Le bruxellois: journal quotidien indépendant

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03 oktober 1917
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s.n. 1917, 03 Oktober. Le bruxellois: journal quotidien indépendant. Geraadpleegd op 23 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/m32n58dn93/
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ififitT - .. AiOMNcWIEUf POSTAL, riO. Q Bruxelles - Province - Etranger S i".f:'. : Fr., "4.50 - Mk, 3.60 L;r <»'•• pc le en BelRiqite et a ' ritss t~«ïr r <<c. \> 't quo de» tV5r.:îMtï«rt^ 1 P1M1-S i i<!&LS: ceuâ-cl pr«-).*o t»i cetîi-. les I Ja.CV. 1 AVF(L 1 J{Tlf.ICT 1 OCTOR ftn roui s'ahonr^r toutefois pour le» doux demer^ »n<.is ou même nourte dem«er mois de chaque trimestre au prix de 2 Moi» 1 Moi* Fr 3.00- m 2.40 Fr 1.50 Mk.!.20 o TIRAGE : HO.OOO PAR JOUR ANNONCES — La ItgRc Faits divers et Echos . fr. / Nécrologie Annonces commerciales . » - financières... , PETITES ANNONCES La petite ligne La grande ligne Tt&&GE:UQ.QQO PAR JOUR I Rédacteur en Chef : René Armanci a Journal Quotidien Indépendant i Rédaction, Administration, Publicité, Vetjle : BRUXELLES, Las bureaux du « BRUXELLOIS » sa trouvent RUE DE LA CASERNE, 33 et 35, à Bruxelles <près de la place Asasesseas). fis il Travail sai li i Souvent l'homme se plaint de la nécessité du travail. Pourquoi peiner 1 « C est paroe que je dois gagner mon pain », répondant ksuus; « maintenir le train de nia maison », disent le? autres. O funest' néeess'té ! Et d'un regatd d'envk, beaucoup se tournent vers o s quoi-ques mortels heureux, c^ni n ont qu à ouvrir la bouche puur mangfr, pari-er pour être servis, qui peuvent, trois heures cUira-ut, sj df-nun<l*'r s il est plus agréable d aller voir tel spectacle aportil ou « assister à tel banquet s"le<jt. « L'amour ut .a h&iuc sont comme uu voile, a dit Mme de Sevigné; l'un ne lai&=e voir que le bien, l'autre que le mal.» Etre riohe, rentier, ne rien faire, voilà le rêve heureux vu à travers 1-e vo le <?e 1 amoui. Oh ! c'est beau, tout y est rose et plein d'euch internent; c'est un Eden sur terre. Quant à leur propre état, bien des homm.-a s'observent à travers le triste voile de la haJne, et tout- leur y paraît insupportable, sombre, sans joie, sans bonheur. Qu'ici rciulte-t-il? L'ouvri r et le pauvre hère qui n'ont rien à perdre se révoltent, excités par !a rhétorique habile due mauvais bergers', tandis que les autres, travailleur» intellectuels, s' coûtent rit de longer leur fr an.Sans doute pc-n ble et bien pénible est parfois le travail et bi n réélit la laligue qu'il entraîne. Monotone, injustement méprisé, p«u rémunérateur, souv nt dangereux paur > nté et ta vie, le travail offre' bien d'incontestables inconvénients, bien de puissants motifs de mécontentement poui uu pauvre être illusionné sur le bonheur du riche. « Il nous faudrait des muscles de fer pour soutenir notre trava 1 d'esclave », s'écrient le sci m de long et le portefaix. « Il uou9 faudrait une têt' d'acier pour tous ces eh.ffree », répète à chaque instant le caissier des grandes banqueis. Voilà les plawut' s cuntuiueUes qu xhalent les travailleurs tassés. 