé sur des considérations d'ordre spirituel et sur l'unité religieuse. Pour comprendre comment ces deux facteurs sociaux peuvent s'accorder, se développer parallèlement et s'appliquer à des revendications d'ordre politique, il faut tenir compte des considérations suivantes. Parmi ses habicanfcs, la Russie compte 2-0 millions de Mahométans, dont 16 millions parlent le turc ou des dialectes turcs. Abstraction faite ds la Turquie telle que nous la connaissons aujourd'hui, l'aire/ie dispersion du Tare s'étend avec plu9 ou moins d'intensité cur les rives nord de 1* m*r Noiie, y œmpri* la Cri-cûée, les pr«vin»c8 du V*lga, la Traris-tfçiucasie, I'ASektaieies, o»ntral* «ur une J»rjj*ur 4* i* S09 kilomè tres jusqu'au ÎWktttitoa «iànois et, en remontant vws 1* a.«f4L par la Sibérie, jusqu'à l'oçian Cftccial. Dana ces im- concentra dans les villes de Bakou o!j de Kazan. Tous ceux qui s'intéressent à la-signification des groupements turc3 en Russie, doivent tenir compte du fait-, qu'en 1868 déjà, Kazan comptait 729 masquées, c'est-à-dire un temple pour 310 adhéren'Cs aux doctrines de Mahomet. Kazan est aussi un ce-ntre inte&cctwîl des plus actifs : il compte, entre autres, dans s-es murs, d'importantes imprimeries mahométar.es dont les productions littéraires et religieuses sont fort goûtées en Egypte, aux Indes anglaises et aux Indes néerlandaises. A Bakou, les Mahométans sont représentés dans le commerce et la grande industrie et,parmi eux, se comptent plusieurs millionnaires. Que l'on ne perde pas de vus qu'en avril 1917, il fut tenu à Bakou un congrès pane-auoasiqive mahométan, ure oonféiortoÉ féministe mahomét-ane à Oi#abourg et en mai de la, même année, à Moscou, un congrès pan russe maho-métan, et que lire et écrire est- un degré d'instruction qui constitue non une exception, mais la règle générale parmi ces millions d'individus en 1S80 déjà. Faites la part de ces différents facteurs et, sans tenir compte des avantages et du succès que la propagande du panislamisme et du pantouranisme associés peut rencontrer auprès de tribus ma-hométanes nomades telles que les Kir-g'nizes, par exemple, l'on peut mesurer toutes les possibilités politiques qui peuvent en dériver. U semble résulter d'une étude récemment publiée dans Ix revue anglaise bien connue « The Round Table », qu'en craint on Angleterre de voir les Turcs mettre tout en œuvre pour profiter de cette communauté de langue plus au point de vue pan islamique qu'à celui du pantouraniea, relativement plus accessoire pour eux. A ces considérations on pourrait objecter que le panislamisme n'a exercé aucune influence sur la guerro sainte ; que les Arabes indépendants se sont séparés de la Turquie ; que cette devise est demeurée lettre morte en Egypte-Mais si les Mahomé'tms se joignent en Russie au mouvement révolutionnaire et se montrent plus actifs, politiquement parlant, sous le nouveau régime que sous le gouvernement du Tzar, ne seront-ils invinciblement attirés, eux qui cafc conscience de leur force c-t do leurs droits et bien qu'ils n'éprouvent que do médiocies sympathie-s pour le mouvement pantouraniea, vers le panislamisme qui est au moins pour eux un drapeau, représente un idéal et leur offre ia séduisante perspective de jouer, comme Etat musulman, un rôle parmi les gra-nd'3s puissances de l'univers? Et la Turquie va-t-elle négliger une semblable occasion si, quelque jour, elle sent s'excrcor sur elle une pression trop vive ou trop contraire à ses intérêts politiques ou économiques en Mésopotamie ou on Palestine? Ne va-t-elle pas tenter d'étendre son influence au Nord et au Nord-Est? Jusqu'à ce jour, 1a Turquie "a été condamnée durant dos siècles à jouer envers la Russie un rôle