1) autres I sont vioitmes d< la monotonie <.,e leur lâche I f; it d'acte» absolument semblables; ils sont I pareds à dps maoh nés automatique». Les avantag & maintenant. Eai trouv«ra-t-on I exc re à côté de cet amas de sérieux griefs H "Oui, et D'derot nous les résume en c s mots . L u Le travail abrège les joui nées «t allong la Hf vie. » Ces parole^ semblent contredire l'opinion généralement admise. Attaché à la v-'> désireux de passer ds longues.années sur cette terre, l'homme ne redoute, ne liait cependant rien tant que de sentir à chaque instant la longue durée du temps, de t-o trouver sans cesse -comme écrasé sous la sensation d une éternité. L'homme veut jou.r du temps, mais il eu veut jouir sans y songer, il veut se dis-tiair- de la pen&é des jours s'enfuyant avec la rapidité de l'onde.Et comment? Par la chasse aux plaisirs, p,<i des pisse-bemp-», comme on se plaît à les app 1er. Or, quand les heureux du monde auront v dé la coupa des plaisirs, I lour cœur dira-t-il que c'est a,.-=z ! Le cœur est insatiab.e. Sans cesse il réclame des aliments nouveaux. Et que feront ces hommes accoutu. niés à bore à longs traits à la apures des sa-■ t sfacuons que vous leur enviez? Auront-ils le courage de supporter les privations? Comme les païens de la Rotne antique, ne transperceront-ils pas dun poignard ce cœur dont iis veulent fair* taire pour jamais les réclamations?Le travail matériel ou intellectuel, peu importe, voi à le véritable passe-temps. Quand seuffre-t-on de l'ennui î Quand on si inoccupé. 'Entendez les plaintes des convalescents à qui le médecin ordonne de ne rie-n faire, ou des vieillards que l'âge rend incapables de travailler. Visitez des prisonniers à qui on a interdit toute besogn' , et vous aurez lieu de constat'r qu'ils son: malheureux dans leur inaction. Mais pourquoi nous arrêter à ces oisivetés forcé s? Cous.dérons plutôt la v.é du paresseux. Ce n'est qu'une suite de misères morales. Même s'il jouit d'une grande fortune, il est m-content toujours d lui-même. Il vou-. drait d'une part que tes jours s'écoulassent plus rapides, et d autre part, comme il redoute l'heure suprême, il plaint de la briève.é d; la v e. Terrassé par l'ennui, fatigué de courir inutilement a; rcs un bonli ur qui sans cesse le fuit, il voudr-.it, comme diversion, appliquer sen esprit sérieusement à quelque ob jet. Hélas ! incapable d'exécuter son dessein, il retombe bientôt dans son inertie habituelle . Si tous les pauvres travailleurs, envieux des rich 's, savaient qu lie misère souvent cach 'nt •.ce faabueust»j (i ^noures, ils çompr"ndii-aient c-anbien plus h 'urtnix œs simples ouvriers, qui malgré-la dureté de leur b.&ugne, ignoroili ce mal funeste • i1 nnûi. D'ailleurs tous nous pouvons le constater par expéri nçe personnelle.Quand on travail!*', quand on se donne tout onti r à quelque œuvre d'ordre intejicc tuel ou matériel, le temps passe vite, et on arr,ve à la fin de la journée ea.n0 s'en ap rce-voir; souvent même, pour terminer la tâche inachevée, on voudrait retenir le j >ur qui s'enfuit, on voudrait pouvoir arrêter la marche d'^ heures, Et des jours passés ainsi sont des jours heureux, car, dit-on, le plaisir seul pae-83 vite. Si le travail abrège les journées, il allonge la vie : c'est là aon second avantage, vra, quoique d'apparence paradoxale. En effet, le travail fait trouver les journée moins longues, mais par contre, il nous permet de vivre un nombre de journées plus oon.idérable. Car à part quelques tr-ivaux dangereux, un travail méthodique et modéré contribue généralement beaucoup à la oo>;iservation de la santé. La souic dj cette effi acité du travail pour la Ba.nté est au point de vue physique cette heureuse singularité propre à une vie laborieuso et au point de vue moral l'absence de l'ennui, de l'oisiveté eti pa<r là du mcuout/ iU/'rnenl», cause de tant de maux. Que de fois, en effet, n'a-t-orti pas constaté qu une existence régulière, consacré1 à i ' aeoo u i p I i-s-' : i n e nt scrupuleux d'une tâche bien déterminée, est aussi une existence txempte de malailies ou d'iufir-rnités, et assuree pa.r suiti de iongévi^é. Le tiavail pousb1* vers ia régulant:-, et loin d'affaiblir l'homme, entretient in lui des énergies coiporelles.. Si la régulante contribue à la santé, notre bonheur, c'^j. -à dire le contentement, y contribue plus infailliblement encore. Et cette bonne humeur, le trava 1 l'entretient en nous, puisqu'il occupe nos main» et noire esprit, puisqu'il interdit à ce d-rnicr de plaaiei dans le vague, de songer aux malheurs, aux chagrins des jours enfuis. Enfin, le travail, en chassant la funeste oisiveté, nous détourne du mal et souvent nous empêche aiusi de nous engager en uue voie qui nous mènerait au malheur.Ma 6 à un autre point de vue, le travail aï-long" vraiment la vie. Il nou- préserve de cette catastrophe finale qui sappolle la mort, il nous immortalise, non omnis monur. Lo travail nous fait vivre^daus La pensée de ceux qui nous survivent. Que r. ste-t-il d'un homme qui n'a rien fait, d'un paresseux, d'un oisif? Rien. Il disparait tout entier sans laisser de trace, on ensevelit tout quand on ensevelit son coips. Qu-e dis-]-:? Comme il n'a rien prrduit qui puisse comm nder l'attention des survivants, sa disparition n'est pas même remarquée. Grâce à notre travail, nous n'aurons p is à redouter un si funeste oubli. Quand depuis hnigteinps déjà nous aurons disparu de la scène du monue, uoug y. rempliron.- encore un rôle. Nos œuvres parleront pour nous, car elles sont impérissables. Non tout cè qu'on fait peur le bien commun, pour l'utilité de la société, ne doit pas périr, il doit contribuer po,,r sa part au progrès matériel, intellectuel et moral; il s"ra commj un héritage laissé à '/humanité qui en devra une reconnaissance éternelle. Ce n'est p.,s autrement que les grands hommes, les savants, les inventeurs et d'au-tr£e hommes histor.ques se sont immortalisé-.. Est-il donc trop dur le travail'qui nous délivre de l'ennui, qui contribue à notre santé et par là prolonge notre vie; qui n>us permît d'être utile au procha'n et de nous survivre à ncus-uiênie ? Non, aimons donc le travail, au lieu de le maudire, recherchons-le. Diffic le au début, il nous deviendra doux, il nous s'ra un agréable pa-ee-fcem^s, une habitude, une seconde nature. Aimons le travail, mais aimons-le non tant pour nos propres délices, que pour le bien qu'il nous permet d'acco mplir. Travailler au bonheur dii prochain, voilà notre rôle capital, le seul par lequel ndi;s saurons laisser de notre court pae&age sur terre, des traces impérissables cù auréolé de gloire, se lira notre nom. Prof. Léopold Martin. LA GUERRE ïMaamiiris SifsiMs ALLEMANDS BERLIN, 2 octobre. (Officiel de midi.) l'attire ue ia a 1 Oueai. Groupe d'armée du îeld-maréclial prince héritier aupprecht de Bavière: Au ce>urc du front de Flanche, la lutte d'artillerie s'était fortement accrue, entre Lanye-marclc et ILollcbvke; cite s'ait élevée plusieurs fois ju qu'à de violentes rafales de feu destructeur. Vans la matinée, nus tioupes d assaut ont attaché aux Anglais, au bois l'olygonct au nord de la roule Menin-ï près, sur une profondeur d'environ èOO mètres, te terrain de combat qui a étc mamten t contre de vtjoureu-se.s- contre-attaques, plusieurs fois répétées. L'ennemi à cô'é de pertes < levées, a i>erdii des prisonniers. (iioupe d'aiîxi. a du prince impérial allemand : % A a nord-est de Soissons, l action ae l'artillerie s'rst accrue. Devant Verdun, la lutJe d'artillerie, à ta suite a une opération fructueuse sur la rive orientale de la Meuse,a été we. l'rès de liezonvœux, dans la matinée, des cjroup s d'attaque d'infanterie, avec des pionniers, ont envahi y /u'aut lignes à l'arrière dt ta position fut r'hse, g ont détruit des installations de tranchée et sont revenus dans leur propre p'isition avec plus de 100 prisonniers, conformément aux ordres reçus. ïtieatre a» ia ierre a 1 isist. et Front en . c.eedoiiiô : La situai on est iiuhjtigéc. Sur mer. BERLIN, 1 octobre, fOfficiel.) niveaux sucres tous-marins dans la réçfwn de barrage auioui de l'Angleterre : 21,000 tonnes de jauge brute. Parmi les navires coulés, t/'ns grands n-avirCs ont été torpillés au sein d unit forte esiorte. •4.XJ 1 VIENNE, 1 octobre. Officiel : i. e. :,io ce la gueiie à l'est et en Albanie : Rien de nouveau. 