essentiellement passif. Et la péril russe, on ne saurait as*ez insister sur ce point capital, ayant disparu, au moins temporairement, pour la Turquie, il n'est- pas impossible qu'elle tente, dans u i avenir plus ou moins prochain, de renverser les rôles à son profit. Toutefois, il ne faut pas envisager toutes ces possibilités comme prochaines, car elles sont loin d'être arrivées à l'état de maturité et, d'autre part, l'influence qu'elles pouvait exercer dépond, en majeure partie, de l'issue de la guerre et de l'attitude que l'Allemagne et l'Angleterre vont adopter l'une envers l'autre après la cessation des hostilités : v-ont-ell-es so partager la dépouille de grands et de petits ours, qu'ils soient abattus ou non, ou bien, avec le concours de grands et do petits contractants, tenteront-elles de courir la chance d'un nouveau conflit armé dans une vingtaine d'années? Et si l'on tient compte des enseignements du passé, de la rivalité de Rome et do Carthage auxquelles il fa.llut, pour vider leurs querelles, trois guerres successives, connues dans l'Histoire sous 1e nom do « guerres puniques 2, on peut sans trop de crainte prédire que cette dernière hypothèse est la bonne, un des deux adversaires devant, aujourd'hui comme jadis, être écrasé, anéanti par son rival, pour céder la place au vainqueur qui doit, pour le progrès de l'Humanité, accomplir la mission que la Providence lui a assignée. LA GUERRE ©" H Zi <eafcs VM • >• ç Communiqués Officiels ' ALLEMANDS BERLIN, 6 mars. — Officiel, midi : Théâtre do la guerre de l'Ouest. Groupe d'armée du feM-niaréehal général prince héritier SappreeM Se Bavière : L'ennemi a dirigé de violentes attaques d'artillerie contre nos positions sur la rive septentrionale de la Lys. Une vigoureuse agression anglaise près de ! L V/aesten fut repoussêe en corps à corps. De part et d'autre de la Scarpe et en liaison avec nos propres reconnaissances réussies au nord et au sud-ouest de St-Queniin, l'action combattive s'est ranimée.Groupe d'année dn prince impérial allemand : Dans certains secteurs, duel d'artillerie. Des détachements d'assaut onl pénétré dans la région d'Ornes dans les tranchées françaises et ont ramené 28 prisonniers. Grenpc d'armée du duc Albî'ceht : An sud du canal Rkin-Mame, dans la vallée de Thann ci près d'Altkirch, action animée des Français. Théâtre de la g:!?rrc à î'Esf. A la suite de l'aide militaire demandée par le gouvernement finlandais, des troupes allemandes ont débarqué sur les îles d'Àaland. Le ircité d'armistice avec la Roumanie a été signé de nouveau formellement. Les négociations ae paix s'y relient directement. Des autres théâtres de la guerre, rien de nouveau. BERLIN, 5 mars. — Officiel du soir: Rien de nouveau des théâtres de la guerre. La guerre sous-marine BERLIN, 6 murs. — Officiel : Nous sous-marins^ont nouvellement coulé 20,000 tonnes de cale environ dans la zone de barrage autour de l'Angleterre. Parmi les navires torpillés figurent deux vapeurs particulièrement précieux de 6,000 tonnes respectifs torpillés par une habile attaque et malgré une contre-action la plus vigoureuse hors du même convoi. Un des .vapeurs portait un chargement ae munitions; deux autres vapeurs lourdement chargés ont été torpillés à la côte orientale également hors de convois de protection.AUTRICHIEN VIENNE, 5 mars. ■— Officiel : Pas" d'événements particuliers au front italien. Les opérations en vue de rétablir l'ordre et ia sécurité en Ukraine, poursuivent leur cours prévu. La Roumanie a accepté les conditions d'armistice des Puissances Centrales. TURC CONSTANTINOPLE, 4 mars : Front en Palestine : Sur la côte l'infanterie ennemie travaille à la construction des positions. Un coup de main