'i'fî.-aue la guerre italien : Au front de l'isonzo les attaques d infante-rie ital,enne se ont paranj ces. Près de Pod-laka et sui le haut-plateau de Bainstzza une p.uss e ennemie fut étouffée dans l'œuf. Les combats d artillerie perdurent à proximité du Monte San (x'ibnelr et au nord-est de celui-ci avec une violence non diminuée.Prcs du groupe d'armée du fèld-maréchal baron von Con-rad, ù n'y a pus d'événement ' particuliers. Sur mer. Le son-'du 27 septembre, nos hydro-avions ont jeté efficacement des bombes sur la station d'aviation de hrmdisi et sur f s unités de tori illcurtj se trouvant dans le port. Comme nous l avons pu observer indiscutablement, un groupe de destroyers ennemis fut gravement atteint en deux points par des bombes, quant aux autres buts nom avons Constaté de bons résultats. I.e soir du 29 une attaque de vos hydroavions couronnée du niêmC succès succéda à l'entreprise heuieusc centre les installations aériennes italien ni s di -Jesi le 27 si p-» timbre, que nous avons mentionnée .Elle était dirigée contre le hangar à huilons ae Ferrara vt un dirigeable tn fut de nouveau nctime; tl brûla avec une flamme d'incendie gigantesque à la suite de deux bombes qui atteignirent te hangar. Le même soir les tushulatdins ae fabriques de Ponte Layvscuro furent très efficace m• nt bombardées, i.e soir den 28 e t -, 29- l'ennemi réi t-ra ses attaques d aviati urs contre Polo sans causer des aegâts militaires on privés appréciables. Ùeuj matelots furent blessés. L'n des avions italiens fut abattu en f,animes au-dessus de la mer,par un de nos aviateurs de poursuite, au cours d un combat aérien. Les oc-cujKints, rteux lieutenants aviateurs italiens, s'mt morts. • TURCS L'ON S TAS'fiNOPLE, 30 septembre. (Officie.)Dans quelques endroits du front, action d'artillerie réciproque. % Au fron du S mai, violent fm d'artillerie réciproque et action aérienne. Dans une lutte aérienne, un, avwn ennem* a été contraint d'atterrtr derrière les jjosit^oni ennemies,deux autres ont e< happe par ta fade. Au front de l Lupkratt, à l'aube du 2H septembre, l ennemi a boi/iOu/dt pendant plu-sieurs heures, par des calibres divers, les positions que nos ai'int-gardCs avalent déjà évacuées. .1 la suite de cette opération, i adversaire tenta d'avancer avec six batteries, un régiment de cavaltriC et 12 canons. L engaye-ment conhuue encore. Au cours de ces iom-bats, quatre avions ennemis ont été evratamts yar notre teu put tant de terri! d. atterrir der-rWre leurs l guet. lies autret fronts, on ne signale jxes d événements.SOFIA, 29 st;pftnb/e ,* ii'rom on iviacsuouie ; Entre Oc h rida tt te lac de Prèspa, ainsi qu'à ta Uirvcna ùtena feu d artillerie assez animé avec interruptions. Des détachements ennemis ont été chasses put notre feu. Entre les lacs et :a boucle de la (Jerna, jeu roulant. Sur la rive ouest du i arUar tt au sua de hoir an, feu as sez animé et combats entre patrouilles de garde. Sut le restant du front, faible accivùe d'artil'er e. _ iuiii en Roumanie : Après un violent feu d'art.llcric et de mitrailleuses et une v.olente fusillade une compagnie