d'artillerie de plusieurs de nos batteries lourdes a eu un succès marqué. L'adversaire a été de nouveau chassé de Ku-bar où l'adversaire s'était établi. COMMUNIQUES DES ARMEES DE L'ENTENTE FRANÇAIS PARIS, 0 mars (Ofiivlci), 3 h. P. M. : Au nord du Chomin-des-Danj^s e»t à l'osai de Courey nous avons réussi des coups do main sur les tranchées ennemies et ramené une vingtaine de prisonniers. Sur la rivo droite de la Meuse, la lutte d'artillerie a été violente dans la région des Caurières et du bois de Chaume. Sur oe dernier point, l'ennemi a prononcé ce matin une attaque qui a&té repouasée après un vif combat.Une autre tentat ive ennemie au bois dos Chevaliers a subi un échec complet et nous a permis de fa re des prisonniers. En Lorraine, un coup de main ennemi sur les tranchées tenues par les Américains a été repoussé. Les patrouilles de oes alliés, opérant dans la même région, ont fait dos prisonniers. Dans les Vosges, l'ennemi a vainement tenté sur plusieurs pointe d'aborder nos lignes. PARIS, à mars (Officiel), 11 h. P. M. : Au cours de la journée, la lutte d'artillerie s'est maintenue assez violente sur la rive droite do la Meuse, notamment dans la région du bois des Fosses. Da,n3 les Vosges, activité marquée de l'artillerie ennemie dans le secteur du Viola, au Banc-de-Hapi. et à l'Elleenfh'St. I Aucun événement important à signaler sur ie reste du front. ITALIE H ROME, i mars. — Officiel : Sur tout le front, duel modéré d'artil-; lerie. La canonnade a été plus violente | de l'Astico à la Brenta et des versants ' orientaux du monte Grappa au Piave. i Nos batteries onl efficacement bombar-j dé le secteur compris entre la vallée de I la Frenzela et celle de la Brenta et ont dispersé des travailleurs ennemis au mrd du lac de Ltéro (fnèicsrie) et à l'est de Salgaredo (Piave). Le long du Piâve-Vccchia et à la tête ■ de pont de Capo Sile,échanges ds coups ■ de fusil et de mitrailleuses entre lignes ANGLAIS •1 LONDRES, 4 mars. — Officiel : Nous avons exécuté la nuit des atta-t qu.es efficaces sur différents points du - froni. Des troupes australiennes ont pénétré dans les tranchées allemandes établies près de Warneloa ; elles y ont détruit des abris, tué une cinquantaine de soldais ennemis et ramené onze prisonniers et une mitrailleuse. En outre, nous s avons prononcé des attaques dans la di-" rection de Gapaard (est de Messines) et au sud d'Holiebeke. Sur ces deux points, nous avons fait des prisonniers 1 et capturé une mitrailleuse. Plus au nord, des troupes du Middiesex ont attaqué les positions ennemies établies au nôrd de Paschenàaele ; elles onl ramené ~ des prisonniers. Ces opérations nous . ont coâié peu de perles. 3 A d'autres endroits encore, nos troupes ont pénétré dam les lignes allemandes; elles n'ont pu faire de prisomUers; étant donné que les tranchées étaient évacuées. Au sud de Saint-Quentin, une tentative d'attaque ennemie a échoué; nous avons fait quelques prisonniers. j L'artillerie allemande a été très active à l'aube près de Lens. Dernieres Depeches La Roumanie signe les préliminaires de pais. Berlin, <3 mars. — On annonce de Bucarest 1s 5 mars 1013 : , Dans le palais Buftea, près de Bucarest, aujourd'hui à 7 heuies de l'après-midi,. le tra té suivant a été signe entre le-3 mandataires des Puissances Ccntrale.3 et ceux de la Roumanie. L? texte fin traité préliminaire : Animés du désir commun de mettre L11 à l'et-at de guerre existant entre l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, la Bul-gar.e ci la Turquie d'un côté ci- la- Roumanie de l'autre, les soussignés et notamment M. Richard von Kùhlmann, sey crétaire d'Etait aux affaires étrangères, conseiller secret effectif ag ;saait en qualité do plénipotentiaire allemand, M. 1e conseiller secret comte Ottokar Czernia von ur.d zu Chudenitz, ministre do la mri'son impériale et royale et des affaires étrangères de S. M. Apostolique, agissant en qualité de -plénipotentiaire d'Autriche-Hongrie, le vice-président de la Sobramié, M. Momtsehiioff, agissant en qualité de plénipotentiaire do Bulgarie, S. A. le granl-yizir Talaa'c-Pacha, agissant en qualité de plénipotentiaire de Turquie, d'un côté et M. C. Arge-toyanu, agissant en qualité do plénipotentiaire de la Roumanie do l'autre,ont convenu après examen de leurs pleins pouvoirs, qu'après dénonciation en date du 2 mars do l'armistice signé à Focsani lo 9 décembre 1917 et so terminant le 5 mar^lC'18 à midi, une trêve d'armes de 15 jours prendra cours à partir da 5 mars ISIS à minuit, avec u;i délai de dénonalatioa do 3 jours. Entre les soussignée il existe un accord complet sur le fait que la paix définitive doit être signée endéans ce laps de temps et notam-meif.t sur la base des conventions suivantes : 1) La. Roumanie cède aux Puissances Centrales la Dobroudscha jusqu'au Danube ; 2) Les Puissances de la Quadruplicc soigneront pour l'obtention d'une voie commerciale pour la Roumanie vers la mer Noire, cm pssscat par Con^iantza; 3) Los reot'fications de frontières exigées par l'Au triche-Hongrie à la frontière ans- rro-hongi'oire-roumainc sont adoptées en principe par îa Roumanie; à) Des mesures correspondantes à la situation en matière économique sont également- adoptées en principe; 5) Le gouvernement roumain s'oblige à démobiliser immédiatement au moins huit divisions de l'armée roumaine. La direction, do 1a démobilisation se fera ds-commun accord entre lû commandement supérieur du groupe d'armes von Mac-kensen et la direction supérieure de l'armée roumaine. Aussitôt que la paix sera rétablie entre la Russie et la Roumanie, les autres parties de l'armée roumaine devront egaien ont être démobilisées,pour an ta vit qu'elles ne sont point requises pour le service de sécurité de la frontière russo-roumaine ; 0) Lc3 troupes roumaines devront immédiatement évacuer le territoire de la monarchie austro-hongroise occupé par elles ; ' 7) Le gouvernement roumain s'engage à appuyer de tontes ses forces le transport des troupes des Puissances coalisées à ir&vsrs la Moldavie et la Bcssa-rfcbio vers .Odessa, par les moyens teeh-2iâqu>c<S d* chemin de fer ; 8) La Roumanie s'engage à mettre immédiatement ca disponibilité les officiers dos Puissances en guer~o avec IA Quadruplf.ee, qui, se trouveraient eilcore à son service. Un sauf-conduit sera ac- cordé à es offijlers par les Puissances de la Quadruplice ; * 9) Lo présent traité entre imrcédiate-I' ment en vigueur.. En foi de quoi les piénipotmila-iios ont sigu" et pourvu de leur sceau 1-2 pré- 2- sent traité. Z- Fait on quintuple expédition originale le à Bastea lo 5 mars 101S. j_ (Suivent les signatures.) is L'&ltlmainm japonais à la Rassis. Genève, 5 mars. — On mande de To-) ' kio, que l'uiiimitum japonais ne s'a-x ' dresserait pas à la Russie, mais s'mpîe-"s nient au gouvernement bolchëyiste. Ou u attendrai: que l'ambassadeur japonais soit hors du pouvoir des Bo schewt-" fci. L'ultimatum serait basé sur ie man-1s aai. de i'Entente et considérerait comme hostiies à l'Entente toutes les démarches entreprises par les Bolchevistes, jusqu'à ia paix de Bresi-en Lithuanie. ^ l' Washington, 5 mars. — Du « Man-5> chester Guardian » : On ne sait encore l- rien de l'attitude du président Wiison vis-à-vis du japon en ce qui concerne l'expédition imminente contre ia Sibé-■s rie. Dans l'entourage de Wiison, en préférerait que la Russie sa sauve cILe-i_ même, au cas où il se trouverait en 'Russie ds nouveaux