ennemie environ, a tenté de débarquer iur notre rive, près du village de Parhta à l'est ae 1 tUi-ea. EUe fut re poussée par notre feu. FRANÇAIS PARiS, l octobre. (Officiel.) Activité a aruilerlt sut quelquea points du ftont de l Aisne. Un coup de main ennemi sur nos petits jtostes de la région d'Ailles n'a valu que des pertes a l ennemi. En il haut pagne, nos détachements ont pénétra dans les lignes m tiennes au nord de i ille-stir-l'ourbe, détruit des abris et ramené des prisonniers. Sut les diux rives de la Meuse, la nuit a été marquée par de violentes actions d'artillerie, notamment entre la Meuse et liezonvaux. Dans te secteur de Forges, après un vif bombardement l'ennemi a tente d aborder nos lignes. Nos f eux l'ont aisément ri poussé. Une autre tentative sur la. rue droite a également échoué, rjn Lorraine, rencontres dte jxiirontlles dans Ut région de la SeilJc. Nous avons fa.t des pri-sonniert.Avia.ion : L'aviation ennemie a Jjombardi cette nuit la région de Bar-le-Duc, causant des dégâts matériels et fa saut plusieurs victimes. Dans la journée du 30 septembre, cinq avions ennemis ont été abattus au cours de combats aériens, sep. autres apparei/s ennemis sont tombés désemparés dans les ligues ennemies. Nos escadrilles de bombardement ont arrosi de projectiles ta gare et les cantonnements de Frasnoy-li Grand où de violents incendies oiri étc constatés, ainsi que les gares de Thionv~i-le, Mézières, D.euze, les usines d Hagondage. En représailles des bombardements effectues par l'ennemi sur la ville ouverte de Bar-le-Duc, deux avions ont lancé dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre trois cents kilos de poj ctiles sur la ville fortifiée de Stuttgart. A n Belgique, nous avons boni bar a'» tes 1er fruits d aviation de ia région de Rentiers et de Thiei , /,, s gares de Liehtet velde, Siaden, Cor-temark.PARIS,1 octobre. (Officiel de ll'h.p.nt.j Sur le front de l'Aisne, actions d'artillerie as>ez vives demi les secèeurs de Laffaux.d'Ailles et dans ta tégion entre La Miette et l'Aisne. Au nord de Brage, un de nos détachements, composé d'un officier e<t de douze hommes, a exécuté (Vï coup de main sur une tranchée ennemie et ramené sans avoir oabi de pertes, 13 prisonniers. Sur l'a rive droite de la Meuse, après un violent bombard ment, l'ennemi a prononcé une attaque entre le bois de Chaume et liezonvaux. Un combat acharné s'est engagé a nos éléments avancés où l'ennemi avait, réussi à pénétrer et s'est terni né à notre avantage. Notre ligne est intégral' /"'nt rétaJihe. Nous a von* fait une quitt <n. ae prisonniers Canonnade intermèiterfte sur le reste du front. RUSSE PETROGRAD, 30 •eptemhre : Fronts septentrionaux, ouest, sud-ouest e : roumains : Fusillade et activité d'écta reurs. liront du Caucase : Rien d'essentiel. Front de la Baltique : . D'après des nouvelles parvenues le 29 septembre du contre-torpilleur « Ochotnik » seulement 43 hommes ont j/u être sauvés. Tous les officiers ainsi qu'un quart dé Véquipage •ont restés volontairement à bord et u périrent. Aviation : Au front sud-ovest nos avions légers ont jeté environ 10 ponds de bombes sur quelques localités. Les avions du type Mvrometz ont lancé 50 pouebs de bombes sur des troupes tn marche et des convois. Près du village d'E/eo-n/j.renvka, un de nos appareils Murometz a a-battu un avion ennemi. Sur le même front le lieutenant-aviateur Dobrorhetow a descendu un avion ennemi qui s'est abattu en flammes. ITALIEN ROME, 30 septembre .