éléments, capables de marcher de commun accord. On voudrait ne pas compromettre celte chance de succès en provoquant da l'excitation en Russie, par suite de l'entrée en scène du Japon. J<a marche des négociations avec la Roumanie, t- Sofia, 5 mars. —- Au Sobranié, le président des ministres R&deslawoff a an-noncé, au milieu des acclamations, ia ._ conclusion do ia paix avec 1a république fédérai!vc russe et a prié M. Tcntehett, ; mini-E/tio des finances, qui est lontré ce matin de Bucarest, d'exposer devant le Parlement la marche des négociations avec la Roumanie. Tontcheff a donné un c exposé de la situation telle qu'elle se 2 présentait au début de la semaine der-l~ nicre. Ii a fait mention de la correspon- dance échangée entra les délégations des alliés et M. Averescu, président du Con-KCU roumain, qui .répondit d'abord par •' écrit à la communication des coalisés, contenant les conditions de paix, en dé- 3 ciarant que la Roumanie était prête à -1 négocier sur la base des concessions ap-a propriées. Il fit en outre mention da l'ultimatum qui s'en suivit et par lequel la Quadruplice signifiait à la Roumanie, 0 qu'en cas de non-acceptation des condi-~ lions avant lo samedi a midi au plus tard, l'armistice serait dénoncé et lea hostilités seraient reprises. L'armistice > fut dénoncé en fait samedi, mais l'après-2 midi du même jour, vers 5 heures, lea Roumains communiquèrent aux déléga-tions des coalisés que le conseil de la Couronne, réuni à Jassy, avait décidé ® d'accepter les conditions proposées. Ces conditions consistent dans la cession de la Dobroudscha, ia rectification de la frontière ruméno-hongroise et dos fa-5 veurs d'ordre économique. Il fut ensuite signifié au gouvernement roumain que la signature du traité de paix préliminaire devaiit se faire mardi midi au plus e lard ; ce traité devait contenir les points mentionnés ci-dessus, et la Itou manie s'engagerait à reprendre les négociations en vue de 1a- conclusion d'un nouvel armistice ot du traité c!o paix définitif. Le traité de paix préliminaire, dit M. Tontcheff, contiendra lo même texte pour tous las coalisés. Le traité définitif, qui sera rédigé pour chacune des par-„ lies en particulier, mentionnera min-u-tiousemcùii que îa Roumanie cède la Do-' broudscha à la Bulgarie et les concessions économiques y seront stipulées 1 avec la plus grande exactitude. Ce rè-_ gleir.e-nfc ultérieur prendra peut-être un ' certain temps. t Berlin, 5 mars. — On suppose dans 'vs milieux parlementaires, que le traité de paix entre la Quadruplice et la Roumanie sera signé < ces jours-ci. Les négo-^ dations se font en secret, mais il paraît que leur marche est favorable. Elles l se font dans le sens que nous avons fait connaître déjà, qui accède en fin do i compte aux vœux bulgares en ce qui ^ concerne la Dobroudscha, mais qui tient également compte des vœux roumains en ç ce qui concerne la Bessarabie. Ir Bâle, 5 mars. — De Jassy au «Seoolo»: ^ Lo président de la Chambre roumaine a ° reçu une communication du m'nistèrd annonçant îa réunion du Parlement roumain en séance extérieure pour le 23 mars. ,, Après Brest-en-Litliuaiïte. Berlin, 5 mars. — Les délégations al-;e lemande, au'tro-hongroise, bulgare, tur- 3- que et russe qui ont assristé aux négocia-i- tions do Brest-en-Lithuanie, sont parties 1- dimanche et lundi, après la signature du 1- traité de paix. La délégation rusce s£ rond à Pskow, viâ Dunabourg. Le con-1- roiller secret de légation Schiller reet* i- toutefois à Br-aet-cÉ-Lithuanio à titre da A représentant du ministère des affaire* •e étrangères près le commandement ca c- chef. #5m® ■ M" i 233 » £â« B DIX CENTIMES senVil 1

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