-Par une entreprise imprévue et hardie d'une de nos compagnies d assaut de notre deuxième armée (83me et 84me brigade de Fenice et 2S7me et 258me brigade de Tortona), nous avons arnéliqçé nos positions à la lisière sud-e»i du platiau de Bnins-zza. Nous avons enlevé a l'adversaire quelques hauteurs, situées au sud de Vodlaka et au sud-est de Madoni. 49 officiers et i,360 soldats ont été faits prisonniers. De violentes contrC-eittaques reitérées de l'ennem i par une funeuse canonnade ont été re poussée» et nous avons maintenu nos positions. t'endaM la nuit du 28 au 29 septembre et au cours de cette journée de nouvelles tentatives de l'ennemi de nous refouler de nos pos tions entre La crête du Col et, tes versants sepCntrionaaj du Monte Sa nGabricle ont complètement échoue. Ici nous avons fait 80 prisonniers, dont 6 officiers. Sur le restant du rrimt ean-onnude nocturne et maintes cuire-prises de patrouilles. L'action de l'aviation a été assez annnée sur tout le front Julien. Nos escadrilles aériennes ont bombardé les dépôts de iierje au nord-est de Nabrestna. Dam la nuit d< s bomues ont été lancées avec succès sur tes buts bien connus de la forteresse de Pola, l'ennemi s'est partout énergiq ueru en t défendu et un de nos avions n'est p<as rentré. Deux avions ennemis ont été atteints en combat aérien et se sont abattus, l'un dans les en-wons de Monfalcone et l'autre à l'est de Terri ■ va. ANGLAIS LONDRES, 30 sCp eu,bre ; Ce malin à l'aube l'ennemi a bombardé vi goure use ment nos pas tians entre Tower llam-(ct et le bois de i'olygon. Ensuite U a effectué trois attaques qui toutes ont étc repoussées avec pertes. La première attaque s'est déclan-chées uu sud île Rcuielbeek et fut re poussée par notie feu, avant qu'elle ait pu atteindre nos positions. Bi, ntôt après, l'xnfaaierie ennemie s'est la Ut ce à l'attaque des deup côtes de lu route J ; j : *é ' ■ ■ ,+ '>!is 'a proti ction d'un épais barrage de fumée et appuyée i>ar des détachements de lance-flammes. EUe a réussi [Kir moments à pénétrer dans nos jmstcs avancés. U ne contre-attaque immédiate de nos troupes a repris le pos e, faisant quelques prisonniers à i.et. te occasion. Plus tara dans la matinée la tentative de renouveler cette at\aque a avorte par noire feu'd artillerie. L ennemi a entrepris d autre part un raid contre nos tranchées ù l'est de Loos et a fait prisonnier un de nos hommes. Lorsque le détachement ennemi se retira via Niuttandsland, il a été poursuivi pur nos troup-'s Ht attaqué ensuite, le soldat fuit prisonnier auparavant ei été libéré par nous et rtimCnt, un certain nombre d ennemis ont été tués ou faits prisonniers.L'artillerie ennemie a été très active pendant la journée sur notre front entre 1 près canal de Gommes et Zonnebeke. ainsi que tlans le secteur de N teu port. Notre action d artillerie sur le front de bataille s'est poursuivie. Pour l aviation le temps du 29 septembre était peu ffivorable, toutefois un certain-nombre de photogrruplues ont été prises et des observations pour l'artillerie ont été effectuées. Le bombardement fie tat ons d aviation,de dé pôts, de positions et de ehemitt de fer de l'en nemi a été énergtquement poursuivi par nos avions la nuit et le jour. Un but principal pour nous fut te chan.p d'aviat on de Gontro-de. Un grand incendie y a éclaté.Un des hangars ennemis pour ballons a été incendié par nos aviateurs de marine et détruit .Les avions de combat ennemis n'ont pas éié très actifs hier. Relativement peu de combats eurent lieu. Un avion ennemi a été abattu; des nôtres deux ne sont pas rentrés dont un qui a dû descendre dans les lignes ennemies. LONDRES, 1 octobre : Deux groupes d'avions et d'autres qui croi-iaiewt séparé ment ont survolé entre 6 et 8 heures au soir, la côte de Kent et d'Essex et se sont approchés de Londres. Dix d'entre eue pénétrèrent au-eleUt des fortifications extérieures, 4 ou S a peine réussirent ci atteindn Londtes. On signale des jets de bombes suite Kent, l Essex et Londres. Onze personne^ ont été tuées et 82 blessées; les dégâts maté-rie s sont insignifiants. Dernières Dépêches Les combats à riseiaso. Vi une, 1 cet. — Dans le courant de la journée d'hier, 1 < ctivito combattive a diminué d'int. 'usité auprès de l'année, de rit.-otizo.Sur le plateau de Bainsizza, à 1 ouest de Podlave, des concentrations ennemies ont été prises sous notre feu de destruction, de se rte que l'attaque italienne a été étouffée clans 1 œuf. Durant toute .a nuit, leé combats d'artillerie ont continué dam, cette tégion et dans le secteur du Monte San Ga\>riele, avec une grande violence. Lis entrepr ses d' s Italiens ont toutes échoué sans exception. Les combats à l'Est. Vienne,^1 oct. —'Après lin violent feu d'artillerie et de lance-mjn> l'ennemi a tenté de s'avancer hier, contr nos positions, au nord du sec.eur de Grocesci, mais nos troup s ont rap dément repoussé l'assaillant dans ses tr. n. cliôes. La guerre aérienne. B' rïin, 1 oct. — Après que les aviateurs français eussent appris par do lourdes pertes prèo de Verdun qu'ils a'-ôUii< nt p»s à mêm® de soutenir la lutte en combat -aérien d'hom-me à homme, iis ont eu recours à un autro moyen moins dangereux pour nuire à uub torées aériennes. Durant la nuit du 25 «e^em, bre, de nombreux aviateurs français ont bombardé nos port« d'aviation au front de Ver-duu. Le résultat de leurs vois n'a point répondu à k'ujjs espérano.s. l'as un seul avion n'a été détruit. La réponse de nos avions ne s'eab point fait attendre. Duiant la meute uuit,.uue de nos escadrilles de bombardement a entrepris une aitaqUt- méthodique contre les poi ls d'aviation français de la région de Verdun, i^a * clair de lune étinceiant favorisau la -inm-naissance des buts. Pour mieux atteindra leur but, ncs aviateurs descendirent très bas peur j-ter ]<L.urs bonib v-.. Leur vaillance fuit couronnée de succès. PI Lemme» et à Vade-laincourt, ils réussirent à atteindre eu plein, un hangar d'avions. Un grand incendie se déclara da s un des hangars d'aviation du port de ftctrtUy et fut suivi de plus.cuit- autres incendies, ce qui e.'-jt une preuve certaine que les avions qui y étaient contenus sont devenus la proij des tlamnus, car le® hangars ne contenaient aucune autre substance Mi-soeptible de s'enflamme!* La nuit suivante, 1 escadril'a poursuivit son œuvre de destruction; no» avions lancèrent p us de 5 t>nnes d.: substances ''xp'os ves sur les ports ennemis de Lem-mes et incendièrent un grand hangar d'avions qi^ ils atteignirent en p.-ein. Le feu sw communiqua aux hangars a voisinants, de sorte que finalement quatre hangars étaient devenus la proie des fl mîmes. A Oehes-Souilly et à Se-nard, des incend.es éclatèrent également. A Osches, l'incendi tut suivi de plusieurs violentes explosions. Le reflet de 1 incendie éclaira nés aviateurs lors de leur retour, notamment de ce côté du front, où ils devaient atterrir. Vadf'laincourt fut de nouveau visité.. Ici les bombas deva.ent être minutieusement dirigées, car à 250 pas à peine du but, ss trouvaient d'1 nombreux bajaquemeiirts-hôpita-ux ; cela n'empêche qu'après chaque attaque à l'aide de bombes oonlre les ports d'aviation, les journaux français r- nouvelient leurs hauts cris contre les barbares qui ne respectent pas même l'insigne de la Croix-Rouge; mais pour-tout homme exempt- de préjugés, il est clair » de quel côté sa trouvent ceux qui eu réalité ne, respectent point cet in igné. Opinion française sur l'oùen^ive en Flandjo. La « Gazette de Francfort » reproduit, au sujet du peu de chaudes de réussite que présente la nouvelle offensive dans tes Flandres, tes appréciations émisés par le général Per-pin, qui jouit en France d'une grande notoriété en tant que spécialiste de l'arme d'a«r-tilierie.Le général P^rpin déclare qu'un agresseur n'a quelque chance de vaincre que si sa force .sommaire est ait moins trois fois supérieure, à celle d- l'a-ïveisaire qu'il attaque ob, que oetote manière de faire la guerre entraîne, pour l'agresseur, des pertes doublet, de celles d- l'attaqué. Le général Perpiu, j.'geaut la- situât «i actuelle arrive à o tte conclusion : Au front ouest, les Alliée ne comptent- actuelle» ment pas plus de deux millions d'hommes. Les Allemands n'y ont pas plus d'un million d'hommes. Nous >ous trouvons donc dans la situation de 2 à 1. Un déta'l intéressant dc3 r ni.arqu s f iU'a par le générai Perpin, réside dans l'énoncé deg ex péri "no s du chof de batterie après vingt mois de guerre, qui prouvent que l'artilîeria loin de n'est pas capable de détruire les tranchées ennemios. U y est dit, entre autres : II faut, pour détruire un mètre de tranchée, 100 grenades du calibre 15.5. Chacun de ces coups ooûte en moyenn - 250 francs. Pour détruire les quatie tranchées et les 20 kilomètres de boyaux de communication que pésente un front de 20 kilomètres, il faut 40 millions de projectiles. Cela représente un - dépense de 10 milliards de ira nés, et leur fabrication absor-'berait la production totale des aciéries du monde entier pendant une période de dix jours et exig ra t une main-d'œuvre continua pendant doux ans d un million d'hommes. Le congrès syndical internatie: 1. Renie, 2 oct. Le congrès'Syndical international! s'e.?l ouvert lundi matin. L'Allemagne était rep>és^ntéo par le comité de la commission générale des syndicats allemands, Le-gi'.'ii, Rayer et Sassenbach, ainsi que par six délégués de syndicats isotlés; le Danemark, par deux délégués (chef Madsen); la Suède, par cinq (chef Lmdquist) ; l'Autriche, part -îx (Hubert); la Hongrie, par deux; la Norvège, par u; ux; la Hollande, par neuf (Oude* - esi ), D Italie et do France, qui avaient an-■ .'iico leur participation, personne n'est venu. Le-, Français n'avaient pas reçu de passeports. Les travaux du congrès ont commencé mardi matin. Le roi d'Italie en France Francfort, 2 oet. — Commentant, dans un télégramme de Lugano, la mise en scène du voyage du roi d'Italie, « parti des régions dé livrées de l'Alsace », la « Gazette de Francfort » fait ob <-rvt que, déjà une fois, Victor-Einmanuel a honoré de sa présence l'Alsace-Lorraine de façon démonstrative,mais qu'alors ce fut durant les grandes manœuvres impériales, aux côtés de Guillaume II et en qualité d hôte de l'empire allemand. Les temps sonij changés... „ Brelan de canards, Berln, 2 oct. — L'« Osservatore Romano » se déclare en mesure d'affirmer que les nouvelle.. suivant lesquelles une prétendue note verbale des Pu.ssanoes Centrale» au sujet des conditions de paix concernant La Belgique aurait été transmise au Saint-Siège, sont dénuées de fond ment. Berlin, 1 oot. — La « Nationaltidende » du 2G s plembre a annoncé que six membres du Con-a il des Ouvriers et Soldats auraient étiS fusillé.- à ïilga I ^r les Allemands. Cette nou-v lie est de pure invention; il n'y a aucun membre du Conseil des Ouvriers et Soldats qui ait. été arrêté ou exécuté à Riga, de^ mêino qu'aucune sentence de condamnation, à morlfi n'a été rendue ni exécutée. Mercredi 3 Octobre 1917 WWWW—W—W———M— CIIQ CENTIMES W* Année - i - N. 1082 - Ed. B

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